LA DÉFLATION EN PRATIQUE (Angleterre, États-Unis, Prance, Tchéco-Slovaquie)
OUVIlAG ES DU MÊME AUTEUR
Histoire des d...
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LA DÉFLATION EN PRATIQUE (Angleterre, États-Unis, Prance, Tchéco-Slovaquie)
OUVIlAG ES DU MÊME AUTEUR
Histoire des doctrines économiques depuis les Physiocrates jusqu'à nos jours. (En collaboration avec M. Charles GlDE, 4" édit, Paris, 1923. - Tenin, édit) Les finances de guerre de l'Allemagne, 294 p. (Payot, édit., Paris 192'1). 19~2, brochure de 44 p. au Jtloniteur dl's lflté"êis MaUriels, Paris, 23. rue Cbauchat.
Le retour de l'or,
TRADUCTIONS D. Schloss. -
Les Modes de rémnoération du travail (Paris, 1922.
1\1. Giard, édit.)
H. Withers. - Qu'est·ce que la Monnaie (en collaboration avec H. el C. RIVIÈRE, Paris, 1920, M. Giard, édit.).
BIBLIOTHÈQUE INTERNATIONALE D'ÉCONOMIE POLITIQUE publiée sous la direction d'Alfred Bonnet
LA DEFLATION EN PRATIQUE (Angleterre, États~Un1s, France, Tchéco~Slovaquie)
PAR
CHARLES RIST Professeur d'économie politique il la Faculté de Droit de Paris
MARCEL GIARD LIBRAIRE-EDITEUR
16,
RUE SOUFFLOT ET
12,
PARIS (5') 1924
RUE TOULLIER
AVANT-PROPOS
Nous assistons depuis la guerre aux expériences monétaires les plus pariées et les plus instructipes que le mondi3 ait ;amais pues. Vouloir y découprir à toute force la péri fication de telle ou telle théorie a priori, serait aussi contraire à la méthode' scienti fique qu'à la bonne foi. Par contré, le contrôle des. théories anciennes et leur adaptation aux faits noupeaux est pour l'économiste une tâche d:un grand intér~t. L'expérience en économie politique comme en toute autre science est le souperain maître. Opserper les faits, puis essayer de les interpréter, en tenant compte de toutes les obserpations sérieuses, c'est la seule méthode féconde. Or, les faits qui se déroulent depuis quatre ans en Angleterre, aux Etats- Unis, en France, en Tchéco-Slopaquie, ne paraissent pas confirmer la conception de la déflation telle que la logique rationnelle la forme a priori. Le mécanisme par lequel s'accomplit dans un pays troublé par l'inflation le rétablissement monétaire, est plus compliqué que celui qu'on imagine d'ordinaire, sans cesser pour cela de rester conforme à ce que nous sapons des lois générales des prix. Nous apons essayé, dans nos conclusions, d'exposer ce ·mécanisme tel qu'il nous est apparu. De noupelles expériences se poursuipent sous nos yeux. Les anciennes se continuent. Nous en confronterons plus tard les résultats apec ceux que nous exposons ici. Il ne
AVANT-PROPOS
nous a pas semblé néc.essal:re d'attendre que tous les pays fussent reyenus à une monnaie saine pour raconter l' histoire de ce retour, après le fait accompli. Nous croyons plus pro fitable, même au risque d' Moir un jour à modi fier nos conclusions, d'exposer dès maintenant les résultats auxquels les récentes expériences conduisent l'observateur sans parti pris que nous avons essayé d'être. S'ils pouvaient, tels qu'ils sont, servir si peu que ce soit à éclairer notre politique monétaire et surtout à rendre plus énergique et plus sincère notre polit ique budgétaire, l' ambitidndc l'àuteur serait pleine.ment satisfaite (1). (l) Quelques-unes des pages qui suivent ont paru SQus forme d'articles dal1s le !r1onilelll" des Intérêts matériels de 1922 et 1923. Nous r6-. mercions le journal qui avait bien voulu les accueillir dans leur forme première, de nous avoir autorisé à les reproduire ici, très sensiblement modifiés.
LA DÉFLATION EN PRATIQUE
CHAPITRE PREMIER
Qu'entend-on par Déflation?
