JEAN-MARIE SEPULCHRE
DxO pour les photographes
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JEAN-MARIE SEPULCHRE
DxO pour les photographes
ÉDITIONS EYROLLES 61, bd Saint-Germain 75240 Paris Cedex 05 www.editions-eyrolles.com
Le code de la propriété intellectuelle du 1er juillet 1992 interdit en effet expressément la photocopie à usage collectif sans autorisation des ayants droit. Or, cette pratique s’est généralisée notamment dans les établissements d’enseignement, provoquant une baisse brutale des achats de livres, au point que la possibilité même pour les auteurs de créer des œuvres nouvelles et de les faire éditer correctement est aujourd’hui menacée. En application de la loi du 11 mars 1957, il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement le présent ouvrage, sur quelque support que ce soit, sans autorisation de l’Éditeur ou du Centre Français d’Exploitation du Droit de Copie, 20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris. © Groupe Eyrolles, 2008, ISBN : 978-2-212-12278-7
Remerciements
Je tiens à remercier : les éditions Eyrolles, qui m’ont fait confiance pour ce nouveau projet, et en particulier son directeur éditorial, Éric Sulpice, et mon éditrice, Stéphanie Poisson, pour sa vigilance. Merci aussi au service de fabrication et à l’équipe de Nord Compo pour avoir réussi à monter ce beau livre dans de si brefs délais ; l’équipe de DxO, et notamment Luc Marin, Cyrille de la Chesnais, Frédéric Guichard et Jean Cassagne, que j’ai soumis à la question sur les options de réglages et d’ergonomie du logiciel et qui y ont résisté courageusement ; ma famille, enfin, qui m’a supporté avec patience pendant l’écriture de ce livre, surtout durant les périodes de vacances !
Avant-propos
Lors de la PMA 2004 (salon annuel de l’association du marketing photo américain), à Las Vegas, une petite start-up française annonçait la sortie du premier logiciel capable de corriger de façon automatique les défauts optiques des objectifs – notamment de grand-angle – utilisés sur les appareils reflex numériques. À l'aide de modules personnalisés par couple boîtier-objectif, et à l’utilisation des informations EXIF permettant de savoir à quelle focale ils étaient utilisés, le logiciel DxO Optics Pro allait pouvoir corriger la distorsion, le vignetage, les aberrations chromatiques, mais aussi le piqué des images, grâce aux mesures opérées sur les optiques et notamment sur les écarts de rendement entre le centre et le bord des photos. Quatre ans plus tard, après que les versions antérieures eurent reçu des récompenses prestigieuses (meilleur logiciel photo pour le TIPA – Technical Image Press Association, représentant 31 magazines de 12 pays d’Europe – en 2006, meilleur logiciel photo pour l’EISA – European Imaging and Sound Association, regroupant 50 magazines européens – en 2007), la version 5 de DxO Optics Pro reprend tous les principes d’origine du produit, mais s’est enrichie de fonctions qui permettent d’envisager de ne plus faire les corrections de nature photographiques qu’avec ce seul outil.
Un concept scientifique La genèse du logiciel DxO est à rechercher dans les origines de la société, pionnier de la vision artificielle notamment pour la surveillance de sécurité par ordinateur. Via le développement des outils mathématiques de traitement d’images a surgi le concept de mesure de la qualité d’une image numérique, puis est intervenue la mise au point de l’outil de mesure DxO Analyzer qui permet de caractériser la qualité optique d’un couple objectif-capteur numérique. Les premières mesures de qualité optique obtenues par ce procédé ont été publiées en février 2004, dans le numéro 261 de la revue Chasseur d’Images, et j’ai moi-même été initié à
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DxO pour les photographes
l’utilisation de ce système en mars de la même année, publiant mes premiers essais sur mon site en avril. Nous étions alors deux sites Internet au monde à expérimenter ce système de notation des qualités optiques. C’est à partir de mesures scientifiques reproductibles qu’ont été développés des systèmes de correction qui visaient en tout premier lieu à éliminer, au cas par cas, les défauts mesurés : • la distorsion, qui transforme les droites en courbes, avec parfois des distorsions irrégulières sur les bords des images ; • l’aberration chromatique, qui génère des franges colorées autour des bords francs d’un sujet délimité ; • le vignetage, qui assombrit les coins des images ; • l’absence de piqué ou de séparation nette des détails, souvent plus visible sur les bords qu’au centre des photos. Quand on connaît les défauts d’une optique sur un appareil donné (la qualité globale dépendant aussi des filtres et des micro-lentilles apposées devant le capteur – pour la technologie mise en œuvre dans les reflex numériques, voir La pratique du reflex numérique, de René Bouillot, aux éditions VM), on peut la corriger par des « contre-mesures », qui seront adaptées au traitement apporté en interne par l’appareil en sauvegardant l’image pour la transformer en fichier JPEG ou RAW. Le premier DxO Optics Pro que j’ai eu l’honneur de « bêta-tester » avec un tout petit nombre de photographes pionniers ne traitait que les fichiers JPEG ; pour obtenir de très bons résultats, il fallait prendre garde à ce que la prise de vue soit effectuée avec les réglages de base de l’appareil utilisé. Dès la présentation à la PMA, il fut évident qu’il allait être nécessaire de s’attaquer aux fichiers RAW si l’on souhaitait réaliser des corrections plus complètes.
Un concept photographique Dès la période de mise au point de la première version du logiciel, DxO s’est entouré de photographes qui ont collaboré, par leurs conseils ou les exemples qu’ils proposaient au traitement, à la définition des fonctionnalités et des réglages nécessaires. En effet, même si les mesures scientifiques permettent de savoir comment modifier un fichier pour sublimer les performances optiques de base, il n’y a pas qu’une correction valide pour tous les sujets : certains photographes aiment les images très nettes et saturées, d’autres les préfèrent vaporeuses et diaphanes… Dès que DxO Optics Pro a été capable de convertir les fichiers RAW, de nombreuses options de contrôle permettant de personnaliser les corrections ont été incorporées en plus des réglages d’optimisation automatique, puis le système des presets, qui sont des fichiers contenant le
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Avant-propos
type de corrections à appliquer à tout un lot d’images, a été ajouté. Au fil du temps, le logiciel est devenu plus complexe, offrant par exemple pour ses versions 2 à 4 trois modes de travail (Automatique, Avancé ou Expert), qui n’étaient pas des plus aisés à maîtriser. La version 5, entièrement recomposée autour d’un nouveau moteur de conversion des fichiers (qui procure des images plus fines que les versions précédentes) et d’une interface simplifiée, permet désormais d’appliquer toutes les corrections photographiques, jusqu’à la suppression des poussières, sur les fichiers de tous les reflex numériques leaders du marché. Le logiciel conserve cependant sa philosophie et sa construction modulaire – les corrections optiques ne sont possibles que si l’on dispose des modules contenant les mesures et les corrections du couple boîtier-objectif que l’on utilise –, mais il a intégré de nombreuses autres fonctions, y compris celle, optionnelle, de recréation des rendus des films argentiques à partir des prises de vue numériques. Après avoir collaboré toutes ces années avec l’équipe de DxO, et avoir vu le produit évoluer notamment grâce à la consultation de nombreux experts de l’image, j’ai eu l’idée d’expliquer simplement aux photographes amateurs comment on pouvait s’en servir au mieux. Ce logiciel présente le grand avantage de permettre de travailler en mode automatique d’optimisation rapide et complète, mais aussi de façon plus pointue, plus personnelle selon la sensibilité photographique de chacun, grâce à de nombreux réglages plus avancés. Ce livre n’entend pas, bien sûr, se substituer à son mode d’emploi, qui décrit précisément toutes ses fonctions de base, ni au site de DxO, qui permet de trouver les réponses à des problèmes informatiques ou techniques précis : il est au contraire construit sur une démarche progressive, pratique, faisant découvrir les réglages simples avant les corrections complexes, et se veut une incitation à expérimenter toutes les facettes créatrices proposées par ce produit passionnant.
