DANIEL LABÉY
MANUEL DES
PAR.TICULES GR.ECQUES
~~7 J~ ,
PARIS LIBRAIRIE C. KLINCKSIECK 1 l, RUE DE LILLE,
II
19 50 ...
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DANIEL LABÉY
MANUEL DES
PAR.TICULES GR.ECQUES
~~7 J~ ,
PARIS LIBRAIRIE C. KLINCKSIECK 1 l, RUE DE LILLE,
II
19 50
Universidad de Navarra
Servicio de Bibliotecas
AVANT-P1,OPOS Les ({ particules» jouent, on le sait, un rôle considérable dans la phrase grecque, parce qu'elles en commandent le mouvement et le ton: or, c'est dans le mouvement et le ton que consiste l'essentiel du style. Comme l'indique bien M. Labéy, elles suppléent aux signes de ponctuation que le grec classique ne possède pas, au moins à l'origine. Par leur variété, la souplessè de leur emploi, elles permettent, mieux qu'un système graphique de ponctuation, d'indiquer les nuances de la pensée et comme les inflexions m'ême de la voix. Il est probable que la langue populaire ne faisait des particules qu'un médiocre usage. Mais les textes que nous lisons sont des œuvres littéraires, et une bonne connaissance des « particules ) est aussi indispensable à un helléniste que celle des formes ou de leur emploi.
Tous droits de reproduction~ traductÎ marque la surprise de la découverte et, dans ses nombreux emplois adverbiaux, cette nuance domine. Elle explique : ~l, [J:rl &po: ({ à moins que par hasard », d (ifo:v) &p'l. C( si par hasard ». La conditionnelle, surgie brusquement de la pensée, surprend par son caractère inattendu. . (( Mais souvent ce qu'on découvre par un effort· de la pensée {{ peut être considéré comme préexistant à la découverte qu'on (( en fait. Les Grecs se reportent volontiers à cet état antérieur « et, au lieu de dire par exemple: je le vois, tu es un sot, ils « disent: tu étais un sot, je le vois maintenant. Ils emploient l'im({ parfait où nous mettons le présent. » Aristophane, Ass. 764 : wç àVÔ'~TOÇ ~0'6' &po:. (Bodin et Mazan, Extraits d'Aristophane, p. 340.) Cet emploi est assez répandu dans Platon.
'Apex 36. - Cette contraction de 'Ii "pa est employée quand on ignore si la réponse sera «( oui » qu ({ non )J.
i·((ü"{E.
35. _ Parfois son sens est plus nettement consécutif (très
_
23
œ;:; C;"n ou -ro:u-côv Sa-'nV.
. . tant de 00'1 Elle marque Cette partic~le se dlst,mgue pour aroles de l'iIiterlocuque la conclusIOn est tIree des propres P
Pl., Ban. 2I2 e : Allez-vous rire de moi sous prétexte que je suis ivre? -~Apo: x.<X'tIX"{ÙJ.O'E0'6É (J.ou 0)Ç' (J.E6ûOHOÇ'i
(Alcibiade a un peu bu. Il n'ose espérer une réponse négative et en redoute une positive.) 37. - 'Ap' où est bien plus fréquent, il laisse attendre une réponse positive (nonne). Lysias 26, I3 : Ne pensez-vous pa.s qu'ils seront affectés et
P A1UICULES
PARTICULES SIMPLES
SIMPLE~
qu'ils S'tiTI prendront à vous lor,sq~'ils ~v?queron~ ces temps où beaucoup d'entre eux etaient Jetes en pnson? . " ' 0 rJ.~ Y.C(("~, 'Ap' oùx orecre~ au'to'Jv
0",
72. - C'est une contraction de fJ.ij employée par Platon, mais non par les orateurs. Elle a le plus souvent le sens de num, c'est-à-dire prévoit une réponse négative. 310
d, : As-tu à te plaindre de Protagoras? [Lwv 'rt cre: ci(hxe1' II pw't'O:~(Ôpo:ç;
OÙOÉ 73. - Cette particule remplace où fJ.+'" où ~.€, cruvo:vo:-
brl.vt"(ùv 'o~oÈv ~EÀt[ou; Jv'n;:ç 'rW'II ËTII 6aÀa"C"C'n.