Le mot déflation est employé dans des acceptions très diverses. Il importe de les préciser pour éviter des équivoques et mettre quelque clarté dans l'exposé, qui va suivre, de politiques très diflérentes, cataloguées cependant par l'opinion courante sous une seule et même rubrique. t 0 Dans son acception la plus radicale, déflation signifie réduction matérielle des instruments de circulation. L'opération comporte non seulement le retrait, mais la destruction définitive d'une partie du « pouvoir d'achat» supplémentaire (dont la création constitue justement l'inflation) avec interdiction de la remettre en circulation. Evidemment, ce type de déflation ne peut s'appliquer qu'au cas où l'inflation a eu lieu par l'émission, soit de billets de banque à cours forcé, soit de billets d'États, tous susceptibles d'une destruction totale. Quand le « pouvoir d'achat» a été créé, non sous forme de billets, mais sous forme d'inscriptions en compte cour~nt, - de simples crédits en banque circulant par le
2
LA DÉI'LATIO;'I EN PRATIQUE
moyen de chèques (et l'on sait que cette méthode a été largement employée pendant la guerre, aussi bien par les banques de dépôt privées, que par certaines banques d'émission, comme la Banque d'Angleterre), - la destruction matérielle de ces crédits (une fois remboursés) ne peut naturellement avoir lieu. S'il s'agit d'une banque centrale dont le statut est réglé par la-loi, on pourrait cependant concevoir une interdiction d'accorder de nouveaux , crédits après le remboursement des premiers. Cette mesure correspondrait à la destruction des billets de banque ou des billets d'État, dans les pays où l'inflation a eu lieu sous cette dernière forme. En fait, nous ne connaissons pas d'exemple d'une mesure semblable. Quant aux banques de dépôts privées, elles sont évidemment toujours libres de créer de nouveaux crédits, même au profit de l'État, pour remplacer les crédits remboursés. En pratique cependant cette liberté n'est pas absolue, car leur sécurité repose sur la. facilité avec laquelle elles trouveront auprès d'une instance supérieure (Banque d'émission, ou Trésor) les instruments de payement né_ cessaires en cas de retrait de leurs dépôts. Leur faculté de créer des crédits est donc limitée par les possibilités de création monétaire, soit de la Banque centrale d'émission, soi.t du Gouvernement. Ces possibilités fixent aux banques de dépôts privées des limites difficiles ou même impossibles à franchir. Le problème de la déflation - au sens radical du mot -_ se ramène donc au problème de restreindre la monnaie de circulation créée par la Banque centrale ou par l'État, monnaie dont l'abondance fixe, en définitive, les limites de création du pouvoir d'achat par les autres banques. Tant que cette monnaie de circulation n'a pas subi de diminution, les banques de dépôts n'ont
QU'E.UEND·O~ PAU DÉFLATIO~?
3
aucun motif de restreindre le chiffre des crédits qu'elles peuvent accorder même à l'État, ou aux particuliers désireux de prêter à l'État. 2° Ceci nous conduit au deuxième sens souvent donné au mot déflation, sens plus modéré, si l'on peut ainsi dire, que le précédent. On entend souvent, par déflation, le sim'ple remboursement aux banques des moyens de paiements créés 'par .elles au profit de l'État (billets ou crédits) -les banques restant, d'ailleurs, li bres de les employer à noupeau au 'gré des besoins du commerce. Déflation n'est plus alors synonyme de contraction monétaire par destruction de moyens de' paiement.. Le mot signifie substitution de moyens de pa~ement gagés sur des opérations comme.r~ IIS
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culière dans l'état de trouble actuel de l'industrie et du cpmmerce mondial, au moment où la production est le besoin le plus pressant de l'heure. Une déflation trop rapide ou trop brusque irait à l'encontre du but même d'un bon système de crédit, par les inquiétudes qu'elle jetterait dans les esprits, et par la réaction désastreuse que ces inquiétudes auraient sur l'industrie productive. » Ce n'est donc pas de déflation qu'il s'agit, mais uniquement d'une restriction des crédits exagérés, en particulier des crédits de spéculation. Il ne s'agit pas non plus pour le Board de devenir une sorte d' « arbitre de l'industrie ou des prix ». Les limites de son action sQnt tracées par l'obligation où il est d'assurer à la nation une réserve de banque suffisante. Si l'on peut lui adresser un reproche, ce serait plutôt avec M. R.-G. Hawtrey, dans sa remarquable communication de mars 1922 à la Société de Statistique de Londres - celui d'avoir attendu trop longtemps pour entamer sa politique restrictive du crédit. C'est à la même conclusion que vient d'aboutir aux États- Unis la « Joint Commission of Agricultural Inquiry», chargée d'étudier les effets de la politique du Board sur l'agriculture (1). Quoi qu'il en soit de ce point d'histoire, les conséquences de la crise de 1920 sont un fait acquis. Au point de vue monétaire -le seul qui nous intéresse
(1) Cf. Circulaire de la );ational City Bank juin 1922 p.S. la Commission, dit le texte récemment publié de son rapport, est qu'une politique de restriction des avances et des escomptes, par une élévation des taux d'escompte des Banques fédérales de réJerves, aurait pu et dû être adoptée dès le début de l'année 1919, malgré les difficultés qu'appréhendait le Trésor pour l'émission de son Emprunt de la Victoire, si Wle pareille politique était mise en vigueur. » « L'opinion de
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LA DÉFLATioN EN PRATIQUE
ICI elles ont été ce que l'on pouvait qttendre : un intense et progres~if reflux aux banques des ressources de crédit mises pendant l'année précédente à la disposi-' tion du commerce et de l'industrie, et dont ceux-ci n'avaient plus besoin dans cette période de dépression. Les billets en circulation des Federal Reserve Banks qui atteignaient 3.341 millions en décembre 1920, sont tombés à 2.526 millions en juin 1922, - restriction qui traduit la liquidation des engagements intérieurs. Pendant ce temps, les réserves métalliques, grâce aux énormes importations d'or de l'extérieur, passent de 2.053 millions en février 1920 à 3.147 millions en juin 1922. D'où un relèvement de la réserve de 42,5 0/0 au 3 septembre 1920 à 79,1 0/0 en juin 1922. L'effet de la crise n'a donc nullement diminué aux États- Unis les instruments monétaires; il a été simplement d'augmentér dans une proportion formidable, la marge de crédit des banques, au détriment des moyens de paiement entre les mains du public. C'est au point que les banques, embllrrassées de ces ressources, et ne sachant comment les utiliser, n'ont rien trouvé de mieux depuis le commencement de 1922 que de les placer ... en titres du goul-'ernement. Par une contradiction instructive, après avoir fait de grands efforts pour se débarrasser, aussitôt après la guerre, de leurs titres d'emprunts de guerre et pour les remplacer par des crédits commerciaux, les banques, au lendemain de la crise de déflation, font l'opération inverse. Ayant liquidé leurs avances commerciales, elles achètent des fonds d'État avec les crédits libérés. Les banques affiliées enregistraient 16.561 millions de « loans. and investments », au 7 janvier 1921. Les place-
LA DÉnAl'lO:'I AUX ÉTATS-UNIS
f3
ments (inl'estments) repr~entaient dans ce total 3.342 millions et les avances (1) (loans), 13.210 millions. Deux ans après, le 27 décembre 1922, les deux postes réunis s'élèvent à 16.152 millions, c'est·à-dire presque au même chiffre que l'année précédente: mais les ayances et escomptes sont descendus à 11.329 millions, et les placements ont augmenté de plus d'un milliard, atteignant 4.823 millions. Or, ils sont constitués en majorité par des obligations du gouvernement (2). De même aux Federal Reserve Banks, les titres des États- Unis représentaient 273 millions de dollars au 31 décembre 1921, et sont montés en six mois à 555 millions, au 21 juin 1922. Depuis lors, ils ont de nouveau diminué. Les États- Unis ont donè connu la déflation financière, c'est-à-dire l'absorption graduelle par l'épargne des titres gouvernementaux primitivement pris en charge par les . banques. Ils ont connu peu après la « déflation de crédit », c'est-à-dire la restriction des avances commerciales par la hausse du taux de l'escompte, et le reflux consécutif aux banques de-s instruments de crédit qui avaient soutenu l'essor antérieur. :Mais ils ne connaissent pas la déflation « monétaire », c'est-à-dire la réduction des moyens de paiements dont la masse s'est prodigieusement accrue pendant la guerre. Insistons un instant sur ce dernier point. (1) Y compris les escomptes. (2) Le chiffre de celles-ci a passé entre les deux dates de 1.313 millions à 2.549,. tandis que les autres placements passaient de 2.029 à 2.274. Cf. Rapport du Federal Reserve Board pour 1922,. p. 7.