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Sommaire
Chapitre 1 : Acheter
et installer DxO
Acheter DxO Optics Pro . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1
CD-Rom ou achat en ligne ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1
Essayer d’abord . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2
Configuration informatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2
Choisir une version . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3
S’inscrire en ligne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4
Payer en ligne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5
Téléchargement et sauvegarde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5
Installation et activation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
7
Activation en ligne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
7
DxO sans Internet ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
7
Transfert de licence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
9
Réactivation du logiciel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
9
Préférences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
9
Aide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Mise à jour . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Chapitre 2 : Maîtriser
DxO
Lancer un projet DxO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
13
Sélectionner des images . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
13
Classement et piles d’images . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
16
Autres sélections d’images. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
17
Choisir l’ergonomie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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L’espace de travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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XI
DxO pour les photographes
Ouverture des palettes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Palettes informatives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
20
Choix des palettes les plus importantes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Confection d’une palette personnalisée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Palettes fixes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Palettes flottantes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Corriger les images . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Traiter le projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
23
Choisir les formats de sortie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Lancer le traitement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Visualiser les résultats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Comparer les images. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Utiliser le zoom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Sauvegarder le projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Chapitre 3 : Corriger
automatiquement
Correction de couleur. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Correction de lumière. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
28
Compensation d’exposition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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DxO Lighting . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Vignetage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
32
Correction de géométrie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
32
Distorsion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
33
Ajustements manuels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Correction des détails . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Optimisation du piqué. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
37
Aberration chromatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Réduction de bruit. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Corrections simplifiées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Absence de correction de détails . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Vignetage et distorsion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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DxO sans module de boîtier. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Chapitre 4 : Optimiser
les corrections
Équilibrer un fichier JPEG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Ajuster l’exposition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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XII
Sommaire
Utiliser le DxO Ligthing . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Supprimer les dominantes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Ajuster la saturation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
54
Optimiser les fichiers RAW. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
57
Récupérer les hautes lumières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
57
Rééquilibrer les ombres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
59
Caler la balance des blancs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
60
Rendu des couleurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
61
Affiner les corrections optiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
61
Ajuster la distorsion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
62
Conserver du vignetage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Éliminer les franges violettes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
65
Gérer les détails. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Maîtriser le bruit numérique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
66
Supprimer les poussières. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
68
Optimiser la netteté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Chapitre 5 : Les
corrections avancées
Agir sur l’équilibre de l’image . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Correction par la courbe de tons. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
74
Modifier les couleurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Correction TSL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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La balance multi-point . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
81
Rectifier la géométrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Redresser l’horizon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
83
Recréer des parallèles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Recadrer l’image . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Réglages avancés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
86
Recadrage final . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Chapitre 6 : Simuler
un film argentique
Pourquoi le FilmPack ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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La colorimétrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
90
Le grain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
92
Le FilmPack et ses versions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
95
Le FilmPack utilisé seul . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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XIII
DxO pour les photographes
Le FilmPack dans Photoshop. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Le FilmPack dans DxO Optics Pro . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100 Choisir une image neutre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101 Privilégier le format RAW . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102 Préparer au mieux les fichiers JPEG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106 Choisir le rendu d’un film . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107 Choisir le type de film . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109 Effets spéciaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110 Ajuster le rendu final . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111 Moduler le grain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113 Intensité du grain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 Taille du grain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 Personnaliser ses réglages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 Choisir des options plus poussées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 Préparer des presets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 Appliquer les presets. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 Des possibilités sans limite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118
Chapitre 7 :
Automatiser les traitements
Corriger par lot . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 Appliquer les corrections sur une pile . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 Dupliquer les corrections . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 Utiliser des presets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 Presets livrés avec le logiciel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 Création de presets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 Choix des corrections. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 Sauvegarde du preset. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 Exporter un preset . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 Importer un preset . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 Recevoir un preset . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 Télécharger un preset . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 Utiliser des presets V4. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 Élaborer ses propres presets. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 Créer des presets pour les fichiers JPEG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 Créer des presets pour les fichiers RAW. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 Preset intégrant la netteté. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 Presets complexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135
XIV
Sommaire
Chapitre 8 : DxO
et les autres logiciels
La conversion des fichiers RAW . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 Incompatibilité après conversion. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 Les convertisseurs compatibles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 Des évolutions souhaitables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 L’exportation des images . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 Exportation au format DNG. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 Sauvegarde au format TIFF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 Des logiciels complémentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 Utilitaires indispensables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 Des compléments utiles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 Interpolation et tirages géants. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 Création de panoramiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 Index. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 159
XV
Chapitre 1
Acheter et installer DxO Il est possible de se procurer le logiciel DxO Optics Pro chez un revendeur ou en ligne, sur le site www.dxo.com. L’achat en magasin vous laisse le choix du mode de paiement, mais quoi qu’il en soit le chargement du logiciel doit obligatoirement se faire par une liaison Internet, car le produit est constitué de très nombreux modules et seuls ceux qui correspondent à votre équipement photographique sont nécessaires. Au cas improbable où vous ne disposeriez pas de liaison Internet, rien n’est cependant perdu : vous pouvez acheter en ligne depuis l’ordinateur d’un ami, ou d’un cybercafé, et sauvegarder le produit sur un CD-Rom en vue de l’installer sur un ordinateur non relié au réseau. Attention, pour terminer l’installation le logiciel il sera quand même nécessaire de disposer d’une liaison Internet sur un autre ordinateur pendant la phase d’activation !
Acheter DxO Optics Pro Acheter DxO Optics Pro ne consiste pas à acquérir un produit inscrit sur un support physique, mais à vous procurer une licence vous autorisant à télécharger et à utiliser le programme sur deux ordinateurs (par exemple un fixe et un portable, indifféremment PC ou Mac).
CD-Rom ou achat en ligne ? Quand on achète une boîte DxO Pro chez un revendeur, le CD-Rom ne contient que le petit logiciel destiné à gérer le téléchargement de tous les composants du programme et une clé d’activation qu’il faudra enregistrer sur le site Web de DxO. Cette solution est facile si vous ne souhaitez pas, par principe, effectuer de paiements en ligne. Cependant, il vous prive de la possibilité d’essayer gratuitement le logiciel pendant deux semaines avant de le transformer en version payante…
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DxO pour les photographes
Essayer d’abord La meilleure solution pour essayer DxO Optics Pro est de télécharger une version d’essai de 15 jours, et de la payer en ligne si l’expérience est concluante. Récupérer la version d’essai est très simple : il suffit de s’inscrire sur le site Web de DxO avec une adresse e-mail valide. Le courrier électronique que vous recevrez en retour contiendra un lien pour activer le téléchargement et l’installation, comme on le verra plus loin.
Pour disposer d’une version d’essai valide 15 jours, il suffit de remplir un formulaire en ligne.
Configuration informatique DxO Optics Pro est disponible pour Windows XP et Vista (consulter le site pour connaître les versions supportées) et fonctionne sur tout ordinateur équipé d’un processeur équivalent ou supérieur à un Pentium IV. Il nécessite au moins 1 Go de mémoire vive, 2 Go étant vivement conseillé pour la version Élite, car les appareils professionnels génèrent souvent des fichiers plus lourds. Sur Mac, il est prévu pour fonctionner avec les systèmes d’exploitation OS X, notamment Tiger et Leopard. Il arrive que des machines Windows dotées d’anciennes versions du programme .NET Framework Microsoft aient des difficultés à faire fonctionner correctement DxO Optics Pro. Si tel est le cas, il est recommandé de les désinstaller (par exemple les versions 3 d’origine ou 3.5 bêta) et d’installer les versions les plus récentes qui sont en téléchargement gratuit sur le site de mise à jour de Microsoft (http://msdn2.microsoft.com/fr-fr/netframework/bb264589. aspx) avant d’installer DxO Optics Pro. Si une version d’essai a montré des signes de faiblesse, on la désinstallera avant de procéder à cette mise à jour.
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Acheter et installer DxO
Choisir une version DxO Optics Pro existe en deux versions, Standard et Élite, dont les fonctions sont parfaitement identiques : contrairement à beaucoup de produits dont les versions les plus chères sont nécessaires pour accéder aux commandes les plus avancées, elles ne diffèrent que par leur capacité à accepter les modules d’appareils photo dont elles gèrent les corrections. La version Standard prend en charge les appareils reflex numériques de gamme amateur ou expert des marques Canon, Nikon, Konica Minolta, Pentax ou Sony, ainsi que plusieurs bridges. La version Élite, elle, est indispensable si l’on utilise un modèle de la gamme professionnelle Canon ou Nikon, mais elle accueille aussi tous les modules de la gamme amateur. Si l’on a choisi la version Standard, une simple mise à jour permettra de passer ensuite à la version Élite si l’on acquiert un boîtier reflex de gamme professionnelle. Vous pourrez également acquérir le module supplémentaire FilmPack (qui est présenté plus loin, au chapitre 6), la vente couplée permettant de bénéficier de réductions quand on se trouve en période promotionnelle.
En choisissant une version, la liste des modèles supportés est facile à vérifier.
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DxO pour les photographes
Pour préparer l’achat, il faut choisir la version qui vous convient en vérifiant si votre appareil est compatible. Le site tient à jour la liste de tous les appareils et objectifs compatibles avec la totalité des corrections proposées par DxO Optics Pro. On complète la commande en indiquant le pays de livraison, le taux de TVA étant variable. Les options supplémentaires concernent l’émission d’une facture par courrier et la fourniture d’un CD de sauvegarde ; on verra plus loin qu’il est plus facile et gratuit de confectionner son propre CD de sauvegarde immédiatement après le téléchargement.
S’inscrire en ligne Pour transformer une version d’essai en version définitive, pour acquérir directement le logiciel ou pour activer une version chargée à partir d’un pack CD, il est nécessaire d’ouvrir un compte client en indiquant ses coordonnées. Ce compte permettra ensuite de gérer toutes les mises à jour gratuites ou les changements de versions payants. Au moment d’un premier achat, cliquer sur la commande Acheter maintenant permet d’afficher la boîte de dialogue d’ouverture du compte.
La création d’un compte client est rapide.
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Acheter et installer DxO
Payer en ligne Attention, seuls les paiements par carte Visa, Mastercard ou American Express sont possibles sur le site DxO. Ils se font très simplement dès que le compte client est créé. Dès que le paiement est accepté, un e-mail vous est envoyé à l’adresse électronique que vous avez renseignée ; il comporte des liens pour lancer le programme de téléchargement du logiciel ainsi que le code secret nécessaire pour l’activer ou pour pérenniser une version d’essai.