128. - On le trouve aussi au début d'une explication, mais peu fréquemment. Isoer. 4, I57 : [De nos concitoyens aussi je puis parler de façon analogue.] En effet, ceux-ci, en même temps' qu'ils traitent avec les autres peuples auxquels ils ont fait la gueHe ... Kxl yàp 00'TO! "'po; Il.sV 't"o~ç &).),oui Berot; 7'Çe7to),EfJ,~xCt:mv, tXfLll. ow;À),d:r't'o'rrO:I ....•
129. - Dans le dialogue, ""\ yd.p marque l'affirmation. Pl., Rép. 43r b : ~ Cela me parait juste, dit-il. -
Ker.! )'àp ~OtXê\l, Ëqrf).
Pl., Rep. 333 a : - [La justice est-elle utile en temps de paix? - Elle est utile.] -'Et l'agriculture aussi? N'est-ce pas? ----.:. . Koà yàp jE(ùpy(X' .~ Ol);
R. -
Cette particule est rare dans Platon. Elle mérite, cepen-
dant, notre attention pour le sens très différent que lui donne Xénophon. Elle prend chez lui, -en 'effet, le sens de « c'est pourquoi naturellement, il s'ensuit naturellement », OÙ)! y a'un sens consécutif assez fort (donc). rdp implique que l'opinion est si fortement partagée par celui
qui l'exprime qu'elle lui parait naturelle.
Kai yéxp
TOI
131. ~ Cette particule peut assumer à peu près tous les sens de yip, mais avec plus d'emphase. C'est une particule d'orateur. Il se produit souvent une combinaison. Les divers éléments de la particule se fondent, les nuances logiques s'émoussent; xo:t y&p 'tOI n'est plus qu'une ponctuation noble dans un discours de haute tenue. Sa répétition dans l'éloge funèbre de Lysias est significative. Lysias 2, 63 (et aussi 2, 20-26.80) : Les tombes des Lacédémoniens portent témoignage de leur vaillance. Ils ont rendu sa ~andeur à notre ville abaissée. ... " p.cf.p't"uFa~
Kod yàcp
6r
ok
't"~Ç aO-r:wv àpe-r~ç ." 't'où; Ao:x~oo:qJ,ov(w\l
'tr1.90UÇ 7tlZplxovt'lZt . I(o;( î'rl.p 'tOt OEtÇIXV 't"ftv 1tÔ)dV .. ".
OÙV
130. - C'est la plupart du temps un renforcement de yèt.p 00'.1, mais il est peu fréquent. Pl., Lois 805 d : [Les objections ne me décourageront pas d'insister sur la nécessité de donner aux deux sexes une -éducation commune.] Voici ce qu'on en peut. dire : Ko:l yxp 00'11 oo,'(:üO'( 7tWç Set 7t~pl o:6't'w\I OlO:VO'fjO'~vat (xod lie plus intimement l'explication introduite par yœp; 00'11' affirme la valeur des arguments en face des con·
tradicteurs.)
!ÙV à'/1"l p.lY.pa; &7rÉ'
Ka! ... yE. 132. - K.r ... Y' ne peut qu'exceptionnellement être ponctuation forte. Il né mériterait pas à strictement parler le nom de particule. Comme ponctuation faible, il met en valeur le mot qui précède y" Pl., Gorg. 470 e : - Et je dirai la pure vérité. -
•
[J,EyD'fl'i
K~t· &À'rIO"~
ys &pw .