LA IJÉnAl'lO:>I EN PRATIQUE
Le problème noul'eau de la déflation d'une monnale métallique
. L'accroissement du stock des moyens de paiement aux États-Unis' au cours de la guerre et depuis a été ~or midable. Les chiffres suivants, qu'il est bon de garder présents à l'esprit, en témoignent: Le 1 er juillet 1914, le stock monétaire des États- Unis s'élevait (1) à 3.738 millions de dollars, dont 3.402 en circulation. Le 1 er août 1923, ce même stock monétaire s'élevait à 8.647 millions de dollars, dont 4.695 en circulation (2). La circulation par tête d'habitant avait ainsi passé de 34 dollars à 42 (après avoir atteint 52 dollars au 1 er novembre 1920). Quant aux dépôts, d'après les rapports annuels du contrôleur de la circulation, ils avaient passé, pour l'ensemble des banques américaines (saufles caisses d'épargne) de 13.729 millions de dollars en juin 1914 à 31.462 millions en juin 1920 ! Les États- Unis ont donc connu, depuis 1914, une inflation caractéristique, qui s'est traduite par une émission croissante de billets de banque et 'une élévation prodigieuse du chiffre des dépôts. Deux phénomènes, dont la .1 ...... 31 décembre 1921 .. 30 juin 1922 ...... 30 décembre 1922 •• 30 juin 1923 ...••.
2.685 2.499 3. 05 7 3. l [6 3.334 2.648 2.4 0 9 2.152 2.395 2.253
Dépôt à vue des member-banks aux date. correspondantes
13.309 [3. [95 [5. [59 l ;) . H67 [4.019 13.292 :3. [96 14.25[ 14.815 14.515
(:3 [ déc.) (30 juin) (31 déc.) (30 juin) (29 déc.)
Tolal de. billets en circulation
et de. dépôt. de. banque. affiliée.
15'99 R 16.694
lR.213 [8.233 (max.) 17. 363 15·940 ~(min.)
(29 déc.) (3 avril)
16.403 17. 210 16.778
(Les chiffres soulignés sont ceux des maxima et des minima).
IV STOCK MONÉTAIRE TOTAL ET MONNAIE EN AUX
ÉTATS-UNIS A
DIFFÉRENTES
DATES
CIRCULATION EN
MILLIONS
DE DOLLARS
La monnaie en circulation est calculée en soustrayant du stock monétaire total des États-Unis, les instruments monétaires tenus en réserve par la Trésorerie d'une part,
158
LA DÉFL,\TION EN PRATIQUE
et par le « Système fédéral de réserve » (c' est- à- dire les douze Banques fédérales de réserve et les banques affiliées). La différence constitue la monnaie en circulation. Le chiffre est calculé chaque mois par le Trésor des ÉtatsUnis et reproduit dans le Federal Reserpe Bulletin, grâce auquel nous avons dressé le tableau qui suit. Les différentes catégories de monnaies dont l'ensemble forme la « monnaie en circulation)J, sont classées de la manière suivante: Espèces d'or et lingots; - certificats d'or; - dollars d'argent; - certificats d'argent; - billets du Trésor de 1890 ; - monnaie divisionnaire d'argent; - billets des États-Unis (greenbacks) ; - billets des Banques fédérales de réserve ; - cc banknotes » des Banques fédérales de réserve; - billets des banques nationales. Millions Nombre de Stock elÙslan t de dollars cn dollars circulan t en millions de ciicuJation par' tête dollars
lor janvier [879 .•.•..... 1er juillet 1914 .••..•••. 1er juillet 19[7 ., •.•••••• [er janvier 19[8 ••••••••• 1er juillet 1918 ••..•..... ICI' janvier 1919 ....•..•. ICI' juillet 1919' .......•. 1el' janvier 1920 ....••.•. ICI' juillet 1920 .••...••.. 1Cl' novembre 1920 ...•.. 1er janvier 192T .•......• leI' juillet 19'n ••... '.' ••. 1er janvier 1922 ..•••..•. ICI' juillet 1922 ••.••••••. Tcr aOl'Jt 1922 ........... I~r janvier 1923 .•..••••. 1cr juillet 1923 ••.••...•.