Téléchargement et sauvegarde Le programme de téléchargement peut directement s’exécuter sans enregistrement préalable, car il fait partie des données qui s’enregistreront automatiquement au cours de l’installation et serviront ensuite à la mise à jour régulière du logiciel. Si un avertissement de sécurité intervient – selon votre système d’exploitation – il faut confirmer l’exécution du programme, une fenêtre de dialogue vous demandera de choisir une langue pour l’interface et l’approbation du contrat de licence du produit. Ensuite s’ouvriront les fenêtres permettant de choisir les modules des boîtiers et optiques indispensables au fonctionnement du logiciel. Module de téléchargement En premier lieu, il s’agit de choisir les appareils photo avec lesquels le logiciel sera compatible, en sachant que les charger tous sera très long et inutile tant qu’on ne possède pas d’images prises avec ces modèles, mais ne ralentira pas le fonctionnement futur du logiciel. (Sachez aussi que la mise à jour ultérieure est une opération facile.) Il faut ensuite choisir les modules correspondant à ses objectifs, sans oublier que seuls les couples objectifs-boîtiers sont fonctionnels : charger, par exemple, des modèles d’optiques Nikon alors que l’on n'a choisi que des boîtiers Canon est totalement inutile…
On choisit d’abord les boîtiers puis les optiques.
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DxO pour les photographes
Il est préférable de sauvegarder les fichiers avant de procéder à une installation.
Avant de lancer le téléchargement, il faut opter pour une méthode d’installation : si l’on coche l’option d’installation directe, le programme lancera tout seul cette procédure dès la fin du chargement du logiciel et effacera les données temporaires et notamment le programme d’installation ; si l’on choisit l’option « Sauvegarder les fichiers téléchargés pour les installer sur un autre ordinateur », on pourra graver un CD-Rom de sauvegarde avant de procéder à l’installation, sur l’ordinateur qui a piloté le téléchargement ou sur un autre ordinateur non relié à Internet.
Sauvegarde du programme Dès la fin de l’opération de téléchargement, l’ensemble du programme est stocké dans un dossier situé dans les documents de l’utilisateur (par exemple, sous Windows : Mes documents>DxO Optics Pro v5 Install) qui comporte le Setup (programme d’installation), la documentation et les modules optiques.
Dossier créé automatiquement par le programme de téléchargement
C’est ce dossier qu’il est possible de sauvegarder en effectuant une copie sur un CD-Rom ou sur un disque dur externe. Si beaucoup de modules ont été chargés, il est possible que la taille du sous-dossier Modules du dossier Mes documents>DxO Optics Pro v5 Install soit trop grande pour tenir sur un CD : il faudra alors faire la sauvegarde sur un DVD ou copier les fichiers (xx.caf) sur plusieurs disques avant de reconstituer le sous-dossier dans l’ordinateur de destination.
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Acheter et installer DxO
Installation et activation Une fois le programme sauvegardé, il suffit de cliquer sur l’icône Setup pour lancer l’installation de DxO Optics Pro. Si une ancienne version 5 est déjà présente sur votre ordinateur, le programme la supprimera au début du cycle. En revanche, vous pouvez sans problème conserver une ancienne version 4, la version 5 pourra partager les modules communs aux deux configurations, de même que les presets de réglages. DxO installe ensuite Interlock, qui est un programme anti-piratage, puis des fichiers nécessaires à son bon fonctionnement, comme des éléments de programme Microsoft pour les versions Windows. La boîte de dialogue d’installation s’ouvre alors. Je vous conseille de laisser DxO choisir l’emplacement du programme (sous Windows, par défaut dans Program Files) et de procéder à la copie des fichiers depuis le dossier Mes documents>DxO Optics Pro v5 Install, qui restera intact après l’opération au cas où il serait nécessaire de procéder à une réinstallation. Si le CD-Rom de sauvegarde que je conseille de créer vous suffit, il est possible de supprimer ce dossier une fois que vous aurez vérifié que DxO Optics Pro fonctionne bien. Notez qu’à la fin du processus d’installation, il vous faudra redémarrer l’ordinateur.
Activation en ligne À la première ouverture du programme, par un simple clic sur l’icône DxO Optics Pro placée sur le bureau de l’ordinateur, il faut procéder à l’activation en inscrivant dans un champ qui s’affiche à l’écran le code secret que vous avez reçu dans le courrier électronique de confirmation de votre commande. Ce code est aussi affiché dans votre compte client sur le site Internet de DxO. Le logiciel se connecte ensuite automatiquement sur ce serveur et votre licence devient valide.
DxO sans Internet ? Ce mode d’activation en ligne pose un problème quand on installe DxO sur un ordinateur hors ligne, par exemple un portable dédié à la sauvegarde des photos en reportage. Une procédure un peu complexe, mais fonctionnelle, permet quand même d’activer le programme.
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DxO pour les photographes
Le logiciel qui n’arrive pas à se connecter au serveur au moment de la phase d’activation, lors du premier démarrage, génère un « Challenge Code » de 56 caractères, qui s’affiche à l’écran et que vous devrez compléter dans un second temps par un « Response Code » de 196 caractères que l’on récupérera après un contact téléphonique avec le support DxO, ou plus simplement sur un site Internet dédié à l’activation. Sans fermer le logiciel sur l’ordinateur non connecté, ouvrez une session Internet depuis une machine connectée et, si ce n’est déjà fait, créez votre compte client. Puis cherchez la page https://activation.dxo.com et renseignez les champs Nom d’utilisateur et Mot de passe que vous aurez reçus par e-mail. Vous devez ensuite entrer les codes nécessaires, soit le code d’activation et le « code challenge » que le logiciel vient de vous fournir. Ensuite, cliquez sur « Get your response code » : un écran apparaît pour vous donner un très long code secret à inscrire dans le logiciel à activer sur l’ordinateur hors ligne. Heureusement, il n’est pas nécessaire de recopier à la main le code challenge et le code réponse, car il est possible lors de cette opération de les sauvegarder sur un fichier porté par une carte mémoire ou une clé USB, ou de procéder à des copier/coller dans un fichier TXT.
Exemple de code d’activation hors ligne (les vrais codes ont bien sûr été effacés).
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Acheter et installer DxO
Dès que la rubrique du code réponse est validée dans le logiciel situé sur la machine non connectée, le logiciel est activé.
Transfert de licence Pour transférer la licence DxO sur un nouvel ordinateur, il suffit de cliquer sur « Transférer ma licence sur un autre ordinateur », dans le menu Aide. Si une liaison Internet est disponible, le logiciel contacte le serveur qui le désactive définitivement. Le compte utilisateur est crédité d’une nouvelle activation qui pourra être lancée depuis un autre ordinateur.
Réactivation du logiciel Après un formatage du disque dur et une réinstallation, le logiciel réagit comme s’il était transporté sur un nouvel ordinateur. Il est donc nécessaire de transférer la licence avant tout formatage, ou changement important sur la machine afin de pouvoir ensuite réactiver DxO sans problème sur la nouvelle configuration. Il faut aussi le réactiver après l’installation d’une mise à jour payante (à l’aide du nouveau code qui vous est envoyé à ce moment-là) ; les mises à jour mineures, elles, ne nécessiteront pas de réactivation.
Préférences Après l’installation, lors du premier démarrage du logiciel, il est possible de régler certaines options, comme la langue qui sera utilisée dans l’interface, le profil de l’affichage et la configuration de l’ordinateur en matière d’affichage : • le profil ICC sélectionné peut être Adobe RVB, sRVB ou le profil de l’écran (si l’écran est étalonné, il vaut mieux choisir son profil) ; • l’accélération GPU doit être désactivée si la carte graphique est ancienne, sinon il y a des risques de scintillement ; • on peut déterminer un emplacement pour la base de données qui garde en mémoire tous les projets traités avec DxO. Quand on modifie les préférences, il faut fermer le logiciel et le redémarrer pour qu’elles soient prises en compte.
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DxO pour les photographes
Choix des préférences
Aide Le menu d’aide appelle un logiciel qui lit les fichiers PDF, ce qui permet de consulter confortablement et d’imprimer la notice correspondant au problème rencontré ou au réglage à expliquer. Si vous n’avez pas de logiciel d’ouverture des PDF sur votre ordinateur, n’hésitez pas à télécharger le logiciel Acrobat Reader, gratuit, à l’adresse www.adobe.com/fr/products/ reader. Cliquer sur l’aide en ligne depuis un ordinateur relié à Internet ouvre directement la page Support sur le site de DxO, ce qui permet de consulter les réponses aux questions déjà posées par des usagers du logiciel ou d’en poser soi-même. En cas de problèmes techniques Si le logiciel ne veut pas démarrer, on peut joindre directement l’aide en ligne à l’adresse www.dxo.com/fr/photo, rubrique Support. Le support DxO peut être contacté directement par un formulaire à remplir sur le site, mais beaucoup de problèmes sont abordés dans la Foire Aux Questions. Vous recevrez les réponses par courrier électronique, généralement très rapidement. Il est aussi possible de dialoguer avec des utilisateurs sur le forum ouvert par DxO (http://forum.dxo.com/).
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Acheter et installer DxO
Mise à jour Si on a choisi la mise à jour automatique dans le menu Préférences, le logiciel vérifie à chaque lancement sur le serveur distant s’il existe une version plus récente que celle qui est installée sur l’ordinateur. On peut aussi le vérifier en cours d’utilisation avec la commande Rechercher des mises à jour, du menu Aide. En revanche, la mise à jour des modules n’est pas automatique. La commande Modules DxO du menu Aide ouvre une fenêtre qui affiche tous les modules installés dans le logiciel : pour effectuer une telle mise à jour, il faut cliquer sur Installer, en bas à droite de la fenêtre. Dès que le serveur distant est connecté, une première liste de boîtiers disponibles apparaît : cochez les modèles dont vous souhaitez charger des modules d’objectifs supplémentaires. Une fois les boîtiers sélectionnés, cliquez sur Suivant et choisissez les objectifs dont vous avez besoin.