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PARTICULES COMPOSÉES
PARTICULES COMPOSÉES
Ka! ... Ct 133. - Les deux composants gardent leur valeur. Le premier marque' que l'objet se rattache à ce qui précède, le second qu'il s'en distingue par un détail particulier. On pourra tra-_ duire x.a{ ••• ci par quelque chose comme ({ et même », « et aussi ». Platon et les orateurs emploient rarement xo, ... 01 comme ponctuation jorte, c'est-à-dire comme particule. La plupart du temps, ils lui font relier des mots et souvent même avec un sens presque adverbial.
135. -
XI1.& ~'Pz{ve't'o
wv, ..... 136. -
N. B. -
Ka! ... o~ 134. -
Au contraire des deux précédentes, cette particule est .souvent ponctuation jorte. L'emploi de ~.( permet de lier plus intimement qu'avec ù·~ seul la pensée à ce qui précède. ù~ reproduit en gros les divers sens de 0'1,.
K., '"
Précision dans l'espace.
Pl., Phèdr.236 b : Tu prends, Phèdre, la plaisanterie au sérieux et tu te figures que je vais, pour de bon, continuer encore plus fort? 'EO"nouoo:x.o:ç; ~ IPo:1'ope, "', x::à Oret o·~ p.e (OÇ &:)\"!J6rj)ç Ë7n~ et'ltEYv . ", Ë't"epov 't't ~otXtÀW,EpOV;
z€(p1)O'e~v
Pl., Ménon 87 e : (Socrate tire une conclusion.) Donc la vérité aussi est utile? l{o;l .~ &pe't"~ ô·~ wcpÜtP.O\l scr.t\l;
IZ'it"O 't"~ç &pX* ~ç aÙ·d.lv tl'a't"pocn'(j'Ii
La négation est ouOi .,. Bi.
of6ç te
137, - 3° Emploi consécutif (alors, cela étant, donc).
Xén., An. l, l, 2 : Il (Darius) fit venir Cyrus du gouvernement dont il l'avait fait satrape. Il l'avait aussi nommé général ..... Ènot'f)cre' Y.al CI"t'p<X't"l'jyèv o~ aù-roy &rdOE\~e .....
wç
Ko:t '"riÀÀIX o~ oB't'w .•.•.
R. - On rencontre peut- être son emploi comme ponctuation jorte chez Xénophon. •
p.E't'O:7tép.'itE't'at
20
01) p.m nCl;VtEuscrOOCt smoetxvujJ,svoç
Pl., Théét. 156 e : Il en est ainsi dureste.
..... 'Privat p.~ n(iv IÛ\l2~O,) xcd 7to:tO(ov xcd 0YlptOV o~ (xavo'J e.l·ilXt loccr6at cdl't"o .... ,
ltupov ô~
Précision dans le temps.
Pl., Phèdr. 235 a : [Il dit les mêmes choses deux ou trois fois, comme si, .pour rester dans le sujet, son éloquence était à court de matière ... ,,] Il me faisait à ce moment l'impression d'un jouvenceau qui s'évertue à faire montre de son talent.
'7'
Pl., Théét. e : Affit1j1er qu'il n'est pas à la portée de la première femmelette, du premier gamin, même de la premtère bestiole VeTIUe de se guérir soi-même .. ,
1°
R. -
Koi '" ù·~ est employé avec des mots (ponctuation faible) un peu comme xod .... ii;" XiX( ••• Bi pour attirer l'attention sur un membre'd'une série. . Pl., Ménon 87 e : La santé, la force,la beauté et puis aussi la richesse; 'l'r(WL .. , xlXllO'x,ùç xo:l xo.ÀÀoç xlZl r.-)\OU'L"Oç ô·~.
N. B. - Ko:! 0'11 est en attique plus rare que xo:{ ." a~ (J. D. Denniston).
PARTICULES COMPOSÉES
PARTICULES COMPOSÉES
Kai o~ Ka!