816 3.402 3·945 4.255 4. 36 7 5.105 4.842 5.312 5.380 5.6[7 5.500 4.866 4·7°7 4.375 4.337 4.732 4.729
16,92 3~,35
37,88 40,53 41,32 47,83 45,00 49,81 50,19 52,26 51,29 45,02 43,22 39,87 39,47 42,8r 42,'51
1. 007 3.738 5.480 6.256 6·742 7.7 80 7. 588 7.9 61 7. 88 7 8.254 8.372 8.024 8.282 8.178 8.227 8.614 8.603
ANNEXE AU CHAPITRE III
159
Les fluctuations de la monnaie en circulation sont dues pour la plüs grande part aux fluctuations de la circulation des billets des Federal Reserve Banks qui s'élevaient, au 1 er juin dernier, à 2.228 millions, soit à près de la moitié de la circulation totale. Quant au stock monétaire total son accroissement, depuis 1914, est dû à la fois à l'accroissement de l'or qui passe de 2 milliards de dollars au 1 er juillet 1914, à 4.078 dollars au 1 er août 1923 et à celui des billets des Federal Reserve Banks qui passent de moins de 25 millions de dollars au 1 er juillet 1914 à 2.671 au 31 août 19'23.
ANNEXE AU CHAPITRE V DOCUMENTS RELATIFS A LA TCnÉCO-SLOVAQUIE
L -
Cours à Zurich de 100 couronnes tchéco-slovaques depuis 1919 jusqu'à juin 1923...................
II. HI. -
Mouvement des prix de gros de 1920 à aoùt 1923. . . .
16 l,
Le chômage de 1919 à juin 1923. . . . . . . . . . . . . . . . . .
165
163
1 COURS A ZURICH D.E DE
100 COURONNES TCHECO-SLOVAQUES 1919 A JUIN 1923
Pour 1919 et le premier trimestre 1920, d'après le Bulletin mensuel de la Société de Banque S'uisse de juilletaoût 1922 (consacré à la Tchéco-Slovaquie)). Depuis mai 1920, d'après la cote régulièrement publiée dans les Berichte aus den neuen Staaten. Les cours sont les plus rapprochés de la fin du mois parmi ceux qui ont été publiés. 19 1 9 1cr trimestre (non co lé ) Plus haut 2 C trimestre.
3c tri mestre. 4" trimestre. 19 20 ICI' trimestre. 2!l mai. .... 2 juillet ..• 30 juillet ..• 27 aoÛt .•.•• 1 Cl' octobre •• 29 octobre •• 26 novemb .• 3 [ décembre. 19 21 28 janvier •• 25 février... 1er avril ..... 29 avril .... 31 mai ..... 28 juin ..•.• 26 juillet ..• 26 aollt ..... ~o septe.mbre
Plus bas
26 28 I l ,50 8 9,40 5,30 [2,00 12,80 I I ,75 10,20 8,20 7,30 7,9 0 7,4 0 8,65 7,40 7,60 7,7 5 8,35 8,0\) 7,7 5 7,05 6,05
33 28
192[ 28 octobre .. 29 novembre. 30 décembre. 1922 3J janvier•.• 28 février ..• 31 mars .... 28 avril .• " 30 mai ..•.• 30 juin ..... 28 juillet •.• 29 aoÛt ..... 29 septembre 3 1 oclobre , • 28 novembre 19 23 2 janvier •.• 26 janvier •.• 28 février ..• 29 mars .•.• 30 avril .•.. 31 mai ..... 30 juin .•..• 30 juillet ... 30 août ..... 29 septembre
5,50 5,50 7,45 9,90 9, [0 9,60 9,9 5 10,12 10,10 12,15 18,75 16,50 17,45 16,90 16,45 15,12 15,80 16,10 16,37 16,55 16,69 16,60 16,33 16,80
164
LA nÉFLATIOX E:"! PRATIQUE
II INDICE
DES
PRIX
DE
GROS
EN
TCHÉCO-SLOVAQUIE
Nous indiquons ici le nombre indice général des prix de vente en gros dans la République Tchécoslovaque de décembre 1920 à juin 1923 (1). a) D'après l'Office de Statistique de la République Ifchécoslovaque ; b) D'après le professeur Mil.dschuh.
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Greenbacks
'7
28 33 32 10 ql 41 q5 46 42 34 20
27
20 23 25
divisionnaire
DE
1863
300 31S 338 347 352 354 333 3[7 325
300
23 9 210 288 300 299 300
Billets bancaires
ETATS-UNIS
Monnaie
Billets d'Étal
TOTALE AUX
A
2,R7
77:l
GR!)
Ij4
1/8 0/0 5/8 0/0 1/4 1/2
63 7 697
q6 103 q4 44 33 33 35 20 10
Prime de l'or
9 1/2 12 [0 1/ Ir 12 1/2 12 3/4 7
7 18 699