Choix des boîtiers à mettre à jour
Choix des modules optiques à installer
Astuce Si l’on procède à une mise à jour pour télécharger de nouveaux modules par copie des fichiers vers un ordinateur non relié à Internet, il faut faire, avant cette opération, une copie d’écran du contenu du dossier Modules dans le répertoire d’installation précédent. Ensuite, il est facile (par comparaison) de ne recopier sur une clé USB ou un CD-Rom que les nouveaux fichiers installés par la procédure de mise à jour, ce qui est beaucoup plus léger que de recopier tout le nouveau dossier Modules sur l’ordinateur non relié à Internet…
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DxO pour les photographes
Après un nouveau clic sur Suivant, le téléchargement débute immédiatement (sans passer par le programme Download Manager) : les modules s’installent directement dans le dossier qui leur est réservé. Ils seront opérationnels dès le prochain démarrage du programme. Cette procédure rapide et fiable présente bien sûr l’inconvénient de ne pas pouvoir fonctionner sur une machine déconnectée d’Internet. Dans ce cas, il faudra procéder à un chargement depuis un ordinateur équipé du programme Download Manager et choisir la commande Mise à jour.
Téléchargement et installation automatique des modules
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Chapitre 2
Maîtriser DxO
DxO Optics Pro est d’un maniement assez facile – bien que certaines commandes, comme celles qui concernent la saturation ou le contraste, soient redondantes – et peut être totalement maîtrisé à l’aide de la souris en navigant dans l’interface graphique. L’apparence est la même, que le logiciel soit installé sous Windows ou sous Mac, seule change la forme des caractères. Quand on ouvre le logiciel pour la première fois, l’écran apparaît vide : il faut commencer par sélectionner des images pour comprendre le fonctionnement de l’application.
Lors de la première ouverture du logiciel, on devra sélectionner des images pour comprendre le fonctionnement général de DxO Optics Pro.
Au démarrage du logiciel, par défaut, quatre onglets apparaissent en haut à gauche de la fenêtre sous la barre des menus ; le logiciel s’ouvre toujours sur l’onglet Sélectionner.
Lancer un projet DxO Un cycle de traitement, comprenant la sélection d’images, le choix des corrections à apporter, le traitement des photos par génération de copies corrigées, et la visualisation des résultats, est appelé « projet ». Pour commencer un nouveau projet, il faut effectuer une sélection des images.
Sélectionner des images La fenêtre de sélection, complètement à gauche, fait apparaître l’arborescence des répertoires de l’ordinateur. Quand on clique sur un dossier, les vignettes des images qu’il contient s’affichent. Juste au-dessus de cette fenêtre figurent trois icônes qui permettent de choisir d’afficher
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DxO pour les photographes
ces vignettes, une liste de fichiers, ou de faire des tris dans les dossiers, par exemple par date ou par format pour n’afficher que certaines images.
Le tri peut s’effectuer sur la liste (à gauche) ou sur les vignettes (à droite).
Affichage d’un dossier choisi dans l’arborescence du disque
Si le dossier sélectionné comprend des images déjà traitées par DxO, on peut choisir de ne pas les afficher, d’autant plus que le logiciel ne peut pas refaire des corrections sur une copie émanant d’un traitement antérieur… Les images sélectionnées par un clic de souris apparaissent avec un encadrement bleu. En cliquant sur Ajouter, on les recopiera dans la bande de visualisation située au bas de l’écran. Redimensionner la hauteur de cette zone d’affichage permet d’obtenir des vignettes plus ou moins grandes. Dès ce moment, la préparation du projet peut commencer.
Les images sélectionnées sont encadrées de bleu ; pour les utiliser il faut cliquer sur le bouton Ajouter.
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Maîtriser DxO
Les images sélectionnées s’affichent en bas de l’écran.
Faire pivoter des images Il est possible de redresser les images pour qu’elles soient affichées puis traitées en position verticale, en faisant apparaître des flèches situées au coin inférieur gauche des vignettes quand on approche le pointeur de la souris de cette zone.
Les flèches de pivotement apparaissent en bas à gauche des vignettes.
Supprimer des images Une petite croix rouge s’affiche en bas à droite de chaque vignette : elle permet de retirer l’image du projet. Ce système est très souple, puisqu’en cours de projet on pourra, si l’on est pris de remords, revenir sur cette décision par une nouvelle action de la commande Sélectionner. Noter les images Il est possible de noter les images du projet de deux façons : • en haut à gauche de chaque vignette figure un feu tricolore (orange par défaut). Si l’on clique sur le feu rouge, l’image ne sera pas traitée ; le feu vert indiquera qu’elle n’a pas besoin de correction, on pourra donc réserver le feu orange pour les images à ajuster dans l’onglet Préparer ; • en cliquant sur les points situés sur les bords droits des vignettes, on peut attribuer des notes, de 0 à 5 étoiles, qui peuvent être modifiées en cliquant plus bas ou plus haut sur l’échelle.
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DxO pour les photographes
Affectation des feux tricolores sur les vignettes
Affectation des étoiles sur les vignettes
Classement et piles d’images Les images peuvent être classées en piles, soit par qualité, soit par type de traitement à apporter. Les corrections choisies pour l’image en haut d’une pile seront ensuite reportées sur toute la pile. Pour constituer ces piles, on peut faire glisser les images les unes sur les autres à l’aide de la souris, ou choisir les commandes du menu contextuel attaché à chaque vignette et qui s’ouvre d’un clic de souris (clic droit sous Windows).
Commandes supplémentaires par menu contextuel sur chaque vignette
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Constitution de piles par couleur de feu tricolore
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Autres sélections d’images En haut à droite de la fenêtre de DxO Optics Pro, trois icônes permettent de choisir les images dans un projet déjà traité par DxO ou dans Photoshop Ligthroom si ce logiciel est aussi installé dans l’ordinateur. Choisir la base Ligthroom permet d’importer des photos qui sont sauvegardées dans la base de données de ce logiciel ; choisir l’option Base de données de DxO permet d’ouvrir à nouveau les traitements déjà effectués par le logiciel.
Choix d’un projet déjà traité par DxO
Ouverture d’un projet déjà traité par DxO
Même si cette possibilité est très intéressante, je n’en suis pas partisan. Je préfère utiliser la méthode traditionnelle d’ouverture de dossiers, d’abord parce que reprendre le traitement d’une image implique souvent de vouloir modifier les premiers réglages, mais surtout parce que si l’on déplace ses photos, DxO ne pourra plus retrouver le projet dans son ensemble. Il affichera une vignette (voir ci-contre) indiquant qu’il ne peut retrouver les images, surtout quand elles sont stockées dans leur très grande majorité sur des DVD-Rom ou disques durs externes qui ne sont pas toujours connectés au même poste de travail…
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DxO pour les photographes
Choisir l’ergonomie Une fois les images sélectionnées, il suffit de cliquer sur l’une d’entre elles, puis sur l’onglet Préparer, pour découvrir l’espace de travail de DxO pour toutes les corrections. Cet espace peut être aménagé de multiples façons selon l’ergonomie que l’on préfère adopter. Les commandes de corrections sont accessibles par les menus situés en haut à gauche de la fenêtre, ou par les icônes situées en haut à droite. Cliquer dans le menu ou sur une icône a pour effet de faire apparaître une palette de corrections qui pourra être librement disposée dans l’espace de travail. Cliquer sur une icône active la palette correspondante, et l’icône devient colorée.
Accès aux palettes de corrections par le menu
L’espace de travail Au-dessus de l’image, à gauche, apparaissent d’autres icônes qui commandent des fonctions particulières : • de gauche à droite se présentent d’abord cinq icônes pour les fonctions de base : affichage avant/après commuté par un clic de souris, main pour se déplacer sur l’image, loupe, recadrage et gomme pour supprimer des poussières ; • les quatre icônes suivantes (lignes bleues) sont des outils de corrections géométriques assez perfectionnés, permettant de redresser l’horizon ; • deux icônes permettent d’activer la balance des couleurs multi-point, complexe à manipuler, ou au contraire la palette de balance des blancs, beaucoup plus simple d’emploi ; • les deux dernières icônes de la partie gauche permettent de commuter l’affichage sur la seule image corrigée ou sur deux images présentant un avant et un après correction. D’autres icônes se situent à droite de la fenêtre, sous les grandes icônes d’accès aux palettes : • une icône en forme d’engrenage permet de lancer un traitement immédiat de l’image en cours ; • cliquer sur l’icône quadrillée applique une grille sur la photo pour juger de ses déformations ou de son horizontalité ;
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• l’icône d’information précise si des corrections sont invisibles faute d’un grossissement suffisant. Tout à fait à droite, enfin, figure un curseur qui actionne une commande de zoom pour agrandir une partie de l’image en cours de correction. La flèche permet d’ouvrir une boîte de dialogue pour choisir une grandeur déterminée, ou de sélectionner n’importe quelle valeur jusqu’à 1 600 %.
Ouverture des palettes Cocher toutes les corrections dans le menu Espace de travail revient, par défaut, à afficher toutes les palettes de corrections à droite de l’image. Elles se présentent d’abord comme une ligne accrochée au bord droit de la fenêtre, ce qui permettra de s’en servir avec une fonction ascenseur dès qu’elles seront ouvertes. Si toutes les palettes sont actives, les grandes icônes situées en haut à droite de la fenêtre sont toutes colorées.
Toutes les palettes de corrections sont disponibles.
Pour ouvrir une palette, il suffit de cliquer sur la petite icône située le plus à gauche avant le nom de la palette, puis de cliquer de nouveau au même endroit pour la fermer. La flèche située à droite de la ligne de commande sert à accrocher ou à décrocher la palette du bord droit de la fenêtre, et la croix à la supprimer des corrections actives de l’espace de travail.