Kai J.I rlV
+
138. - Cette particule, composée de x ..\ o.~ y.,( (adverbe), est bien plus souvent ponctuation faicble que ponctuation forte. Elle introduit surtout des mots ou des propositions avec le sens de « et alors même )), « et alors aussi )). PI., Apoi. r8 a : (Moi Qui n'ai jamais .plaidé, je me sens étranger devant ce tribunal; je ne parle pas son langage. Si j'étais réellement étranger, vo~s. m'excuseriez de parler -une autre langue), alors aUSSI Je VOUS le demande, celà me paraît juste de me laisser parler à ma façon. •.•.. xcù o'~ xo:t vüv 't"ou~o up,wv Olop.o:t o[x<xtov.,
{i,ç
ie
140. -- C'est une intensive continuative, mais, à vrai dire l'emploi continuatif se rencontre dans Platon plutôt sous l~ f~rme xo:t p.~v xo:{ ou plus rarement xo:t p.·~v O:D (et aussi xo:l p.·"v ... Y' comme on le verra à l'article suivant). 141. -:- L'emploi intensif dans le dialogne n'est pas très fréquent. ' Pl., Crat..408 e : [C'~st bien du travail que tu me donnes, mais pmsque tu dOlS y prendre plaisir, j'y consens.]
- Ah ! certainement tu me feras plaisir. - K"lp.~v xop'''.
P.Ot
OO)l..W, 'tov !J.È.v 't'pOTIOV 't',~ç Àlç€wç &ii:v." ..
Pl., Pol,
290
e : Chez vous aussi se vérifie ce que je dis.
K?t o-~ xo:( 'lë<x?' up.Tv oÙx. '~XtG't<X o~Àov 8 ÀËiw, (o·~ marque
ici la précision dans l'espace,)
Kai
1-1 ÉVTO 1
139. - MËv't'ot, nous l'avons vu, est une intensive restrictive. Mais nbUS savons aussi que xo:l s'accommode mal des restrictives; La copule rapproche, les restrictives écartent. Aussi, . dans les emplois de xo:l P.ÉV't'Oi, la nuance restrictive- s'estompe. La particule rompt le fil du raisonnement en annonçant une idée surgie brusquement de l'esprit. On la traduira par quelque chose comme « mais au fait, d'ailleurs)). Elle est, du reste, peu fréquente.
142. - Dans son emploi continuati/, xo\ IL'''V marque la progression d'un récit, d'un raisonnement, pourvu que l'idée mhoduite ne tienne pas fortement à ce qui précède, au contraIre de x0:1 (J.~\) .... ie., qui introduit un nouvel argmnent dans unt:: discussion serrée. Le premier, si l'-on veut, fait faire un grand pas, le second un petit pas. K.l p.f,v s'emploie dans un débat en tête d'un morceau qui a une unité, une importance propre. Il montre plutôt ce qui suit que ce qui précède. . Pl., Ban. 199 c : [Sur ce, voici, d'après mon narraten~ quel fut
à peu près le début de Socrate.] , - . A coup sûr, cher Agathon, tu as bien fait à mon sens ..... Ko:l p.~v, ~ tp(Àe 'AicfOwv, xo:),wç
PI., Euthyd. 289 e : (Après un court exposé.) Et d'ailleurs à cela rien de surprenant.
[J,Ot
~oo~o:ç ....•
Kai I-IrlV ." yE 143. -
K,l p.~v '" Y' ne doit pas êhe éonfondu avec xol p.-I,v. 5
PARTICULES COMPOSÉES
PARTICULES COMPOSÉES
et de re5· (-[':r'J l" C'est une collocation d'intensive cont!nua t'lve trictive (y,) qui peut avoir trois emplOIs: , 10 Celui d'intensif dans le dialogue est peu frequent.
Bi. rE -pourrait alors insister sur la première corrélative, la première « parallèle )), lUise en valeur par rapport à la seconde.
66
Pl., Ion 536 d : - Eh bien, je veux t'entendre. ~ Ka'. l):~\)
è6D,w
'(é cf.;WUaCf.l ••
> ••
144 - 2° Kat. .iJ''1' v ". ys peut au'ssi avoir la nuance restricd' d'la10 gue au cours une · C'est le plus souvent dans un twe. o
•
argumentation serrée. Pl., Ban.
