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DE
L'ÉCOLE
FRANÇAISE
DE
ROME
153
SÉGOLÈNE DEMOUGIN
PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAINS JULIO-CLAUDI...
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COLLECTION
DE
L'ÉCOLE
FRANÇAISE
DE
ROME
153
SÉGOLÈNE DEMOUGIN
PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAINS JULIO-CLAUDIENS (43 av. J.-C. - 70 ap. J.-C.) PUBLIÉ AVEC LE CONCOURS DU CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L'UNIVERSITÉ DE PARIS I
ÉCOLE FRANÇAISE DE ROME PALAIS FARNÈSE 1992
- École française de Rome - 1992 ISSN 0223-5099 ISBN 2-7283-0248-7
Diffusion en France: DIFFUSION DE BOCCARD 11 RUE DE MÊDICIS 75006 PARIS
Diffusion en Italie: L'« ERMA » DI BRETSCHNEIDER VIA CASSIODORO 19 00193 ROMA
Stabilimento Tipografico « Pliniana » - Selci-Lama (Perugia) - 1992
INTRODUCTION
Depuis plus d'un siècle, les enquêtes prosopographiques ont été déve loppées par les historiens de la Rome antique; combinant des sources dis parates, elles ont formé la base solide du renouveau de l'histoire sociale et politique du monde romain. Elles ont permis une meilleure approche des composantes de la société et des mécanismes qui la meuvent, et une autre compréhension de leur évolution '. Cette déjà longue tradition a été illustrée par des noms connus, F. Miinzer, E. Groag, A. S te in, H.-G. Pflaum, pour ne citer que les disparus. Cependant, on doit admettre que, jusqu'à présent, et sauf exceptions, les études entreprises dans ce domaine ont surtout privilégié une strate bien particulière, située au sommet de la hiérarchie sociale, l'ordre séna torial. Il nous a semblé plus intéressant de consacrer une enquête exhaus tive à un autre ordre romain, l'ordre équestre2. En effet, par contraste avec l'ordre sénatorial, les autres couches sociales ont été plus négligées, sans que l'on puisse toujours invoquer, pour expliquer cette situation, les lacu nes de la documentation; bien réelles, elles n'expliquent pas tout3. L'ouvrage présenté ici s'intègre dans un ensemble de recherches sur l'ordre équestre impérial dans tout l'Empire romain; mais, pour des motifs évidents, il était impossible de publier tous les résultats obtenus. C'est ainsi que je me suis attachée à une période restreinte, l'époque julio-claudienne, entendue au sens large, de 42 av. J. C. à l'avènement de Vespasien, en 70 ap. I. C. Il est inutile sans doute d'insister sur l'importance de cette aire chronologique, où se défont lentement les structures républi caines, tandis que surgissent celles de l'Empire. Dans ce cadre précis, l'histoire d'une strate sociale bien définie s'appuye nécessairement sur l'établissement des biographies de chacun de ses membres. Cette Prosopographie des chevaliers julio-claudiens en constitue l'auxiliaire indispensable. Mais contrairement à nos prédécesseurs4, qui
1 Voir les considérations de Cl. Nicolet, OE 1, pp. 147-155; OE 2. pp. IX-XVIÎ; id.t in Des ordres à Rome, Paris, 1984, pp. 7-21. 2 S. Demougin, L'ordre équestre sous les Julio-claudiens, Rome, 1988. 3 Ead., op. cit., p. 5. 4 Ead., ibid., pp. 6-9.
2
PROSOPOCRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAINS JULIO-CLAUDIENS
avaient centré l'essentiel de leurs réflexions sur quelques groupes particu liers, sélectionnés dans l'ordre équestre, nous avons répertorié tous les che valiers connus; nous avons tenté d'établir le corpus le plus complet possi ble de toutes les personnes qui possédaient la dignité équestre sous les Julioclaudiens5. Il comprend tous les équités certi, au statut incontestable. Nous nous sommes attaché aux individus, dont nous avons voulu établir un Catalogue, sans présenter toujours une publication de toutes les sources disponibles. En effet, nous n'avons pas seulement étudié les che valiers les plus illustres, comme Mécène, Séjan, ou Burrus et tant d'autres, qui ont déjà fait l'objet d'études nourries; nous nous sommes contenté d'en rappeler le rang, puisque leur biographie était bien connue par ailleurs. Les notices que nous leur avons consacrées sont donc brèves. En revanche, nous nous sommes intéressé surtout aux chevaliers placés le moins haut dans la hiérarchie de l'ordre équestre: officiers ou dignitaires locaux, ils ont moins suscité l'attention. Il nous a semblé qu'une présentation chronologique s'imposait6, mal gré les difficultés inhérentes à ce type de classement. Ainsi, par exemple, en nous bornant à la période julio-claudienne, nous devions faire une sé lection parmi les chevaliers entrés dans l'ordre sous Néron, et connus sous Vespasien. Nous avons retenu les équités qui avaient parcouru la plus grande partie de leur carrière avant l'avènement du dernier Flavien. Nous avons voulu aussi mettre l'accent sur les données purement biographiques. Dans ce but, le classement adopté se fonde d'abord sur les dates — connues ou présumées — de la vie de chaque chevalier. Ainsi, pour ne prendre qu'un exemple, C. Sallustius Crispus, mort en 20, a été inséré à cette date, parmi les chevaliers de l'époque de Tibère. Il est vrai que des repères chronologiques aussi précis manquent le plus souvent; il en est pourtant d'autres, comme la date d'obtention d'une fonction offi cielle. Nous les avons utilisés comme base de notre classement. Les chevaliers qui entrent dans cette Prosopographie sont nombreux; cela nous interdisait de développer des notices trop longues, qui auraient alourdi considérablement notre ouvrage. Dans un souci de clarté, nous avons opté pour une présentation simplifiée, qui suit toujours les mêmes règles. La mention de chaque personnage est suivie de l'ensemble des réfé rences antiques qui établissent le rang. Si nous avons cité dans leur intc-
5 6
Dans l'ouvrage, sauf exceptions, toutes les dates s'entendent ap. J.-C. S. Demougin, OE, p. II.
INTRODUCTION
3
gralité les sources littéraires, nous avons fait un autre choix pour les ins criptions et les papyrus. Nous avons ainsi renoncé à citer in extenso les textes des documents épigraphiques; nous en avons extrait les cursus équestres, transcrits dans Tordre même où ils sont gravés sur les pierres, en séparant clairement chaque fonction exercée. Mais nous avons toujours donné le texte complet d'une inscription, quand il était nécessaire d'en discuter la restitution, ou d'en proposer une interprétation différente de celle de nos prédécesseurs. Nous avons aussi reproduit les dates qui appa raissent si rarement dans les sources. Pour les documents papyrologiques, nous y avons isolé l'indication des fonctions dont les chevaliers étaient titulaires. Il était cependant difficile de reporter intégralement les nombreuses mentions, de plus en plus abon dantes, que nous possédons sur les préfets d'Egypte. D'ailleurs, l'ensemble des références figure, de manière tout à fait complète, dans les travaux récents de G. Bastianini7. Dans les notices des vice-rois d'Egypte, nous avons fait état de deux rappels essentiels: la première attestation et le dernier témoignage daté de leur présence dans la province. La bibliographie moderne qui suit comprend d'abord les références aux grands recueils, Prosopographia Imperii Romani dans ses deux édi tions, et Realenzyklopadie avec ses notices individuelles. Elle mentionne ensuite les livres ou les articles qui ont apporté un nouvel éclairage sur l'un ou l'autre des personnes figurant dans notre catalogue. Nous n'avons pas voulu accumuler les références répétitives à des ouvrages qui se con tentent de refléter la communis opinio; elles encombreraient inutilement les notices. L'ouvrage, achevé en janvier 1985 e, et servant de fondement à notre synthèse sur l'ordre équestre julio-claudien, n'a pu être complété par la bibliographie parue postérieurement à cette date. La fiche individuelle de chaque eques Romanus expose d'abord le statut et analyse la carrière suivie. Elle propose ensuite une datation qui se fonde sur tous les éléments, internes ou externes qu'il est possible de tirer des documents parvenus jusqu'à nous. Nous nous proposons d'explorer le champ de l'histoire sociale; il faut donc insister sur les données qui font le mieux connaître la composi7
G. Bastianini. Listà dci prcfetti d'Egitto dal 30 a. C. al 299 p. C , ZPE, 17, 1975, pp. 263-328; id.t Listà dei prcfetti d'Egitto dal 30 a. C. al 299 p. C : aggiunte e correzioni, ZPE, 38, 1980, pp. 75-89. Sauf exceptions, nous n'avons pas cité O. W. Reinmuth; A Working List of the Prefects of Egypt, 30 B. C. to 299 A. D., BASP, 4, 1967, pp. 76128, ni R. E. Bennett, The Prefects of Egypt, 30 B. C. - 69 A. D.. diss. Yale, 1970. * Ainsi, le recueil Epigrafia et Ordine sénatorio, paru en 1984 à Rome, n'a pu être utilisé dans son entier; j'ai seulement cité les tirés-à-part qui m'étaient parvenus.
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PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAINS JULIO-CLAUDIENS
tion de Tordre équestre et les milieux d'où sont issus les chevaliers. Dans cette perspective, nous avons prêté une attention scrupuleuse à l'origine géographique des chevaliers, que nous avons toujours essayé de préciser, malgré les incertitudes qui demeurent. Cette enquête s'accompagne de re cherches onomastiques. Cependant, il est superflu d'insister sur les limites de ce type d'investigation; nous ne les avons pas menées, sauf exception, pour les personnes qui portent des nomma impériaux, les Iulii et les Claudii. Nous nous sommes enfin penché sur les parentèles, les liens matrimo niaux, les relations personnelles, qui permettent de situer chaque chevalier à la place qui était réellement la sienne au sein de l'ordre équestre. Ainsi, notre vision globale de Tordre équestre résulte des analyses issues de cette Prosopographie qui ne rassemble que des notices individuelles.
LISTE ALPHABÉTIQUE DES CHEVALIERS JULIO-CLAUDIENS
N°
A
715 714 19 42 272 11 250 709 255 592 672 242 205 426 535 107 133 716 552 21 210 20 55 671 464 337 338 339 134 135 689 123 340 622 490 225 226
Q. ACM QUINCTILIANUS M. ACILIUS SILO C. ACLUTIUS GALLUS AELIUS GALLUS L. AELIUS SEIANUS L. AEMILIUS PAULLUS AEMILIUS C. AEMILIUS FRATERNINUS AEMILIUS HABETUS AEMILIUS IUCUNDUS AEMILIUS PACENSIS M'. AEMILIUS PROCULUS AEMILIUS RECTUS L. AEMILIUS RECTUS AEMILIUS RUFUS Q. AEMILIUS SECUNDUS L. AEMILIUS TUTOR [.] AESCIONIUS CAPELLA SEX. AFRANIUS BURRUS C. AGRIUS ALBINOVANUS PEDO ALBIUS ALBIUS TIBULLUS P. ALFENUS VARUS ALLEDIUS SEVERUS M*. ALLENIUS CRASSUS CAESONIANUS [.] ALLENIUS STRABO Q. ALLIDIUS M. ALLIUS RUFUS Q. ALLIUS RUFUS ALPINIUS MONTANUS M. AMBIBULUS P. ANCHARIUS C. ANICIUS CAESIANUS P. ANICIUS MAXIMUS L. ANICIUS PAETINAS L. ANICIUS PAETINAS
PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAINS JULIO-CLAUDIENS
585 333 551 656 206 623 520 596 A 641 45 703 572 624 601 644 625 491 243 202 22 341 616 76 113 289 422 329 268 684 470 529 521 136 528 662 321 511 342 48 69 343 556 125 344 201 717 59 58
M. ANNAEUS MELA L.? ANNAEUS SENECA ANNAEUS SERENUS M. ANNIUS FAUSTUS ANNIUS RUFUS C. ANSTITIUS PANSA ANTON IUS ANTONIUS ANTONIUS HONORATUS ANTONIUS MUSA L. ANTONIUS NASO ANTONIUS NATALIS C. ANTONIUS RUFUS ANTONIUS SILO ANTONIUS TAURUS L. ANTONIUS ZENO APELLES APOLLONIUS L. APONIUS L. APPULEIUS P. APULANUS SABINUS ARELLIUS FUSCUS ARE1US (C. IULIUS) ARMIN1US M. ARRECINUS CLEMENS M. ARRECINUS CLEMENS A. ARRIUS PROCULUS [.] ARRIUS SALANUS ARRIUS VARUS M. ARRUNTIUS AQUILA ARRUNTIUS FLAMMA ARRUNTIUS STELLA [-1NIUS ASIATICUS ASIATICUS ASINIUS POLLIO ATANIUS SECUNDUS Q. ATATINUS MODESTUS SEX. ATELLIUS PAETUS ATHENODORUS CALVUS C. ATILIUS GLABRIO Q. ATINIUS MURRA [-]US ATTICUS Q. ATTIUS FRONTO L. ATTIUS LUCANUS AUFIDIENUS RUFUS C. AUFIDIENUS VILLUS [.1 AUFIDIUS P. AUFIDIUS
LISTE ALPHABÉTIQUE
130 57 565 327 554 311 137 138 288 718 232 440 413 60
T. AUFIDIUS BALBUS T. AUFIDIUS SPINTER C. AUFUSTIUS MACRINUS C. AVILLIUS FLACCUS AVILLIUS QUADRATUS SEX. AULIENUS P. AURARIUS CRASSUS [.] AURELIUS M. AURELIUS M. AURELIUS AN[-] M. AURELIUS COTTANUS L. AURELIUS PATROCLUS [.1 AUSPICATUS C. AUTRONIUS Β
37 139 345 492 698 719 346 696 712 140 204 548 347 141 335 348 72 349 350 720
C. BAEBIUS P. BAEBIUS Q. BAEBIUS C. BAEBIUS ATTICUS L. BAEBIUS AVITUS L. BAEBIUS BALBUS CN. BAEBIUS CELSUS L. BAEBIUS IUNCINUS BAEBIUS MASSA P. BAEBIUS TUTICANUS BARBARUS BARBARUS M. BARRONIUS SURA M. BENNIUS RUFUS BETILIENUS CAPITO M'. BETIUS BURIANUS L. BLATIUS VENTINUS L. BRUTTIENUS L. BRUTTIENUS Q. BURRENUS FIRMUS
C 351 52 142 39 626 493 671
M. CAC1US CERNA Q. CAECILIUS Q. CAECILIUS Q. CAECILIUS ATTICUS L. CAECILIUS SECUNDUS SEX. CAECILIUS SENECIO C. CAECINA TUSCUS
PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAINS JULIO-CLAUDIENS
116 238 473 583 721 700 312 711 352 290 431 722 713 723 724 598 432 621 494 725 353 118 726 605 419 727 53 143 704 428 542 485 115 476 477 527 144 617 568 354 645 291 418 23 313 674 494 A 538
L. CAEDICIUS CAELIUS CURSOR CAELIUS POLLIO CAESELL1US BASSUS L. CAESIENUS FIRMUS C. CAESIUS APER C. CAESIUS NIGER SEX. CAESIUS PROPERTIANUS N. CAESIUS SENECIO T. CAESONIUS PRISCUS Q. CAICILIUS SEPTICIUS PICA CAICILIANUS M. CALIDIUS BALBINUS L. CALPURINIUS FABATUS L. CALPURNIUS FRUGI M. CALPURNIUS TUTOR SEX. CALVARIUS T. CAMURIUS IUSTUS L. CAMPANIUS FLACCUS P. CANINIUS AGRIPPA [.] CAPITONIUS [-] C. CAPRIUS C. CARISTANIUS FRONTO CAESIANUS IULIUS Q. CASCELLIUS LABEO L. CASSIUS CERIALIS CASSIUS CHAEREA M. CASSIUS DENTICULUS A. CASTRICIUS C. CASTRICIUS CALVUS [. CA]TILIUS LONGUS CATONIUS IUSTUS CATUS DECIANUS CAVARIUS PRISCUS CEIONIUS CELER [-] CELER P. CELER L. CELLIUS [-] CERIALIS CERVARIUS PROCULUS M. CESTIUS SEX. CETRIUS SEVERUS C. CILNIUS PAETINUS [-] CIMBER M. CINCIUS L. CIRPINIUS CLAUDIUS APOLLINARIS TI. CLAUDIUS APOLLONIUS TI. CLAUDIUS BALBILLUS
LISTE ALPHABÉTIQUE
604 467 495 480 607 558 675 534 322 496 606 628 728 567 51 96 627 615 98 614 145 146 147 237 148 729 248 239 110 355 512 513 356 357 710 40 643 292 260 673 293 420 561 531 436 101 456 536
CLAUDIUS CHIONIS TI. CLAUDIUS CLAUDIANUS TI. CLAUDIUS CLEONYMUS CLAUDIUS DEMOCRATES TI. CLAUDIUS DINIPPUS CLAUDIUS HERACLIDES CLAUDIUS IULIANUS CLAUDIUS LYSIAS TI. CLAUDIUS NERO GERMANICUS TI. CLAUDIUS PHILINUS TI. CLAUDIUS PRISCUS CLAUDIUS PRUDENS CONSIDIANUS C. CLAUDIUS SARDUS CLAUDIUS SENECIO []LIUS CLEMENS A. CLODIUS FLACCUS M. CLODIUS MA[-] C. CLODIUS NIGRINUS M. CLODIUS POSTUMUS C. CLODIUS PRISCUS T. CLODIUS PROCULUS CLODIUS TURRINUS CN. CLOVATIUS CLUTORIUS PRISCUS P. COELIUS ETRUSCUS M. COELIUS LECTUS C. COMINIUS CONSÏDIUS AEQUUS COPONIUS [.] CORNELIUS BALBUS L. CORNELIUS BOCCHUS L. CORNELIUS BOCCHUS P. CORNELIUS CICATRICULA C. CORNELIUS CORNUTUS CORNELIUS FUSCUS CORNELIUS GALLUS CORNELIUS LACO L. CORNELIUS M[-] CORNELIUS MANSUETUS CORNELIUS MARTIALIS [.] CORNELIUS N[-] CORNELIUS SABINUS CORNELIUS SENECIO CORNELIUS TACITUS Q. CORNELIUS VALERIANUS Q. CORVIUS FLACCUS COTTA P. CREPEREIUS GALLUS
10
PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAINS JULIO CLAUDIENS
358 294 359 149 271 532 478 438
T. CULCISCIUS L. CURIATIUS [.] CURTILIUS CURTIUS CURTIUS ATTICUS CURTIUS PAULINUS CURTIUS SEVERUS CUSP1US FADUS
D 563 295 228 269 730 233 461 731 328 360 361 686 497 24
T. DECIDIUS DOMITIANUS SEX DECIUS DECIUS MUNDUS Q. DECIUS SATURNINUS [.] DECMANIUS CAPER DECRIUS DECRIUS CALPURNIANUS [-JNIUS DEXTER DEXTER D. DOMITIUS CELER [.] DOMITIUS MACER DOMITIUS SABINUS L. DOMITIUS SEVERUS CN. DUPILIUS
Ε 114 732 733 296 326 241 200 734
L. EGGIUS EGNATIUS CALVINUS [J EGNATIUS DOSSIANUS C. EGNATIUS MARUS L. EIENUS SATURNINUS L. ENNIUS M'. ENNIUS T. ENNIUS SECUNDUS
F 297 458 498 499 79 216 208 434
FABIUS FABIUS Q. FABIUS BLANDUS Q. FABIUS CALPETANUS FABIUS MAXIMUS C. FABR1C1US TUSCUS FACUNDUS M. FADIUS CELER FLAVIANUS MAXIMUS
LISTE ALPHABÉTIQUE
577 211 362 8 663 12 150 151 152 153 735 736 4 682 468 580 447 262 283 121 286 245 737 154 699 155 363 469
L. FAENIUS RUFUS L. FAIANIUS SABINUS P. FANNIUS M. FERIDIUS FESTUS L. FIRMIUS C. FLACCINTUS FLACCUS L. FLAMINIUS HISTER Q. FLAMINIUS HISTER SEX. FLAMINIUS HISTER P. FLAVIDIUS SEPTUMÏNUS C. FLAVINIUS QUIN[] C. FLAVIUS (T. FLAVIUS) HORMUS FLAVIUS NEON FLAVIUS NEPOS FLAVIUS PROCULUS P. FLAVIUS VERUS T. FLAVIUS VESPASIANUS M.FLORUS A. FOLMIUS CRISPUS Q. FRESIDIUS PEDO C. FUFIDIUSf-] [.] FULVIUS LESSO C. FULVIUS LUPUS SERVI LI ANUS L. FURIUS CLEMENS C. FURIUS TIRO F. FUSIUS
273 298 600 584 364 156 500 157 574 738 278 578 590 465 429 501
C. GALERIUS GALERIUS CRASSUS BETA GALLICANUS P. GALLUS HURIUS GALLUS Q. GAVIUS AQUILA [.] GAVIUS AQUILO Q. GAVIUS PEDO C. GAVIUS SILVANUS GEMELLUS GEMINIUS GERELLANUS GESSIUS FLORUS [.] GLITIUS BARBARUS P. GRAECINIUS LACO Q. GRANIUS BASSUS
11
12
PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAINS JULIO-CLAUDIENS
502 158
M. GRANIUS CORDUS Q. GRANIUS LABEO H
159 435 414 454 320 160 161 117 78 270 74
HATERIUS RUFUS M. HEIUS HELVIDIUS M. HELVIUS C. HERENNIUS CAPITO N. HERENNIUS CELSUS T. HETEREIUS M. HOLCONIUS RUFUS Q. HORATIUS FLACCUS M. HORDEONIUS [-] HOSTILIUS RUFUS I
693 543 739 533 120 571 690 649 669 3 692 365 279 537 103 687 688 629 415 427 517 366 677 659 367 240 514 503
TI. IULIUS ALEXANDER C. IULIUS ALPINIUS CLASSICIANUS C. IULIUS ANTULLUS IULIUS AQUILA C. IULIUS AQUILA IULIUS AUGURINUS IULIUS BRIGANTICUS L. IULIUS BURDO L. IULIUS CALENUS L. IULIUS CALIDUS C. IULIUS CAMILLUS C. IULIUS CAPITO IULIUS CELSUS C. IULIUS CLEON IULIUS (GRAECINUS?) IULIUS CIVILIS IULIUS CLASSICUS TI. IULIUS CONTEDDIUS TIBERINUS T. IULIUS COURIBOCALUS L. IULIUS CRASSUS IULIUS DENSUS C. IULIUS ELAN[-] IULIUS FLAVIANUS IULIUS FRONTO L. IULIUS FRONTO IULIUS INDUS TI. IULIUS IULIANUS C. IULIUS LACO
LISTE ALPHABÉTIQUE
594 416 421 654 653 630 524 474 489 678 539 162 441 680 104 612 448 219 740 708 564 220 683 741 299 221 546 516 618 266 261 46 596 223
ΤΙ. IULIUS LATINUS T. IULIUS LENTINUS IULIUS LUPUS IULIUS LYSIMACHUS IULIUS MARTIALIS SEX. IULIUS MAXIMUS C. IULIUS MONTANUS IULIUS PAELIGNUS TL IULIUS PAPPUS IULIUS PLACIDUS TI. IULIUS POLLIO [.] IULIUS POSIDONIUS C. IULIUS POSTUMUS IULIUS PRISCUS IULIUS (PROCILLUS) C. IULIUS PROCULUS M. IULIUS ROMULUS C. IULIUS RUFUS M. IULIUS SABINUS IULIUS SECUNDUS C. IULIUS SPARTIATICUS IULIUS VESTALIS L. IULIUS VESTINUS IULIUS VIATOR TI. IULIUS VIATOR C. IULIUS VICTOR TI. IULIUS USTUS IUNIUS CILO L. IUNIUS COLUMELLA T. IUNIUS MONTANUS M. IUNIUS PROCULUS [-]IUS SEX[-] M. IUVENTIUS RIXA M. IUVENTIUS RUFUS L
368 437 111 163 61 666 483 610 369 742 80
L. LAETILIUS RUFUS C. LARTIDIUS NIGER CN. LERIUS FLACCUS [-] LIBO C. LICINIUS LICINIUS PROCULUS M. LICINIUS RUFUS P. LICINIUS SECUNDUS C. LICINIUS SUBINCANUS Q. LOLLIUS FRONTO LOLLIUS SCAEVA
13
14
PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAINS JULIO-CLAUDIENS
446 593 665 697 235 246 97 560 370 164 371 302 484
LONGINUS LONGINUS LUCCEIUS ALBINUS SEX. LUCILIUS BASSUS C. LUCILIUS BENIGNUS NINNIANUS CN. LUCILIUS CAPITO P. LUCILIUS GAMALA LUCILIUS IUNIOR M. LUCILIUS PAETUS M. LUCRETIUS DECIDIANUS RUFUS C. LUDIUS RUFUS A. LUSIUS GALLUS L. LUSIUS GETA
M 77 9 425 619 743 203 608 372 373 165 744 166 285 573 47 504 705 A 25 23 303 99 167 505 374 304 695 81 591 540 486 16
C. MAECENAS L. MAENIUS C. MAENIUS BASSUS SEX. MAESIUS CELSUS M. MAGIUS ANTIQUUS M. MAGIUS MAXIMUS L. MALIUS REGINUS C. MAMILIUS RUFUS Q. MANILIUS CORDUS CN. MANLIUS L. MANLIUS BOCCHUS M. MANLIUS POLLIO MARCELLUS MARCIUS FESTUS L. MARCIUS OPTATUS C. MARIUS MARIUS MATURUS T. MARIUS SICULUS MARULLUS MASURIUS SABINUS C. MATIUS [-] MAXIMUS [-] MAXUMUS C. MEFFIUS SAXO MELA [-] MERCATOR MESSIUS CICIRRUS METILIUS M. METTIUS MODESTUS M. MILONIUS VERUS IUNIANUS M. MINDIUS MARCELLUS
LISTE ALPHABÉTIQUE
375 168 376 274 377 570 169 378 707
M. MINEIUS FLACCUS M. MINICIUS [-] M. MIN1US MINUCIUS THERMUS C. MUCIUS SCAEVA MUNATIUS GRATUS M. MUNATULEIUS MARCELLUS C. MUSANUS C. MUSONIUS RUFUS
Ν 379 325 170 82 595 315 685 222 445 705 553 334 305 582 640
[.] NAEVIUS Q. NAEVIUS CORDUS SUTORIUS MACRO L. NASIDIENUS AGRIPPA NASIDIENUS RUFUS NEAPOLITANUS [-]IUS NEPO[-]NUS NICANOR NIGER CN. NONIUS C. NONIUS FLACCUS NORBANUS PTOLEMAEUS C. NORBANUS QUADRATUS P. NUMISIUS LIGUS C. NUMISIUS MAXIMUS C. NYMPHIDIUS SABINUS
Ο 523 745 100 466 89 171 281 506 609 15 651 259 172 173 746 380 587
OBULTRONIUS CULTELLUS CN. OCTAVIUS P. OCTAVIUS L. OCTAVIUS BALBUS A. OCTAVIUS LIGUS L. OCTAVIUS RUFUS Q. OCTAVIUS SAGITTA C. OETIUS RIXA M. OFASIUS FIRMUS MARUS CORNELIUS COSSINUS OFILLIUS OFONIUS TIGELLINUS OLENNIUS SEX. OLIUS SECUNDUS M. OPPIUS P. OPSIDIUS RUFUS Q. ORFIUS FLACCUS CAESIUS OSTORIUS SABINUS
15
16
PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAINS JULIOCLAUDIENS
119 94 43 218 381 265
P. OSTORIUS SCAPULA Q. OSTORIUS SCAPULA OVIDIUS P. OVIDIUS NASO L. OVIDIUS VENTRIO L. OVINIUS RUFUS
Ρ 658 747 522 526 217 423 236 557 482 300 336 26 599 256 83 227 124 507 330 550 442 443 49 126 748 650 62 6 27 63 306 749 602 316 706 660 50 254
D. PACARIUS T. PACCIUS PRISCUS Q. PAESIDIUS MACEDO P. PALPELLIUS CLODIUS QUIRINALIS PANTULEIUS PAPINIUS SEX. PAPINIUS ALLENIUS PAPIRIUS PASTOR P. PAPIRIUS PASTOR C. PASSERIUS AFER PASTOR PATRUUS PAULINUS PAULLINUS PEDIATIUS SEX. PEDIUS LUSIANUS HIRRUTUS PEDO L. PEDUCAEUS FRONTO PERSIUS FLACCUS A. PERSIUS FLACCUS PETRA PETRA C. PETRONIUS CN. PETRONIUS ASELLIO T. PETRONIUS SABINUS PETRONIUS URBICUS [.] PINARIUS PINARIUS Q. PINARIUS [.] PINARIUS NATTA L. PINARIUS NATTA [-] PINIUS [-]US PLACIDUS PLAUTIUS SCAEVA VIBIANUS C. PLINIUS SECUNDUS PLOTIUS FIRMUS CN. POLL1ENUS POMPEIUS
LISTE ALPHABÉTIQUE
280 579 174 382 481 562 287 84 646 106 17 317 518 112 127 648 515 56 460 38 631 244 750 18 64 463 383 247 559 384 175 385 284 176 549 667 267 632 177 670 519 479 215
POMPEIUS POMPEIUS L. POMPEIUS SEX. POMPEIUS [-] SEX. POMPEIUS [-] T. POMPEIUS ALBINUS POMPEIUS FLACCUS POMPEIUS GROSPHUS POMPEIUS LONGINUS CN. POMPEIUS MACER POMPEIUS MENODORUS SEX. POMPEIUS MERULA POMPEIUS PAULINUS C. POMPEIUS PROCULUS T. POMPEIUS PROCULUS POMPEIUS PROPINQUUS A. POMPEIUS TERTULLUS? POMPEIUS TROGUS POMPEIUS URBICUS POMPEIUS VARUS [.] POMPILIUS [-] C. POMPILIUS CERIALIS SEX. POMPONIUS T. POMPONIUS ATTICUS SEX. POMPONIUS BALBUS L.? POMPONIUS CAPITO L. POMPONIUS LUPUS T. POMPONIUS PETRA Q. POMPONIUS RUFUS C. POMPULLIUS T. POMPULLIUS LAPPA T. PONTINIUS PONTIUS PILATUS L. PONTIUS STRABO PORCIUS FESTUS PORCIUS SEPTUMINUS [-] POSTUMUS PRISCUS C. PROCULEIUS PUBLILIUS SABINUS L. PUPIUS PRAESENS C. PURTISIUS ATINAS L. PURTISIUS ATINAS Q
28
P. QUINCTIUS
18
PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAINS JULIO-CLAUDIENS
44 657
QUINTILIUS VARUS QUINTIUS CERTUS
R 332 751 178 508 179 180 10 131 212 71 472 586 452 753 752 386
RAGONIUS CELER C. RASINIUS TETTIANUS CN. RIC1NIUS PERSA TI. ROBIL1US FLACCUS C. ROMANI US [-] RONIUS [-] C. ROSIUS SABINUS RUBELLIUS BLANDUS RUBRIUS P. RUBRIUS BARBARUS R. RUFELLIUS SEVERUS RUFRIUS CRISPINUS RUFRIUS POLLIO [-] RUFUS (AE, 1964, 22) MUS RUFUS (CIL, X, 4867) L. RUSTIUS PICENS
S 181 91 754 231 13 95 29 444 85 30 387 182 455 664 207 214 86 755 31 756 433 388 449
[-] SABIDINUS SABINUS C. [-]IUS SABINUS C. SALLUSTIUS CRISPUS Q. SALVIDIENUS RUFUS SALVIUS P. SALVIUS APER L. SALVIUS OTHO SAMIUS SARMENTUS T. SATANUS SABINUS M. SATRIUS? [.] SATRIUS RUFUS SAUFEIUS TROGUS SCIPIO L. SEIUS STRABO C. SEPPIUS RUFUS SEPTIMIUS T. SEPTUMIUS TINIA L. SERGIUS LEPIDUS [.] SERTORIUS HISTRIANUS SERVI ANUS SEVERUS C. SERVILIUS C. SETTIDIUS FIRMUS
LISTE ALPHABÉTIQUE
691 132 633 634 257 183 93 249 224 307 184 581 757 758 575 102 655 487 635 701 566 661 129 647 462
SEXTILIUS FELIX Q. SEXTIUS NIGER C. SIBIDIENUS MAXIMUS L. SIBIDIENUS SABINUS C. SILIUS AVIOLA M'. SILIUS BALBINUS T. SORNIUS STAIUS [.] STATILIUS STATILIUS CAPELLA [-] STATIUS MCILUS STATIUS DOMITIUS Q. STATIUS GALLUS Q. STATIUS GALLUS FIL. Q. STATIUS PROXUMUS T. STATULENUS IUNCUS M. STERTINIUS RUFUS C. STERTINIUS XENOPHON M. STLACCIUS CORANUS SUBRIUS DEXTER SUBRIUS FLAVUS SUETONIUS LAETUS M. SUFENAS PROCULUS SER. SULPICIUS ICELUS MARCIANUS SULPICIUS RUFUS
252 555 275 331 545 2 759 1 389 390 230 760 589 41 32 459 258 391 90
M. TARQUITIUS SATURNINUS TENNIUS VETUS M. TERENTIUS C. TERENTIUS BASSUS MEFANAS ETRUSCUS TERENTIUS LENTINUS L.? TILLIUS [-] TILLIUS RUFUS C. TILLIUS RUFUS Q. TITECIUS Q.? TITECIUS TITEDIUS LABEO [.] TITIEDIUS FLACCUS FIL. L. TITINIUS GLAUCUS LUCRETIANUS L. TITINIUS SULPICIANUS M'. TITIUS TITIUS PROCULUS TITIUS SABINUS C. TITULE1US C. TREBATIUS TESTA
20
PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAINS JULIOCLAUDIENS
453 761 324 642 185 392 186 611 762 92 763 439 620 451 488 187
SEX. TRAULUS MONTANUS M. TREBELLIUS SEXTANUS L. TREBIUS SECUNDUS TREBONIUS GARUTIANUS [.] TREBONIUS VALENS P. TREPTUS? ATT1US TRICHO L. TUCCIUS MAXIMUS A. TULLIUS M. TULLIUS M. TULLIUS LIBERALIS L. TULLIUS SABINUS TURPILIUS C. TURRANIUS GRACILIS SP. TURRANIUS PROCULUS GELLIANUS M. TURTELLIUS RUFUS
764 253 128 702 65 393 394 652 308 509 430 188 73 576 189 395 88 14 108 475 679 301 263 54 264 209 191 450
P. VALERIUS BASSUS VALERIUS GRATUS VALERIUS LIGUS VALERIUS PAULINUS L. VALERIUS VIBRIO P. VALGIUS BARBA L. VARENUS LUCULLUS VARIUS CRISPINUS VARUS HTIUS VARUS C. VATERNIUS POLLIO M. VECILIUS CAMPUS P. VEDIUS POLLIO VEIANIUS NIGER A. VEIUS C. VELITERNIUS SABINUS VELLEIUS C. VELLEIUS C. VELLEIUS PATERCULUS VENTIDIUS CUMANUS CN. VERGILIUS CAPITO M. VERGILIUS GALLUS LUSTUS P. VERGILIUS LAUREA P. VERGILIUS MARO P. VERGILIUS PAULLINUS VERGINIUS P. VERGINIUS PAETUS L. VERGINIUS RUFUS
LISTE ALPHABÉTIQUE
276 192 603 765 457 588 396 190 668 105 229 397 636 471 541 193 398 282 399 694 33 544 7 525 318 75 277 424 547 400 87 5 637 234 569
VESCULARIUS FLACCUS VESPASIUS POLLIO M. VETTIUS MARCELLUS SEX. VETIUS RUFUS VETTIUS VALENS M. VETTIUS VALENS L. VETURIUS HOMUNCIO Q. VETURIUS PEXSUS VIBENNIUS RUFINUS M'. VIBIUS BALBINUS VIBIUS FRONTO C. VIBIUS PANSA C. VIBIUS PUBLILIANUS P. VIBIUS RUFUS L. VIBIUS SECUNDUS VIBIUS VISCUS L. VIBRIUS PUNICUS VIBULLIUS AGRIPPA L. VICCIUS A. VICIRIUS PROCULUS P. VICINIUS VICINIUS RUFINUS T. VINIUS PHILOPOEMEN VIPSANIUS LAENAS A. VIRGIUS MARSUS P. VITELLIUS VITRASIUS POLLIO C. VITRASIUS POLLIO L. VOLCACIUS PRIMUS M. VOLCIUS SABINUS VOLUMNIUS T. VOLUMNIUS T. VOLUMNIUS VARRO L. VOLUSENUS CLEMENS VULCACIUS ARARICUS
ANONYMI 401 638 766 34 194 767 402 195 196
CIL, CIL, CIL, CIL, CIL, CIL, CIL, CIL, CIL,
II, 56 V, 33767 V, 7370 VI, 32935 VI. 32936 IX, 436 a IX, 738 IX, 3158 IX, 3159
21
22
PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAINS JULIOCLAUDIENS
403 510 197 404 768 769 319 405 406 407 314 66 67 68 408 409 198 199 410 411 309 639 310 35 36 70 109 613 417 213 412 530 770 251 122 676 597
CIL, IX, 3672 CIL, X, 1711
CIL, X, 3888 CIL, X, 6427 CIL, X, 6442 a CIL, X, 6442 b
CIL, CIL, CIL, CIL, CIL, CIL, CIL, CIL, CIL, CIL, CIL, CIL, CIL, CIL, CIL, AE, AE, AE, AE, AE. AE, AE,
XI, 711 [-]NUS XI, 712 [-]ENTICOL[-] XI, 712 XI, 3113 XI, 3770 XI, 4191 XI, 4193 XI, 4194 XI, 4790 XI, 4790 XI, 4791 XI, 6352 XII, 4371 XIV, 3020 XIV, 3947 1926, 80 1926, 82 1931, 95 1933, 199 1954, 104 1964, 107 1980, 639
Akte 5° Congr. Epigr., p. 242
Corinth, 8, 2, 69 /. IL, 10, 3, 3 IAM, 498
/. Mars/, 58 /. Sardegna, 188 P. Tebt, 302 Pline, N H . 37, 45 Ps. Luc, Ner., 638
1. /.
C. TILLIUS C. F. COR. RUFUS Pompei, 17 05, Pompei, Campania. tiiibunus) mil(itum) leg(ionis) X, augur Verulis.
— P. Castrén, Ordo..., p. 83; p. 226. La famille des Tillii, installée à Pompei, a été présentée par P. Cas trén, qui a étudié l'épitaphe du tombeau de cette gens. Notre chevalier, Tillius Rufus, fut tribun militaire de la légion X* Equestris \ recrutée par César; il servit entre 50 et 40 av. J. C. Durant cette période, il reçut aussi l'augurât dans la petite ville de Verulae, où sa famille avait géré les hon neurs municipaux. De son grand-père, C. Tillius C. f. Cor.2, on ne sait rien. Son père, C. Tillius Rufus obtint la magistrature suprême à Arpinum, l'augurât à Ve rulae, et enfin le duovirat à deux reprises à Pompei, où il s'était trans planté, depuis Arpinum. Il me semble inutile de suivre P. Castrén, qui a supposé que les Tillii avaient quitté Arpinum, leur cité d'origine, pour s'installer à Verulae; ils devaient simplement posséder des biens sur le ter ritoire de la cité. C. Tillius le père avait épousé Fadia C. f., d'une fa mille équestre d'Arpinum3, qui lui donna deux fils, entrés tous deux dans l'ordre équestre. On ne saurait, par ailleurs, établir de liens de parenté en tre ces Tillii et le meurtrier de César, L. Tillius Cimber. 1
Sur la légion Equestris, cf. P. Castrén, About the legio X Equestris Arctos, 8, 1974, pp. 5-7; ). G. P. Best Colonia Iulia Equestris and legio décima Equestris, Talanta, 3. 1971, pp. MO; R. Frei-Stolba, Legio X Equestris, Talanta, 10-11, 1978-9, pp. 44-61; M. C. ). Miller, Legio décima equitata, The Ane. World, 2, 1979, pp. 195-244. 2 Arpinum et Verulae furent inscrites dans la tribu Cornelia; cf. Kubitschek, IRTD, p. 12 et 22; L. R. Taylor. VD, p. 161. 3 Cicéron. Ait., 15, 15, 1; 15, 20, 4.
2. /.
[L.? TILLIUSJ C. F. COR. Pompei, 17 05, Pompei, Campania. [tr(ibunus) mil(itum)] leg(ionis) X Equestr(is), [aug(ur)], duouir i(ure) d(icundo).
24
PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAINS JULIO-CLAUDIENS
— P. Castrén, op. cit., p. 94; p. 226. Frère de C. Tillius Rufus, L.? Tillius Rufus fut tribun dans la même légion \ et suivit le cursus local à Pompéi, où il reçut l'augurât et le duovirât, entre 50 et 40 av. J. C. Il fit construire, à Pompéi, le tombeau de sa famille, dont il semble être le dernier membre connu. 1
3.
Voir le n° 1.
L. IULIUS CALIDUS
Cor. Nep., Att., 12, 4. Idem L. Iulium Calidum quem post Lucreti Catullique mortem multo elegantissimum poetarum nostram tulisse aetatem uere uideor posse contendere neque minus uirum bonum optimisque artibus eruditum; quem post proscriptionem equitum propter magnas, eius Africanas possessiones in proscriptorum numerum a P. Volumnio praefecto fabrum Antonii, absentcm relatum expediuit. — — — —
RE, 10, 1, 1919, col. 537, n° 158, F. Miinzer. L. R. Taylor, TAPHA, 99, 1968, p. 472. Cl. Nicolet, OE 2, p. 915. n° 184. F. Hinard, Les proscriptions, p. 479, n° 67.
Riche chevalier romain, possessionné en Afrique, Iulius Calidus était surtout connu comme le poète le plus élégant de son temps. Inscrit sur la liste des proscrits à la fin de 43 av. J. C , il fut sauvé par Atticus, à qui il dut son salut et sa survie. Nous ne possédons pas d'autres détails sur la biographie de ce person nage, qu'il faut distinguer, comme l'a établi Cl. Nicolet, d'un homonyme qui avait de grandes affaires en Afrique, en 56 av. J. C.
4.
C. FLAVIUS
1. Cic, Fam., 13, 31, 1. C. Flauio honesto et ornato équité Romano utor ualde jamiliariter.
NOTICES
25
2. Cor. Nep., Att., 8, 3. Id facile effici posse arbitrati sunt si principes eius ordinis (equestris) pecunias contulissent. Itaque appellatus est a C. Flauio Bruti familiari Atticus ut eius rei princeps esse uellet. 3. Plut., Brut,, 51, 2. Μετά δέ μικρόν των έν τη μάχη προ αύτοΰ πεσόντων εταίρων Ικαστον όνομάζων μάλιστα τη Φλαβίου μνήμη και τη Λαβεώνος έπεστέναξεν. Ήν δ'αύτου πρεσβευτής ό Λαβέων, 6 δέ Φλάβιος έπαρχος των τεχνιτών. — RE, 6, 1909, col. 2526, n° 11, F. Munzer. — Cl. Nicolet, OE 2, p. 880, n° 148. Ami de Cicéron, membre de l'ordre équestre dont il était l'un des principes, C. Flauius était aussi très lié à Brutus, pour lequel il chercha à rassembler des fonds après la mort de César1. Atticus, sollicité d'être le chef de file d'un syndicat de banquiers, refusa son concours au nom de la neutralité politique. C. Flauius devait suivre son ami jusqu'au bout de son engagement politique. Préfet des ouvriers de Brutus, il périt sur le champ de bataille de Philippes. 1
5.
R. Syme, RR, p. 103 et p. 192.
T. VOLUMNIUS
Val. Max., 4, 7, 4. Recognosse enim quoque T. Volumnii constantem erga amicum suum contatem... Qui ortum equestri loco, cum M. Lucullum familiaritater coluisset; eumque M. Antonium, quia Bruti et Cassii partes secutus fuerat interemisset, in magna fugiendi licentia, examini amico adhaesit, huiusque in lacrimas et gemitus profusus, ut nimia pietate causant sibi mortis arcesseret. — RE, 16 A 2, 1961, col. 876, n° 9, H. Gundel. — Cl. Nicolet, OE 2, p. 1082, n° 400. — F. Hinard, Les proscriptions, p. 1150, n° 157. Fils de chevalier \ et chevalier à son tour, T. Volumnius fut l'ami fi dèle de M. Lucullus, qu'il accompagna volontairement dans la mort, après la bataille de Philippes, en 42 av. J. C , alors qu'il aurait pu être épargné par Antoine. 1
Cf. Cl. Nicolet, Les finitores ex equestri loco de la loi Seruilia de 63 av. J. C , Latomus, 29, 1970, pp. 72-103.
26
6.
PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAINS JULIO-CLAUDIENS
PINARIUS
Suétone, DA9 27, 6. Nam Pinarium equitem R. cum contionante se, admissa turba paganorum, apud milites subscribere quaedam animaduertisset, curiosum ac speculatorem ratus coram confodi imperauit. — RE, 20, 2, 1950, col. 1397, n° 2, E. Groag. Pinarius, chevalier romain, qui écoutait, en prenant des notes, un dis cours dOctave à ses soldats, fut accusé par lui d'espionnage, et tué im médiatement. Il est vraisemblable, comme Ta suggéré E. Groag, que cet incident se place durant la guerre contre les meurtriers de César, en 43 ou en 42 av. J. C. D'autres Pinarii de rang équestre sont connus en Italie \ après l'éta blissement du principat, sans que l'on puisse faire des rapprochements con cluants entre ceux-ci et notre chevalier. 1
Voir [.] Pinarius (62) et [.] Pinarius Natta (63). Q. Pinarius (27) est un chevalier italien, installé en Asie.
7.
T. VINIUS PHILOPOEMEN
1. Appien, BC, 4, 44. Ούίνιον Se απελεύθερος αύτου ΟύινΙου, Φιλήμων, obctav κεκτημένος λαμπράν» έν τω μεσαιτάτω της οίκίας έκρυψεν έν λάρνακι.
2. Suétone, DA, 27, 4. In cuius tamen pertinaciae paenitentiam postea T. Vinium Philopoemenem quod patronum suum proscriptum celasse olim diceretur, equestri dignitate honorauit. 3. D.C., 47, 7, 4. (Τόν Καίσαρα) τον 8έ Φιλοποίμενα καΐ ές τήν Ιππάδα κατατάζαι. — PIR, V, 449. — RE, 8 Α 2, 1958, col. 123, n° 3, Η. Gundel. — Α. Stein, RR, p. 111.
L'affranchi Philopoemen cacha son patron, proscrit par les Triumvirs, jusqu'au moment où il ne courut plus aucun danger. En récompense, il fut élevé à la dignité équestre par Octave, peu après 43 ap. J. C , peut-être dès 42, comme Ta proposé A. Stein.
NOTICES
8.
27
M. FERIDIUS
1. Caelius, ad Cic. Fam., 8, 9, 4. M. Feridium eq. /?., amici mei filium, bonum et strenuum adulescentem, qui ad suum negotium istoc uenit, tibi commendo et te rogo ut eum in tuorum numéro habeas. 2. CIL, XI, 6721, 75 ( = ILLRP, 1115), glans perusina. triibunus) mil(itum) leg(ionis) XL — RE, 6, 2, 1909, col. 2216, F. Munzer. — Cl. Nicolet, OE 2, p. 876, n° 142. En 51 av. J. C , Caelius recommanda à Cicéron, alors en Cilicie, le fils de l'un de ses amis, M. Feridius, chevalier romain, qui avait des in térêts dans la province. F. Munzer a proposé d'y reconnaître, une dizaine d'années plus tard, le tribun militaire de la légion Xla, qui participa au siège de Pérouse, du côté d'Octave. Cette identification est d'autant plus vraisemblable que le nom de Feridius est très rare \ Ainsi, le jeune che valier de 51 av. J. C , resté dans l'ordre équestre, s'engagea dans les der nières luttes civiles et combattit en 41-40 av. J. C. 1 F. Munzer a relevé trois inscriptions de Rome, CIL, VI, 17887-9, qui mentionnent M. Feridius Ianuarius, Feridia M. f. Ianuaria, M. Feridius Soterichus, et M. Feridius Fyrmus (sic), et une autre de Tibur, CIL, XIV, 3766 ( = /. IL, 4, 1, 328) nommant Feridia M. f. Rufa. On y ajoutera une inscription funéraire de Lyon, pour Feridia Orbiola, ΛΕ, 1976, 431.
9.
L. MAENIUS
EE, VI, 112, glans (perusina). a) tr(ibunus) leg(ionis) XII. b) tr(ibunus) l(egionis) XII. L. Maenius combattit dans les rangs de Tannée d'Octave, lors du siège de Pérouse. Son nom est gravé sur des balles de fronde tirées durant les assauts. Bien que sur l'une d'entre elles apparaisse l'expression PR que l'on pourrait développer en PR(imus pilus), il faut transformer ce PR en TRiibunus). En effet, sur le même matériel, le nom du primipile en titre de la légion XIIa où servait notre officier est Scaeua *, et il n'y a qu'un seul primipile par légion.
28
PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAINS JULIO-CLAUDIENS
Nous ne possédons pas d'autres données de la biographie de ce par tisan d'Octave. « CIL, XI. 6721, 28 (= ILLRP, 1116a); BCAR, 88, 19823. p. 199, n° 17.
10.
C. ROSIUS C. F. ARN. SABINUS
W. Eck, Epigraphica, 41, 1979, p. 108, n° 16 ( = AE, 1981, 363), Blera, Etruria. triibunus) mil(iîum) leg(ionis) ////. La publication, par W. Eck, d'une inscription funéraire de Blera a permis de connaître une nouvelle famille équestre de la fin de la Républi que. Le père, C. Rosius C. f. Arn. est appelé eques, c'est-à-dire qu'il porte la titulature habituelle des chevaliers romains de la fin de la République!. De sa femme, Turrania Q. f., il eut deux fils, C. Rosius C. f. f. Arn., et notre tribun militaire. Cette filiation redoublée2 indique, comme l'a rap pelé W. Eck, que le grand-père avait, le premier de sa lignée, reçu le droit de cité après la Guerre Sociale, donc dans les années qui suivirent immé diatement 89 av. J. C. Son fils entra dans l'ordre équestre sans doute en tre 70 et 60. Quant au tribun militaire qui servit dans la légion IVa, il fut officier peut-être au moment où cette unité combattit sous les murs de Pérouse3. Ainsi, C. Rosius Sabinus aurait participé à la campagne de 4140 av. J. C. L'on ne connaît pas d'autres Rosii dans la région de Blera. ι Cl. Nicolet, OE î, p. 243. Cf. W. Ses ton, Les donateurs de l'amphithéâtre des Trois Gaules, Mél. Grenier, Bruxelles, 1962, pp. 1407-1417. 3 La légion figure sur des balles de fronde: CIL, XI, 6721, 19; 6721, 18 (= ILLRP, 1114) qui nomme le primipile, T. Etrius. 2
11.
L. AEMILIUS
Appien, BC, 5, 203. Οι δε βουλευταΐ... μετ'ού πολύ δέ άνηρέθησαν χωρίς Αιμιλίου Λευκίου, 6ς εν 'Ρώμη δικάζων επί τω φόνω Γαΐου Καίσαρςς την καταδικάζουσαν ήνεγκε φανερώς και πάντας φέρειν 'έκέλευεν ως εκλυόμενους μύσος. — Cl. Nicolet, OE 2, p. 766, n° 12.
NOTICES
29
Juge en 43 av. J. C , lors du procès intenté aux meurtriers de César en vertu de la lex Pedia ', et vraisemblablement chevalier romain2, L. Ae milius était aussi décurion de la cité de Pérouse. Lorsque L. Antonius, assiégé dans la cité, se rendit à Octave en 40 av. J. C , L. Aemilius3 échappa au châtiment réservé aux membres de la curie locale. E. Gabba4 a rapproché ce personnage de L. Aemilius, décurion des équités Galli5, sous César; mais le nom est trop répandu, et rend ce rap prochement très aléatoire. * Vell., 2, 69, 5. 2 Sur la composition des jurys sous le Triumvirat, voir S. Demougin, OE, p. 39 et s. 3 R. Syme, RR, p. 204. 4 E. Gabba, Appiani liber bcllorum ciuilium liber quintus, Florence, 1969, p. 81. 5 Caes., BGt 1, 23, 1.
12.
L. FIRMIUS L. F.
CIL, X, 5713 ( = D., 2226 = ILLRP, 498 a) Sora, Latium Adiectum. prim(us) pil(us), tr(ibunus) mil(itum), IlIIuir i(ure) d(icundo), primus colonia deducta pontifex. — Cl. Nicolet, OE 2, p. 878, n° 145. — H. Devijver, ME, F, 26. — B. Dobson, PP, p. 165, n° 1. L. Firmius parcourut une carrière identique à celle de M. Oppius '. OflScier subalterne, il obtint le grade de primipile2, avant de passer dans l'ordre équestre en devenant tribun de la légion Sorana, qui lui dédicaça plus tard un monument. Les vétérans de cette unité levée en Campanie furent installés dans la nouvelle colonie de Sora, vraisemblablement après Philippes3. Le chevalier avait géré le quattuorvirat dans le municipe de Sora, et en devint le premier pontife après la déduction de la colonie, en 41 av. J. C. 4 . Il était sans doute originaire de cette cité. 1
Voir le n° 173. A. Stein, RR, p. 136; R. Syme, RR, p. 571, n. 20. 3 Ritterling, Legio, col. 1564. 4 Voir Aussi L. Keppie, Colonisation and Vétéran Seulement in Italy, 47-14 B. C, Londres, 1983, p. 107. 2
30
13.
PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAINS JULIO-CLAUDIENS
Q. SALVIDIENUS RUFUS SALVIUS
1. Vell., 2, 76, 4. Qui natus obscurissimis intiis parum habebat summa accepisse et proximus a Cn. Pompeio ipsoque Caesare equestris ordinis consul creatus esse, nisi in id ascendisset, e quo infra se et Caesarem uideret et rem publicam. 2. Suétone, DA, 66, 2. Ρrater Saluidienum Rufum, quem ad consultatum usque ...ex infima fortuna — RE, 1 A 2, 1921, col. 2019, n° 4, F. Miinzer. — Cl. Nicolet, OE 2, p. 1010, n° 310. — T. P. Wiseman, New Men, p. 258, n° 374. Nous n'insisterons pas sur la biographie, bien connue, de ce condottierre de la fin de la République, qui a souvent été analysée l. Peut-être ancien officier équestre de l'armée de César, et ami d'Oc tave, qui lui confia une série de commandements extraordinaires, il fut consul désigné en 40 av. J. C. Mais, tenté par le pouvoir, il ourdit un complot contre l'héritier de César, et fut condamné, la même année, par le Sénat. D'origine obscure, comme Cornélius Gallus2, il était peut-être ori ginaire du pays des Vestini, et l'un de ses descendants aurait été consul en 52 \ 1 2 3
14.
Cf. R. Syme, RR, p. 327; id., Sallust, Berkeley, 1964. p. 229. Voir le n° 40. A. Stein, RR, p. 212.
C. VELLEIUS
Vell., 2, 76, 1. Eo non fraudabo auum meum. Quippe C. Velleius, honoratissimo inter illos CCCLX iudices loco a Cn. Pompeio lectus, eiusdem Marci Brutique ac Ti. Neronis praefectus fabrum, uir nulli secundus, in Campania digressu Neronis a Neapoli, cuius ob singularem cum eo amicitia partium adiutor fuerat, grauis in aetate et corpore cum cornes esse non posset, gladio se ipse transfixit. — PIR, V, 237. — RE, 8 A 2, 1958, col. 635, n° 2, A. Dihle. — Cl. Nicolet, OE 2, p. 1065, n° 377. On connaît assez bien la biographie du grand-père de Velleius Paterculus, grâce à l'éloge qu'en fit l'historien. Il fut le préfet des ouvriers
NOTICES
31
de Pompée, qui le fit inscrire parmi les juges en 52 av. J. C , puis celui de M. Brutus en 44, et enfin celui de Ti. Claudius Nero. Il se tua en 40 av. I. C , car, déjà âgé et malade, il ne pouvait accompagner celui-ci dans son exil ! . Comme l'attestent ses fonctions, C. Velleius était un chevalier romain. Du côté maternel, il descendait d'un prince hirpin, Minatius Magius. Sa famille paternelle semble s'être installée en Campanie, où elle devait pro fiter de l'appui des Vinicii de Cales. Elle entretint aussi des liens d'ami tié avec la puissante famille des Claudii, et surtout avec le père de Tibère. C. Velleius eut deux fils, dont l'un, Velleius Capito entra2 dans le Sénat, où il siégeait en 43 av. ]. C. Le second demeura dans l'ordre équestre3. Ses deux petits-fils entrèrent dans l'ordre sénatorial4. 1 Cf. G. V. Summcr, The Truth about Velleius Paterculus: prolegomena, HSCPh., 74, 1970, pp. 257-298. 2 T. P. Wiseman, New Men, p. 271, n° 472. 3 Voir le n° 88. « Voir le n 108.
15.
OFILLIUS
Appien, BC, 5, 532. 'Τπεφώνησε χιλιάρχος Όφίλλιος ... 'Αλλ '6 μέν τόδε ειπών ές τήν έπιουσαν αφανής ήν, και ούδ', 8 τι γένοιτο, έγινώσκετο. — RE, 17, 2, 1937, col. 2039, n° 2, F. Miinzer.
Servant comme tribun dans l'armée d'Octave, en 36 av. J. C , Ofillius fut l'un des meneurs d'une mutinerie, pendant laquelle il réclama pour les soldats χωρία καΐ χρήματα; il disparut mystérieusement le lendemain, sans doute assassiné sur l'ordre d'Octave. Ofillius est l'un de ces officiers subalternes, parvenus au rang équestre par la nomination au tribunat militaire '. Il est peu vraisemblable de l'assimiler au personnage homonyme qui servait dans l'armée d'Antoine en 39 2 , ou d'y voir un parent du célèbre juriste Ofilius3. Nous ne connaissons pas l'origine exacte de l'officier, bien que l'on rencontre des Ofillii de rang équestre à Terventum \ 1
Cf. S. Demougin, Coll. Naples, p. 293, et OE, p. 361. FI. Jos., Ant., 14. 345 = Bell., 1, 259. 3 Cette suggestion est faite par R. A. Bauman, Lawyers in Roman Transit tonal Politics, Munich, 1985, p. 74. « L. 0611iii3 L. f. Vol. [-], CIL, IX, 2599, Terventum. 2
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PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAINS JULIO-CLAUDIENS
16.
M. MINDIUS M. F. MARCELLUS
1. G. Mancini, NS, 1924, p. 511 ( = AE, 1925, 93 = SEG, 4, 102), propre Velitras, Latium Adiectum. praefectus classis, ίπαρχος του στόλου. 2. Appien, BC, 5, 102. Μινδίω 8έ Μαρχέλλω των εταίρων τινί των Καίσαρος, φίλος èv τη πρότερα γεγονώς αύτομολία. — RE, 15, 2, 1932, col. 1772, n° 5, F. Miinzer. — Cl. Nicolet, OE 2, p. 953, n° 234. Mindius Marcellus, préfet de la flotte d'Octave, apparaît dans le récit que fait Appien de la première trahison de Menodorus, l'amiral de Sex. Pompée. Il fut aussi honoré par les navarques et triérarques d'Octave, dans une inscription bilingue érigée à Velitrae. Originaire probablement de cette cité, d'où venait la famille d'Au guste, il était le fils du chevalier M. Mindius \ et neveu du sénateur L. Mescinius Rufus2. Le P. Min(i)dius mentionné par Vitruve3 pourrait ap partenir à la même famille. 1 2 3
17.
