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GRAMMAIRE COPTE
GRAMMAIRE COPTE avec
BIBLIOGRAPHIE
CHRESTOMATHIE
et
VOCABULAIRE
par
ALEXIS
WIALLON
S. J.
.Deuxième édition
PREFACE
L'étude de
la
langue copte en Europe date du 17" siècle. C'est
à cette époque que
le
célèbre jésuite allemand, Athanase Kircher,
par son Prodromus d'abord, puis par sa lingua aegypiiaca resiituta, révéla au et
de
monde
l'arabe,
ces religieux.
savant l'existence d'une langue, distincte du grec
employée par
crits fournirent bientôt
dans
les textes
Mais
l'oubli.
lumière
et,
les chrétiens
La découverte
mêmes
cette langue sortie
si
;
à fait inattendue.
la
pleine
la
Les études bibliques,
l'his-
géographie, l'archéologie ont cop-
la littérature
ne sont pas épuisées
n'a pas encore livré toutes ses richesses il
d'étudier
qu'elle devait paraître à
ecclésiastique et profane,
;
moyen
en manifestant des trésors jusque-là ignorés, acquérir
et ces ressources, semble-t-il,
mins
le
tard des ténèbres de
tour à tour bénéficié des ressources offertes par te
offi-
de nombreux manus-
aux patients chercheurs
c'est au 19" siècle
une importance tout toire
d'Egypte dans leurs
et la publication
en papyrus
et
;
l'Egypte
en parche-
ne se passe pas d'année sans que nous apprenions
la
dé-
couverte de quelque nouveau document.
Depuis Kircher,
les principales
grammaires publiées sont celles
de Tuki, de Peyron, de Schwartze, de Stem et de
deux premières temps
;
SteindorfF.
écrites en latin ont rendu des services
elles ont été
dépassées de beaucoup par
les autres,
Les
en leur
compo-
sées toutes trois en allemand. Celle de Schwartze en 18^0 marque déjà un progrès considérable; mais c'est Stern qui en 1H80 pcnè-
VI
de
tre et dévoile les secrets
la
langue copte. Le premier,
il
a le
mérite d'établir les vrais principes et de poser les règles fonda-
mentales de
la
grammaire avec une abondance de témoignages qui
en garantit l'exactitude
en assure
et
Stern étudie les
l'autorité.
deux dialectes sa'îdique et bohairique, Steindorff en 1894 s'attache surtout au sa'îdique. Sa grammaire, faite pour les écoles, suit une
méthode plus classique
pose les bases d'une partie nouvelle,
che
;
elle
phonétique copte, et cher-
la
autant que possible,
à rattacher,
des commençants
et plus à la portée
langue
la
mère, c.-à-d. le copte à l'égyptien proprement
à
/îlle
De
dit.
la
langue
cette
com-
paraison toute naturelle, jaillissent des lumières qui éclairent les
deux langues à
la fois
et permettent d'établir
visions plus logiques et plus
pour
le
copte des di-
conformes aux racines. La seconde
de
édition, parue en mars 1904, se distingue
la
première par une
disposition plus claire des matières et par quelques additions et
améliorations.
La présente grammaire française,
elle
a
est
;
première qui paraisse en langue
pour objet direct
donne de l'égyptien que ce qui du copte
la
dialecte bohairique et ne
le
est indispensable
pour l'intelligence
car elle s'adresse au débutant et ne suppose aucune
connaissance préalable de l'une
de
ni
l'autre langue.
avant tout à faciliter le travail de l'étudiant au
moyen de tableaux
synoptiques et d'une méthode claire et commode.
exemples sont
de l'Écriture Sainte
pris
teuquc (édition P. de Lagarde). J'en
de
MM.
La plupart des
en particulier du Pcnta-
et
tiré aussi
ai
Elle vise
des publications'
Francesco Rossi et Ignazio Guidi qui ont eu l'extrême
obligeance de
me
les
envoyer eux-mêmes
de leur en témoigner
mes remerciements
à
ici
toute
M. Maspcro
secours précieux de ses
ma
;
qu'il
gratitude.
me
à
M.
permis
J'adresse
qui a bien voulu
conseils et
soit
me
aussi
prêter le
Pierre Lacau qui a
vu eu
mon
bonté de revoir
la
lumières.
_,
/-.
.
ses
u
.
Beyrouth, 27 Octobre 1904.
Cette seconde édition est sensiblement re.
de
de m'aider
manuscrit et
la
même que
premiè-
la
Elle a bénéficié des corrections que des savants compétents
ont bien voulu m'indiquer. Pour éviter lectes, tout
ce qui concerne
dans un court abrégé de
la
confusion entre
la
le sa'îdique a été
les dia-
mis à part et réuni
morphologie. Le but de cet abrégé est
surtout d'offrir un point de comparaison entre les deux dialectes
peut aussi servir d'initiation à l'étude de
il
sans dire
la
langue du Sud.
Il
;
va
que cette étude devra se compléter dans l'excellente
grammaire copte de Steindorff (deuxième édition), tout entière consacrée au sa'idique.
Le moyen est
le plus pratique
de commencer par
la
paradigmes en traduisant thie, puis
parties.
ment, jà
de reprendre
Logiquement,
elle n'est
pour
utiliser la
présente grammaire
morphologie, de se familiariser avec les
premiers morceaux de
et d'approfondir la syntaxe
la
de
l'unité
La chrestomathie J'ai
gardé
la
le texte
dans toute
pratique-
a été
les règles,
mettre
grammaire.
la
augmentée d'un passage de l'Exode.
du manuscrit de Paris en donnant en note de Rome. Je dois
tes à l'obligeance
de M.
J.
la
Guidi qui
de collationner ma copie avec
Vaticanc. Qu'il veuille bien accepter gratitude.
;
Elle vient alors à point
langue.
variantes de celui
vail
des différentes
abordable d'une manière utile que lorsqu'on a dé-
pour synthétiser des notions éparses, généraliser et
chrestoma-
la
phonétique se place au début
une certaine connaissance de
de l'ordre
les
les
connaissance de ces varian-
s'est
imposé
le
pénible tra-
Bibliothèque
le
texte de
la
sincère expression de
la
ma
VIII
La bibliographie
avec soin et considérablement
a été revue
augmentée. La division par dialectes n'a été maintenue que pour l'Écriture Sainte. tante.
Au
D^ns
pour toutes
reste,
du dialecte se trouve dans
moyen des Qu'il
matières elle est moins impor-
les autres les
grandes publications, l'indication
le titre
même,
faite
au
mes remerciements, pour
les
me
permis
soit
E. Crum,
Lemm,
ici
d'adresser
H. Guérin,
Jos.
Seymour de
Ricci, E.
F. Nau,
Je dois
Chaine,
s.
elle a été
abréviations ordinaires.
précieux ouvrages qu'ils m'ont envoyés, à
W.
non
si
j.
une et à
Heyes,
reconnaissance
s.
Ernst Anderson,
H. Hyvernat, O. von
O. Winstedt. spéciale
toute
M. Edmond Ley,
MM.
j.
à
M. Marius
qui m'ont rendu
le
service de m'aider à corriger les épreuves.
Ore
place,
Hastings,
lo Avril 1907.
ALEXIS MALLON
>
-
o»
vce>^, ^
=
+ pK eJll.\^
1.
(^5)
On
J, ain-
Le verbe Jpj
une grande
H.
en
(S.
krst (karsit).
même
Dans quelques mots on
ZtuX
29
de
OVJlJcyf- il-S^KJ
gement de sens
».
:
changée en
r s'est quelquefois
de (Opj).
lieu
mryt [meryi)
l'ég.
K^C
à l'état pronominal
OJ au
année
devant une voyelle accentuée
« sépulture » dérive
donne
re »
ég. ronpit «
angle,
égyptienne
lettre
poixnj
cyeopTep.
représentent les lettres égyptiennes q ( j), d,
KO^ 2'
:
« ville »,
ég. bakit
voyelles.