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La palette Lumière est ouverte par un clic sur la petite icône à gauche de sa ligne de commande.
Quatre palettes ont été fermées ; cliquer sur les icônes assombries ou dans la boîte de dialogue les ouvrira à nouveau.
Une fois que vous serez familiarisé avec ce système, la navigation entre les palettes nécessaires aux réglages deviendra vite instinctive. Mais on va voir que, selon la taille d’écran dont on dispose, on peut aussi aménager l’espace de travail en fonction des corrections à effectuer.
Palettes informatives On peut disposer de plus de place pour les palettes de corrections si les palettes informatives ne sont pas activées en permanence. Ainsi, on peut décider de ne pas se servir de façon systématique de la palette Déplacer/Zoomer, si la combinaison des outils Loupe et Main est plus facile à utiliser. La palette Histogramme sera utile seulement : pour évaluer l’exposition d’images que la correction automatique a des difficultés à homogénéiser, et la palette Modifier EXIF n’est pas d’un usage très fréquent.
Choix des palettes les plus importantes J’ai coutume de gérer les corrections de toutes les images qui nécessitent des ajustements par rapport aux réglages par défaut de DxO Optics Pro avec trois palettes seulement : Lumière, Couleur et Détail. La plupart des corrections de base ou avancées s’y trouvent, comme nous le verrons dans les chapitres qui suivent. J’ai recours à la palette Géométrie si une information manque sur la focale ou sur la distance de prise de vue, ou si l’image présente une perspective trop déformée. Enfin j’utilise au cas par cas la palette Éditeur de presets pour préparer ou activer des corrections par lots.
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Confection d’une palette personnalisée La palette intitulée « Ma Palette » est vide lors de la première ouverture du logiciel. Elle sert à copier des commandes de correction des autres palettes pour retrouver ses corrections préférées dans un même menu. En procédant par un glisser/déposer avec la souris, on y rassemble les réglages les plus fréquents que l’on a coutume d’utiliser, dans l’ordre souhaité. (Bien entendu, les commandes restent toutes dans leur emplacement d’origine, elles ne sont que dupliquées dans Ma Palette.)
Palettes contenant les principales corrections
Confection d’une palette personnalisée
Palettes fixes Si toutes les palettes sont accrochées à droite de l’écran, on navigue entre elles par un mécanisme d’ascenseur et on ouvre et ferme les boîtes de dialogue selon les réglages à effectuer. Quand on dispose d’un grand écran, cette disposition peut être avantageuse pour afficher les deux images avant/après côte à côte et naviguer verticalement dans les menus.
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Espace de travail avec les palettes accessibles par ascenseur
Palettes flottantes Si elles sont décrochées du bord droit, les palettes peuvent être posées à n’importe quel emplacement dans l’espace de travail. La fenêtre des vignettes, en bas de l’écran, peut être diminuée pour laisser de la place à l’image en cours de traitement et aux palettes, et des palettes fermées peuvent trouver place en haut, entre les onglets et les grandes icônes. La photo pourra être dimensionnée pour être placée au centre de l’espace de travail, ou une boîte de dialogue pourra être superposée sur une image plein écran.
Espace de travail avec les palettes flottantes sur l’image en cours
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Espace de travail avec image centrée
Corriger les images La « correction » des images dans DxO Optics Pro est un terme un peu trop général, car le logiciel n’intervient jamais dans les fichiers d’origine : il enregistre toutes les corrections demandées dans sa base de données et ne les applique que sur des copies générées au moment de la phase de traitement. La photo d’origine n’est donc jamais altérée, et si la correction n’est pas satisfaisante, il suffira de reprendre le projet pour appliquer des niveaux de réglages différents. Il existe trois modes de correction, qui seront présentés en détail dans les chapitres qui suivent : • en mode correction automatique, DxO Optics Pro applique les réglages contenus dans DxO Default Preset et ne requiert d’intervention de l’utilisateur que si un renseignement manque sur le fichier d’origine, par exemple la distance approximative de mise au point ; • en mode correction manuelle, il est possible d’intervenir sur chaque image pour lui affecter exactement les réglages requis, y compris de géométrie et de recadrage ; • en mode correction par lot avec des presets personnalisés, on applique à une partie de la sélection un jeu de réglages prédéfinis, à une autre partie un autre jeu…, en gardant toujours la latitude de préciser le réglage de chaque image qui en aurait besoin.
Traiter le projet Une fois les images préparées, on clique sur l’onglet Traiter pour lancement la confection des copies. Il est possible, à ce stade, d’obtenir plusieurs fichiers simultanément, à partir de la même image, par exemple une petite photo destinée au Web en format JPEG et un agrandissement sauvegardé en format TIFF.
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Choisir les formats de sortie Une fois l’onglet Traiter ouvert, on accède sur la gauche à une boîte de dialogue qui permet de choisir les caractéristiques souhaitées pour la production des fichiers corrigés. Lors de la première utilisation du logiciel, il est nécessaire de créer autant de formats de sortie que nécessaire. La boîte de dialogue permet de donner un nom au format, de choisir le fichier JPEG, TIFF ou DNG que l’on veut obtenir, sa qualité, son profil colorimétrique, la taille de l’image en sortie et le nom du fichier. Par défaut, le logiciel proposera de créer le fichier dans le dossier d’origine de l’image et avec le suffixe « _DXO » avant le format de fichier, par exemple JMS_2008_ DXO. tif. On peut créer simultanément plusieurs fichiers de même format (par exemple un fichier JPEG de qualité 50 de petite taille, pour une utilisation dans un blog, et un fichier JPEG de haute qualité 95, de grande dimension, pour commander un tirage en ligne), ou de formats différents.
Lancer le traitement Quand les formats de sortie sont sélectionnés, on peut enfin lancer le traitement. Le logiciel affiche le degré d’avancement du projet et, le cas échéant, les erreurs constatées lors de la création de copies. Si le processeur de l’ordinateur est de technologie multicœur, le traitement de deux images ou plus peut être simultané. Notez qu’il est toujours possible de suspendre le traitement, ou de l’arrêter.
Traitement en cours
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Visualiser les résultats Une fois le traitement terminé, vous pouvez choisir d’arrêter le logiciel ou de visualiser les résultats. Si le rendu d’une image vous déçoit, il suffira de l’ouvrir à nouveau dans l’onglet Préparer et de choisir des paramètres de réglage différents. Quand on relancera un traitement, seule l’image ainsi distinguée sera traitée au sein du projet.
Comparer les images Il est conseillé de visualiser les résultats en utilisant l’affichage avant/après, que l’on sélectionne par l’icône qui lui est dédiée. Il suffit de cliquer sur chaque image dans la colonne de gauche pour l’afficher en plein écran ou selon un grandissement déterminé par le zoom.
Visualisation des images traitées
Utiliser le zoom Pour être certain des qualités de netteté et de réduction du bruit, qui sont des réglages parfois assez délicats à optimiser, j’utilise toujours le zoom en position 100 %, et je choisis la zone de l’image à comparer avec l’outil Main. Examiner l’image avec un tel grossissement est très sévère : si le rendu à l’écran convient, on sera quasiment certain que l’image sera de belle qualité sur une impression de taille A3, voire plus.
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Visualisation de la netteté (en haut) et du bruit numérique (en bas) après correction grâce au zoom 100 %
Sauvegarder le projet La sauvegarde du projet est automatique dès la fermeture du logiciel, mais, comme il a été indiqué plus haut, il convient de se souvenir que si l’on souhaite modifier ce projet ultérieurement, les fichiers d’origine ne doivent pas avoir été enlevés de leur dossier initial. En revanche, les fichiers de sortie peuvent être déplacés, renommés ou effacés sans inconvénient, puisque DxO Optics Pro repart toujours des originaux et ne peut pas corriger des copies qu’il a généré.
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Chapitre 3
Corriger automatiquement En mode automatique par défaut (DxO default preset), les images sont corrigées par les modules Lumière, Géométrie et Détail. La colorimétrie et la balance des blancs restent toujours celles définies à l’origine lors de la prise de vue. Les corrections appliquées présentent cependant des différences selon que l’on dispose ou non de modules boîtiers et objectifs. Si l’on ne possède aucun module, DxO applique aux fichiers JPEG une correction automatique de lumière, et aucune autre. En revanche, les corrections les plus élaborées seront apportées aux fichiers RAW des appareils supportés, avec leur module optique. Quand on ouvre une image en automatique sous DxO, les corrections appliquées apparaissent soulignées en bleu dans les palettes. Si une donnée manque pour que la correction soit optimale, ce qui est indiqué par un signal « attention » sur la vignette de l’image en cause, on verra que l’on peut la renseigner dans une boîte de dialogue.
Les corrections automatiques sont affichées en bleu dans les palettes quand on ouvre le menu Préparer.
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DxO pour les photographes
Bien entendu, il est absolument inutile d’afficher les palettes et de passer par l’étape Préparer pour les corrections automatiques ; tous les développements qui suivent ne sont présentés que parce qu’il est indispensable de connaître la nature des corrections automatiques si l’on veut procéder à leur ajustement. Le traitement automatique ne requiert en effet que la sélection des images (cliquer sur Ajouter), puis le lancement du batch (cliquer sur la vignette avec un engrenage, à gauche du cartouche Traiter maintenant). Si DxO ne possède pas le module optique nécessaire, certaines corrections ne s’activent naturellement pas (netteté, vignetage, distorsion) ; cependant, toutes les fonctions liées au module du boîtier restent actives.