Cf. Cl. Nicolet, OE 2. p. 952. T. P. Wiseman, New M en, p. 240, n° 251. Vitruve, 1, pr. 2.
CN. POMPEIUS MENODORUS ou MENAS
1. Vell., 2, 73, 3. Perque Menant et Menecratem, paternos libertos, praefectos classium latrocl· niis ac praedationibus infestato mari ad se exercitumque tuendum rapto utebatur. 2. Appien, BC, 5, 338. Μηνόδωρόν τε έλθόντα ελεύθερον ευθύς άπέφημεν έξ απελεύθερου. 3. Porphyrio, ad Hor. Ep.t 4, 1. Hanc eclogam in Pompeium Menant scribiî: libertum Pompei Magni qui praefectus classis fuit. 4. D. C, 48, 45, 7. Έν τιμή μεγάλη ήγαγε δακτυλίοις τε χρυσοις έκόσμησε καΐ ές το των Ιππέων τέλος έσέγραψε.
NOTICES
33
— RE, 15, 1, 1931, col. 896, n° 1, F. Munzer. — A. Stein, RR, p. 37; p. 42; p. 111. Nous n'insisterons pas ici sur les activités militaires de Menodoros (ou Menas), affranchi du grand Pompée, et préfet de la flotte de Sex. Pompée. Ses palinodies constituèrent l'une des péripéties du conflit entre celui-ci et Octave '. Pirate au service de Sex. Pompée2, il passa du côté de l'héritier de César, qui lui octroya l'ingénuité fictive, et l'admit parmi les chevaliers romains, en lui donnant l'anneau d'or, en 38 av. J. C. Il trahit son bienfaiteur, pour retourner avec les Pompéiens, et mourut en 35 av. ]. C , dans un combat naval devant Siscia3. Il s'agit d'un Oriental, peut-être d'un Cilicien. 1 2 3
18.
Cf. F. Munzer. loc. cit., col. 897900. C. Cichorius, RS, pp. 256-257. D. C, 49, 37, 6.
T. POMPONIUS ATTICUS
1. Cor. Nep., Att., 1. T. Pomponius Atticus, ab origine ultimae sîirpis Romanae generatus, perpetuo a maioribus acceptant equestrem obtinuit dignitatem. 2. Id., ibid., 12. His igitur rébus effecit ut Ai. Vipsanius Agrippa ... praeoptaret equitis Romani filiam generosam nu pi Us. 3. Id.t ibid., 19. Namque hic contentus ordine equestri quo erat ortus in adfinitatem peruenit imperatoris Diui filii. 4. Tacite, Ann., 2, 43, 9. Contra Druso proauus eques Romanus Pomponius Atticus dedecere Claudiorum imagines uidebatur. 5. Suétone, Tib.t 7, 3. Agrippinam, Marco Agrippa genitam, neptem Caecili Attici, equitis R. ad quem sunt Ciceronis epistulae duxit uxorem. — Drumann-Groebe, V2, pp. 30 et s. — RE, Supp. 8, 1956, col. 503, n° 102, R. Feger. — Cl. Nicolet, OE 2, p. 990, n° 283.
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PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAINS JULIO-CLAUDIENS
Nous nous bornerons ici à rappeler brièvement les éléments essen tiels de la biographie d'Atticus, l'un des chevaliers romains dont la person nalité est la mieux connue. Né à Rome en 110 av. J. C , d'une famille de chevaliers fortunés, Atticus devait être adopté plus tard par son oncle, le riche Q. Caecilius. Il refusa la carrière des honneurs, et préféra Yotium et la neutralité politique. Resté dans Tordre équestre, il évita de participer aux conflits et aux discordes civils, et sut conserver l'amitié d'adversaires irréconciliables, comme Octave et Antoine. Il disparut en 32 av. ] . C , en se donnant la mort. Atticus, dont la soeur avait épousé Q. Cicéron, le frère de Torateur, doit être compté parmi les membres de la famille impériale. Sa fille, Caecilia Attica, fut la première épouse d'Agrippa, et sa petite-fille fut la première épouse de Tibère '. 1
19.
Voir en dernier lieu J. M. Roddaz, Marcus Agrippa,
Rome» 1984, pp. 81-84.
C ? ACLUTIUS L. F. TER. GALLUS
CIL, X, 4876 ( = D., 2227), Venafrum, Campania. duouir urbis mœniundae bis, praefectus iure deicundo bis, duouir iure deicundo, tr(ibunus) mil(itum) legionis [pr]imae, tr(ibunus) mil(itum) legionis secundae Sabinae. — H. Devijver, ME, A. 12. Le cursus d'Aclutius Gallus se présente en ordre direct, comme c'est l'usage à haute époque. Il énumère d'abord les fonctions locales, dont nous connaissons trois étapes: un duovirat extraordinaire, pour fortifier la ville, à un moment où de nombreuses villes d'Italie renforcèrent leurs défenses, devant les troubles dus aux guerres civiles '; deux préfecture duovirales; enfin, le duovirat régulier de la colonie tout récemment fondée par Octave2. Il passa ensuite dans Tordre équestre, en recevant le tribunat militaire. Il fut d'abord officier de la legio prima, qui combattit déjà avec Octave contre Sex. Pompée3, puis de la legio secunda Sabina4, levée en Sabine, et dissoute par l'héritier de César après Actium. Cette carrière est à placer à l'époque triumvirale5, où de nombreux domi nobiles devinrent tribuns militaires. Notre chevalier, comme l'atteste
NOTICES
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sa tribu Teretina6, est originaire de Venafrum, où sa gens n'est pas connue par ailleurs. 1
Liebenam, SVW, p. 137; L. Keppie, Colonisation, p. 119. CIL, X, 4842 ( = D., 5743); cf. S. Diebner, Aesernia-Venafrum. Rome. 1979, p. 70. 3 Ritterling, Legio, col. 1376. « Id.t ibid., col. 1484. 5 L. Keppie, op. cit., p. 139, préférerait placer la fondation de la colonie après Actium. 6 Kubitschek, IRTD, p. 35; L. R. Taylor, VD, p. 161. 2
20.
ALB1US
Aelianus, Fr. 107, vol. 2, p . 238 H. "Αλβιος ες την ίππάδα τελών, τήν 'Αντωνίου θεραπεύων καΐ ύπαικάλλων άμα φάτνην. — PIR2, Α, 482.
Albius, qui était membre de Tordre équestre, fît partie de l'entourage d'Antoine entre 43 et 31 av. J. C. ! . 1
21.
Un autre parasitus, chevalier romain, apparaît aussi dans le Fr. 109, p. 239 H.
C. A G R I U S
Varr., Kes Rusticae,
1 , 2 , 1.
Offendi ibi C. Fundanium socerum meum et C. Agrium equitem Romanum socraticum et P. Agrasium publicanum spectantes in pariete pictam ïtaliam. — RE, 1, 1893, col. 902, n° 1, Klebs. — Cl. Nicolet, OE 2, p. 168, n° 4.
C. Agrius, philosophe académique, fut l'un des interlocuteurs de Varron, dans le premier livre des Res Rusticae, rédigé à la fin de la vie de Térudit, entre 42 et 30 av. J. C. Il appartenait à Tordre équestre. L'on connaît des Agrii d'époque républicaine à Casinum l et à Aqui2 num ; mais on fera surtout un rapprochement avec le chevalier romain C. Agrius C. f., eques9 dont l'urne cinéraire a été retrouvée sur le territoire de Collatia3. 1 CIL, P, 1541 = X, 5191 (^ ILLRP, 63): Agria Sueia N. f., prêtresse de Vénus et de Cérès. 2 CIL, I2, 1542 = X, 5190 ( = ILLRP, 544): Cn. Agrius Cn. f. Pollio, IVuir i. d.. 3 AE, 1974, 198.
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22.
PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAINS JULIO-CLAUDIENS
L. APPULEIUS L. F.
CIL, XIV, 3948, Nomentum, Latium Vêtus. tr(ibunus) mil(itum). — M. Devijver, ME, A, 154. L. Appuleius fut tribun militaire dans une légion inconnue. Contraire ment à H. Devijver, nous estimons que ce personnage a été en fonctions à l'époque triumvirale. On peut invoquer ici autant le style général du texte: absence de tribu et de surnom, que les éléments que l'on peut tirer du relief funéraire où sont représentés l'officier et ses parents '. L. Appu leius servit entre 44 et 30 av. J. C. Son père, L. Appuleius L. 1. Asclepiades, originaire de la partie orien tale de l'Empire, et sa mère, Appuleia Sophonuba, dont le surnom fixe l'origine africaine, sont tous deux d'anciens esclaves, installés, après leur libération, dans la banlieue de Rome2. 1
Nous permettons de renvoyer le lecteur à notre article, Coll. Naples, p. 288, n. 89, pour la bibliographie, et OE, p. 792. 2 Cf. G. Fabre, Libertus. Patrons et affranchis à Rome, Rome, 1981, p. 203.
23.
M. CINCIUS L. F. HOR.
CIL, XI, 7495, Falerii, Etruria. IlIIuir Hure) d(icundo), trib(unus) mil(itum) legionis Gemellae. — H. Devijver, ME, C. 110. Comme tant d'autres officiers équestres, M. Cincius suivit d'abord la carrière municipale, en étant quattuorvir avant d'obtenir le tribunat de la légion Gemella. L'identification de cette unité fait problème: s'agit-il de la VIa Gemella, connue seulement par deux mentions!, qui pourrait être identique à l'une des légions VIa impériales, la Ferrata ou la Victrix? Nous préférons, avec E. Ritterling2, y voir une légion triumvirale, dissoute, comme beaucoup d'autres, après Actium. Originaire de Falerii, comme l'atteste sa tribu Horatia3, M. Cincius n'avait pas de famille directe puisque son affranchi, M. Cincius, M. 1. Eros
NOTICES
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fit graver l'épitaphe de son patron. En revanche le nom de la famille se rencontre à plusieurs reprises à Falerii \ 1
Voir les cursus de l'anonyme de Rome, CIL, VI, 32935 (34) et de Maximus (167). Ritterling, Legio, col. 1596. * Kubitschek, IRTD, p. 83; L. R. Taylor, VD, p. 163. 4 CIL, XI, 3125 ( = D., 3111): P. Tullius Q. f. Horat. Cincius Priscus, patron de la cité; Supplementa Italica, 1, 33: M. Cincius Rufus et son affranchie, Cincia M. 1. Aucta; ibid., 1, 34: Cincia. On connaît aussi à Ferentum [.] Cincius L. f., IVuir, et P. Cincius P. f., CIL, XI, 7432. 2
24.
CN. DUPILIUS CN. F. HOR.
CIL, XIV, 2169 ( = D., 6193), Aricia, Latium Vêtus. tr(ibunus) mil(itum) in leg(ione), flam(en) Mart(is), q(uaestor), aed(ilis), diciat(or) Ariciae. — H. Devijver, ME, D, 37. Cn. Dupilius a commencé sa carrière comme tribun légionnaire. L'archaïsme de la formule tribunus militum in legione, comparable à celles que l'on rencontre dans des lois du Ier siècle av. J. C. \ nous amène à placer ce cursus à une époque ancienne, sans doute sous le Triumvirat. A Aricie, Cn. Dupilius fit une carrière locale. Le flaminat de Mars2 figure, comme c'est souvent le cas, en tête des fonctions revêtues, sans que Ton puisse déterminer sa place exacte. Il fut élu questeur, édile, puis dictateur. Cette dictature constitue la magistrature annuelle la plus importante dans toute une série de villes de la Ligue Latine3. Cn. Dupilius est originaire d'Aricie4, comme l'atteste sa tribu Horatia. D'autres membres de sa famille figurent sur l'épitaphe du tombeau familial; mais l'on ne connaît pas le statut social de son père, Cn. Du pilius M. f. Hor., ni de son frère, M. Dupilius Cn. f. Hor. Les gentes de sa mère, Muluia L. f., et de sa femme, Martia M. f. n'apparaissent pas dans la région. 1 Cf. la lex Iulia municipalis, par exemple (D., 6085), 11. 90-91: nisi quei eorum stipendia equo in legione IIII, aut pedestria in legione VI fecerit... 2 Le flaminat de Mars est une prêtrise locale; cf. H. Dessau, CIL, XIV, p. 203. 3 Liebenam, SVW, pp. 253-4; M. Humbert, Municipium, p. 291. 4 Kubitschek, IRTD, p. 12; L. R. Taylor, VD, p. 160.
38
25.
PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAINS JULIO-CLAUDIENS
T. MARIUS C. F. STEL. SICULUS
1. CIL, XI, 6058, Urvinum Mataurense, Umbria. aed(ilis), IlIIuir i(ure) d(icundo), pont(ifex), îr (i bu nus) mil(itum) leg(ionis) XII, praeftectus) duor(um) prin(cipum), praefect(us) in cl(asse) Cn(aei) Lentul(i) praet(oris) in Sicilia. 2. Val. Max., 7, 8, 6. Neque aliis dignus fuit T. Marius Urbinas, qui ab infimo militiae loco bénéficias diui Augusti imperatoris ad summos castrenses honores perductus eorumque uberrimis quaestibus locuples factus non solum ceteris uitae temporibus ei se fortunas relinquere a quo acceperat praedicauit, sed etiam pridie quant expiraret, idem istud ipsi Augusto dixit cum intérim ne nomcn quidem eius tabulis testamenti adiecit. — — — — —
PIR2, M. 319. RE, 14, 1930, col. 1821, n° 30, A. Stein. E. Groag, Klio, 14, 1915, pp. 51-57. Cl. Nicolet, OE 2, p. 946, n° 226. H. Devijver, ME, M. 35.
La carrière et la personnalité de T. Marius Siculus posent plusieurs problèmes qu'il n'est pas facile de résoudre. L'identification du personnage cité par Valère Maxime à l'officier de l'inscription d'Urvinum est due à E. Groag. On notera cependant que l'inscription a été perdue, et n'est connue que par deux copies anciennes auxquelles on ne peut se fier: par exemple, elle comporterait de nombreuses ligatures, ce qui surprend dans un texte aussi ancien. Quoi qu'il en soit, l'inscription énonce d'abord les débuts d'une car rière municipale, qui n'offre pas de difficultés particulières. Rédigé dans l'ordre direct, il est des plus fréquents, et rappelle l'édilité, le quattuorvirat, puis le pontificat. On pourrait croire que, comme le cursus municipal, la carrière mili taire suit l'ordre direct. Cependant E. Groag, pour faire coïncider les éléments offerts par le récit de Valère Maxime et les données épigraphiques, estime que le cursus militaire suivait l'ordre inverse \ Pour lui, Marius Siculus fut d'abord préfet dans la flotte de Cn. Lentulus Cruscellio 2 fils du consul de 49 av. J. C , qui, proscrit, se réfugia auprès de Sex. Pompée, en Sicile, et qui, après les accords de Misène en 39, reçut la préture en 38 ou l'année suivante3. Notre chevalier aurait ensuite participé
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39
à une autre campagne militaire, sous le commandement de deux princes. Alors que E. Bormann4 reconnaissait en ceux-ci Octave et Agrippa, lors de l'ultime campagne contre Antoine, E. Groag y voyait plutôt Octave et Antoine5, lors de la campagne décisive de 36 av. J. C. Enfin, en récom pense de ses services. Marius Siculus obtint le tribunat militaire dans la légion X// e , et en même temps le rang équestre. Ces propositions n'emportent pas entièrement l'adhésion. Il faut d'abord insister sur le fait qu'à haute époque les carrières équestres sui vent en général l'ordre direct. Ce n'est que bien plus tard qu'ordre ascendant et ordre descendant sont employés sur la même pierre6. Il faut donc renoncer à distinguer deux ordres différents dans le cursus de notre chevalier. Il faut aussi se tourner vers une autre interprétation des trois dernières fonctions obtenues, interprétation qui permet d'expli quer la rancune de Siculus envers Auguste. Marius Siculus est un de ces nouveaux chevaliers qui ont gagné leur statut sur le champ de bataille. Engagé dans l'armée, peut-être comme simple soldat, comme l'indique la remarque de Valère Maxime, ab infimo militiae loco, il fut sans doute nommé centurion, puis primipile. Il se fit alors remarquer par Octave, qui lui octroya le tribunat militaire, donc la dignité de chevalier romain. On doit rapprocher ici l'expression ad summos castrenses honores perductus de celle utilisée dans une expression augustéenne de Corfinium7, castren(n)sibus ... summis equestris ordinis honoribus. Marius Siculus fut donc nommé tribun de la douzième légion, qui devait recevoir plus tard le surnom de Fulminata, et qui se rangea très tôt du côté d'Octave, en se distinguant lors du siège de Pérouse8 en 41-40 av. J. C. C'est alors qu'Octave aurait distingué notre officier et l'aurait récompensé par le tribunat. On peut se demander si la préfecture des deux princes, qui suit le tribunat, appartient bien à la carrière militaire. On s'attendrait, dans ce cas, à ce que fût précisée la nature de cette préfecture, comme elle l'est d'ailleurs pour la dernière fonction connue du chevalier. Il pourrait s'agir, en réalité, d'une préfecture municipale, c'est-à-dire du remplacement de deux principes élus conjointement à la magistrature suprême annuelle. Quant aux deux princes, on manque de parallèles épigraphiques pour expli quer l'expression. Il est vrai que l'on peut suivre ici E. Groag9, et admettre que sont nommés ici Octave et Antoine; il existe d'ailleurs un texte où celui-ci est qualifié de princeps l0. L'absence de la mention de la magistra ture remplacée se rencontre à l'époque d'Auguste ". On se contente de nommer les personnages auxquels ont été substitués des notables locaux.
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PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAINS JULIO-CLAUDIENS
Ainsi, Marius Siculus aurait remplacé dans sa ville natale Octave et An toine, entre 40 et 38 av. J. C. Enfin, notre chevalier aurait obtenu un commandement peu important dans la flotte du préteur Cn. Lentulus. Ce manque de considération expli querait son ressentiment contre Octave, et la vengeance posthume qu'il exerça contre le prince qui aimait être couché sur le testament de ses amis ,2. Marius Siculus, qui reçut son surnom après son séjour en Sicile, était né à Urvinum, comme l'atteste sa tribu l3. Il y passa le reste de sa vie dans l'obscurité. On connaît certains de ses parents dans la cité: T. Marius C. f.14; T. Marius Neronis f. Labeo u ; Sex. Marius Ligustinus w et Maria C. f. Apulata ,7. 1
E. Groag, loc. cit., p. 52. Appien, BC, 4, 14, 105; PIR2, C, 1389. i Broughton. MRR. II, ρ 391. * Ε. Bormann, CIL, XI, sub numéro. 5 E. Groag, ibid., p. 56. 6 Voir par exemple la dédicace de la statue offerte à C. Hedius Verus, equo publico et officier équestre, dans la seconde moitié du Ilème siècle. Le cursus équestre suit Tordre direct, le cursus municipal Tordre inverse, CIL, XI, 6123 -I- p. 1387, Forum Sempronii. 7 Voir le n° 195. I Ritterling, Legio, col. 1705. 9 Contra, Cl. Nicolet, op. cit., p. 947. 10 Vell., 2, 66, 4; cf. RE, 22, 1954, s. v. princeps, col. 2063, L. Wickert. II Voir les n° 118 et 184, où est omis le nom de la magistrature remplacée par les deux chevaliers. 12 Suétone, ΌA, 66, 8. u Kubitschek, IRTD, p. 78; L. R. Taylor, VD, p. 163. »« CIL, XI, 6086; 6087. ■* CIL, XI, 6089. » CIL, XI, 6065. 17 CIL, XI, 6090. On peut mentionner encore L. Marius Seuerus, CIL, XI, 6085; C. Marius C. f. Iucundus et son fils L. Marius Pedo, CIL, XI, 6088. 2
26.
[-] PATRUUS
1. G. Pesini, Epigraphica, 40, 1978, p. 165 ( = AE, 1983, 182) Fundi, Latium Adiectum. ----ATRVVS --■-MIL [~--P]atruus, / [trib(unus)] mil(itum) / [ — ] .
NOTICES
41
2. CIL, IX, 773 ( = D., 2499), Larinum, Apulia. M(arcus) Valerius C(aii) f(ilius), / Hispanus domo / Leonica, eques de / ala Patrui, hic situs / est. — H. Devijver, ME, P, 121.
Jusqu'à la publication par G. Pesini de l'inscription fragmentaire de Fundi, on connaissait une seule mention d'un officier, Patruus, qui com mandait une aile de cavalerie, à laquelle, suivant l'usage tardo-républicain, il avait donné son nom l . Comme l'a établi l'éditeur du texte, en se fondant sur la rareté du cognomen, il faut identifier les deux personnes, dont l'on connaît maintenant une partie de la carrière. Après un tribunat militaire, Patruus fut préfet d'une aile. L'on peut donc proposer pour les lignes 2 et 3 du fragment de Fundi les restitutions suivantes: [trib(unus)] mil(itum), / [praefiectus) equit(um) - - ] . La date haute de cette carrière découle du rappel, dans l'épitaphe d'un cavalier espagnol, de Vala Patrui, dans laquelle il fut enrôlé; le soldat mourut en Italie, où il fut inhumé. Comme l'a noté M. Speidel \ la présence d'une unité montée de cavaliers espagnols ne peut se rapporter qu'à l'époque triumvirale. En dehors de la nécessité d'acheminer des troupes pour le Bellum Actiense à travers l'Italie, il faut rappeller qu'en 36 av. J. C , des auxiliaires espagnols furent engagés dans la lutte contre les bandes armées qui sévissaient en Italie centrale et méridionale4. Il est vraisemblable qu'une partie de ces troupes demeura dans la Péninsule, jusqu'à son embarquement pour l'Orient. On placera donc la carrière de Patruus entre 43 et 31 av. J. C. Notre personnage était sans doute originaire de Fundi. 1
E. Birley, Alae Named after Their Commandera, Ane. Soc.t 9, 1978, pp. 257-273. M. Speidel, The Eastern Désert Garrison under Augustus and Tiberius, Studien zur Militàrgrenzen Roms, II, Cologne-Bonn, 1977, pp. 505-515; id., Auxiliary Units Named after Their Commandera: four New Cases from Fgypt, Aegyptus, 62, 1982, pp. 165-172. 3 Id., A Spanish Cavalry Decurion in the Time of Caesar and Augustus, Arch. Esp. Arq., 53, 1980, pp. 211-213. 4 CIL, I2, 1860 = IX, 4503 ( = D.. 2484 = ILLRP, 500); Appien, BC, 5, 547. 2
27.
Q. PINARIUS L. F. AEMILIA
A. v. Domaszewski, JÔAI, 2, 1899, Beibl., col. 84 ( = D., 8862); Rep. Ephesos, 705, Ephesus, Asia. χιλίαρχος λεγιώνος 2κτης Μακεδόνικης.
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PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAINS JULIO-CLAUDIENS
— RE, 20, 1, 1941, col. 1398, n° 6, Groag. — H. Devijver, ME, P, 33.
Q. Pinarius fut tribun de la légion VIa, surnommée Macedonica après la bataille de Philippes, et qui suivit Antoine en Orient jusqu'à Actium '; l'unité reçut par la suite le nom de Ferrata. Aussi, notre personnage servit pendant l'époque triumvirale. Son grade atteste qu'il possédait la dignité équestre1. Inscrit dans la tribu Aemilia, qui fut donnée à Ephèse3, Q. Pinarius descendait d'un Italien installé dans la cité après l'annexion de la province d'Asie4. Il épousa Pinaria Doxa, probablement son affranchie. Plusieurs Pinarii de rang équestre apparaissent sous les Julioclaudiens5; mais on ne connaît pas le statut social de Pinarius Apollinaris, envoyé par Tibère pour régler les questions relatives aux vétérans installés dans la région de Trente6. 1
Ritterling, Legio, col. 1598. Voir aussi Broughton, MRR, II, p. 482. * Kubitschek, IRTD, p. 248. « Cf. E. Birley, Epi. St., 8, 1969, p. 79. 5 Se reporter à notre discussions sous le n° 63. • CIL, V, 5050 ( = D., 206). 2
28.
P. QUINCTIUS P. F. ROM.
CIL, VI, 3583, Roma. tr(ibunus) mil(itum) leg(ionis) XVI. — RE, 24, 1, 1963, col. 1000, n° 17, H. Gundel. — H. Devijver, ME, Q, 1. P. Quinctius fut tribun de la légion XVI*, créée par Octave1, et peut-être stationnée en Afrique avant la bataille d'Actium2. La date haute de l'inscription résulte à la fois de l'emploi du nominatif pour le chevalier, de l'absence de surnom personnel, et de surnom pour la légion, et de la présence, dans cette épitaphe, de la formule arbitratu. Inscrit dans la tribu Romilia, que Ton ne trouve qu'en Italie3, P. Quinctius s'installa à Rome, dont il n'était pas originaire. 1
Ritterling Legio, col. 1761. Id., ibid., col. 1762 et 1764. 3 Kubitschek, IRTD, p. 272; L. R. Taylor, VD, p. 274.
2
NOTICES
29.
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L. SALVIUS OTHO
Suétone, Otho, 1, 1-2. Maiores Othonis orti sunt oppido Ferentio, familia uetere et honorata atquc ex principibus Etruriae. Auus M. Saluius Otho, pâtre équité Romano. — — — — —
PIR, S, 108. RE, 1 A 1, 1914, col. 2029, n° 16, F. Miinzer. R. Syme, RR, p. 342. Cl. Nicolet, OE 2, p. 1011, n° 311. L. Gasperini, Arch. Class., 29, 1977, pp. 114-127.
L. Saluius Otho, originaire de Ferentium en Etrurie1 appartenait à Tune des familles les plus importantes de la région. Epoux d'une femme de rang inférieur au sien, il fonda une lignée qui devait accéder au Sénat2, grâce à l'appui de Livie, puis à l'Empire. Il devait vivre encore à la fin de la République. 1 Voir aussi A. Degrassi, Il sepolcro dei Salvii a Ferento: le sue iscrizioni, Rend. Pont. Ace. Arch., 24. 1961-2, pp. 59-77. 2 T. P. Wiseman, New Men, p. 259, n° 376.
30.
T. SATANUS T. F. SABINUS
CIL, I2, 1911 = IX, 5191 ( = ILLRP, 529), Asculum, Picenum. duouir quint ο, duouir CAP, praef(ectus) fab(runt). Le cursus de T. Satanus Sabinus appartient à une époque ancienne et semble suivre l'ordre direct. Ce notable municipal a géré à cinq reprises le duovirat, et a exercé les fonctions de duouir CAP, sur lesquelles nous allons revenir, avant de devenir préfet des ouvriers, ce qui attesterait son rang équestre. Le duovirat CAP reste difficile à expliquer. Th. Mommsen ' compre nait duouir cap(italis), seul exemple connu de cette charge. Il faut verser, en fait une autre inscription au dossier: CIL, V, 1912 = IX, 5195, Asculum: ---NVSDVOVIR ---RCVRAGR ---VS-FABRVM
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PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAINS JULIO-CLAUDIENS
D'après Garrucci, l'un des premiers éditeurs du texte, il faut inter préter à la deuxième ligne, cur(ator) a(gri) p(ublici). A. Degrassi s'est fondé sur cette proposition pour restituer, dans la carrière de Satanus Sabinus, la même fonction. Je me demande s'il ne faut pas pousser plus loin le raisonnement, en observant que la charge de praefectus fabrum est très rarement mentionnée avant le règne d'Auguste, et que l'on en connaîtrait deux titulaires à Asculum. Par ailleurs, le second cursus rap pelle tout à fait le premier, et, s'appliquant au même personnage, pourrait se restituer ainsi: [T(itus) Satanus T(iti) f(ilius) Sabi]nus, duouir / [quinto?, duouir]r cuiiator) agr(i) / [p(ublici)9 praefect]us fabrum. Il reste à définir la nature du second duovirat. Je rapprocherai cette charge exceptionnelle, dont le titulaire se vit donner les pouvoirs juri dictionnels duumviraux, de celle de duouir urbis moeniundae, confiée à Aclutius Gallus *, bien qu'elle touche un autre domaine. Ainsi, T. Satanus Sabinus, contemporain de celui-ci, fut chargé de gérer les terres publiques; Ton peut croire qu'il s'agit des terres confisquées par les Triumvirs, et mises à la disposition de leurs vétérans, installés dans de nouvelles colo nies 2. La carrière de notre chevalier se place donc dans la période triumvirale. Bien que la mention de la tribu manque dans la nomenclature de T. Satanus, comme cela se produit fréquemment à haute époque, il ne fait pas de doute qu'il était originaire d'Asculum, où l'on connaît deux affran chis de sa famille, T. Satanus T. 1. Amelintus3 et C. Satanus C. 1. Matogenes4. 1
Th. Mommsen, CIL, IX, sub numéro. Voir le n° 19. 3 Appien, BC, 4, 3. Cf. U. Laffi et M. Pasquinucci, Asculum, I, Pise, 1975, p. L. 4 CIL, IX, 5236. 5 CIL, IX, 5237. 2
31.
L. SERGIUS L. F. LEPIDUS
CIL, V. 50 ( = D., 2228); /. lt., 10, 1, 172, Pola, Istria, aed(ilis), tr(ibunus) mil(itum) leg(ionis) XXIX. — A. Degrassi, Atti Ist. Veneto, 101, 2, 1942-3, pp. 667-678 = Scritti Vari, II, pp. 913-924. — H. Devijver, ME, S, 40. — L. Keppie, Colonisation, pp. 203-204.
NOTICES
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Avant même de présenter la carrière de L. Sergius Lepidus, il faut déterminer son ordre. A. Degrassi a estimé que le cursus suivait l'ordre inverse. Cependant, on constate que les carrières de ses parents nommés sur l'épistyle de l'arc de Pola suivent l'ordre direct: L. Sergius C. f. fut aed(ilis)9 Iluir, et Cn. Sergius C. f., aed(ilis), Iluir, quinq(uennalis). Par ailleurs, à Pola, nous n'avons pas rencontré de cursus municipaux inver ses '. En conséquence, Sergius Lepidus fut d'abord édile, puis tribun mi litaire. On pourrait nous opposer l'une des dispositions de la lex Iulia municipalis, qui fixe l'âge minimum de candidature à 30 ans, à moins d'avoir efiFectué trois stipendia à cheval, ou six stipendia à pied dans une légion. Mais A. Degrassi lui-même a fait observer que certaines disposi tions de cette loi sont rapidement tombées en désuétude. Sergius Lepidus aurait ainsi pu bénéficier d'une élection anticipée, d'autant plus que la colonie de Pola, qui venait d'être fondée, avait besoin de trouver des candidats pour ses magistratures. Après son élection à l'édilité, Sergius Lepidus obtint un tribunat militaire dans la légion XXIX*, sans doute dissoute après Actium2. Originaire de Pola, le chevalier appartenait à l'une des premières fa milles de la cité, dont le stemma a été bien établi par A. Degrassi3. Son père, L. Sergius, et son oncle, Cn. Sergius, ont fait partie des premiers magistrats de la colonia Iulia Pietas Pola, l'un comme duovir, le second comme quinquennal. Mais, comme l'a montré récemment avec d'excellents arguments L. Keppie, il faut désormais attribuer la fondation de la colonie non plus aux Triumvirs, mais à César. Saluia Postuma, la mère de Lepidus, fit ériger à ses frais l'arc monu mental de la Porta aurea de Pola, entre 25 et 10 av. J. C. On rencontre dans la ville d'autres Sergii4 et des Saluii5. 1
Voir les cursus de L. Menacius Priscus, CIL, V, 47 = /. //., 10, 1, 70, et de Q. Seligius Albinus, CIL, V, 49 = /. //., 10, 1, 71. 2 Ritterling, Legio, col. 1821. 3 G.E.F. Chilver, Cisalpine Caul, Oxford, 1941, p. 88, donne encore une généalogie erronée. 4 Q. Sergius, CIL, V, 226 = /. //., 10, 1, 81; Sergia Flauia Lusiana, CIL, V, 226 = /. //., 10, 1, 81. 9 C. Saluius, d'époque augustéenne, /. //., 10, 1, 635 et p. 275.
32.
M'. TITIUS M'. F. FAB.
CIL, V, 2163, Altinum, Venetiae. trib(unus) (mil(itum) leg(ionis) VIII.
46
PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAINS JULIO-CLAUDIENS
— H. Devijver, ME, T, 27.
M'. Titius fut tribun de la huitième légion, encore surnommée Augusta, à l'époque triumvirale *. La tribu Fabia, dans laquelle est inscrit le chevalier n'est pas celle d'Altinum, mais l'on connaît dans la ville une Titia Quieta2. La patrie de M'. Titius doit être plutôt Patavium, dont la tribu est la Fabia \ et où l'on rencontre d'autres Titii 4 . 1 Ritterling, Legio, col. 1645. 2 CIL., V, 2236. 3 Kubitschek, IRTD, p. 114; L. R. Taylor, VD, p. 164. « C. Titius C. f. C[-] CIL, V, 2789; C. Titius St. f. Lan(o), CIL, V. 3048; Titia Tertyllina, CIL, V, 3050.
33.
P. VINICIUS
Tacite, Ann., 6, 15, 2. Vinicio oppidanum genus, Calibus ortus, pâtre et auo consularium, cetera equestri familia erat. — RE,SA 2, 1958, col. 110, n° 5, R. Hanslik. — A. Stein, RR, p. 298. L'ancêtre de la célèbre gens Vinicia de Cales, P. Vinicius appartint à l'ordre équestre, et vivait peut-être encore sous les Triumvirs. Ses des cendants directs entrèrent dans le Sénat. Son fils, M. Vinicius P. f., fut consul en 19 av. J. C. \ comme son petit-fils et son arrière-petit-fils2. 1
Voir aussi R. Syme, RR, p. 342. Sur la famille, R. Syme, Missing persons, III, Historia, 11, 1962, pp. 147-149 = RP, pp. 531-533. 2
34.
---
CIL, VI, 32935, Roma. F
I
PAP S EDONICA MELLAE FABR
NOTICES
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Restitution proposée par Th. Mommsen: [ - ] f(ilius) I [ - ] Pap(iria tribu) / [ - ]s, / [p(rimus p(ilus) leg(ionis) Mac]edonica[e, / tr(ibunus) leg(ionis) VI Ge]mellae, / [praefectus] fabr(um). — H. Devijver, ME, Incerti, 101. L'analyse du cursus de l'anonyme de Rome montre bien les difficultés que présentent les carrières militaires julio-claudiennes. Il faut d'abord déterminer l'époque approximative à laquelle notre personnage a vécu. Comme l'avait déjà indiqué Th. Mommsen, la mention d'une légion Gemella, à la ligne 5, nous reporte à l'époque triumvirale. La carrière a été rédigée suivant l'ordre direct, et comprend deux fonctions, avant de s'ache ver par la préfecture des ouvriers, comme cela est fréquent dans les débuts de l'Empire. Les deux premières charges ressortissent du domaine militaire. La première a été comprise par Th. Mommsen comme un primipilat, et la se conde comme un tribunat militaire. Si effectivement la séquence primus pilus - tribunus militum se rencontre à haute époque \ on pourrait aussi retenir une succession tribunus militum - primus pilus2. Quoi qu'il en soit, il ne faut pas négliger non plus le nom des unités où a servi notre officier. La ligne 4 de l'inscription se termine par [-]edonica, qu'il faut restituer par [Mac]edonica, cet adjectif étant à l'ablatif, et non au génitif. Pour expliquer cette forme, on peut avancer une proposition, en se fondant sur un cursus de haute époque, celui du tribun Cn. Dupilius3, tribunus militum in legione3. Notre anonyme aurait ainsi obtenu le primipilat (?) dans une légion surnommée Macedonica. Il est impossible d'identifier cette unité; sous les Triumvirs, l'on connaît au moins trois légions qui ont reçu ce surnom4; on ne peut même pas exclure la simple mention de legio Macedonica, sans autres précisions. L'officier reçut ensuite le rang équestre, en étant nommé tribun d'une légion Gemella. Mais s'agit-il là de la VIa Gemella5? Il fut ensuite promu préfet des ouvriers. Pour l'ensemble de la carrière, l'on peut proposer les restitutions suivantes: [(Prénom-nom) .] f(ilius) / [(suite de la filiation) Papiiria tribu) / [(surnom)]s, / [pirimus) p(ilus) ? in legione Mac]edonica9 / [triibunus) mil(itum) leg(ionis) Ge]mellae / [praef(ectu)] fabrium). Inscrit dans la tribu Papiria, le chevalier anonyme est probablement d'origine italienne6. 1 2
Cf. L. Firmhis (12); M. Oppius (173). Cf. [.] Aclutius Gallus (19).
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PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAINS JULIO-CLAUDIENS
3 Voir le n° 24. Pour la type de formule, cf. C/L, I2, 791 = III, 6541 a et 12880 (= D., 2224 = ILLRP, 502), Athenae, N. Granonius N. f. C a l f ] , centurio Cornelei Spin[t]eri legio(ne) XIIX et Cn. Pompei Mag(ni) legione secunda. 4 II existait alors une légion IVa Macedonica, une légion Va Macedonica, une légion a VI Macedonica; voir Ritterling, Legio. col. 1549; 1572; et Q. Pinarius (27). s Pour la légion Gemella. César, BC, 3. 2, et M. Cincius (23). 6 Kubitschck. IRTD, p. 271.
35.
[-]SAB.
A. Minto, NS9 1930, pp. 296- 299, fig. p. 297 (= AE, 1931, 95), Pomonte, sur le territoire de Saturnia, Etruria.
Restitution proposée par A. Minto: [M(arcus) Fabiu]s Fabia/[nus S]ab{atina) M(arci) f(ilius), / aed(ilis), tr(ibunus) mil(itum) leg(ionum) VI et XXIX, / VVVG / [sibi j]ecit suisque / curauit. L'inscription de Pomonte, qui conserve la mention d'un officier éques tre, est gravée sur une plaque de travertin, appartenant probablement à un édifice funéraire. En même temps qu'elle, et provenant du même mo nument, fut retrouvée une plaque anépigraphe, mais sculptée, et représen tant à droite une cuirasse ornée de deux rangs de ptéryges et ceinte du cingulum, et à gauche un faisceau de licteur. Les deux symboles sont se-
NOTICES
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parés par un personnage en toge, faisant face au faisceau, et tenant à la main un rouleau; ils évoquent, d'après l'éditeur, les fonctions civiles (sans doute municipales) opposées aux fonctions militaires. Les compléments proposés par A. Minto pour le texte de l'inscription n'emportent pas l'adhésion. Avant même de les discuter, il faut établir la date approximative de la première plaque. La mention d'une légion XXIX* reporte naturellement à l'époque triumvirale *, et nous en connais sons un autre officier, L. Scrgius Lepidus2. Ce point établi, il faut essayer de comprendre les deux premières lignes du texte conservé. A. Minto a cru y déceler les différents éléments de la nomenclature de notre person nage; la première ligne comporterait les restes de son nom, S, et le début de son surnom, qui se terminerait dans la lacune de la ligne suivante, FABIA/NVS, suivi de la mention de la tribu Sabatina, et de la filiation. Il est difficile d'accepter ces restitutions. En effet, et surtout dans le cas d'une filiation simple, la tribu doit suivre et non précéder la filiation, en conformité avec la déclaration censoriale qu'effectue chaque citoyen. On doit donc envisager une autre solution, en versant au dossier une autre inscription funéraire, découverte dans le même lieu 3:
Se suivent sur cette plaque les noms d'au moins trois personnages: le premier est un anonyme, dont le nomen se termine par S, le second se nomme M. Tanusius C. f. Sab., la troisième Mucia M. 1. Saluia. Les différents nomma se suivent sans discontinuité, avec le rejet de la filiation civique à la deuxième ligne. L'inscription du tribun militaire suit le même modèle. En tête, sont mentionnés deux personnages, l'un masculin, l'autre féminin. Le prénom et la quasi-totalité du nom du premier ont disparu à la première ligne, et la filiation, comme la tribu sont rejetées à la seconde
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PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAINS JULIOCLAUDIENS
ligne. La seconde se nomme Fabia, et sa filiation a été gravée sur la seconde ligne. On peut remarquer que c'est aussi le cas pour Petronia Ti. f., la mère du dédicataire. Il faut donc distinguer: [(prénom-nom] 5 [filiation) S]ab(atina tribu) et Fabia (Marcï) f(ilia). La ligne 3 du texte se termine par le rappel d'une fonction militaire; d'accord avec A. Minto, on doit y reconnaître un double tribunat militaire, celui de la légion V7e, puis de la XXIX*. Ces fonctions, qui attestent du rang équestre de l'anonyme, ont pu être précédées de responsabilités lo cales obtenues à Saturnia4. En revanche, nous ne pouvons proposer de restitutions satisfaisantes pour les lettres W V G qui se placent à la qua trième ligne. Comme l'atteste sa tribu5, notre chevalier était originaire de Satur nia, où l'on ne connaît ni de gens Petronia, la famille de sa mère, ni de gens Fabia, la famille de sa femme. 1
Ritterling, Legio, col. 1821.
2
Voir le n° 31.
3
A. Minto, loc. cit., p. 298, 6g. 3. Cf. A. Minto, Saturnia etrusca e romana, Mon. Antichi, 30. 1925, col. 613-615. Kubitschek, IRTD, p. 88; L. R. Taylor, VD, p. 163.
4 5
36.
---
M. Guarducci, Riv. Ist. Arch., 2, 1930, p. 86 ( = AE, 1933, 199), Priansos, Creta. trib(unus) m[il(itum) legionis] XX[X]l. Cet officier anonyme fut tribun de la trente-et-unième légion, sans que nous puissions déterminer son statut, chevalier ou fils de sénateur. Puisque la légion disparut en 31 \ le personnage exerça son commandement durant l'époque triumvirale2. 1
Ritterling, Legio, col. 1829. Le monument où figure l'inscription fut restitué par P. Munatius Priscus. Decianus. proconsul de Chypre et patron de Gortyne. 2
37.
C. BAEBIUS C. F. CLU.
CIL, XI, 623 ( = D., 2672), Forum Livii, Aemilia. tr(ibunus) m[il(itum) Ieg(ionis)] XX, praef(ectus) ora]e marit(imae) His]pan(iae) citer[ioris b]ello Actiensi. Illluir (iure) d(icundo).
NOTICES
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— H. Devijver, ME, B, 4. — M. Bollini, St. Romagn., 26, 1975, pp. 339-346. — P. Le Roux, L'armée romaine d'Espagne, p. 59, n. 197. C. Baebius commença sa carrière publique en étant tribun militaire de la légion XXa, à moins qu'il ne s'agisse de la XXXa \ Il fut ensuite chargé de garder la côte de l'Espagne citérieure, pour la protéger d'une éventuelle attaque des partisans de Marc-Antoine2. Après la victoire d'Octa ve, il revint à Forum Livii, pour y gérer le quattuorvirat. La mention du Bellum Actiense date ce cursus dans les années précédant et suivant la dernière campagne des guerres civiles. L'origine de C. Baebius prête à discussion. Cl. Nicolet 3 n'exclut pas une origine espagnole; H. Devijver pense que le chevalier était né en Emilie. Le surnom de Baebius étant très courant, on ne peut tirer de conclusions se fondant sur la nomenclature du chevalier. Cependant, ce lui-ci est inscrit dans la tribu Clustumina et non dans la Stellatina de Forum Livii \ La première tribu se rencontre surtout en Ombrie; la fa mille du chevalier pourrait venir de cette région. L'épitaphe de notre chevalier fut érigée par M. Sappinius L. f. [-], et l'affranchie Galla. La gens Sappinia est connue à Forum Livii par l'un de ses liberti5. 1
M. Bollini, loc. cit., p. 341, a proposé la XXXa légion, et non la XXa. Mais son argumentation repose sur des restitutions peu satisfaisantes, puisqu'elle se fonde sur des compléments arbitraires et non justifiés. Nous suivons ici de préférence P. Le Roux, op. cit. 2 Pour le praefectus orae maritimae, surtout connu en Espagne, cf. G. Barbie ri, Il praefectus orae maritimae, RFIC, 19, 1941, pp. 268-280, et 24, 1946, pp. 166-171; H. Devijver, The Career of M. Porcius Narbonensis, Ane. Soc.f 3, 1972, pp. 165-191; P. Le Roux, op. cit., pp. 153-157. Ces fonctions ne sont pas confiées, en général, à des tribuns légionnaires, mais a de jeunes chevaliers, pour lesquels elles marquent les débuts dans la carrière publique. 3 Cl. Nicolet, OE 2, p. 803. « Kubitschek, IRTD, p. 97; L. R. Raylor, VD, p. 163. 5 [C] Sappinius C. 1. ![-] et [.] Sappinius Faust[i]nus, CIL, XI, 612.
38.
POMPEIUS VARUS
1. Horace, Od., 2, 7. Ο saepe mecum tempus in ultimum deducte Bruto militiae duce quis te redonauit Quiritem dis patriis Italoque caelo,
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PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAINS JULIO-CLAUDIENS
Pompei, meorum prime sodalium, cum quo morantem saepe diem mero fregi, coronatus nitentis malobathro Syrio capillos? Tecum Philippos et celèrent fugam sensi relicta non bene parmula, cum fracta uitus et minaces turpe solum tetigere mento; sed me per hostis Mercurius celer denso pauentem sustulit aère, te rursus in bellum resorbens unda fretis tulit aestuosis. Ergo obligatam redde Ioui dapem, longa fessum militia latus depone sub lauru mea, nec parce cadis tibi destinatis. 2. Porphyrio, ad loc. Hoc ώδη ad Pompeium sodalem scribit qua gratulatu ei quod restitutus sit in patriam et testatur commilitonem sibi fuisse in castris M. Bruti. 3. Ps. Acro, ad loc. Ad Pompeium Varum scribit, gaudens ob eius in patriam reditum quem commilitionem sibi in castris Bruti et Cassii fuisse commémorât et bclli ciuilis euassisse pericula Augusto uictore, qua gratia liberius se conuiuium exhibere promittit. — — — — —
PIR, P, 497. RE, 21, 9, 1959, col. 2262, n° 50, Miltner. Drumann-Groebe, IV2, p. 594, n° 41. H. Frankel, Horatius, Oxford, 1937, p. 11. F. Hinard, Les proscriptions, p. 506, n° 106.
Pompeius Varus fut le compagnon d'armes d'Horace dans l'armée des Républicains, défaite à Philippes en 42 av. J. C. Comme le poète, il y fut vraisemblablement tribun militaire. Cela pose évidemment le problème de son statut personnel: était-il fils de sénateur, ou fils de chevalier, ou en core, tel Horace, un nouveau venu dans Tordre? Il est impossible de rattacher Pompeius Varus à l'une des gentes Pompeiae connues à la fin de la République; aussi, nous pensons que l'officier était d'origine équestre, sans pouvoir invoquer d'autres arguments que son grade. Proscrit, comme tous les partisans des chefs républicains, Pompeius Varus n'abandonna pas le combat après la défaite en Macédoine, mais se réfugia, comme tant d'autres, auprès de Sex. Pompée. Refusa-t-il le
NOTICES
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pardon en 39 av. J. C , et choisit-il le camp d'Antoine, ou profita-t-il de l'amnistie, cette année-là? Druman-Groebe, suivis par F. Hinard, avaient opté pour la seconde solution. Dans son commentaire aux oeuvres d'Horace, Kiessling 1 a préféré la première. Il est difficile de tirer argument de la date de publication des Odes, en 23 av. J. C , puisqu'elles contiennent des pièces écrites en 41 et en 40. Mais on peut, me semble-t-il, s'appuyer sur le vers 18 de la pièce d'Horace, longa fessum militia latus / depone, pour croire que l'engagement de Varus a dépassé les deux années et demi qui séparent Philippes de la paix de Misène. Ainsi, le chevalier n'est rentré en Italie qu'après l'amnistie générale qui suivit la défaite d'Antoine, en 29 av. J. C. 1
Kiessling - Heinze - Burck, Horatii opéra, l7, p. 187. Cf. R. G. M. Nisbet et M. Hubbard, A Commentary on Horace: Odes //, Oxford» 1978, p. 106 et s. 2
39.
Q. CAECILIUS Q. F. ATTICUS
1. CIL, XI, 4650 ( = D.t 2230), Tuder, Umbria. tri(bunus) mil(itum). 2. CIL, XI, 4651, ibidem. trib(unus) (mil(itum), praef(ectus) frument(i). 3. CIL, XI, 4652, ibidem, patronus, Jluir quinq(uennalis). 4. CIL, XI, 4653, ibidem. Iluir quin [q(uennalis)]. — H. Devijver, ME, C, 8. Q. Caecilius Atticus fut tribun de la légion XXXXa x dont les vétérans devenus colons lui dédicacèrent la première inscription qui le mentionne. Il s'installa à Tuder, nouvelle colonie augustéenne2, et y suivit le cursus local en gérant la quinquennalité, puis en devenant patron. La praefectura frumenti qui apparaît dans le cursus est une fonction locale; son titulaire assura le ravitaillement des premiers colons. Les vétérans de la légion
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PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAINS JULIO-CLAUDIENS
XXXX1* furent déduits à Tuder par Octave au plus tard en 31-30 av. J. C ; la carrière du chevalier se place donc tout à la fin du Triumvirat et dans les premières années du règne d'Auguste. Avant son installation à Tuder, on ignore son origine exacte; il s'agit sans doute d'un Italien. 1
Du même avis, L. Keppie, Colonisation, p. 177. 2 Pline, NH. 3. 113.
40.
C. CORNELIUS GALLUS
1. F. Magi, Studi Rom., 12, 1963, pp. 50-56 ( = 1964, 255 = 1968, 531), Roma. praefiectus) fabr(um) Caesaris Diui f(ilii). 2. CIL, III, 14147 5 =OG/S, 654 ( = /GR, 1, 1293 = D., 8995), Philae, Aegyptus. eques Romanus po[s]t rege[s] a Caesare deiui f(ilio) deuictos praeject[tus Alex]andreae et Aegypti primus. [Ιππεύ]ς 'Ρωμαίων μετά τήν καταλύσιν των έν Αίγύπτωι βασιλέων πρώτος ύπλ Καίσ]αρος επί] της Αιγύπτου κατασταθείς. 3. Strabon, 18, 819. Γάλλος μέν γε Κορνήλιος & πρώτος κατασταθείς έπαρχος της χώρας ύπ& Καίσαρος. 4. D.C., 51, 17, 1. Έκ δέ τούτου τήν τε Αίγυπτον υποτελή έποίησε καΐ τφ Γάλλω τώ Κορνηλίω επέτρεψε. 4. Suétone, DA, 66, 1. Neque enim temere ex omni numéro in amicitia eius afficti reperientur praeter ... Cornelium Gallum quem ad praefecturam Aegypti ex infima fortuna prouexerat. Sed Gallô quoque et accusatorum denuntiationibus et senatus consultis ad necem compulso. 5. Hieronymus, Ghron., Olymp. 188, p. 164, 6-11. Cornélius Gallus Foroiuliensis poeta a quo primum Aegyptum rectam supra diximus quadragesimo tertio aetatis suae anno propria manu se interfecit. — — — —
PIR2, C, 1369. REt 4, 1901, col. 1342, n° 164, A. Stein. A. Stein, RR9 p. 171; p. 384. A. Stein, Pràfekten, p. 14.
NOTICES
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— J. P. Boucher, Caius Cornélius Gallus, Paris, 1966. — Bastianini, Prefetti, p. 265.
La biographie de Cornélius Gallus, l'un des premiers compagnons d'Auguste, est relativement bien connue, et nous en rappellerons briève ment les principaux éléments. Né à Fréjus vers 70 av. J. C , condisciple dOctave, il n'était pas issu d'une famille de l'aristocratie romaine. Il dut sa brillante carrière à son ami, dont il embrassa le parti. Après avoir été préfet des ouvriers d'Octave l et avoir participé à la campagne contre An toine, il devint le premier préfet d'Egypte, après la conquête du pays. C'est en cette qualité qu'il fit graver la célèbre inscription de Philae, qui mentionne son rang. Cependant, sa mégalomanie grandissante2 fut dénon cée à Auguste par Valerius Largus. Rappelé en 26 av. J. C , et condamné à l'exil, il ne put supporter sa disgrâce et se tua. Cornélius Gallus, poète élégiaque célèbre, était une figure connue dans les milieux intellectuels romains; il introduisit Virgile auprès d'Auguste. 1 2
41.
Cf. G. Guadagno, Opuscula Romana, 6, 1968, pp. 21-26. D. C, 53, 27. 5-8.
L. TITINIUS L. F. AEM. SULPICIANUS
CIL, III, 605 (= D., 2678), Dyrrachium, Macedonia. pont if (ex), praef(ecîus) pro IIuir(o), et Iluir quinq(uennalis), tr(ibunus) mil(itum), et tr(ibunus) mil(itum) pro legato, et praejiectus) quinq(uennalis) T(iti) Statili Tauri. — H. Devijver, ME, T, 26. Le cursus de L. Titinius Sulpicianus commence par les plus hautes fonctions municipales: pontificat, remplacement d'un duovir régulièrement élu, quinquennalité, qui furent suivies ultérieurement de la préfecture quin quennale de Statilius Taurus. Cette carrière s'interrompit par le service militaire, d'abord comme tribun dans une légion non spécifiée puis comme tribun pro legato. En cette qualité ! , il reçut le commandement de détache ments légionnaires envoyés dans une région qui était en voie de constitu-
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PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAINS JULIOCLAUDIENS
tion administrative. Mais nous ne savons pas où le chevalier fut envoyé avec ces troupes légionnaires. Les éléments de la datation que l'on peut proposer pour cette carrière sont offerts d'abord par la date de la fondation de la colonie de Dyrrachium, en 30 av. J. C. 2 . Par ailleurs, T. Statilius Taurus, consul suffect en 37 av. J. C , et consul ordinaire en 26 av. J. C , l'un des meilleurs généraux d'Octave, se trouvait en Illyricum dès 34 3 , et participa à la ba taille d'Actium, où il commandait l'armée de terre4. R. Syme 5 a supposé qu'il avait gouverné la Macédoine jusqu'en 30. Cela explique que la nou velle colonie le choisit comme quinquennal, sans doute dans les années qui suivirent sa fondation. La carrière de Titinius Sulpicianus se dérou lerait donc entre 30 et 25 ou 24. Comme l'indique sa tribu Aemilia6, notre chevalier s'installa à Dyrrachium avec les premiers colons. Il ne semble pas y avoir fait souche. 1 I. SaSel, Pro legato, Chiron, 4, 1974, pp. 467-478; R. C. Knapp, L. Axius Naso and pro legato, Phoenix, 35, 1981, pp. 134-141. 2 D.C., 51, 4, 6. 3 Broughton, MRR, II, p. 419. * Vell., 2, 65, 3. 5 R. Syme, RR, p. 288; il est suivi par R. Szramkicwicz, Les gouverneurs de province à l'époque augustéenne, Paris, 1976, p. 449. 6 Kubitschek. IRTD, p. 242.
42.
AELIUS GALLUS
1. D.C., 53, 29, 3. ΑΪλιος Γάλλος δ της Αίγύπτου άρχων έπεστράτευσε. 2. Strabon, 2, 118. Των τε 'Ρωμαίων και εις την έυδαίμανα Άραβίαν έμβαλόντων μετά στρατιάς νεωστί, ής ήγεΐτο άνήρ φίλος ήμΐν καΐ εταίρος Αίλιος Γάλλος. 3. Pline, NH, 6, 160. Romana arma solus in eam terram adhuc intulit Aelius Gallus ex equestri ordine. — — — —
PIR*. A. 179. RE, 1, 1, 1893, col. 493, n° 59, P. v. Rohden. A. Stein, Pràfekten, p. 16. Bastianini, Prefetti, p. 267.
NOTICES
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Aelius Gallus, « pâle figure comparée à celle de Cornélius Gallus » \ le remplaça en Egypte en 26 av. J. C. Il resta en fonctions jusqu'en 24, date à laquelle il mena une expédition en Arabie2, rapportée par Strabon, son ami. Nous ne connaissons pas son origine, mais nous sommes un peu mieux renseignés sur sa famille. Il aurait eu une fille, Aelia Galla, qui épousa le sénateur C. Propertius Postumus3. 1 2
R. Symc, RR, p. 370. Pour les difficultés d'accès au pays, cf. W. Thesiger, Le désert des déserts, Paris,
1978. * R. Syme, RR, p. 376; T. P. Wiseman. New Men, p. 254, n° 345.
43.
OVIDIUS
Ovide, Trist., 4, 10. 9-10: nec stirps prima fui, genito sum fratre creatus qui tribus ante quater mensibus ortus erat. 15-19: Protinus excolimur teneri curaque parentis imus ad insignes Urbis ab arte uiros frater ad eloquium uiridi tendebat ab aeuo fortia uerbosi natus ad arma jori. 28-32: Liberior fratri sumpta mihique toga est induiturque umeris cum lato purpura clauo, et studium nobis, quod fui, ante, manet. Iamque decem uitae frater geminauerat annos, cum périt, et coepi parte carere met. — RE, 18, 2, 1942, col. 1912, W. Krauss. Né en 44 av. J. C , un an avant son frère Naso 1 , le jeune Ouidius appartenait à une ancienne famille équestre de Sulmone, dans le pays des Péligniens. Il fit à Rome de brillantes études, et se destinait à l'éloquence. Se préparant à suivre la carrière sénatoriale, il porta, comme son frère, le laticlave2. Mais une mort brutale, à 20 ans en 24 av. J. C , mit fin à une carrière qui s'annonçait pleine de promesses. 1
Voir P. Ouidius Naso (218). A. Chastagnol, Latus clavus et adlectio. L'accès des hommes nouveaux au Sénat romain sous le Haut-Empire, RHD, 53, 1975, pp. 375-394. 2
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44.
PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAINS JULIO-CLAUD1ENS
QUINTILIUS VARUS
1. Horace, Ars Poetica, 438 et Porphyrio, ad loc. Quintilio siquid recitare. Hic erat Quintilius Varus Cremonensis, amicus Vergilii, eques Roman us. 2. Hieronymus, Chron., Olymp., 189, p. 165, 6-11. Quintilius Cremonensis Vergilii et Horatii familiaris moritur. — PIR, Q, 25. — REt 24, 1963, col. 899, n° 5, H. Gundel. — Schanz-Hosius, II, p. 278. Quintilius Varus, riche et cultivé, ami de Virgile et d'Horace, qui pleura sa mort \ appartint à l'ordre équestre. Né à Crémone vers 70 av. J. C. à Crémone, il mourut en 23 av. J. C , sans descendance connue. « Horace, Od„ 1, 24. 45.
ANTONIUS MUSA
1. D.C., 53, 30, 3. ΚαΙ αύτον μηδέν έτι μηδέ των πάνυ αναγκαίων ποιεΐν δυνάμενον 'Αντώνιος τις Μούσας καΐ ψυχρολουσίαις άνέσωσε* καΐ δια τούτο καΐ χρήματα παρά τε του Αυγούστου καΐ παρά της βουλής πολλά καΐ τό χρυσοϊς δακτυλίοις (απελεύθερος γαρ ήν) χρήσθαι τήν άτέλειαν καΐ έαυτω καΐ όμοτέχνοις ούχ 6τι τοις τότε όυσιν ... έλαβεν. 2. Ps. Acro, ad Hor. Ep., 1, 15, 3. Ob quant causam ab Augusto usque ad sestertium quadringentis ex senatus consulto accepit. — PIR2, A, 853. — RE, I, 2, 1894, col. 2633, n 79, M. Wellmann. Le médecin Antonius Musa, un affranchi \ sauva Auguste d'une grave maladie en 23 av. ). C. L'empereur reconnaissant, dont le Sénat suivit l'exemple, lui accorda de nombreux privilèges. Musa reçut le montant du cens équestre, la restitutio natalium, et probablement le rang de chevalier romain2, comme l'obtinrent après lui d'autres médecins impériaux3. L'on ne connaît pas la patrie de Musa, qui était sans doute un Grec de l'Orient. Son frère Euphorbus fut le médecin du roi Juba4. 1
Musa s'était rendu célèbre par ses méthodes thérapeutiques; cf. Suétone, DA, 59. 1; 81, 1; Pline, NH, 29, 6; 30, 117; 19. 128; 25, 77; 29, 141.
NOTICES
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2
Cet épisode se place avant l'aggravation de la condition des affranchis par Auguste en 18 av. I. C. 3 Cf. pour le statut des médecins impériaux V. Nutton, Archiatri and the Médical Profession in Antiquiry, PBSR, 45, 1977, pp. 191-226. « Pline. NH, 25, 77.
46.
[-]1US SEX[-]
CIL, X, 7531, Thermae Himeraeae, Sicilia. [equo public]o, praef(ectus) fabr(um), [trib(unus) mil(itum) le]g(ionis) XII [Ful]minatae, pro [legato] Caesari[s] Cypri, praef(ectus) c(o)h[ort(is) - - - ] equitatae. — H.-G. Pflaum, Carrières, p. 7, n° A. — H. Devijver, ME, S, 106. La carrière de cet anonyme sicilien a été étudiée par H.-G. Pflaum, dont nous reprendrons rapidement les conclusions. Le cursus, qui d'après l'usage ancien, suit l'ordre direct, comprend d'abord la titulature d'equo publico, premier exemple épigraphique connu. Il se poursuit par la pré fecture des ouvriers l, puis le tribunat de la légion XII* Fulminata. C'est alors que l'officier reçut la mission d'aller à Chypre avec des détachements légionnaires2, alors que 111e était provisoirement confiée à l'empereur, entre 27 et 22 av. J. C. Enfin, notre anonyme reçut le commandement d'une cohorte, à la fin de ses activités publiques, comme on le rencontre dans un autre cursus augustéen3. Il était probablement originaire d'Himère, ou de la région, bien que cette cité ne soit devenue colonie qu'en 21 av. J. C. 4 . La Iulia honorée en même temps que lui par M. Liuius Macedonicus est sans doute son épouse. 1
B. Dobson, Praefectus fabrum, p. 70. J. Sasel, Chiron, 4, 1974, p. 477. Cf. Q. Caicilius Pica Caicilianus, (431) et L. Titinius Glaucus Lucretianus (589). Au 1er siècle, la mention de la province où servent les pro legato de rang équestre est le plus souvent omise. 3 Cf. C. Caristanius Fronto Caesianus Iulius (118). 4 II n'est pas exclu que des ressortissants d'Himère aient reçu le droit de cité à titre individuel, avant la déduction de la colonie. 2
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47.
PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAINS JULIO-CLAUDIENS
L. MARCIUS Q. F. GAL. OPTATUS
CIL, II, 4616 ( = D.f 6948), Iluro, Tarraconensis. aedil(is) Tarracone, Iluir Ilurone, et Iluir quinquennalis primus, praefectus Asturiae, tribun(us) milit(um) legionis secundae Augustae. — H. Devijver, ME, M. 30. — A. Tranoy. La Galice romaine, Paris, 1981, pp. 150-151. — P. Le Roux, L'armée romaine d'Espagne, Paris, 1982, pp. 101-103. L. Marcius Optatus est l'un de ces nombreux magistrats municipaux qui suivirent le cursus local dans plusieurs villes. Edile à Tarragone, il fut aussi élu duovir, puis quinquennal à Iluro, le premier après la création de la colonie. La nature de la préfecture de l'Asturie qu'il reçut ensuite n'est pas encore élucidée. On a considéré ' que cette charge consistait en l'admi nistration provisoire des régions conquises par Auguste, juste après 25 av. I. C. Nous connaissons un autre préfet, un personnage anonyme de Castulo2, qui aurait exercé des fonctions identiques. Cette interprétation a été mise en doute 3 par P. Le Roux, qui pro pose une assimilation entre cette préfecture et une praefectura cohortis, apparaissant normalement après des fonctions municipales. L'on est cepen dant gêné par la formulation même du texte, sans aucune mention de l'uni té. En revanche, P. Le Roux a parfaitement raison de noter que les pré fectures connues en Espagne ne sont jamais similaires les unes aux autres. Pourtant, les préfectures de régions confiées à des chevaliers apparaissent sous les Julio-claudiens4. Nous en resterons donc pour le moment à l'inter prétation traditionnelle. Marcius Optatus fut ensuite nommé tribun dans l'une des légions qui étaient stationnées en Espagne, la IIa Augusta5. H. Devijver a men tionné une proposition de datation d'E. Birley, qui place la carrière du che valier au Ilème siècle, alors que l'unité se trouvait en Bretagne. Il me semble que cette datation est trop tardive. En effet, s'y opposent des élé ments que l'on peut tirer du texte de l'inscription d'Iluro: cette épitaphe ne comporte pas de formule dédicatoire; le nom du défunt est au no minatif; enfin, elle mentionne que le chevalier annor(um) XXXVI in Phrygia decessit. L'emploi d'annorum au lieu d'annis, plus tardif, ren force encore une proposition de datation haute, dans les premières années du règne d'Auguste.
NOTICES
61
Probablement originaire d'Iluro, comme l'atteste sa tribu Galeria6, notre chevalier avait aussi commencé une carrière municipale à Tarragone, où Ton connaît des Marcii7. Cependant, il devait mourir loin de sa pro vince d'origine, sans que l'on connaisse les raisons de son voyage en Phrygie. 1
Cf. H.-G. Pflaum, Proc., p. 16, et Les empereurs romains d'Espagne, Paris, 1965, p. 92. Du même avis, et pour la même datation augustéenne que nous, G. Alfôldy, Germania, 62, 1983, p. 519. 2 CIL, II, 3271 cf. P. Le Roux, op. cit., p. 101. 3 Elle avait été acceptée par E. Ritterling, Legio, col. 1458, et par H. Galsterer, Untersuchungen zum rômischen Stâdtewesen auf der iberischen Halbinsel, Berlin, 1971, p. 57, n. 65. «5 Cf. S. Demougin, ZPE, 43, 1981, pp. 97-109. Ritterling, Legio, col. 1458; P. Le Roux, op. cit., p. 61. 6 Kubitschek, IRTD, p. 195. 7 Marchas Lucullus, CIL, II, 6127; RIT, 614, au Illème siècle; Marcia Procula, CIL, II, 4169; RIT, 224.
48.
ATHENODORUS SANDONIS F. CALVUS
Plut., Apopht., 207, B. Έν Si Σικελία "Αρειον αντί Θεοδώρου κατέστησε διοικητήν έπιδόντος δέ τίνος αύτω βιβλίον èv ω γεγραμμένον ήν φαλακρός ή κλέπτης Θεόδωρος 6 Ταρσεύς* άναγνούς Καίσαρ υπέγραψε* δοκεϊ. — — — — —
PIR2, Α, 1288. RE, 2, 2, 1896, col. 2045, n° 19, ν. Arnim. C. Cichorius, RS, p. 280. H.-G. Pflaum, Carrières, p. 1044. G. Bowersock, Augustus and the Greek World, Oxford, 1965, pp. 39-40.
La personnalité du philosophe stoïcien Athenodorus est bien connue. Maître et ami d'Auguste, il se vit confier par celui-ci la gestion de ses intérêts en Sicile; Athenodorus fut l'un des premiers procurateurs finan ciers de la province. Il avait donc reçu le rang équestre, comme devaient le recevoir par la suite d'autres intellectuels grecs célèbres l. Originaire de Tarse, Athenodorus retourna finir ses jours dans sa patrie, où Auguste lui donna mission de réformer l'administration muni cipale. 1
5
Cf. G. Bowersock, Greek Sophists in the Roman Empire, Oxford, 1969.
62
49.
PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAINS JULIO-CLAUDIENS
C. PETRONIUS
1. Strabon, 17, 788. ΠερωνΙου....
άρξαντος της χώρας.
2. D. C , 54, 5, 4.
Γάΐον Πετρώνιον της ΑΙγυτου άρχοντα. a. 24 av. J.C. 3. Pline, NH, 6, 181. Intrauere autem et eo arma Romana diui Augusti temporibus duce C. Petronio et ipso equestris ordinus praefecto Aegypti. — PIR, P, 196. — RE, 19, 1, 1937, col. 1197, n° 21, A. Stein. — A. Stein, Pràfekten, p. 17. — Bastianini, Prefetti, p. 267. Le troisième préfet d'Egypte, C. Petronius, entra en fonctions en 24 av. J. C. et demeura dans la province jusqu'en 21. Durant sa préfecture, il conduisit des campagnes victorieuses contre les Ethiopiens !. C. Petronius appartint vraisemblablement à la gens Petronia d'As sise 2 et sa descendance entra dans le Sénat, avec ses deux petits-fils, P. Petronius, consul en 19 et C. Petronius, consul en 25 \ 1
Ces campagnes sont mentionnées dans les Res Gestae, 26; cf. aussi Strabon, 17, 821, et D. C , 53, 28, 3. S. lameson, Chronology of the Campaign of Aelius Gallus and C. Petronius, 1RS, 58, 1968, pp. 71-84. 2 RE, 6 A 2, 1932, s. v. Petronius, col. 1101. E. Groag. 3 Voir en dernier lieu U. Vogel-Weidemann, Die Statthalter von Africa und Asia in den fahren 14-68 n. Chr., Bonn, 1982, pp. 276-277.
50.
CN. POLLIENUS CN. F.
1. CIL, X, 7349, Thermae Himeraeae, Sicilia. Cn(aeo) Pollieno Cn(aei) f(ilio), / tr(ibuno) mil(itum), / legio XII. 2. C/L, X, 7350, ibidem. [t]r(ibunus) mil(itum). — H. Devijver, ME, P, 49. Les deux inscriptions qui mentionnent Cn. Pollienus ont été gravées, l'une aux frais de la légion XIIa, l'autre à ceux des citoyens romains
NOTICES
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d'Athènes. Le personnage honoré avait obtenu le grade de tribun militaire dans l'unité qui devait recevoir le surnom de Fulminata l et dont certains vétérans furent déduits dans une nouvelle colonie, Colonia Augusta Himeraeorum Thermitanorum, en 21 av. J. C. 2 . Cn. Pollienus, que nous consi dérons comme Sicilien, fut chargé de présider à l'installation des coloni de sa légion. En revanche, l'on ignore le motif exact qui lui valut d'être honoré par les Romains d'Athènes3. 1
Ritterling, Legio, col 1706. Par ailleurs, il faut comprendre le texte comme nous l'avons présenté plus haut, et non, comme le fait H. Devijver, tribunus militum legionis XII. Voir par comparaison l'inscription gravée en l'honneur de L. Firmius (12) par la légion IVa Sorana. 2 Ritterling, ibid., col. 1715. 3 Cf. Mommsen, CIL, X, sub numéro.
51.
[-]LIUS TI. F. PUP. CLEMENS
CIL, XI, 4575 = I, p. 186 (= D., 1901), Carsulae, Umbria. scr(iba) XXVI(uirum), [trib(unus) m]il(itum) a populo, Iluir iure dicundo Carsulis. — Cl. Nicolet, Tribunus miliium a populo, p. 46, n° 25. — H. Devijver, ME, C, 278. Clemens accéda à la carrière équestre par le biais de l'entrée préala ble dans Yordo scribarum. Sa charge de scribe des Vigintisexuiri permet, en outre, de dater assez précisément sa carrière, puisque, selon Dion Cassius \ les magistratures mineures fut réduites à vingt vers 20 av. J. C. Après cette date, le scribe reçut le tribunat militaire a populo et devint donc chevalier. Il fut ensuite élu duovir à Carsulae2. Nous connaissons une partie de sa famille: son père, Ti. [-]lius Vibi f. Clu., sa mère, [-]ia, son frère, [-lius] Ti. f. Clu. Le père et le frère sont inscrits dans la tribu Clustumina, tribu de Carsulae3. Mais le cheva lier porte une tribu différente, la Pupinia, peu fréquente en Italie4. Ce changement n'est pas dû à une adoption, mais plutôt à un transfert de résidence5. Clemens serait ainsi parti s'installer dans une autre cité d'Ombrie, comme Sassina, par exemple, affectée à la tribu Pupinia6, mais il garda des liens avec le berceau de sa famille.
64
PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAINS JULIO-CLAUDIENS
Notre chevalier devait être très aisé, puisqu'il donna des jeux magni fiques à Carsulae, et en particulier le premier combat de gladiateurs offert à la cité. > D.C.. 54, 6. Cf. A. Degrassi, Quattuorviri, p. 335. 3 Kubitschek, IRTD, p. 70; L. R. Taylor, VD, p. 162. 4 Kubitschek, op. cit., p. 271. 5 L. R. Taylor, op. cit., pp. 321-322, n. 10; F. Galli, Cambi di tribu per domicilii translationem nclle regione augustee VI, VII, c VIII, Quad. Urb.t 18, 1974, pp. 133-148. * Kubitschek, ibid., p. 70; L. R. Taylor, ibid.t p. 163. 2
52.
Q. CAECILIUS Q. F. AN[IEN].
G. M. de Rossi, Forma Italiae, 1, 4, p. 148, fig. 354 ( = AE, 1967, 55), Tellenae, Latium Vêtus. praef(ectus) fabr(um). Q. Caecilius, mort jeune, ne fut que préfet des ouvriers. Mais on est mieux renseigné sur la date probable de sa carrière et son rang social, grâce à la mention, sur la même pierre d'un autre personnage, Q. Caeci lius Q. f. Anien., trib(unus) mil\itum)9 XXVIuir. Nous sommes là en présence de deux très proches parents, qui disparurent à la fleur de l'âge. Peut-être s'agit-il de deux frères, bien qu'ils portent le même prénom; à défaut, ils pourraient être cousins. L'un était destiné à entrer dans l'ordre sénatorial, comme le montre le début de sa carrière: tribunat militaire, puis l'une des fonctions du vigintisexvirat, devenu vigintivirât vers 20 av. J. C. '. Le second resta dans l'ordre équestre, et mourut vers la même époque. La famille des Caecilii était possessionnée à Tellenae, où se trouvait son tombeau familial, et où l'on connaît l'une de ses affranchies2. Mais à quel rameau de la gens rattacher nos deux personnages? G. M. de Rossi a pensé au consul de 57 av. J. C , Q. Caecilius Metellus, ou à celui de 52, Q. Caecilius Metellus, dont on ignore la tribu. En revanche, Q. Caecilius Q. f. Ani., qui figure dans le consilium décrit dans le 5c de Pergameno agro, et qui a été identifié au consul de 143 av. J. C. 3 était inscrit dans la même tribu que nos Caecilii, qui pourraient lui être appa rentés. 1 2 3
Voir ci-dessus, le n° 51. Caecilia [-], épouse de C. Iulius, sévir augustal, AE, 1967, 60. L. R. Taylor, VD, p. 198.
NOTICES
53.
65
A. CASTRICIUS MYRIOTALENTI F.
CIL, XIV, 2105 ( = D., 2676, add.), Lanuvium, Latium Vêtus. tr(ibunus) mil(itum), praef(ectus) eq(uitum), et classis, mag(ister) colleg(iorum) Lupercor(um) et Capitolinor(um) et Mercurial(ium) et paganorum Auentin(ensium), XXVIuir. — PIR2, C, 541. — RE, 3, 1899, col. 1776, n« 2 et 9; Supp, 1, 1903, coi. 278, n° 9 a, A. Stein. — H.-G. Pflaum, Carrières, p. 1041. — Cl. Nicolet, OE 2, p. 830. — T. P. Wiseman, New Men, ρ .222, n° 109. — H. Devijver, ME, C, 99. La carrière et l'identification de A. Castricius posent de nombreux problèmes, et les solutions proposées ne sont pas toujours satisfaisantes. L'état-civil du personnage lui-même fait déjà difficulté: comment com prendre la nomenclature, avec la filiation Myriotalenti fdius? Récemment, D. Stockton y a vu le surnom du père, dû à la fortune que lui aurait valu la dénonciation de la conjuration de Murena, fortune composée des biens confisqués du conspirateur '. Cette explication n'est pas entièrement con vaincante, d'autant plus que l'expression Myriotalenti fdius apparaît dans un texte officiel2. On pourrait penser aussi que A. Castricius était le fils d'un Hellène, surnommé Myriotalentus à cause des biens considérables qu'il possédait; le nom de Castricius viendrait de la personne qui se serait en tremise pour procurer le droit de cité romain à notre personnage. Ainsi, Cl. Nicolet estime qu'il s'agit d'un negotiator installé en Orient. Cepen dant, en observant avec T. P. Wiseman que les Castricii formaient l'une des plus grandes familles d'hommes d'affaires de la partie orientale de l'Empire, on est amené à formuler une autre hypothèse: A. Castricius se rait le descendant de cette gens installée outre-mer, et son père était si riche qu'on l'avait surnommé « l'homme aux dix mille talents » 3 . Le cursus de notre chevalier suit sans doute Tordre direct. On peut d'ailleurs le rapprocher de celui de L. Pontius Strabo4 qui comporte les mêmes fonctions militaires. Après avoir été tribun dans une légion incon nue, A. Castricius reçut le commandement d'une aile, puis celui de la flotte. Il faut dissocier ici la préfecture de l'unité auxiliaire et celle de la classis5, qui, à ce moment, n'avait pas encore l'importance qu'elle devait prendre par la suite.
66
PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAINS JULIO-CLAUDIENS
Interviennent ensuite dans la carrière la présidence de différents col lèges à Rome. Si les Capitolini* et les pagani Auentinenses semblent être des associations religieuses7, liées à des quartiers de la capitale, les Mercuriales, vraisemblablement, rassemblent les marchands d'esclaves de la capitale. Les Luperques, à la fin de la République, se recrutent en partie parmi les affranchiss. Auguste devait réserver l'entrée dans ce collège re ligieux aux chevaliers romains9. Enfin, A. Castricius fut élu à l'une des charges inférieures qui me naient à la carrière sénatoriale, et qui étaient accessibles aux jeunes cheva liers l0. Ovide " suivit la même voie que notre chevalier, puis renonça à la carrière publique. L'entrée dans le Sénat suivait l'élection à la questure; mais A. Castricius ne parvint pas à ce stade, et ne siégea donc pas dans la haute assemblée. En tous cas, la mention du sexvigintivirat permet de placer la carrière du chevalier vers les années 30-20 av. J. C. On a rapproché, avec quelques hésitations ", le chevalier et un autre Castricius mentionné par Suétone en 23 av. I. C : DA, 56,7: unum omnino e reorum ac ne quidem nisi precibus eripuit, exorato coram iudicibus accusatore, Castricium per quem de coniuratione Murenae cognouerat. On peut effectivement douter de l'assimilation. Tout d'abord, le nom de Castricius est assez répandu, et Suétone a omis de rapporter le prénom du dénonciateur du complot de Murena. On a pensé, qu'en récompense de ce service, Auguste aurait fait admettre Castricius parmi les sexvigintiuiri; mais Suétone ne dit mot de cette récompense. Aussi, nous préférons séparer les deux personnages. 1
D. Stockton, Historia, 14. 1965, p. 27. Voir les remarques de T.P. Wiseman, op. cit., p. 222. L'un des amis de Cicéron, P. Volumnius Eutrapelus, avait un surnom grec; cf. CI. Nicolet, OE 2, p. 1082. n° 401. « Voir le n° 176. 5 A. von Domaszewski. RO, p. 113; D. Kienast, Unîersuchungen zu dcn Kriegs· flotten der rômischen Kaiscrzeit, Bonn. 1966. p. 29. Il faut cependant récuser l'idée dé fendue par D. Kienast, d'une carrière équestre « inférieure » sous les Julioclaudiens. 6 Pour les magistri Capitolini républicains, cf. Cl. Nicolet, OE /, p. 245. 7 G. Wissowa. Religion und Kultus der Rômer, Munich, 1914. p. 249. 8 Voir ainsi C. Iulius Caesaris 1. Saluius magister Lupercorum, CIL, XI. 7804 ( = D., 9039). Ocriculum; C. Curtius Post. 1. Helenus. CIL, VI. 32437 ( = D.. 4945) Roma. 9 Mommsen. DP, VI. 2. p. 180. 10 Cf. A. Chastagnol. MEFRA, 85. 1973, pp. 594-597. 2
3
11
12
Voir le n° 218.
Voir les hésitations de A. Stein, PIR2, sub numéro. D. Stockton. loc. cit., p. 27. et A. Chastagnol. loc. cit., p. 595, ont opté pour la confusion des deux Castricii.
NOTICES
54.
67
P. VERGILIUS MARO
Vita Bernensis, éd. J. Brummer, p. 67. Publius Vergilius Maro, génère Mantuanus, dignitate eques Romanus... — PIR, V, 279. — RE, 8 A 1, 1955, col. 1022, K. Buchner. — Schanz-Hosius, II, 1, pp. 27-30. — A. Stein. RR, p. 378. — L. R. Taylor, TAPHA, 99, 1968, pp. 469-486. Nous ne présenterons pas, dans cette brève notice, une biographie détaillée du poète Virgile, né en 70 av. J. C. à Andes, près de Mantoue, et mort le 21 septembre 19 av. J. C. à Brindes, mais nous insisterons sur son rang. L'une des Vitae du poète, la Vita Bernensis, mentionne qu'il était che valier romain; mais ce récit n'est pas des plus dignes de confiance. Cepen dant, Virgile, d'origine simple \ vécut dans un cercle d'intellectuels pro ches d'Auguste2, et fut sans doute admis dans les rangs de Tordre équestre. C'est d'autant plus plausible que Virgile possédait la fortune nécessaire. En plus de l'héritage paternel, qui lui fut restitué après 40 av. J. C , il reçut du prince et de ses amis des largesses se montant à dix millions de sesterces3. Il put ainsi acquérir non seulement une maison à Rome, mais des biens en Campanie et en Sicile. 1
Ses parents étaient modici; cf. M. L. Gordon, The Family of Vergil, JRS, 24, 1934, pp. 1-12. 2 R. Syme, RR, p. 240; p. 440. 3 Donat, Vit. Verg., 13; Probus, Vit. Verg., 16.
55.
ALBIUS TIBULLUS
Suétone, De poetis, uita Albi Tibulli. Albius Tibullus, eques Romanus insignis forma cultuque corporis obseruabilis, ante altos Coruinum M essaiam origine dilexit cuius et contubernalis Aquitanico bello militaribus donis donatus est... Obiit adulescens. — PIR2, A, 484. — RE, 1, 1, 1894, col. 1310, n° 12. F. Marx. — Schanz-Hosius, II. 1, pp. 179-185. Comme nous l'avons fait pour Virgile, nous n'insisterons pas sur les détails de la biographie de Tibulle. Né entre 60 et 50 av. J. C. \ il
68
PR0S0POGRAPH1E DES CHEVALIERS ROMAINS JULIOCLAUDIENS
appartint à l'ordre équestre2, et trouva sa famille spirituelle dans le cercle de Coruinus Messala, qu'il accompagna durant la guerre d'Aquitaine, en 28 av. J. C. Ses premières oeuvres poétiques parurent en 26 av. f. C. Décidé à accompagner Messala en Orient, il dut s'arrêter à Corcyre, où il mourut en 19 av. J. C. Sa mère et sa soeur lui survécurent. Albius Tibullus possédait un domaine à Pedum, dans le Latium, où sa famille était installée. 1
L. R. Taylor» ΤΛΡΗΑ, 99, 1968, pp. 479-480. Contrairement à ce qu'elle a avancé, nous n'avons pas de témoignage irréfutable sur le rang de sa famille. 2 Sur le passage que nous avons cité de la biographie de Suétone, voir en dernier lieu F. délia Corte, Tetraonyma, Gênes, 1966, pp. 107-114.
56.
POMPEIUS TROGUS
Justin, 43, 5, 11. De postremo libro Trogus ait maiores suos e Vocontiis originem ducere: auum suum Trogum Pompeium Sertoriano bello ciuitatem a Cn. Pompeio percepisse, patruwn Mithridatico bello turmas equitum sub eodem Pompeio duxisse; patrem quoque sub C. Caesare militasse epistularumque et legationum simul et anuli curam habuisse. — — — —
PIR, P, 496. RE, 21, 2, col. 2300, n° 142, A. Klotz. A. Stein, RR, p. 308. Schanz-Hosius, II, pp. 319-327.
Pompeius Trogus était originaire du pays des Voconces, en Narbonnaise, et sa famille avait reçu le droit de cité par l'entremise de Pompée '. Son père, partisan de César, et son oncle, qui choisit le camp de Pompée, obtinrent sans doute le rang équestre2. Trogue-Pompée conserva le rang paternel, mais ne participa pas à la vie publique; il se consacra à son oeuvre. Si Ton ignore la date exacte de sa naissance, Ton connaît l'époque de sa disparition, juste après 20 av. J. C. 1
R. Syme, Tacitus, p. 622; E. Badian, Foreign Clientelae, 264-70 B. C , Oxford, 1958, p. 278, n. 4; p. 305. 2 Voir Cl. Nicolet, OE /, p. 987, n» 279.
NOTICES
57.
69
T. AUFIDIUS T. F. ANI. SPINTER
CIL, III, 399, Pergamum, Asia. Tullia M(arci) f(ilia) / uiua fecit sibi et suis; / M(arco) Tullio M(arci) f(ilio) Cor(nelia tribu) Cratippo / fratri suo / sacerdoti Romae et Salutis, / T(ito) Aufidio T(iti) f(ilio) Ani(ensi tribu) Balbo f(ilio) suo / tr(ibuno) mil(itum) Alexandr(eae) ad Aegypt(um) / leg(ionis) XXII ann(is) VIIII, / T(ito) Aufidio T(iti) f(ilio) Ani(ensi tribu) Spinteri uiro suo / tr(ibuno) mil(itum) in Hispania I leg(ionis) IIII an(nis) V. — A. O'Brien More, Yale Class. Stud., 8, 1942, pp. 164-165. — Chr. Habicht, A.v. P., 8, 3, pp. 164-165. — H. Devijver, ME, A, 199. Avant même de présenter la carrière d'Aufidius Spinter, il faut en discuter la date probable. L'épitaphe du tombeau familial mentionne, en dehors de lui, sa femme Tullia M. f., son fils T. Aufidius Balbus l, et son beau-frère, M. Tullius Cratippus. Les connexions familiales de ces per sonnages ont été mises en lumière récemment par Chr. Habicht. Les Tullii sont les descendants directs du philosophe stoïcien de Pergame, Cratippos, qui reçut de César le droit de cité, par l'entremise de Cicéron, dont il adopta les prénom, nom et la tribu. Son fils, M. Tullius Cratippus, fut prêtre de Roma et Salus à Pergame, peu avant 29 av. J. C. Son petit-fils, homonyme, devint flamine de Rome et d'Auguste, entre 18-17 av. J. C. et 14 2 . Dans ces conditions, le prêtre de Roma et Salus, sa soeur Tullia, et son beau-frère, T. Aufidius Spinter, appartiennent à la même génération. Ils ont vécu dans les premières décennies du règne d'Auguste. Cette datation entraîne une autre conséquence. Jusqu'à la mise au point de Chr. Habicht, on considérait que notre chevalier avait obtenu son grade au début du règne de Tibère3. Il faut, désormais, avancer son passage dans la légion IV* (Macedonica) qui se trouvait en Espagne4, et le placer vraisemblablement entre 27 et 19 av. J. C. Ainsi, notre chevalier prit part, pendant cinq années, aux campagnes ibériques d'Auguste. Les Aufidii, inscrits dans la tribu Aniensis, étaient sans doute origi naires de la colonie d'Alexandrea Troas5, foyer de romanisation dans la province d'Asie. Le fils de Spinter, Balbus, appartint lui aussi à Tordre équestre, mais la famille semble s'être éteinte avec lui. 1
Voir le n° 130. Chr. Habicht, op. cit., p. 165, avec la restitution qu'il propose d'une inscription de Pergame, IGR, 4, 316. 2
70
PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAINS JULIO-CLAUDIENS
3 Ritterling, Legio, col. 1554; P. Le Roux, L'armée romaine et l'organisation des provinces ibériques d'Auguste à l'invasion de 409, Paris, 1982, p. 85. 4 P. Le Roux, op. cit., p. 61. 5 Kubitschek, IRTD, p. 247. E. Birley, ES, 8. 1969, p. 79, a préféré une origine pergaménienne.
58.
P. AUFIDIUS L. F.
CIL, XI, 1217, Placentia, Aemilia. IlIIuir, ïluir, tr(ibunus), mil(itum), praef(ectus) fabr(um). — H. Devijver, ME, A, 195. La carrière de P. Aufidius commence avec deux charges municipales, dont la succession fait difficulté. Pour expliquer cette séquence — quattuorvirat suivi du duovirat —, E. Bormann x suggérait que P. Aufidius avait d'abord été le magistrat suprême du municipe; quand la cité devint colonie, encore sous les Triumvirs ou dans les débuts du règne d'Auguste, il fut élu duovir. Cette interprétation, suivie par K. Beloch2 fut repoussée par E. Manni3, pour lequel la suite des magistratures s'explique mieux si on comprend IlIIuir (aedilis), puis Iluir. Enfin, A. Degrassi4 conclut qu'en l'absence d'éléments de comparaison, on reste dans l'incertitude. Si le texte de l'inscription avait comporté une indication comme Iluir colonia deducta5, les doutes seraient levés. Peut-être faut-il suivre E. Manni, et considérer le quattuorvirat comme une fonction édilitaire, bien qu'on ne dispose pas d'autres exemples probants. De toutes façons, après ces débuts municipaux, P. Aufidius reçut des charges relevant de la carrière équestre: le tribunat dans une légion in connue, puis la préfecture des ouvriers, qui vient achever le cursus, comme on le rencontre si souvent à haute époque6. L'absence de surnom person nel pour le chevalier, et l'omission de la dénomination de la légion nous incitent à placer la carrière à haute époque, au début du règne d'Auguste. Originaire de Plaisance, P. Aufidius fit édifier le tombeau familial, où furent ensevelis plusieurs membres de sa famille: L. Aufidius Cn. f., son père; Fadiena P. f., sa mère; L. Aufidius L. f. son frère, et l'épouse de celui-ci, Saluia Cila; une cousine du côté maternel, Liburnia L. f. L'exécu teur testamentaire, C. Annisidius C. f. Rufus est aussi mentionné sur la
NOTICES
71
dédicace du monument. S'il n'y a pas d'autres Aufidii dans la ville, ni d'autres Fadieni dans la région, les Saluii, en revanche, sont connus à Plaisance par leurs affranchis7. La gens Liburnia donna un duovir à Ariminum9. Enfin, la Table de Veleia mentionne les fundi ... Annisidiani in Placentino agro9; les Annisidiani avaient possédé sur le territoire de Plai sance des terres, qui conservaient leur nom à l'époque de Trajan. 1
2
E. Bormann, CIL, X I , p. 242.
K. Beloch, Rômische Geschichte bis zum Beginn der punischen Kriege, BerlinLeipzig, 1926, p. 500. 1 E. Manni, Per la storia dei m un icipi, Rome. 1947, p. 184. 4 A. Degrassi, Quattuorviri, p. 193. 5 Voir L. Firmius (12). 6 B. Dobson, Praefectus jabrum, p. 71. 7 Saluia ) . 1. Iconium et ses co-affranchis, P. Saluius Parnaches et P. Saluius Thelo, CIL, XI. 1270. • CIL, XI, 402. 'CIL,
59.
X I , 1147 ( = D . , 6675), 5. 77.
[.] AUFIDIUS [-]
CIL, XI, 4183 a, Interamna Nahars, Umbria. [Ijllluir i(ure) d(icundo), lpraef(ectus) c] ohortis [ — ] , trib(unus) mil(itum) leg(ionis) [ - - - e] t legioni [s - - - ] . — H. Devijver, ME, A, 194. Aufidius est le premier personnage d'une série dont E. Bormann ■ avait déjà relevé l'importance. Il s'agit de magistrats municipaux qui se sont acquittés d'une ou de plusieurs milices équestres et qui sont origi naires d'Interamna Nahars2. Nous avons adopté la même datation que l'éditeur du CIL, XI, en considérant que plusieurs éléments de datation permettaient de placer tous ces cursus à haute époque, dans les débuts du règne d'Auguste. Elle n'a pas été retenue par H. Devijver. Le cursus lacunaire d'Aufidius ne comprend que quelques étapes. Après le quattuorvirat, il obtint le commandement d'une cohorte, puis le tribunat militaire dans deux légions; les noms des unités restent inconnus. Le chevalier est originaire d'Interamna Nahars, où son nomen se retrouve à plusieurs reprises3. 1
E. Bormann, CIL, XI. p. 611.
72
PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAINS JULIO-CLAUDIENS 2
II s'agit de L. Autronius Causus (60); C. Licin[ius -] (61); Pinarius Natta (63); Sex. Pomponius Balbus (64); L. Valerius Vibrio (65); CIL, XI, 4191 (66); CIL, XI, 4193 (67); CIL, XI, 4194 (68). 3 T. Aufidius Prisais, CIL, XI, 4215 ( = D., 6591); Sex. Aufidius L. f. Clu. Niger, CIL, XI, 4247; Aufidia D.O. 1. Iucunda, CIL, XI, 4248; Aufidius, connu en 464, CIL, XI, 4331.
60.
L. AUTRONIUS T. F. CLU. CAUSUS
CIL, XI, 4184, Interamna Nahars, Umbria. tr(ibunus) mil(itum), IIHuir i(ure) d(icundo). — H. Devijver, ME, A, 262. Contrairement à d'autres cursus d'Interamna de la même époque, celui de L. Autronius Causus commence par le tribunat militaire, qu'il dut recevoir assez jeune. De retour en Italie, il géra le quattuorvirat dans les débuts du règne d'Auguste l. Inscrit dans la tribu Clustumina d'Interamna Nahars2, Autronius Causus porte un nomen connu en Ombrie et en Etrurie. L'on notera en particulier, sur le territoire de la cité toute proche d'Ocriculum, la pré sence du tombeau familial de L. Autronius Sex. f.3, et de ses affranchis, L. Autronius L. 1. Maximus, L. Autronius L. L Tertius, L. Autronius L. 1. Tertullus, et Autronia L. 1. Phrygia. 1 2 3
61.
Voir le n° 59. Kubitschek, IRTD, p. 72; L. R. Taylor, VD, p. 163. CIL, XI, 4105.
C. LICIN[IUS . F. CLU. ?]
CIL, XI, 4187, Interamna Nahars, Umbria. IIHuir i(ure) d(icundo), tr(ibunus) mil(itum). — H. Devijver, ME, L, 17. D'après les restitutions proposées par E. Bormann, C. Licinius géra d'abord la magistrature annuelle la plus importante de sa cité, puis il accomplit une milice équestre, dans une unité inconnue. La carrière de
NOTICES
73
ce personage est à placer dans les débuts du règne d'Auguste \ comme celles de ses collègues d'Interamna, ville où il était né. Le chevalier était allié à des notables de la ville: L. Licinius L. f. Lucullus, quattuorvir à la fin de l'époque républicaine2, et [.] Licinius L. f. [-], quinquennal3, et à d'autres Licinii, L. Licinius Priscus et son fils, L. Licinius Seuerus4. > Voir CIL, 3 CIL, « CIL.
2
62
le n° 59. I2, 2098 = XI. 4210 ( = ILLRP, 616). XI. 4223. XI. 4188.
[.] PINARIUS SEX. F. CLU.
CIL, XI, 4746, Vicus Marris Tudertium. Umbria. Iluir i(ure) d(icundo), [p]raef(ectus) sacr(orum), tr(ibunus) mil(itum). — H. Devijver. ME, P, 32. Ce personnage, dont la carrière suit le même ordre que celle de Pinarius Natta ' fut magistrat municipal de la cité de Tuder, régie par des duovirs. Il fut ensuite préfet des sacra, fonction sacerdotale propre à la ville, comme celle de praetor sacrorum l'est à Interamna Nahars. Après ces débuts locaux, il obtint un tribunat militaire dans une légion inconnue. La date haute de la carrière, peut-être dans les débuts du règne d'Auguste résulte de l'absence de surnom personnel et du silence observé sur le nom de la légion où il servit. Le chevalier était vraisemblablement apparenté aux Pinarii équestres d'Interamna Nahars. 1
63.
Voir le n° 63.
[.] PINARIUS T. F. CLU. NATTA
CIL, XI, 4189, Interamna Nahars, Umbria. pontif(ex), IUIuir,
74
PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAINS JULIO-CLAUDIENS
pr{aetor) sacr(orum), îr(ibunus) mil(itum). — H. Devijver, ME, P, 34. Le cursus de Pinarius Natta suit l'ordre direct. Après avoir obtenu le quattuorvirat et deux charges sacerdotales, dont la préture des sacra, pro pre à la cité \ il passa dans Tordre équestre, en recevant un tribunat militaire. Pinarius Natta fait partie de cette série de chevaliers nés dans la cité dOmbrie, connue dans les débuts du règne d'Auguste l . Originaire d'Interamna, comme l'atteste sa tribu Clustumina2, le che valier était le fils de T. Pinarius T. f. Clu., notable municipal, et quattuorvir. Le type de promotion sociale connue par Pinarius Natta n'a rien d'exceptionnel. En revanche, nous connaissons plusieurs Pinarii Nattae, dont certains furent chevaliers romains. Ainsi L. Pinarius Natta3 appar tint à Tordre équestre vers 65 av. J. C , comme L. Pinarius Natta, d'Abellinum 4 , sous Tibère. Il faut mentionner aussi Pinarius Natta, le client de Séjan5, dont on ne connaît pas le statut social, ainsi que L. Pinarius L. f. Natta et son fils homonyme d'Aquilée6. Il faut ajouter à cette liste d'autres Pinarii de rang équestre: Pina rius7, tué sur Tordre d'Octave; le tribun militaire Q. Pinarius8, et Pina rius9. Il est difficile d'établir les liens, s'il y en a, entre tous ces person nages; on peut aussi se demander s'ils descendent de clients ou d'affranchis des Pinarii Nattae, nobiles au IVème siècle av. J. C. On ne peut établir de relations qu'entre nos Pinarii d'Interamna Nahars et les Pinarii de Tuder. Il existait encore sous l'Empire des Pinarii de rang sénatorial, et parmi eux L. Pinarius Scarpus, l'un des généraux d'Octave l0. L'un d'entre eux possède une nomenclature qui rappelle celles des Pinarii Nattae; il s'agit de C. Scoedius Natta Pinarianus, consul suffect en 80 ou en 81 ". En revanche, le statut social de Pinarius Apollinaris, envoyé par Tibère pour régler les conflits entre les habitants de Corne et les Bergalei u n'est pas connu. 1 On connaît 3 autres titulaires de cette charge: le père de notre chevalier; le personnage anonyme, CIL, XI, 4193 (67); T. Flauius Isidorus, eques Romanus connu en 240, CIL, XI, 4209 ( = D., 6630). 2 Kubitschek, IRTD, p. 72; L. R. Taylor, VD, p. 163. 3 Cl. Nicolet, OE 2, p. 979, n° 270. 4 Voir le n° 306. 5 Tacite, Artn., 4, 34. * Pais, 275. 7 Voir le n° 6.
NOTICES
75
« Voir le n° 27. • Voir le n° 62. *> ΛΕ, 20, 2, 1950, col. 1404, n° 24. F. Munzer. 11 RE, 20, 1, 1941, col. 1401, n° 17, E. Groag; A. Degrassi, Fasti, p. 23. " CIL, V, 5050 ( = D., 206).
64.
SEX. POMPONIUS C. F. CLU. BALBUS
CIL, XI, 4190 ( = D., 6628), Interamna Nahars, Umbria. IlIIuir i(ure) d(icundo), quaestor a decurionibus, tr(ibunus) mil(itum). — H. Devijver, ME, P, 73. Pomponius Balbus entre dans la série des quattuorviri augustéens ' d'Interamna Nahars. Sa carrière, présentée vraisemblablement selon Tor dre direct, indique d'abord la plus haute magistrature annuelle de la cité. La questure qu'il reçut ensuite fait problème; l'expression par laquelle elle est désignée, quaestor a decurionibus est un hapax. Cette désignation insolite semble indiquer qu'il s'agit non d'un honos, mais d'un munus2. Pomponius Balbus aurait été choisi par la curie locale 3 pour remet tre en ordre les finances de la cité; il faudrait comprendre qu'on a omis dans le texte de l'inscription un participe comme electus. On ne saurait admettre le raisonnement de W. Langhammer \ qui différencie la questure, honos partout où elle est prévue dans le cursus local, et celle qui est un munus, dans les collectivités où elle n'était pas prévue. Il suffit d'évoquer ici les cursus où la questure apparaît en fin de carrière, dans des cités où elle existe par ailleurs comme magistrature de début5. Après cette carrière municipale, Pomponius Bassus reçut le tribunat militaire dans une légion dont le nom est omis. Originaire d'Interamna comme l'atteste sa tribu6, le chevalier est le seul représentant connu de sa gens. 1
Voir le n° 59. * D., 50, 4, 18, 2. J Liebenam, SVW, p. 266. 4 W. Langhammer, Die rechtliche und soziale Stellung der magistratus municipales und der decuriones, Wiesbaden, 1973, p. 160. 5 Cf. par exemple, Q. Gauius Pedo (157); L. Pinarius Natta (306); T. Pomponius Petra (247); [.] Sertorius Histrianus (756). • Kubitschek, IRTD, p. 72; L. R. Taylor, VD, p. 163.
76
65.
PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAINS JULIO-CLAUDIENS
L. VALERIUS C. F. VIBRIO
CIL, XI, 4192 = IX, 4760, Interamna Nahars, Umbria. IlIIuir, trib(unus) mil(itum). — H. Devijver, ME, V, 44. L'inscription qui mentionne la carrière de Valerius Vibrio provient d'Interamna Nahars, et non de la Sabine, comme l'avait cru Th. Mommsen, suivi par H. Devijver. La carrière se présente selon l'ordre direct: après le quattuorvirat, obtenu dans sa patrie, Interamna, Valerius Vibrio fut nommé tribun militaire, dans une légion dont le nom n'est pas précisé, suivant l'usage ancien. Appartenant à la série des quattuorviri d'Interamna, le chevalier a vécu dans les débuts du règne d'Auguste \ 1
66.
Voir le n° 59.
---
CIL, XI, 4191, Interamna Nahars, Umbria. IIRIR M RVBRIVS [ - - - / / / / ] uir(o), [t] r(ibuno) m [il(itum) - - - / - - - ] Rubrius [ - - - ] . Les restitutions de l'inscription lacunaire d'Interamna Nahars ont été proposées par E. Bormann. L'anonyme aurait d'abord géré le quattuorvirat dans la cité ombrienne, avant d'accéder au tribunat militaire, au début du règne d'Auguste1. 1
67.
Voir le n° 59.
---
CIL, XI, 4193, Interamna Nahars, Umbria. [IIIHuir [i(ure)] d(icundo). trib(unus) [mil(itum)]. — H. Devijver, ME, Incerti, 197.
NOTICES
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Cet anonyme d'Interamna a parcouru la même carrière, et dans le même ordre que son collègue précédent '. Après le quattuorvirat, il devint tribun légionnaire, et à la même époque, dans les débuts du règne d'Au guste 2. La restitution de la magistrature locale a été suggérée à E. Bormann par la présence, dans cette inscription, d'un autre personnage, dont il ne reste qu'une partie du surnom, [-] illus. Il fut, lui aussi, quattuorvir iure dicundo, praetor secrorum, et questeur; il reçut de la cité des funé railles publiques, et une statue. Il s'agit vraisemblablement du père de notre chevalier. 1 2
Voir le n° 66. Voir le n° 59.
68.
CIL, XI, 4194, Interamna Nahars, Umbria. [îrib(unus) mil(itum) l]egionis XIII, [mag(ister) ? ordinis] aruspicum LX bis, [IlIIuir iure] dicundo. — H. Devijver, ME, Incerti, 198. — M. Torelli, Elogia Tarquiniensia, Florence, 1975, p. 122, n° 8. Ce troisième personnage anonyme d'Interamna Nahars appartient à la même série des quattuorviri d'époque augustéenne ', et sa carrière suit vraisemblablement l'ordre direct. Il fut tribun de la treizième légion, en laquelle il faut reconnaître la Gemina2, qui se trouvait en Illyricum au début du règne d'Auguste. Il présida ensuite le collège des soixante haruspices étrusques, à deux reprises3. Enfin, dans sa patrie, il géra le quattuorvirat. Le nom de la dédicante de l'inscription — femme, fille, ou parente proche, [—]ateuria T. f. est mutilé. 1 2 3
69.
Voir le n° 59. Ritterling, Legio, col. 1725, a exprimé des doutes sur l'identification. Sur ce collège, cf. M. Torelli, op. cit., pp. 122-135, avec la bibliographie.
C. ATILIUS A. F. GLABRIO
CIL XI, 1934 ( = D., 2685 = ILLRP% 638), Perusia, Etruria. C(aius) Atilius A(ulï) f(ilius) Glabrio, / IlIIuir quinq(uennalis), praef(ectus)
78
PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAINS JULIO-CLAUDIENS
fabr[um] / delat(us) a co(n)s(ule), praef(ectus) cohor[tis I ?] / Tyriorum sagittar(iorum), / Titia A(uli) f(ilia) minore natus. — — — —
Cl. Nicolet, OE 2, p. 789, n° 37. H. Devijver, ME, A, 176. M. Dondin-Payre, MEFRA, 9, 1979, pp. 651-670. D. B. Saddington, Athenaeum, 61, 1983, pp. 264-266.
L'inscription de Pérouse, qui mentionne la carrière de C. Atilius Glabrio vient d'être étudiée à nouveau par M. Dondin-Payre, qui a révisé la pierre. Elle propose le texte suivant: C(aius) Atilius A(uli) f(ilius) Glabrio, / IlIIuir quinq(uennalis), praef(ectus) fabr[um] / delat(us) (?) a co(n)s(ule), praef(ectus) cohort(tis) / [...] corum (ou - gorum?) sagittar(iorum), / £ ou F (?) [...] A(uli) fiilia), minore natus. Avant de revenir sur les compléments proposés, rappelons que le cursus suit Tordre direct: il énumère d'abord les fonctions municipales — le quattuorvirat quinquennal —, puis une fonction spécifique à l'ordre équestre, la préfecture des ouvriers d'un consul, enfin une préfecture de cohorte. Les problèmes posés par le texte sont nombreux, et tiennent tout autant à l'interprétation qu'à la datation. Ils touchent d'abord au statut de la ville de Pérouse. La cité, célèbre par le conflit dont elle fut l'enjeu en 41-40 av. J. C , fut détruite cette année-là, mais rapidement reconstruite ! . Quels magistrats la dirigeaient-ils? M. Dondin-Payre2 a fort justement rappelé qu'en principe les quattuorvirs précèdent toujours les duovirs, dont la présence signale un changement de statut municipal. On possède des traces de ce changement à Pérouse, puisque deux inscriptions mentionnent les deux magistratures revêtues successivement par le même personnage. L. Proculeius P. f. Titia gnatus3 fut IlIIuir, Huir, tout comme P. Volumnius P. f. Violens4. E. Bormann en avait conclu que la ville avait été régie par des quattuorvirs avant sa destruction, puis par des duovirs après sa reconstruction5. Cette position, discutée par la suite6, a été adoptée par M. Dondin-Payre. De fait, l'on sait que Pérouse fut restituta par Auguste7. Mais, comme l'a fait remarquer D. B. Saddington 8, il n'est pas nécessaire de placer la transformation du statut juste après la destruction de la cité étruque. On peut raisonnablement estimer que la mutation s'est produite au cours du règne d'Auguste; on note, à cet égard, que les nomenclatures des deux magistrats que nous avons mentionnés plus haut donnent au moins un élément de datation. Si la première ne
NOTICES
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comporte pas de surnom, comme c'est fréquent à haute époque, la seconde en comprend un, et peut être un peu plus récente. Nous appuyerons notre proposition de datation augustéenne en exami nant le reste du cursus. La fonction de praefectus fabrum delatus a consule rappelle, de manière frappante, celle connue dans la carrière d'un autre chevalier de l'époque d'Auguste, Q. Aemilius Secundus9. L'expression, en revanche, n'apparaît pas dans l'épigraphie républicaine ,0. On arrive à la même conclusion pour la préfecture de cohorte, qui n'est jamais mentionnée dans les inscriptions de la libéra res publica ". D'ailleurs, ce commandement, sous Auguste, ne fait pas partie des mili ces équestres u, même s'il est accordé à quelques chevaliers. On peut citer ainsi [-]ius Sex[-] u , ou C. Caristanius Fronto Iulius Caesianus ,4. Là encore, il faut renoncer à faire de la carrière de Glabrio une carrière républicaine. Comme l'a noté D. B. Saddington, il est presque désespéré d'identifier la cohorte nommée dans le texte u : les compléments se fondent sur des parallèles trop tardifs. Quoi qu'il en soit, le cursus de Glabrio, avec ses trois étapes, atteste, en tous cas, les relations entretenues par le che valier avec les milieux romains. Atilius Glabrio est originaire de Pérouse. Grâce à M. Dondin-Payre, l'on connaît désormais un autre membre de la gens, A. Atilius L. f. Gla brio, IIHuir, honoré par les municipes et incolae de la cité w. M. DondinPayre l'a placé au milieu du Ier siècle av. J. C. en raison du quattuorvirat. Nous serons plus prudent, en estimant que le magistrat en question appar tient peut-être aussi aux débuts de l'époque augustéenne, comme celui de notre chevalier. Dans ces conditions, le quattuorvir n'est pas le père de notre chevalier, mais plutôt un cousin. Des deux branches connues actuellement de la gens Atilia, la première resta dans le cadre municipal, l'autre réussit à entrer dans l'ordre équestre. Comme le montre la nouvelle lecture de M. Dondin-Payre, on doit renoncer à identifier dans la mère du chevalier une Titia. * D. c , 48, 14.
2
M. Mondin-Payre, loc. cit., p. 658. * CIL, XI, 1943 ( = D., 6617). CIL, XI, 1944 ( = D., 6618). 5 E. Bormann, CIL, XI, p. 353. 6 On trouvera la bibliographie développée chez M. Dondin-Payre, loc. cit., p. 659. 7 CIL, XI, 1923 ( = D., 6614), Perusia: Aug(usto) sacr(um), Perusia restituta. 8 D. B. Saddington, loc. cit., p. 266. 9 Voir le n° 107. 10 D. B. Saddington, ibid., p. 265, n. 5. 4
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PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAINS JULIO-CLAUDIENS H Nous renvoyons ici à la démonstration de D. B. Saddington, ibid., p. 265. 12 S. Demougin, OE, p. 346. u Voir le n° 46. 14 Voir le n° 118. 15 D. B. Saddington, loc. cit., p. 265. w M. Dondin-Payre, loc. cit., p. 661, fig. 2.
70.
MUS T. F. TER.
F. Benoît, Gallia, 11, 1951, pp. 109-110 ( = AE, 1954, 104, cf. AE, 1952, 109) Arelate, Narbonensis. [prim]us pilus bis, [tribu] nus militum bis, [pr]aefectus [e]quitum bis, [pr]aefectus castrorum, [p]raefectus fabrum, praefectus nauium, ex conlegio honoris et uirtutis, Iluir bis, aug[ur]t flamen Romae et [diui] Caes[aris]. — H. Devijver, ME, I, 13. — H.-G. Pflaum, Narbonnaise, p. 196, n° 2. — B. Dobson, PP, p. 172, n° 1. L'anonyme d'Arles est le premier primipile impérial pour lequel nous possédons une carrière développée, décrite dans Tordre direct. Le primipilat bis qui ouvre le cursus n'est pas le primipilat bis réservé aux anciens tribuns du prétoire à partir du règne de Claude. Il s'agit simple ment du primipilat revêtu à deux reprises, comme le sont, dans le cursus que nous discutons, le tribunat militaire, la préfecture d'aile. Après ces grades équestres, l'officier fut nommé préfet de camp ', puis préfet des ouvriers2. Enfin, ses activités se terminèrent avec la préfecture des naues. Cette expression singulière, alors que l'on s'attendrait à praefectus classis, peut s'expliquer si l'on se rappelle que les bateaux pris à Antoine après la bataille d'Actium furent envoyés3 à Fréjus pour former le noyau de la flotte qui devait y être stationnée jusqu'à la fin du règne de Néron. Ainsi, notre officier aurait reçu pour mission de commander cette nouvelle classis. On peut ainsi dater la carrière des premières années du règne d'Auguste, datation corroborée par l'absence du nom des unités où passa l'amiral.
NOTICES
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De Fréjus, il prit sa retraite à Arles, dont il était originaire, comme l'atteste sa tribu Teretina4. Il parcourut le cursus local, en revêtant à deux reprises le duovirat, puis en devenant augure5, puis flamine de Rome et de César divinisé. L'officier appartint aussi au collège local des vétérans retirés dans la cité 6 . Le premier éditeur avait proposé de restituer le nom du personnage en [T. Iuli]us; mais ce complément reste hypothétique7. 1
Cf. S. Demougin, OE, p. 372. B. Dobson, Pruefectus fubrum, p. 69. 3 Tacite, Ann., 4, 5, 1. 4 Kubitschek, IRTD, p. 206. 5 Pour la restitution de l'augurât, cf. M. Christol et S. Demougin, La carrière d'un notable narbonnais, au début du Ier siècle av. J. C, ZPE, 49, 1982, pp. 141-153, surtt. p. 152. n. 50. * Id., loc. cit., pp. 146-147. 7 On connaît à Arles un T. Iulius, ILGN, 106. 2
71.
P. RUBRIUS M. F. MAE. BARBARUS
1. CIL, X, 5169 ( = D., 87), Casinum, Latium Adiectum. Imp(eratori) Caesari diui f(ilio) / Augusto, / co(n)s(uli) XI, imp(eratori) VII [...] / tribunic(ia) potesta[t(e) . . . ] , / P(ublius) Rubrius M(arcï) f(ilius) Mae(cia tribu) Barba[rus]. 2. CIL, III, 6588; OGIS, 656, Alcxandrcia ad Acgyptum. (έτους) ιη' Καίσαρος, / Βάρβαρος άνέθηκε.
Α[η]ηο XVIII Caesaris / Barbants praef(ectus) / Aegypti posuit. a. 12-13 av. J. C. 3. OGIS, 657 ( = IGR, 1, 1294); /. Philae, 140, Philae, Aegytus. Αύτοκράτορι Καίσαρι Σεβαστώι σωτηρι χαΐ ευεργέτη (έτους) ιη' / έπί Ποπλίου 'ΡοβρΙου Βαρβάρου. a. 12-13 av. J. C. — — — —
PIR, R, 92. RE, 1 A 1, 1914, col. 1171, n° 16. A. Stein. A. Stein, Pràfekten, p. 18. Bastianini, Prefetti, p. 268.
La carrière antérieure de P. Rubrius Barbarus reste inconnue. Mais il gouverna l'Egypte en 13-12 av. J. C. Inscrit dans la tribu Maecia, le chevalier n'est pas originaire de Casi num inscrite dans la Teretina '. On ne peut ainsi savoir s'il existait des
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PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAINS JULIOCLAUDIENS
liens entre le préfet d'Egypte et les Rubrii connus dans la cité 2 et en particulier avec le chevalier républicain L. Rubrius2. En tous cas, on ne peut faire de rapprochements avec le modicus eques Romanus, Rubrius, connu en 15 par Tacite3. Les arguments avancés par A. Stein pour iden tifier sa fille en une Quinta Barbari f(ilia) de Rome 4 ne semblent pas tout à fait convaincants. 1 Kubitschek, IRTD, p. 16; L. R. Taylor, VD; p. 161. La tribu Maecia est peu fréquente. 2 Cl. Nicolct, OE 2, p. 1007, n° 304, avec la liste des Rubrii d'époque républicaine. Ce Rubrius est connu en 44 av. J. C. Il existait aussi une gens Rubria sénatoriale, T. P. Wiseman, New Men, p. 256, n° 363. 3 Voir le n° 212. 4 CIL, VI, 9245.
72.
L. BLATIUS L. F. SER. VENTINUS
CIL, II, 1176, Hispalis, Baetica. trib(unus) mil(itum) leg(ionis) V, et X Gem(inae), aed(ilis), Iluir. — H. Devijver, ME, B, 25. — P. Le Roux. Armée romaine d'Espagne, pp. 73-74. De la carrière de L. Blatius Ventinus, qui suit l'ordre direct, Ton connaît d'abord deux tribunats militaires: le premier dans la légion Ve, c'est-à-dire la legio V Alaudae, et le second dans la légion X* Gemina, qui se trouvaient alors toutes deux en Espagne l. La mention de la première unité date le texte de l'inscription; en effet, elle quitta la province en 15 av. J. C. 2 , après avoir participé aux campagnes ibériques d'Auguste. E. Ritterling3, récusé par J. M. Roldan Hervas4, a cru que L. Blatius Ventinus avait été chargé d'installer des vétérans à Hispalis. Mais Hispalis est une colonie de César5, et l'on ne sait pas si des vétérans des légions augustéennes y ont aussi été déduits, comme ce fut le cas, par exemple, à Emerita '. Comme l'a fait remarquer très justement P. Le Roux, Blatius Ventinus doit être considéré comme un chevalier originaire d'Hispalis. Il reçut deux commandements militaires successifs, à un moment où la situation, dans la péninsule ibérique, réclamait un encadrement militaire important. C'est dans sa patrie que le chevalier géra ensuite l'édilité et le duo-
NOTICES
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virât. La présence de sa gens dans le conuentus Hispaliensis est attestée par L. Blatius Calpurnianus7. 1
Ritterling, Legio, col. 1566 et 1678. I. M. Roldan Hervas, Hispania y el ejercito romano, Salamanque, 1974, p. 199. 3 Ritterling, Legio, col. 1670. 4 I. M. Roldan Hervas, op. cit., p. 207, n. 3. 5 Strabon, 3, 141. 6 Les coloni et incolae qui dédicacèrent l'inscription forment l'ensemble des habitants d'Hispalis. 7 CIL, II, 998. 2
73.
P. VEDIUS POLLIO
1. Pline, NH, 9, 7, 7. Inuenit in hoc animali documenta saeuitiae Vedius Pollio, eques Romanus ex amicis diui Augusti uiuariis earum immergens damnata mancipis. 2. Tacite, Ann., 12, 60, 6. C. Oppius et Cornélius Balbus primi Caesaris opibus potuere condiciones pacis et arbitria belli tractare. Matios posthac et Vedios et cetera equitum Romanorum praeualida nomina referre nihil attinuerit... 3. D. C, 54, 23, 1.
— — — —
Κάν αύτφ έτει Ούήδιος Πολιών άπέθανεν άνήρ άλλως μέν ουδέν μνήμης άξιον παρασχόπενος (καΐ γαρ έξ απελεύθερων έγεγόνει καΐ èv τοις Ιππευσιν έξητάζετο και λαμπρόν ουδέν είργάσατο) επί δέ δή τω πλούτω τη τε ώμότητι ονομαστό τατος γενόμενος ώστε καΐ ές ιστορίας λόγον έσελθεΐν. a. 15 av. J. C. PlRt V, 213. RE, 8 A 1, 1955, col. 568, n° 8, J. Keil. A. Stein, RR, p. 111; p. 400. R. Syme, 1RS, 51, 1961, pp. 24-30 = RP, pp. 518-529.
Des très nombreux témoignages qui mentionnent le célèbre et ri chissime Vedius Pollio \ nous n'avons retenu ici que les rappels de son rang équestre. Puisque la carrière et le milieu où il vécut ont été étudiés en détails par R. Syme, nous nous bornerons ici à présenter rapidement les prin cipaux éléments de sa biographie. Ami dOctave, il se rangea très tôt de son côté, et, après Actium, fut envoyé par lui en Asie pour réorganiser la province. Il semble avoir vécu ensuite dans une semi-retraite dorée, dans un luxe extrême, devenu proverbial2. Il possédait une splendide villa près de Naples, qu'il légua à Auguste.
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PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAINS JULIOCLAUDIENS
Ce fils d'affranchi fréquenta les milieux les plus élevés de la capitale, et joua un rôle important dans les premières années du règne d'Auguste, avant d'être écarté de la vie politique. On ne sait exactement où il était né. Comme l'a fait remarquer R. Syrne3, la dédicace d'un Caesareum par lui à Bénévent, et la présence dans la ville de ses affranchis semblent indiquer qu'il en était originaire. Mais c'est à Rome qu'il mourut, en 15 av. J. C. 1
Pour ne considérer ici que les inscriptions, Vedius Pollio dédicaça lui-même un Caesareum à Bénévent, CIL, X, 1556 ( = D., 109). Il fut honoré à Ilion, IGR, 4, 215; /. Ilion, 101; à Didymes, /. Didyma, 146; à Athènes, IG, II2, 4125. Il est nommé dans le célèbre décret de Paullus Fabius Persicus à Ephèse, CIL, 111, 7124, cf. F. K. Dôrncr, Der Erlass des Prokonsuls Paullus Fabius Persicus, diss. Greifswald, 1935. 2 Voir par exemple Tacite, Ann., 1, 10. 3 En revanche, A. Stein pensait qu'il était né à Tralles.
74.
HOSTILIUS RUFUS
Iulius Obsequens, 72. In Germania, in caslris Drusi, examen apium in tabernaculo Hostiliis Rufi praefecti consedit. — PIR2, H, 227. — RE, 8, 2, 1913, col. 2512, n 21, A. Stein. Hostilius Rufus fut préfet de camp dans l'armée de Drusus en 11 av. J.C. '. Il est vraisemblable que ce préfet de camp appartenait à l'ordre équestre, comme cela se rencontre souvent pour les préfets de camp des débuts de l'Empire2. On ne connaît ni l'origine, ni les connexions fami liales de l'officier. 1 L'incident de l'essaim d'abeilles qui vint se réfugier dans le camp de Drusus est rapporté par Dion Cassius, 54, 33, 2.; voir aussi Pline, NH, 11, 55; E. Ritterling, Fasti, p. 140. 2 S. Demougin, OE, p. 359.
75.
P. VITELLIUS
Suétone, Vit., 2, 2. Ceterum P. Vitellius domo Nuceria, siue die stirpis antiquae eius siue pudentis parentibus atque auis, eques cette R. et rerum Augusti procurator.
NOTICES
— — — —
85
PIR, V, 503. RE, Supp. 9, 1962, col. 1741, n° 7 e, R. Hanslik. A. Stein, RR, p. 112; p. 300. H.-G. Pflaum. Carrières, p. 1018.
P. Vitellius, chevalier romain, jouissait de la confiance d'Auguste, qui en fit le procurateur de son patrimoine, vers 10 av. J. C. Il était originaire de Nuceria, en Campanie, où il appartenait à l'une des familles les plus en vue de l'aristocratie locale. La famille connut une ascension sociale ' fulgurante. Les quatre fils du procurateur entrèrent dans le Sénat, et deux d'entre eux furent consuls; deux de ses petits-fils le fu rent aussi, et l'un d'eux accéda à l'Empire. 1
76.
Cf. aussi R. Syme. RR, p. 86 et n. 342.
AREIUS
1. Plut. Ant., 80. Αυτός δέ Καίσαρ είσήλαυνεν είς τήν πόλιν Άρείω τω φιλοσοφώ προοσδιαλεγόμενος καΐ τήν δεξιάν ένδεδωκώς. 2. /us primipilaris qui in G ermania post Varianam cladem obsessis nostris pro duce fuit. — PIR\ C. 113. — RE, 3. 2, 1899, col. 1245, n° 4, A. Stein. — B. Dobson. PP, 129. L. Caedicius 1 remplissait les fonctions de préfet de camp dans l'ar mée de Germanie, en 9. Il sauva la garnison d'Aliso, assiégée par les Germains. Il est vraisemblable qu'il avait obtenu la dignité équestre, comme ses autres collègues. 1
II ne faut pas douter de l'historicité de cet officier, mise en doute dans un article surprenant de V. Basanoff, Caedius primipilaris, Latomus, 10, 1931, pp. 285-288.
120
117.
PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAINS JULIO-CLAUDIENS
M. HOLCONIUS M. F. RUFUS
1. CIL, X, 787 ( = D., 5915), Pompei, Campania. d(uo)uir i(uré) d(icundo) tert(ium). 2. CIL, X, 839, ibidem. [q]uinq(uennalis)f trib(unus) mil(itum). 3. CIL, IV, 1886, ibidem. d(uo)uir i(ure) d(icundo) ////. quinq(uennalis), trib(unus) mil(itum) a populo, Augusti sacerdos. 4. CIL, X, 890 ( = D., 6392), ibidem. IV d(uo)uir i(ure) d(icundo), [lmp(eratore) Cae]sare XIII, [M(arco) Plautio Si)uano co(n)s(ulibus). a. 2-1 av. J.C. 5. CIL, X, 847, ibidem. Iluir i(ure) d(icundo) [---], quinq(unennalis), trib(unus) mil(itum) a populo, flamen Caesa[ris Aug(usti)]. 6. CIL, X, 838, cf. p. 968 ( = D.. 6391 a), ibidem. Iluir i(ure) d(icundo) quinquies, quinq(uennalis), trib(unus) mil(itum) a populo, flamen Augusti. 7. CIL. X, 830 ( = D., 6391 b), ibidem. trib(unus) mil(itum) a populo, Iluir i(ure) d(icundo) V, quinq(uennalis) iter(um), Augusti Caesaris sacerd(os), patronus coloniae. — CI. Nicolet, Tribunus militum, pp. 14-18. — P. Castrén, Ordo Pompeianus, p. 176. — H. Devijver, ME, H, 21. M. Holconius Rufus ' était certainement Tune des notabilités les plus importantes de la colonie de Pompei sous le règne d'Auguste2. Il cumula les magistratures les plus élevées: cinq fois duovir, dont deux fois quin-
NOTICES
121
quennal. Il fut aussi flamine d'Auguste, et enfin patron de la colonie. Son quatrième duovirat se place en 2 av. J. C ; mais, comme il fut élu à un cinquième mandat, il resta à la tête de la cité pendant les dix premières années de notre ère. C'est à ce notable qu'Auguste fit décerner le tribunat militaire a populo. D'après les documents dont nous disposons, il reçut ce grade après son troisième duovirat. Né à Pompéi, M. Holconius Rufus3 est le premier membre connu d'une famille qui se maintint au premier rang de la colonie. Pourtant, il faut revenir ici sur les conséquences sociales de la nomination au tribunat militaire a populo, donc au rang équestre. Cl. Nicolet 4 a soutenu que les descendants d'un tribun militaire a populo étaient d'un niveau social plus élevé que leur ancêtre. P. Castrén s'est élevé contre cette affirmation, en notant que le fils ou le neveu homonyme du chevalier n'était que préfet iure dicundo à la place de Caligula en 40-41. Mais nous ne connaissons pas la carrière complète de ce préfet. D'ailleurs, le remplacement du prince régnant était particulièrement honorifique et se donnait à des mem bres éminents de l'aristocratie locale. Pour expliquer la relative décadence des Holconii, il faudrait alléguer la perte du rang équestre, par exemple à la suite de l'amoindrissement du patrimoine familial4. Les Holconii, en tous cas, semblent s'être maintenus dans les cercles dirigeants de Pompéi, de l'époque d'Auguste à celle de Titus. On peut citer ainsi parmi eux M. Holconius Celer, frère (ou fils ?) de M. Holconius Rufus, quinquennal désigné en 14; M. Holconius Gellius, duovir en 22-23. Les Holconii étaient alliés avec d'autres puissantes gentes de Pompéi, les Gellii et les Clodii5. 1 M. Holconius fit ériger à ses frais crypta, tribunalia, theatrum; CIL, X, 833; 834 pont if (ex), Iluir quinqiuenalis) ter, praef(ectus) fabrum. C. Egnatius Marus suivit la carrière locale à Venouse, et son cursus suit Tordre direct. Après les prêtrises, placées en tête de Tinscription, il géra à trois reprises la quinquennalité. La préfecture des ouvriers at teste son rang équestre. Originaire de Venouse, comme le montre sa tribu Horatia *, C. Egna tius Marus eut une fille, Egnatia C. f. Marulla, qui fit graver Tépitaphe de son père. 1
17
Kubistchek, IRTD, p. 44; L. R. Taylor, VD, p. 161.
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297.
FABIUS
Tacite, Hist., 3, 62, 1 et 4. Isdem diebus, Fabius Valens Urbini in custodia interficitur... Natus erat Valens Anagniae, equestri familia. a 69. — PIR2, F, 68. — RE, 6, 2, 1909, col. 1869. n*> 151, Goldfinger. — A. Stein, RR, p. 308.
Fabius Valens, légat de la première légion en Germanie, et consul suffect en 69 ! , se rallia à Vitellius; mais, vaincu et capturé, il fut mis à mort par les partisans de Vespasien. Ce sénateur, homo nouus, était de famille équestre: son père était chevalier romain2. Fabius Valens naquit vraisemblablement sous le règne de Tibère. La famille était originaire d'Anagnia, dans le Latium Adiectum. 1
Tacite, Hist., 1, 52; 57. Voir Verginius (209), le père de Verginius Rufus, familia equestri. pâtre ignoto; nous avons étudié ces expressions dans OE, p. 588 et s. 2
298.
GALERIUS CRASSUS BETA
Ptol. Heph., in Phot. Cod., 151 b. Γαλέριος Se Κράσσος ό χιλιάρχος, δ έπι Τιβερίου Καίσαρος χιλιάρχος, Βήτα έκαλειτο ήδέως σεύτλω χρώμενος δ 8ή βητάκιον καλουσι 'Ρωμαίοι. — PIR2, G, 27. — RE, 7. 1, 1910, col. 598, n° 4, Ε. Groag. — Η. Devijver, ME, G, 2. De Galerius Crassus, surnommé Beta à cause de son goût pour la bette, on ne connaît que le rang de tribun. Contrairement à ce que pense H. Devijver, il est possible que cet officier soit un tribun du prétoire. De toutes façons, il appartenait à Tordre équestre.
299.
TI. IULIUS C. F. FAB. VIATOR
Pais, 185 ( = D., 2703), Aquileia, Venetiae. subprae[f(ectus)] coh(ortis) III Lusitanorum,
NOTICES
255
IlIIuir iure dic(undo), praef(ecîus) coh(qrtis) Ubior(um) equitatae. — H. Devijver, ΛίΕ, I, 139.
C. Iulius Viator, dont le cursus suit l'ordre direct, commença sa carrière par la sous-préfecture de la troisième cohorte des Lusitaniens, en garnison en Germanie inférieure '. Pour compléter sa carrière, on lui a attribué une autre inscription acéphale d'Aquilée: AE, 1895, 36: [---] / c(o)hor(tis) III Lusit(anorum), / curat(or) pro praef(ecto) / c(o)hor(tis) I Astuiium), aedil(is) desig(natus), I Belino / u(otum) s(oluit). Il me semble qu'il faut dissocier les deux personnages; tout d'abord, le commandement par intérim d'une cohorte aurait certainement été men tionné dans l'épitaphe de Iulius Viator. Par ailleurs, on trouve, dans cette fonction, plutôt des centurions, ou des préfets de cohorte2. Quoi qu'il en soit, notre chevalier, de retour à Aquilée, y géra le quattuorvirat, avant d'être à nouveau affecté dans une unité militaire, la cohors Ubiorum equitata, qu'il commanda en Germanie3. Ti. Iulius Viator, inscrit dans la tribu Fabia des Iulii, était le fils d'un affranchi d'Auguste, C. Iulius Aug. 1. Linus, qui donna à son fils le prénom de Tibère. L'on se trouve donc sous le règne de cet empereur. On peut même penser que Ti. Iulius Viator était entré dans l'ordre équestre avant 23, date du sénatus-consulte qui interdisait aux affranchis et à leurs fils de devenir chevaliers4. Ti. Iulius Viator épousa une ingé nue 5 , Erbonia Sex. f. Grata, dont la gens est connue à Aquilée par ses affranchis. 1 2 3 4 5
300.
Cichorius, Cohors, col. 313; G. Alfôldy, Hiljstruppen, p. 65 et n° 139. A. v. Domaszewski, RO, p. 119. G. Alfôldy. op. cit., p. 73. Pline, NH, 33, 34; S. Demougin. OE, p. 650 et s. A. Calderini, Aquileia romana. Milan, 1930, p. 493.
C. PASSERIUS P. F. VOL. AFER
1. CIL, XII, 1872, Vienna, Narbonensis. trib(unus) mil(itum) leg(ionis) XXII, IlIIuir, flam(en) diui August(i) d(ecreto) d(ecurionum),
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flam(en) Germ(anici) Caes(aris), praef(ectus) fabr(um) III. 2. CIL, XII, 1873, ibidem. [t]rib(unus) mil(itum) [leg(ionis) XXII], praefect(us) [fabiium) III]. 3. CIL, XII, 2566, Frangy, in agro Viennensi. (rib(unus) mil(itum) leg(ionis) XXI"[/]. 4. ILGN, 268, Vienna, Narbonensis. [trib(unus) mil(itum)] leg(ionis) [XXII, — H. Devijver, ME, P, 15. — H.-G. Pflaum, Narbonnaise, p. 200, n° 10. Le cursus de Passerius Afer suit Tordre direct et commence par le service militaire équestre, accompli comme tribun légionnaire de la lé gion XXIIa Deiotariana, installée en Egypte1. De retour à Vienne, il fut élu quattuorvir, et reçut deux flaminats prestigieux, celui du divin Auguste et celui de Germanicus. Il revint ensuite à la carrière nationale en étant nommé préfet des ouvriers. La date de cette carrière a été récemment discutée par H.-G. Pflaum; d'accord avec lui, nous la placerons avant le règne de Caligula. Mais il est possible d'être plus précis, et de considérer qu'elle s'est déroulée tout entière sous Tibère. Le flaminat du divin Auguste n'a pas été obtenu avant 15; le flaminat de Germanicus l'a été après 19. De plus, la place de la préfecture des ouvriers est un indice d'ancienneté. Comme l'atteste sa tribu Voltinia, le chevalier est originaire de Vienne2. Un autre rameau de sa famille, ou des affranchis de celle-ci, s'était installé à Vaison3. 1
Ritterling, Legio, col. 1793; pour une liste des tribuns de cette unité, cf. S. Demougin, MEFRA, 90, 1978, p. 319. 2 Kubitschek, IRTD, p. 212. 3 CIL, XII, 1370, Vasio: Q. Passerius Afer, sévir Augustal, et ses affranchis, Q. Passerius Valentinus et Q. Passerius Fortunatus.
301.
M. VERGILIUS M. F. TER. GALLUS LUSIUS
CIL, X, 4862 ( = D., 2690), Venafrum, Campania. prim(us) pil(us) leg(ionis) XI, praef(ectus) cohort(is) Ubiorum peditum et equitum,
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donatus hastis puris duabus et coronis aureis ab diuo Aug(usto) et Ti(berio) Caesare Augiusto), praef(ectus) fabrum III, trib(unus) mil(itum) cohort(is) primae (praetoriae?), idio[lo]gus ad Aegyptum, Huir iterum, pontif(ex). — — — — — —
PIR, V, 278. RE, 13, 2, 1927, col. 1890, n° 16, F. Miltner. A. Stein, RR, p. 146; p. 278; p. 370. H.-G. Pflaum, Carrières, p. 23, n° 7 et p. 958. H. Devijver, ME, V, 66. B. Dobson, PP, p. 170, n° 9.
La carrière de Vergilius Gallus Lusius a déjà fait l'objet d'études détaillées. Le cursus militaire qui s'est déroulé à la fin du règne d'Auguste et dans les premières années du règne de Tibère, comprend d'abord le primipilat de la légion XI* Claudia, alors stationnée en Dalmatie1, puis la préfecture d'une cohorte d'Ubiens2. C'est durant ses campagnes que notre officier mérita les décorations mentionnées par son cursus. Il devint ensuite préfet des ouvriers, fonction confiée alors à des officiers expéri mentés3, et enfin, il commanda une première cohorte dont le nom fut complété par Th. Mommsen en praetoria, pour expliquer la promotion suivante à un poste important de la carrière procuratorienne \ En effet, Vergilius Gallus fut ensuite envoyé en Egypte pour y devenir idiologue, avec des appointements ducénaires. Inscrit dans la tribu Teretina, le chevalier était originaire de Venafrum5, où il devait gérer le duovirat à deux reprises et obtenir le ponti ficat. De ses deux enfants, le premier, A. Lusius Gallus appartint aussi à l'ordre équestre6; la seconde, Lusia M. f. Paullina épousa Sex. Vettulenus Cerialis de l'ordre sénatorial7, dont les fils8 furent consuls9. Mais l'on ne connaît pas à Venafrum la gens Vergilia, dont un membre adopta le procurateur. 1 2 3 4 5 6 7
Ritterling, Legio, col. 1691. Cf. E. Stein, Beamte, p. 221. B. Dobson, Praefectus fabrum, p. 76. CIL, X. sub numéro. Kubitschek, IRTD, p. 35; L. R. Taylor. VD, p. 162. Voir le n° 302. RE Supp. 14, 1974, s. v. Vettulenus, col. 842, n° 1, W. Eck.
258
PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAIN JULIO-CLAUDIENS 8
Nous suivons ici W. Eck, loc. cit., en considérant, comme lui, que le laps de temps qui s'écoule entre le règne de Tibère et le consulat de Sex. Vettulenus Cerialis, en 72, est trop long pour que Ton puisse voir en celui-ci l'époux de Luisa Paullina. 9 Cf. R. Syme, Aîhenaeum, 35, 1957, pp. 306-316.
302.
A. LUSIUS A. F. TER. GALLUS
CIL, X, 4862 ( = D., 2690), Venafrum, Campania. îrib(unus) mil(itum) leg(ionis) XXII Cyrenaicae, praef(ectus) equit(um). — — — —
PIR2, L, 434. RE, 12, 1, 1924, col. 1873, n° 3, A. Stein. A. Stein, RR, p. 178. H. Devijver, ME, L, 39.
Fils du procurateur M. Vergilius Lusius Gallus ', Lusius Gallus s'ac quitta de deux milices équestres. Il fut tribun de la légion XXIIa Deiotariana en Egypte; le surnom de Cyrenaica est fautif2. Puis il commanda une aile de cavalerie. Comme son père fit carrière sous Auguste et Tibère, le service militaire du fils s'effectua sous le règne de celui-ci. 1 2
303.
Voir le n° 301. Ritterling, Legio. col. 1796.
MASURIUS SABINUS
Dig., 1, 1, 2, 48; 50-51. Masurius Sabinus in equestri ordine fuit et publiée primus respondit posteaque hoc coepit beneficium dari a Tiberio Caesare hoc tamen Mi concessum erat... Ergo Sabino concessum est a Tiberio Caesare ut populo responderet: qui in equestri ordine iam grandis natu et fere annorum quinquaginta receptus est. Huic nec amplae facultates fuerunt, sed plurimum a suis audit ori bus sustentatus est. PIR2, M, 358. RE, 1 A 1, 1914, col. 1600, n° 21, Steinwenter. A. Stein, RR, p. 131; p. 378. W. Kunkel, Herkunft und soziale Stellung der rômischen furistert2, Graz, 1967, p. 119, n° 6.
NOTICES
259
Le célèbre juriste Masurius Sabinus, qui reçut le ius respondendi de Tibère, fut admis dans Tordre équestre sans doute par le même prin ce, mais à un âge déjà avancé, à cinquante ans. A. Stein, en adoptant une conjecture de Borghesi, a déjà établi que Sa binus était vraisemblablement originaire de Vérone, ou de ses environs. Il était un parent d'un magistrat municipal, C. Masurius C. f. Sabinus1, connu à la même époque. Le Digeste mentionne la situation de fortune modeste du chevalier; c'est Tun des rares témoignages que nous possédions sur le niveau du pa trimoine d'un membre de Tordre équestre2. 1 2
304.
CIL, V. 3924 te
m
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P1R2, C, 1471. RE, 4, 1, 1900, col. 1590, n° 100, A. Stein. G. Alfoldy, Fasti Hispanienses, p. 32. R. Saxer, Untersuchungen zu den Vexillationen des rômischen Kaiserheeres von Augustus bis Diokletian, Cologne-Graz, 1967, pp. 9-11. — C. Castillo, Prosopographia Baetica, Pampelune, 1965, n° 100. — H. Devijver, ME. C, 250. — — — —
Avant même de présenter la carrière de Cornélius Valerianus, nous voudrions discuter l'attribution à ce personnage d'un autre texte, localisé à Grenade, et publié par E. Hubner. Nous ne transcrivons ici que la partie conservée de l'inscription: CIL, II, 2079 ( = D., 2713), Iliberris:
ferf^Dt · V · DfiCVfclIst CftAlP · COHOftT · l | fVlB · CQyiTVM · COHOl
10
DONATO · CO*ONI| CUPE1S · IMAGINItf LAVDATIONE · A · NVMEA 4TEM· AB · E1S · NVMCJUS · Λ INPENSA · LOCO · SIPJ άΊΈΜ · AB · MIEftOPOUTANIS · Π
JTEM· D -D -PLOILINTINOR· IUB)
IQj. CORNEUVS · Q^. ή La confusion des deux personnages est due à une suggestion de Th. Mommsen qui se fondait sur l'identité de la nomenclature et sur le type d'honneurs décernés au chevalier de Grenade et à celui de Castulo. Ce sont là des indices assez fragiles: les Cornelii sont légion en Espagne, et les deux textes différent sensiblement sur le point précis des honneurs militaires. Il ne faut pas non plus faire abstraction des conditions dans lesquelles E. Hubner fut amené à faire figurer dans le CIL Pinscription de Grenade, conservée dans la cave à charbon de la Chancellerie, et qu'il ne put voir '. Il est donc plus sage de refuser l'identification et de croire que les deux inscriptions mentionnent des personnages différents2. Notre commentaire va donc se borner au seul texte de Castulo, mal transcrit et mal interprété, comme l'avait déjà fait remarquer E. Ritterling3. Pour déterminer Tordre de la carrière de Valerianus, nous sommes tribu taire à la fois de la restitution possible de la ligne 1, pra[ef(ecto) alae] \
NOTICES
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que nous n'avons pas de raison de récuser, et de celle de la ligne 5, qui conserve la mention LONEN ET CHORTIS SERVIAE IWENALIS. Il n'y a pas d'ambiguïté sur la cohors Seruia Iuuenalis. Comment définir cette unité? S'appuyant sur une notation de Th. Mommsen, C. Cichorius5 considéra qu'il ne s'agissait pas d'une formation régulière de l'armée ro maine, et en conséquence, la cohorte disparut de toutes les listes des unités auxiliaires publiées depuis 1894. Pourtant, dans les débuts de l'Empire, certaines ailes 6 et même certaines cohortes7 étaient désignées par le nom de leurs officiers. Mais cet usage disparut, semble-t-il, sous le règne de Caligula. On pourrait aussi penser à une milice locale, comme celle qui fut levée par les Volubilitains pour se défendre contre Aedemon8. Cette unité aurait tiré son appellation de celle des Castulonenses9. Peut-on la comparer avec la praefectura orae maritimae de Tarraconaise, qui ouvre la voie aux milices équestres ,0? Le même problème se pose pour l'autre unité dont le nom se termine par LONEN, restituée en général en [Castu]lonen(sium). Il faudrait donc ici admettre que Corné lius Valerianus a reçu une double préfecture de cohortes locales. Cela indique aussi que la carrière suit l'ordre inverse, et non l'ordre direct. D'après la partie conservée de l'inscription, notre personnage fut en suite mis à la tête de uexillarii, opérant en Thrace. Après les compléments suggérés par A. v. Domaszewski ", prae[p(osito)] uexillariorum in Trachia XV, puis par E. Ritterling,2, prae[f(ecto)] uexillariorum in Trachia XV, R. Saxer a proposé13 prae[f(ecto)] uexillariorum in Trachia XV [numérorum]. Pour trancher, il faut faire état de la datation probable de la carrière, entre 45 et 62, et plus précisément en 45 et dans les années suivantes. Pour la période julio-claudienne, on connaît très peu de commandants équestres de vexillations u . La langue épigraphique n'employé que le terme de uexil· larii u . En revanche, le mot numerus n'apparaît jamais dans l'épigraphie de cette époque l6, comme il est absent des carrières primipilaires julio-claudiennesl7. Il faut donc renoncer au complément proposé par R. Saxer: peut-être, et sous toutes réserves, pourrait-on penser à une expression comme praef(ectus) uexillariorum in Trachia XV exercitus Moesiaci? C'est ce commandement qui valut à Cornélius Valerianus les honneurs particuliers " demandés par l'ensemble des unités et des officiers de l'ar mée de Mésie, d'où furent tirés les uexillarii qu'il mena au combat. On n'est pas surpris de voir les tribuns militaires placés avant les préfets d'aile; cela n'est pas dû à la réforme des milices équestres par Claude, sans doute en 47-48, mais plutôt au fait que les unités civiques sont hiérar-
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chiquement supérieures aux unités auxiliaires. De même, les tribuns laticlaves précèdent leurs homologues angusticlaves. Les légions qui récla mèrent des décorations spéciales pour notre chevalier, la IVa Scythica, la V° Macedonica, la VIlIa Augusta 19 étaient toutes stationnées en Mésie entre 45 et 63. On s'est d'ailleurs demandé si les vexillations commandées par un officier équestre pouvaient comporter des détachements légionnaires. R. Saxer a répondu par la négative, en faisant observer que, jusqu'aux guerres marcomannes, s'était maintenue la règle suivant laquelle des vexilla tions légionnaires étaient dirigées par des officiers de rang sénatoriala. Cet argument n'est plus valable, depuis que nous connaissons la carrière de M. Clodius Ma[-], un chevalier qui commanda des détachements légion naires21. Pour nous résumer, l'énumération des formations et des officiers de l'armée de Mésie qui ont distingué Valerianus a été reconstituée par E. Ritterling, puis par R. Saxer, et nous nous rallions aux propositions de celui-ci, en nous demandant toutefois s'il ne faut pas y introduire les tri buns de rang équestre, qui devraient être mentionnés comme leurs collè gues de rang sénatorial. Cette armée de Mésie22 a participé à l'expédition de Thrace23, quand les Romains occupèrent cette région en 45; Valerianus séjourna dans ce district cette année-là ou peu après. Il reste à retracer la suite de la carrière de notre chevalier. Etant donné l'étendue de la lacune, on pourrait penser à un tribunat militaire qui précéderait une préfecture d'aile. E. Ritterling, en hésitant, a pensé à une préfecture de camp. Mais la partie conservée du cursus interdit de suivre cette suggestion, dans la mesure où toute allusion au primipilat nécessairement antérieur manque24, et où ce grade est désormais interdit aux officiers équestres25. Ainsi, l'inscription de Castulo pourrait se reconstituer de la manière suivante: [. Cor]nelio M(arci) f(ilio) Gal(eria tribu) Valeriano, pra[ef(ecto) alae-, tr(ibuno) mil(itum) leg(ionis) - / - - ] praefiecto) uexillariorum in Trachia XV [exercitus Moesiaci ?, honorat(o) a leg(ione) IV Scythica, a leg(ione) / V Mace]donicat a leg(ione) VIII Augusta, a tribunis la[ticlauiist a tribunis?, ab aliis, a praef(ectis) alarum, a / c(o)hort]ibus, a praef(ectis) c(o)hortium, statuts, coroni[s--- praefiecto) c(o)hortis / Castu]lonens(ium), et c(o)hortis Seruiae luuenalis — / — ] e L(ucii) f(iliae) Optatae uxori, huic colonia
Patr[icia--- / - - - ] ·
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Cornélius Valerianus était originaire de Castulo, comme l'atteste sa tribu Galeria26, où il fut honoré par les habitants de Cordoue. Il épousa [-]a Optata, dont il ne semble pas avoir eu d'enfants. 1 11 faut rappeler ici les circonstances rocambolesques de la découverte de cette ins cription et des conditions dans lesquelles E. Hiibner tenta de la voir. Elle fait partie d'un matériel découvert lors de fouilles exécutées en 1754 par trois ecclésiastiques, dont le fameux faussaire Flores, qui furent d'ailleurs condamnés ensuite pour faux. Des planches gravées par Flores de ce matériel (textes païens et chrétiens dont huit seulement auraient été authen tiques) circulèrent en Espagne, dans le commerce. Les huit inscriptions « authentiques » furent vues par Bayen à Grenade en 1782. Elles furent conservées, comme nous l'avons dit, dans la cave à charbon de la Chancellerie, dans un coffre de fer, qu'Hiibner vit ensuite, mais sans pouvoir se le faire ouvrir. Voir E. Hiibner, Monatsber. Barl. Ak. Wiss.t 1861, pp. 16-19. 2 On peut aussi remarquer que dans le texte de Grenade apparaissent des numeri, totalement absents du texte de Castulo. 3 Ritterling, Legio, col. 1573. 4 La restitution avait été proposée par E. Hiibner. Par analogie avec l'inscription de Castulo, les autres commentateurs, sauf E. Ritterling, ont proposé la restitution d'une pré fecture de cohorte. 5 C. Cichorius, Cohors, col. 332. 6 Voir n° 26, n. 1. 7 Voir n° 26, n. 2. 8 ILM, 116 = MM, 448; M. Christol et J. Gascou, MEFRA, 92, 1980, pp. 329-345. 9 Pline, NH, 3, 25: oppidani Latii ueteris Castulonenses qui Caesaris iuuencles appellantur. 10 Cf. en dernier lieu P. Le Roux, L'armé romaine..., p. 156. 11 A. v. Domaszewski, RO, p. 200 et Rh. Mus., 47, 1982, p. 211. 12 Ritterling, Legio, col. 1647. 13 R. Saxer, op. cit., p. 9. 14 Voir P. Vergilius Paullinus (264) et M. Clodius Ma[-] (627). 15 Voir le cursus du sénateur Torquatus Nouellius Atticus, trib(unus) uexillar(iorum) [legdonum) qujattuor I, V, XX, XXI, CIL, XIV, 3602 ( = D., 950) = / //., 4, 1, 118, Tibur. 16 Cf. T. E. Rowell, RE, 17, 2, 1937, s.v. numéros, col. 1327. 17 Voir B. Dobson, PP, p. 66. Pour le premier exemple connu, sous Domitien, C. Velius Rufus, cf. H.-G. Pflaum, Carrières, p. 114, n° 50 et p. 966; B. Dobson, op. cit., p. 216, n° 94. 18 Pour un autre officier espagnol, anonyme, ainsi distingué, CIL, II, 1086 ( = D., 2712), Ilipa: donis donatus corona murali, et coronis aureis IIII, item uexillo et hastis puris V, honoratus ab exercitibus in quibus militauit bigis auratis equestribus. 19 Ritterling, Legio, col. 1648; R. Saxer, op. cit., p. 10. 20 R. Saxer, ibid., p. 120, malgré l'exemple de C. Valerius Rufus, D., 9491, Berythus. 21 Voir sous le n° 627. 22 Ritterling, Legio, col. 1647. 23 R. Saxer, op. cit., p. 11. 24 Ritterling, ibid., col. 1648. 25 S. Demougin, OE, p. 380. » Kubitschek, IRTD, p. 191.
362
PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAIN JULIO-CLAUDIENS
437.
C. LARTIDIUS M. F. PALATINA NIGER
1. IGR, 4, 1331 Magnesia ad Sipylum, Asia. έπί[τροπος του Σεβαστού]. Αύτοκράτορι Τιβερύρ Κλαυδίω Καίσαρι Σεβαστή Γερμ,χνικώ ύπάτω τω γ'. a. 43-46.
2. IGR, 4, 1179, Aegae, Asia. Le texte est identique au premier. — PIR2, L, 118. — RE, 12, 1, 1924, col. 877, n° 4, A. Stein. — H.-G. Pflaum, Carrières, p. 1102. C. Lartidius Niger fut procurateur de la province d'Asie dans les premières années du règne de Claude. Nous ne connaissons pas la carrière antérieure de ce haut fonctionnaire. Nous ne pouvons non plus déterminer s'il avait des liens de parenté avec la gens sénatoriale des Lartidii l . 1
M. Lartidius Sex. f., PIR2, L, 115, et son fils, Sex. Lartidius, PIR2, L, 116; Voir aussi T. P. Wiseman, New Men, p. 236, n° 222.
438.
CUSPIUS FADUS
1. FI. Jos., Bell, 2, 220. ... Κλαύδιος έπαρχίαν ποιήσας έπίτροπον πέμπει Κούσπιον Φαδον, έπειτα Τιβέριον Άλέξανδρον. 2. Id„ Ant., 20, 100. τ Ηλθε δε Φάδω διάδοχος Τιβέριος Αλέξανδρος... — PIR2, C, 1636. — RE, 4, 2, 1901, col. 1895, n° 2, Α. Stein. — H.-G. Pflaum, Carrières, p. 1082.
Flavius Josèphe a longuement insisté l sur la conduite du procurateur de Judée, Cuspius Fadus, en poste entre 44 et 46, sans transmettre d'autres éléments de sa biographie. 1
FI. Jos., Ant., 19, 3634; 20, 2-3; 5; 7-9; 14; 97-99.
NOTICES
439.
363
L. TULLIUS SABINUS
1. P. Tebt., 2, 298 (=Wilcken, ChresL, 90). L. 29: ...των τώι ε (£τει) έπικεχριμ(ένων) έπί Λουκίου Τυλλίου... a. 45. 2. P. Vindob. Boswinkel, l. L. 17-18: ...του Τυλλίου Σαβεϊνου υπομνηματισμόις δ γε[γράπται] (έτους) ζ' Κλαυδίου μηνός ΚαισαρεΙου α. 27 juillet 46. — H.-G. Pflaum, Carrières, p. 1086; Supplément, p. 135. — P. R. Swarney, The idios logos, p. 125. L. Tullius Sabinus prit en 45 la succession de Seruianus Seuerus \ idiologue. Il reçut donc les mêmes fonctions. Il se trouvait encore en Egypte en 46. 1
440.
Voir sous le n° 433.
L. AURELIUS PATROCLUS
1. EE, 8, 744, Fordongianus, Sardinia. praefiectus) Sard(iniae). Tiiberius) Claudius Caesar Augiustus), Germanicus, pont(ifex) max(imus), tr(ibunicia) potiestate) VI, piater) piatriaé), impierator) XI, coin)siul) desiignaîus) IIII. a. 46. 2. /. Sardegna, 378, Busachi, Sardinia. praef[ectus] Sardiiniae). La même titulature impériale qu'au n° 1 est gravée sur ce militaire. — PIR2, A, 1569. — RE, 2, 2, 1896, col. 2516, n° 186, P. v. Rohden. — P. Meloni, L'amministrazione délia Sardegna..., p. 185, n° 4. — H.-G. Pflaum, Carrières, p. 1046. L. Aurelius Patroclus fut le gouverneur équestre de la Sardaigne en 46.
364
PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAIN JULIO-CLAUDIENS
441.
C. IULIUS SEX. F. COR. POSTUMUS
1. P. Oxy., 283. L. 16 ... επί τον κύριον ηγεμόνα Ίουλίον [Π]οστ6μον. L. 20-22: έτους ε' ΤιβερΙου Καίσαρος [Σ]εβαστου Γερμανικού Αύτοκράτορος μη(νος) Κ[αισαρ]είου ιε. 8 avril 45. 2. CIL, VI, 31202 ( = 918) ( = D., 210), Roma. praef(ectus) Aegiyptî) Tiijberii) Claudi Caesaris Aug(usti) Germanici. Pro saluie Ti(berii) Claudi Caesaris Aug(usti) Germanici, pont(ificis) max(imi), trib(unicia) pot(estate) VII, co(n)s(ulis) / / / / , imp(eratoris) XV. a. 47. — PIR2, L, 483. — RE, 10, 1, 1917, col. 781. n° 405, A. Stein. — A. Stein, Pràfekten, p. 30. — R. Syme, JRS, 44, 1954, p. 118. — Bastianini, Prefetti, p. 272.
L'Egypte fut gouvernée par C. Iulius Postumus entre le 8 août 45 et une date inconnue de Tannée 47, année où il fut remplacé par Cn. Vergilius Capito ! . Malgré l'indication de la tribu Cornelia, il reste difficile de détermi ner la patrie du chevalier, en qui R. Syme veut voir un Oriental. Nous préférons rester prudent, surtout dans la mesure où l'on rencontre à Rome un parfait homonyme du préfet2. De même, nous ne sommes pas sûr qu'il faille l'identifier au Iulius Postumus, ami de Livie et calomniateur d'Agrippine l'Aînée, comme le voudrait R. E. Bennett3. En revanche, le préfet était fort riche, puisqu'il dédia un buste de seize livres d'or à Claude et à Messaline, dont le nom fut plus tard érasé \ 1 2 3 4
Voir sous le n° 679. CIL, VI, 20217. R. E. Bennett, The Prefects..., pp. 86-89. Pour un affranchi du préfet, Harpocras. cf. CIL, III, 14136» et AEt 1909, 136, Alexandrea.
442.
PETRA
443.
PETRA
Tacite, Ann., 11, 4, 1. Vocantur post haec patres, pergitque Suillius addere reos équités Romanos
NOTICES
365
inlustres, quitus Petra cognomentum. At causa necis ex eo quod domum suam Mnesteris et Poppaeae congressibus praebuissent. a. 47. — PIR, P, 194. — RE, 19, 1, 1937, col. 1178, n° 9, A. Stein. — A. Stein, RR, p. 101, n° 4. Les deux frères Petrae, qui appartenaient à l'ordre équestre *, furent accusés de complicité avec Messaline, et condamnés pour avoir prêté à l'impératrice leur maison, où elle donnait rendez-vous à son amant Mnester. Les chevaliers étaient peut-être originaires de Rome, où ils possé daient une résidence. Nous avons déjà écarté plus haut l'identification de l'un des deux frères avec T. Pomponius Petra2 de Regium Lepidum. 1 2
444.
Pour Tépithète à'inlustris, voir S. Demougin, OE, p. 594 et s. Voir plus haut sous le n° 247.
SAMIUS
Tacite, Ann.t 11, 5, 2. Nec quicquam publicae mercis tant uenale fuit quant aduocatorum perfidia, adeo ut Samius, insignis eques Romanus, quadringentis nummorum milibus Suillio datis et cognita prauaricatione, ferro in domo eius incubuerit. a. 47. — PIR, S, 119. — RE, 2 A 1, 1914, col. 2129, A. Stein. — A. Stein, RR, p. 100. En 47, un chevalier romain du nom de Samius, qui avait pris pour avocat le fameux Suillius en lui donnant des honoraires de 400 000 ses terces, se tua chez celui-ci, qui s'était entendu avec ses adversaires. Samius appartenait au groupe restreint des insignes équités Romanil. Il est possible que notre chevalier soit issu de la gens Samia, connue en Lucanie par deux des ses membres, C. Samius C. f.2 et son fils [.] Samius C. f. Ani Gratus3; dans ce cas, il serait né dans cette région. 1 2 3
24
Pour insignis, cf. S. Demougin, OE, p. 593. CIL, IX, 312 = /. //., 3, 1, 253. Tegianum. /. //., 3, 1, 124, ibidem.
366
PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAIN JULIO-CLAUDIENS
445. CN. NONIUS Tacite, Ann., 11, 22, 1. Interea Romae, nullis palam neque cognitis mox causis, Cn. Nonius eques Romanus, ferro accinctus reperitur in coetu salutantum principem. Nam postquant tormentis dilaniabatur, de se non infitiaîus conscios non edidit, incertum an occultons. a. 47. — PIR, N, 89. — RE, 17, 1, 1936, col. 864, n° 7, A. Stcin. En 47, un chevalier romain tenta d'assassiner Claude pendant la sa lutation matinale. Nous ne savons rien de plus sur ce personnage péri dans les supplices '. 1 Pour d'autres tentatives perpétrées par des chevaliers romains anonymes, Suétone, CL, 13, 2: le premier essaya de tuer l'empereur à la sortie du théâtre, l'autre dans le temple de Mars. Voir aussi D.C., 60, 18, 4.
446.
LONGINUS
Dig., 1,2,2,52. Neruae successit Proculus. Fuit eodem tem pore et Nerua filius: fuit et alius Longinus ex equestri quidem ordine, qui postea ad praeturam usque peruenit. — — — —
PIR2, L, 335. KE, 13, 1, 1926, col. 1423, n° 1, A. Stein. A. Stein, RR, p. 265. W. Kunkel, Herkunft..., p. 131, n° 15.
Le célèbre juriste Longinus appartint à Tordre équestre, mais il fut admis dans le Sénat, sans dépasser le rang prétorien. Cette promotion eut lieu au moment de la censure de Claude, en 47-48, comme Ta suggéré A. Stein1. 1
Voir aussi W. Kunkel, op. cit., p. 132.
367
NOTICES
447.
FLAVIUS PROCULUS
Pline, NH, 33, 33. Adeoque id promiscuum esse coepit, ut apud Claudium Caesarem in censura eius unus ex equitibus Flauius Proculus CCCC ex ea causa reos postularet. — PIR2, F, 345. — RE, 6, 1, 1909, col. 2609, n° 152. — A. Stein, RR, p. 40. Durant la censure de Claude, en 47-8, un chevalier romain, Flauius Proculus traîna en justice 400 personnes qui se faisaient passer pour che valiers \ sans que nous connaissions les résultats de cette énergique entre prise 2. 1 2
Voir S. De mou ginf OE, pp. 183-184. Sur la censure de Claude, marquée à la fois par la sévérité et le laxisme, Suétone, CL, 25.
448.
M. IULIUS M. F. VOL. ROMULUS
G. Mancini, NS, 1924, p. 346, n° 1 ( = AEt 1925, 85), Velitrae, Latium Adiectum.
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PIR2, I, 523. RE Supp. 12, 1970, col. 507, n° 436 a, R. Hanslik. A. Stein, RR, p. 63, n. 2; p. 268; p. 280. H.-G. Pflaum, Historia, 2, 1953-1954, pp. 468-470. G. Vitucd, Arch. Cluss., 10, 1958, pp. 310-314. R. Syme, Tacitus, p. 800. H. Devijver, ME, I, 108.
368
PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAIN JULIOCLAUDIENS
Dans la carrière importante de Iulius Romulus, seuls nous intéressent ici les débuts, mais ils figurent dans les lignes les plus lacunaires de l'ins cription que G. Mancini a trouvée à Velletri. On doit d'abord déterminer le nombre approximatif des lettres qui manquent à la dernière ligne. Si Ton se fonde sur l'expression SEVIRO EQ[VITV]M de la ligne 8, il faut compléter le début de la ligne 9 par onze lettres. Les restitutions que nous allons proposer sont d'ailleurs indispensables pour déterminer si M. Iulius Romulus appartint d'emblée à l'ordre sénatorial, ou fut un chevalier de venu sénateur. La première fonction obtenue par le personnage est un tribunat légion naire. Intervient ensuite la lacune que nous devons combler, puis une expression que nous discuterons d'abord, SEVIRO EQ[VITVIM ROMANOR EQVI P[-]. G. Mancini, le premier éditeur, comprit seuiro eq[uitu]m Romanorium) equo p[ubl(ico)]. Il faut renoncer à cette interprétation pour deux raisons. Tout d'abord, la titulature des sévirs des chevaliers romains ne comprend jamais ce type de formulation. Ensuite, le titre d'eques Romanus equo publico est bien attesté; mais il ne s'emploie qu'en Cisalpine \ ou pour des chevaliers originaires de cette région2. Il faut donc comprende seuiro eq[uitu]m Romanorium), equi isic) p[ubilico)]. La formule EQVI P, correspondant au titre d'equo publico, ne semblait pas pertinente à A. Stein, qui trouvait la restitution « ziemlich willkurlich », et préférait comprendre, avec les précautions d'usage, EQVI(TI) R[OM(ANO)]. G. Vitucci, qui s'était finalement rallié à l'avis d'A. Stein, avait revu la pierre3, où la dernière lettre conservée était pour tant un Ρ et non un R. On peut opposer deux objections à la proposition d'A. Stein. Tout d'abord, on ne rencontre ni à Rome, ni en Italie, l'abréviation EQVI pour EQVIT1 dans la titulature d'un eques Romanus. Par ailleurs, sous les Julio-claudiens, le titre équestre en usage n'est pas eques Romanus, mais equo publico4. De toutes façons, quelle que soit la restitution adoptée, on se heurte à une autre difficulté: la place du titre équestre dans le cursus, après la mention du service militaire5. Habituellement, la titulature d'equo publico précède le rappel du ser vice militaire6. Mais on ne peut écarter une erreur du lapicide qui aurait inséré le titre après les milices. La faute se comprend d'autant mieux que la rédaction du texte est quelque peu négligée, comme le 7 montre l'expres sion adlectus tribunus plebis. Quoi qu'il en soit, il nous semble préférable d'opter pour la présence du titre équestre equo publico. A ce stade de la carrière, Iulius Romulus faisait encore partie de l'ordre équestre.
NOTICES
369
Nous avons déjà remarqué qu'il fallait au moins onze lettres pour combler la lacune qui sépare le tribunat militaire et la titulature équestre. A. Stein8, se fondant sur le cursus de T. Iunius Montanus9, pensait à la préfecture des ouvriers, [PRAEFECTVS FABR]VM. Mais ce complément, comme Ta déjà noté H.-G. Pflaum, est peu satisfaisant; il contraint à écrire praefectus en toutes lettres, alors que dans la même ligne tribunus est abrégé. De plus, l'expression est trop longue pour s'insérer dans cette ligne. Il en va d'ailleurs de même pour la proposition de H.-G. Pflaum: pour lui, M. Iulius Romulus était d'origine sénatoriale et aurait commencé sa carrière par l'une des fonctions du vigintivirat, [IIIIVIR VIAR CVRANDARJVM. Le nombre de lettres nécessaire, dix-sept ou dix-neuf10, est trop important. Il faut donc se tourner vers une autre solution. Si nous estimons que Iulius Romulus est un chevalier, il ne reste qu'une seule possibilité: placer dans la lacune un autre élément de la carrière équestre, une milice, et particulièrement une préfecture d'aile, sous la forme [PRAEF EQVIT]VM. L'unité ne serait pas nommée, comme ne Test pas la légion où servit Iulius Romulus. Il est préférable de choisir une expression condensée, plu tôt que la mention complète de l'aile ". Les deux dernières lignes de l'inscription de Velletri peuvent se com pléter ainsi: SEVIRO EQ[VITV]M ROMANOR EQVI P[VBL PRAEF EQVIT]VM TRIB M[IL]ITV[M]. Nous pouvons répondre par avance aux objections suscitées par nos compléments: la place de la titulature équestre n'est pas habituelle, mais on en trouve des équivalents. Quant au sévirat des chevaliers romains, on connaît quelques exemples où il figure assez tard dans le cursusI2. Ici, il indique que M. Iulius Romulus fut nommé à cet honneur à un âge plus avancé que celui de ses collègues; cela explique son admission di recte dans le Sénat parmi les anciens tribuns. L'entrée dans l'ordre séna torial de notre chevalier se place peut-être en 42, quand Claude autorisa des chevaliers à se présenter au tribunat de la plèbe u , ou encore lors de la censure de 47-8. De toutes façons, l'anoblissement montre que l'empe reur favorisa particulièrement Iulius Romulus. Il n'est pas impossible que M. Iulius Romulus, inscrit dans la tribu Voltinia, soit né en Narbonnaise M. Son fils homonyme fut légat prétorien en Sardaigne en 69 15. 1
Th. Mommsen, DP, VI, 2, p. 76; Cl. Nicolet, Remarques épigraphiques sur la titulature des chevaliers romains, Cahiers de Tunisie, 15, 1967, pp. 79-84.
370
PROSOPOORAPHIE DES CHEVALIERS ROMAIN JULIOCLAUDIENS 2
Voir par exemple T. Vennonius Aebutianus, eques Romanus equo publico, enterré à Capène, mais originaire de Turin, CIL, XI. 3940 = VI, 1635 ( = D., 5006). Capena; ou encore L. Tacîtius L. f. Lem. Dubitatus. eques Romanus equo publico, dont le père est originaire de Parentium, CIL, VI, 2477. 3 G. Vitucci, Note al cursus honorum di M. Iulius Romulus, praefectus frumenti dandi ex s . c , Riv. Filol., 25, 1947, p. 252. 4 S. Demougin, OE, p. 199. Les deux premiers exemples connus sont Ti. Iulius Agesilaidis f. Epesratus, CIL, VI, 1879 et M. Pomponius Bassulus Longinianus, CIL, IX, 1165, Aeclanum. 5 Le titre a'equo publico est mentionné après le tribunat militaire a populo et la préfecture des ouvriers dans le cursus augustéen de M. Minicius, voir sous le n° 168. 6 Nous avons rassemblé quelques exemples où la titulature équestre n'est pas insérée à sa place habituelle: a) cursus inverse avec la titulature équestre suivie des fonctions militaires: C. Hedius Verus. 2ème motié du llème s.. CIL, XI, 6123 4- p. 1387, Forum Sempronii. b) cursus inverse où la titulature équestre est placée à la fin: Cn. Pompeius Pompeianus. après 166, CIL, VI, 3529. Roma. c) cursus direct, où la titulature équestre apparaît à la fin: M. Maenius Agrippa L. Tusidius Campester, Hadrien, CIL, XI. 5362 ( = D., 2735), Camerinum. d) cursus où la préfecture des ouvriers se place avant la titulature équestre: T. Nummius AugusUlis. Trajan. CIL, XI, 3099, Falerii; Ti. Claudius Liberalis, 2ème moitié du llème siècle, CIL. XIV. 3522; /. IL, 4. 1. 155, Tibur; C. Decrius Crispus, llème siècle, CIL, IX. 2646. Aesernia; —, llème siècle. CIL, XI. 1601. Florentia; Mus Seuerus, 120-211, CIL, XI. 3013. Ager Viterbiensis. 7 Voir ainsi, pour des expressions inusitées, le cursus de [-1 Ma [us], CIL, V, 3117 ( = D., 968) Vicetia: [a]dlectus in senatum et inter iribuni[cio]s relatus ab eodem (Claudio censore). 8 A. Stein, RR, p. 228, suivi par G. Vitucci et R. Syme; du même avis. S. Mollo, Atti CeRDAC, 11. 1980-1 (1984). p. 411. 9 Voir sous le n° 266. 10 Les abréviations I1IIVIR ou IVVIR sont trop longues. 11 Dans deux cursus procuratoriens de l'époque de Claude, ceux de Q. Fabius Calpetanus (499) et de C. Oetius Rixa (506). on mentionne la préfecture d'aile sous la forme simple, praefectus equitum. 12 S. Demougin, op. cit., p. 242. 13 D.C., 60, 11, 8 Cf. S. Demougin. Uterque ordo, p. 86. 14 R. Syme, op. cit., p. 800. 15 PIR2, C. 522; H.-G. Pflaum, loc. cit., p. 471.
449.
C. SETTIDIUS C. F. PUP. FIR[MUS]
Pais, 10; /. //., 10, 1, 67, Pola, Histria.
praef(ectus) coho[rt(is)] IIII Thrac(um) Sy[r(iacae)]t trib(unus) mil(itum) leg(ionis) V Maced(onicae), qiuaestor) urb(anus). — RE, Supp. 14, 1974, col. 666, W. Eck. — A. Stein, RR, p. 231. — H. Devijver, ME, S, 45.
NOTICES
371
C. Settidius Firmus appartint d'abord à Tordre équestre, et s'acquitta de deux milices: la préfecture de la cohorte IV* Thracum Syriaca, station née à l'origine en Syrie et peut-être pas encore installée dans les pays danubiens \ et le tribunat de la cinquième légion Macedonica, campée en Mésie2. Le chevalier fut ensuite autorisé à se présenter à la questure, et élu questeur urbain, entra dans Tordre sénatorial. A quelle époque placer cette promotion? Depuis E, Ritterling, on a considéré que Settidius Firmus faisait partie de ces officiers de Tarmée balkanique que Vespasien admit parmi les sénateurs. Mais, comme W. Eck, nous serons plus prudent, et nous proposerons une autre datation. On peut en effet observer que les cursus complets qui mentionnent une admission3 dans le Sénat comprennent la plupart du temps, à partir des Flaviens, la formule adlectus in ou adlectus inter4. Par ailleurs, le type de la carrière évoque celui d'un autre homo nouus, C. Iulius Montanus 5, mort en 56. Ainsi notre chevalier aurait accompli ses milices équestres bien avant le règne de Vespasien. La datation flavienne du cursus de notre chevalier se fonde aussi sur l'existence d'un consul suffect de 102, T. Settidius Firmus, en qui Ton a voulu voir le fils de notre chevalier; il peut s'agir de son petit-fils. Dans ces conditions, nous pouvons remonter jusqu'au règne de Claude pour l'entrée dans le Sénat de C. Settidius. Il est bien connu que Claude recruta de nouveaux sénateurs dès les débuts de son règne et sur tout lors de sa censure6. On pourrait penser aussi à Néron, dont la damnatio memoriae interdit ensuite de mentionner le nom sur toute ins cription. Mais il est plus vraisemblable que la promotion de notre chevalier eut lieu sous Claude. Originaire de Trieste, comme l'atteste sa tribu Pupinia7, il fit partie d'une famille très importante de THistrie, solidement implantée dans la région8. Celle-ci atteignit le rang sénatorial dès les lulio-claudiens et s'y maintint jusqu'au coeur du Ilème siècle9. 1
Cichorius, Cohors, col. 341; W. Wagner, Dislokation, p. 193. Ritterling, Leg\o% col. 1573. A. Chastagnol, RHD% 53. 1975, pp. 375-394. 4 Voir par exemple C. Fuluius Lupus Seruilianus, CIL, XII. 3166. Nemausus; Ti. Iulius Celsus Polemaeanus, D., 8971. Ephesus; C. Caristanius Fronto, D., 9485, Antiochea Pis.; [. Caltilius Longus. CIL, ΠΙ, 141881, Apamea Bith.; L. Baebius Auitus, voir sous le n° 698; CIL. XII, 2535. 5 Voir sous le n° 524. 6 Voir S. Demougin, Uterque ordo% p. 81, n. 54, pour une liste des adlecti in amplissimum ordinem de Claude. 7 Kubitschek. IRTD, p. 114. 8 Voir le commentaire d'A. Degrassi, /. //., 10, 1, sub numéro. 9 Un nouveau membre de la gens sénatoriale des Settidii vient d'être étudié par |. SaSel et W. Eck. Settidii von Pola, Coll. Epigrafia e ordine senatorio, Rome, 1981 (1984), pp. 481-484. 2
3
372
PROSOPOGRAPH1E DES CHEVALIERS ROMAIN JULIO-CLAUDIENS
450.
L. VERGINIUS RUFUS
Tacite, Hist., 1, 52, 6. Voir le texte sous le n° 209. — PIR, V, 284. — RE, 8 A 2, 1958, col. 1536, n° 27, M. Schuster. — A. Stein, RR, p. 308; p. 381.
Si nous faisons entrer L. Verginius Rufus dans ce Catalogue consacré aux chevaliers romains, c'est qu'il commença sans doute sa carrière dans Vordo equester. Son père ! était un simple chevalier, qui n'avait pas fait de carrière importante; le fils aurait connu le même destin, si sa fortune n'en avait décidé autrement. Par une notation de Pline2, on sait que Verginius Rufus était né vers 14. Il fut consul ordinaire en 63, donc à l'âge de 49 ans. On peut placer son entrée dans le Sénat entre 42 et 48 3 , entre 28 et 32 ans. Cet homo nouus devait parcourir une carrière très brillante, refuser l'Empire4 et recevoir à trois reprises le consulat. L. Verginius Rufus était originaire d'une cité proche de Corne, peutêtre Milan, et, tuteur de Pline le Jeune, lui accorda une très bienveillante protection. 1 2 3 4
451.
Voir sous le n° 209. Pline, £/?., 2, 1. Voir nos considérations sous le n° 449. Cf. R. Syme, Tacitus, p. 130.
C. TURRANIUS (GRACILIS)
1. IGRt 1, 1295; /. Philae, 2, 142, Philae, Aegyptus. Αίγυπτο) πάσας φέρτατος άγημών. (έτους) κγ' Καίσαρος Φαμενώθ ιβ'. 8 mars 7 av. J. C. 2. IGR, 1, 1109, Mahemdieh, Aegyptus. ίπαρχος της ΑΙγύπτου. (έτους) κς' Καίσαρος Τυβι ιγ'. 4 juin 4 av. J. C. 3. Tacile, Ann., 1, 7, 2. Voir le texte sous le n° 207.
NOTICES
373
4. Sénèque, De breu. uit., 20, 3. Turranius fuit exactae diligentiae senex, qui post annum nonagesimum cum uacationem procurationis ab C. Caesare ultro accepisset, componi se lecto et uelut examinent a circumstante familia plangi iussit. Lugebat domus otium domini senis nec finiuit ante tristitiam quant labor illi suus restitutus est. 5. Tacite, Ann., 11, 31, 1. Tum potissimum quemque amicorum (Claudius) uocat, primumque rei frumentariae praefectum, Turranium, post Lusium Getam, praetorianis impositum, percunctatur. a. 48. — PIR, T, 297. — RE, 14, 2, 1930, col. 1441, n° 5, A. Stein. — A. Stein, RR, p. 389. — H. Pavis d'Escurac, Annone, p. 317. — Bastianini, Prefetti, p. 268; p. 76. C. Turranius est bien connu, et nous exposerons rapidement les élé ments de sa biographie. Préfet d'Egypte entre 7 et 4 av. J. C , il fut rappelé à Rome pour organiser et diriger le service de l'armorie. A titre tout à fait exceptionnel, cette nouvelle direction fut donc hiérarchiquement supérieure à la préfecture de l'Egypte. En 14, dans le récit fait par Tacite de la succession d'Auguste, il apparaît comme un fonctionnaire de tout premier plan. Il devait rester en fonctions jusqu'en 48, ce qui prouve l'importance de son rôle personnel à la tête de l'annone. Il refusa de prendre sa retraite sous Caligula '. S'il faut l'identifier avec le Turranius Gracilis de Gadès, cité par Pline 2 , il serait originaire de cette cité. 1 L'âge que lui donne Sénèque résulte peut-être d'une erreur. Mais le préfet de la Ville, L. Volusius Saturninus, mourut en 56 dans l'exercice de ses fonctions à l'âge de 93 2ans. Pline, NH, 3, 3. A. Stein a formellement repoussé l'identification.
452.
RUFRIUS POLLIO
1. FI. Jos., AnLt 19, 267. Προεξήεσαν Se των Γαίου σφαγέων είς τό φανερώτερον Χαιρέας καΐ Σαβίνος είργό;ιενοι προόδων κατ' έπιστολάς ΠολλΙωνος, δν μικρω πρότερον Κλαύδιος στρατηγόν ήρητο των σωματοφυλάκων.
374
PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAIN JULIO-CLAUDIENS
2. D.C., 60, 23, 2. ... 'Ρουφρίω δέ 8ή Πωλίωνι τω έπάρχω εικόνα xal Ιδραν έν τω βουλευτικω, οσάκις άν ές τ£> συνέδριον αύτω συνεσίη.
a. 44. 3. Sénèque, Apol., 13, 5. Ad Messalinam ... conuolant... deinde praefecti duo Iustus Catonius et Rufrius Pollio. — PIR, R. 123. — RE, 1 A 1, 1914, col. 1202, n° 3, A. Stein. — A. Passerini, Coorti, p. 279. Rufrius Pollio fut nommé préfet du prétoire en 41, dès l'avènement de Claude. Au retour de l'expédition britannique, en 44, il fut honoré d'une statue et d'un siège au Sénat. Sénèque, en 48, le présente comme l'une des victimes de Claude. Nous ne connaissons pas les débuts de sa carrière.
453.
SEX. TRAULUS MONTANUS
1. Tacite, Ann., 11, 36, 3. Ne Trauli quidem Montant, equitis Romani, defcnsio recepta est: is, modesta iuuenta sed corpore insigni, accitus ultro noctemque intra unam a Messalina proturbatus erat, paribus lasciuiis ad cupidinem et fastidia. a. 48. 2. Sénèque, Apol, 13, 4. Hic erat C. Silius consul désignât us, luncus praetorius, Sex. Traulus, M. Heluius, Trogus, Cotta, Vettius Valens, Fabius, équités Romani quos Narcissus duci iusserat. — PIR, T, 223. — RE, 6 A 1, 1937, col. 2232. A. Stein. — A. Stein, RR, p. 377. Sex. Traulus Montanus, chevalier romain, fut entraîné dans la con damnation des complices de Messaline, en 48. Tacite a fait de sa mort un récit apitoyé, alors que Sénèque l'a placé en tête de la liste des amants de l'impératrice, comme cela ressort d'une comparaison entre les deux listes dressées par l'un et l'autre:
375
NOTICES
Tacite, Ann.
Titius Proculus, illustris eq. Rom. Vettius Valens » » » j Pompeius Urbicus » » » Saufeius Trogus » » » Decrius Calpurnianus, praef. uig. Sulpicius Rufus, ludi proc. | Iuncus Vergilianus, senator ; Traulus Montanus, eq. Rom.
Sénèque, Apol.
C. Silius, cos. designatus Iuncus, praetorius Sex. Traulus, eç. /?om. M. Heluius » » ι Trogus » » Cotta » » Vettius Valens » » Fabius > ► »
La liste de Sénèque respecte mieux Tordre hiérarchique, sans que Ton puisse en tirer des précisions chronologiques. On ne connaît pas la patrie de Traulus Montanus; mais A. Stein avait déjà remarqué que Ton rencontrait des Trauli à Vol terra '. Le chevalier épousa Caluia Crispinilla, qui fut plus tard l'intendante des plaisirs de Néron, et, après la mort de l'empereur, épousa en secondes noces un consulaire2. Les deux époux possédaient en commun une poterie. 1
CIL, XI, 1750: C. Traulus C. 1. Phoebus, sexuir Augustatis; CIL. XI, 1787: Traulus Quadratus. 2 Tacite, Hist.. 1. 73; PIR2, C. 363. Voir en dernier Heu V. Sirago. Attività politica e finanziaria di Caluia Crispinilla, Vichiana, 7, 1978, pp. 296-309.
454.
M. HELVIUS
Sénèque, Apol., 13, 5. Voir le texte sous le n° 453. — PIR2, H. 63.
M. Heluius, qui appartenait à l'ordre équestre \ fut condamné à mort avec les comparses de Messaline en 48. 1 D'après le texte de Sénèque, il est évident que M. Heluius était un chevalier et non un sénateur, comme l'a cru S. I. de Laet; cf. R. Cadoux, 1RS, 36, 1946, p. 201.
376
PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAIN JULIO-CLAUDIENS
455.
SAUFEIUS TROGUS
1. Tacite, Ann., 11, 35, 3. Eadem constantia et inlustres équités Romani [cupido maturae necis fuit]. Et Titium Proculum, custodem a Silio Messalinae datum et indicium offerentem, Vettium Valentem, confessum, et Pompeium Urbicum ac Saufeium Trogum, ex consciis, tradi ad supplicium iubet. Decrius quoque Calpurnianus, uigilum praefectus, Sulpicius Rufus, ludi procurator, luncus Vergilianus, senator, eadem poena adfecit. a. 48.
2. Sénèque, ApoL, 13, 4. Voir le texte sous le n° 453. — PIR, S, 176. — RE9 2 A 2, 1921, col. 257, n° 8. A. Syein.
Saufeius Trogus, illustris1 eques Romanus, fut condamné à l'au tomne 48 avec les autres amants de Messaline. Nous ne connaissons pas plus ce personnage, dont le surnom est gaulois2. 1
S. Demougin, OE, p. 594. II existait à Praenestc une célèbre gens Saufeia sous la République; RE, 2 A 1. 1921, col. 256, F. Munzer. 2
456.
COTTA
Sénèque, ApoL, 13, 4. Voir le texte sous le n° 453. — PIR2, C, 1545. — RE, 4, 2, 1901, col. 1697, n° 2., A. Stein. Cotta, chevalier romain, fut condamné en 48 sous l'inculpation de complicité avec Messaline. Comme nous ne connaissons que son surnom, il est impossible de l'identifier.
457.
VETTIUS VALENS
1. Pline, NH, 29, 8. Exortus deinde est Vettius Valens adulterio Messalinae Claudii Caesaris nobilitatus pariterque éloquentia.
NOTICES
377
2. Tacite, Ann., 11, 35, 3. Voir le texte sous le n° 455. 3. Sénèque, ApoL, 13, 4. Voir le texte sous le n° 453. — PIR, V, 343. — RE, S A 2, 1958, col. 1869, n° 51, R. Hanslik. Célèbre médecin de l'époque de Claude, fondateur d'une école médi cale, et inventeur de médicaments et de cosmétiques \ Vettius Valens fît partie de l'ordre équestre, comme son collègue Yarchiater impérial C. Stertinius Xenophon2. Il compta dans sa clientèle l'impératrice Messaline, dont il devint l'amant. Malgré ses aveux, il partagea, à l'automne 48, le sort des complices de Messaline. En dépit de leur homonymie, Vettius Valens n'a aucun lien de pa renté avec le procurateur M. Vettius Valens d'Ariminum3. 1 2 3
458.
Scrib. Largue, 94; Marcellus Empiricus, 16, 8. Voir sous le n° 487. Voir sous le n° 588.
FABIUS
Sénèque, ApoL, 13, 4. Voir le texte sous le n° 454. — PIR2, F, 13. — RE, 6, 1, 1901, col. 1744, n° 8, A. Stein. A l'automne 48, Fabius, chevalier romain, fut impliqué dans le scan dale de Messaline, et condamné à mort. Son nom est si répandu qu'il inter dit toute identification.
459.
TITIUS PROCULUS
Tacite, Ann.t 11, 35, 3. Voir le texte sous le n° 455. — PIR, T, 200. — RE, 6 A 1, 1937, col. 1568, n° 35, A. Stein.
378
PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAIN JULIO-CLAUDIENS
Titius Proculus, membre de Tordre équestre, était un intime de C. Silius, qui lui confia la garde de Messaline. Entraîné dans la chute de son ami, il fut condamné en 48. Bien que Tacite lui décerne le titre d'illustris \ Sénèque ne le retient pas dans sa liste des victimes de Claude. 1
460.
S. Demougin, OE, p. 594 et s.
POMPEIUS URBICUS
Tacite, Ann., 11, 35, 3. Voir le texte sous le n° 455. — PIR, P, 502. — RE, 21, 2, 1952, col. 2291, n° 123, Lambertz. Pompeius Urbicus, illustre chevalier romain, fut condamné à mort à l'automne 48 comme complice de Messaline. Contrairement à la sugges tion de Lambertz, il ne faut pas le confondre avec le consulaire Pompeius Pedo, lui aussi condamné sous le règne de Claude '. 1
461.
Sénèque. ApoL. 13. 5; 14. 2.
DECRIUS CALPURNIANUS
1. Tacite, Ann., 11, 35, 3. Voir le texte sous le n° 455. — PIR2, D, 34. — RE, 4. 2, 1901. col. 2306. n° 2, A. Stein. Le préfet des vigiles Decrius Calpurnianus, en fonctions Tannée 48. fut impliqué dans le scandale de Messaline et condamné à mort en 48. Nous ignorons les antécédents de ce haut fonctionnaire '. 1 Le nomen Decrius est celui de deux autres chevaliers: le préfet de cohorte Decrius. connu en 20 (233) et L. Decrius L. f. Ser. Longinus. préfet des ouvriers puis centurion,. AE, 1913. 215, Agnano.
NOTICES
462.
379
SULPICIUS RUFUS
Tacite, Ann., 11, 35, 3. Voir le texte sous le n° 455. — PIR, S, 733. — RE, 4 A 1 1931, col. 843, n° 91, A. Stein. — H.-G. Pflaum, Carrières, p. 1028. Entraîné dans le scandale de Messaline, Sulpicius Rufus fut condam né à mort à l'automne 48. A cette époque, il dirigeait le ludus magnus à Rome, fonction dont on ne connaît pas le rang exact sous Claude.
463.
[.] POMPONIUS M. F. [CJAPITO
Mendes de Almeida et F. Bandeira-Ferreira, Riv. Guimaraes, 76, 1966, pp. 27-33 ( = AEt 1966, 177), Scallabis, Lusitania. II[uir] col(oniae) Aug(ustaé) E[meritae, pr]aef(ectus) fabru[m, flam]en col(oniae) Aug(usîae) E[m(eritae), fla]men prouinc(iae) [Lusita]niae diui Aug(usti) [et]diuae Aug(ustae). [A(ulo) Vite] Mo L(ucii) f(ilio)t C(aio) Vipstano co(ri)s(ulibus). a. 48 La carrière de Pomponius Capito, qui suit Tordre direct, est essen tiellement provinciale. Elle commence par le duovirat à Emerita, suivi par un poste de préfet des ouvriers, attestant le rang équestre du per sonnage. Pomponius Capito reçut aussi les prêtrises les plus prestigieuses de sa cité et de sa province: le flaminat local à Emerita, et le flaminat provincial d'Auguste et de Livie, qui couronna son cursus. La mention de la diua Augusta n'étonne pas, puisque Claude fit accorder les honneurs divins à Livie '. Malgré l'absence de la tribu dans la nomenclature personnelle, il est certain que Pomponius Capito était originaire d'Emerita, où Ton connaît une Pomponia L[-] 2. 1 7
Suétone. Cl., 11, 4. CIL. II. 588. Emerita.
380
PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAIN JULIO-CLAUDIENS
464.
ALLEDIUS SEVERUS
1. Tacite, Ann.9 12, 7, 2. Nec tamen repertus est nisi unus talis matrimonii cupitor, Alledius Seuerus, eques Romanus, quem plerique Agrippinae gratta impulsum ferebant. a. 49. 2. Suétone, CL, 26, 8. Ac uix uno interposito die confecit nuptias, non repertis qui sequercntur exemplum, excepto libertino quodam et altero primipilari, cuius nuptiarum oflicium et ipse cum Agrippina celebrauit. — PIR2, A, 538. — —
RE, 2, 1894, col. 1585, n° 3, P. v. Rohden. B. Dobson, PP. p. 18; p. 169.
Après le mariage de Claude avec sa nièce Agrippine en 49, Alledius Seuerus, chevalier romain, imita le souverain en contractant une union du même type, que le Sénat venait d'autoriser. Tacite et Suétone rappor tent le même événement, mais divergent sur la personnalité de Seuerus: pour le premier, c'est un chevalier, pour le second un ancien primipile. Comme la réforme des milices équestres et de la carrière primipilaire ' est probablement intervenue lors de la censure de Claude, rien n'interdit d'identifier Yeques Romanus au primipilaris devenu chevalier avant 48. 1
465.
S. Demougin, OE, p. 366. [. GLIJTIUS T. F. STEL. BARBARUS
CIL, V, 6969, Taurini, Transpadana. prim [ip] ilaris, p[raef(ectus) coh(ortis)? uel castr(orum)? uel equit(um)?, t]ribunus militum, praef(ectus) fabr(um) T[ib(erii) C]laudi Caes[aris Augiusti) Germ(anici)]. [Ti(berio)] Claudio Drusi f(ilio) Caesari A[u]gusto G[ermanico, pont(ifici) max(imo) t]ribunic(ia) potest(ate) VIII, imp(eratorî) [X]VI, consu[li IIII, piatri), piatriae)]. a. 49. 2 PIR , C, 182. RE Supp. 3, 1918, col. 787, E. Groag. A. Stein, RR, p. 335; p. 381. H. Devijver, ME, G. 20. B. Dobson, PP, p. 189, n° 54.
NOTICES
381
La carrière de Glitius Barbarus est encore caractéristique de l'époque pré-claudienne. Elle commence par le primipilat, puis par une préfecture dont la nature reste inconnue. Th. Mommsen l hésitait entre une préfecture de cohorte et une préfecture d'aile, plus douteuse; B. Dobson penche pour une préfecture de camp. En revanche, il ne s'agit pas ici de la succession « claudienne » des milices équestres2, la préfecture d'aile suivie d'un tribunat militaire, bien que Glitius Barbarus ait été promu à ce dernier grade. L'officier reçut ensuite le poste qui convenait à son expérience, celui de préfet des ouvriers de Claude. Comme l'a bien vu B. Dobson, c'est vraisem blablement pour l'expédition de l'empereur en Bretagne que Glitius Bar barus fut nommé praefectus jabrum1. Peu de temps après, le chevalier se retira à Turin, dont il était ori ginaire, comme l'atteste sa tribu Stellatina4. C'est là qu'il fit élever une statue à Claude, en 49. Cette date permet de fixer approximativement la réforme du cursus militaire, voulue par l'empereur5. La famille du primipile connut une brillante ascension sociale; Q. Glitius Atilius Agricole, son petit-fils, fut consul en 97 et en 103, puis préfet de la Ville 6 . La gens Glitia est connue par ailleurs à Turin7. 1
Th. Mommsen» CIL, V. sub numéro. S. Dcmougin, OE, p. 384. 3 B. Dobson, Praefectus jabrum, p. 73, qui rapporte la nomination des préfets des ouvriers de l'empereur à la seule expédition britannique. « Kubistchek, IRTD, p. 117; L. R. Taylor, VD, p. 164. 5 Suétone, CL, 25; cf. S. Demougin, OE, p. 383. 6 PIR2, G, 181. Nous préférons voir dans le consul de 97 le petit-fils plutôt que le fils de Glitius Barbarus; celui-ci devait être assez figé quand il devint primipile, avant 43. 7 Q. Glitius Agathopus. CIL, V, 7087; L. Glitius Verus, CIL, V, 7088. 2
466.
L. OCTAVIUS N. F. SER. BALBUS
CIL, IX, 3669, Marruium, Marsi. praef(ectus) fabr(um)t praefiectus) castror(um), prim(us) p(ilus), lluir. — B. Dobson, PP, p. 184, n° 41. Le cursus de L. Octauius Balbus présente les caractères de la carrière primipilaire pré-claudienne. Mais, comme il suit Tordre inverse, il est plus récent que ceux que nous venons de commenter. 25
382
PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAIN JULIOCLAUDIENS
L'officier, après le primipilat, fut promu à la préfecture de camp, avancement qui devint la règle pour les primipilares à partir de Claude '. La nomination à la préfecture des ouvriers, qui suit, n'a pu prendre effet qu'avant la réforme claudienne de la carrière militaire. En conséquence, Balbus exerça cette fonction avant 49 2 . A Marruvium même, l'officier fut élu duovir. Malgré la place, à la fin de la carrière, de cette magistrature, nous croyons qu'elle fut revêtue après que Balbus se soit retiré du service actif. Inscrit dans la tribu Sergia, Octauius Balbus était originaire3 de Marruvium, où l'on connaît une Octauia Celerina4, et une Octauia Prisca5. Nous ne savons pas s'il existe des liens familiaux étroits entre notre officier et les Octauii Laenates4, magistrats municipaux puis sénateurs. 1
S. Demougin, OE, p. 361. Voir sous le n° 465. * Kubistchek. IRTD, p. 51; L. R. Taylor, VD, p. 162. « CIL, IX, 3737. * EE, 8, 162. * CIL, IX, 3688; cf. /. Marsi, pp. 64-68.
2
467.
TI. CLAUDIUS CLAUD[I]ANUS
1. CIL, III, 1773 ( = D., 3245), Narona, Dalmatia. praef(ectus) co[h(ortis) I] Bracar(um) August(anorum), 2. CIL, II, 5613, Tudae, Tarraconensis. [praef(ectus)] c(o)ho(rtis) Bra[caraugustanorum, donatus ? corona ?] aurea. — H. Devijver, ME, C, 133. Ti. Claudius Claudianus commandait la première cohorte des Bracaraugustani, quand il offrit une dédicace à Diana Nemorensis, à Narona. Comme l'a déjà établi W. Wagnerl, il était en fonctions vers 50. Durant son temps de service, il fut décoré, peut-être de la couronne d'or mentionnée sur le texte espagnol2. Ti. Claudius Claudianus était originaire de Tudae. Il ne faut pas le confondre avec Ti. Claudius Claudianus, légat de Septime-Sévère3. 1
W. Wagner, Dislokation, p. 98, suivi par G. Alfôldy, Dalmatia, p. 293. Contrairement à G. Alfôldy, nous considérons que l'inscription espagnole est postérieure au texte dalmate. 3 Cf. PIR2, C, 834; l'identification a déjà été réfutée par W. Wagner, ibid. 2
NOTICES
468.
383
FL(AVIUS) NEON
CIL, VIII, 21820 ( = D., 9175); ILM, 43; IAM, 821, Aïn Schkor, Mauretania Tingitana. praef(ectus) coh(ortis) Astur(um) et Call(aecorum). — H. Devijver, ME, F, 62. Flauius Néon, le préfet de la cohorte des Astures et des Calléciens, fit ériger le praetorium de cette unité par ses soldats. Si la cohorte avait été envoyée à Ain Schkor vers 50 \ il faudrait placer à cette époque le commandement de l'officier. H. Devijver considère que le surnom Néon marque l'origine orientale du chevalier. 1
469.
M. Roxan, The auxilia of Mauretania Tingitana, Latomus, 32, 1973, p. 846.
FUSIUS?
Vita A. Persii Flacci, de commentario Probi Valerii sublata, éd. Jahn-Leo, 3. Mater Fuluia Sisennia nupsit postea Fusio equiti Romano, et eum quoque extulit intra paucos annos. — PIR2, F, 604. — RE, 7, 1, 1910, col. 406, A. Stein. Fuluia Sisennia, mère du poète Perse, perdit son premier mari en 40 et épousa en secondes noces un autre chevalier romain, Fusius (ou Fuscus?), qui disparut à son tour quelques années plus tard, vers 50. D'après le scholiaste de Perse2, Fusius vécut en Ligurie, où il était propriétaire foncier, et d'où il était sans doute originaire. !
1 2
Voir sous le n° 330. Com. ad sat. 6, 6: seipsum Persius significat cessisse in Liguriae fines uidelicet propter Fuluiam Sisenniam matrem suant, quae post mortem prioris uiri ibi nupta erat.
470.
M. ARRUNTIUS L. F. AQUILA
1. /. Letoon Xanthos, 63, Lycia. χειλίαρχος λεγε[ωνος γ' Κυ]?ηναϊκής, επίτροπος [Καίσαρος] Παμφυλίας.
384
PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAIN JULIO-CLAUDIENS
2. CIL, III, 6737 ( = D., 215), Attalea, Pamphylia. procur(ator). [T]i(berius) Claudius Drus[i] f(ilius) Au[g(ustus) G]erm[an]icus, pontijex maxim[u]s, trib(unicia) po[t(estaté)] X, imp(erator) XIIX, piatef) p(atriae), co(n)s(ul) desi[g(natus)] V. a. 50. 3. G. E. Bean et T. B. Mitford, Journeys in Rough Cilicia, 1964-1968, Vienne 1970, p. 11, n° 4 ( = AE, 1972, 624), Balat, Cilicia. επίτροπος. — PIR2, A, 1138. — RE, 2, 1, 1895, col. 1263, n° 12, P. v. Rohden. — H.-G. Pflaum, Carrières, p. 1074.
La carrière complète de M. Arruntius Aquila, qui suit Tordre direct, est connue désormais par une inscription du Letoôn de Xanthos. Après le service militaire comme tribun dans la légion égyptienne1 IIIa Cyrenaica, le chevalier entra directement dans le service procuratorien, et fut nommé procurateur centenaire de la Pamphylie. Par un milliaire, nous savons qu'il était en fonctions en l'année 50. Le père du procurateur, L. Arruntius Hermakotas, fut καθηγητές Αύτο[κρατόρ]ων, c'est-à-dire praeceptor Caesarum. Il faut ici faire un rap prochement qui s'impose avec [.] Iulius Leonidas, praeceptor Caesarum, et père du chevalier Ti. Iulius Latinus2; les Césars ici nommés ont été identifiés par C. Cichorius3 comme étant les fils de Germanicus. Peutêtre ce fut aussi le cas pour Hermakotas. Le procurateur est d'origine lycienne, peut-être même de Xanthos4. 1 2 3 4
471.
Ritterling, Legio, col. 1507. Voir sous le n° 594. A. Balland n'a pas cité ce parallèle latin. C. Cichorius, RS, pp. 368-371. Pour la nomenclature des Arruntii, cf. A. Balland, op. cit., pp. 161-165.
P. VIBIUS RUFUS
CIL, XIII, 10024, 35 ( = D., 9147), anulus argenteus, Novaesium, Germania inferior. decu(rionibus) alae / P(a)rthor(um) quoi praees[t] P(ublius) Vibius Rufus. — G. Alfôldy, Hilfstruppen, p. 182. — H. Devijver, ME, V, 105.
NOTICES
385
P. Vibius Rufus commanda l'aile des Parthes, en garnison à Novaesium au milieu du Ier siècle ! . 1
Cichorius Ala, col. 1256; E. Stein, Beamte p. 145. La datation a été établie par G. Alfôldy, op. cit.
472.
L. RUFELLIUS [. F.] POL. SEVERUS
1. CIL, V, 698 ( = D., 5889); /. //., 10, 4, 376, via Tergeste Tarsaticane, Histria. primipilaris. 2. CIL, XI, 6224, Fanum Fortunae, Umbria. [centurio - ] et statorum, et co[h(ortis)] VI pr(aetoriae), primus pilus II leg(ionis) [ - - ] , trib(unus) coh(ortis) VII pr(aetoriae), bis ab [imperato] ribus donatus coronis aureis II et coron(is) uallaribus, hasta pura, quinquenn(alis), et Claudi Caesaris Augusti Germanici quinquenn(alis) praef(ectus). 3. CIL, XI, 6225 ( = D., 5679), ibidem. p(rmi)p(ilaris), tr(ibunus). — A. Stein, RR, p. 149, p. 373. — B. Dobson, PP, p. 192, n° 59. L. Rufellius Seuerus fut, à l'origine, un officier subalterne du prétoire. Ses débuts ne sont pas connus; sa carrière qui suit l'ordre direct, com mence par le centurionat à Rome, probablement dans le prétoire, puis dans le corps des écuyers impériaux, et dans la sixième cohorte prétorienne. Seuerus fut ensuite promu au primipilat qu'il obtint dans deux légions, comme c'est la règle avant Claude '. A ce moment, il fut chargé de sur veiller la réfection de la route entre Trieste et Tarsaticanis, entre 39 et 43 2 . Il devint chevalier et fut nommé tribun de la septième cohorte prétorienne. L'énumération de ses décorations atteste sa valeur; Caligula puis Claude reconnurent ainsi ses mérites, le second à l'occasion de l'expé dition britannique où le tribun du prétoire put accompagner le prince. De retour à Fanum Fortunae, où il se retira du service actif, Rufellius Seuerus géra la quinquennalité, puis remplaça Claude élu à la même ma gistrature. Si la première quinquennalité se place vers 45 ou 46, la seconde eut lieu vers 50 ou 51.
386
PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAIN JULIO-CLAUDIENS
Inscrit dans la tribu Pollia3, offrit à ses compatriotes du uicus concitoyens des bains qui furent chevalier romain, T. Varius T. f. Marcellinus.
l'officier était né à Fanum Fortunae. Il Herculanius une fontaine, et à tous ses rénovés au Ilème siècle par un autre Pol. Rufinus Geganius Facundus Vibius
1
Voir par exemple A. Virgius Marsus, sous le n° 318. Le texte est daté par la mention, dans l'inscription, de A. Plautius, légat us 77. Claudi Caesaris Aug(usti) Germ(anicï). » Kubistchek, IRTD, p. 70; L. R. Taylor, VD, p. 163. 2
473.
CAELIUS POLLIO
1. Tacite, Ann., 12, 45, 3. Me inruptione subita territum exutumque campis Mithridaten compulit in castellum Gorneas, tutum loc ac praesidio militum, quis Caelius pollio, prêtefectus, centurio Casperius praeerat. a. 51. 2. D.C., 61, 6, 6. "Οτι Λαιλιανος 6 αποσταλείς ές την Άρμενίαν αντί του ΠωλΙωνος τήν των νυχτοφυλάκων αρχήν προσετέτακτο, και ήν ουδέν του ΠωλΙωνος βελτίων, άλλα καΐ 8σω τη αξιώσει αύτου προείχε, τόσω καΐ άπληστότερος επί τοις κέρδεσιν έπεφύκει, a. 54. — PIR2, C, 140. — RE, 3, 1, 1897, col. 1266, n° 32, A. Stein. — H. Devijvcr, ME, C, 32. En 51 \ Caelius Pollio commandait la garnison et le fort de Gornaea. Contrairement à A. Stein, qui y voit un préfet de camp2, qui ne pourrait être qu'un ancien primipile, il faut admettre que Pollio était un chevalier, préfet de la cohorte ou de l'aile stationnée là. Il recueillit Mithridate en fuite devant les troupes de Pharasmane, mais n'hésita pas à livrer contre argent le roi à son ennemi Rhadamiste3. La même année, il fut remplacé par Iulius Paelignus, aussi corrompu que lui 4 . 1
Le passage de Dion Cassius doit se reporter à Tannée 51. Du même avis, M. T. Griffin, Seneca, p. 86. Mais on voit mal remplacé par un personnage entré dans le service procuratorien et vigiles. * Tacite, Ann., 12, 46. 4 Voir sous le n° 474. H. Devijver maintient le remplacement certain Laelianus, malgré la correction de Ph. Fabia, Rev. Phi!., 32, 2
un préfet de camp ancien préfet des de Pollio par un 1898, pp. 132-145.
NOTICES
474.
387
IULIUS PAELIGNUS
1. Tacite, Ann., 12, 49, 1. Erat Cappadociae procurator Iulius Paelignus, ignauia animi et deridiculo corporis iuxta despicendus, sed Claudio perquam familiaris, cum priuatus olim conuersatione scurrarum iners otium oblectaret... a. 51. 2. D.C., 61, 6, 6. Voir le texte sous le n° 473. — — — —
P1R2, I, 445. RE, 10, 1, 1917, col. 686, n° 374, A. Stein. Ph. Fabia, Rev. PhiL, 32, 1898, pp. 132-145. H.-G. Pflaum, Carrières, p. 49, n° 18.
L'identification et la carrière de Iulius Paelignus ont déjà été présen tées par Ph. Fabia et H.-G. Pflaum, dont nous reprendrons rapidement ici les analyses. Vieil ami de Claude, mais peu capable, Iulius Paelignus après la préfecture des vigiles exercée à partir de 48, fut envoyé comme pro curateur en Cappadoce, en 51. Il fit une campagne malheureuse en Armé nie, et surpassa Caelius Pollio par sa rapacité. Nous ne savons rien de plus sur ce personnage, peut-être né à Rome.
475.
VENTIDIUS CUMANUS
1. FI. Jos., Ant.t 20, 103. Τιβερίω δέ Άλεξάνδρω Κουμανός άφίκετο διάδοχος. 2. / Kubitschek, IRTD, p. 86; L. R. Taylor, WD, p. 163. » CIL, P, 2094 = XI, 1347 (= D.t 6602 = ILLRP, 616); CIL, XI, 6959 (= D., 5437); 1348; 1349, où est mentionnée sa fille, Titinia L. [f. - ] .
590.
GESSIUS FLORUS
1. FI. Jos., Bell, 2, 277. Τοιούτον δ'δντα τον 'Αλβΐνον άπέδειξεν & μετ 'αυτόν έλθών Γέσσιος Φλώρος άγαθώτατον κατά σύγκρισιν. 2. Tacite, Hist., 5, 10, 1. Durauit tamen patientia Iudaeis usque ad Gessium Florum procuratorem; sub eo bellum ortum. 3. FI., Jos., Ant., 20, 252. Γέσσιος δέ Φλώρος δ πεμφθείς 'Αλβίνου διάδοχος ύπδ Νέρωνος πολλών ένέπλησε κακών 'Ιουδαίους. Κλαζομένιος μεν ήν τό γένος ούτος, έπήγετο δέ γυναίκα Κλεοπάτραν, δι ήν φίλην ούσαν Ποππαίας της Νέρωνος γυναικός καΐ πονηρία μηδέν αύτου διαφέρουσαν της αρχής έπέτυχεν. 4. W„ ibid., 20, 257. ΚαΙ δή τήν αρχήν Ιλαβεν ό πδλεμος δευτέρω μέν £τει της επιτροπής Φλώρου, δωδεκάτω δέ τής Νέρωνος αρχής. — PIR2, G, 170. — RE, 7, 1, 1910, col. 1325, n° 5, Α. Stein. — H.-G. Pflaum, Carrières, p. 1082.
Gessius Florus, originaire de Clazomènes, obtint la procuratèle de la Judée grâce à l'amitié qui existait entre sa femme, Cléopâtre, et Poppée. Nommé en 64, il se conduisit avec tant d'arrogance, et commit de tels excès de pouvoir, qu'il provoqua la guerre inexpiable entre les Juifs et les Romains, commencée en 66.
NOTICES
591.
493
METILIUS
1. FI. Jos., Bell., 2, 450. Τήν πολιορκίαν παρακαλουντος, ol Se προσέκειντο χαλεπώτερον, μέχρι μηκέη αντέχοντες ot περί τον Μετίλιον, οδτος γάρ ήν των *Ρωμαίων έπαρχος διαπέμπονται προς περί τόν Έλεάζαρον έξαιτούμενοι μόνας τάς ψυχάς ύποοπόνδους, τά δ'δπλα καΐ τήν λοιπήυ κτησιν παραδώοειν λέγοντες. 2. M., ibid., 2, 454. Οι μέν οδτως ώμώς άπεσφάχησαν άπαντες πλην Μετιλίου τούτον γάρ ίκετεύσαντα καΐ μέχρι περιτομής ΙουδαΙσειν... — PIR2, Μ, 383. — RE, 15, 2, 1932, col. 1398, n° 4, Α. Stein. — Η. Devijver, ME, M, 51. Metilius commandait la garnison de Jérusalem en 66. Surpris par la révolte des Juifs, il fut assiégé par eux, et n'échappa au massacre qu'en promettant d'embrasser la religion hébraïque. Son grade fait difficulté: Josèphe le présente comme un praefectus, έπαρχος II peut s'agir soit de l'officier équestre en fonctions dans la ca pitale de la Judée \ soit d'un centurion chargé provisoirement de l'unité qui y était stationnée. Nous considérons cependant que Metilius appartint à l'ordre équestre. 1
Claudius Lysias (534), qui reçut les mêmes responsabilités que Metilius, est appelé tribunus, et non praefectus.
592.
AEMILIUS IUCUNDUS
1. FI. Jos., Bell., 2, 291. Προσελθών δέ Ίούκουδος ό διακωλύειν τεταγμένος ίππάρχης τήν τε γάστραν αϊρει καΐ καταπαύειν έπειρατο τήν στάσιν. 2. / IGR, 4, 1302. 1. 55. Kyme. Voir en dernier lieu H. Halfmann, Die Senatoren..., p. 44; p. 162.
2
626.
L. CAE[CILIUS] C. F. OUF. SECUNDUS
Pais, 754, Comum, Transpadana. praef(ectus) [fabr(um)] a co(n)s(ule), IlIIuir (iuré) d(icundo), pontifiex). — — — —
PIR2, C, 80. RE, 3, 1. 1899, col 1233, n° 115, E. Groag. A. N. Sherwin-White, Commentary, p. 70. G. Alfôldy, Athenaeum, 61, 1983, pp. 362-373.
L. Caecilius Secundus fut membre de l'ordre équestre, puisque son cursus commence par la charge de préfet des ouvriers consulaire \ Cela prouve qu'il avait des relations dans la capitale de l'Empire. Il se con-
NOTICES
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sacra ensuite à la carrière municipale à Corne, en recevant le quattuorvirat, puis le pontificat. Une disparition prématurée brisa le cours de ses activités. Il avait cependant entrepris, au nom de sa fille, la construction d'un temple dédié à l'éternité de Rome et à Auguste, qui fut achevé par son fils, [. Caeci]lius Secundus. On considère2 en général que ce per sonnage est Pline le Jeune, avant son adoption testamentaire par son on cle, Pline l'Ancien, qui le recueillit après le décès du père naturel. Il est vraisemblable que le préfet des ouvriers vécut sous Claude et Néron, et qu'il mourut à la fin du règne de ce dernier prince ou peut-être dans les débuts de Vespasien, sans que nous puissions déterminer la date exacte. La gens Caecilia appartenait à l'aristocratie de Corne, et s'allia à la gens Plinia, de rang équestre. Nous connaissons un autre rameau de la famille, représentée par L. Caecilius L. f. Cilo, évergète local, qui fit une donation testamentaire à la ville de Corne, et ses fils (ou frères?), L. Cae cilius L. f. Valens et P. Caecilius L. f. Secundus3. La puissance écono mique de la famille est indiquée par ce legs, comme par la munificentia parentwn nostrorum 4, louée par Pline le Jeune5. 1 M. Corbier, L'aerarium Saturni... p. 133 a restitué la fonction ainsi: praef (ectus) [fabr(um) del(atus)] a cos. Mais à juste titre, G. Alfoldy, /. c , p. 362 a fait remarquer, après examen de la pierre, qu'il n'y avait pas de place pour le participe del(atus). La formule praef. fabr. delatus a cos. se rencontre pour l'instant uniquement à haute époque: cf. C. Atilius Glabrio (69). La formule la plus fréquente prend la forme praef. fabr. delatus ad aerarium a..., ou praef. fabr. ad aerarium delatus a... Voir les cursus de Q. Aemilius Secundus (107) et de G. Iulius Aquila (533), et pour une époque postérieure, celui de l'anonyme de Mactar, AE, 1955, 60. On signalera aussi un praef. fabr. a cos.t C. Valerius Valens Ulpianus, dont le cursus, postérieur à Vespasien, pose bien des problèmes et ne sera pas traité ici, AE, 1952, 226, Thessalonice. 2 Cf. W. Otto Zur Lebensgeschichte des jungeren Plinius, Sitzb. Bay. Ak. Wiss., PhilMst. Klasse, 1919, p. 10; p. 14. 3 CIL, V, 5279 ( = D., 6728, Comum); cette inscription mentionne aussi la concubine du donateur, Lutulla Picti filia. « Pline, Ep.t 1, 8, 5. 5 11 faut comprendre sans doute ici la construction du temple dont nous avons parlé plus haut.
627.
M. CLODIUS M. F. FAB. MA[-]
1. CIL, V, 4326, Brixia, Venetiae. MCL AED-P TR1BMIL VMACED 34
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PR0S0P0GRAPH1E DES CHEVALIERS ROMAIN JULIO-CLAUDIENS
2. A. Albertini, Cammentari At. Brescia, 166, 1967, p. 119, ibidem.
3. Id„ ibid., 168, 1969, p. 197, ibidem. CLODIUSMF.FABMA DPOT PRAEFCOHCANTABR --— H. Devijver, ME, C, 202. Les trois fragments d'inscription présentés ici sont parvenus jusqu'à nous par des voies diverses. Le premier est connu par un manuscrit du XVIème siècle. Le second et le troisième ont été découverts récemment, l'un en 1958, lors des travaux de réfection de l'église et du presbytère de San Cesareo de Nave, l'autre en 1969, dans des conditions identiques. Si nous disposons d'une photographie pour le premier, il n'a pas été pos sible d'en prendre une du second, emmuré dans un pilastre et tourné vers l'intérieur de celui-ci. Il n'a pu être lu par A. Albertini que grâce à une ouverture pratiquée dans le pilastre. Cependant, les fragments appartien nent à la même pierre. Ils mentionnent d'ailleurs le même personnage, comme l'a montré l'inventeur, et rappellent les éléments du cursus d'un chevalier de Brescia, déjà connu par la copie de l'Aragonese, que Th. Mommsen avait fait figurer dans le CIL. La carrière réclame cependant une discussion détaillée. On peut tout d'abord reconstituer une grande partie de la nomenclature du personnage, M. Clodius M. f. Fab Ma[-], sans être en mesure de compléter son sur nom: Macer?, ou Maximus, ou Marcellus, etc.. Il faut ensuite déterminer l'ordre dans lequel le cursus est décrit. A. Albertini a opté pour l'ordre inverse, en invoquant différents argu ments: la nature de la préfecture édilicienne, insérée en fin du texte, la place tenue par la préfecture des ouvriers — considérée comme une fonc tion préparatoire au cursus militaire équestre —, le commandement de vexillations légionnaires, qui seraient inaccessibles aux chevaliers. Mais cela amène aussi le premier éditeur à considérer que la carrière militaire se clôt par une préfecture de cohorte. Il convient d'ajouter que ces argu-
NOTICES
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ments sont étayés par la datation proposée par A. Albertini pour l'ensem ble de la carrière, placée entre Néron et Domitien. Pourtant, il est nécessaire de tenir compte de toutes les fonctions énumérées sur la pierre de Nave, et en particulier des charges municipales. La dernière ligne conservée mentionne le duovirat ordinaire, suivi du pon tificat et d'un autre duovirat, évidemment quinquennal. Ici, la carrière suit l'ordre direct. Il en va probablement de même pour le cursus équestre. Quant à la praefectura aedilicia potestate, elle apparaît dans quelques car rières de Brescia, où elle est souvent la seule fonction exercée '. Mais, dans un cas au moins, elle fut revêtue par M. Calpurnius Acilianus, iuuenis optimus: il ne devait donc pas être très âgé. L'on ne connaît qu'un seul cursus où cette préfecture édilicienne s'accompagne d'autres postes municipaux2; il peut d'ailleurs se lire indifféremment dans l'un ou l'autre ordre. De toutes façon, il semble que la praefectura aedilicia potestate est dévolue de préférence à des débutants3. Pour M. Clodius, elle a lar gement précédé le duovirat et la quinquennalité. En ce qui concerne la préfecture des ouvriers, B. Dobson a montré que, jusqu'aux Flaviens, elle ne constitue pas un poste de début4, mais peut intervenir à des stades variés de la carrière. Pour notre personnage, elle se place après les postes d'officier obtenus. Si nous admettons que les fonctions de M. Clodius sont décrites sui vant l'ordre direct, il faut aussi croire que le tribunat militaire a précédé le commandement de vexillations légionnaires, que l'on a cru interdit aux chevalier jusqu'aux guerres marcomannes5. Enfin, peut-on croire que la préfecture de cohorte se place à la fin des activités militaires du chevalier? Cela s'oppose à la datation proposée par A. Albertini. En effet, ce grade, couronnant les milices équestres, peut se rencontrer tant que la préfecture de cohorte n'est pas pleinement intégrée dans la hiérarchie des militiae6, donc avant Claude7. Certes, des événements extraordinaires pouvaient per turber le déroulement normal du service militaire8. Mais, comme nous l'avons déjà dit, la disposition des fonctions municipales interdit de re courir à une explication de cette sorte. Nous croyons donc que la carrière de M. Clodius se présente dans l'ordre direct; elle commence et elle se termine avec des charges locales. Entre temps, le chevalier effectua un long séjour à l'armée. Après9 avoir géré la préfecture édilicienne, il fut nommé préfet de la cohorte des Cantabres. Jusqu'alors, on connaissait la cohors la Cantabrorum, établie en Mésie en 78 l0 et la cohors II* Cantabrorum, cantonnée en Judée en 86 ". Nous avons ici la simple mention d'une cohorte des Cantabres, sans nu méro, et sans précisions comme equitata. L'absence de numérotation s'ex-
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PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAIN JULIO-CLAUDIENS
plique assez bien: comme Ton ne se trouve pas dans la province de gar nison, l'unité était à ce moment la seule cohorte recrutée chez les Cantabres. Il reste impossible de la localiser. Notre chevalier fut ensuite promu tribun de la légion IVa Scythica; pour déterminer sa province de garnison, il faut discuter de la préfecture des vexillaires, qui suit le tribunatus. Nous avons admis l'hypothèse d'A. Albertini, qui a joint le fragment du CIL et ceux de Nave; en consé quence, nous reconnaissons la présence sur la dernière ligne conservée de l'inscription de la légion Va Macedonica. Cette mention se rapporte à la charge, en partie lacunaire, qui figure à la ligne 3: praef(ectus) u e x [ — ] . Ainsi, dès les débuts de l'Empire un chevalier pouvait commander des déta chements légionnaires 12, formés de uexillarii. Ce terme devait apparaître dans la lacune de la ligne. En revanche, nous ne pouvons encore déter miner si ce détachement était tiré d'une seule légion ou de plusieurs unités. Cela doit aussi nous permettre de préciser la datation de la carrière, que nous croyons julio-claudienne. On sait que les vexillations étaient com posées à partir des troupes qui garnissaient la même province 13. Or la IVa Scythica et la Va Macedonica furent cantonnées ensemble en Mésie sous les règnes de Tibère et de Claude, et au début de celui de Néron 14. La première légion quitta la province vers 56-57 15. M. Clodius s'y trouvait entre 41 et ces années-là. Sa situation est tout à fait comparable à celle de Cornélius Valerianus 16. Notre chevalier fut ensuite préfet des ouvriers, avant de revenir en Italie du Nord, et de poursuivre la carrière municipale à Brescia, marquée par le duovirat, le pontificat, puis la quinquennalité 17. On pourrait donc tenter de reconstituer le cursus de M. Clodius Ma[-], parcouru sous Claude et Néron: M(arcus) Clodius M(arci) f(ilius) Fab(ia tribu) Ma [ - - - , praef(ectus) I ae]d(ilicia) pot(estate)t praef(ectus) coh(ortis) Cantabr[or(um), — , / tr]ib(unus) mil(itum) leg(ionis) IIII Scythicae, praef(ectus) uex[illariiorum) leg(ionis) / V M]acedonic(ae)9 praefiectus) fabr(um), Iluir i(ure) d(icundo)9 pontif(ex)t IIui[r quinq(uennalis)]. Inscrit dans la tribu Fabia 18, notre chevalier était originaire de Bres cia. Parmi les nombreux Clodii de la cité, on relèvera ceux qui possèdent le prénom de Marcus: M. Clodius Sura ,9, parent du chevalier P. Clodius Sura qui vécut au Ilème siècle20, et les affranchis M. Clodius M. 1. Rusticus et Clodia M. 1. Fausta 21.
NOTICES
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1
M. Saluidienus Vettianus, praef. aed. pot., CIL, V, 4468 ( = D., 5607); M. Laetil(ius) Cassianus, praef. aedilic. pot., CIL, V, 4904; M. Calpurnius Acilianus, praef. aed. pot., Comm. At. Brescia, 168, 1969. p. 223; P. Acilius Florus, praef. /. d. aedilic. pot., AE, 1953, 75. 2 CIL, V. 4459 ( = D., 6715): M. Publicius Sextius Calpurnianus, cquo publico, praef. aedil. pot., quaestor aerar(i), sacerdos iuuenum, defensor Brix. 3 Cf. aussi Th. Mommsen, CIL, V, sub numéro. 4 B. Dobson, Praefectus fabrum, p. 70 et s. 5 R. Saxer, Die Vexillationen..., p. 120. * Voir S. Demougin, OE, p. 344. 7 Cf. les cursus de[-]ius Sex[·] (46); C. Caristanius Fronto Caesianus (118). 8 Se reporter à [. Ca?]tilius Longus (704). 9 II faut renoncer à voir dans cette préfecture une charge extraordinaire, nécessitée par la reconstruction de Brescia après la guerre civile de 68, comme le voudrait A. Albertini. » CIL, XVI. 22; W. Wagner, Dislokation, p. 217. » CIL, XVI, 33. 12 Cf. n. 5; voir aussi notre discussion pour Cornélius Valerianus (436). » R. Saxer, op. cit., p. 119; CIL, XIV, ( = D., 950). 14 Ritterling, Legio, col. 1557 et 1573-4. 15 Id., ibid., col. 1559. La vexillation aurait pu aussi comprendre des soldats détachés de la troisième légion de Mésie, la VIIIa Augusta; cf. Ritterling, ibid. col. 1651. 16 Voir sous le n° 436. 17 Pour l'abréviation quinq., cf. CIL, V, 4201; 4216; 4368 ( = D.. 6725); 4374. » Kubitschek, IRTD, p. 108; L. R. Taylor, VD, p. 163. » CIL, V, 4407. » CIL, V, 4368 (= D., 6725). » CIL, V, 4568.
628.
L. CLAUDIUS AN[I.] PRUDENS CONSITDIANUS]
CIL, XIII, 8842, incerta Germanise inferioris. praefectus alae Frontinianae. — G. Alfoldy, Hilfstruppen, p. 189, n° 70. — H. Devijver. ME, C. 176. L. Claudius Prudens Considianus, dont la tribu et le second surnom ont été restitués par G. Alfoldy, commanda Vala Tungrorum Frontiniana, cantonnée en Germanie sous Claude et Néron '. Il mourut dans la pro vince, mais ses restes furent rapatriés dans sa cité, comme le précise l'inscription de son cénotaphe. En suivant G. Alfoldy, nous admettons que ce chevalier était origi naire de la péninsule italienne. 1 Cichorius, Ala, col. 1267; E. Stein, Beamte, p. 137; W. Wagner. Dislokation, p. 76; G. Alfoldy, op. cit., p. 39.
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PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAIN JULIO-CLAUDIENS
629.
TI. IULIUS TI. FIL. FABIA CONTEDDIUS TIBERINUS
A) W. v. Pfeffer, Mainzer Zeit., 55-56, 1961-2, p. 220; G. Alfôldy, Hilfstruppen, p. 39 ( = AE, 1968, 321), Mogontiacum, Germania superior. [Claudia T]i(beri) fil(ia) F a [ - - - ] [Ti(berio) Clau]dio Tiber[i fil(io)--] [sacerdot]i Romae [et Aug(usti) ad] [aram in (?)/oder; ex(?) c]olon(ia) Trev[erorum], [praefec]to ad ripa [m et alae] [Trevero] rum (?), quafestori in] [civita]te Trêve [rorum] [·--] B) E. M. Whightman, Trierer Zeit., 39, 1976, pp. 61-8, ibidem.
[CLAVDIA T] I FIL FA [τι CLAV]DIO. TIBER[I
[ FIL...]
]
[SACERDOT] Ι ROMAE [ET AVC AD]
[ARAM EX C]OLON. TREV[ERORVM] [PRAEFEC]TO AD RIPA [M ET ALAE] [TREVERO] RVM QUAFESTORI IN] [CIVITA]TE TREVE [RORVM ]
oder
IN C]OLON
...
NOTICES
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C) H. Wolff, Historia, 26, 1977, pp. 204-242, ibidem.
TI-IVLlOTjHHrfcft*cBIA & CONTEDDIOTIBEWNO SACERD( •ROMAE ETAVC DVOVIRCÔLONTREVEROR PRAE F Ε CTOADRIPAW\ RHEN ITEM FABÎRVM'Qy/jESTORl IN C\VIΤΛΉ:^ EVERQRVM — G. Alfôldy, Hilfstruppen, p. 188, n° 69. — H. Devijver, ME, C, 112 + p. 1004. — J. Krier, Die Treverer..., p. 92, n° 33.
L'inscription mutilée de Mayence, qui mentionne les activités publi ques d'un notable trévire a été restituée à plusieurs reprises. Les propo sitions de H. Wolff nous paraissent dans leur ensemble plus satisfaisantes que celles des premiers éditeurs; nous reviendrons plus bas sur les points de désaccord. H. Wolff, en particulier, a complété la nomenclature du per sonnage. La naturalisation de la famille est due à Tibère; notre chevalier en a adopté le prénom, le nom et la tribu Fabia, comme l'avait fait son père. Le cursus se présente en ordre inverse, et commence avec la questure de la cité des Trévires. Plus loin, dans l'énoncé de la carrière, on trouve le terme de colonia au lieu de ciuitas. H. Wolff a démontré que ces deux mots recouvraient la même réalité. Les deux fonctions qui suivent relè vent de la carrière nationale. Cependant, la restitution de la ligne 4 d'après H. Wolff, praefectus ad ripam Rheni, item fabrum, est peu satisfaisante. En effet, si la préfecture de la rive rhénane est hors de doute, l'expression item fabrum reste sujette à caution et J. Krier l'a rejetée. Nous accepterons pourtant la mention d'une préfecture des ouvriers; nous hésitons cepen dant devant l'adverbe item. Ce type d'expression, au Ier siècle, constitue un hapax. On ne trouve pas d'exemple de préfet des ouvriers de cette époque, dont la charge soit ainsi jointe à une autre responsabilité. Il est nécessaire de remplacer item, dans la lacune de la ligne 6, par le terme de praef(ectus). En conséquence, la lacune comprend 8 lettres, comme celle de la ligne 7. Cette préfecture des ouvriers atteste le rang équestre de Iulius Conteddius '. D'ailleurs la préfecture de la rive du Rhin qui suit la praefectura fabrum ne fut pas toujours confiée à des chevaliers2.
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PR0S0P0GRAPH1E DES CHEVALIERS ROMAIN JULIO-CLAUDIENS
Iulius Conteddius reçut ensuite une charge importante à Trêves, peutêtre celle de duovir à moins qu'il ne s'agisse d'un flaminat, selon la sug gestion de J. Krier. Sa carrière culmina avec la prêtrise de Rome et d'Auguste. S'agit-il d'un sacerdoce trévire, ou du sacerdotium confédéral des Trois Gaules? G. Alfoldy n'a pu trancher; H. Wolff a résolument pen ché pour la seconde interprétation. Si l'on se reporte à la liste complète des titres officiels des prêtres du sanctuaire confédéral, récemment établie par L. Maurin \ on constate que notre personnage n'est pas le seul à être honoré de la simple titulature de sacerdos Romae et Augusti. Il faut donc considérer qu'il reçut cette importante, honorifique et coûteuse charge qui témoigne de son rayonnement personnel. Les activités de Iulius Conteddius Tiberinus se placent sous Claude et Néron. La datation proposée résulte de plusieurs facteurs: tout d'abord, l'ordre inverse de la carrière, qui interdit de remonter trop haut dans le temps; ensuite, la fonction de préfet de la rive rhénane, qui semble avoir disparu lors de la réorganisation militaire de la frontière septentrionale de l'Empire par Vespasien4; enfin, la date probable de la fondation de la colonie de Trêves sous Claude5. 1 Voir aussi les carrières de Ti. Iulius Couribocalus (415) et de T. Iulius Lentinus (416), qui commencent avec une questure locale et se poursuivent avec la préfecture des ouvriers. 2 Nous ne connaissons pas le statut social de Iulius Tutor, ripae Rheni a Vitellio praefectus, Tacite, HisL, 4, 55, 3. 3 L. Maurin, Saintes antique..., pp. 193-198. 4 G. Alfôldy. op. cit., p. 37. 5 H. Wolff, loc. cit., p. 222 et s.
630.
SEX. IULIUS SEX. F. VOL. MAX[IMUS]
CIL, XII, 3180, Nemausus, Narbonensis. flamen Rom[ae et] diui Aug(usti), item Dr[usi] et Germ(anici) Caes(arum), tr(ibunus) [mil(itum)], praef(ectus) fabr(um) III, IIII[uir] iur(e) dic(undo). — Y. Burnand, MEFRA, 27, 1975. pp. 711-712. — H. Devijver, ME, I, 86. — H.-G. Pflaum, Narbonnaise, p. 209, n° 7. Le cursus de Sex. Iulius Maximus se présente vraisemblablement dans Tordre inverse, et culmine, sur le plan municipal, avec le flaminat
NOTICES
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du culte impérial. Après avoir géré le quattuorvirat à Nîmes, notre per sonnage accéda au rang équestre. Il exerça une triple préfecture des ou vriers, et fut nommé tribun dans une légion inconnue. De retour à Nîmes, il reçut le flaminat de Drusus et de Germanicus, et celui de Rome et d'Au guste dont nous avons déjà parlé. H .-G. Pflaum a opté pour l'ordre direct du cursus, en se fondant sur la mention du sacerdoce de Drusus, en qui il voit l'héritier désigné de Tibère. Pourtant, ses arguments n'emportent pas l'adhésion '. L'ensemble de la carrière se place à assez haute époque, peut-être sous Claude ou Néron. Ce citoyen de Nîmes, comme l'atteste sa tribu Voltinia2, entra dans l'ordre équestre, comme bien d'autres de ses compa triotes. 1
Le culte des deux princes n'est attesté qu'au Ier siècle; cf. Y. Burnand, loc. cit., p. 709, et Capitonius (725). 2 Kubitschek, IRTD.
631.
p. 214.
[.] POMPILIUS [-]
CIL, XI, 7066 ( = D., 6598), Volaterrae, Etruria. [e]quo pub(lico). Pompilius appartint à une famille équestre de Vol terra \ dont le pre mier membre connu est le tribun militaire C. Pompilius Cerialis. Fils ou petit-fils de l'officier, notre personnage reçut le cheval public, mais mourut très jeune. Il vécut sous Claude ou peut-être au début du règne de Néron. 1
632.
Voir sous le n° 244, où nous avons présenté la famille.
[- FI]L. PRISCUS
J. B. Kenner et P. Steinert, Trierer Zeit., 1926, pp. 157-161 ( = AEt 1929, 173); H. Fink, BRGK, 17, 1927, p. 198, n° 322, Auguste Treuerorum, Belgica. [/] lamen, [s]acerdos Rom(ae) et [A]ug(usti)t mag(ister), q(uaestor) c(iuitatis uel coloniae?) T(reuerorum)9 [pr]aef(ectus) coh(ortis) I Aresac(orum) [ - - - ] — G. Alfôldy. Hilfstruppen, p. 83. — H. Devijver, ME, P, 131.
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PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAIN JULIO-CLAUDIENS
La carrière de Priscus l est tout à fait comparable à celle de Ti. Iulius Conteddius Tiberinus2, et se présente, comme elle, en ordre inverse. La partie connue du cursus commence avec la préfecture de la cohorte des Aresaci, petite peuplade établie sur le Rhin supérieur, non loin de Trêves. L'unité disparut lors de la révolte de Ciuilis3. On peut ainsi placer les activités de notre chevalier sous Claude ou sous Néron. Comme tant d'autres officiers gaulois, assimilés à des chevaliers ro mains, Priscus n'obtint pas d'autres milices4. Il se contenta d'une carrière locale, comprenant la questure, une charge de magister difficilement expli cable5 , puis deux sacerdoces prestigieux, la prêtrise de Rome et d'Auguste et le flaminat. Notre chevalier était originaire de Trêves. 1
La lecture de la nomenclature a été améliorée par G. Alfôldy. Voir sous le n° 629. 3 E. Stein, Beamîe, p. 163; G. Alfôldy, op. cit., p. 37. 4 Les notables gaulois reçurent des commandements d'auxiliaires, sans suivre la même carrière que leurs collègues; cf. par exemple Iulius Ciuilis (687); Iulius Classicus (688). Il en fut de même pour Arminius (113). 5 II peut s'agir d'un magister (pagi?) plutôt que d'un magiister) c(ollegii) T(-). 2
633.
C. SIBIDIENUS C. F. OUF. MAXIMUS
1. CIL, XI, 5703 + p. 1393, Tuficum, Umbria. trib(unus) coh(ortis) II [pr(aetoriae)]. 2. CIL, XI, 8056, ibidem. [trib(unus) coh(ortis) / ] / pr(aetoriae). 3. CIL, XI, 5704, ibidem. Cette inscription ne conserve que le nom de C. Sibidienus Maximus. — RE, 2 A 2, 1923, col. 2060, A. Stein. — B. Dobson, PP, p. 29; p. 82. C. Sibidienus Maximus commanda la deuxième cohorte prétorienne; cet homo militaris était issu du centurionat. Sa carrière peut être datée par référence à celle du procurateur L. Si bidienus L. f. Ouf. Sabinus, qui était l'un de ses proches parents, oncle ou cousin. Le fonctionnaire équestre vécut sous Claude ou sous Néron, comme le tribun du prétoire. Inscrit dans la tribu Oufentina, Sibidienus Maximus naquit à Tufi cum '. ' Kubitschek. IRTD, p. 78; L. R. Taylor, VD, p. 163.
NOTICES
634.
535
L. SIBIDIENUS L. F. OUF. SABINUS
1. CIL, XI, 5673, Attidium, Umbria. trib(unus) mil(itum), proc(urator) prou(inciae) Afric(ae), patr(onus) munic(ipii). 2. CIL, XI, 5689, Tuficum, Umbria. tr(ibunus) mil(itum)f cur(ator) uiar(um) [et pontium Umbr(iae) et Pic(eni), proc(urator) pr]ouinc(iae) Afric(ae), pat(ronus) mun(icipii). 3. CIL, XI, 5706, ibidem. [trib(unus)] milit(um) [ - - - ] . 4. CIL, XI, 5707, ibidem. Cette épitaphe de son fils L. Sibidienus Scaeua est due à L. Sibidienus Sabinus. 5. CIL, XI, 8058, ibidem. Cette inscription mentionne Autia Vera, épouse de L. Sibidienus Sabinus. 6. CIL, XI, 8056, ibidem. Voir sous le n° 633. — PIR, S. 490. — RE, 2 A 2, 1923, col. 2070, A. Stein. H.-G. Pfioum, Carrières, p. 20, n° 6. — H. Devijver, ME, S, 50. Sibidienus Sabinus est l'un des premiers procurateurs connus de la province d'Afrique. Il obtint ce poste après un tribunat militaire dans une légion inconnue. Ces deux fonctions sont séparées par la curatèle des rou tes et des ponts en Ombrie et dans le Picenum. H.-G. Pflaum y voyait une charge municipale. Mais W. Eck ', qui a rouvert récemment le dos sier, préfère la classer parmi les postes de la carrière nationale. Pour dater le cursus, on dispose de plusieurs éléments: tout d'abord l'avancement direct du tribunat militaire à la procuratèle de l'Afrique re porte à l'époque julio-claudienne. La mention de cette charge interdit de remonter au-delà de Claude2. Si l'on ajoute que l'épitaphe de l'épouse du chevalier commence par l'abréviation D(is) M(anibus), on est amené à proposer une datation claudienne ou néronienne pour les activités du che valier. Originaire de Tuficum, comme l'atteste sa tribu Oufentina3, Sibidie-
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PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAIN JULIOCLAUDIENS
nus semble avoir joué un rôle important dans cette cité et dans la ville proche d'Attidium; elles le choisirent toutes deux comme patron. Nous pos sédons de nombreux témoignages sur la gens Sibidiena, qui parvint peutêtre au rang équestre à la génération précédant celle de notre chevalier, si Sibidienus Maximus4 est son oncle et non son cousin. Sabinus épousa Autia Vera \ dont il eut un fils, L. Sibidienus Scaeua, mort jeune. 1 W. Eck, Die staatliche Organisation Italiens in der hohen Kaiserieit, Munich, 1979. p. 87. La fonction est restituée d'après le cursus de C. Caesius Silucster, CIL, XI, 5697 (= D.. 5891), Tuficum. 2 Cf. H.-G. Pflaum, RHD, 46, 1968, p. 367 et s. W. Eck propose, sous toutes réserves, une datation augustéenne. 3 Kubitschek, IRTD, p. 78; L. R. Taylor, VD, p. 163. 4 Voir sous le n° 633. 5 Elle offrit une dédicace à Attis, CIL, XI, 5686, Tuficum.
635.
M. STLACCIUS C. F. COL. CORANUS
CIL, VI, 3539 ( = D., 2730), Roma. praef(ectus) fabr(um), equo publico, ex quinque decuriis, praef(ectus) coh(ortis) V Bracar(um) Augustanorum in Germania. trib(unus) mil(itum) leg(ionis) II Aug(ustae), praef(ectus) equitum alae Hispanorum in Britannia, donis militaribus donatus corona murali, hasta pura.
ι
— A. Stein, RR, p. 93. — H. Devijver, ME, S, 81. La carrière de Stlaccius Coranus suit Tordre direct, et sépare les char ges civiles des fonctions militaires. Après avoir été préfet des ouvriers, notre chevalier reçut le cheval public, puis fut inscrit parmi les juges des cinq décuries, probablement à l'âge de vingt-cinq ans '. Il accomplit ensuite son service militaire. Il commanda la cinquième cohorte des Bracaraugustani en Germanie, puis fut nommé tribun de la deuxième légion Augusta, et enfin reçut la préfecture de l'aile des Espa gnols, de Bretagne. Il mérita deux décorations, la couronne murale et la lance sans fer. On datait en général ce cursus de l'époque de Claude ou de Néron 2. G. Alfôldy a proposé une datation plus précise3, en pensant que la car rière était claudienne. En 43, Stlaccius Coranus aurait accompagné la lé-
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gion ΙΓ Augusta en Bretagne, et serait resté ensuite dans la province, où il aurait participé aux opérations militaires. Pourtant, le texte de l'ins cription ne spécifie pas la localisation de la légion, alors qu'il le fait pour les deux autres unités commandées par le chevalier. La II* Augusta aurait donc pu se trouver encore en Germanie, quand Coranus y fut tribun4. Par ailleurs, le nom du prince qui décora l'officier est soigneusement omis, comme l'indication de la campagne, alors qu'on trouve en général ces indications pour les personnes distinguées par Claude lors de sa campagne -en Bretagne5. Aussi, nous maintenons la première datation: Coranus sé journa à l'armée sous Claude ou sous Néron. Nonobstant l'inscription du chevalier dans la tribu urbaine Collina, H. Devijver, en se fondant sur le surnom, estime qu'il est originaire de Cora. On pourrait croire que le cognomen est lié à la possession d'une propriété sur le territoire de cette petite cité du Latium. En revanche, en mainte nant l'origine romaine de Stlaccius Coranus, on peut proposer une hypo thèse sur le statut de sa famille. Il fit graver lui-même l'épitaphe du tom beau familial, destiné à son père, C. Stlaccius Capito, à ses deux frères, C. Stlaccius C. f. Col. Capito et L. Stlaccius C. f. Col. Fronto, et à son épouse Claudia Secunda. L'absence de filiation et de tribu dans la nomen clature du père, alors que les trois fils en sont pourvus, révèle peut-être que Capito était un affranchi. De ses enfants, un seul parvint à entrer dans l'ordre équestre6. Nous ne pouvons déterminer si les Stlaccii julio-claudiens ont des liens avec M. Stlaccius Albius Trebellius Sallustius, sénateur et patron de col lège à Ostie en 140 7 . 1
Voir S. Demougin. OE% p. 461. Cichorius, Cohors, col. 257; E. Stcin, Beamte, p. 173, qui hésitait entre l'époque de Claude et de Néron, et le règne des Flaviens. 3 G. Alfôldy, Hilfstruppen, p. 7. 4 Ritterling, Legio, col. 1459. 5 Voir C. Stertinius Xenophon (487); P. Anicius Maximus (490); Ti. Claudius Balbillus (538); M. Vettius Valens (588); C. Gauius Siluanus (574); C. Iulius Camillus (692). 6 On peut citer un autre exemple de fils d'affranchi passé dans Tordre équestre, con trairement à ses frères; voir T. Iulius Iulianus (514). 7 CIL, XIV, 246, Ostia. Il existait une gens Stlaccia sénatoriale sous la République; RE, 3 A 2. 1929, col. 2550, F. Munzer. 2
636.
C. VIBIUS C. F. VEL. PUBLILIANUS
CIL, XIV, 3548 ( = D.f 2706); /. //., 4, 1, 47, Tibur, Aequi. scrib(a) q(uaestorius), praef(ectus) coh(ortis) IIII Thracum equita[t]ae,
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PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAIN JULIO-CLAUDIENS
tribunus militum [b]is leg(ionis) IIII Macedonicae, et legion(is) XXI Rapacis in Germania. — H. Devijver, ME, V, 104. La carrière de C. Vibius Pansa suit Tordre direct. Notre chevalier avait acquis ou hérité une charge de scribe des questeurs à Rome même. Il accomplit ensuite le service militaire équestre; il commanda d'abord la quatrième cohorte montée des Thraces, stationnée en Germanie '. Il fut ensuite promu tribun, et fut d'abord affecté à la IVa Macedonica, dissoute plus tard par Vespasien2. Il passa plus tard à la XXIIa Rapax, toujours en Germanie. Cette partie du cursus se place sous Claude et sous Néron 3. Revenu en Italie, reuersus indet notre chevalier s'empressa de dédi cacer un autel à Hercules Inuictus de Tibur. Le fait que le nom du dieu soit mentionné à la fin de l'inscription renforce la datation haute. Inscrit dans la tribu Velina, Vibius Publilianus était sans doute un Italien, peut-être né dans le Picenum4. 1
Cichorius, Cohors, col. 338; E. Stein, Beamte, p. 216; K. Kraft, ZUT Rekrutierung der Alen und Kohorten am Rhein und Donau, Diss. Bern., 1, 3, 1951, p. 190; G. Alfôldy. Hilfstruppen, p. 71. 2 Ritterling, Legio, col. 1554. 3 Voir la n. 1. 4 Le Picenum fut inscrit en bloc dans la tribu Velina.
637.
T. VOLUMNIUS VARRO
W. M. Ramsay, Anatolian Studies Buckler, Manchester, 1939, pp. 206-209 ( = AE, 1941, 142), Antiochia Pis., Galatia. [II]uir, q(aestor) III, [p]ontifex, praefiectus) coh(ortis) [II] Italic(ae)t trib(unus) mil(itum) [l]eg(ionis) VII Claudiae piae fidelis, — H. Devijver, ME, V, 130. T. Volumnius Varro appartint à cette strate aisée des notables d'Antioche de Pisidie, qui obtinrent le rang équestre sous les Julio-claudiens. Son cursus se présente dans l'ordre direct, et sépare les fonctions locales des charges équestres. Dans la colonie, Volumnius Varro géra le duovirat, puis la questure à trois reprises, et reçut enfin le pontificat. Il accomplit
NOTICES
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ensuite le service militaire. Il commanda d'abord une cohorte, non pas la cohors [ - c(iuium) R(omanorum)] Italica, comme le pensait W. M. Ramsay, mais la cohors [II] Italica stationnée en Orient, comme Ta établi K. Kraft '. Il accéda ensuite au tribunat de la légion VIIa Claudia de Mésie2. La date probable de la carrière — sous Claude ou sous Néron — résulte de la présence des surnoms de la légion3 et de la fonction sa cerdotale de l'épouse du chevalier, prêtresse de Livie, divinisée en 42. Le nom de cette sacerdos a été restitué par le premier éditeur, W. M. Ramsay; il s'agirait de [Caristania Frontina I]ulia, fille ou petite-fille du chevalier C. Caristanius Fronto Caesianus Iulius4. Ainsi, le chevalier était apparenté à la grande famille d'Antioche, entrée dans le Sénat sous le règne de Vespasien. 1 K. Kraft, Zur Rekrutierung..., p. 195. Pour la localisation de l'unité, Cichorius. Cohors, col. 304. Il faut renoncer à l'identifier avec la cohors Ia Italica milliaria voluntariorum c. R., AE, 1974, 226. 2 Ritterling, Legio, col. 1619-1620. 3 Ici., ibid., col. 1619. 4 Voir sous le n° 118.
638.
-- -
CIL, V, 3376/7, Verona, Venetiae. 3376/7 litteris maximis et optimis. Veronae era stata in fabbrica usata MAFFEI. In museo philharmonico n. 136. DIC
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Contuli. Maffei Ver. p. 122 inscr. n. 36, M. V. 87, 5 (inde Mur. 875, 11; Orelli 1800). 2 in. punctum certum, ut cogitare non liceat de X viro stlitibus iudicandis. — 4 CON in lapide est, non COH, itaque intellego de curatore conventus civium Romanorum. — H. Devijver, ME, Incerti, 70. Un cursus acéphale de Vérone mentionne une partie des activités d'un chevalier romain, qu'il faut placer sous le règne de Claude ou celui de
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PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAIN JULIO-CLAUDIENS
Néron. En effet, dans le texte de l'inscription, apparaît la province de Bre tagne, annexée en 43. Par ailleurs, la durée des milices est précisée, et le commandement d'une unité de cavalerie est exprimé sous la forme sim ple praef(ectus) equitium); on se trouve donc à haute époque. La datation permet de mieux interpréter la carrière qui se divise en deux parties, mu nicipale et nationale. Notre chevalier reçut à Vérone le quattuorvirat, la questure, puis le flaminat de Rome et d'Auguste. Il s'acquitta ensuite de milices équestres, dont la succession reste délicate à interpréter. Th. Mommsen, dont nous avons reproduit le commentaire, avait lu sur la pierre, pour la fonction de la ligne 3, CON et non COH, comme on pourrait l'attendre. Il pensait que l'anonyme avait été [curator] con(uentus) ciuium Rom(anorum). Cette restitution pose problème. On attendrait, en effet, une précision sur la lo calisation de ce conuentus; elle devrait figurer au début de la ligne 5. Mais la formule [curator] con(uentus) ciuium Rom(anorum) [in Bri]tannia est trop courte et ne convient pas à l'étendue de la lacune. C. Cichorius ' remarquait que « la restitution de Th. Mommsen était difficilement acceptable »; il préférait un autre complément: [praef(ectus) coh(ortis) II Vas]conum ciuium Rom(anorum) [in Bri]tannia. Cette so lution est tout autant difficile à admettre. Tout d'abord, les cohortes Vasconum furent créées par Galba2. Ensuite, la séquence préfet de cohorte — préfet d'aile exista seulement sous Claude. Il vaut mieux maintenir, à la ligne 5, la mention d'un tribunat militaire. Il ne reste qu'une possibilité: restituer, à la ligne 4, une préfecture de cohorte, sous la forme praef(ectus) ou praefectus coh(ortis) ciuium Rom(anorum). Il existe une cohors I equitata ciuium Romanorum, comman dée par un préfet et stationnée en Germanie3. Il n'est pas surprenant que la garnison de cette unité ne soit pas mentionnée, alors que celle des autres formations l'est. H.-G. Pflaum a montré4 que le cas se présentait parfois. Ainsi, notre chevalier fut préfet de cohorte, avant d'être nommé tri bun dans une légion de Bretagne, où il demeura 7 ans. Il fut ensuite transféré en Cyrénaïque, où il commanda, pendant 6 ans, une aile de ca valerie. 1
Cichorius, Cohors, col. 349. Tacite, Hist., 4, 33; Cichorius, loc. cit., col. 349; E. Stein, Beamte, p. 222; P. Le Roux, L'armée romaine..., p. 132. 3 Cf. G. Alfôldy, Hilfstruppen, p. 52. 4 H.-G. Pflaum, Une inscription de Castellum Arsacalitanum, Rec. Not. Mém. Soc. Arch. Constantine, 79, 1955, p. 158 = Afrique Romaine, p. 135. Voir aussi M. Stlaccius Coranus (635). 2
NOTICES
639.
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W. M. Ramsay, JRS, 14, 1924, p. 189 ( = AE, 1926, 80), Antiochia Pis., Galatia. praef(ecius) coh(ortis) I Tyriiorum), trib(unus) mil(itum) leg(ionis) IV Scythic(aé), praeftectus) equit(um), praef(ectus) rip(ae) Danuuii. — H. Devijver, ME, Incerti, 64. Le cursus acéphale d'un officier d'Antioche expose les différentes! étapes de son service militaire. Après la préfecture de la première cohorte des Tyriens2, connue par ailleurs en Pisidie3, le chevalier fut nommé tri bun de la légion IVa Scythica; il reçut enfin le commandement d'une aile de cavalerie. La carrière s'achève avec la préfecture de la rive du Danube. Peut-être faut-il placer dans les pays danubiens la praefectura alae de notre anonyme, si on compare son cursus avec celui de L. Volcacius Primus4, qui fut aussi chargé de surveiller les rives du Danube. Nous proposerons, pour l'ensemble de la carrière, une datation claudienne ou néronienne, en observant que l'ordre des milices comporte la préfecture de cohorte, et que le grade de préfet d'aile est exprimé sous la forme simple de praef(ectus) equit(um)5. L'anonyme était né à Antioche. 1
Voir aussi W. M. Ramsay, Social Basis of Roman Power in Asia Minor, Aberdeen, 1942, p. 148, no 153. 2 Cichorius, Cohors, col. 345; W. Wagner, Dislokation, p. 195. L'unité se trouvait en Mésie. 3 JRS, 24, 1924, p. 75. 4 Voir sous le n° 547. Contrairement à ce qu'affirmait A. v. Domaszewski, RO, p. 136, ce poste ne disparut pas sous les Flaviens. Cf. la carrière de M. Arruntius Claudianus sous Trajan, Rep. Ephesos, 620 ( = AE, 1972, 572). 5 H.-G. Pflaum, Carrières, p. 960.
640.
C. NYMPHIDIUS SABINUS
1. CIL, III, 4269, Adiaum, Pannonia superior. [pr]ae[j(ectus) alae uel cohortis?] 2. Tacite, Ann.9 15, 72, 1-2. Consutaria insignia Nymphidio Sabino data. De Nymphidio, quia nunc prl· mum oblatus est, pauca répétant: nam et ipse pars Romanarum cladium erit. 35
542
PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAIN JULIO-CLAUDIENS
Igitur, matre libertina ortus, quae corpus décorum inter seruos libertosque principum uulgauerat, ex C. Caesare se genitum ferebat, quoniam forte quadam habitu procerus et toruo uultu erat, siue C. Caesar, scortorum quoque cupiens, etiam matri eius inlusit. a. 65.
3. CIL, VI, 6621, Roma. praef(ectus) pr(aetorio). 4. Tacite, Hist., 1, 5, 1. Et Nymphidius quidem in ipso conatu oppressus. a. 68. — PIR, N, 200. — RE, 18, 2, 1937, col. 1605, n° 5, A. Sein. — A. Stein, RR, p. 144; p. 247; p. 273, p. 280. — A. Passerini, Coorti, p. 382. — H. Devijver, ME, N, 25 bis. Les débuts de la carrière de Nymphidius Sabinus ne sont pas connus. Peut-être obtint-il la préfecture d'une unité auxiliaire en Pannonie, grade qui atteste son rang équestre. Il devint ensuite préfet du prétoire, poste qu'il occupait en 65, année où il reçut les ornements consulaires, après la répression de la conjuration de Pi son. A la mort de Néron, il évinça son collègue, Tigellin, essaya de se faire donner une préfecture du prétoire unique et perpétuelle \ et tenta d'usurper l'Empire2. Mais sa tentative échoua; les prétoriens le tuèrent alors qu'il venait dans leur camp pour se faire proclamer empereur. Cet épisode se place à la fin de juillet 68, juste avant l'arrivée de Galba à Rome. Nous sommes bien renseignés sur les origines de C. Nymphidius Sa binus. Fils d'une affranchie, il se faisait passer pour le fils de Caligula, alors que, d'après Plutarque, il était né du gladiateur Martianus \ Nous le considérerons toutefois comme un Romain de Rome. 1 2 3
641.
Plutarque, Gai., 8, 3. ld., ibid.t 13 et 14. Plutarque, Gai, 9, 1-2.
ANTONIUS HONORATUS
Plutarque, Gai, 14, 2. Πρώτος δε των χιλιάρχων *Αντώνιος 'Ονοράτος... — PIR2, A, 839. — RE, I, 2, 1894, col. 2631, n° 64, P. v. Rohden. — B. Dobson, PP, p. 78; p. 133.
NOTICES
543
En juillet 68, Antonius Honoratus était le premier tribun du prétoire; il commandait la première cohorte prétorienne. Il prévint la tentative d'usurpation de C. Nymphidius Sabinus '. 1
642.
Voir sous le n° 640.
TREBONIUS CARUTIANUS
Tacite, Hist., 1, 17, 1. Macrum in Africa haud dubie turbantem Trebonius Garutianus procurator iussu Galbae, Capitonem in Germania, cum similia coeptaret, Cornélius Aquinus et Fabius Valens legati legionum interfecerant antequam iuberentur. — — — —
PIR, T, 245. RE, 6 A 2, 1937, col. 2273, n 4, A. Stein. H.-G. Pflaum, Carrières, p. 1093. H.-G. Pflaum, Supplément, p. 23, n° 53 b.
Trebonius Carutianus, procurateur en Afrique, fit exécuter L. Clodius Macer, légat de la légion ΙΙΓ Augusta au début du règne de Galba, durant Tété 68 '. Comme Ta établi H.-G. Pflaum, il faut renoncer à iden tifier notre personnage avec l'un des premiers procurateurs du Norique» A. Trebonius [-] 2. 1 PIR2, C, 1170; B. Thomasson, Die Statthalter der rômischen Provinzen Nordafrikas von Augustus bis Diokletian, Lund, 1960, II, p. 149. Plutarque, Gai., 15, 3, évoque le meurtre du sénateur, sans préciser le rang de Tre bonius Carutianus. 1 CIL, III, 4810 ( = D., 4861). cf. AE, 1968, 410, Virunum.
643.
CORNELIUS LACO
1. Suétone, Galba, 14, 2; 3. Regebatur (Galba) trium arbitrio... H erant T. Vinius legatus eius in Hispania, cupiditatis immensae; Cornélius Laco ex assessore praefectus praetorii, arrogantia socordiaque intolerabilis; libertus Icelus, paulo ante aulis aureis et Marciani cognomine ornatus ac iam summae equestris gradus candidatus. 2. Plutarque, Gai, 13, 1. Ό γαρ Νυμφίδιος... άκουσας της μέν αυλής καΐ των δορυφόρων έπαρχον άποδεδεΐχθαι Κορνήλιον Λάχωνα...
544
PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAIN JULIO-CLAUDIENS
3. Tacite, Hist., 1, 13, 1. Potentia principatus diuisa in Titium Vinium consulem Cornelium Laconem praetorii praefectum; nec minor gratia Icelo Galbae liberto quem anulis donatum equestri nomine Marcianum uocitabant. 4. Id. ibid.f 1, 46, 8. Laco praefectus, tamquam in insulam seponeretur, ab euocato, quem ad caedem eius Otho praemiserat, confossus; in Marcianum Icelum ut in libertum palam animaduersum. — PlR2t C, 1374. — RE, 4, 1, 1901, col. 1355, n° 169, A. Stein. — A. Passerini, Coorti, p. 286. Chevalier romain, ami et assesseur de Galba en Espagne, Cornélius Laco fut nommé préfet du prétoire par le successeur de Néron dès son élévation à l'Empire. Conseiller intime du prince, il ménagea pourtant ses intérêts ! . Après la disparition de Galba, il fut envoyé en rélégation dès le 16 janvier 69, mais fut tué sur le chemin de l'exil par un vétéran dépêché par Ο thon. 1
644.
Tacite, Hist., 1, 19.
T. ANTONIUS TAURUS
1. Tacite, Hist., 1, 20, 6. Exauctorati pet eos dies tribuni, e praetorio Antonius Taurus et Antonius Naso, ex urbanis cohortibus Aemilius Pacensis, e uigilibus Iulius Fronto. 2. IGLS, 2761, Heliopolis, Syria. Diuo I Vespasian[o] / Aug(usto), / Antonia Ti(berii) f(ilia) Pacata et / Priscilla, / ex testamento AntonifJ) Tauri PPPA. — — — —
P1R2, A, 879. RE, 1, 2, 1894, col. 2639, n° 101, P. v. Rohden. H.-G. Pflaum, Carrières, p. 87, n° 36 a. B. Dobson, PP, p. 205, n° 76.
Antonius Taurus était tribun du prétoire en 68, quand il fut cassé de son grade par Galba. Il semble que nous connaissions son destin ulté rieur; le personnage apparaît, en effet, sur une inscription de Baalbek, où son nom est suivi par l'abréviation PPPA. Le premier éditeur, H. Seyrig,
NOTICES
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développait ces sigles en p(osuerunt) p(io) a(nimo) '; cette proposition a été acceptée par J. P. Rey-Coquais2. Mais H.-G. Pflaum, d'après une indi cation d'E. Birley, préférait restituer une expression comme p(rimi) p(ilaris) pa[tris]. Comme B. Dobson, nous nous rallions à cette solution. Le grade donné à l'officier correspond exactement à la position qu'il retrouva, quand il fut rayé des cadres du prétoire, comme son collègue Cornélius Martialis\ Il redevint simple primipile. Contrairement à ses camarades, il ne fut pas réhabilité, et se retira à Héliopolis, où il mourut sous le règne de Vespasien. Antonius Taurus, dont le prénom est T(itus)4, descendait d'un colon qui participa à la fondation d'Heliopolis en 15 av. J. C. On connaît dans la cité de nombreux Antonii5, en particulier M. Antonius Zeno [QJuintilianus*. Il existe aussi des liens de parenté entre Antonius Taurus et L. Antonius M. f. Fab. Naso 7 , lui aussi exclu du tribunat prétorien en 68, mais devenu procurateur sous le règne de Vespasien. 1
H. Seyrig, Bull. Musée de Beyrouth, 1, 1937, p. 78. n° 1 ( = AE. 1935, 55). IGLS, sub numéro. Voir sous le n° 673. 4 Le prénom a été établi par une relecture d'E. Birley, mentionnée par B. Dobson» op. cit., p. 205. 5 IGLS, 2716, 2781; 2798; 2904. 6 IGLS, 2850. 7 Voir sous le n° 703. 2 3
645.
SEX. CETRIUS SEVERUS
1. CIL, XI, 6343 ( = D., 2073), Pisaurum, Umbria. spec(ulator), beneficiarius Getae, ab commentons custodiaru(m). 2. Tacite, Hist., 1, 31, 4-5. Pergunt etiam in castra praetorianorum tribuni Cetrius Seuerus, Subrius Dexter, Pompeius Longinus, si incipiens adhuc et necdum adulta seditio melioribus consiliis flecteretur. Tribunorum Subrium et Cetrium adorti milites minis, Longinum manibus coercent exarmantque, quia non ordine militiae, sed e Galbae amicis, fidus principi suo et desciscentibus suspectior erat. — PIR2, C, 703. — RE, 3, 3, 1899, col. 2014, A. Stein. — B. Dobson. PP, 206, n° 78.
546
PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAIN JULIOCLAUDIENS
Sex. Cetrius Seuerus, vétéran du prétoire, fut le beneficiarius du préfet du prétoire Lusius Geta, entre 48 et 51 \ Il parvint au rang de tribun prétorien en 68. Le 15 janvier 69, il fut désarmé par les soldats révoltés contre Galba. Sex. Cetrius était italien, peut-être originaire de Sestinum. 1
646.
Voir sous le n° 484.
POMPEIUS LONGINUS
Tacite, HisL, 1, 31, 4. Voir le texte sous le n° 645. — — — —
PIR, P, 468. RE, 21, 2. 1952, col. 2274, n° 89, Lambertz. A. Stein, RR, p. 337. B. Dobson, PP, p. 207, n° 80.
Pompeius Longinus, ami de Galba, fut nommé tribun du prétoire en dehors du « tableau d'avancement », ce qui lui valut la défiance des soldats de la garde impériale. En tout cas, son grade atteste sa dignité équestre. Au moment de l'assassinat de Galba, le 15 janvier 69, il fut molesté et désarmé par les prétoriens. A. Stein a proposé de reconnaître son fils en Cn. Pinarius Aemilius Cicatricula Pompeius Longinus, gouverneur de Mésie supérieure en 92-93 '; mais cette identification reste sujette à caution. 1
CIL, XVI, 39; W. Eck, Senatoren..., p. 101; B. W. Joncs, Domitian and the Sénatorial Order, Philadelphie, 1979, p. 115, n° 233.
647.
(SER. SULPICIUS) ICELUS MARCIANUS
1. Suétone, Ner., 49, 9. Permisit hoc Icelus, Galbae libertus, non multo ante uinculis exolutus, in quae primo tumulti coniectus fuerat. 2. Plutarque, Gai., 7, 6. Τω δ'άπελευθέρω δακτυλίους τε χρυσούς έδωκε καΐ Μαρκιανδς 6 "Ικελος ήδη καλούμενος είχε τήν πρώτην έν τοις άπελευθέροις δύναμιν.
NOTICES
547
3. Tacite, Hist., 1, 13, 1. Voir le texte sous le n° 643. 4. Suétone, Gal.t 14, 3. Voir le texte sous le n° 643. 5. Tacite, Hist., 1, 46, 8. Voir le texte sous le n° 643. — — — —
PIR2, I, 16. RE, 9, 1, 1914, col. 820, A. Stein. A. Stein, RR, p. 38; p. 115; p. 118; p. 123. P. R. C. Weawer, Familia Caesaris, Cambridge, 1972. p. 88; p. 282.
Affranchi de Galba, dont il passait pour l'un des mignons \ Icelus fut arrêté à Rome dès l'annonce de la proclamation de son patron. Sauvé par le suicide de Néron, le 8 juin 68, Icelus se précipita en Espagne pour annoncer à Galba la disparition du dernier Julioclaudien2. Le nouvel empereur accorda à son libertus les plus grandes faveurs: l'anneau d'or équestre et probablement la restitutio natalium. Désormais Icelus porta le surnom de Marcianus, qui ne faisait plus aucune allusion à ses origines servîtes3. Le nouveau chevalier n'hésita pas à aspirer à la préfecture du prétoire. Toutes les sources insistent sur la grande influence exercée par Icelus sur Galba, influence qu'il partageait avec T. Vinius et Cornélius Laco. Mais les favoris ne s'entendaient pas entre eux, et se déconsidéraient par leurs méfaits. Dès la chute de Galba, le 15 février 69, Othon fit exécu ter par un supplice infamant Icelus. 1 2 3
Suétone, Gai., 22, 2. Plutarque, Gai., 1, 5. Je me permets de renvoyer le lecteur è mon article l'Anneau d'or, p. 223, où j'ai discuté l'accession d'Icelus au rang équestre.
648.
POMPEIUS PROPINQUUS
1. Tacite, Hist., 1, 12, 1. Paucis post kalendas Ianuarias diebus Pompei Propinqui procuratoris e Bel· gica litterae adferuntur, superioris Germaniae legiones rupta sacramenti reuerentia imperatorem alium flagitare et senatui ac populo Romano arbitrium eligendi permittere quo seditio mollius acciperetur. 2. Id.t ibid., 1, 58, 2. Pompeius Propinquus procurator Belgicae statim interfectus.
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PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAIN JULIOCLAUDIENS
— PIR, P, 487. — RE, 21, 2 t 1952, col. 2286, n° 110, R. Hanslik. — H.-G. Pflaum, Carrières, p. 1056.
Pompeius Propinquus, procurateur ducénaire de Belgique sous Gal ba, fit savoir à Rome, quelques jours après le 1er janvier 69, la révolte de l'armée de Germanie, qui venait de proclamer Vitellius. Celui-ci, pour satisfaire les demandes de ses soldats, fit tuer Propinquus, en janvier 69.
649.
L. 1UL1US D. F. VOL. BURDO
1. CIL, XII, 1050, Cabellio, Narbonensis. Iluir. 2. Tacite, Hist., 1, 58, 2-4. Iulium Burdonem Germanicae classis praefectum astu subtraxit. Exarserat in eum iracundia exercitus tamquam crimen ac mox insidias Fonteio Capitoni struxisset. G rata erat memoria Capitonis, et apud saeuientis occidere palam, ignoscere non nisi fallendo licebat: ita in custodia habitus et post uictoriam demum, stratis iam militum odiis, dimissus est. — PIR2, I, 213. — REt 10, 1, 1918, col. 181, n° 125. A. Stein. — H.-G. Pflaum, Carrières, p. 1058. Le surnom de Burdo est si rare l qu'il a permis d'identifier le préfet de la (lotte germanique Iulius Burdo avec un magistrat municipal de Cavaillon. Ainsi, l'officier est originaire de cette cité de Narbonnaise. Après le duovirat, Burdo fut nommé commandant de la flotte de Germanie2, et se trouvait dans la province en 68. Les soldats de l'armée de Vitellius, après la proclamation de celui-ci le 1er janvier 69, réclamèrent la tête du préfet, à qui ils reprochaient d'avoir fait tuer Fonteius Capito. Pour le sauver, Vitellius le fit arrêter, et le relâcha après sa victoire, le 25 avril 69. C'est avec hésitation que nous faisons entrer Iulius Burdo dans notre catalogue; en effet, on ne sait pas si le préfet de la flotte germanique appartenait à l'ordre équestre avant 69 3. » I. Kajanto, LC, p. 326. Sur la classis germanica, cf. E. Stein, Beamte, pp. 273-278. 3 A partir des Fia viens, l'amiral de la flotte germanique était chevalier romain et recevait des apointements centenaires; cf. H.-G. Pflaum, Proc., p. 47. Pour le statut des commandants des flottes sous les Julioclaudiens, cf. D. Kienast. Untersuchungen zu den Kriegsflotten der rômischen Kaiserzeit, Bonn, 1966, pp. 29-46. 2
NOTICES
650.
549
PETRONIUS URBICUS
1. CIL, III, 11551, Virunum, Noricum. proc(urator) August[i]. 2. Tacite, Hist., 1, 70, 4. ...ipse (Caecina) paulum cunctatus est num Raeticis iugis in Noricum flecteret aduersus Petronium Urbicum procuratorem, qui concitis auxiliis et interruptis fluminum pontibus fidus Othoni putabatur. — PIR, P, 240. — RE, 19, 2, 1837, col. 1230, n° 82, A. Stein. — H.-G. Pflaum, Carrières, p. 1060. — G. Winkler, Noricum, p. 36, n° 2. Petronius Urbicus était gouverneur équestre du Norique en 69, et resta fidèle à Othon. Cécina, qui commandait l'armée de Vitellius en route vers l'Italie, hésita à l'attaquer et passa directement dans la Transpadane. L'un des lointains parents de Petronius Urbicus est un préfet de co horte de Bretagne, Q. Petronius Q. f. Fab. Urbicus, domo Brescia!. Notre chevalier est peut-être né dans la grande cité d'Italie du Nord. 1
651.
RIB, 1686, Vindolanda.
OFONIUS TIGELLINUS
1. SchoL ad Iuu., 1, 155. Ofonius Tigellinus, pâtre Agrentino Scyllaceum relegato, iuuenis egens, uerum admodum pulcher, in concubinatu M. Vinicio et Lucio Domitio maritis Agrippinae et Fuluiae. sororum Caesaris aeque in utrisque uxoribus suspectus, ob hoc Urbe summotus piscatoriam in Achaia exercuit, quo(ad> accepta hereditate reditum sub condicione impetrauit, ut conspectu Claudi abstineret. Quare saltibus in Apulia et Calabria comparâtes cum studiose equos aleret quadrigarios, amicitiam Neronis nactus prKmus> illum ad studium circensium mouit. 2. Tacite, Ann., 14, 51, 2. Voir le texte sous le n° 577. 3. /cf., Hist., 1, 72, 1-2. Par inde exultatio disparibus cousis consecuta impetrato Tigellini exitio. Ofonius Tigellinus obscuris parentibus, foeda pueritia, impudica senecta, praefecturam uigilum et praetorii et alla praemia uirtutum, quia uelocius erat, uitiis adeptus; crudelitatem mox, deinde auaritiam, uirilia scelera, exercuit, corrupto ad omne facinus Nerone, quaedam ignaro ausus, ac postremo eiusdem
550
PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAIN JULIOCLAUDIENS
desertor ac proditor: unde non alium pertinaeius ad poenam flagitauerunt, diuerso adfectu, quibus odium Neronis inerat et quibus desiderium. — — — — —
PIR, O, 62. RE, 17, 2, 1937, col. 2056, n° 1, A. Stein. A. Stein, RRt p. 172; p. 335; p. 382. A. Passerini, Coorti, p. 281. M. T. Griffin, Seneca, pp. 447-8
Nous ne consacrerons pas une longue notice à Tigellin, le célèbre et néfaste préfet du prétoire de Néron, en renvoyant le lecteur à l'article exhaustif d'A. Stein dans la Realenzyklopàdie. Originaire d'Agrigente, né dans une famille obscure, il connut une vie agitée dans sa jeunesse, et fut exilé en 39. Après avoir exploité des pêcheries en Achaïe, il obtint son re tour en Italie, à condition de ne pas rentrer à Rome. Il s'installa dans le Sud de la péninsule, où il éleva des chevaux de course sous le règne de Claude. Apprécié de Néron à cause de ces activités, il profita de la faveur du prince pour parcourir une brillante carrière. De la préfecture des vigiles, il passa à celle du prétoire en 62. D'après Tacite, qui le détestait, il joua un rôle sinistre, et s'illustra surtout dans la répression de la conjuration de Pison en 65. Tigellin survécut à Néron, et ne fut condamné que sous Othon, au printemps de 69 \ Il eut une fille qui épousa Cossutianus Capito, exclu du Sénat puis réintégré à la demande de son beau-père2. 1 2
652.
Le suicide de Tigellin est conté par Tacite, Hist., 1, 72, 4. Tacite, Ann.t 14, 48.
VARIUS CRISPINUS
1. Tacite, Hist., 1, 80, 2-3. Septimam décimant cohortem e colonia Ostiensi in urbem acciri Otho iusserat; armandae eius cura Vario Crispino tribuno e praetorianis data. Is quo magis uacuus quietis castris iussa exequeretur, uehicula cohortis incipiente nocte onerari aperto armamentario iubet. 2. Id.t ibid.9 1, 80, 6. Resistentem seditioni tribunum et seuerissimos centurionum (milites) obtruncant. — PIR, V, 186. — RE, S A 2, 1955, col. 406, n° 12, R. Hanslik. — B. Dobson, ΡΡ, p. 78; p. 84.
NOTICES
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Varius Crispinus, tribun du prétoire, fut chargé par Othon d'équiper la dix-septième cohorte urbaine stationnée à Ostie. Mais il choisit d'aller à l'arsenal de nuit. Interprétant à tort le chargement des armes comme le signal d'une révolte contre l'empereur, les prétoriens le tuèrent en même temps que deux centurions ! . Cet incident se place à la fin de février, ou au début de mars*. 1
Plutarque, Otho, 3 et Suétone, Ο th., 8, 4, rapportent le même incident, sans préciser le grade de Varius Crispinus.
653.
IULIUS MARTIALIS
1. Tacite, Hist., 1, 28, 1. Stationem in castris agebat Iulius Martialis tribunus. 2. Plutarque, Gai, 25, 5. Των Se χιλιάρχων δ τήν φυλακήν έχων του στρατοπέδου Μαρτίαλις, ώς φασι, μή συνειδώς, εκπλαγείς δέ τω άπροσδοκήτω καΐ φοβηθείς εφήκεν είσελθεΐν. 3. Tacite, Hist., 1, 82, 1. Militum impetus ne foribus quidem Palatii coercitus quo minus conuiuium inrumperent, ostendi sibi Othonem expostulantes, uulnerato Iulio Martiale tribuno et Vitellio Saturnino, praefecto legionis, dum ruentibus obsistunt. — PIR2, I, 410. — RE, 10, 1, 1918, col. 674, n° 344, A. Stein. — B. Dobson. PP, p. 78; p. 133. Iulius Martialis, tribun du prétoire, était de garde au camp le 15 janvier 69, quand Galba fut tué. A la fin de février ou au début de mars de la même année, il fut blessé dans le palais impérial, en tentant de cal mer les prétoriens, qui, après avoir tué son collègue Varius Crispinus ', envahirent le Palatin pour défendre Othon qu'ils croyaient menacé. 1
654.
Voir sous le n° 652.
IULIUS LYSIMACHUS
1. P. Fouad le\ 21. Voir le texte sous le n° 553.
552
PROSOPOGRAPHIE DES CHEVALIERS ROMAIN JULIO-CLAUDIENS
2. O. Montevecchi et G. Geraci, Akte XIII. int. Kongr. Pap.f Munich, 1974, p. 300 (=SB9 11044). Ll. 3-4 : δέ του ίδιου λόγου διαλογή .. [..] Λυσίμαχος 6 έμός9 L1. 8-10: έτους α' Μάρκου "Ωτωνος Καίσαρος Σεβαστού Αύτοκράτορος ΜεχΙρ ις έν Μέπφι. 10 février 69. 3. J. Schérer, BIFAO, 1942, pp. 46-47 ( = Ll. 9-10: άντιγράφον υπομνηματισμού έτους δ]ευτέρου Σερουί[ου 29 janvier 69. Ll. 18-20: το κ' (ίτει) èv δι[αλογ]ισμωι Ούεσπασιανοΰ θεού ΜεχεΙρ 29 janvier 88 (?).
SB, 9016). Λυσιμάχου προς τω ίδίωι λόγω[ι Γάλβ]α Αύτοκράτορος ΜεχεΙρ δ*. Θεινειτ[ου ε]ν Μέμφει τω κ (έτει) δ' [-] Λυσίμαχος ύπέγρ[αψ]εν.
4. P. Oxy.f 3508. L. 3 : έξ έπιστο[λ]ης 'Ιουλίου Λυσιμάχου του προς τω ίδίωι λόγωι. L1. 36-37: (έτους) β Καίσαρος Αύτοκράτορος [Κ]αίσαρς Ούεσπασιανοΰ Σεβασ τού Φαρμοΰθι κα Σεβαστή. 16 avril 70. — — — —
PIR2, H.-G. P. R. J. D.
Ι, 393. Pflaum, Carrières, p. 44; p. 1085. Swarney, The idios logos..., pp. 84-86. Thomas, ZPE, 56, 1984, pp. 107-112.
Iulius Lysimachus participa au conseil du préfet d'Egypte, réuni le 4 septembre 63. Malgré l'absence de précisions sur sa fonction, il devait, à cette époque, occuper un rang assez modeste dans la hiérarchie adminis trative, puisqu'il était nommé après les tribuns militaires et avant le diocèste d'Alexandrie. Il apparaît à nouveau dans une série de textes datés des règnes de Galba, Othon et Vespasien; à ce moment, il était idiologue. Pourtant, la mention de la vingtième année de Vespasien dans le texte n° 3 est sur prenante, puisque le chevalier aurait été encore en fonctions encore en 88, alors qu'on lui connaît des successeurs entre 70 et 88 f. J. D. Thomas, récemment, a résolu le problème, en montrant que l'indication de la ving tième année régnale du premier Flavien était due à une erreur de copiste; il s'agit, en fait, de la seconde année, 69. Ainsi, la carrière de Lysimachus est tout à fait normale, et ne comprend plus l'itération d'un poste du cursus procura torien. Notre chevalier était un Grec d'Egypte, employé dans sa province d'origine Nous ne pouvons déterminer s'il existe des liens entre Ti. Iulius Alexander, le préfet d'Egypte2 et notre procurateur.
553
NOTICES 1
Le 16 septembre 73, Mummius Gallus était idiologue (P. Ryl., 598); Claudius Blastus occupait le même poste en 83-84 (Mitteis, Chrest, 220). Il faudrait alors supposer que Lysimachus est retourné dans la carrière procuratorienne après 84, alors qu'on ne connaît pas de cas d'itération de la même fonction pour les fonctionnaires équestres. 2 Voir sous le n° 693.
655.
M. STERTINIUS RUFUS
CIL, X, 7852 ( = D., 5947), Vicus Esterzeli, Sardinia. L. 1 : Imp(eratore) Othone co(n)s(ule) (ante diem) XV k(alendas) Apriles. Ll. 23-25: In consilio fuerunt M(arcus) Iulius Romulus leg(atus) pr(o) pr(aetore), T(itus) Atilius Sabinus (quaestor) pr(o) pr(aetore), / M(arcus) Stertinius Rufus fiilius), Sex(tus) Aelius Modestus, P(ublius) Lucretius Clemens, M(arcus) Domitius / Vitalis, Af(arcus) Lusius Fidus, M(arcus) Stertinius Rufus. 18 mars 69. — PIRt S, 655. — RE, 3 A 1, 1927, col. 2455, n° 16, A. Stein. — A. Stein, RR, pp. 319-320.
M. Stertinius Rufus fut, en même temps que son fils homonyme, mem bre du conseil du proconsul de Sardaigne, M. Heluius Agrippa. Comme Ta montré A. Stein, les places respectives du père et du fils dans la hiérar chie officielle indiquent que le premier avait un rang inférieur, sans doute celui de chevalier; le second avait été admis dans Tordre sénatorial.
656.
M. ANNIUS FAUSTUS
1. / . / / . , 4, 1, 66, Tibur, Aequi. trib(unus) mil(itum). 2. Tacite, Ann., 14, 28, 3. Voir le texte sous le n° 541. 3. /, ZPE, 17, 1975, pp. 263-328. -, Lista dei prefetti d'Egitto dal 30* al 299* : aggiunte e correzioni, ZPE, 38, 1980, pp. 75-89. BAUMAN, R. A., Lawyers in Roman Traditional Politics, Munich, 1985. BEAN G. E., MITFORD T. B„ Journeys in Rough Cilicio 19641968, Vienne, 1970. BEIOR G., Trea. Un municipium picentino minore. Pise, 1977. BENABOU M., Proconsul et légat en Afrique. Le témoignage de Tacite, Ant. Afr., 6, 1972, pp. 129-136. BENES J., Auxilia romana in Moesia atque in Dacia, Prague, 1978. BENNETT R. E., The Prefects of Egypt 30 B.C. -69 A.D., diss. Yale, 1970. BERCHEM (van) D., Un banquier chez les Helvètes, Ktèma, 3, 1978, pp. 267-274. BESCHAOUCH A., Mustitana. Recueil des nouvelles inscriptions de Mustis, cité romaine de Tunisie, Paris, 1968. BGU, Aegyptische Urkunden aus den staatlichen Museen zu Berlin, Griechische Urkunden, Berlin, 1895-. BIRLEY A. R., Britain, The Fasti of Roman Britain, Oxford, 1981. BIRLEY E., RBRA, Roman Britain und the Roman Army, Kendal, 1953. -, Ala et cohors milliaria, Corolla E. Swoboda, Graz, 1966, pp. 54-67. -, Septimius Severus and the Roman Army, ES, 1969, 8, pp. 63-92. -, Alae Named after their Commanders. Ane. Soc, 9, 1978, pp. 257-273. BOLLINI M., C. Baebius praefectus orae maritimae di Ottaviano, Stud. Romagnoli, 26, 1975, pp. 339-346. BOUCHER J. R., Etudes sur Properce, Paris, 1965. -, Caius Cornelius G alius, Paris, 1966. BOWERSOCK G. W., Eurycles of Sparta, 1RS, 51. 1961, pp. 112-119. -, Augustus and the Greek World, Oxford. 1965. -, Greek Sophists in the Roman Empire, Oxford, 1969. BRADLEY K. R., Suetoniu's Life of Nero, an Historical Commentary, Bruxelles, 1978. BROUCHTON T. R. S., MRR, The Magistrates of the Roman Republic. New York, 1950-1960. BRUNT P. A., C. Fabricius Tuscus and an Augustan Dilectus, ZPE, 13, 1974, pp. 161-185. -, Two Great Roman Landowners, Latomus, 34, 1975, pp. 619-635. BURNAND Y., Les Domitii Aquenses. Une famille de chevaliers romains de la région d'Aix-en-Provence, mausolée et domaine. Suppl. Gallia, Paris, 1975. -, Les juges de cinq décuries originaires de Gaule romaine, Mél. Seston, Paris, 1974, pp. 59-72. -, Sénateurs et chevaliers romains originaires de la cité de Nîmes sous le Haut-Em pire: étude prosopographique, MEFRA, 87, 1975, pp. 681-791. BURR W., Tib. Iulius Alexander, Bonn, 1955. CALBI A., Decurio a populo: proposta per un'inscrizione piacentina, Epigraphica, 43, 1983, pp. 251-257. CALDERINI A., Aquileia Romana, Milan, 1930.
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INDICES Ces indices, sans prétention à l'exhaustivité, ont été volontairement restreints aux individus et aux sources. Les empereurs ainsi que les membres de leur famille n'y figurent pas. Les noms des personnages qui ont appartenu à l'ordre équestre, du Ier siècle av. I. C. au IIIèmc siècle ap. I. C, sont en petites capitales. Quant aux sénateurs, on a indiqué, dans la majorité des cas, quand ils l'ont obtenu, la date du consulat, sans en préciser la nature. Pour les sources, n'ont pas été répertoriées les publications reprises dans les recueils annuels tels l'Année Epigraphique, le Supplementum Epigraphicum Graecum, etc.. Mes remerciements vont à Chantai CHAPRON, dont l'aide m'a été précieuse dans la préparation du manuscrit.
43
1 - INDEX NOM1NUM
A Q.
Ac[-]
Q.
f.
L. AEMILIUS M.
QUINTIL[IANUS]:
615
Accauii à Corfinium: 175 M. Accius Scncca: 456
P. Aescion(ius) P. f. Aem. Numisius: 616 L. Aescionius Oriens: 616 Aesquillia C. f. Polla: 150 C. Afinius C. f. Vol. Cordus: 260
P. Acilius Florus: 529 Acilius Lucanus: 484 M. ACILIUS M'. F. GALLUS: 614 M. ACILIUS M'. F. GAL. SILO: 614 [C. ?] ACLUTIUS L. F. TER. GALLUS:
34;
SEX. AFRANIUS SEX. F. VOLT. BURRUS:
325
Acte: 472 Aelia G alla: 57; 236 Aelia lunilla: 237 P. AELIUS P. F. CLU. APER:
C. AGRIUS C. F.: C. AGRIUS: 35
205
Aelius Capito: 237 433 232; 234;
240;
241; 277; 354; 416 Aelius Strabo: 237 Aemilia Chia: 110 Aemilia Materna: 608 Aemilia Paterna: 608
35
Alexander: 447 Alexander Lysimachus: 584 Alexandrie: 564 Albii à Lanuvium: 162 Albinovani à Rome: 185 P. Albinovanus: 185 Albinovanu Celsus: 185 ALBINOVANUS PEDO: ALBIUS: 35
L. AEMILIUS: 28
L. Aemilius: 29 PAULUS AEMILIUS: 153; 217; 299 C. AEMILIUS C. F. GAL. FRATERNI[NUS] :
607
ALBIUS TIBULLUS: 67 P. ALFENUS VARUS: 572
Alfia Sex. f. [-]: 323 [.] Alfius [-]: 323
M'. Aemilius Lepidus, cos. 11: 211 L. Aemilius C. f. Malo: 304
Allenia Murra: 286
565
L. Aemilius Paternus: 608 L. AEMILIUS PATERNUS: 608 M*. AEMILIUS M'. F. PROCULUS: 167; 211 AEMILIUS RECTUS: 180 L. AEMILIUS RECTUS: 181; 350 AEMILIUS RUFUS: 445 Q. AEMILIUS Q. F. PAL. SECUNDUS: 79;
110; 142; 525 Q. Aemilius Secundus: 111
184
L. Albius L. f. Fab. Rufus: 163
M. AEMILIUS FRATERNUS: 608 AEMILIUS HABETUS: 220 AEMILIUS IUCUNDUS: 493
AEMILIUS PACENSIS:
417;
460; 564 Agria N. f. Sueia: 35 Agrilia L. f.: 171 C. Agrilius ) . 1. Ponticus: 171 Cn. Agrius Cn. f. Pollio: 35
44; 47
AELIUS GALLUS: 56; 236; AELIUS SEIANUS: 181; 222;
131;
C. AES[CIONIUS]: 616 [.] AESCIONIUS C. F. CAPELLÀ: 615
Acilia: 484
L. ACONIUS STATURA:
FEIL. VOL. TUTOR:
253 L. Aemilius Tutor: 132 C. Aeechionius Amerimue: 616
ALLEDIUS SEVERUS: 380 M'. ALLENIUS M'. F. FAB. CRASSUS CAESONIANUS: 208; 285; 287
Ti. Allenius Florus: 286 Ti. Allenius Tyrannus: 286 [.]
ALLENIUS STRABO: 208;
286
L. Allenius L. f. Rom. Vespa: 286 Allidia } . 1.:227 Allidia D, 1. Peculium: 227 Allidia M. f. Rufa: 227 Q. ALLIDIUS M. F. M. N.:
Allidius Volscus: 287
287
672
INDEX NOMINUM
[.] ALLIUS C. F. [R]UFUS: 133 M. ALLIUS M. F. ΜΕΝ. RUFUS: 132; Q. ALLIUS Q. F. VEL. RUFUS: 134
L. ANTONIUS POLEMONIS F. CORNELIA ZENO:
D. Alpinius: 580
524 M. Antonius Zeno Quintianus: 545 C. Apidius P. f. Qui. Bassus: 317
ALPINIUS MONTANUS: 453; 580 P. ANCHARIUS C. F. ROM.: 287
Apicata: 237
C. Ancharius C. f. Picens: 288
APOLLONIUS:
M. AMBIBULUS:
Apollonius de Tyane: 606 Aponii à Narbonne: 178
134
[-]
226
[AJnicia C. f. Caesiana: 521 Anicia } . 1. Hilara: 403 C.
ANICIUS
Q.
F.
338;
402;
591; 537; 588 Anicius Maximus: 403
177;
198
282;
36
L. Appuleius L. 1. Asclepiades: 36 P.
F.
SABINUS:
288;
282;
AREIUS:
POL.
F. CLEMENS: 249;
288;
513
Argentaria Polla: 484 Arrecina Tertulla: 346
483
M.
ARRECINUS M.
346
484
458
M. ARRECINUS CLEMENS: 242;
343;
345
M. Arrecinus Clemens, cos. 73 et 85: 346 A. ARRIUS [.] F. AEM. PROC[U]LUS: 279 [.] ARRIUS SALANUS: 228; 229; 272; 425 ARRIUS VARUS: 314; 575
Annia P. 1. Amnia: 647 Annia P. f. Auillia: 304 Annia Soteris: 554 Annia P. f. Vettia Siluina: 647 C. Annisidius C. f. Rufus: 70 P. Annius P. 1. Amphio: 647
Arruntii à Xanthos: 384 M. ARRUNTIUS L. F. AQUILA: 383; 402 L. ARRUNTIUS CAMILLUS SCRIBONIANUS COS.
32: 438
553
M. ARRUNTIUS CLAUDIANUS: ARRUNTIUS FLAMMA: 441 L. ARRUNTIUS HERMAKOTAS: L. ARRUNTIUS STELLA: 433
P. Annius P. f. P. n. Rufus: 647 L. Annius T. f. Ani. Vêtus: 554 P. F. POL PANSA:
85
ARELLIUS FUSCUS:
L. Annaeus Seneca cos. 56: 282; 430; 459; 460; 474; 477; 484; 564
M. ANNIUS FAUSTUS: ANNIUS RUFUS: 181
283
Arellius Fuscus: 514
L. Annaeus Novatus: 282 ANNAEUS SENECA:
213;
342
Annaeus Cornu tus: 458 M. Annaeus Lucanus: 282; 484 ANNAEUS MÊLA: 259;
197;
[.] Aponius L. fil. Pap. Chaerea: 352 Appuleia Sophonuba: 36 P. APULANUS
L. ANICIUS C. F. PAETINAS: 197; L. ANICIUS L. F. PAETINAS: 196
C. ANTISTIUS
212
L. APPULEIUS L. F.:
P. ANICIUS P. F. SER. MAXIMUS: 339;
ANNAEUS SERENUS:
403
L. APONIUS PUP.:
SER. CAESIANUS:
339; 403; 521 P. Anicius Eros: 403
L.?
APELLES:
521
541 384
Antonii à Heliopolis: 545
L. Arruntius Stella, cos. 101 (?): 433 Artémidore: 606
ANTONIUS: ANTONIUS:
[-] NI us L. F. HOR. ASIATICUS: ASIATICUS: 440
432 496
[.] Antonius [-]: 532 ANTONIUS SILO:
Asinius Pollio: 558
498
ASINIUS POLLIO: 557;
558
C. Antonius P. f. Col. Balbus: 465 (Antonius) Félix, voir Félix
Asinius Marcellus: 454
ANTONIUS HONORATUS: 542 ANTONIUS MUSA: 58 L. ANTONIUS M. F. FAB. NASO: 272;
P. Atatinus FI accus: 422
ATANIUS SECUNDUS:
434;
545; 597; 619
274
Q. ATATINUS Q. F. QUIR. MODESTUS: Q. ATATINUS MODESTUS: 422
421
Atellia Prisca: 289
ANTONIUS NATALIS: 475 ANTONIUS PRIMUS: 454; 561; 576 C. ANTONIUS M. F. VOLT. RUFUS: 105;
M. Antonius Rufus: 523 T. ANTONIUS TAURUS: 544;
135
SEX. ATELLIUS SEX. F. PUP. PAETUS: 522
ATHENODORUS SANDONIS F. CALVUS: 61; 599
289
Sex. Atellius Sex. 1. Philargunis: 289 Hateuria T. f.: 77 A. Atilius L. f. Glabrio: 79
85
673
INDEX NOM IN U M C. ATILIUS A. F. GLABRIO: 77;
L. AUTRONIUS T. F. CLU. CAUSUS:
525
L. L. L. L.
Atinia M. f. Tertulla: 290 Q. ATINILS M. F. OUF. MURRA:
289
[C. A]tinius } . 1. Priamus: 290 [. AJtinius C. f. Proculus: 290 [.] Atinius C. f. Rufus: 290 Atteia Q. f. Prisca: 309 Attia Philenis: 291 [-] us
ATTICUS:
Autronius L. Autronius L. Autronius L. Axius Naso:
72
1. Maximus: 72 1. Tertius: 72 1. Tertullus: 72 649 Β
463
Babullia T. f.: 145 Baebii à Concordia: 137 Baebii à Vérone: 138 C. Baebius C. f. Clu.: 50 C. Baebius P. f. Cla.: 137
T. Attius Carpophorus: 291 Q. ATTIUS FRONTO:
127
T. Attius I ami an us: 291 P. Attius Laco: 429 L. ATTIUS L. F. VOL. LUCANUS: 290 M. ATTIUS M. F. VOLT. PATERNUS: 291
P. BAEBIUS P. F.:
AUFIDIENUS RUFUS: 177 C. AUFIDIENUS C. F. VILLUS:
Q. BAEBIUS M. F. POLL.: 291 C. BAEBIUS P. F. CLA. ATTICUS: 137; 404 L. BAEBIUS L. F. GAL. AVITUS: 371; 592 L. BAEBIUS AURELIUS IUNCINUS: 590 CN. BAEBIUS T. F. CELSUS: 291 BAEBIUS MASSA: 432; 593; 611 L. BAEBIUS L. F. GAL. IUNCINUS: 589
616
Aufidius: 72 [.] Aufidius H : 71 L. Aufidius Cn. f.: 70 L. Aufidius L. f.: 70 P. AUFIDIUS L. F.: 70 T. AUFIDIUS T. F. ANI. BALBUS: 69;
T. Baebius Cn. f. Rufus: 292 130
Sex. Aufidius L. f. Clu. Niger: 72 T. Aufidius Priscus: 72 T. AUFIDIUS T. F. ANI. SPINTER: 69; L. AUFIDIUS VINICIANUS EPAGATINUS:
130 303;
629 C. Aupusnus C. F. GAL. MACRINUS: 221;
349; 470 A. AVILLIUS FLACCUS: 278; AVILLIUS QUADRATUS: 462
462;
475
SEX. AULIENUS SEX. F. ANI.: 134;
187;
264;
283; 307; 333; 390 P. AURARIUS P. F. POL. CRASSUS:
135
Aurélia Saturnine: 204 136 617
T. Aurelius Fuluus: 602 L. AURELIUS PATROCLUS:
363
M. Aurelius Aug. 1. Philetus: 197 Aurelius Pudens 114 M. Aurelius M. 1. Zosimus: 204 Autia Vera: 536 Autronia L. 1. Phrygia: 72 L. Autronius Sex: f.: 72
212
137
Barea Soranus: 486; 606 Barronia D. I. Prima: 293 M. Barronius L. f. Ter.: 293 M. Barronius [-]: 293 P. Barronius Barba: 293 F. OUF. SURA:
292
Bassa: 447 Bennia Charis: 138 P. Bennius Augendus: 138 Bennius Celer: 138 Bennius Exoratus: 138 L. Bennius L. f. Qui. Félix Minicianus: 138 Bennius Proculus: 138 M. BENNIUS RUFUS:
M. Aurelius Cotta, cos. 20: 204 M. AURELIUS M. F. COTTANUS: 204;
P. BAEBIUS P. FIL. TUTICANUS: BARBARUS: 180 BARBARUS: 457
M. BARRONIUS M.
C. Auillius Urinatius Quadratus: 462
[.] AURELIUS SEX. F. [-]: 133; M. AURELIUS C. F. GAL. 248; M. AURELIUS A N [ - ] : 616
136
P. Baebius P. f. Cla.: 137 P. Baebius P. f. Cla.: 137
T. Attius Quartio: 291 Aufidia D. D. 1. Iucunda: 72 Aufidienus lus tu s: 616
138
M. Bennius S [ - ] : 138 Bérénice: 585 Betilieni à Alatrium: 284 Betilieni à Modène: 284 Betilieni à Sora: 284 Betilienus Bassus: 284 Betilienus Bassus: 284 BETILIENUS CAPITO: 283 M\ BETIUS M'. F. BURIANUS:
Bibennia Cogitata: 562 M. Biuellius C. f. Gal.: 261
293
674
INDEX NOM INU M
L. Blatius Calpurnianus: 83 L. BLATIUS L. F. SER, VENTINUS: 82
L. Bovius CELER: 504 L. BRUTTI[ENUS L. F.]: 294 L. BRUTTIENUS L. F.: 295
Burrena Firmina: 619 Ti. BURRENUS [-]: 619 [Q.? BURRENUS Q. F. VOL. F]IRMUS: 618 [Ti.] BURRENUS TI. F. V[O]L. FIRMUS: 619
C M. CACIUS C. F. CERNA: 295
Caecilia [-]: 64 [Ca]ecilia L. f.: 298 Caecilia M. f.: 406 Caecilia Ρ rogne: 647 Q. CAECILIUS: 33
L. Caesienus Firmus: 620 T. Caesienus Firmus: 620 Sal. Caesienus M [ - ] : 620 [Sex. CJaesienus Sex. 1. [M]emo[rJ: 620 Q. Caesienus D. f. Postumus: 620 C. Caesienus C l . Saluius: 620 M. Caesius Q. f. Pob.: 296 Q. Caesius Q. f. Pob.: 2% C. Caesius T. F. CL. APER: 594
C. Caesius Aper {bis): 595 Sex. Caesius Sex. 1. Chresimus: 611 [. C]aesius L. 1. Eros: 296 P. Caesius Mantuanus: 296 L. Caesius Nicostratus: 2% C. Caesius L. f. Niger: 265 C. CAESIUS Q. F. TER. NIGER:
265
Q. Caesius Q. 1. Primus: 296 SEX. CAESIUS SEX. F. PROPERTIANUS: 610 N. CAESIUS L. F. SENECIO: 295
M. Caecilius M. f.: 406
Caesonia: 344
Q. CAECILIUS L. F.: 139 Q. CAECILIUS Q. F. ANIEN.: 64
T. CAESONIUS PRISCUS: 250 Q. CAICILIUS SEPTICIUS PICA CAICILIANUS:
Q. Caecilius Q. f. Anien., cos. 143 av. I. C: 64
M. CALIDIUS L. F. TRO. BALBINUS:
Q. CAECILIUS Q. F. ATTICUS: 53; 149
L. Caecilius L. f. Cilo: 525 SEX. CAECILIUS CRESCENS VOLUSIANUS: 165
L. Caecilius L. f. Flaccus: 140 L. Caecilius L. f. Flaccus: 140 Q. Caecilius Metellus, cos. 57 av. J. C: 64 Q. Caecielius Metellus, cos. 52 av. I. C: 64 L. CAE[CILIUS] C. F. OUF. SECUNDUS: 524
P. Caecilius L. f. Secundus: 525 SEX.
CAECILIUS SEX. F. SAB. SENECIO: 405
L. Caecilius L. f. Valens: 525 A. Caecina Alienus, cos. 69: 563 C. CAECINA TUSCUS: 236; 312; 563; 585
Caecinae à Vol terra: 564 L. CAEOICIUS: 119 CAELIUS CURSOR: 209 CAELIUS POLLIO: 386; 387 CAESELLIUS BASSUS: 482
Caesia Sex. 1. Chreste: 611 Caesia Iuliana: 2% Caesia L. 1. Hone: 2% rC]aesia [. f. P]rocilla: 521 Caesia Seruanda: 2% Caesiena D. 1. Fausta: 620 Caesiena Primigenia: 620 T. Caesienus Acanthus: 620 P. Caesienus Vib. f.: 620 L. CAESIENUS FIRM[US L. FIL. L. NEP.] L. PRON.: 619
59; 355; 649 621
L. Calidius Balbinus?: 621 L. Calidius Eroticus: 621 Calpurnia: 614 M. Calpurnius Acilianus: 529 L. CALPURNIUS L. F. OUF. FABATUS: 613;
618; 619 L. CALPURNIUS L. F. SER. FRUGI: 621
L. Calpurnius Longus: 622 L. Calpurnius Piso: 612 M. CALPURNIUS TUTOR: SEX. CALVARIUS: 497
622
Caluia Crispinilla: 375 Camillus: 582 Campania Felicissime: 520 Campania Phronime: 520 L. CAMPANIUS L. F. FLACCUS: 520 M. CAMPANIUS M. F. M. NEP. FAL. MARCELLUS: 520
L. Campanius Sosimus: 520 C. Campanius col. Hb. Ursulus: 520 T. CAMURIUS T. F. QU(I)R. IUSTUS: 355
L. Caninius Agrippa: 407 P. CANINIUS ALEXIADAE F. COR. AGRIPPA:
402; 406 M. Caninius Rufus: 407 C. Canuleius Q. F.: 137 [. CA]PITON[IUS - ] : 622
Capitonius M essor: 623 Q. Capitonius M essor: 623
675
INDEX NOM INU M
L. Cestius Gallus Cerrinius lustus Lutatius Natalis: 297 T. Cestius Rufus: 297
[.] Caprius H : 296 C. CAPRIUS C. F. TER. C. N.:
296
C. Caprius C. 1. Amphio: 296 C. Caprius C. 1. Diphilus: 296 Careia P. f. Gemeila: 320 Caristania Frontina Iulia: 123; 539 C. Caristanius Fronto cos. 90: 123; 371 C. Caristanius Fronto: 123
C. Cilnius Proculus: 251
C. CARISTANIUS C. F. SER. FRONTO CAESIANUS IULIUS: 59; 79; 121; 338; 339; 521;
L. CILNIUS L. F. POM. SECUNDUS: | - P]OL. CIMBER: 342
529 C. Caristanius Iulianus: 123 C. Caristanius Paullinus: 123 Cascelllia Olympias: 624 Cascellia Secunda: 624 Cascellius lustus: 624
Cincia: 37 Cincia M. 1. Aucta: 37 [.] Cincius L. f.: 37
SEX. CETRIUS SEVERUS:
C. CILNIUS P. F. POM. PAETINUS:
M. CINCIUS L. F. HOR.:
Q. CASCELLIUS Q. F. VOL. LABEO: C. CASCELLIUS POMPEIANUS: 624
623
L. CIRPINIUS T. F. VEL.:
L. CASSIUS L. F. PAL. CERE [ALIS]: 503 CASSIUS CHAEREA: 153; 343; 344 M. CASSIUS C. F. POB. DENTICULUS: 333;
624 A. CASTRICIUS MYRIOTALENTI F.:
65;
134;
161 F.
STELLATINA CALVUS:
P.
F.
CLU.
LONGUS:
371;
529; 599 L. Catilius Iulianus Claudius RégiIIus, cos. I 110, cos. II 120: 600
514;
100;
141
588
Cerrinia L. f.: 296 Ccrrinii en Campante: 2% Certus: 312 CERVARIUS PROCULUS:
333
CLAUDII IULIANI: 568 CLAUDIUS APOLLINARIS: 566; 567 Τι. CLAUDIUS APOLLONII F. QUIRINA APOL LONIUS: 402; 407 Ti. CLAUDIUS TI. CLAUDII THRASYLLI F. QUIR. BALBILLUS 211; 277; 401; 433;
F.
FAB. DINIPPUS:
402;
382
Ti. CLAUDIUS HERACLITIS F. QUIR. CLEONYMUS: 397; 402; 404; 408 Ti. CLAUDIUS DEMOCRATIS F. QUIR. DÉ MOCRATES: 391; 402; 404 CLAUDIUS HERACLIDES: 464 CLAUDIUS IULIANUS: 567 Ti. CLAUDIUS LIBERALIS: 370 (Ti.) CLAUDIUS LYSIAS: 391; 444; 493
Ti. Claudius Nero: 131 397; 402; 404; 409 Claudius Philostratus: 503
472
P. Cestius Catullus (bis): 297
Ti. Claudius Aug. 1. Classicus: 250 Ti. CLAUDIUS P.
Ti. CLAUDIUS NERO GERMANICUS: 275 Ti. CLAUDIUS XENOPHONTIS F. PHILINUS:
Cestia Catulla: 297 M. CESTIUS P. F. CLA.: 297;
CLAUDIUS BLASTUS: 553 CLAUDIUS CLAUDII PHILOSTRATIS F. CHIO NIS: 231; 402; 501
Ti. Claudius Claudianus: 382
L. Cellius L. f. Men. Cal vos: 100; 141 CERIALIS:
266;
Claudia: 404 Claudia Capitolina: 449 Claudia Hedia: 397; 408 Claudia Phoebe: 408 Claudii Balbilli: 449
Ti. CLAUDIUS CLAUD[I]ANUS:
Caudina C. f.: 635
[-]
48
506; 507
CATONIUS IUSTUS: 352 CATUS DECIANUS: 452 C. CAVARIUS PRISCUS: 395 CEIONIUS: 119 CELER: 388 [- CJELER: 389 P. CELER: 439 L. CELLIUS L. F. ΜΕΝ.:
251
447; 537; 574
141 C. Castrucius C. f.: 636 [. CA?]TILIUS
36;
250
P. Cincius P. F.: 37. M. Cincius M. 1. Eros: 36 M. Cincius Rufus: 37
Cassia Cale: 505 Cassii à Pouzzoles: 505 C. Cassius: 613 L. Cass[ius]: 624
C. CASTRICIUS T.
545
Chionis: 503 Cilnii à Arretium: 87
390
Ti. CLAUDIUS
506
TI.
F.
QUIRINA
PRISCUS:
676
INDEX NOM INU M
L.
CLAUDIUS AN[I.] PRUDENS CONSI[DIAN U S ] : 529 C. CLAUDIUS C. F. C. N. SARDUS: 624 CLAUDIUS SENECIO: 472 Ti. CLAUDIUS THRASYLLUS: 211; 449
99;
360;
361;
525 L. Clodius Macer: 543
608
C. CORNÉLIUS GALLUS: 30; CORNÉLIUS LACO: 543
54
Cn. Cornélius Lentulus Cruscellio: 38 Ser. Cornélius Lentulus Maluginensis, cos. 10: 235 C. Corn[elius] Longue: 298 L. CORNÉLIUS L. F. ΜΕΝ. Μ [ - ] : 251; 646 CORNÉLIUS MANSUETUS: 223 CORNÉLIUS MARTIALIS: 481; 565 [. CORJNELIUS C. F. TRO. N [ - ] : 251 CN. CORNÉLIUS PULCHER: 508 CORNÉLIUS SABINUS: 154; 344 CORNÉLIUS SENECIO: 466
CLODIUS C. F. SERG. NIGRINUS: 513 CLODIUS POSTUMUS: 102 CLODIUS C. F. SERG. PRISCUS: 513 CLODIUS C. F. PROCULUS: 142
P. C[lodiu]s Quirinalis: 439 M. Clodius M. 1. Rusticus: 528 M. Clodius Sura: 528 P. CLODIUS SURA:
299
C. Cornélius Gallicanus: 498
142
C. M. C. T.
C. CORNÉLIUS C. F. CAL. CORNUTUS:
CORNÉLIUS FUSCUS: 592;
F. ΜΕΝ. FLACCUS: 98;
M. CLODIUS M. F. FAB. M A [ - ] :
134;
159; 298; 333; 499 P. Cornélius Dolabella, cos. 10: 196 C. Cornélius C. f. Quir. Félix Italus: 489
Cleopatra: 492 Clodia A. f.: 100 Clodia M. 1. Fa us ta: 528 Clodii à Brescia: 528 A. Clodius M. f. Pal.: 100 A. CLODIUS A.
L. CORNÉLIUS C. F. BOCCHUS: 423 L. CORNÉLIUS L. F. BOCCHUS: 423 P. CORNÉLIUS P. F. SAB. CICATRICULA:
L. Cornélius Sulla Félix: 338; 339
528
P. Clodius Thrasea Paetus, cos. 56: 304
CORNÉLIUS TACITUS:
CLODIUS TURRINUS:
P. Cornélius Tacitus, cos. 97: 105; 442; 469
143
Clodius Turrinus: 143
[. CORJNELIUS M. F. GAL VALERIANUS: 357
CN. CLOVATIUS CN. F.:
[.] Cornélius Ver [us] Tacitus: 442
143
Clutoria L. f. Quarta: 209 T. Clutorius C. f.: 209 T. Clutorius T. f. Clemens: 209 CLUTORIUS PRISCUS:
442
Q. CORVIUS FLACCUS:
104
Cosconia Gallitta: 235 Cossutianus Capito: 550 Cossyphus: 642
209
L. Coelius A pelles: 625 C. Coelius Catus: 625
COTTA:
P. COELIUS P. F. ETRUSCUS: 144 M. COELIUS CN. F. VOLT. LECTUS: 625
C. CREPEREIUS GALLUS: 413;
T. Culciscius Clemens: 300
COPONIUS:
CURTIUS: 144 CURTIUS ATTICUS:
L. CURIATIUS L. F.:
[POB.] BALBUS:
390
[. CU?]RTILIUS C. F. AIM.: 300;
Curtilius Curtorius: 301
114
F.
252;
T. Curiatius T. 1. Priamus: 252
Cornelia M. f. M : 158 Cornelia Tertulla: 178 Cornelii à Salone: 252 T. Cornélius Annaeus Fuscus: 610 P. Cornélius M. f. Gai. Anullinus, cos. II 199: 432 CORNÉLIUS P.
513
T. CULCISCIUS T. F. VOL. 299
216
T. Cominius C. f.: 216 C. Cominius Macer: 215 T. Cominius Proculus: 215 Considius Aequus: 210 Coponii à Tibur: 115
[.]
446;
Critonia Ter[-]: 640 Critonius: 640 Q. Crittius: 333
C. Coelius C. f. Valens: 144 M. Columella: 518 C. COMINIUS: 202;
375
Cratippus = M. Tullius Cratippus: 69
297
233
C. Curtius Post. 1. Helenus: 66 CURTIUS PAULINUS: 443; CURTIUS SEVERUS: 389
497
P. Curtius Seuerus: 389 CUSPIUS FADUS:
362
P. Cutius P. f. Bibulus: 304
314;
390
677
INDEX NOMINUM
D
L. Ennius L. f. Rom. Enicenius: 628 C. Ennius C. 1. Hilario: 628 [C. Enniu]s C. fil. Cicirrus: 628 M'. Ennius P. f. Rufus: 628
Decidii à Pompei: 153 T. DECIDIUS DOMITIANUS:
468
Decimia Maxsima: 239 SEX. DECIUS P. [F.]:
T. ENNIUS P. F. FAB. SECUNDUS: 628 255
Q. Decius M. f. C. n. Helv[-]: 232 DECIUS MUNDUS: 200 Q. DECIUS Q. F. M. N. SATURNINUS:
228;
229; 230; 502 D. DECMANIUS CAPER: 625 DECRIUS: 204; 378 DECRIUS CALPURNIANUS: 205; 378 C. DECRIUS CRISPUS: 370 L. DECRIUS L. F. SER. LONGINUS: 205; DEXTER: 154; 279
F 378
Fabia M. f.: 50 Fabia Fusca: 508 Fabia Postuma: 165
[- N ] i u s M. F. COR. DEXTER: 526
Dionysius: 86 Domitia Sex. f.: 303 Domitia Decidiana: 469 Domitia L. f. Maxima: 328 Domitia Prisca: 643 L. Domiti[us - ] : 410 Cn. Domitius Ahenobarbus, cos. 32: 402 Domitius Bal bus: 454 Domitius Celer: 302 D. DOMITIUS L. F. VOL. CELER: 301;
FABIUS: 254 FABIUS: 375;
DOMITIUS L. F. VOL, MACER:
Q. FABIUS Q. F. GAL. BLANDUS: 410 Q. FABIUS Q. F. CALPETANUS: 370; 411
P. Fabius P. f. Ser. Lepidus: 352 303
303
FABIUS MAXIMUS: 88
Q. Fabius Niger: 146 Fabius Valens, cos. 69: 254; 572; 573 C. FABRICIUS C. F. ANI? FUSCUS: 189;
L. Domitius L. f. Maguntius: 303 L. Domitius C. f. Pob. Querra: 410 DOMITIUS SABINUS: 577 L. DOMITIUS M. F. POB. SEVERUS: 406; CN. DUPILIUS CN. F. HOR.: 37; 47
377
L. Fabius: 146 Q. Fabius: 146
L. Domitius L. f. Ouf. Liberalis: 328 [.]
C. Ennius Marsus: 260 Epidii à Pompei: 153 Galeo Tettianus Severus M. Epuleius Proculus Ti. Caepio Hispo, cos. ca. 101: 611 Erbonia Sex. f. Grata: 255 Eumenes: 642
FACUNDUS: 409
Cn. Dupilius M. f. Hor.: 37 M. Dupilius Cn. f. Hor.: 37
183;
194
Fadia C. f.: 23 Fadiena P. f.: 70 M. FADIUS CELER FLAVIANUS MAXIMUS: 356 L. FADIUS CORNUTUS TITIUS MESSIANUS:
357 L. FAENIUS RUFUS:
Ε L. EGGIUS:
118
Egloge: 564 Egnatia C. f. Manille: 253 EGNATIUS CALVINUS:
627
P. Egnatius Celer: 606 [.]
EGNATIUS [. FIL.?] Pou DOSSI[ANUS]:
627 C. EGNATIUS C. F. HOR. MARUS: 253 L. EIENUS L. F. PAL. SATURNINUS: 278
433;
473;
C. FAESELLIUS C. F. ANI. RUFIO: 489 FAIANIUS: 143 L. FAIANIUS L. F. SABINUS: 185; 215
L. Faianius Sabinus: 186 L. Falius Tinia: 642 Fannia: 304 Fannia Voluptas: 304 C. Fannius: 304 P. Fannius: 304 P. Fannius M. f.: 304 P. FANNIUS M.
L. ENNIUS: 271;
Favonia: 289 M. Favonius: 92 Félix: 388; 445; 457
M'. ENtfïUS: 176 C. Ennius C. 1. Antiochus: 628
430;
483
Ennia Thrasylla: 211; 277; 449 277
336;
349
F.:
304
478;
678
INDEX NOMINUM
Feridia M. f. Ianuaria: 27 Feridia Orbiola: 27 Feridia M. f. Rufa: 27 M. FERIDIUS: 27
M. Feridius M. Feridius M. Feridius Ferrania C.
Fyrmus: 27 Ianuarius: 27 Soterichus: 27 f. Tertulla: 327
C. FULVIUS LUPUS SERVILIANUS: 371; 593
C. Fulvius Maior: 594 C. Fulvius Nic[epo]r: 594 Fulvius Pamphilus: 594 A. Fulvius Tarentinus: 594 Furia C. f. Polla: 306 Furia C. f. Secunda: 306 L. Furius C. f. Clu.: 306
FESTUS: 558
L. FURIUS CLEMENS: 147; 306
Fidustia L. f.: 170 Fidustia } . 1. Prepusa: 170 P. Fidustius Antigonus: 170
C. Furius C. f. Clu. Tiro: 305 C. FURIUS C. F. CLU. TIRO F.:
147;
305
Fusius: 280; 383; 458
L. FIRMIUS L. F.: 29; 47; 63; 70 C. FLAC[CINIUS? C. F. C. N.?] FLACCUS:
G
145 L. FLAMINIUS L. F. HISTER: 145 Q. FLAMINIUS L. F. HISTER: 145 SEX. FLAMINIUS L. F. HISTER: 145
C. GALERIUS: 181; 182; 225;
Flavia M. F.: 287 Flavia Domitilla: 262
Galerius Crassus Beta: 254 Galla: 51
P. FLAVIDIUS L. F. SEPTUMINUS: 628 C. FLAVINIUS C. F. Q U I N [ - ] : 629 C. FLAVIUS: 24
GALLICANUS: 497
Flavius Dionysius: 506 Flavius Heraclitus: 506
A. Gabinius Secundus, cos. ca. 45: 444
[-] Q. f. Pom. Gallus: 644 H U R I U S C. F. AEM. GALLUS: P. GALLUS: 483
FLAVIUS NÉON: 383; 442 FLAVIUS NEPOS: 481
Gavia Gavia Gavii Gavii
Flavius Priscus: 506
Q. GAVIUS Q. F. AQUILA:
T. FLAVIUS HORMUS voir Hormus: 573; 592
FLAVIUS PROCULUS:
367
T. Flavius Sabinus: 245; 441; 565 Flavius Scaevinus: 475 L. Flavius Silva Nonius Bassus: 601
23β
306
P. f.: 148 M. f. Puppa: 477 à Aquilée: 148 à Vérone: 148 147
T. Gavius Aquila: 148 f.] GAVIUS L. F. AQUILO: 406; 412
P. FLAVIUS VERUS: 224 T. FLAVIUS VESPASIANUS: 245
M. Q. M. Q.
Gavius Gavius Gavius Gavius
C. f. Stel. Gallus: 477 T. f. Cla. Pedo: 75; 148 Puteolanus: 504; 506 Q. f. Quinto: 149
Flavius Zopyrus: 506
C. GAVIUS L. F. STEL. SILVANUS: 471; 481;
M. FLORUS: 115; 183; 194; 195 A. FOLMIUS? CRISPUS: 247
537 M. Gellius M. f. Fabia: 419
Fonteius Capito: 548
GEMINIUS: 241; 242 [-] GEMELLUS: 630 M. GENILICIUS SABINUS: 95
Q. FRESIDIUS PEDO: 213
Fufidia M. f. Martia: 165 Fufidia [-]rtia: 165 C. FUFIDIUS
[-]:
630
[.] Fufidius M. f. L. n. L. pron. Maxi[mus]: 165 [.] Fufidius L. f. L. n. L. pron. Ter. Procu lus: 165 P. FULCINIUS VERGILIUS MARCELLUS: 165
Fulvia C. f. Cassiana: 594 Fulvia Sisennia: 383 Fulvia Trophima: 594 C. Fulvius Cerviter: 594 f.] FULVIUS L. F. LESSO: 146
Gennia M. f.: 646 GERELLANUS: 479
L. Gerellanus Sex. f. Fab. Fronto: 480 GESSIUS FLORUS: 492
Q. Glitius Agathopus: 381 Q. Glitius Atilius Agricole, cos. I 97, II 103: 381 [.] GLITIUS T. F. STEL. BARBARUS: 380
L. Glitius Verus: 381 P. GRAECINIUS P. F. POB. LACO: 352;
Grania Quinta: 407; 414 Granit à Pouzzoles: 149
353
679
INDEX NOMINUM
I
Granii à Rome: 149 Q. GRANIUS Q. F. BASSUS: 149; 400; M. GRANIUS M. F. M. N. CORDUS:
413 150;
406; 414; 415 P. Granius C. f. F(al?) Cordus: 415 Q. GRANIUS M. F. LABEO: Q. GRANIUS OPTATUS: 150
149
H llarpocras: 364 370
C. Heiufs]: 357 M. HEIUS:
547
C. Ignius Siesenna: 517 H D. 1. Isia: 175 Iulia D. fil. Concessa: 594 Iulia Camilli filia Festilla: 582 Iulia Lucia: 509 Iulia Nobilis: 436 Iulia Pacata Indi filia: 210; 453 Iulia Pantinia: 416 Iulia [Pic?]ris: 410 Iulia Procilla: 105 Iulia Statorina: 426 C. Iulius [-]: 64 T. Iulius: 81 Cn. Iulius Agricole, cos. 77: 105; 469
N. Gravonius N. f. Cal[-]: 48
HATERIUS RUFUS: 150 C. HEDIUS VERUS: 40;
Iccius: 91 ICELUS: 546;
357
Helius: 440 Hclvîa: 282 Helvidia Priscilla: 501
Τι. IULIUS ALEXANDER: 552;
HELVIDIUS:
C. IULIUS ALPINIUS
340;
564;
501
C. Helvidius Prisais: 304; 340; 440; 501 Helvidius Prise us, cos. ca. 85: 340 [.] HELVID[I]US PRIS [C] US: M. HELVIUS: 375
340
CLASSICIANUS:
Iulius Aquila: 125; 443; 525 C. Iulius Argolicus: 109; 416
C. HERENNIUS T. F. ARN. CAPITO: 273; 417 N. HERENNIUS M. F. ΜΕΝ. CBLSUS: 150
C. Iulius Augur[-]: 475
C. IULIUS ANTULLUS: 631 C. IULIUS AQUILA: 124; 125
N. Herennius Celsus: 150 M. Herennius A. f. Epidianus: 150 C. Herennius Maximus: 456
RUFUS:
100;
120;
237 M. Holconius Rufus: 121 Q. HORATIUS FLACCUS: 52;
IULIUS BRIGANTICUS: 580 L. IULIUS D. F. VOL. BURDO: 548 L. IULIUS CALENUS: 562 L. IULIUS CALIDUS: 24 C. IULIUS C. F. FAB. CAMILLUS: 537; 586 C. IULIUS C. F. FAB. CAPITO: 307; 626 IULIUS CELSUS: 154 IULIUS CELSUS: 241; 242
Ti. Iulius Celsus Polemaenus, cos. 92: 371 87
Hordeonii à Pouzzoles: 233 M. HoRDEONius [ - ] :
534
Iulius Avitus: 607
151
F.
C. IULIUS ARMINIUS: 116; C. IULIUS AUGURINUS: 473
Hiberus: 241 Holconii à Pompei: 100; 121; 142 M. Holconius Celer: 121 M. Holconius Gellius: 121 M. HOLCONIUS M.
210;
453; 580 C. Iulius Antiochus Epiphanes: 449 C. Iulius Antiochus Epiphanes Philopappus. cos. 109: 449
M. Helvius Agrippa: 553 Heraclides: 225 Heraclites: 397; 408 Herennia L. f.: 160
T. HETEREIUS:
583
Ti. Iulius Alexander Iulianus: 585
232
C. IULIUS CIVILIS: 117; 118; 534; 578; 581 IULIUS CLASSICUS: 118; 534; 579; 582 C. IULIUS EPIGONI F. FABIA CLEON: 402;
T.? Hordeonius Flaccus: 233 P. Hordeonius P. f. Gallus: 233 M. Hordeonius M. f. M. n. Rufus: 233
Ti. IULIUS TI. FIL. FABIA CONTEDDIUS TIBE-
HORMUS: 573;
M. Iulius Cottius: 417
592
Hortia C. f.: 148 HOSTILIUS RUFUS: 84
A. Hostilius A. f. Pol. Pompeius Macer: 160 Hyacinthus: 252
446 RINUS: 530; 534 T. IULIUS C. F. VOL. COURIBOCALUS:
532 L. IULIUS L. F. COR. CRASSUS:
C. Iulius Cratinus: 416
350
340;
680 IULIUS DENSUS:
INDEX NOM IN U M C. IULIUS C. IULII OTUANENNI F. RUFUS:
429
C. Iulius Dexiraachus: 416 Iulius Donnus: 193
192 Sex. Iulius Rufus: 218; 619
C. IULIUS C. F. COR. E L A N [ - ] : 308 Ti. IULIUS AGESILAIDIS F. EPESRATUS: 370
M. IULIUS TI. F. SABINUS: 626;
C. Iulius Eurycles: 416 C. Iulius Eurycles Herclanus: 417
IULIUS SECUNDUS: 606
C. Iulius Secundus: 607 T. Iulius Secundus Faustus: 607
IULIUS FLAVIANUS: 568
Iulius Florus: 607
C. IULIUS LACONIS F. EURYCLIS N. SPARTIATICUS: 109; 416; 469
IULIUS FRONTO: 555 IULIUS FRONTO: 556
Iulius Tutor: 580
L. Iulius Fronto: 308 IULIUS (GRAECINUS): 105;
IULIUS VESTALIS: 193 L. IULIUS VESTINUS: 574 L. IULIUS VESTINUS: 575
284
Iulius Graecinus: 105 M. Iulius Graecinus: 105 Iulius Gratus: 556
M. Iulius Vestinus Atticus, cos. 65: 474; 480; 575
IULIUS INDUS: 117; 210; 453 Ti. IULIUS IULIANUS: 426; 537
Ti. Iulius Iustus: 426 C. IULIUS C. F. FAB. LACO: 109; 415; 470 Τι. IULIUS TI. IULI LEONIDAE F. LATINUS:
384; 402; 494
Ti. IULIUS C. F. FAB. VIATOR: 254 IULIUS VIATOR: 632 C. IULIUS CONGONNETOOUBNI F. ACEDOMOPATIS NEPOS VOLT. VICTOR: 193; 341;
427 C. Iulius Victor: 194; 427
T. IULIUS T. IULI F. VOL. LENTINUS: 341;
T. IULIUS USTUS: 450;
454; 532 [.] Iulius Leonidas: 384 C. Iulius Aug. 1. Linus: 255
T. Iulius Ustus: 451 T. Iulius Volt. Ustus Pollio: 451 Ti. Iulius Aug. lib. Xanthus: 289 C. Iulius Zoilus: 401 luncus Vergilianus: 375 Iunia Lepida: 613 Q. Iunius Blaesus, cos. 10: 235 M. Iunius Β ru tus: 31
IULIUS LUPUS: 154; 344; Ti. IULIUS LUPUS: 597 IULIUS LYSIMACHUS: 551
346
C. Iulius Magnus: 562 Iulius Marinus: 401 IULIUS MARTIALIS: 551 SEX. IULIUS SEX. F. VOL. MAXIM US:
532
C. Iulius Maximus Muciamis: 523 C. IULIUS C. F. CLA. MONTANUS: 371;
435;
455
IUNIUS CILO: 428 L. IUNIUS L. F. GAL. MODERATUS COLUMELLA: 517 T. IUNIUS D. F. ANI. MONTANUS: 227; 369
T. Iunius C. f. Montanus, cos. 81: 227
460 Iulius Naso: 607 IULIUS PAELIGNUS: 263;
M. IUNIUS C. F. GAL. PROCULUS: M. IUNIUS RUFUS: 449
386
IULIUS PLACIDUS: 499; 569 [T7 IULIUS 7] T. F. [P7]OL. POLLIO:
450;
M. IUVENTIUS RIXA: 195;
495
M. Iuventius M. f. Fab. Secundus Rixa Pansa Valerianus, cos. fin 11*°* s.: 496
455 IULIUS POSIDONIUS: 146;
151
Iulius Postumus: 364
P.
IUVENTIUS RUFUS:
195;
C. IULIUS SEX. F. COR. POSTUMUS: 364
Ti. Iulius Primianus: 426 L
573
Ti. Iulius Probus: 426 Iulius Procillus: 105 C. IULIUS C. F. SERG. PROCULUS: 338;
C. Iulius Proculus: 562 M. IULIUS M. F. VOL. ROM U LU S:
M. Iulius Romulus: 369
224
M. Iunius Silanus Torquatus, cos. 19: 349 H i u s SEX[-]: 59; 79; 339; 529
Ti. Iulius Pius: 426
IULIUS PRISCUS: 571;
631
C. Iulius Caesaris 1. Salvius: 66
367
511
D. Laberius Maximus: 441 Laelia M. f. Brochilla: 213 Laetilia Tib. fil. Rufina: 309 taetilia Ti. f. Secunda: 309 Laetiliae Rufinae: 309
348
681
INDEX NOMINUM
C Ludius Sp. f. Col. Celer: 311 C. Ludius Eros: 311
M. Laetilius Cassianus: 529 L. LAETILIUS L. F. STBL. RUFUS:
309
Lartidii: 362
C. LUDIUS C. F. [S]ER. RUFUS:
C. LARTIDIUS M. F. PALATINA NIGER:
362
Lassia M. f.: 100 CN. LERIUS FLACCUS: [-1 T. F. LIBO: 152
310
Lusia M. f. Paullina: 257 A. LUSIUS A. F. TER. GALLUS: 257;
258
L. Lusius GETA: 394; 485; 546
115
Lutulla Picti f.: 525
Liburnia L. f.: 70 M. Liburnius L. f.: 488 Licinia M. 1. Prisca: 394
M
C. LICINIUS [.] F. CLU?: 72
[.] Licinius L. f. [-]: 73 Q. Licinius Maximus: 456 A. Licinius Nerva Silanus, cos. 65: 474 M. LICINIUS RUFUS:
393
M. Licinius M. 1. Tyrannus: 394 L. Licinius L. f. Lucullus: 73 M. Licinius Lucullus: 25 C. Licinius Mucianus, cos. I ca. 64; II, 70: 576 L. Licinius Priscus: 73 LICINIUS PROCULUS: 560 P. LICINIUS SECUNDUS: 510
L. Licinius Seuerus: 73 C. LICINIUS C.
F. TER. SUBINCANUS:
309
Hlius Ti. f. Clu.: 63 Ti. Hlius Vibi f. Clu.: 63
C. MAECENAS: 86; 87; 88; 162; 250 L. MAENIUS: 27 M. MAENIUS AGRIPPA L. TUSIDIUS CAMPESTER: 370 C. MAENIUS C. F. CAM. BASSUS: 134; 336;
348 Maesia Pinoe: 519 Sex. Maesius Celer: 519 SEX. MAESIUS SEX. F.
ROM. CELSUS:
M. MAGIUS M. F. GAL. ANTIQUUS: M. MAGIUS M. F. MAXIMUS: 179;
Locusta: 450
C. Magius L. f. Silo: 633 Malia Rufina: 509
Q. LOLLIUS Q. F. ANI. FRONTO: 632
L. MALIUS REGINUS: 509
Lollius Maximus: 89
L. Malius Saturninus: 509 Mamilii à Aquilée: 311 C. Mamilius C. 1. Cresimus: 311 558;
559;
147
592
C. Luccius L. f. Eques: 324 Lucilia C. f. Bcnigna: 206 Lucilia M. f. Polla: 310 Lucilii à Corfinium: 207 P. Lucilii Gamalac à Ostie: 101; 102
153;
272;
298;
299; 499 L. Manlius A. f.: 155 L. MANLIUS A. F. Q. N. GAL. BOCCHUS: 634
L. Manlius L. f. Col. Mari tus: 356 [.] Manlius Planta: 456 M. MANLIUS C. F. POLLIO:
154
Cn. Manlius Rufus: 517 MARCELLUS: 247;
276
Marcia Procula: 61 310
Lucretii à Pompei: 153 LUCRETIUS L. F. DECIDIANUS RUFUS:
150; 154 Ludia Nicia: 311 Ludii à Trebula Mutuesca: 311
C. MAMILIUS C. F. RUFUS: 311 Q. MANILIUS C. F. CORDUS: 311
CN. MANLIUS CN. F. PAP.:
206 CN. LUCILIUS CAPITO: 214 LUCILIUS IUNIOR: 465 M. LUCILIUS M. F. SCA. PAETUS:
180
C. Manlius A. f.: 155 C. Manlius C. f.: 155
SEX. LUCILIUS BASSUS: 432; 562; 590, 609 P. LUCILIUS P. F. P. NEP. P. PRON. P. ABNEP. GAMALA: 101; 158 C. LUCILIUS C. F. BENIGNUS NINNIANUS:
M.
633
Magius Celer Velleianus: 112; 180
H L I U S P. F. PUP. CLEMENS: 83;
LOLLIUS SCAEVA: 89 LONGINUS: 366 LONGINUS: 494 LUCCEIUS ALBINUS: 457;
518
Sex. Maesius Echio: 519 Sex. Maesius Pothus: 519 Magia Atia: 633 Min. Magius: 30
MARCIUS FESTUS:
476
Marcius Lucullus: 61 C. Marcius Marsus: 272 L. MARCIUS Q. F. GAL. OPTATUS: 60
Maria C. f. Apulata: 40 [.] Marius D. f.: 417
682
INDEX NOMINUM
C. MARIUS D. F. VOL·: 417
Mucia M. P. Mucius C. Mucius C. Mucius
T. Marius C. f.: 40 C. Marius C. f. lucundus: 40 T. Marius Neronis f. Labeo: 40 Sex. Marius Ligustinus: 40 MARIUS MATURUS:
C. M U C I U S Q.
F. FAB. SCAEVA:
L. Marius Pedo: 40 L. Marius Severus: 40
M U M M I U S GALLUS: M U N A T I U S GRATUS:
T. M A R I U S C. F. S T E L SICULUS:
M.
M U N A T U L E I U S M.
258
C. M U S A N U S C. 155
C. M E F F I U S C. F. CLA. SAXO; 312; MÊLA: 259
314
F.:
METILIUS: 493 451
Milichus: 476
Mus
32 MARCELLUS:
M I N E I U S M.
F. M. N. FLACCUS:
313
Minia N. f. Tertulla: 314 Minicii à Aquilée: 636 M.
M I N I C I U S T.
F.
[-]
NEPOS [ - ] N U S :
267
H:
L. Nonius L. f. Asprenas: 306 M. Nonius Balbus (bis): 587 A. Nonius A. f. H [ - J : 601 C. N O N I U S C.
F. V E L FLACCUS:
601
C. Norbani: 462 156;
370
C. M I N I C I U S C. F I L V E L ITALUS: A. M I N I U S A. F. P O L L : 313
Minucia L. f.: 636 Minucia Vicana: 239 C. Minucius Q. f. Fal.: 239 MINUCIUS THERMUS:
F.
NICANOR: 576 NIGER: 194 CN. N O N I U S : 366
32
M. Mindius Paetus: 646 Mineia: 313 L. Mineius M. f. M. n.: 313 M.
T.
Ncronia C. f. Nerulla: 624 Nicanor: 86
P. Mindius: 32 F.
N
|-]nius Q. f. Cor. Nepos: 626
M. MILONIUS VERUS I UN Ι ANUS: 395 Mindia Paetilla: 646
M. M I N D I U S M.
605
[.] NAEVIUS C. F.: 316 Q. NAEVIUS Q. F. FAB. CORDUS SUTORIUS MACRO: 211; 263; 276; 345; 449 L. NASIDIENUS AGRIPPA: 90; 157 NASIDIENUS R U F U S : 90 NEAPOLITANUS: 495
92
L. Mescinius Rufus: 32 Mestria Saturnine siue Marcia: 595
M. M I N D I U S :
315
C. M U S O N I U S R U F U S :
[-] MERCATOR: 587
M E T T I U S MODESTUS:
A N I . MARCELLUS:
C. Musanus C. f. Classicus: 316 [-]onius Sex. f. Fal. Musculus: 506 M. Musidius Petra: 215
Meleniceia Sex. f. Posilla: 644 C. Mcmmius C. f. C. n. Marianus: 489 P. Mcmmius Regulus, cos. 31: 354
M.
F.
156 M. Manatuleius C. f. Ani. Montanus: 157 Murranus: 628 Mammius Murrius Umber: 633 P. Murrius P. P. 1. Zêta: 293
C. Masurius C. f. Sabinus: 259; 304 C. M A T I U S : 103 C. M A T I U S : 102 [-] TRO. M A X I M U S : 37; [- M J A X U M U S : 418
553 473
P. Munatius Priscus Decianus: 50
38
Martia C. f.: 37 Martianus: 542
M E S S I U S CICIRRUS: 89,
315
Mulvia L. f.: 37
602
MARULLUS: 275 M A S U R I U S SABINUS:
1. Saluia: 49 Q. f. Vol.: 315 Mucianus: 315 C. f. Fab. Scaeva: 315
238
Minucius Thermus: 239 C. Minucius C. f. Fal. Thermus: 239 Mnester: 365
636
C. NORBANUS PTOLEMAEUS: 461; 512 C. NORBANUS C. F. A N . QUADRATUS:
283
Torquatus Novellius Atticus: 361 P. N U M I S I U S P. F. V O L
LIGUS:
134;
336; 349 P. Numisius Ligus: 260 C. N U M I S I U S C. F. V E L M A X I M U S : 481 T. N U M M I U S AUGUSTALIS: 370 C. N Y M P H I D I U S SABINUS: 541; 543
Nymphodotus: 426
259;
683
INDEX NOMINUM
Ο
OSTORIUS SABINUS:
124;
486
M. Ostorius Scapula, cos. 59: 124 M. Ostorius Scapula, cos. 97 (?): 124
Obultronia Prisca: 435 M. OBULTRONIUS M. F. CULTELLUS:
435
Obultronius Sabinus: 435 Octavia M. f.: 96; 101 Octavia Celerina: 382 Octavia Prisca: 382 Octavii Laenates à Marruvium: 382 Octavii Ligures à Forum Clodii: 101
P. OSTORIUS SCAPULA: 99;
123;
203
P. Ostorius Scapula, cos. sous Tibère: 124 O. OSTORIUS SCAPULA: 98;
124;
129
Q. Ostorius Scapula, cos. sous Tibère: 124 Q. Ostorius Scapula, cos. 41: 124 Ovia M. f. Polla: 327 OVIDIUS: 57 P. OVIDIUS NASO: 57; 66; 191; 318 L. OVIDIUS L. F. SER. VENTRIO: 317 L. OVINIUS M. f. Ter.: 227
CN. OCTAVIUS A. [F. - ] : 635 P. OCTAVIUSG 103; 124 L. OCTAVIUS N. F. SER, RALRUS: 381 A. OCTAVIUS A. F. LIGUS: 95; 102
M. Ovinius Faustus: 227
L. Octavius Ligus: 95 M. Octavius Ligus: 95 A. Octavius Ligus Ro[-]: 95
L. OVINIUS L. F. TER. RUFUS: 253;
L. OCTAVIUS L. F. CAM. RUFUS:
154;
226; 270; 299 M. Ovinius L. f. Ter. Vopiscus: 227 M. Ovius M. f. Ter. Rufus: 327
157
Octavius Sagitta: 244 Q. OCTAVIUS L. F. C. N. L. PRON. SER. SA GITTA: 136; 149; 242 C. OETIUS L. F. OUF. RIXA: 370; 418
Ρ
C. Oetius Rixa Gellianus: 419
D.
M. OFASIUS FIRMUS MARUS MARI F. CLU. COSSINUS: 509 A. OFELLIUS MAIOR MACEDO: 250 A. OFILIUS: 31
Paccia Vara: 636 T. Paccius M. f.: 636 T. Paccius Q. f.: 636 C. Paccius C. 1. Calamus: 636
Ofîlius: 31
T. PACCIUS T. F. PRISCUS: A. PACCIUS RUFUS: 506
OFILLIUS: 31 L. OFILLIUS L. F. VOL. [-]: 31 OFONIUS TIGELLINUS: 479; 484; 542; OLENNIUS: 223
SEX. OLIUS L. F. AEM. SECUNDUS
T. Opidienus T. f. Ser. Oppia: 230 Oppidia } . 1. Phylacium: 415 Oppidia C. f. Rufa: 415 Oppidia D. Spécula: 415 Oppi[dius]: 415 Q. Oppidius ) . 1. Faustus: 415 Q. Oppidius } . 1. Probus: 415 159
Opsidia C. f. Maxsuma: 636 P. OPSIDIUS P. F. RUFUS:
316 Q. Orfius Fulcinius: 317
636
Q. PAESIDIUS C. F. AEM. MACEDO:
FLACCUS CAESIUS:
434
Palpellii en Histrie: 438 Palpellii à Pola: 439 Palpellia Sex. f. Antonilla: 439 Palpellia Cap[-]: 439 Pal[pel]lia Maxuma: 439 Palpellia Trophime: 439 Sex. Palpelli[us]: 439 Sex. Palpellius Alpa[-]: 439 P. PALPELLIUS P. F. MAEC. CLODIUS QUIRINALIS: 437
Sex. Sex. Sex. Sex.
Palpellius Palpellius Palpellius Palpellius
PANTULEIUS: 635
[-]a Optata: 361 Orbia L. 1. Gnome: 167 Orfia Attice: 317 Q. ORFIUS Q. F. Qui.
555
[T?l Paccius T. f. Rufus: 636 549
Olia L. 1. Nice: 303 T. Olius: 485 Sex. Olius Sex. f. Aem. Proculus: 159
M. OPPIUS: 47,
PACARIUS: 554;
Hister: Hister, Hister: Sex. f.
114 cos. 43: 114; 439 439 Regulus: 439
191
C. Pantuleius Graptianus: 191 C. Pantuleius C. f. Iustus: 191 PAPINIUS:
154;
346
Sex. Papinius: 208; 284 SEX. PAPINIUS G.
F.
ALLENIUS: 207,
Papinius Fabianus: 131 Papiria D. I. Cytheris: 393
286
684
INDEX NOMINUM
Papiria Cytheridis 1. Régula: 394 Cn. Papirius Cursor: 393; 464 P. Papirius Eutropus: 393 Cn. Papirius Fuscus: 392; 464 Cn. Papirius Fuscus: 393
Philon d'Alexandrie: 585 Pinaria Doxa: 42 PINARIUS: 26 [.] PINARIUS SEX. F. CLU.: 26; 73; Q. PINARIUS L. F. AEMILIA; 26; 41;
PAPIRIUS PASTOR: 463 P. PAPIRIUS PASTOR: 392
P. Pasidienus Finnus, cos. 65: 475 C. PASSERIUS P. F. VOL. AFER:
Q. Q. Q. L.
Passerius Passerius Passerius Passienus
255;
349
Afer: 256 Fortune tus: 256 Valentinus: 256 Rufus: 203
PASTOR: 284 H PATRUUS:
PAULINUS: 497 PAULLINUS: 220
PLACIDUS:
Pedania L. f. Secunda: 137 90
Sex. Pedii à Teate: 199 Sex. Pedius Sex. f. Am. Hirrutus: 199 Sex. Pedius Sex. f. Am. Hirrutus Lucilius Pollio, cos. sous Antonin: 199 SEX PEDIUS SEX. F. AN. LUSIANUS HIRRU TUS: 198; 243; 265; 306 PEDO: 127; 184
T. Peducaeus: 419 419
Persii à Populonia: 280 (PERSIUS) FLACCUS: 280; A. PERSIUS FLACCUS: 457 PETRA: 215; 364 PETRA: 215; 364
Petronia Petronia Petronia Petronia
(bis): C. f.: M. f.: Ti. f.:
C. PETRONIUS:
458
62
NATTA:
74;
75;
[.] PLAUTIUS SCAEVA VIBIANUS: C. PLINIUS SECUNDUS: 603 PLOTIUS FIRMUS: 556
267
Polemo: 524 CN. POLLIENUS CN. F.:
62
[-] C. f. Tro. Pollio: 301 Polyclites: 354 Pompeia Macrina: 109; 416 Pompeia Paulina: 430 Pompeia Severa: 318 Pompeia T. fil. Sextina: 468 Pompeia Q. f. Trcbulla: 224
467;
POMPEIUS FLACCUS: 248 POMPEIUS GROSPHUS: 91
CN. PETRONIUS CN. F. POM. ASELLIO: PETRONIUS LUPUS MARIANVS:
499
A. Plautius: 268 A. Plautius, cos. 29: 386 Plautius Lateranus, cos. des. 65: 478
468 127
Cn. Petronius Asellio: 128 140
P. Petronius Sp. f. Col. Sabinus: 637 T. PETRONIUS T. F. SERG. SABINUS: 636 PETRONIUS URBICUS: 549 Q. PETRONIUS Q. F. FAB. URBICUS: 549
Philargyrus: 645 Philippus: 622
73
POMPEIUS: 219 POMPEIUS: 220; 242 POMPEIUS: 480; 481 L. POMPEIUS M. F. POL.: 159 SEX. POMPEIUS SEX. F.: 318 SEX. POMP[EIUS - ] : 392 T. POMPEIUS T. F. TROM. ALBINUS:
637 140 141 141
C. Petronius: 62 M. Petronius: 140 P. Petronius: 62 Sex. Petronius Sex. 1. [-]: 141 Sex.
72;
261 L. Pinarius L. f. Natta: 74 L. Pinarius Scarpus: 74 T. Pinarius T. f. Clu.: 74 [-] C. F. C. N. L. Pi[Nius - ] u s : 636
40
L. PEDUCAEUS FRONTO:
T. Pinarius T. f. Clu.: 74 Cn. Pinarius Aemilius Cicatricula Pompeius Longinus, cos. 90: 546 Pinarius Apollinaris: 42; 74 Pinarius Natta: 74; 261 [.] PINARIUS NATTA: 26; L. PINARIUS NATTA: 74 L. PINARIUS L. F. GAL.
Paulina: 200 Paul: 445
PEDIATIUS:
74 48
Cn. Pompeius Grosphus: 91 Cn. Pompeius Grosphus Gavianus: 91 POMPEIUS LONGINUS: 546 CN. POMPEIUS MARCER: 107;
401;
416
Q. Pompeius Macer: 108 SEX. POMPEIUS MERULA: 268 CN. POMPEIUS MENODORUS OU MENAS: POMPF.ÎUS PAULINUS: 429
Pompeius Paulinus, cos. ca. 53: 430
32
INDEX
Pompeius Pedo, cos. sous Caligula ou Clau de: 127; 378 CN. POMPEIUS POMPEIANUS: 370 C POMPEIUS C. F. TER. PROCULUS: 115 T. POMPEIUS PROCULUS: 128 POMPEIUS PROPINQUUS: 547 A. POMPEIUS DUMNOM[OTULI FJ TERTULLUS: 341
A. Pompeius Tertul lus: 428 CN. POMPEIUS THEOPHANES: 108 POMPEIUS TROGUS: 68 POMPEIUS VARUS: 51 POMPEIUS URBICUS: 375; 378 [.] POMPILIUS [-]: 213; 533 CERIALIS:
197;
213
228; 349; 365 F. COL. RUFUS:
464
Q. Pomponius Rufus (bis): 465 T. Pomponius Proculus Vitrasius Pollio, cos. 1 151 (?), II 176: 348 Pomponius Secundus: 604 Pompullia Myrtale: 320 Quarta Pompullia: 320 C.
POMPULLIUS P.
F.
HOR.:
160,
L. PUPIUS L. F. SAB. PRAESENS:
C. PURTISIUS C. F. STEL. ATINAS: 189; L. PURTISIUS ATINAS: 189; 390
320
QUINCTIUS
P.
F.
ROM.:
42
QUINTILIUS VARUS: 58 QUINTIUS CERTUS: 554
R Raecia M. f.: 170 Ragonii à Opitergium: 282 R AGONI us CELER: 281 C. RASINIUS SILO: 638 C. RASINIUS C. F. SERG. TETTIANUS: 638 CN. RICINIUS CN. F. PUP. PERSA: 162
Robilia Donata: 420 Robilia Stattis: 420 Τι. ROBILIUS P. ROMANIUS HRONIUS TI. C. ROSIUS C.
TI. C. F. F.
F. PAL. FLACCUS: F. ROM.: 163 Τι. N. CAM?: 163 ARN.: 28
C. Rosius C. f. f. Arn.: 28
T.
C. Rosius C. F. ARN. SABINUS: 28
Pontia P. f.:
160;
320
RUBELLIUS BLANDUS: 134;
161
Poppaea Sabina: 485; 492 PORCIUS FESTUS: 457; PORCIUS SEPTUMINUS:
559 561;
582
Rufrius Crispinus: 486
H F. POSTUM[US]: 228 [- FI]L. PRISCUS: 533 C. PROCULEIUS: 161
RUFRIUS POLLIO: 129; 373; 487 H us T. F. TER. RUFUS: 134; 639 [-] Qui. RUFUS: 639 L. RUSTIUS PICEN[S]: 321
L. Proculeius P. f.: 78 C. Propertius Postumus: 57; 236 Prote: 394 M. PUBLICIUS SEXTIUS CALPURNIANUS:
130
Rubellius Plautus: 606 RUBRIUS: 82; 143; 186 L. RUBRIUS: 82 P. RUBRIUS M. F. MAE. BARBARUS: 81 L. RUFELLIUS [. FJ POL. SEVERUS: 385 RUFRIUS CRISPINUS: 395; 485
H i a C. f. Postuma: 637 M. Postumius Eques: 324
44
419
Rubellii Blandii: 131 C. Rubellius: 130
239
T. PONTINIUS: 299; 320 PONTIUS PILATUS: 246 L. PONTIUS L. F. STRABO: 65;
389
Quinta Barbari f.: 82 Quintia L. f. Rufa: 163 Quintia Synthesis: 163
Cn. Pompullius T. f. Cor. Hister: 320 POMPULLIUS L. F. LAPPA:
430
Pupumia L. f.: 646
P. 533
SEX. POMPOKIUS: 143; 637 T. POMPONIUS ATTICUS: 33 SEX. POMPONIUS BALBUS: 72, 75; 139 M. POMPONIUS BASSULUS LONGINIANUS: 370 [.] POMPONIUS M. F. [C]APITO: 379 L. POMPONIUS L. F. LUPUS: 319 T. POMPONIUS T. F. POL. PETRA: 75; 214; Q. POMPONIUS G.
573
Quinctia C. fil.: 628
212;
C. Pompilius C. f. Sab. Proculus: Pomponia L[-]: 379 Pomponia L. f. Rufa: 163
PUBLILIUS SABINUS: 563;
M. Pulfennius Sex. f. Arn.: 273 Pullia N. 1. Epicaris: 227 Pullia Prima: 227 N. Pullius N. 1. Faustus: 227
Q
L. Pompilius Aper et Aprilis: 213 C. POMPILIUS
685
NOMINUM
529
Rutilia (bis): 164 Rutilia C [ - ] : 628
686
INDEX NOMINUM
L. Septimius L. f. Arn. Cal vus: 199 L. Septimius Liberalis: 489 Septumia C. f.: 160
S H SABIOINUS: SABINUS: 96
164
T. SEPTUMIUS C. F. SER TINIA:
C. [ - i u ] s L. F. SABINUS:
Sallustia Calvina: 124; 203 C. Sallustius Crispus: 203 C. SALLUSTIUS CRISPUS:
124;
204
Salvia Cila: 70 Salvia D. 1. Iconium: 71 Salvia Postuma: 45 Q.
L. SERGIUS L. F. LEPIDUS: 44; 49;
SALVIDIENUS RUFUS SALVIUS:
30
M. Salvidienus Vettianus C. Salvius: 45 L. Salvius Apcr: 99 P. SALVIUS APER:
99; 43
SER]TORIUS Q.
F.
POB. [H]ISTRIANUS:
75; 642 Q. Sertorius Pyramus: 643 L. Sertorius L. f. Pob. Sisenna: 643
P. Salvius Parnaches: 71 P. Salvius Thelo: 71
SERVIANUS SEVERUS: 356;
SAMIUS:
C. SER[V]ILIUS C.
365
SARMENTUS: 90; 92 T. SATANUS T. F. SABINUS:
370
T. Settidius Firmus, cos. 102: 371 [-] us SEVERUS: 370 SEXTILIUS FÉLIX: 581 Q. SEXTIUS NIGER: 131
Q. Sextius Niger: 131 C. SIBIDIENUS C. F. OUF. MAXIMUS: L. SIBIDIENUS L. F. OUF. SABINUS: 534;
164
534 535
L. Sibidienus Scaeva: 536 Silia Prisca: 222 C. Silius, cos. des. 48: 375 P. Silius: 111 C. SILIUS C. F. FAB. AVIOLA: 220; 281;
349
C. Silius A. Caecina Largus, cos. 13: 221
C. Scœdius Natta Pinarianus, cos. 80 ou 81: 74 Segonia Magia: 634 Seii à Ostie: 237 Seii à Volsinii: 124 A. Seius A. f.: 235 L. Seius A. f.: 235
M'. SILIUS M'. F. ΜΕΝ. BALBINUS:
165
M. Silius Cornelianus: 222 Sisennia: 458 L. Sontius L. f. [Fl?]orus: 435 Sornii à Pompei: 98 T. SORNIUS T. F. VEL.: 98;
150
T. Sornius Eutyches: 98 STAIUS:
236
154;
216
Statia Amenda: 644
L. Seius Decu[-]: 517 162;
322
C. SETTIDIUS C. F. PUP. FIR[MUS]:
43
M. [SATRIUS? - ] : 322 [.] SATRIUS M. F. TER. RUFUS: SAUFEIUS TROGUS: 375; 376 SCIPIO: 558
F.:
M. Servilius, cos. 3: 122
T. Satanus T. 1. Amelintus: 44 C. Satanus C. 1. Matogenes: 44 [S]atria: 322 Satrii à Pompei: 153
L. SEIUS STRABO:
363
Servilia: 486
C. Samius C. f.: 365 f.] Samius C. f. Ani. Gratus: 365 M. Sappinius L. f. H : 51 [.] Sappinius Faustinus: 51 C. Sappinius C. 1. ! [ - ] : 51
M. SEIUS:
146
Q. Sertorius Q. f. [-]: 643 Sex. Sertorius C. f.: 643 Q. Sertorius Callistus: 643 Sex. Sertorius Cléments: 643 Q. Sertorius L. f. Pob. Festus: 643 [.
129
C. Salvius Liberalis Nonius Bassus: 601 L. SALVIUS OTHO:
642
Sergia Flavia Lusiana: 45 L. Sergius C. f.: 45 Cn. Sergius C. f.: 45 Q. Sergius: 45
641
181;
234;
235
L. Seius Tubero: 236 Senecio: 217 C. Sentius C. f. Pal. Valerius Faustinus: 489
STATILIUS: 196 STATILIUS CAPELLA:
261
Septimia Sil[-]: 133
T. Statilius Taunis, cos. I 37 av. I. C; II 26 av. J. C: 55 T. Statilius Taunis Corvinus, cos. 45: 444 [.] Statius L. f. Ter. Capito: 167 M. Statius M. f. Chilo: 167
SEPTIMIUS:
[.]
C. SEPPIUS RUFUS:
SEPT H
Nu[-]: 93
597
188
STATIUS L. F. TER [-]CILUS:
166
687
INDEX NOMINUM STATIUS DOMITIUS: 481 Q. STATIUS Q. F. POM. GALLUS: 643 Q. STATIUS Q. F. POM. GALLUS FIL.:
L. Tillius Cimber: 23 [-] 644
C. Statius Primus: 644 Q.
471;
477;
104
RUFUS:
553
M. Stertinius Rufus f.:
553
537 M. Stlaccius Aibius Trebellius Sallustius: 537 C. Stlaccius Capito: 537 C. Stlaccius C. f. Col. Capito: 537 F. COL. CORANUS:
536;
540 C. Stlaccius C. f. Col. Fronto: 537
T.
LEM. DUBITATUS: F.
369
TRO.
645
TITINIUS
GLAUCUS
LUCRETIANUS:
463
Terentia A. f.: 87; 162 Terentia A. f.: 235 Terentia L. f. Maxima: 643 M. TERENTIUS: 239 C. TERENTIUS BASSUS C. F. FAB. MEFANAS ETRUSCUS: 281; 634 TERENTIUS LENTINUS: 454
A. Terentius Varro Murena, cos. 23 av. J. C: 87; 162 Thoria A. f.: 163 Thoria M. f.: 163 C. Tillius L. f. Cor.: 23 L? TILLIUS C. F. COR.:
23
59;
165; 319; 489; 506 L. Titinius L. f. Petrinianus: 491 L. TITINIUS L. F. AEM. SULPICIANUS: M'. TITIUS M*. F. FAB.: 45
C. Tituleius C. f. Fab. Eques: 324 SEX. TRAULUS MONTANUS:
SATURNINUS:
142; 218; 252 T. Tarquitius Saturninus: 219 Telete: 394 TENNIUS VÊTUS:
TITIEDIUS FLACCUS FIL.:
TITIUS PROCULUS: 375; 377 TITIUS SABINIANUS: 222 C. TITULEIUS C. F. FAB.: 324
M. Tanusius C. f. Sab.: 49 M. TARQUITIUS
202
C. Titiiie C. f. C [ - ] : 46 C. Titius St. f. Lano: 46
379
Τ F.
[.]
L.
P. Sufenas Varus: 129 P. Suillius Rufus, cos. ca. 45: 365 P. Sulpicius Quirinius, cos. 12 av. J.C.: MO; 122
L. TACITIUS L.
200;
Ttitia P. f.: 145 Titia Quinta: 46 Titia Tertyllina: 46 Titiedia Faustina: 646 Titiedia Fucentia: 646 Titiedia Venus ta: 646 Titiedius Augurais: 646 L. Titiedius L. f. Flaccus: 646 L. Titiedius Flaccus Petronianus: 646 L. Titiedius Valentinus: 646 L. Titiedius Valentius: 646 Titinia L. f.: 492
SEX. SUBRIUS DEXTER: 471; 591 SUBRIUS FLAVUS: 471; 596 SUETONIUS LAETUS: 557 M. SUFENAS M. F. PROCULUS: 129
375;
23
Q. Titecius Q. f. Ser. Rufus: 323 TITEDIUS LABEO:
C. STERTINIUS HBRACLITIS F. CORNELIA XENOPHON: 377; 396; 402; 404; 408; 433;
SULPICIUS RUFUS:
644
[Q. TITECIUS - ] s : 323 Q. TITE[CIUS - ] : 323
Q. Stertinius: 397 C. Stertinius Maximus, cos. 23: 397
STLACCIUS C.
F. RUFUS:
[T]itecia: 323 Titecia Ianuaria: 323
481
Statoria Nymphe le: 426 T. STATULENUS IUNCUS:
M.
[.]
C. TILLIUS C. F. COR. RUFUS:
STATIUS PROXUMUS:
M. STERTINIUS
TILLIUS
C. Tillius Rufus: 23
374;
375
C. Traulus C. 1. Phoebus: 375 Traulus Quadratus: 375 C. TREBATIUS TESTA:
96
Trebellia M. 1. Onomas: 646 M. Trebellius M. 1. Scurra: 646 C. Trebellius Sex. f. Sextanus: 646 M. TREBELLIUS C. F. SEXTAN[US]:
646
Sex. Trebellius Sex. f. Sextanus: 646 L. TREBIUS SECUNDUS: 276 A. TREBONIUS [-]: 543 TREBONIUS CARUTIANUS: 543 [.] TREBONIUS VALENS: 167 P. TREPTUS? M. F. ATTIUS: 324 TRICHO: 167
Trosia M. f. Char[is?]: 636 Trosii à Aquilée: 636 L. Tuccius P. F. COL. MAXIMUS:
Tullia M. f.: 69
511
55
688
INDEX NOMINUM
Tullia Q. f. Secunda: 318 Tullia Sex. f. Seuera: 318 Tullia Ursina: 318
L. Varenus L. f. Severus: 326 L. Varenus Venustus: 326
A. TULLIUS:
Valerius Ligus: 129
VARIUS CRISPINUS:
647
M. Tullius: 97 M. TULLIUS
M.
551
T. F.:
97
Q. Tullius Q. f.: 97 C. Tullius Capito Pomponianus Plotius Firmus, cos. 84: 557 M. Tullii Cicérones à Paestum: 92 P. Tullius Q. f. Horat. Cincius Priscus: 37 M. TULLIUS LIBERALIS: 647 L. TULLIUS SABINUS: 363
VARIUS T. F. POL. RUFINUS GECANIUS FACUNDUS VIBIUS MARCELLINUS: 386 VARUS: 262 [ - ] T I U S VARUS: 406; 420
H t i u s P. f. Ani Varus: 420 C.
VATERNIUS
CALPURNIUS
VATERNIUS POLLIO:
354
Q.? Vaternius Pollio: 354 L. Vecilius [-]: 169 M.
VECILIUS M.
F.
L. N.
CAMPUS:
168;
P. VEDIUS POLLIO: 83 VEIANIUS NIGER: 478 A. VEIUS M. F. C. VELITERNIUS C. F. TER. SABINUS:
173;
237
519
Q. Turpilius Q. f. Pob. Macer: 520 [. Tu]rpilius Q. f. Pob. [Lo]ngus: 520 Turrania Q. f.: 28
326
C. TURRANIUS (GRACILIS): 372; 417; 430 S P . TURRANIUS L. F. SP. N. L. PRON. FAB. PROCULUS GELLIANUS: 398
C. VELLEIUS: 30 C. VELLEIUS: 30;
Turtellius: 168
Velleius Capito: 31
M. TURTELLIUS C. F. RUFUS:
LUCRBTIANUS:
354 C.
M. Tullius M. f. Cor. Cratippus: 69 Q. Turius: 130 Turpilia Q. f. Secunda: 520. TURPILIUS:
550;
94
C. VELLEIUS PATERCULUS: 94;
168
111;
180
C. Velleius Paterculus, cos. 60: 112 L. Velleius Paterculus, cos. 61: 112
M. Turtellius L. f. Gai. Rufus: 168
T. VENNONIUS AEBUTIANUS: VENTIDIUS CUMANUS: 387
V
370
Vera: 520 Valeria M. f.: 304 Valeria? M. f. Anu[-]: 304 D. Valerius Asiaticus, cos. I 35; II 46: 485; 574
FAL. CAPITO:
364;
569 Cn. Vergilius Capito: 571 M. VERGILIUS M. F. TER. GALLUS LUSIUS:
153; 187; 256; 299; 314; 349
P. VALERIUS BASSUS: 647 P. VALERIUS BASSUS: 648 VALERIUS GRATUS: 219; 275
P. VERGILIUS MARO: P. VERGILIUS P. F.
Valerius Fabianus: 454 Valerius Largus: 55 VALERIUS LIGUS:
CN. VERGILIUS CN. F.
67 P. N.
POL.
LAUREA:
225 P. VERGILIUS P. F. P. N. POL. PAULLINUS:
225; 361
129
M. Valerius Messalla Continus, cos. 31 av. J.C.: 67 M. Valerius Messalla Corvinus, cos. 58: 502 L. Valerius Messalla Volusus, cos. 5: 502
VHRGINIUS: 183; 254; 372 P. VERGINIUS P. F. P U P . PAETUS: 171 L. VERGINIUS RUFUS, COS. I 63; II 69; III
VALERIUS PAULINUS:
VESCULARIUS FLACCUS: 240;
596
97: 183; 254; 372
C. Valerius Paulinus, cos. 107: 597
Vespasia Polla: 172
C. VALERIUS RUFUS: 361 C. VALERIUS VALENS ULPIANUS: 525 L. VALERIUS C. F. VIBRIO: 72, 76
VESPASIUS POLLIO:
325
Vannia M. f. Quart a: 260 L. VARENUS L. F.
[COR.?] LUCULLUS:
246
Vettia L. f. Prisca: 628 M. Vettius T. f. [-]: 488
M. Valerius Seuerus: 140 P. VALGIUS P. F. P. N. TRO. BARBA:
171;
401
M. VETTIUS MARCELLUS: 500 SEX. VETTIUS A. F. STE. RUFUS:
P. Vettius Seleucus: 647 326
VETTIUS VALENS: 375;
376;
468
648
689
INDEX NOMINUM M. VETTIUS M. F. ANI. VALENS: 377;
486;
A. VICIRIUS A.
F.
ARN. PROCULUS:
586
537 M. Vettius M. f. Ani. Valens: 488; 489 M. Vettius M. f. An. Valens: 488 Sex. Vettulenus Cerialis: 257 Sex. Vettulenus Cerialis, cos. 72: 258
A. Vicirius Proculus, cos. 89: 587 Vinicii à Cales: 31, 454 M. Vinicius P. f., cos. 19 av. J.C.: 46; 112
L. VETURIUS L. F. HOMUNCIO: 327 Q. VETURIUS Q. F. POM. PEXSUS: 170
VINICIUS RUFINUS:
Vibennius Adiectus: 562 C. Vibennius Honora tus: 562 [.] Vibennius Marcellinus: 562 C. Vibennius C. f. An. Priscus: 562
T. VINIUS PHILOPOEMEN: 26
VIBENNIUS RUFINUS:
VIPSANIUS LAENAS:
561
A. VIRCIUS L. F. MARSUS: 114; 106
Q. Vibius Crispus = L. lunius Q. Vibius Crispus, cos. I av. 68; II 74, III ca. 83: 452 C. Vibius Pansa, cos. 43 av. f . C : 328 C. VIBIUS T. F. CLU. PANSA: 327 C. VIBIUS C. F. PUBLILIANUS: 537 P. VIBIUS RUFUS: 384 L. VIBIUS SECUNDUS: 451; 554 VIBIUS VISCUS: 172
Vibius Viscus: 172 L. Vibius Viscus Macrinus: 172 L. Vibius Viscus Thurinus: 172 C. Vibr[ius - ] : 329 C. Vibrius C. f. Volt. Catianus: 329 L. Vibrius Daphnes: 329 L. Vibrius Eutyches: 329 328
C. Vibrius Punicus M. Octavianus: 329 Vibullia Alcia Agrippina: 245 Vicellia Ti. f.: 288 Viciria A. f. Archais: 587 Vicirii en Etmrie et Campanie: 587 A. Vicirius Martialis, cos. 98: 587
153;
187;
268; 299; 333; 386 Viria P. f. Rustica: 394 Vistilia: 201 P. VITELLIUS:
84
Vitrasii à Cales: 348
200
VIBULLIUS? AGRIPPA: 244 L. VICCIUS C. F. ARN. F.: 329
437
L. Vipstanus Publicola Messala, cos. 48: 502
M'. VIBIUS M'. F. VEL. BALBINUS:
L. VIBRIUS A. F. VOL. PUNICUS:
454
P. Vinicius Secundus: 517 Vipsania Olympias: 404 Vipsania Polla: 404 L. Vipsanius Neonis f. Cornelia A pelles: 404
T. Vibennius Severus: 562 C. Vibennius Threptus: 562 Vibinna (bis): 562
VIBIUS FRONTO:
P. VINICIUS: 46
P. Vinicius Legio: 517
VITRASIUS POLLIO: 181; 241; 347 C. VITRASIUS C. F. POL. POLLIO:
346
T. Vitrasius Pollio, cos. ca. 138: 348 M. VOLCIUS M. F. SABINUS: 329 L. VOLCACIUS Q. F. VEL. PRIMUS: 466; VOLUMNIUS: 93 T. VOLUMNIUS: 25
P. VOLUMIUS EUTRAPELUS: T. VOLUMNIUS VARRO: 123;
619
66 537
P. Volumnius P. f. Violens: 78 Volusena C. f. Augurina: 205 L. VOLUSENUS L. F. CLU. CLEMENS:
205;
348 [.] Volusenus Iustus: 206 L. Volusenus L. lib. Cupitus: 206 C. Volusenus Curio: 205 T. Volusenus Macedo: 205 L. Volusius Saturninus, cos. 3: 276; 417 Vorienus Mon tamis: 217 P. Usulenus Veiento: 517 VULCACIUS ARARICUS: 473
- INDEX FONTIUM
A) SOURCES ÉPIGRAPHIQUES
Acts Vth Congr. Epigraphy p. 242: 342
AE 1893, 118: 624 1895, 36: 255 1898, 79: 242 1898, 143: 152 1901, 53: 622 1902, 189: 242 1906, 76: 287 1907, 212: 628 1908, 218: 164 1909, 135: 364; 570 1910, 207: 125 1910, 307: 195 1911, 71: 150 1913, 194: 426 1913, 215: 378 1913, 235: 121 1913, 315: 205 1914, 128: 511 1914, 260: 122 1916, 118: 167 1917/8, 1: 507 1917/8, 2: 507 1919, 10: 440 1920, 76: 521 1920, 98: 648 1922, 109: 393 1923, 40: 434 1924, 69: 355 1924, p. 19: 506 1924, 78: 447 1924, 79: 439 1924, 582: 523 1925, 85: 367 1925, 43: 32 1926, 80: 339; 541 1926, 82: 263; 339 1927, 4: 213, 238 1927, 118: 260 1927, 172: 337 1928, 47: 354 1928. 98: 503
1929, 2: 311 1929, 96: 574 1929, 99: 415 1929, 161, 1, 5: 637 1929, 173: 533 1930, 3: 1930. 121: 206 1931. 95: 48 1931, 97: 307 1933, 129: 50 1934, 50: 618 1934. 61: 314 1934, 62: 314 1934, 90: 214 1934, 163: 406 1935, 5: 467; 468 1935. 51: 315 1937. 64: 168 1938, 136: 123 1946, 94: 105 1938, 173: 227 1941, 72: 220 1941, 105: 273 1941. 142: 538 1948, 141: 273 1949, 39: 114 1951. 62: 514 1952. 109: 80 1952, 122: 602 1952, 226: 525 1953, 33: 286 1953, 56: 340; 341 1953. 75: 529 1954. 47: 152 1954, 49: 647 1954, 104: 80 1954, 107: 390 1954, 163: 315 1954, 201: 188 1955, 60: 525 1956, 15: 418 1956. 20: 138 1956. 57: 167 1957. 23: 500 1957. 250: 276
692 1959. 36: 141 1959. 61: 192 1959. 254: 101 1959. 284: 259 1960. 26: 400 i960, 61: 573 1960. 62: 573 1960. 258: 156 1963, 104: 246 1964, 22: 639 1964, 104: 188 1964, 107: 113 1964, 107: 446 1964, 227: 189 1964, 255: 54 1966, 120: 171 1966. 124: 409 1966, 126: 295 1966, 177: 379 1966. 472: 511 1967, 55: 64 1967. 60: 64 1967. 195: 423 1967, 470: 114 1967. 525: 584 1968. 321: 530 1968, 410: 543 1968, 466: 288 1968, 487: 466 1968, 531: 54 1969/70, 188: 136 1969/70. 195: 188 1969/70, 340: 301, 303 1969/70, 420: 269 1969/70, 648: 394 1969/70, 649: 393; 394 1969/70, 650: 394 1969/70, 651: 393; 394 1969/70, 652: 393 1969/70, 653: 393 1969/70. 654: 394 1969/70. 655: 394 1971. 112: 188 1971, 152: 165 1971, 459: 419 1972, 98: 114 1972, 572: 541 1972, 574: 250 1973, 127: 96 1973, 485: 590 1973, 501: 189 1973, 548: 451 1974, 198: 35
INDEX FONTIUM 1974, 266: 503 1974. 312: 324 1974. 392: 114 1975, 35: 601 1975, 394: 135 1976, 200: 249 1976, 431: 27 1978, 286: 268 1978, 658: 481 1978, 818: 583 1979, 597: 446 1980, 224: 419 1980, 457: 586 1980. 458: 586 1980, 489: 521 1980, 639: 512 1981. 352: 316 1981, 337: 206 1981, 363: 28 1982, 860: 599 1983, 182: 40 Africa Italiana. 3, 1930 p. 118, n° 22: 129 p. 118, n° 23: 129 AI Yug.t 1 21: 638 173:
227
A]A, 2, 1899 p. 377, n° 9: 138 Aquileia Nostra, 47, 1976 p. 148: 305 Atti Dep. Storia Pat. Modena 1969, p. 265: 284 1969, p. 267: 188 1977, p. 244: 391 BCAR, 88. 1982/3 p. 199. n 17: 28 BCH, 86. 1962 p. 278: 474; 475 Bonner Jahrbiicher. 161, 1961 p. 469: 267 BIFAO 70, 1971, p. 21-29: 179; 180 73. 1973. p. 183-9: 224 BoU. Ist. St. Arte Lazio, 8. 1975 p. 24-27: 290 BRGK, 17, 1927 p. 198, n° 322: 533 CIG 2885: 504 4336 f.: 584 CIL. Ρ 791: 48
INDEX FONTIUM 792: 137 1503: 233 1529: 284 1530: 284 1541: 35 1542: 35 1804: 620 1860: 41 1911: 43 1912: 43 2094: 492 2098: 73 2282: 216 CIL. II 35: 423 49: 248 56: 330 588: 379 998: 83 1086: 361 1176: 82 1314: 614 1477: 153 2073: 432 2079: 358 2172: 357 2125: 634 2477: 412 2666: 431 3271: 61; 424 3852: 146 4169: 61 4188: 607 4190: 608 4268: 352 4458: 608 4460: 608 4461: 608 4462: 608 4495: 150 4616: 60 5184: 423 5506: 432 5613: 382 5617: 423 5792: 281 5964: 6097: 267 6127: 61 5787: 634 5855:634 CIL, III 335: 599
346: 443 381: 383 384: 523 386: 522 388: 632 393: 272 399: 130 539: 507 605: 55 646: 619 1773: 382 2018: 251 2711: 288 4269: 541 4810: 543 5265: 638 6024: 570 6123: 455 6541: 48 6588: 81 6627: 268 6687: 110 6707: 448 6737: 384 6803: 98 6809: 402 6821: 621 6830: 403 6831: 621 6831: 621 6832: 622 6984: 443 6991: 599 6993: 597 7064: 524 7086: 211 7124: 84 7271: 411 7409: 191 7416: 340 8472: 276 10094: 54 11551: 549 12046: 125 12880: 48 13213: 524 13622: 647 141761: 364 14147*: 54 14188»: 371 14188*: 598 14207»*: 340 14207*·: 455
694 14377: 510 14387: 597 14712: 1 % CIL, IV 1886* 120 Supp. 1, 40, p. 338, n° XLV: CIL, V 136·: 110 35: 114, 439 48: 439 50: 44 208: 439 226: 45 533: 437 540: 439 698: 385 875: 636 913: 145 916: 147 922: 311 1838: 404 1839: 404 1882: 136 2001: 309 2163: 45 2236: 45 2505: 628 2538: 286 2559: 288 2789: 46 2791: 635 2823: 207 2828: 285 2836: 318 2838: 318 2920: 636 3048: 46 3050: 46 3052: 318 3117: 370 3118: 354 3162: 286 3334: 137 3340: 353 3360: 296 3366: 304 3374: 643 5375: 643 3376/7: 539 3383: 2 % 33%: 410 3397: 410 3529: 2 %
INDEX F O N T I U M 3574: 298 3746: 643 3747: 643 3924: 259; 305 3936: 355 4013: 643 4058: 405 4201: 172, 529 4216: 529 4232: 393 4296: 222 4326: 525 4368: 529 4373: 312 4374: 392 4401: 222 4407: 529 4459: 529 4468: 629 4554: 309 4568: 529 466: 393 4668: 393 4878: 309 4902: 99 4904: 529 4919: 220 4920: 221 4921: 221 5050: 42; 75 5267: 613 5279: 525 7566: 159 7567: 225 6874: 631 6969: 380 7003: 476 7030: 477 7087: 381 7088: 381 7158: 342 7231: 417 7370: 648 7481: 313 8430: 636 C/L. VI 135: 647 200. 4, 10: 616 918: 364 1266: 412 1353: 592 1376: 250 1635: 370
INDEX FONTIUM 1643: 422 1806: 289 1815: 412 1841: 299 1879: 370 2169: 265 2477: 370 2919: 494 3166: 624 3507: 617 3513: 299 3518: 410 3519: 357 3521: 149 3529: 370 3530: 115 3534: 163 3539: 536 3541: 326 3583: 42 6621: 542 6943: 185 7019: 185 8582: 197 9245: 82 9250: 265 11181: 616 11305: 185 11306: 185 17887: 27 17888: 27 17889: 27 19483: 317 20217: 29699: 629 29715: 228 31202: 364 31857: 353 32266: 412 32437: 66 32469: 645; 646 32931: 494 32932: 310 32935: 37; 46 32936: 182 33029: 645 33994: 185 34349: 185 36809: 265 37836: 216 CIL, VIII 13: 465 65: 470
1174: 166 9358: 422 9508: 451 10311: 112 12672: 589 14727: 389 15229: 393 15503: 350 15519: 350 21820: 383 26475: 350 26518: 393 26519: 350 26603: 393 CIL. IX 235: 518 312: 365 419: 489 436 a: 649 652: 253 738: 330 773: 41 798: 159 996: 320 936: 169 1125: 179 1133: 626 1165: 370 1614: 309 1630: 330 2648: 155 2161: 465 2189: 465 2234: 239 2237: 506 2346: 167 2348: 167 2353: 167; 414 2354: 167 2356: 167 2357: 167 2359: 166 2404: 415 2407: 415 2408: 167 2416: 167 2469: 309 2568: 293 2590: 630 2599: 31 2645: 621 2646: 370 2689: 621
695
696 3019: 3035: 3044: 3082: 3113: 3137: 3147: 3155: 3158: 3159: 3188: 3240: 3241: 3307: 3311: 3382: 3433: 3452: 3457: 3459: 3458: 3471: 3521: 3522: 3526: 3535: 2536: 3605: 3610: 3622: 3669: 3672: 3688: 3737: 3851: 3852: 3858: 3859: 3926: 3928: 3940: 3944: 3948: 3950: 3952: 4059: 4140: 4145: 4182: 4197: 4273: 4305: 4322:
INDEX F O N T I U M 500 244 198 317 333 642 207 206 174 174 207 207 207 160 242 620 620 510 620 620 620 620 620 619 620 620 620 156 421 620 381 331 382 382 323 323 323 323 324 324 520 520 646 646 324 645 620 149 317 316 520 646 317
4334: 520 4396: 616 4503: 41 4519: 148 4648: 620 4760: 76 4887: 310 4888: 311; 636 4916: 640 4921: 311 5191: 43 5195: 435 5205: 435 5363: 455 5364: 456 5365: 456 5441: 134 5580: 644 564: 206 5748: 266 5992: 325 CIL, X 55: 644 60: 209 97: 398 337: 643; 644 474: 520 541: 292 680: 142 688: 251 787: 120 788: 152 789: 152 793: 99 820: 97 821: 97 822: 97 823c 98 830: 120 838: 120 839: 120 847: 120 851: 152 978: 296 890: 100; 120 936: 99 960: 98; 100 994: 296 995: 296 996: 169 1067: 143 1074: 100 1129: 261
INDEX FONTIUM 1132: 132 1134: 261 1160: 296 1262: 252 1440: 587 1556: 84 1684: 138 1685: 506 1711: 421 1785: 506 1799: 506 1806: 506 1810: 506 1896: 506 2954: 218 3001: 138 3697: 138 3704: 506 3713: 138 3722: 297 3871: 346 3881: 217 3886: 137 3387: 215 3888: 175 3899: 329 4004: 227 5713: 29 5806: 284 5807: 284 $099: 306 6101: 229 $228: 287 6235: 289 6254: 301 6265: 191 6309: 224 6320: 635 6392: 290 6427: 331 6442: 650 6506: 330 6555: 509 6976: 589 7349: 62 7350: 62 7384: 297 7385: 297 7386: 297 7387: 297 7495: 36 7531: 59
7852: 495; 553 7863: 450 7952: 595 8023: 595 8095: 644 8231: 327 CIL, XI 377: 489 379: 489 383: 489 394: 324 395: 487 3 % : 562 402: 71; 489 417: 489 418: 489 421: 389 568: 562 600: 141 612: 51 623: 50 624: 389 707: 311 711: 727; 283 712: 331 838: 185 969: 214 1054: 291 1056: 322 1086: 586 1131: 134 1147: 71 1185: 640 1186: 640 1187: 640 1218: 141 1219: 141 4309: 227 4400: 296 4595: 296 4736: 295 4789: 223 4792: 227 4833: 329 4836: 293 4842: 35 4862: 256; 258 4867: 639 4868: 264 4872: 226 4876: 34 5169: 81 5186: 296
697
698 5188: 435 5190: 35 5191: 35 5392: 231 5393: 230 5394: 231 5400, 1, 2. 3: 292 5405: 293 5449: 293 5581: 646 5582: 325 5583: 300 5593: 646 5587: 300 5691: 233 1264: 141 1270: 71 1331: 490 1332: 490 1341: 168 1347: 492 1348: 492 1349: 492 1349 a: 490 1394: 168 1421: 104 1579: 357 1601: 370 1750: 375 1787: 375 1856: 128 1934: 77 2405: 562 2707: 181 2717 a: 562 2805: 562 3013: 370 3099: 370 3125: 37 3200: 171 3205: 170 3216: 167 3233: 171 3304: 95 3305: 95 3312: 95 3326: 171 3331: 144 3370: 266 3384: 144 3386: 648 3616: 155 3617: 154
INDEX F O N T I U M 3666: 155 3667: 155 3798: 615 3801: 218 3802: 219 3804: 218 3805: 218 3883: 435 3940: 370 4105: 72 4120: 294; 295 4183 a: 71 4184: 72 4187: 72 4188: 73 4189: 73 4190: 75 4191: 72; 76 4192: 76 4193: 72; 78 4194: 72; 77 4210: 73 4215: 72 4223: 73 4247: 72 4248: 72 4331: 72 4368: 320; 390 4571: 209 4572: 305 4575: 63 4650: 53 4651: 53 4652: 53 4653: 53 4669 a; b: 562 4746: 73 4790: 334 4791: 175 4794: 647 4850: 647 4851: 647 5028: 610 5065: 611 5087: 611 5218: 115 5219: 326 5220 a; b: 326 5246: 320 5274: 291 5297: 292 5362: 370 5387: 638
INDEX FONTIUM 5673: 535 5686: 536 5686: 536 5689: 535 5703: 534 5704: 534 5706: 535 5707: 535 5785: 320 5821: 642 6009: 594 6011: 205 6012: 206 6013: 595 6016: 206 6017: 206 6021: 595 6058: 38 6059: 486 6065: 40 6085: 40 6086: 40 6087: 40 6088: 40 6089: 40 6090: 40 60%: 320 6123: 40; 370 6166: 627 6167: 157 6224: 385 6225: 385 6310: 562 6343: 545 6344: 298 6347: 163 6352: 176 6357: 506 6689, 264: 206 6721, 15: 27 6721, 18: 28 6721, 19: 28 6721, 28: 28 6940: 139 6955: 489 6956 a: 168 6959: 492 6964: 161 7066: 212; 533 7074: 213 7218: 562 7427: 329 7432: 37
7494: 135 7566: 144 7804: 66 7853: 306 7897: 647 8056: 534; 535 8058: 535 C/L, XII 257: 617 258: 616 392: 517 399: 587 1050: 548 1359: 622 1867: 625 1872: 255 1873: 256 1879: 329 2030: 329 2218: 626 2225: 626 2231: 625 2237: 467 2393: 308 2430: 253 2432: 329 2434: 329 2455: 328 2535: 371 2545: 451 2566: 256 2600: 131 3166: 371; 593 3177: 290 3178: 290 3180: 532 3200: 291 3207: 622 3210: 624 3221: 594 3281: 594 3504: 623 4186: 630 4194: 624 4230: 177 4235: 178 4357: 303; 629 4371: 334 4372: 334 4389: 216 4396: 317 4401: 517 4417: 517
700 4420: 517 4426: 517 4433: 317 4626: 624 5736: 617 5842: 460 CIL, XIII 577: 607 596: 607 912: 427 969: 517 1036: 192 1037: 194 1042: 193; 427 1043: 193 1044: 193 1045: 193 1668: 574 2805: 562 5093: 582 5094: 582 6810: 615 6820: 473 6826: 127 6959: 477 7862: 442 8270: 157 8842: 529 10024, 35: 384 1105: 427 CIL, XIV 244: 102 246: 191; 537 250: 300 375: 102 376: 102 409: 202 2105: 65 2108: 162 2150: 163 2169: 37 2422: 163 2898: 518 2954: 619 2960: 420 2989: 337 2995: 392 3020: 335 3274: 554 3438: 156 3515: 617 3522: 370 3548: 537
INDEX FONTIUM 3602: 361 3665: 348 3766: 27 3836: 164 3906: 317 3947: 262 3948: 35 3950: 389 4176: 398 4534: 102 4673: 165 6689, 240: 490 CIL, XV 1136: 479 7150: 433 7167: 455 CIL, XVI 2: 395 3: 395 4: 112; 594 5: 464 12: 591 13: 145; 591 14: 591 16: 145; 591 21: 270 22: 529 33: 529 35: 388 39: 251. 546 87: 388 95: 270 98: 270 124: 272 U. CIOTTI, San Gemini e Carsulae p. 19: 147 Commentari Ateneo Brescia 166. 1967. p. 119: 526 168. 1969. p. 197: 526 168. 1969. p. 223: 529 Corinth, 8 1. 70: 469 2. 65: 406 2, 66: 406 2. 67: 415 2. 67: 469 2, 69: 187 2. 86: 507 2. 87: 507 2, 88: 507 2. 89: 507 2. 90: 507 3. 130: 413
INDEX FONTIUM 3, 131: 413 3, 132: 411 3, 152: 158 3, 154: 279 3, 158: 508 3. 149: 508 3, 161: 508 3, 162: 508 3, 163: 508 3, 284: 407
D. 87: 81 89: 171 94: 417 101: 98 105: 128 109: 84 135: 95 141: 104 142: 95 206: 42; 75 210: 364 212: 574 215: 384 231: 455 233: 490 253: 597 254: 412 398: 211 937: 106 945: 207 946: 114; 439 950: 361 968: 370 978: 435 981: 594 1014: 465 1018: 523 1139: 432 1314: 115 1320: 265 1321: 460 1335: 179 1336: 353 1337: 363 1348: 355 1349: 404 1374: 636 1375: 138 1378: 592 1393: 607 1395: 632 1397: 506
45
1434: 1447: 1451: 1576: 1847: 1901: 1926: 1987: 1991: 2021: 2073: 2224: 2225: 2226: 2227: 2228: 2230: 2282: 2339: 2483: 2484: 2491: 2429: 2640: 2648: 2661: 2923: 2672: 2674: 2575: 2676: 2677: 2678: 2679: 2681: 2682: 2683: 2685: 2686: 2687: 2688: 2689: 2690: 3111: 3245: 3254: 3697: 3701: 4374: 4605: 4659: 4861: 4906:
589 610 166 197 494 63 412 594 591 226 545 48 137 29 34 44; 155
53 570 643 268 41 473 41 533 487 608 518 50 161 624 65 137 55 321 420 174 110 77 619 266 264 198 256; 258
37 382 647 509 317 529 607 562 543 99
702 4945: 66 4948: 170 5004: 398 5006: 370 5053: 100 5054: 506 5057: 506 5060: 506 5273: 207 5337: 191 5348: 284 5398: 97 5398 a: 97 5437: 492 5461: 589 5602: 99 5607: 529 5673: 157 5677: 227 5679: 385 5739: 329 5743: 35 5758: 206 5797: 125 5883: 443 5889: 385 5915: 120 5939: 412 5947: 495; 553 5948: 276 6099: 221 6099 a: 221 6100: 220 6102: 281 6125: 293 6147: 102 6174: 300 6193: 37 6236: 348 6254: 337 6285: 229 6286: 230 6291: 292 6333: 506 6352: 242 6363 a; b; c; d: 152 6391: 100 6391a; b: 120 6392: 120 6447: 132 6464: 209 6481: 253 6512: 167
INDEX F O N T I U M 6513: 167; 414 6522: 293 6524: 518 6527: 199 6540: 239 6544: 317 6545: 148 6555: 636 6561: 615 6578: 154 6579: 218 6591: 72 6598: 212; 533 6602: 492 6628: 75 6661: 489 6662: 489 6664: 489 6675: 71 6704: 259; 305 6715: 529 6725: 529 6728: 525 6747: 225 6945: 352 6948: 60 6968: 517 6966: 216 6969: 352 6983: 291 6995: 467 7003: 308 7160: 196 7556 b: 286 7729: 624 8159: 562 8848: 430 8860: 501 8862: 41 8901: 510 8902: 489 8968: 633 8971: 371 8995: 54 9007: 242 9011: 166 9039: 66 9147: 384 9175: 383 9196: 319 9199: 597 9248: 628
INDEX FONTIUM 9349: 216 9370: 125 9389: 164 9485: 371 9491: 361 9502: 121 9503: 122 Ch. D U N A N T - J . POUILLOUX, Recherches
les cultes de Thasos p. 72, n° 182: 500 p. 72, η 0 183: 500 EE 6, 112: 27 8. 4: 274; 423 8, 120: 199 8, 124: 199 8, 125: 199 8, 162: 382 8, 181: 324 8, 330: 97 8, 415: 633 8, 742: 128 8, 744: 363 8, 892: 284 Epigraphica, 43, 1983 p. 251-7: 139 FiE 3, 19: 355 3, 32: 506 3, 41: 447 3, 42: 447 3, 43: 439 3. 44: 439 HAEp.t 1, 1950 42: 465 Historische Zeitschrift, 125, 1922 p. 216, n° 1: 396 1AM 369: 356 448: 361 449: 140 498: 441 821: 383 /. Amyzon 69: 570 /. Cos 46: 397 84: 397 94: 397 /. Creta 1, 80, 49: 510 /. Delos 1861: 448
sur
/. Didyma inv. 55: 571 146: 84 148: 569 149: 569 272: 501 278: 571 343: 509 /. Fayoum 1, 99: 448 /. Fréjus 13: 617 14: 616 23: 617 1G II2, 4125: 84 II/III, 3538: 469 Il/IIP, 4193: 517 IV, 1469: 469 V. 1, 16: 415 V, 1, 463: 469 V, 1, 795: 598 V, 1, 1243: 415 IGL 49: 125 IGLS 837: 513 2716: 545 2761: 544 2781: 545; 597 2798: 545 2850: 545 2904: 545 4011: 584; 604 IGR 1. 1055: 125 1, 1056: 125 1, 1057: 281 1, 1109: 104; 372 1, 1117: 104 1, 1148: 394 1, 1149: 183 1, 1163: 102 1. 1165: 583 1, 1236: 194; 195 1. 1250: 125 1, 1293: 54 1, 1294: 81 1, 1295: 372 1, 1366: 183 3, 15: 443 3, 83: 443 3, 263: 430
703
704 3, 335: 431 3, 769: 407 3. 1015: 584 3, 1056: 196; 457 4. 215: 84 4, 942: 186 4, 1060: 408 4, 1179: 362 4, 1302: 524 4, 1331: 362 4, 1392: 448 4, 1626: 151 /. Ilion 101: 84 /. //. 3, 1, 76: 322 3, 1, 124: 365 3, 1, 153: 643; 644 3, !, 189: 644 3, 1, 253: 365 4, 1, 47: 537 4, 1, 49: 166 4, 1, 66: 553 4, 1, 101: 389 4, 1, 118: 361 4. 1, 155: 370 4. lf 193: 348 4, 1, 270: 554 4, lt 269: 554 4, 1, 328: 27 4, 1, 349: 164 7, 3, 7: 104 10. 1, 66: 114 10. 1. 67: 370 10, 1, 72: 631 10, 1, 74: 439 10, 1, 76: 439 10, 1, 81: 45 10, 1, 166: 439 10, 1, 172: 44 10, 1, 312: 439 10, 1, 343: 439 10, 1, 344: 439 10, 1, 345: 439 10, 1, 606: 439 10, 1, 635: 45 10, 3, 3: 336 10, 4, 32: 437 10, 4, 49: 439 10, 4, 376: 385 13, 1, 184: 102 /. Koptos 41: 194
INDEX FONTIUM 133: 183 IL. Af. 519: 393 520: 350 559: 393 ILGN 106: 81 223: 625 268: 256 348: 417 426: 291 442: 291 464: 594 465: 594 558: 177 573: 352 632: 418 /. Letoon Xanthos 63: 383 ILM 43: 383 56: 356 58: 441 116: 361 ILLRP 63: 35 135: 233 189: 284 497: 137 498 a: 29 500: 41 502: 48 528: 284 529: 43 544: 35 605: 620 611: 642 616: 73; 442 638: 77 1114: 28 1115: 27 1116 a: 28 IL. Tun. 1499: 393 /. Magnesia 157 b: 391 /. Marsi 58: 651 124 a; b: 323 125 ô; b: 323 146: 323 152: 323 /. Olympia
INDEX FONTIUM
426: 415 /. Pacensis 185: 423 188: 423 189: 423 207: 423 234: 330 236: 248 2691: 205 2692: 218 2693: 298 2694: 312 2696: 402 2697: 582 2698: 261 2701: 476 2702: 437 2703: 254 2704: 631 2706: 537 2707: 421 2708: 621 2712: 361 2713: 358 2718: 522 2721: 613 2730: 536 2735: 370 2737: 455 2738: 422 2816: 289 2822: 617 2830: 617 2836: 215 2920: 423 2924: 266 2991: 423 2995: 421 3082: 562 /. Paestum 68: 145 81: 313 82: 313 84: 313 86: 145 /. Philae 140: 2, 142: 372 /. Pompei 17 05: 23 4 EN: 141 /. Priene
247: 107 IRT 537: 465 /. Saguntum 46: 146 /. Sardegna 55: 139 181: 616 188: 217 378: 363 IOAI 38, 1932, Beib., col. 65: 443 28, 1933, Beib., col. 92-93: 598 28, 1933, Beib., col. 108-109: 599 LBW 223: 509 ΜΑΜΑ 4, 104: 524 Mem. Lincei 1901, p. 84: 520 1901. p. 91, n° 175: 415 1901, p. 100: 324 Milet I 2, no 20: 571 9, p. 328: 570 NS 1891. p. 43: 296 1893, p. 7. n° 9 a: 305 1914. p. 417: 280 1938, p. 126: 435 1950, p. 48, n° 25: 281 1950, p. 197: 477 1965, p. 47: 642 OGIS 369: 408 494: 501 586: 584 629: 196; 457 654: 54 656: 81 657: 81 659: 102 660: 194 661: 247 663: 583 664: 394 680: 195 Pais 10: 370 185: 247: 355 415: 110 474: 437
706
INDEX
554: 288 634: 624 663: 643 754: 524 956: 313 1100: 439 1162: 631 PBSR, 23, 1958 p. 160 b: 129 RAL 1963. p. 271, n° 23: 637 1969. p. 49: 292 1969. p. 132: 316 1971, p. 437, n° 22: 292 1971, p. 686: 292 1971, p. 425. n° 2: 435 1971, p. 439, n° 34: 435 Quaderni ht. Ital. 3, 1967. p. 113-114: 129 RIB 12: 453 1686: 549 RIT 173: 267 224: 61 252: 607 434: 352 614: 61 Rep. Ephesos 253: 114 463: 403 620: 541 688: 446 703 a; b: 419 705: 41 852: 250 1817: 419 3019: 355 3032: 506 3041: 447 3042: 447 3043: 439 3044: 439 J. et L. ROBERT, La Carie II
n 54: 524 W. RUPPEL. Der Temper von Dakke p. 43, n° 54: 183 SB 7256: 238 8003: 123
8580: 194 10173: 125
FONT1UM SEC 1, 329: 440 4, 402: 32 8, 654: 213; 238 15. 670: 195 20, 670: 125
Supplementa ltalica 1, 33: 37 1, 34: 37 Sylloge* 706: 408 789: 415 790: 469 804: 396 M. TORELU, Elogfa Tarquiniensia p. 107: 266 p. 111: 266 Trierer Zeitschrift, 1926 p. 157-161: 533 ZPE 31. 1979, p. 186-7: 448 36. 1979. p. 223. n° 9: 616 39, 1980, p. 229, n° 4: 586 39. 1980, p. 232, n° 25: 586 B) SOURCES PAPYROLOGIQUBS
Akte XIII. Int. Kongr. Pap. p. 300: 552 BASP, 7, 1970 p. 88-90: 563 BGU 4, 1078: 346 4, 1200: 103
11, 2059: 462 BIFAO. 1942 p. 46: 552 1RS, 28. 1938, p. 41: 563 MITTEIS, Chrest.
88: 188 220: 553 0. Tait 1, 345: 194 P. Amherst 68: 574 P. Fouad Ier 21: 461; 462; 463; 464; 551; 589 P. Hibeh 215: 584 P. London 8f 11: 188
INDEX FONTIUM 106: 350 1912: 350; 449 P. Mich. 14, 676: 443 P. Oxy. 39: 570 283: 364 294: 212; 238 721: 188 1188: 127 1266: 443 2277: 127 3033: 357 3279: 443 3508: 552 P. Ryl. 119: 563 598: 553 PSI 1149: 123; 125; 127 P. Strasb.
541: 5% P. Tebt. 298: 356 302: 126 P. Vindob. Boswinkel 1: 363 SB 5232: 188 5235: 179 5240: 188 5954: 188 8247: 563 9016: 552 11104: 552 WILCJŒN, Chrest.
59: 347 90: 356, 363 364: 188 374: 374 414: 278 439: 350 456: 570 WILCKEN, Ostraka
1327, 4: 278 ZPE 36, 1977, p. 109-120: 220 41, 1981, p. 277-280: 220
22, 26-69: 444 23, 26: 444 24, 27: 457 AELIAMUS
Fragmenta: 107, vol. 2, p. 238 H: 35 109, vol. 2, p. 239 H: 35 ARRIEN
Ε k taxis: 5, 24: 489 APPIEN
Bella Ciuilia: 4, 3: 44 4, 44: 26 4, 105: 40
5, 5, 5, 5, 5,
102: 43 203: 28 338: 32 532, 31 547: 41
CAELIUS
ad Ciceronis familiares: 8, 9, 4: 27 CÉSAR De bello Gallico: 1, 25, 1: 29 3, 4: 156 ClCÉRON
Epistulae ad familiares: 13, 31, 1: 24 De finibus: 2, 20, 6: 163 COLUMELLE
De re rustica: 2, 10, 18: 518 10, 185: 517 CORNÉLIUS NEPOS
Atticus: 1: 33 8. 3: 25 12: 33 12. 4: 24 19: 33 DIGESTA 1, 1, 2, 48: 258 1. 1, 2. 50: 258 1. 1. 2, 51: 258 1. 2, 2, 52: 366 50, 10, 1: 506
C) SOURCES LITTÉRAIRES
DION CASSIUS
ACTA APOSTOLORUM: 21. 33: 444
47. 7. 4: 26 48, 45, 7: 32 50, 23, 1: 83
708 51, 3, 2: 86 51, 4, 6: 56 51, 11, 4: 161 51, 17, 1: 54 53, 28, 3: 62 53, 30, 3: 58 53, 29, 3: 56 54, 5, 4: 62 54, 16, 2: 175 54, 33, 2: 84 55, 10, 10: 98 55, 33, 3: 176 56, 23-25: 128 57, 10, 5: 180 57, 19, 6: 182 57, 20, 3: 209 57, 23, 4: 214 58, 1, 1: 222 58, 9, 2: 276 58, 9, 4: 353 58, 12, 7: 277 58, 18, 5: 277 58, 19, 1: 239 58, 19. 6: 241 58, 21: 277 58, 21, 4: 277 58, 24: 277 58, 58: 277 59, 1: 277 59, 2: 277 59, 8, 3: 274 59, 21, 3: 403 59, 25, 6: 284 60, 3, 4: 345 60, 18, 3: 353 60, 18, 4: 366 60, 23, 2: 374 60, 23, 3: 353 60, 33, 6: 428 60, 61, 6, 6: 386 61, 7, 6: 432 61, 9, 4: 435 61, 32, 6 a: 485 62, 2, 1: 452 62, 19, 3: 585 62, 20: 585 62, 22, 4: 585 62, 24, 1: 471 63, 18, 1: 564 64, 10, 12: 561 65, 13, 2: 605 66, 9, 2: 449 67, 6, 6: 610
INDEX F O N T I U M DONAT
Vit. Verg.: 13: 67 EUTROPE
Breviarium ab urbe condita: 7, 23, 4: 610 FLAVIUS JOSÈPHE
Antiquitates ludaicae: 14, 345: 31 16, 280: 94 17, 221: 96 18, 2: 114 18, 31: 126 18, 32: 181 18, 33-35: 219 18, 35: 246 18. 67: 200 18. 8: 246: 247 18. 140: 585 18. 186: 277 18, 188: 277 18, 203: 277 18. 237: 275 19. 18: 343 19, 37: 345; 346 19. 40: 345 19. 46: 344 19, 190-1: 344 19. 269: 344 19, 267: 373 19, 269-271: 345 19, 363-4: 362 20, 97-99: 362 20, 2-3: 362 20, 5: 362 20, 7-9: 362 20. 97-99: 362 20, 100: 362; 583 20, 103: 387, 583 20, 105-6: 388 20, 108-9: 388 20, 114: 388 20, 116-117: 388 20. 132: 388 20, 136: 387, 388 20, 182: 457 20. 197: 457; 559 20. 202: 559; 560 20, 204: 560 20, 209; 560 20, 215: 560 20, 252: 492 20, 257: 492
INDEX FONTIUM Bellum ludaicum: 1, 259: 31 1, 538: 93 2, 16: 96 2, 117: 114 1, 169: 246 2. 169: 246 2, 220: 362 2, 222: 585 2, 225-6: 388 2, 224: 388 2, 246: 388 2, 271: 457; 560 2, 277: 492; 559 2. 291: 493 2, 309: 583 2. 315: 583 2, 335: 495 2, 450: 493 2, 454: 493 2, 452: 585 2, 544: 493; 493
HlERONYMUS Chronicum: Olymp. 188, p. 164: 54 Olymp. 189. p. 165: 58 HORACE
Epistulae: 1. 10. 27: 293 Odarum seu carminum libri: 1, 1, 1: 86 1, 20, 5: 86 2, 7: 51; 87 2, 16: 91 Sermortes: 1, 5, 54: 89 1, 6. 45-9: 87 2, 6, 36-7: 87 2. 7, 53: 87 De arte poetica: 438: 58 IULIUS OBSEQUENS
72: 84 JUSTIN
3, 12: 4 % 3, 59: 499
43, 5, 11: 68
5. 110: 499 3. 144: 499 3, 324: 499; 577 3, 344: 497 3. 346: 576 3. 325: 497 3, 486: 498 4, 57: 499 4. 419: 499 4, 421-433: 499 4, 616-619: 585 5, 340: 577 6, 237: 583 6, 305: 560 7, 163: 591 7. 163-6: 592 7. 252:591
Apologia: 12: 212
LUCIEN
MACROBE
Saturnaliorum libri: 2, 4, 22: 144 MARTIAL 12, 4, 1-2: 86 OROSE 7, 10, 4: 610 OVIDE
Ex Ponto: 2, 10, 21-22: 107
4. 77: 193 4, 10, 4: 185 Tristia: 2, 89-96: 191 4, 10: 57, 191
Vita
PHILON
121: 495 213-215: 499 227: 499 411: 499 FRONTIN
In Flaccum: 11-17: 277 74: 180 152-6: 475 158: 278 Legatio ad Caium 38: 246 3941: 277 75: 180
Stratagemata: 4, 1, 28: 445 4. 7. 8: 119 GALIEN 13, 281: 433 13, 935: 433
PHILOSTRATE
Vita Apollonii
709
710 7, 16: 605 P L I N E L'ANCIEN
Naturalis Historia ind., 1, 19: 141 2, 121: 605 2, 199: 500 3. 3: 373 3. 25: 361 3, 27: 634 3. 31: 605 3. 95: 605 3, 113: 54 3. 124: 605 6, 160: 56 6. 181: 62 7, 76: 442 7. 78: 605; 632 7, 184: 251 8, 191: 605 8. 218: 319 9. 7: 83 9. 29: 605 10. 53: 605 10. 134: 627 11. 55: 84 11. 262: 605 12. 6: 605 12. 13: 202 12. 98: 604 14. 18: 605 14. 43: 605 14. 57: 605 14, 83: 605 15. 47: 208 15. 51: 605 15. 83: 248 15. 91: 248 16. 2: 604 16. 158: 605 16. 216: 423 17. 47: 604 17, 245: 500 18, 85: 605 18, 183: 605 18, 190: 605 19, 3: 448 19, 8: 605 19. 35: 605 19, 97: 605 19. 10: 605 19. 110: 259 19. 128: 58 20. 199: 605
INDEX FONTIUM 20. 215: 605 22. 96: 458 22, 120: 637 25. 27: 605 25. 77: 58; 59 25, 87: 605 25, 90: 605 25. 103: 606 27. 18: 605 29. 6: 58 29. 7: 397 28. 8: 376 29. 93: 509 29. 141: 58 30. 117: 58 31. 24: 605 33, 33: 367 33, 34: 255 33, 34: 255 33. 143: 429; 604 33, 152: 513 33, 145: 605 34. 47: 604 35. 20: 201; 519 36, 57: 347 36, 69: 179 36. 197: 182 37. 24: 423 37, 45: 567; 568 37. 97: 423 37. 127: 423 39, 69: 179 PLINE LE JEUNE Epistulae: 1. 8. 5: 525 2. 218: 184 3. 4, 4: 612 3, 5, 3: 603 3. 5. 4: 603 3. 5. 5: 605 3. 5. 7: 605 3. 5. 17: 603 4. 1: 614 5. 11: 614 6. 12: 614 6. 16. 4: 603 6, 29, 8: 612 6, 30, 2: 614 7. 1: 614 7. 16: 614 7. 23: 614 7. 33. 4: 612 7. 32: 614
INDEX FONTIUM
Ad Horatii carmina:
8. 10: 614 8, 20: 614 8, 20, 3: 614
2, 2, 1: 202
Ad Horatii epistulas: 1, 17, 2: 89 Ad Horatii Epodon librum: 1, 15, 3: 58
PLUTARQUE
A pophthegmata : 207 b: 61; 85 Βru tus: 51, 2: 25 Antonius: 59: 92 80: 85 Galba: 7, 5: 547
1, 2, 5-6: 162 2, 7: 52
2, 16: 91 3, 16, 20: 86 Ad Horatii saturas: 1, 20, 6: 86 1, 10, 83: 172 2, 8, 1: 90
7, 6: 546 13, 1: 543 14, 2: 542 15, 3: 543 Otho: 3: 551 7, 6: 560
Ps.
LUCIEN
Nero: 3, p. 638, D.: 496 QUINTILIEN
Institutio Oratorio: 10, 1, 120: 606 10, 3, 12-13: 606 Res Gestae Divi Augusti 26: 62 Scholia in luvenalis Sat. 1, 55: 549 5, 3-4: 92 Scholia in Persii Saturas 6, 6: 383
9, 3: 605 11: 561 13: 561 PORPHYRION
Ad Horatii epistulas: 1, 3: 185 1. 8, 2: 185 1. 19: 93 4, 1: 32
SÉNÈQUE LE PÈRE
Ad Horatii Epodon librum: 1, 2, 5-6: 161 2, 6. 1-8: 93 2, 7: 2 2. 16: 91 Ad Horatii sermones: 1, 1. 13-14: 88 1, 5, 517: 90; 92 1. 2, 134: 88 1. 5. 51-2: 92 1. 5, 55: 92 1. 6, 68: 86 1, 8, 29: 90 2, 1, 1: 96 Ad Horatii artem poeticam 438: 58
Controversiae: 2 pr. 3: 483 2 pr. 4: 231 2 pr. 5: 130 2, 2, 12: 185 10 pr. 16: 143 Suasoriae: 1. 15: 184 SÉNÈQUE
PROBUS
Vita Vergilii: 16: 67 PROPERCE
3, 9, 1: 86 PTOLEMEE
151 b: 254 Ps. ACRON
HEPHESTION
IN
PHOT. COD.
Apocolocyntosis: 13, 4: 374; 375; 376; 377; 378 13, 5: 353; 374 Consolatio ad Heluiam: 19, 4: 238 19, 6: 238 De breuitate uitae: 18, 4: 429 18, 5: 429 20, 3: 373 De clementia 1, 15, 1: 167 De ira: 2, 33, 3-4: 284 3, 18, 3: 208; 283
711
712 De tranquillitate animi: 1, 10: 458 Naturelles Quaestiones 4, 2, 13: 448 Epistulae ad Lucilium: 4, 7: 279 19, 5: 465 31, 9: 465 44, 2: 465 49, 1: 465 63, 14: 459 69: 466 98, 2: 131 101, M: 466 122, 12-13: 262 122, 15: 185 SOLIN
1. 92: 423
2. 11: 423 2, 18: 423 STOBÉE
FloriL: 40, 9. p. 750 L: 469 STRABON
2, 118: 56 8. 5. 5: 417 13, 2, 3: 107 17, 788: 62 17, 821: 62 18, 819: 54 Suda s. v. Epahproditos, Ε 200: 4! 5. v. Mousônios, M 416: 605 SUÉTONE
Diuus Iulius: 56: 107 Diuus Augustus: 13. 2: 93 27, 4: 26 27. 6: 26 56, 7: 66 59. 1: 58 66. 1: 54 66. 2: 30 66, 8: 40 81, 1: 58 89. 2: 85 Tiberius: 7. 3: 33 42. 7: 250 49. 2: 417 46: 401 56: 401
INDEX FONTIUM 57. 4: 219 Caligula: 16: 265 23, 6: 277 14, 2: 274 23, 4: 277 45, 1: 403 51, 2: 403 56, 4: 343 58, 3: 344 Claudius: 5, 1: 275 5, 2: 275 6, 1: 275 11, 2: 343; 344 11. 4: 379 13, 2: 366 15, 4: 275 18, 1: 508 25: 367 26, 8: 380 Nero: 26: 435 31, 7: 481 35, 10: 564 36. 2: 449 49, 9: 546 50. 2: 564 Otho: 1, 1-2: 43 8, 4: 551 10. 1: 557 Galba: 14. 2: 543 14, 3: 543; 547 22, 2: 547 Vitellius: 2. 2: 84 Vespasianus: 1. 5: 171 2. 3-4: 245 3. 1: 261 6. 3: 585 Titus: 4. 2: 345 Domitianus: 6. 1: 609 TACITE
Agricola: 4, 1: 105 7: 106 Annales: 1. 7. 2: 182; 372
INDEX FONTIUM 1. 10: 84 1. 20: 177 1, 24v 2: 182; 234 1. 29. 2: 178; 352 1. 32. 4: 343 1. 38, 2: 176 1, 60. 2: 184 1. 72. 2: 109 1. 73. 1-2: 186 2. 10. 3: 116 2, 11. 1: 217 2. 28. 1-2: 240 2. 44: 197 2. 43. 9: 33 2. 48. 1: 191 2. 53: 197 2. 69. 2: 302 2. 75. 2: 302 3. 76. 1: 302 2. 77. 1: 302 2. 79. 2: 302 2. 85: 200 2. 85. 1-3: 200 3, 7: 197 3. 20, 1-2: 204 3. 30. 1-4: 202 3, 37. 1: 209; 210 3. 42. 3: 210 3. 49. 1-3: 209 3. 51. 1: 209 3. 70. 2: 211 4. 1. 3: 234 4. 1. 7: 182 4, 15. 3: 214 4, 27, 3: 216 4. 31. 1: 215 4. 34. 3: 261 4, 39. 5: 234 4, 40, 8: 161 4, 42, 2: 217 4, 58, 1: 233; 234 4, 68, 1: 222 4. 70. 1-2: 222 4. 72, 1-2: 223 6. 7. 2-5: 238 6, 8. 1: 239 6. 9, 1: 240 6. 9. 2: 202 6, 9, 6: 241 6, 10, 2: 233; 240; 401 6. 11, 1: 86 6. 14. 1: 241; 242 6. 15. 2: 46
6. 15, 5: 276 6, 18, 34: 108; 415 6, 27, 2: 130 6, 40, 1: 244 6, 23: 277 6, 29: 277 6, 38: 277 6. 45: 277 6. 46: 277 6. 47: 277 6. 48: 277 6. 49: 208 6. 50: 277 11. 1, 3: 485; 575 11. 4. 3: 485 11. 4. 1: 364 M, 5. 2: 365 11. 22. 1: 366 11. 31, 1: 373; 394 11. 35. 3: 276; 377; 379 11. 36. 3: 374 11. 32. 1: 488 11. 35, 2-3: 488 11, 37, 2-4: 488 12. 7, 2: 380 12. 15, 1: 443 12. 21: 428; 443 12, 42, 1: 394; 485 12, 42. 2: 460 12. 43: 508 12, 45, 3: 386 12, 49, 1: 387 12, 54. 3: 387 12. 54. 6: 387 12, 54. 7: 387 12. 67. 3-4: 397 12. 55, 2: 389 12. 60. 2: 429 12. 60. 6: 83; 102 13. 1. 1-2: 440 13. 9. 2: 575 13. 10. 2: 429 13. 12. 1: 472 13, 13, 1: 458 13, 15. 3: 450 13. 20. 2: 563 13. 22. 1: 433; 448; 478 13, 25. 2: 436 13, 28: 435 13, 30, 1: 437 13, 30. 2: 417 13. 33. 1: 440 13. 45. 4: 485
714 14, 5. 1: 446 14, 26: 585 14, 28, 2: 452 14, 28, 3: 553 14. 38, 3: 453 14. 32, 2: 452 14, 32, 3: 452 14, 46: 608 14, 48: 550 14. 51, 2: 479; 549 14, 53. 5: 282 14. 59. 1: 605 15. 6: 585 15. 25: 585 15. 28. 3: 583 15. 44. 3: 246 15. 49. 2: 471 15, 50. 1: 472; 473; 474; 475; 476 15. 50. 3: 476; 479 15. 56, 1: 475 15. 60: 477 15, 61. 3-9: 477 15. 67. 1: 471 15. 67. 4: 471; 478 15. 68. 1: 479 15, 65: 475 15. 69. 1: 479 15, 70. 2: 472 15, 71, 1: 475; 489; 541 15, 71. 2: 476; 480; 481; 541 15. 71. 4: 605 15. 71. 5: 565 16. 1. 1: 482 16. 3. 2: 482 16. 8. 3: 613 16. 12. 1: 483 16, 17. 1: 483 16. 17. 2: 485 16. 17. 3-5: 484 16. 20. 3: 239 16. 23. 1: 486 Historiae: 1. 5. 1: 542 1. 11. 2: 583 1. 12. 1: 547 1. 13. 1: 544; 547 1. 17. 1: 543 1. 20. 6: 544; 555; 565; 597 1. 31, 4: 595 1. 31, 4-5: 545; 546 1. 37: 435 1. 46. 1: 556; 560 1. 46, 8: 544; 547
INDEX FONTIUM 1. 52, 6: 183; 372 I, 55, 3: 607 1, 58, 1: 611 1, 58, 2: 547 1, 58, 24: 548 1, 59, 1: 578 1. 70, 4: 549 1. 72. 1-2: 549 1. 72, 4: 550 1, 80, 2-3: 550 1. 80, 6: 550 1. 82: 561 1, 87. 3: 565 1. 87. 5-6: 560 2, 10, 2: 553 2, 10, 6: 554 2. 12. 1-2: 565 2. 12. 5: 602 2. 16, 1-5: 554; 555 2. 16. 8-9: 555 2. 22. 6: 580 2. 26. 2: 555 2. 29, 3: 5722, 39, 1: 561 2, 39, 40: 561 2. 44: 561 2, 46. 5-6: 556 2. 49, 7: 556 2. 58. 1-4: 559 2, 58. 6: 559 2. 59. 1: 557; 558; 559 2. 60, 2: 560 2. 60, 4: 560 2. 74, 1: 585 2. 79. 1: 585 2. 82. 2: 595 2. 86. 6-7: 608 2. 91, 1: 571 20. 92, 1: 563 2, 100, 6: 590 2. 101. 2: 590 3. 3. 4: 570 3, 5. 5: 561 3. 5. 6: 581 3. 6. 1-2: 575 3. 12. 2: 590 3. 12. 7: 609 3. 12. 8: 561; 573; 590 3. 35, 3: 562; 580 3, 36. 3: 563 3, 36. 4: 572 3. 38. 2-3: 564 3, 43. 1: 596 3. 42. 3: 602
INDEX FONTIUM 3, 43, 2: 602 3, 55, 1: 572 3, 57, 2: 566 3, 57, 4-5: 567 3, 61, 3-4: 572 3, 70, 1: 566 3, 71, 1: 566 3, 73, 4: 566 3. 76, 2-3: 566 3, 77, 1: 570 3, 77, 4: 566 3, 77, 5: 567 3, 79, 6: 568 3, 81, 1: 605 3, 83, 4: 565 3, 84: 499 3, 84, 9: 569 3, 84, 11: 569 3, 85, 2: 569 4, 2, 2: 575 4, 3, 1: 591 4, 4, 5: 575; 609 4, 5, 2: 340 4, 11, 8: 572 4, 11, 9: 572 4, 13, 1-2: 578 4, 31, 1: 580 4, 32, 2: 580 4, 32, 4-6: 578 4, 33: 540 4, 39, 1: 573 4, 39, 4: 575 4, 39, 8: 576 4, 50, 5: 611 4, 53, 1: 574 4, 55, 1-2: 579 4, 68, 3: 576 4, 68, 4: 345 4, 70, 2: 581 4, 70, 3: 581 5. 10, 1: 492 5, 19, 4-5: 580 5, 21, 2: 581
VALÈRE MAXIME
Facta et dicta memorabilia: 1, 7, 8: 150 4, 7, 4: 25
7, 8, 6: 38 9, 12, 8: 151 VAMKUN
Res rustiçae; 1, 2, 1: 35 VELLEIUS PATERCULUS
Historia Romana: 1, 7, 72: 112 2, 16, 2: 111 2, 65, 3: 56 2, 66, 4: 40 3, 69, 5: 29 2, 73, 3: 32 2, 76, 1: 30 2. 76, 4: 30 2. 88, 2: 86 2, 101, 2: 111 2, 105: 128 2, 113, 2: 112 2, 118, 2: 116 2, 119, 4: 118; 119 2, 120, 4: 119 2, 123: 128 2, 127. 3: 181: 234 Vita Horatii p. 45 R: 93 p. 123 R: 87 Vita Lucani p. 1 E: 483 Vita A. Persii Flacei 1-2: 457 3: 280; 383 Vita Plinii p. 92 R: 603 Vita Albi Tibulli 1: 67 Vita Vergilii Bernensis p. 67: 67
TABLE DES MATIERES
Avant-propos
Pag.
1
Liste alphabétique des chevaliers julioclaudiens
»
5
Notices prosopographiques
»
23
Abréviations et bibliographie
»
653
Indices
»
669