;
on y
11U30T,
lit
hllOJ, hll«30V, JinC au
une,
Cinque manoscrlUl
mais ce n'est
là
lieu de
qu'une exception.
îlllOJ, 11Cf.
coptl délia Jiiblioteca nationale di Torino.
Fr.
Rossi,
Changements de
^OJK, eOîK dre »
;
« le tien, la
tienne «
ces mots devraient selon
les autres
verbes bilitères
Exception
Devant
:
W se maintient
OT
OT
du mot,
pronom JtOT if
à eux,
JtOJTen
cyOVcyT
« trou »,
^^
Devant
OV
2.0TcyT
a «
Sous Vinfluence d'une
se change en
<X.
l'a
rempli
;
^Çf-^\-Çj
110^ lie^
:
:
il
la
(86)
à vous.
et jy représentant la lettre
<S,Ç[-JUL^^-Çf
vraient avoir
:
la fin
JtOîOV
:
mou-
etc.
à l'intérieur ou à
reste dans le
tO en
«
un U3 comme
JteJULCMTe Jl avec vous,
Selon
e
JIOVT
larmes,
2.
2.
« lier »,
epJULWOT J
O} et 2:
O
1
règle générale avoir
Tejl
et
Le même changement de
1.
iJLOTp
;
SW57\,KCUT,
cependant
;
la
voyelles.
il
:
J^
(en ég.
se maintient plutôt
:
si
Des trois
20
En
32
Bohairique, lorsque
epOK epOTOT
ge en (M
Il
((
:
vers toi
O doit »,
«être joyeux
Le
((
aujourd'hui
E.
O on ;
a
u vers
e^OOV «
eux
pOîOVT
», quai.
» et TOOVJ
Sa'îdique retient
OV,
se trouver devant
epOJOV
n'y a d'exception que pour
^OOT
états.
matin
jour
«
il
se chan-
».
(pour »,
poOVT S).
son dérivé Al-
».
donc B. -«30T
=
S.
-OOV.
DES TROIS ÉTATS ET DES TROIS FORMES. I.
De
33
DÉFINITIONS.
ce qui précède et surtout des paragraphes 14, 15, 17, 18,
ressort qu'un
ve dans
même mot
trois états différents.
Etat absolu, forme pleine.
1.
On
appelle état absolu l'état d'un
mot phonétiquement indépen-
dant de tout autre, c'est-à-dire séparé, dans
mots qui
le suivent;
et revêt sa
forme
dans ce cas
pleine
:
On
le
dernier;
il
ne se trouvent que des voyelles Par convention,
me
au
forme abrégée.
pour
sorte qu'il n'y ait
tonique placé sur
moyen d'un
les
trait
prononciation, des
CÔ>\Ce>\, SâuT^.
appelle état construit l'état d'un
complément, de
la
porte toujours l'accent tonique
il
p6t3JULJ,
2.. Etat construit,
34
il
peut avoir trois formes, selon qu'il se trou-
mot intimement uni les
à
soa
deux qu'un seul accent
prend alors une forme abrégée, où auxiliaires.
grammairiens modernes indiquent cette for d'union
-
:
peil-,
CeAce A-, Se A-.
^
Des trois états
et des trois formes.
2ï
Etat pronominal^ forme avec suffixes.
5.
Enfin un mot est à Vétat pronominal lorsqu'il est suivi des
pronoms
affixes";
Cette forme par
la
revêt alors sa forme avec suffixes.
il
accentuée;
est
voyelle formative
;
change de quantité
xes,
elle se distingue
celle-ci,
(17, 18)
Par convention, on indique
(14).
de deux
traits
relevés
:
en
effet,
dans
de la
la
Ce^càî^
forme avec #«,
&67\
forme pleine
la
forme avec
et recule souvent
Cette troisième forme, augmentée des
suffi-
d'une syllabe
moyen
au
suffixes
^.
suffixes personnels,
peut
encore être traitée
comme forme
c'est-à-dire qu'elle
ne porte pas toujours nécessairement l'accent
pleine et
comme forme
^JS^J10C neii OT-cy^X-X
myrrhe
noms
«
l'article indéfini
partitif
JieJtl
Babylone
48
Article indéfini seul.
3.
Outre
« "^
avec
lieu
».
47,
«
«
sagesse et
comme
avec droiture »
avec iniquité
1.
Ibld. \3. l'r. 1,
riche et le pauvre »
11.
3.
»
science
:
;
'".
Ps. 114, 5.
7. Cf.
la
;
»''.
AB. 54,55.
4.
Jean 2,
8.
Mt. 2, 11.
1.
•Syntaxe de l'article.
28
"
....
Suppression de
II.
.->
Un
substantif ne prend pas d'article
I.
Quand
50
premier
-
'
formé abrégée ou
ait la
IX J-JteS-HJ
'
'
0V-J^g-2tUJ)JT
«
Quand
2,
il
StXl^C-nOT^
Un nom
3.
.
53
'
4.
tles
eqKOJ^ Dans
maison
la
une plantation
»
que
:
;
d'oliviers »
une couronne d'or
«
mère de DieJ
« ((
sanguinaire »
;
»,
» ;
;
^^-OJOV
ep-JloSj
« glorifier »
pécher
«
;
».
*:
: ^^ni.T e-p>
Kep^oi" heoK ^^lt^h
pour lequel on m'a
III.
Sing.
GÉNITIF
établi
il^Çf
s'emploie
Jean
5.
«
/.oiv>)
nemù, mmù,
i.
JULJW.OJt
2.
JULJULCUTejl
5.
JULJULCUÔV
ÀlllOC sert d'état pronominal à la préposition Jl (Al) (316).
1, 30.
mmo
PI.
comme pronom
4. Ex. 12,
dans la
DU PRONOM PERSONNEL.
JULJULO
f.
^
^
:
m. JULJULOq
3
»
l'Evan-
nos maisons à nous » \
ACCUSATIF
ET
hpeçf^JtOJty
moi-même prédicateur
m. JULJULOK f.
Ce mot
((
JULJtlOJ
I.
2
1.
juic^Jiov't" « je
:
^,nOK eTl^'ï'^l.T
JteJT-HOT l^nOSl
Il
«c'est de
\
Apposition à l'adjectif possessif
66
2.
tu crains Dieu, toi » \
c^iLJ
65
;
un autre pronom pour «n renforcer
Apposition au complément
gile «
nominale (555)
:
il
).
Apposition au sujet
O*
personnels.
2.
:
Gen. 22, 12.
3.
2 Tim.
1,
11.
27.
dérive de la préposition complexe n-amou, qu'on trouve
Ramesside
'mmù
».
;
namoù avec
l'accent sur la finale est devenu
Maspero, Revue Critique, 16 Sept. 1905,
p.
209.
Formes
Dans
1.
sens du génitif
les
:
OViJ
JlJiiL JULJULOîTeJt « qui d'entre vous
Après
2.
2S:^(^
«
:
»,
C^
Après
^en
Le pronom
sommes
IV.
1.
2.
3.
un d'eux
»
;
^JT^H
:
« l'avant »,
« à ta droite »
JtJLliLOÇf «
« par sa
sert aussi
l-Sl)
;
devant
»,
^-^gOV
^J^«S.^OT lui »
llllJJt
de renforcement
i>
;
«
*.
même
»
de complément direct à
ilTextOTCMcyT
JULJULOÇJ
:
'\
propre volonté »
la
nous
«
venus l'adorer »^.
Sur l'emploi de
voici
)>
JULJULO
forme pleine des verbes
rai le
T-^H
necf OTOîai JULllJJt llJULOCf
4.
Il
« côté »,
particule
la
«
? ».
CiX.OTJJl^«. JULUOK
JtlliLOÇ[ « derrière lui 5.
JULJULOÎOT
adverbes de lieu formés de OVJJt«S.ll « droite
les
gauche
« l'arrière »
33
personnelles.
JUL-
JULJULO^
comme
préposition, voir 316.
Autres formes personnelles.
y a en copte un certain nombre de mots qui suivent en gêné-
nom ou
le
pronom personnel pour en modifier
le
sens.
67
Les
:
^«Î!^
aussi
XXJ^X^,V^,T^
seul
THp^*
tout
itOT^î.Tî*'
de soi-même.
5.
p«3
même.
6.
epHOV
ensemble.
4.
Parmi ces mots, quatre sont toujours à
deux autres sont
l'état
pronominal
;
les
invariables.
68
Formes personnelles.
34 m. gtt5(J
3
^OJC
f.
Ex
m.^iXeq ^OJÇf « qu'il se sauve lui-même » ^ULOT eSO^ ^JJtiX. hTeK$yTeJULTiX.KO ^CMK « sors
:
'.
JUL«î.peçf
de ne pas périr
toi aussi »
69
2°.
Sing.
JULJULiJ.ViX.T«^
m.
JULJtliS.TiX.TK
f.
)txiXl.v^.'t
de vous seuls
pas bon
»
que l'homme
Sing.
1.
2
soit seul »
Pour
m.
m.
THpçf
f.
THpC
la 2 pl.
on se
avec vous tous
»
7.
((
jpeJULhx«J^J
Luc
2:î,
THp^
sert
.35.
Gen. 47, 23.
de
«
la
5.
n'est
THpeJI
i.
2.
(THpTeXl)
3.
THpOV
THpOT
terre entière
THpov 2.
il
«tout».
.-
inusité
JteJtlCUTeJI
THpOT
^.
THpq
4. Gen. 2, 18.
cyounj JULJULiî.v^T^
PI.
(THpj)
nJKiX.^J
JULJULiî.T4S.Teit-eHJiov
''.
THpT THpK
f.
3
1.
JULiJLiî.Viî,TOT
3.
in eepe njptujuij
3.
Jl
JULJUL^.TiX.TeJl-eHJlOV
2.
^.
70
«
JULJ«.«Î.Vv ^jTeji-eHJïov
jtiî.jiec
».
i3Lix^.v^,TC
f.
:
seul
((
Pi.
jm. JllJUL^TiJ.Tq
Ex
afin
^.
ilJUL<X.ViS.T
I.
2
«
^«JOV
3.
«
»^
tous les Egyptiens »
Gen. 19, 15. 2 ïhess. 3, 16.
\
3»
Luc 12, 57.
6.
Gen. 47, 13.
Formes
JIOT^T^
4.
Ce
mot, composé de
été trouvé
TOV
que deux
d'eux-mêmes
«
fois
:
après les
p«3 «
«
toi-même
cette Il
JtOT«S.TC
p«5
pronoms
et les »,
^^ J
même mesure
«
même
pCM
:
7i
».
» est très
rare,
d'elle-même»
il
n'a
hoT^Î.-
' ;
comme même en
même
« celui-ci
73
».
«
moi-même
»,
français
»,
n^ J-OjJ
JlOOK
poî pOJ
»^.
s'emploie aussi adverbialement
fils
un
^JIOK pcw
nepT^ ^ejt n JJtJLeTCJtiî.T
OV«J.J hjllj),
le
pronom
<S.J10K JIJJUL « moi,
G. 88. 2.
marche »
« l'action de lire
2.
a
la
patience »
« la tenue
Ib. 6.
ils
»' ;
)
-.
;
».
faite l'action
verbe, plutôt que cette action elle-même,
1.
la
{jj^
sont généralement du masculin.
substantifs
construit
».
ZiJJl- (S. 6jJt-) forme le substantif verbal
JtlOcyj « marcher»,
l'état
Cependant
exprimée par
sont du féminin ;*
:
le
Pluriel des noms.
"i^St JJÏC^XJ « la conversation »
* ;
'j^2S:JJiep^«5â «la manière d'agir Remarques,
un 11
parfois
Spe^J
sans changer de sens
llSpe^ J « char » llSp^J « plat de lentilles
et
Sp\a3>\
;
;
« gardien », pi OTp^X.'i^
peJULHT
ajoutent J
cy^oX
;
Les noms terminés en
JtienpJT
;
;
geojp ^qOT
pi ty>\C«K
« palme »,
(^m.T^
CM dans les mots terminés par
;
^eOc(
3.
pi.
;
OY^Oîp ^SOC
», pi.
»,
bras »,
:
iX.^0 «trésor» (21), pi
OT^op
eo^Vty
a
(^^.}\^.'ï"£..
Changement de O en
2.
63
«
((
pi
»,
champ
»,
mamelle»
que tous
£^0^
JCWT
pi juiecytyo'f
(29),
les autres
;
;
\^JULc^O et JIJKiS,>^iS.JULc|^a50V «les collines 11
y
a
;
ainsi-
:
».
cependant cette différence entre ces deux manières de
Apposition.
s'exprimer, que
forme du
la
6ï
avec
sing.
l'article
défini
plutôt plusieurs indiuidus pris séparément, tandis
que
pluriel désigne l'espèce, l'ensemble, la collectivité
me
prend plus volontiers Jl J-C«S.^ « les
^^Jt
la
indique
forme du
aussi cette for-
:
scribes » (pris individuellement),
^iJl-C^£)eT bes
l'article indéfini
;
pi.
« quelques scribes, un certain nombre de
scri-
».
Noms
grecs.
Les noms grecs introduits en copte ne changent pas au pluriel
:
151
nJCOJJULiî., JtJCOJJUL^Î.. Il
me
iT?îr'r;)(^HOT ou
ont parfois un plur. en
CHAPITRE
" ^"
OOTe
:
VII.
RELATIONS DES NOMS ENTR'EUX. I,
I.
Lorsqu'un nom
un nom propre,
il
Apposition.
commun ou
le suit
avec
propre est mis en apposition à
l'article et
JCUiLJlilHC njpeqi^CWJULC
«
sans particule
Jean-Baptistc
5
».
:
152
Apposition.
66
novpo
Hpciîa.HC
Hérode
a le roi
\OC njCOJt
)±HXOm.^OC
Quelquefois
il
prend
« nos Pèfes, les Apôtres».
« le frère
moine
l'article sans Jt
»'.
:
JieKeSj^,JK JlJnpoc^HTHC «tes tes »
qu'on
un arbre appelé sabek »\
« la ville
Lorsqu'un nom
2t.e
:
iSS<S., ^11^,
nj^SOT enHn
nom com-
l'homme nommé Lot »^
toujours après les
comme
ques
«
C^SeK
i^noXlC KeçjT
précédé de
est ordinairement
nommé
pourrait traduire par «
OTCyaiH JI
»\
propre est mis en apposition à un
serviteurs, les prophè-
*.
4.
L'apposition d'un
fixe se fait au
moyen de
«S.J10K ^«J.
1. Mt. 2, 1. 4. ()en.22,l.*î.
7. Kef.
352.
nom la
à
un pronom personnel absolu ou
particule
£)i
:
nJ2«jS hpeqepjloSj
2. 5.
8.
Gen. 22, 6. Kef. 415. Bar. 2, 26.
af-
« moi, faible pécheur))^
G.
Gen. 19, 9. Kef. 415.
9.
Th. 290.
3.
67
Annexion.
^^
THpeJI
^JlOJt
ïieK}\^OC
« nous tous, ton peuple »'.
OVOJ JlOîTen ^l. JtJp^ll^OJ Lorsque
mot mis en apposition
le
Un nom
5.
de nombre
^VO^ J ep^TOV deux
m.is
malheur à vous, riches
a
un pronom,
est
en apposition prend
JULllCJl^V
deux ensemble
JtlIlCJt«Î.V
se tinrent debout, tous les
eTCOn
«ils s'en allèrent, tous les
Annexion.
son complément déterminatif. Pour
nom
pellerons le premier
uiUll
régi au
nom
faisait
régissant
noms composés
En
régissant
(
cJUil
rapport d'un
nom
à
156
second nom régi
et le
)
(
J
Jt
(k
devant
i.
:
qu'il n'a pas d'article
Th. 128. Gen. 22,
^
le
nom
if) et JtTe.
Luc
régi est indéterminé, c-à-d.
une couronne d'or
6, 24.
forme
h.
:
«
h
déterminée.
it^^'ï' « un collier d'argent
2. 6.
S 11 H
Emploi de
Quand
0T')r'^011 hjtOVS
OV'^'Ko'h
157
en copte au moyen des
fait
itTG l'annexion
1.
s'emploie
nom
i ).
l'annexion indéterminée,
Jï (il)
simple addition du
la
nous en est resté quelques exemples dans
il
:
i
en égyptien par
dehors de ce cas, l'annexion se
deux particules
1.
le
éviter toute équivoque, nous ap-
).
L'annexion se
4.
:
« ils
Nous entendons par annexion (*iUi)
les
Jl (Al)
))\
II.
<Ji
voir § 6}.
))^.
^Ttye JIOJOT
(
))"\
3.
»
;
».
AM.
150, 20.
158
Annexion.
68
Après
2.
de
locutions prépositives
les
JUL-n-eJULOO
»,
^ J-T-^H
«
devant
«
en présence de
«
Après
iTpHXCf ÀinK^X-^J
4.
nom
le
:
ll^pjiS» JtTe
J^KOjSoC
le
i^^O'i" JITe
i.
J.
Quand régi a
le
un
»*.
nom
terre
Sien
»*.
:
JiTe.
«
:
Marie, (mère) de Jacob )A
•f'UiX.T^jTvei «à Cana de Galilée»'.
régissant a l'article fort IIJ
n(^ JC
nom
la
«
la
crainte
ou
« le
indéfini
« l'arbre
0T;X^>\011 JITe ^^J-JI^JULOT
«
"f
JIJ
grincement des dents
de
Pr. 3, 4.
7.
Jean 2,
1.
10. Pr. 3, 18.
2. Pr. 1, 27. 5.
Pa. 33, 16.
8. Pr.
1, 7.
11. Pr. 1, 0.
))^
OV ^^Jl et que
:
vie »'".
une couronne de grâces »".
^^J-Jipoiinj JlTe n«3Jl£) « des années de vie»*l
1.
:
du Seigneur »^
régissant a l'article indéfini
article défini
OVcyojHJt JITe ntUJl^
4. Pr. 8, 24.
:
»"'.
Entre deux noms propres
n JCeepTep JlTe JtJJt^Z^J nom
»,
yeux du Seigneur »^
« les
JlTe s'emploie
^eJl TKl.m. JITe
le
en face de
avant les collines
Emploi de
2.
Lorsque
njSeJÏ
est considéré
comme déterminé
:
^tuS JljSexi eT-T^JHOTT
« tout
oTOJi JijSeji eT-cyoïi ^ejt
jij8iî.KJ Jiejui
eT-pHT dans les
encyoîj eSo>\
villes et
Th. 131.
4. IV. 2, 13.
Pr. 3,
1.-).
«il gardera
»''.
Tout mot
demande
7.
;
« des voies droites
eqe4i.pe^ e neKStxi.n(^7LS eT-covTcujt
1-
"^
:
1.
et
;
»^
voies droites »
« les
GT
les suffixes
:
dél.
t
^"
relatif
6 ^ avec
ce qui est précieux n\
^en rk^^j
« tous
^osS
ceux qui sont
tout ce qui pousse de terre»*.
2. G. 84.
3.
Th. 171.
5. Pr. 2, 20.
6.
Pr. 4, 27.
8.
Gen. 19, 2Ô.
Jt jSeji
Place de
Place de
II.
Les adjectifs le substantif
Le mot
;
l'adjectif.
primitifs et dérivés se placent soit avant, soit après
les adjectifs
composés se placent toujours
164
après.
qui est au premier rang, substantif ou adjectif, reçoit
que demande
l'article
71
l'adjectif.
sens
le
jours uni au premier au
;
celui qui est au
moyen de
Jt et
second rang est tou-
sans article
:
'f"SiJ,KJ Jip4Î.JULiX,0 «la ville opulente»;
i^Jt jcyi" JULS*Î.K J
OVpOîJUL J JtC\
jiKepojJULj
à
un autre
h^OVO
l.Mtll.n. 1
1.
«
il
»'.
egoTe
h-
mieux vaut être esclaves des
le désert »".
« davantage » placé après le
.3,
mon péché
terme de comparaison n'est pas exprimé, on se
le
ecjCOTn
Mt.
je
jiTejiepSoîK hjijpe-M-hxmiJ
Egyptiens que de mourir dans
4.
t(
eTHJC ji^K e^OTe e thjc
jt«î,Jtec
vaut mieux te
Jl-^OTO
«
»'\
e^OTe O'f^iWn
qaop egOTepOJ
Quand
»\
»^.
neige
TeJtJULOV
lui
;
»*.
ne e X*^'ï ^"^ eSo>\
n«s.noSj oTjijoj'f^
;
».
pour
supériorité « plus»,
et adverbes se rend par G-,
e^OTe-,
73
« plus parfait
mot
qu'il
détermine
».
2.
Gen. 4. 13.
3. Pa.
5.
Gen. 29, 19.
G.
50. 9.
Ex. 14, 12.
:
sert
de
i'''2
Superlatif.
74
B.
173
I
.
Superlatif.
beaucoup
» ajouté à l'adjectif
On trouve aussi Jtlll«î.cy«5 eq^opoj JULJm<J.tya5 « très Le
joie »'.
:
superlatif r^/afi/ se rend par les particules
de
i)Gn,
l'adjectif et suivies
eSoX
du com-
:
\
La forme abrégée
186
deux coudées
».
» se
forment au moyen du
:
petyOJULT un
peqTOîOT
un
pea)^
Notation du temps.
II.
*
L'année Cl^pOilIlJ) qui commence
187
de
1
2
mois
(^SOT) chacun de
jours complémentaires (6 dans tit
mois
(njKOTXJ
1.
Ex. 25, 10.
4.
Ezéch.
5,
le
29 aôût^ est composée
30 jours. Elle est augmentée de
Tannée
bissextile) qui
forment
le
5
pe-
hiî.SOT).
2.
Nomb.
3. Lév. 23,
15, 6.
13.
12.
Le 30, dans l'année qxù suit l'année bissextile. le premier jour de leur année comme un jour (le fête et lui donnent le nom persan de Neirouz (Jj-^)« 5.
Les Egyptiens célèbrent
Dans
le
matiquos,
calendrier non réformé que gardent encore les Coptes schisle
premier jour de l'an tombe
le
13 Septembre.
Bj
Les mois.
Voici les noms des mois
:
81
Jours et heures.
82
ns^
*Lji\
mercredi,
nië
(.r^l
jeudi,
i^n^p^CKeVH
ij^\
vendredi,
njC<S.SS\-
So>^^
Sh>^
délier,
ojn
en-
on^
nn
compter.
De même
les
verbes qui commencent par JUL
place de CO pour voyelle formative à
l'infinitif
Jt et
ont
absolu (29)
:
AlOVJl
rester,
JIOVT
moudre,
XKOrp
lier,
JîOTZ
jeter.
OV
à la
89
Verbes de deux radicalea.
un
208
forme COÎKJ
209
Quelques verbes de deux radicales ont un double de
la
forme
et
un autre terminé en
CeK-
CÎMK
CCUKJ
CttJC
CCWCJ
ujoîK
tyttîKj
cyeK-
q«3T
qoî't'