201 b : - [Il cst fort possible que je n'aie rien eIltendu à ce dont je parlaIs.]
_ N'empêche que ton langage fut bien beau. _
l(cù P."fl'l
XO':Ji!lÇ"
lE d'7vS; .....
145 - 30 L'emploi contimtatif ou pl'ogres5'./ f' alsant avancer . . ou un raÎsonneluent l i 'est pas r are dans le dIscours un récit · d e De'mosthène ou le dialogue cIe Platon. con t Inn .
De' f i
18 120:
(Abordant un autre point.)
. D'aiileurs, , pour ce théâtre ..... ({ocl f1:Q'I 'ltspr. 'to;; y' sv
qUI.
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MÉv yE 146. -
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. ", 'rOù,; 7t"poyo'Jouç; O':lhQu
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Zt-
Dém. 14, 30 : [Le Roi verra que ses moyens sont- moins assurés d'or .....
cerne la musique? ~ OUI -]. ., _ Et en ce qui concerne les lois et les rnameres de vivre.....
Dém. I4, 29 : (Ne nous soucions pas de l'argent, le roi en aura toujours davantage; préparons plut6t le reste, cela l'inquiétera.) II sait que deux cents trières en ont détruit mille à ses ancêtres.
que les vôtres.] On dit pourtant qu'i! amasse beaucoup
6c:.:h·pt:l XTlpu·rt"Eû6cH .....
Pl., Gorg. 474 e : (Socrate interroge Polos et l'amène douce· ment à ses conclUSIOns.) . , _ [De même encore P?ur les sons et tout ce qUI con-
-
Mais ce cas ue semble pas fréquent parce que c'est la plupart du temps la seconde qui contient ce qu'on a jugé digue de remarque. JIU, '" a généralement une unité et il semble que le bi soit secondairemeut attiré par le p.". Cette collocation devrait, en principe, pouvoir être employée dans le dialogue comme simple intensive; mais Platon n'en use qu'exceptionnellement. Elle est fréquente chez Démosthène dans son sens continuatif (à cause de ,~i,). Elle y remplace des liaisons plus logiques, comme yocp, avec le laisser aller calculé qui caractérise cet auteur. Le sens restrictif (à cause de y,) est bien plus rare.
. ' d' une phrase introduite,par est souvent. SUlVl
'0 P.S'I yé zpua{ov,
[Ü.; ((O:OW, &yE! 'iroÀÛ ...
["oü,o Qi].
MÈv 011 147. - Dans le dialogue, /ûv ô·~ peut avoir un sens intensif. Cette collocation affirmera une .opinion (nuance intensive de l'Iv, nuance de précision, temporelle ou nou, de o·~). Elle est fréquente chez Platon. Pl., Phil. 55 e : - [Si on écartait de tous les arts ce qu'ils con. tiennent de science du nombre, de la mesure, de la pesée,
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,PARTICULES COMPOSÉES
PARTICULES COMPOSÉES
ce qui resterait de chacun serait pour ainsi dire nul (9,üÀov)?] - Sans aucun doute. -
qlY.UÀOV [J,Èv ô'~
(ô-(I signifie, (( à ce moment là, si l'hyPothèse se réalisait », On ne peut remplacer cette particule par p.èv o~v).
148: - Dans le dialogue ou le discours continu, p,b 0'1, sera progressive, continuative (nuance continuative de [J.iv, nuance continuative, progressive de 0'1,), Elle est assez fréquemment employée par Démosthène,
MÈv oùv 150. ~ MÉ'J est une intensive continuative et oD',1 a presque toujours dans cette collocation son sens de « dans la réalité», On usera donc de [J.b 06'.1 dans le dialogue pour affirmer une opinion (intensif),
Pl" Euthyphr,
Et d'abord faut-il rappeler que Philippe, faible et humble au début, est devenu puissanL,,: