PARLONS NÉWARI
Parlons.. . Collection dirigée par Michel Malherbe
Dernières parutions Parlons farefari, Mary Esther Kropp Dakubu, 2009. Parlons allemand, Hervé RICHARD, 2009. Parlons tcherkesse, Amjad JAIMOUKHA, Michel MALHERBE, 2009. Parlons moba, langue du Nord-Togo, Pierre REINHARD, 2009. Parlons shanghaïen, Feng LI, 2009. Parlons bunun, Rémy GILS, 2009. Parlons suédois, Corinne PENEAU, 2009. Parlons agni indénié, Firmin AHOUA et Sandrine ADOUAKOU,2009. Parlons otomi, Yolanda LASTRA, 2009. Parlons luo, Neddy ODHIAMBO et Michel MALHERBE, 2009. Parlons marquisien, Edgar TET AHIOTUP A, 2008. Parlons arawak, Marie-France PATTE, 2008. Parlons khakas, S. DONIYOROV A, D. ARZIKULOV A, C. DONYOROV,2008. Parlons bamiléké, Dieudonné TOUKAM, 2008. Parlons manadonais, Chrisvivany LASUT, 2008. Parlons yaqui, Z. ESTRADA FERNANDEZ, A. ALVAREZ GONZALEZ, 2008. Parlons kihunde, Jean-B. MURAIRI MITIMA, 2008. Parlons grec moderne, Cyril ASLANOV, 2008. Parlons lü, Tai Luc NGUYEN, 2008. Parlons karimojong, Christian BADER, 2008. Parlons azerbaïdjanais, Kamal ABDOULLA, Michel MALHERBE. Parlons manjak, Carfa MENDES et Michel MALHERBE. Parlons arménien, Elisabeth MOURADIAN VENTUTINI et Michel MALHERBE. Parlons romanche, Dominique STICH, 2007. Parlons gallo, Nathalie TRÉHEL-TAS, 2007. Parlons lobiri, Fané MAÏMOUNA LE MEN, 2007.
Sushila Manandhar
(Fischer)
PARLONS NÉW AR!
L' Hemattan
Dr. Sushila
MANANDHAR
Associate Professor, TU, Kirtipur, Nepal Autres
(Fischer)
Centre
publications
for Nepal
de Sushila
& Asian
MANANDHAR
Studies/ (Ficher)
.
1998, Bijoux et Parures Traditionnels des Néwar au Népal' une approche anthropologique et historique, ANRT/Presse Universitaire de Lille III . Lille
.
S. O., ;fwë:r-'IJèFT ~'. f[êli ~rdE>IRiq, ~ (Nepal-Bhutan Relations .' A Historical Approach) en népali, Centre for Nepal and Asian Studies: Kirtipur
.
2002,
. . .
TO/I'II%:/q,)
of Chapagaon), (Fischer) . Lalitpur 1992.
~
(Trad.)
népali, Kathmandu
~ffrq;-
en
Sahitya
1992. r:ri'j" sociaux, en Kathmandu
(Lehainpoo, néwari),
~
népali,
(Cultural
Sushila
~(Oawn Guthi/Toyota
heritage
Manan-dhar
of Bhutan), en Foundation.
essais sur les problèmes Oegai Mhicha Prakashan
Articles. cinquantaines d'articles publiés dans Revues scientifiques, livres collective, magazines, week-end supplémentaires, bulletins culturelles, journaux et news letters (Népal, France, Espagne, Bangladesh et The Netherlands)
@L'Harmattan, 2009 5-7, rue de l'Ecole polytechnique; 75005 Paris http://www.librairieharmattan.com
[email protected] hannattan
[email protected] ISBN: 978-2-296-10771-7 EAN : 978229107717
.
tCable des matières Matières Avant-propos Apropos de l'orthographe néwâJ;1 Abréviations Première partie Introduction au pays (Népal)
Page X XII XIV
Népal actuel 2 Plaine (.Ra1'Oj'k~etI'll) Collines et Vallées (pajllit!ik~tra) Hautes Montagnesou Himalaya (himalik;.'tJt.l'O) Démographie etPo pulation Economie 7 Ressources naturelles Agriculture Elevage Artisanat (industrie) Tourisme et Trekking Société et culture 9 Religion Langue Education Santé publique Politique et Administration 14 Relations Internationales Histoire 15 Période mythique (légendaire) jusqu'au Vè siècle ap. J. C. Période ancienne ou le règne Licchavi et Thakuri (de l'an 464 au VIIlè siède) Période obscure du VIIlè siècle au début du XlIIè siècle Période médiévale ou régime Malla (de 1200 à 1769) Période moderne,le régimeShah: de 1769 à nos jours
Seconde partie Langue
:
Néwari/newa~bhay/nepalabh~â
Langue néwari, nepâ1abha~â Titre du livre et traduction Conflit sur le nom de la langue
ou newa~bhây
41
I
Origine de nepa1abh~etéléments qui l 'ont influencé La langue : l'identité des NewaJ;1 Langue ou dialecte Langue névari/nepi.1abhqi. dans l'histoire 46 Extension Période de dégradation et revalorisation Discrimination Résistance et renaissance Publication Programmeradio Enseignementde néwari Ecriture. f"MfilliPL 5S Ecriture. HPL- utilisée dans ce livre 58 Voyelles m- -~:. nui-ll/d1a.f1 Consonnes iff -~:. ha.-8IdJa.{l Calligraphie 61 Division des lettres et translittération 63 Voyelles. m--~:. nui-aJduJp Voyelles principales, ~ m--~:. mOnui-aKha.{l Semi-voyelles. ifT1T:m--~:. !JiiKa.{lmii-aKha.{l Consonnes. iff -~:. ha.--iiJ::ha!J Prononciation. 64 " < ocaF8!l1il 1. Prononciation de voyelles et semi-voyelles 1.a). Transcription et prononciation des voyelles 2. Transcription et prononciation des consonnes Structure graphique et prononciation 69 1.Structure de consonnes vocalisées,
42
nepalabha~. Dans un document de 1652, il Y a une citation "newâ.rabh~à"Ja langue des Néwar (Pradhan, 1984 : 13). Entre tous ces noms anciens utilisés dans l'histoire, nepalabha~ii est le nomqui a perduré. En 1828, Monsieur Brian Hodgson a nommé la langue maternelle des Newa\1 né.ari classant cette langue parmi les langues sino-tibétaines. Depuis, dans le monde occidental et dans l'administration népalaise, c'est sous le nom de néwari que cette langue est généralement connue. Son nom historique, nepalabha~ii à été supplanté par ce nouveaunom.
Depuis
les années 192010, les Newa\1 ont adressé des demandes au gouvernement népalais pour que celui-ci reconnaisse cette langue sous son nom historique, comme nepa1abh~. En effet, selon les Newa\1 nepalabh~aest le premiernomde cette languedans l'histoire. Son lieu d 'origine est la vallée de Kathmandou, le Népal historique. Le vrai nom de la langue maternelle des Newa~ doit donc être nepiUabh~, autrement dit la languede l'ancien Népal, ou de la vallée de Kathmandou. A noter que l'université Tribhuvan reconnaît aujourd 'hui cette langue sous le nom de nepalabh~; mais dans certains documents de l'administration népalaise, cette langue figure cependant encore comme néwari. Espérons que dans le prochain recensementnéwari sera remplacé par nepalabha~a, en conformité avec la déclaration du Conseil des Ministres du 8 août 1996 . OrÜÜne du nepalabhasaet éléments qui l'ont influencé: SelonK. P. MaUa, la langue néwari est d'origine tibétobirmane, mais cette langue est liée à la littérature et à la culture indo-aryennes (MalIa 1982 : 4). Sous l'in-
fluencedu bouddhisme et de l'hindouisme, elle a adopté beaucoup de mots du vocabulaire sanskrt. Comme la vallée a été longtemps une région d'immigration pour différentes ethnies, la langue des habitantes aborigènes a subi des influences variées; vers le quatorzième siècle, celle du maithili. aux dix-septième et dix10
Demande formulée détails,
voir
par Dharmaditya
D. Gellner,
1986;129-
43
dès 1920 (pour plus de 132)
huitième sièdes, celle de la languemugal,et à partir du dix-huitième siècle, celle de la languenépali; et de nos jours celles de l'anglais, de l'hindi. etc. En 1827-28, dans son analyse de l'origine du vocabulaire newaJ;1, M. Brian Hodgson a classé cette langue dans la famille des langues tibéto-birmanes (Mana, 1098 N. S. (1978) : 173). Depuis, d'autres recherches sur l'origine de cette langue ont été effectuées. Enfin, en 1909, le Dr. Sten Konow (Linguiste Norvégien)a scientifiquement prouvé que la nature de la phonologie,de la syntaxe, de la morphologiede la langue néwarimontrait qu'elle avait ses racines dans la famille des languessino-tibétaines. Elle s'est développée comme une des branches tibéto-himalayennes. Cette classification est reconnuepar les linguistes en général. A l'origine cette langue a été influencée par le sanskrt. Actuellement. on y trouve des mots provenant du népali, du farsi. de l'ourdou, de l'anglais... Parce que, d'une part, la plupart des NewaJ;1ont tendance à parler népali avec leurs enfants; d'autre part, les matières enseignées à l'école sont enseignées en népali et en anglais. Ceci fait que, même lorsqu'ils s'expriment en nepa1abh~ les NewaJ;1 utilisent facilement des mots népali ou anglais. De plus, ils accueillent volontiers des .I1IJts étrangers. Certains intellectuels utilisent beaucoup de mots anglais pour parlerennepalabh.. La plupart des newaJ;1utilisent des mots népali et anglais si frequemmentque ceux-ci ont presque supplanté les mots newal;t; par exemple, namasÉara, namasl.e (népJ au lieu de jyajY1ÛJ!lpa, /J/UÎgiYByet /Jinti dl1aoya.baôa (népJ ou tltaoks (anglais)1I au lieu de SU/JDBJ7; hi. ne1Jo (ang,) au lieu de jyu. Dajur; YB, o. k (ang.) au lieu de kD.ti, jyu. La langue qu'ils parlent est quasiment "contaminée" par des mots étrangers. Il me semble que la plupart des newaJ;1de Kathmandou oublient de plus en plus les mots du vocabulaire newaJ;1. Je me demande s'ils pourraient encore parler le nepalabh~ en utilisant 1J
. A partir de maintenant, j'utilise indiquer les mots anglais.
44
l'abréviation
(ang,) pour
uniquementle
vocabulaire propre de cette langue.
Lalan~me: l'identité des newah : Nous avonsvu que les NewaJ;kne sont pas issus d'une ethnie unique (une race "pure" de sang), mais que les habitants aborigènes de la vallée de Kathmandou ont constitué une peuple qui se nommad'abord newang, puis newahang. et actuellement newah. Au cours de l'histoire, des immigrants d'origines différentes s'assimilèrent avec les premiers habitants. adoptant la culture et la langue de la vallée. et devinrent ainsi, tous. des NewaJ;k.Ainsi les N~ s'identifient par leur langueet leur culture. Selon K. P. Malla. les NewaJ;ksont composés de plusieurs éléments ethniques différents ayant immigre dans la vallée de Kathmandou et s'y étant assimilés. A part la langue il n'existe plus rien qui puisse designer ce qui est newaJ;k (Malia. 1098, N. S. (1978). D'après J. Locke (1980 : 2) les NewaJ;kne sont pas une ethnie, mais un groupe culturel très riche qui vit dans une société complexe et qui parle le néwari. Selon J. Sharma (2039 V. S. (1982): 330), les NewaJ;kne sont pas une ethnie mais un groupe de peuples qui parle un même dialecte. Ceci (ces trois versions) montre bien que la langue est l'élémentle plus important pour identifier les NewaJ;k. Lan~ue ou dialecte: Le néwari ne peut pas être considéré comme un dialecte, c'est une langue. parlée et écrite. En tant que langue, le néwari a ses propres écritures: lipi, ôhujfmnl/l,kviimva/lJilnjaoa, prBcalila... C'est une langue différente des autres langues parlées au Népal. où l'on trouve plusieurs dialectes locaux. Selon les régions, il y a plusieurs façons de parler le néwari. Ce sont surtout l'accent et le ton qui marquent une localité; ainsi l'accentdes NewaJ;kde Bhaktpur aurat-il plus de ton, ii.l;1..~, alors que celui de Lalitapur au contraire sera plus i.nsistant sur le ton a, &T-- autre exemple: Kathmandou où on prononce les mots en escamotant certaines syllabes (par exemple au lieu de dhayâcvanâ. on écrit ou on dit dhaicvana. Certains mots ne veulent pas dire la même chose selon qu'on les prononceà Bhaktapur,à Kathmandouou à Patan. Prenons
45
le mot, ~:, .l1li/1,pour les newal;1de Bhaktapur, ce mot signifie cou; mais pour ceux de Kathmandouet Patan, il veut dire égout A Kathmandou et à Palan l'eau se dit (if:, /aIJ. On devrait donc dire que la langue néwari a différents dialectes. Actuellement. la plupart des publications en nepâlabh~â ont adopté la langue telle qu'on la parle à Kathmandou plutôt que celle des autres régions ou villes. Bien que les Newal;1de Bhaktapur communiquent entre eux avec leur ton et mots locaux, dès qu'il s'agit de parler avecles Newal;1des autres régions, ils empruntent le nepâlabh~ parlé à Kathmandou. Dans les publications, les ancien documents de Bhaktpur. Dolkha, Chitlang... sont interprétés selon le nepâlabh~ de Kathmandou. Ainsi le nepâlabh~ de Kathmandou est devenu nnepâlabh~ standard" Tandis que les autres dialectes continuent d'exister en tant que dialectes régionaux. Dans cet ouvrage, on présente la langue parlée à Kathmandou, comme étant la langue principale ou n
ne pâ.labh~âstandard
actuel' '.
uxx..."".. Lan2ue
néwari/
neoâlabhâsâ
dans l'histoire
_
On ne trouve pas de témoignage épigraphique du oep;JJ.a l.tpiavantle dixième siècle de l'ère Chrétienne. En 9) 3 de cette ère (soit l'année73 enN. S.)12,pour la première fois cette écriture est utilisée à la place de l'écriture gupta, qu'elle va remplacer petit à petit. Mais sous le règne des rois Licçhivies, les inscriptions sont écrites en sanskrt. langueofficielle à la cour. Dans ces inscriptions en sanskrt, plus de 80'7'0des noms qui y figurent comme ceux de lieux, de cours d'eau, de bureaux, etc. viennentd'une langueautre que le sanskrt. Ces noms ont des affinités avec la langue d'origine tibéto-birmane parlée par les Kirati (Malla 1982 : 4)13. De nos jours, la 12. L'ère ocpaJasaoihatcommenceenviron879 ans, 10 mois et quelques jours après le début de l'ère chré-tienne. 13. Les Kirati sont une des ethnies aborigènes et dynasties anciennes du Népal. qui ont gouverné le Népal avant les
46
plupart de ces noms non sanskrts sont utilisés eo nepa1abh~(Malla, 1098 N. S. (1978) : 183- 189). Cela indique que le sanskrt a été la langue officielle à cette époque mais le nepâl.a.bh~ était la langue parlée par les populations de la vallée de Kathmandou. Ainsi. 00 peut constater que le nepâlabh~ a été, avant d'être écrit, la langue parlée par le peuple. Cependant, faute de recherche approfondie, on ne sait pas encore de nos jours, depuis quand on a commencé à parler nepâla.bhâsâ. Les mots non sanskrt "newaJ;t" apparaissent dans les inscriptions à partir de l'an 477 de l'ère chrétienne. En 953 de l'ère chrétienne, l'écriture newaJ;test introduite dans les inscriptions. A partir de 1039 (159 N. S.), certains phrases de nepâlabh~ apparaissent dans les inscriptions écrites en sanskrt. Ce sont surtout des phrases concernant des donations, des ordres, des règles, des constructions, le paiement de dettes. qui sont exprimées en nepâlabh~ (Tuladhar, 2000 : 20). La première inscription découverte qui soit entièrement écrite en nepâlabh~ est une inscription du roi Abhaya Malla, datée de 353 N. S. soit 1233. Ce n'est qu'au quatorzièmesièc1e qu'on trouve les manuscrits de certains livres sanskrt traduits en nepâlabh~: l1ilopadeSa (481 N. S.l1361); l1anJDlekltaJa (494 N. S. 11374), Llaratla.LlJ''lJjyasa~ltra (500 N. S. 11380), BOlar ko~ (506 N. S. 11386). La GopâlanljavamSâbali est le premier livre original (manuscrit) écrit en nepalabha~. Il a été écrit probablement entre les années507 et 510 N. S. (13871390), sous le règne de ]ayasthiti Malla. Ce livre consiste en un ensemble de chronologies des événements historiques du Népal du neuvième au quinzième siècles (de 6 à 509 N. S.). Le première partie de ce manuscrit était écrite dans un sanskrt incorrect et plus de la moitié de la dernière partie était en nepâlabh~ ancien.
Ainsi, à partir du quatorzième siècle, lentement, le nepâlabh$
s'est imposé comme langue écrite, et cela
Licchavi.Nous nesavonsrien
47
de leur histoire authentique.
façon continue durant règneMalla.
les plus de cinq cents ans de
Extension: La dynastie Malla a gouverné le Népal de 1200 à 1769. Au cours de ces cinq ou six siècles, le nepa1abha~a,a remplacé le sanskrt dans les manuscrits et les inscriptions. De nombreux textes écrits en sanskrt ont été traduits en nepa1abh~ : textes de médecine tantrique et ayurvedique, dictionnaires, ouvragesde médecine vétérinaire (soins aux cheveux et aux éléphants), mathématiques, art d'examiner les pierres précieuses, astrologie. code social... des travaux originaux furent écrits également en nepa1abh~ qui concernentles beaux-arts. l'architecture. la musique. les rites du cycle de vie et le système des offrandes religieuses. Jayasthiti Malla 0382-1395) s'est attaché à promouvoir la littérature newaJ.1;sous son patronage de nombreuses œuvres littéraires ont été écrites, notammentdes pièces de théâtre qui ont été jouées à la cour. La chronologie historique. gopa7arajavflliJSâba,li premier ouvrage à être écrit originellementen cette langue a été écrit sous son règne. Durantle règne de Yak~ Malla (1428-1481), le néwari est devenu la lan gue officielle de la cour (Vergati, 1982 : 172), Il remplace le sanskrt comme langue administrative. Ainsi il a valeur à la fois de langue royale et de langue courante du pays. Après la mort du roi Ya~a Malla en 1481. le royaume Malla a été divisé en trois royaumes autonomes Bhak.tapur. Palan et Kantipur. Dans ces trois royaumes, le nepa1abh~ est devenu florissant. Un grand nombre d'oeuvres littéraires. poésies, pièces de théâtre, chants religieux. nouvelles (religieuses. morales, légendes) ont été écrites en cette langue. Les rois Mallas des trois royaumes et les familles royales écrivaient eux-mêmes des oeuvres littéraires, (poésies, pièces de théâtre et chantsreligieux en nepa1abha~, notamment), Mahendra Malla. Jagajyoti Malla. Siddhinarsigh Malla, Sri Nivasa Malla, Pratap Malla, Bhupatindra Malla, Yoganarendra
48
Malla, jagatprakash Malla, jitamitra Malla, Bhupalendra Malla. Jagajaya Malla. Jayaprkash Malla. Ranjit Malla, Bridvi1ak~mi Malia, jayalak~mi Malla. Bhuvan1ak~mi Malla. Kumudinidevi Malla, Rridvi1ak~mi MalIa, Dayalak~mi Malla ont apporté leur contribution à la littérature ennepalabh~(Tuladhar; 2000 : 35-63). Il y a au palais royal de Hanumana4hoka. une inscription de Pratap Malla. datée de 1670, qui indique que ce dernier connaissait quinze langues différentes et qu'il était également x3ôiadra, lilt. "le roi de la poésie". ce qui signifie qu'il écrivait des poèmes. Son règne est connu comme un règne de grande production de pièces de théâtre en nepa.1abha.~a, maithili et bengali. qui ont considérablement enrichi la littérature. On peut dire que ce fut l'âged'or du nepalabh~. Hors de l'aristocratie malgré le caractère exceptionnel de l'époque on ne trouve personne qui écrive en nepa.1abha~. On ne trouve pas non plus de livres écrits en cette langue avant l'année 1360. Est-ce faute de recherchessuffisante ? ou bien ont-ils été détruits par des catastrophes .L'étude Maitrise
du t, jusqu'au française)
niveau de Acharya
est gratuite
53
(équivalent
et cela continue
de la
de nos jours.
A,) en néwari; mais faute de curriculum,
l'université
n'a pas permis que l'on enseigne cette langue au niveau de la maîtrise, et ceci jusqu'en 1980. Durant la reunion inter-facultés de 1969 0089 N. S,), l'université avait rejeté le curriculum de néwari à ce niveau en raison de l'opposition du chef du département de népali (joshi, 1118 N. S. (998) : 37). En 1971 0091 N. S,), le gouvernement népalais a appliqué le modèle d'étude Américain PratÙ'Bl Education pour l'enseignementsecondaire. Ainsi, à partir de 1975, la plupart des établissements scolaires publics ont supprimé le cours de néwari. En conséquence, le nombre d'étudiants dans cette matière a diminué dans l' enseignementsupérieur. En 1981, avec le changement de système éducatif, le nepaJ.abh~ est devenu une matière d'étude au même titre que les dix-sept langues et autre matières (Joshi. 1118 N. S. (1998) : 35-36). Ainsi la plupart des étudiants pour des raisons de perspectives d'avenir, choisissent soit l 'anglaissoit le népali. Enfin, depuis 1976, l'Université Tribhuvan propose l'étude de cette langueau niveau de la Maîtrise, 'e de tOlites les lettres servanta troDscrire les sons d'lIne
55
langue et énumérées selon un ordre f..YJnJ7enlionnel (Dictionnaire LafYJ~YJ ) alors en nepala lipi, on a l'ensemble des lettres de \3f à "if. Ainsi pour moi. cette écriture est alphabétique. Certains graphiques syllabiques existent à partir desquels des sons sont fabriquées avec l'utilisation des diacritiques. Il y a plusieurs sortes d'écritures en nCTvâplipi. elles se différencient selon la façon de soulignerla tête, mva/1 des lettres et des mots. Exemple: lettre: (jf fa ! mot: 1@- ji Je! phrase: 1@-~, ji vane. Je Vl.lis. Exceptés le n'lDjanâ et le pracalila. toutes les écritures sont nommées selon la façon de souligner la tête, mva/1, commedans les exemples suivants: Nom d'écriture lO"tf4t.!1~ Forme de soulÜmer lJlJujitiJmva/1bpi ~: f&rt'tr la tête de mouche golamvaplipi arrondie "i O"t2
..;Lt
~~~~2-
t;:;l
::!>.l.
J;}.-~
- ~~2- -i'2cr; ~J 4i
~~~4~~ '1--
~!
.:-l>Lt
4.l~
Ût-j
-:Zl:-
)..-'
-ojJr
.-,2.-
C
~in
->J
~2-
?1
lJa-ak.ba.b
\J2. 2-
2-
;-JJ, 4i
)..-
43
J->i
f)..-
des lettres
Division Voyelles,
~a
\Y"
";Jff-~:.
.01â-â.kbllb
~t
ID
a
i
ID
\it
ût
0
au
a.til
En nepa1abh~ groupes.
et translittération
l 3f:
;;}
u
ï3ï
tr
Ü
ye/e
ai
ah
les voyelles
sont divisées
en deux
Voyelles principales, ~ J1T-3fR'vâ
la Dell./' d 0.1'.
«m:IT W - ~ .koâ.,va.koem- kh;i/d1em 1 oellfde pOllle, etc". **"**"*"
Genre.
OIT:. laB
En nepalabha~a, il y a quatre types de genres: 1. Masculin ~ (;IT:, mijam j;i{l, les noms qui indiquent leur genre comme étant masculin : ~, dn/hff, veau mijaLiJ,OOD.1LOC, iff:, bé./!, père, rt, 2. Féminin ~ (;IT:, misa jiiP. les noms qui distinguent leur genre comme étant féminin: -rnm-, m.lsa, lèmme, m, mô, mè.œ, m, sa, vache. 3. Commun ~: (;IT:, .l118.tiJK;i/1j;i{l,les noms qui ne se distinguent pas le genre par exemple :~, manil oommc/Ïèmme, tfTm, pllsii, ami.~'8mie, -R'8vii-
personnels
nepâ1abha~, sont en principe semblables aux pronoms en français. Deux exceptions: la première personne a deux formes différentes :fur fi Je et ~ fol DOllS comme un groupe. . La troisième personne ne distingue pas le genre mais le degré de politesse, ce qui est tout à faire contraire au français.
.
~ Personne ~ ~ Première personne J:Ji.t:ni ~
~ ~
Deuxième personne
~
ëf:~
Sin.e:ulier fur fi Je
~
fol nous (ungroupe) "N elm, tu
~
t.:l1i vous
\Yt
~ /lz.fpim nous
fuN
chipitiJ
fbch ~ (Y1 yq
cl1a1apVll1a
dla1apvalapÙiJ
vous
vous ipim
~..
Cf rB
tR.Mf
ë:ft«h:
Troisième personne
q~
m Pa:J'É.a/1
ë:ft«h:ftT vayb1/1pùi1 ~
"Cf
ft"
""
(litt. Ils (elles) prêtres sont.) Ils (elles) sont prët.res (pasteurs) or ~? vacl1u? Oitt. ce quoi?) C'est quoi.? {'q:? vacl1u Map? or ~ (HU. ce quoi est?) C'e:.'!quoi.? Qu 'est ,~eque cela.? Trhatis that.? '"
Série :tq
de ~ ~«i1('1lIt.t1
!va ~
,
{'q:1 tva:'Yls./'liiviik;ir."khah. -
(litt. '" It (celui-cD Sushila de fils est.> II (celui-,'.rj e:.'!.ills de SushillL ~: ~ ? tvaykap:.YI? WU. il (elle) qui est?) Qui est il (eUe)'? ~:N ~? tniJrKa./1pi.tiJle? Oitt. et ils/elles sont?)
85
~
.
Et ceux-a".? /Oui sontils. l.q~~(I1
~:~
'e11es?
Il est doyen (du monostère) l.q~~
(11 lLi :J'f"4 I6I(j't../ 1"'1 I ? tV'dsl1pva1apimganàbiir;ina(
(litt. Ils (elles!
ceux-ci)
d'où viennent?)
lJoù viennent-ils(e11es)? ~
~
Ceci est un slJ.r}o. This is a pen. /1t is a pen, 1. 1. c.) Pronom personnel saul: En nepalabh~a., les pronoms moi, toi, lui... du français n'existe pas, l'on reprend toujours le pronom personnel du sujet pour dire moi, toi, lui... et la forme déclinée de ce pronom pour compliment direct ou indirect. ~ ~ ? onaso? Oiu. La qui est?) Oui est la,?
"fu11
ëf ~t.fI"'1I...q"'1? Vllcl1uyiio;icV3na? (lilt. Il que fait?) Oil b't-œ qu'il fait?
ëf (j't../1t.t1"'11-aq"'11 va/yayJo;icV"JJ18. (lilt. Il travaille.> Lui .t1est en train de
jf.
Oilt. je.) (Ccst)moi
tra voi11er.
fur ~I jivane. Je pars. '& m ? cDa1e? Oilt. et tu ?) Et toi?
Lui
il trava.t11e.
~
q~d"'1I(11I?
cDanlllÎl vaoetcniila? Oiu. tu aussi vas?) Toi aussi tu t cn vas? I I t.t I -aq "fu1 fjff "'1 "'1
jjï;inoylicvaoB. (lilt. je riz mange) M.io,/e sllisen train de manger du riz. Mio, je mange du riz.
2. Pronoms interrogatifs ~:ql-ql"" ~:~, nl1vasal1nïca.ka nL7m!:iihn;j.tiJ : Ce pronom sert pour
86
interroger. ~ q ë'fiiJ? vam l.Y1UnaJa.? Que-ce qu'il a mangé?Comme dans l'exemple, le pronom est suivi par un verbe quand il joue le rôle d'interrogatif. Ce pronom sert aussi en tant que pronom relatif suivi d'un nom ou d'un adjectif (cf. détails dans colonnepronomreiatif). Intrro2atU Les pronoms Exemple de phrase relatif à : interrog.atifs L.q tir ('q:? Un objet ~? l.Y1u? tbvachukltol1? (litt. Ce quoi est?) Oaoi? Cest quoi? Une ~? va/a \YJtllem/iil1-
dugenrede celui-là de là -bas ~:~
mba. du genrede celui-la ërit:nr:~
fl1apiiygva/1gu
tl1Vl1tl1em/iil1-
mba. dusenrede celui-à ~::rr ....
lltifl1el'itj;ifJgu
vatheliJ/BI1!{lJ
th VllIltemja!Jgu
decegenre la -bas
de cegenrela
de ce senreà
d~i(¥1t{,
q i (¥1t.I,
~~ i
uguila-'v à ce momentla dJ 1i "" rf'c:rn) uguilam (nisem) ;j partir de ce moment-la.
vailay
th ugllLlaJ'~
al.-'Cmoment
maintenant
3161c:tfci~ alJaJenisem à partir de ce moment
~........ (f.ï:rm tl1uguilom (nisem)
C01 1:.1,
~ iivod11i
19
. En nepalabh~a, la mesure et le nombre d'un objet se différencient selon sa forme Pour plus de détails, voir dans ce livre la table des mesure et des nombres.
90
à partir de maintenant
Indiquant unemanière
:f1t hûtIJeni t:vmmece/a./ de cette 1àçon-là
~
athe
"2.fit
ë:f1t
vafOeni
commef.-'ela
urnthvalneni
~
comme ceci
V'JKalatiJ de cette 1àçon-là
~
tbatbe
thuka/ani de cette façon-ci
Quelaues exemples d'utilisation: :lPf lITl .F7 fI ql"'1I-.;q~""I.. anadJu y;Jnacvana, thana va. (Jitt. .là, que làis., kiviens.) Oue làis {tu} .là, viens ici
~
3fC.wr G.Ttr ~:,
r,.Î~G.i
fui
uli diimam magiip, megu dvaehidiil-i. (HU. Cette quantité d'argent ne suffit pas, mille roupies de plus donne.) Cette quantité d argent.là ne me suffit pa.s.,donne-moi mille roupies de plus.
~
~:~
"fu'r .J.iyam / vayll1a (qui/celui), umha / gtJD1/Ja, (celui, cette/qui). Quand il joue le rôle de relatif le pronom interrogatif est suivi d'un nom ou d'un adjectif. Voici un tableau des pronoms relatifs avec l'ensemble des pronoms démonstratifs et interrogatifs. Relatif à: Démostratif Relatif Interro2atifs Un objet Cf 18 ~ glIKlI. quel ~ cou?
Une personne
t~ ce'- cette
~
Ugl/, cela
quio.?
Cf
~
gumba,
! su?
fa;
~:
qw
93
qw?
~
VHJ'1ca/J, iL elle
Un mot
Cf
umha.
("Clui "ifQTëf Ii lui
~
J;a, al
Yayiita,
gugu.
'& cbu? quoi.? '"
le quel
~ Un lieu
ûf''igrande soit-elle. Relatifàune
manière -l!ql~ qlcil~i ~ ~:qyl \1"'4-'2fit ~ atlLe-tllathe masyiJ nlLy8the J'1inlisiïn1clLanep;if1va, (litt. comme-ceci ou cela ne sais de n'importe quelle manière tu Népal à viens) Pe quelle manière (je) ne sais pa... (mais); n'importe comment tu viensau Népal
97
Relatif à un ~enre
t ëf fmrr ""furd: t;Jîï nhyatbecJTamsâ vamisii/iia/1 yo. (litt. quoiqu'elle semble cette femme j'aime,) (trad. exact: Jaime cette femmequoiqu 'elle soit ou quoiqu'elle semble,) Jaime celte femme quiqll elle soit ou quelque soit son apparence physique. (? q I ~ -a4Q
Relatif à un commentaire
~
~
fiT! ~:"GT
~
~:
~,
c-f!qlittTT:"GT
ctrr lJO... se déclinent en nepa.labha.~a. en utilisant le suffixe des pronoms personnels. 1.3. a) Première ~ersonne du sin2ulier Ihi, Not/s
:_
Cas Nominatif: Intransitif Transitif
Suffixe I Sens en francais
itf t:ff
~ Accusatif Instrumental Génitif
itf
m:
Ji: Je! ~ ;hi: Nous j.itiJ: par moi ;hfsff: parnolls
ji/a/1: amoi
~: jl1l/a/1: aOOtIS fdf j.itiJ: par moi ~ ;hLçI: parnolls jigt/: mon,mes
~
115
Ii Ie I
~
~ Datif
Ablatif Locatif
jbfgu: notre, nos fuRr: jita/1: pour moi ~: jbfla/;: pOllrnous ÎdlYI~ jipiildJem: venantdemoi ~ jb.fp;lkbem: venantde nous ÎdI~t.f , jikey: en moi cbezmoi
~
jbUcc"v: ennous, cbeznous
1/3. b) Deuxième ~ersonnedu chi
~Q/1yqQ/1
Cas Nominatif: Intransitif
~
cbaJaovaJa. mus Suffixe/ Sens en francais "N dIa: tu
~ Transitif
cl1a, tu.
sin~ulier"N
N
du!
~Q/1"tfQ/1 t.-Y1aJapvala: mus
cM: partoi
fêi,
t.-'l1ùO /~Q/1
"tf
~
dla/apval.a.1i1:par
mus
Accusatif
'dRr l.'lJ8l1tal1: Ii toi fNa': dlib1n /~Q/1"tfQ/1t.1l ct: t.-Y1a1apVlll~f.'liIa/1:Ii vous
Instromental
N dm: fêi
par toi
l.'lJùO / ~ Q/1"tf
~ cha/apval.a.1i1: par
mus Génitif
~
chagu: ton, tes
Wr~...,. dl;UU/
~Q/1yqQ/1t.f
IJI ~
l.'lJa/apV'dlay;igu: votre, vos
Datif
'dRr cb8I11a/J: pour toi
ma:
chiton/
~Q/1yqQ/1t.f
Ict:
l.'lJa/apVlllay;i/a!1: pour vous
Ablatif
Locatif
~
l.:1uJpakhem: venantde/oi
rat YI~ t.-Y1ipaJ;l1em/ ~Q/1yqQ/1t.1l"iI~ chaJapVlll.ayapiiJdJem: vcnantdevous ~ , cl1ffJ::ev: en toi chez toi Îate?; t.f, t.-Y1ikeyI6H,1', "tf Q/1t.l1 ~ t.I,
l.'lJaJapn1l~r-'Ü"e.v:en vous, cbezvous 1/3. c) Troisième oersonnedu
116
singulier
Cas Nominatif: Intransitif Transitif
Suffixe I Sens en francais myKa./1, q ~ 41 (¥'1 VlL"'8Pvala:
Cf Wi;~: Il, elle q"'. fdS8pvalapitiJke:
en lm; en elle, chez lui chezelle 1/3. g)Les démonstratifs (oroximité) 3ème oersonnedu sin2ulier Cas Suffixe! Sensen français Nominatif: Intransitif UiI' tI1vo,~: thVllY./:a!1, 2..q~!Jqd1apioi: ils, elles,
119
Transitif
L'eux-ci M-~~ "1<J1"ct thumisi/,
~
~t.f
ftY~ '"
thrraykap;SA;
Accusatif
f4 ~ th Y'dSO;va/apisif: Par eux; par clics, par ici.. ~: thumitap, ~:m:
Instrumental
th vayka!Jpimla/1, ~ ~ "'<JI ~ fq et: thl7l:lStlpvalapûi1tajJ : aux; ;i elle.!>:à ceux... ~ thumisi/, ~:m ,
Génitif
th rraykappisii, ~ ~ "'<JI ~ f4 ~ thvasapva/apisif: par lui par elle... thumigu, ~:f4f~~
~
thva}'ka/zpinigu, ~ ~ "'<JI ~ f4 f~~ thl7l:lStlpva!apinigu: leur, leurs ~: thamilah,. ~:m:, th vayka!Jpûi1la/1, ~ ~ "'<JI ~ fq d: thl7l:lStlpvalapûi1tajJ : pour eux; pour elle... f.1-141thuminJbhem,~: fq YI ~ ~',
Datif
Ablatif
Locatif
~ "'<JI~
"
~
thvayl:a/1pÙi1piikheLil, ~~"'<Jf~ f4YI ~ th ~ rralapiJiJpiike.tfr. veoaotd'ici ...d'eux; ...d'elles ~ thvuLllilœ, ~:m , th vayka!Jpûi1ke, ~ ~ "'<JI ~ fq oh
thvasapva1apimke: eux; chez elles...
eo eux; co elles, chez
2. Usases et fonctionnement des déclinaisons comoaraison avec le francais: Tous les noms propres, les noms communs, les pronoms ainsi que, les prénoms personnels, les compléments d'objet, les pronoms possessifs, les adjectifs possessifs se déclinent selon leur fonction grammaticale. 2. L Nominatif: Quand le nom est sujet d'un verbe à la forme active, le verbe peut être de deux formes différentes: transitif et intransitif. Si le verbe est intransitif, la phrase s'écrit avec alors avec un nom ou un pronomsans suffixe. Le verbe intransitif
f::n ~I iivanc. 120
Je nuS. t'Jr :rr Iiacl1è/.c lin ticket. /10 acl1eté lin lit-"kel qf iiqë=fl .l!!l!lbvana. (litt. lettre lit. lettre a lu) (JI) lit la lettre. (JI) a III la lettre, 2.2Ib, La fonction du suffixe (f: tah. q-[(J: vatab.. -rno: mitah peut être complémentd'obiet indirect. dans tous les cas se rapportantà des êtres animé ou inanimés.
foi
tUI ennepâlabh~,
en fait leur fonction est prépositions en français.
~
visesana
avec
~
s'appellent~I"101I""JjUI, kâlavacakakripii biSe~JOa. La façon dont on utilise les mots en nepalabh~ n'est pas si différente de leur utilisation en français. En français, le mot lié au temps est placé soit tout au debut soit à la fin d'une phrase; mais en nepaa1abh~a, ils sont placés soit devant le sujet soit juste après le su jet. Enneoalabhasa Enfrancais aujoum l1ui 1.fl" 'Mum apJl1t
~
nMpi
~
tl/ranla,
~
~
~...~t.!1
~
tôatôe1i1
ciJanhuyiidinay;
aU/I'tJIàis
abaJay
~ ~
yakanaril
...~ I Y I
~
~ ~:
nbBpaiJe
hma.r mh~/1
-3I8I(¥1t.!Î Aujourd'11l11j"e vais;j mamaison nalale. cf -31q(¥1qf iào:
-a-
...
mots (JIT
d I ~ I ÎSI
.
.
...
:Jf4It If4Iï q;;:r I gamka gJ!UÔka va.na. Oitt. Malgré arrêté parti.) Malgré que (on1)aitpriéde.resterÛ]}estparl1. Malgré que (on1)allpriédenepa.-«:partirÛ]}sc.l1
~
n
~, aono
J
IY f totkt
~ ifÎ