En cas d’absence du module d’objectif, certains contrôles sont désactivés.
Correction de couleur La correction de couleur ne concerne que la balance des blancs. Quand on charge une image RAW, le logiciel reconnaît la valeur enregistrée et convertit l’image en en tenant compte. En JPEG, l’image est ouverte selon le profil de l’appareil, puisque le fichier est déjà enregistré avec une tonalité chaude ou froide.
Correction de lumière DxO applique trois corrections de lumière en mode automatique : • l’exposition est compensée si le fichier RAW dont il possède le module a enregistré une correction à la prise de vue. Dans tous les cas, le réglage reste affiché à zéro, mais le logiciel a enregistré la correction demandée ;
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Corriger automatiquement
• pour les images qui le nécessitent, le DxO Lighting va remonter légèrement les ombres et étaler les tons moyens, sans altérer les hautes lumières ; • pour les optiques dont DxO possède le module, le vignetage sera corrigé au maximum. On peut regretter qu’aucun réglage automatique ne préserve les hautes lumières des fichiers RAW ; dans un traitement totalement automatisé, un réglage de premier niveau, comme pour l’éclaircissement des ombres, ne serait pas inutile pour certaines photos.
Corrections automatiques de la palette Lumière sur un fichier RAW
Compensation d’exposition La correction de l’exposition est active, mais elle est vraiment minimaliste car on constate qu’elle n’opère aucun ajustement des hautes lumières en format RAW, domaine où l’on verra que le logiciel fait merveille quand on choisit d’opérer soi-même le réglage. Ceci est regrettable, car une action légère sur les hautes lumières compléterait bien l’action sur les ombres opérées par le DxO Lighting. Mais cette commande reste hélas désactivée. Quand on ouvre une image JPEG, la compensation de l’exposition automatique n’est pas opérante, ce qui n’est pas anormal puisque cette fonction ne fonctionne qu’en format RAW...
Aspect de la palette Lumière en JPEG
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DxO pour les photographes
DxO Lighting La correction de lumière DxO Lighting est maintenant réglée par défaut sur « Léger », alors que dans les versions précédentes du logiciel, ce module était configuré sur « Moyen » ce qui donnait parfois des images trop claires et brillantes. Ce choix par défaut d’un petit éclaircissement des ombres est excellent, car trop alléger les ombres revient aussi à faire apparaître du bruit numérique gênant dans les zones concernées.
Réglage automatique DxO Lighting
Par ailleurs, ce réglage améliore beaucoup d’images un peu « bouchées », qui ont été exposées avec la marge de sécurité souvent conseillée en numérique qui consiste à garantir les lumières au détriment des ombres, surtout en JPEG où aucune récupération des blancs « grillés » n’est possible.
Sur une image sans ombres, l’action du DxO Lighting ne se voit quasiment pas.
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Corriger automatiquement
L’effet de la correction est bien entendu plus ou moins visible selon l’exposition et l’éclairage de l’image d’origine. Sur une image ne présentant pas d’ombres, quasiment aucune correction n’est appliquée.
L’équilibre de l’image est préservé par le réglage automatique qui a éclairci l’arbre, mais pas de façon exagérée.
Sur une image très sombre, le réglage automatique manque de vigueur.
Le réglage est très efficace sur des images présentant de forts contrastes, mais a ses limites sur un sujet très sombre, quand on a procédé à une sous-exposition volontaire. Ce réglage automatique sera également heureux sur des photos de nuit prises avec une grande sensibilité ISO, car il reste assez discret pour ne pas donner un aspect artificiel.
Sur un fichier JPEG exposé à 1600 ISO, le réglage automatique est très efficace.
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Vignetage Le vignetage est un défaut qui se manifeste surtout sur les zooms grands-angulaires à pleine ouverture, et qui obscurcit les bords de l’image, surtout dans les coins. Autrefois, on ne pouvait corriger ce défaut et on avait coutume de faire contre mauvaise fortune bon cœur en disant que cet assombrissement « fermait l’image ». La correction logicielle a pour but d’égaliser autant que possible la luminosité dans cette zone. Seules les optiques reconnues par DxO Optics Pro bénéficient d’une correction du vignetage, qui est mesuré en laboratoire pour chaque focale (au millimètre près si cela est possible) et pour chaque ouverture, en relation avec le boîtier concerné. En effet, la forme des micro-lentilles qui collectent la lumière sur les bords du capteur Exemple de cartographie des défauts a aussi une influence sur ce défaut. Le logiciel de d’une optique à grande ouverture : seules mesure DxO Analyzer établit une cartographie, les zones bleu foncé sont de haute qualité. traduite en mesures chiffrées très précises, des défauts d’aberration chromatique – que nous verrons plus loin – et de vignetage, ces données figurant dans le module DxO Optics Pro pour que le logiciel puisse appliquer la correction ad hoc au cours du traitement. Par défaut, le vignetage est corrigé automatiquement à 100 %.
À la base, la correction de vignetage est réglée au maximum.
Sur une image très sombre, le DxO Lighting manque de vigueur.
La correction de vignetage est surtout visible quand un ciel bleu ou gris se situe en haut de l’image ; elle est vraiment spectaculaire sur quelques optiques connues pour être vraiment très sombres dans les angles à pleine ouverture. Elle est automatiquement couplée à celle de DxO Lighting pour que l’ensemble de l’image soit homogène après correction.
Correction de géométrie La correction automatique de géométrie consiste à redresser l’image qui peut être déformée par la distorsion, les lignes droites devenant courbes. La distorsion positive est dite « en barillet » et la distorsion négative est dite « en coussinet ». On trouve souvent ces termes dans les revues et livres techniques.
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Corriger automatiquement
Distorsion La distorsion de chaque optique, à chaque focale et à différentes distances, est mesurée par DxO ; la correction ne peut s’appliquer qu’aux objectifs dont le module est chargé dans le logiciel. Les fichiers contiennent des informations (EXIF) qui permettent de savoir, dans l’idéal, quel objectif a été utilisé, à quelle focale et à quelle distance. Si DxO Optics Pro peut lire ces données, la correction est totalement automatique. La boîte de dialogue de la palette est alors réduite au maximum.
Représentation agrandie d’une distorsion positive (en haut) et négative (en bas)
La correction de distorsion est surtout très visible quand on photographie des scènes urbaines, où parfois les rues ou le sommet des immeubles semblent arrondis. Ces lignes deviennent droites automatiquement. Notez que cette correction est inactive ou limitée si des informations EXIF sont manquantes ou incomplètes.
Correction automatique de distorsion
Informations EXIF d’une image. DxO lit aussi des informations cachées relatives à la distance de prise de vue.
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DxO pour les photographes
Correction de distorsion sur un zoom à 18 mm de focale
Ajustements manuels La nécessité d’ajuster manuellement certaines images est inscrite sur les vignettes qui apparaissent après la sélection : • un signal de danger (triangulaire) indique qu’il faudra renseigner des données manquantes dans la boîte de dialogue de la palette Géométrie ; • un picto d’appareil photo jaune indique que DxO ne sait pas quel module choisir et qu’il ne peut traiter l’image. Signaux d’alerte indiquant un traitement incomplet ou impossible
Selon l’ampleur du projet, on pourra soit retirer les images nécessitant des interventions manuelles, soit ne cliquer que sur elles et préciser les données dont le logiciel a besoin. Mais si le picto « appareil jaune » indique une impossibilité de traitement, le triangle jaune, lui, n’est qu’une alerte sans blocage du processus. La correction de géométrie s’effectuera (heureusement) quand même, mais avec moins de précision que si l’on aide le logiciel à affiner son réglage. Module d’objectif Si l’on dispose de deux optiques de caractéristiques identiques mais de marques différentes, il faut indiquer au logiciel quel module doit être utilisé : par exemple, les informations EXIF d’un objectif Nikon 12-24 mm f/4 ne permettent pas de le distinguer d’un objectif Tokina 12-24 mm f/4… En cliquant sur le picto du petit appareil jaune, on ouvre une boîte de dialogue permettant de sélectionner le module à appliquer. Une fois le choix effectué, le picto de l’appareil photo devient vert sur la vignette. Attention, une fois le module choisi, il peut arriver que le signal d’alerte triangulaire vous demande une deuxième intervention, qui elle reste facultative.
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Corriger automatiquement
Choix du module optique à appliquer
Focale Le petit triangle d’alerte peut indiquer que DxO n’est pas certain de la focale, de la distance, ou des deux. Pour la focale, une boîte de dialogue permet d’ajuster précisément cette donnée dans une certaine fourchette, pour les optiques qui ne transmettent à l’appareil qu’une valeur approximative. Cependant, la précision demandée (au 1/10 de millimètre) n’est pas très réaliste… Il est en effet impossible au photographe de la connaître si l’appareil ne l’a pas enregistrée lui-même. On se contentera donc le plus souvent de bouger un peu le curseur pour le positionner sur une valeur entière.
Indication de la focale choisie
Distance de mise au point Certains appareils ne gardent pas leur distance de mise au point en mémoire dans les informations EXIF, pourtant indispensable pour le pilotage de leur flash en couplage avec l’autofocus. C’est le cas de plusieurs modèles Canon, ainsi que des Fuji construits sur base Nikon… alors que les Nikon, eux, enregistrent bien leur distance de mise au point. Dans la mesure où la correction de distorsion dépend la distance, il est préférable de renseigner le logiciel ; là encore, la précision la plus grande n’est ni possible, ni indispensable. Si le sujet le requiert, il suffit de choisir une faible ou une moyenne distance – sinon le logiciel fera la correction sur la position infini (ce qui risque de ne pas permettre la meilleure correction de distorsion, car cette dernière est souvent plus visible en gros plan). Pour des paysages cependant, que l’on choisisse 30 m ou l’infini n’aura que très peu d’influence sur la correction. En pratique, les photos comportant des lointains peuvent rester réglées à l’infini, qui est la valeur par défaut si l’on n’intervient pas dans la boîte de dialogue.
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DxO pour les photographes
Pour cette image, le logiciel demande confirmation de la focale et de la mise au point.
Pour un monument situé dans le lointain, on peut sélectionner une distance moyenne.
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Corriger automatiquement
Correction des détails La palette Détail comporte les réglages les plus importants pour le rendu de l’image finale, c’est-à-dire la netteté, l’aberration chromatique et le bruit. C’est le couple bruit (ou granulation colorée) et netteté (soulignement des détails, absence de franges de couleur) qui donne une impression plus ou moins grande de piqué au tirage, et il importe souvent de les ajuster en fonction de la taille finale du tirage. Il est donc primordial que le réglage automatique de DxO permette un bon compromis pour le format nominal de l’appareil, par exemple A4 pour un 6 Mpix, ou A3 pour un modèle de 10 à 12 Mpix.
Optimisation du piqué Le réglage de netteté de DxO Optics Pro a ceci de particulier qu’il ne s’applique qu’aux images pour lesquelles il existe un module d’objectif, puisqu’en fonction des mesures effectuées sur ce dernier, la netteté sera plus renforcée à certaines ouvertures ou sur certaines zones. Il en découle qu’il n’y a pas d’intervention automatique pour les images signalées par un picto « appareil photo rouge », indiquant que le module n’existe pas (comme ci-contre sur l’image de gauche). Cette absence de correction de netteté est souvent plus gênante pour une image RAW, où l’accentuation des détails s’opère au développement, que pour une image JPEG qui est déjà finalisée selon le niveau de netteté réglé dans l’appareil. L’optimisation du piqué s’applique en effet sur une image qui doit être assez neutre à l’origine, pour ne pas au final apparaître trop nette, avec des détails soulignés de façon agressive. Mais un fichier RAW développé sans appliquer de niveau de netteté devra être corrigé manuellement, soit en le retirant du projet automatique, soit en intervenant sur l’image de façon isolée. L’optimisation normale du piqué s’affiche sur une échelle qui permet, quand on sort de l’automatisme, de modifier le réglage ; le niveau 0,0 est le niveau optimal calculé par DxO pour une image prise par un appareil configuré en netteté normale, les curseurs - et + permettent un ajustement vers le flou ou le plus net.
Correction complète et automatique sur un fichier RAW
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DxO pour les photographes
Ce réglage décevra si l’on a imprudemment réglé son appareil sur le niveau de netteté maximal dès la prise de vue, ce qui est une grossière erreur car la netteté en numérique se fait par un procédé artificiel qui consiste à souligner le contour des détails par des lignes de pixels noirs ou blancs ; ces lignes doivent être assez minces pour rester invisibles sur un tirage, les élargir à la prise de vue est périlleux si l’on souhaite agrandir les photos par la suite, parce que ces lignes de contour seront elles-mêmes amplifiées.
Fragment d’image agrandi. En haut : netteté normale ; en bas : netteté excessive. Mais en petit format imprimé, la seconde photo paraîtra meilleure à un œil non averti.
L’optimisation du piqué applique à l’image une accentuation différenciée selon les zones et le type de structure (un ciel bleu uniforme, par exemple, sera moins accentué qu’un mur) ; ce traitement convient généralement très bien pour le tirage direct. Parfois, l’interprétation de DxO apparaît un peu « dure » à l’écran ; il faut vraiment effectuer un tirage pour juger de la qualité.
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Corriger automatiquement
Correction automatique DxO en taille écran 100 %
Aberration chromatique L’aberration chromatique est le défaut le plus gênant du numérique, car elle se traduit par des petites franges de couleur sur les contours des objets, surtout quand la netteté est trop accentuée, et elle se manifeste surtout en contre-jour. Les franges peuvent être roses, vertes, mais aussi violettes dans certains cas. DxO Optics Pro corrige les images dont il possède le module. Il dispose aussi d’une réduction supplémentaire des franges violettes qui n’est pas activée par défaut, mais qui peut rendre service d’autant plus qu’elle fonctionne même en l’absence de module optique. À mon avis, l’aberration chromatique est le défaut le plus grave, car les lignes générées étant régulières et vives, elles ne peuvent qu’être mises en valeur par l’agrandissement et l’accentuation : comme l’agrandissement repose sur l’interpolation, qui crée de nouveaux pixels à partir des pixels existants, les lignes de couleurs vives sont agrandies. Et l’accentuation les soulignera d’une ligne noire ou blanche supplémentaire.
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DxO pour les photographes
Certaines optiques grands-angles sont très sensibles à l’aberration chromatique, surtout en contre-jour, comme sur ces branches d’arbre.
Un agrandissement écran 200 % fait apparaître des franges vertes et roses sur l’image de gauche, qui disparaissent après traitement DxO, à droite.
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Corriger automatiquement
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Cette correction est sans doute la plus puissante parmi les fonctions automatiques de DxO Optics Pro, et elle s’applique aussi bien aux fichiers RAW que JPEG, comme on le voit sur la copie écran du traitement de l’image déjà présentée ci-contre en NEF, mais maintenant traitée à partir de sa sauvegarde en JPEG.
Les défauts les plus agressifs, comme ces franges vues à 200 % sur les feuilles à contre-jour, sont supprimés automatiquement.
Réduction de bruit La réduction du bruit est corrigée pour toute image faite avec un appareil dont le module est chargé dans DxO Optics Pro. Il reste donc actif même si l’on ne possède pas le module d’objectif. Le logiciel reconnaît la sensibilité utilisée lors de la prise de vue dans les informations EXIF, et applique un niveau de correction différent selon qu’il s’agit d’un fichier RAW ou JPEG. En effet, le nouveau système de développement des fichiers RAW incorporé à la version 5 intègre une correction du bruit dès l’ouverture de ce dernier. On peut donc constater que les mêmes valeurs ne sont pas appliquées sur les mêmes images prises en double sauvegarde RAW + JPEG. L’image JPEG perd plus de couleurs et de détails, parce que le réglage par défaut la rend plus lisse. Si ce compromis délicat est généralement très bien géré sur les fichiers RAW, je trouve les fichiers JPEG trop bien nettoyés, souvent au détriment du relief et du piqué.
Le niveau de réduction automatique peut être vérifié en ouvrant la boîte de dialogue.
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DxO pour les photographes
Un cliché en haute sensibilité (1 600 ISO sur un Nikon D200) nécessite souvent une réduction de bruit.
La réduction du bruit s’opère en effet sur la luminance (granulation) et sur la chrominance (traces colorées). Par défaut, le logiciel corrige beaucoup la chrominance sur les fichiers JPEG, au risque de les décolorer un peu. Selon le boîtier et le sujet, on peut trouver que la correction de luminance est également un peu intense : une limitation éventuelle de sa puissance pourra permettre de retrouver un peu plus de piqué.
À gauche, réduction de bruit automatique sur un fichier JPEG, à droite sur un fichier RAW, avec une netteté et une saturation de couleurs supérieures
Le paramétrage automatique d’une réduction de bruit est une opération particulièrement complexe, car le bruit dépend aussi du réglage de base de l’appareil (exposition, contraste), du sujet (la lumière électrique incandescente fait souvent plus monter le bruit que la lumière du jour). De plus, beaucoup d’appareils récents ont intégré des systèmes de réduction du
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Corriger automatiquement
bruit dès la prise de vue, et le cumul de plusieurs traitements peut avoir tendance à procurer des vues trop « lisses », que l’on décrit souvent comme ayant un aspect de plastique brillant (par opposition au grain d’un bois ou d’une pierre, par exemple). Enfin, il ne faut jamais perdre de vue que le niveau de bruit acceptable se détermine en fonction du format final de l’image et du support (écran, tirage jet d’encre ou tirage argentique) et que le simple examen sur écran ne donne qu’une indication partielle. Au total, il reste sans doute encore des marges de progression pour un traitement automatique idéal, car l’aspect final souhaité pour l’image reste encore subjectif. DxO Noise est parfois trop brutal en lissage sur des fichiers JPEG de haute sensibilité, et on n’hésitera pas à modifier ce paramètre pour créer un preset, pour lequel j’indiquerai plus loin quelques réglages conseillés.
DxO applique une réduction du bruit moins importante sur un fichier de Canon EOS 5D, plus propre à l’origine en haute sensibilité que ceux du Nikon D200.
Corrections simplifiées On l’a vu, DxO Optics Pro reste en partie fonctionnel en l’absence de module optique, mais on sera alors très réservé sur son usage tout automatique.
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Absence de correction de détails Le fait qu’aucun réglage de netteté par défaut en format RAW ne se substitue à l’optimisation du piqué en absence de module d’objectif est en effet un obstacle à la sortie d’un lot d’images homogènes, entre celles qui bénéficient d’un bon piqué et celles qui auraient dû être corrigées pour le traitement. Il faudra recourir au masque de netteté qui n’est jamais activé par défaut en mode automatique, et qui applique un renforcement uniforme sur toute l’image. Un des contrôles d’aberration chromatique est également désactivé, il sera plus judicieux de créer un preset pour ce type de situation.
L’absence de réglage de netteté est un obstacle au traitement automatique des images en l’absence de module d’objectif.
Vignetage et distorsion L’absence de correction de vignetage et de distorsion en cas de manque du module optique n’est pas toujours un obstacle, en revanche, car de nombreux objectifs de focale moyenne (notamment fixe) utilisés à des ouvertures moyennes ne souffrent pas vraiment de ces défauts. Par exemple, les optiques macro très utilisées par les photographes sont souvent exemplaires de ce point de vue et n’ont guère besoin d’être corrigées.
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Corriger automatiquement
DxO sans module de boîtier Si le logiciel est dépourvu à la fois du module d’optique et du module de boîtier, la situation devient très défavorable : non seulement les fichiers RAW ne pourront pas être convertis, mais les fichiers JPEG ne pourront être traités que partiellement. Seul le DxO Lighting reste opérant en automatique. Bien entendu, certains réglages manuels seront abordables, comme la correction d’exposition et de couleur – y compris le FilmPack, s’il est installé –, le contraste et la saturation, l’aberration chromatique (franges violettes) et la netteté, mais la réduction du bruit n’est plus accessible. Certaines corrections géométriques manuelles restent également actives, mais ce n’est pas la philosophie du produit que d’être très efficace sur des fichiers dont il ne connaît pas les caractéristiques…
Sans module de boîtier, seul le DxO Lighting est opérant en automatique.
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Chapitre-4
Optimiser les corrections Il arrive que les corrections automatiques, étudiées au chapitre précédent, ne donnent pas entière satisfaction. On s’apercevra vite qu’il existe plusieurs méthodes pour élaborer des corrections personnalisées, certains réglages étant même redondants. Dans ce chapitre, nous allons examiner les réglages manuels les plus simples, qui conviendront d’ailleurs la plupart du temps. Le chapitre suivant présentera ensuite des options plus sophistiquées, mais il ne faut pas oublier que trop compliquer les réglages n’est pas toujours la garantie d’une image de qualité...
Équilibrer un fichier JPEG Si vous souhaitez reprendre un fichier JPEG dont l’optimisation automatique n’est pas entièrement à votre goût, il est recommandé de commencer par examiner l’équilibre général des ombres et des lumières, tel qu’il découle du choix fait à la prise de vue. Contrairement à l’œil humain, l’appareil numérique ne peut pas toujours enregistrer toute la gamme de luminosité d’une scène, et son système de mesure de la lumière aura souvent tendance à privilégier les hautes lumières afin d’éviter qu’elles ne soient trop blanches, ce qui fait que les ombres risquent d’être trop sombres. Si l’ajustement automatique n’est pas suffisant, on utilisera en premier lieu les commandes Compensation d’exposition et DxO Ligthing.
Ajuster l’exposition Dans la palette Lumière, le contrôle Compensation d’exposition permet de simuler l’aspect de l’image selon le niveau de lumière qu’elle aurait reçu si l’appareil photo avait été réglé pour donner une image plus claire ou plus sombres dès la prise de vue : d’ergonomie similaire aux correcteurs d’exposition des reflex numériques, le système va éclaircir l’image jusqu’à 4 EV (valeur d’exposition, 1 EV équivalant à 1 IL, ou indice de lumination) quand on déplacera le curseur vers la droite, et l’assombrir de jusqu’à 4 EV quand on déplacera le curseur vers la gauche.
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DxO pour les photographes
Un tel niveau de correction est considérable, mais en pratique on utilisera des marges plus modestes, d’autant que si un blanc est « grillé » sur un fichier JPEG, il est impossible de récupérer des nuances dans la zone trop exposée à la prise de vue. On verra plus loin qu’on dispose de plus de latitude de correction avec un fichier RAW. En principe, les corrections doivent être moins brutales que dans l’exemple qui suit.
De gauche à droite : image d’origine, compensation de + 4 EV, compensation de - 4 EV
En effet, si le DxO ligthing est resté activé quand on compense l’exposition, il agit automatiquement pour rééquilibrer les ombres.
Bien que l’exposition ait été compensée de - 2 EV, le DxO Ligthing a éclairci l’image pour qu’elle reste agréable.
Il est nettement plus facile d’éclaircir une image trop sombre que d’assombrir une image trop claire, et s’il n’y a pas dans le champ de zones qui risquent de devenir transparentes, on pourra sans hésiter se servir du contrôle de compensation d’exposition.
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Optimiser les corrections
Les zones les plus claires, à l’arrière-plan, n’étant pas importantes pour l’image, on n’hésitera pas à éclaircir celle-ci avec la commande Compensation d’exposition.
Si l’image présente beaucoup de zones sombres, il y a un risque à trop l’éclaircir par cette méthode, et il sera souvent plus plus sûr de combiner une compensation légère avec une remontée des tons sombres par la commande de DxO Ligthing. Ce dernier n’agit en effet que sur les tons moyens et les ombres, et ne présente pas l’inconvénient de faire déborder les hautes lumières.
En haut, l’image est éclaircie grâce à la commande de compensation d’exposition, en bas, uniquement par le DxO Ligthing.
Utiliser le DxO Ligthing Contrairement à la commande de compensation d’exposition, qui modifie la luminosité de l’ensemble de l’image, le système DxO Ligthing n’agit que sur les zones trop sombres et permet un ajustement automatique du contraste local pour révéler les détails. Son action est moins prévisible qu’un contrôle de luminosité, parce qu’elle s’exerce de façon différente selon les images : elle sera presque nulle sur une image très claire, et importante, même avec le réglage Léger par défaut, sur une image très sombre.
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DxO pour les photographes
Selon ses concepteurs, DxO Lighting divise tout d’abord l’image en un certain nombre de zones dans lesquelles les valeurs de luminance respectent une gamme donnée, puis chacune de ces zones est traitée de la façon la plus appropriée pour révéler les détails. Réglages du DxO Ligthing Il est possible de sélectionner un des réglages de base : Léger, Moyen ou Fort. Mais ils donneront des résultats très différents selon les caractéristiques propres à chaque image. Un essai est toujours utile pour éviter les surcorrections, par ailleurs les ajustements sont rapides à visualiser.
Les trois réglages du DxO Ligthing permettent de différencier nettement ces paysages obtenus à partir du même fichier.
Sur cette image en tons moyens, les trois réglages possibles du DxO Ligthing aboutissent presque au même résultat, sauf dans les ombres sous la voûte.
L’intensité du traitement est réglée par défaut à 70 %, la variation autorisée allant de 0 % – dans ce cas, il vaut mieux désactiver le contrôle – à 150 %. L’icône Coche verte, à droite de cette échelle, permet de revenir au dosage automatique, ce que je vous recommande vivement pour la plupart des cas. Une correction trop importante donnera un aspect très artificiel aux photos, parce que l’ensemble des zones que l’on imagine dans l’ombre deviendront trop lumineuses.
Un effet de Dxo Ligthing trop intense (niveau Fort, intensité 150 %) risque de donner un aspect artificiel.
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La boîte de dialogue Plus d’options du menu déroulant du mode automatique donne accès à des corrections additionnelles très complètes… voire trop : certains de ces contrôles sont redondants avec ceux de la commande Courbe de tons, que nous présenterons au chapitre suivant.
Optimiser les corrections
Réglage fin du DxO Ligthing L’ouverture des options complémentaires permet d’agir sur : • les points noir et blanc, c’est-à-dire la valeur du pixel le plus sombre et du pixel le plus clair. Si l’on fixe, par exemple, le point noir à 30 alors que le noir absolu a une valeur de 0 sur une photo codée en 8 bits, toutes les nuances situées entre 0 et 30 seront totalement noires. Si on ramène le blanc le plus clair à 200, alors qu’un blanc transparent a une valeur de 255, toutes les zones claires situées entre 200 et 255 seront traduites par un blanc transparent : ceci va beaucoup augmenter le contraste apparent en supprimant des nuances intermédiaires indispensables au naturel de la photo ; • l’ajustement de luminosité (paramètre Gamma) varie de façon automatique selon le réglage choisi pour le DxO Lighting, mais aussi selon les caractéristiques de l’image. Si on veut le modifier, il est préférable de regarder l’effet obtenu par un des choix de base ; l’ajuster permettra par exemple de choisir un niveau intermédiaire d’éclairage entre Léger et Moyen, une fois notés les niveaux calculés par le logiciel. Le paramètre Rayon concerne les ombres, qui seront préservées dans certaines zones pour éviter de délaver les couleurs. Cette commande est subtile et il est rare de devoir l’employer ; • le réglage du contraste agit classiquement sur toute l’image, mais ajuster le contraste local peut faire ressortir de fins détails en les rehaussant par rapport à l’environnement. De ce fait, l’usage du DxO Ligthing peut aussi améliorer le piqué. À l’usage, on s’aperçoit que ces options avancées ne peuvent être réglées une fois pour toutes, par exemple en vue de les intégrer dans un preset, car elles varient selon l’image analysée : le DxO Lighting est vraiment personnalisé selon la luminosité et la courbe de contraste du fichier d’origine.
Options supplémentaires du DxO Ligthing
Des points noir et blanc trop rapprochés augmentent à l’excès le contraste de la photo
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Les options de réglage évoluent automatiquement selon le degré de correction choisi en mode automatique, mais les réglages présentés ici ne peuvent être reproduits pour n’importe quelle photo. Ils correspondent au traitement d’une image prise de nuit, pour laquelle un DxO Ligthing moyen convient parfaitement ; de gauche à droite : Léger, Moyen et Fort
Je déconseille donc de recourir de façon systématique aux options du DxO Ligthing, car le résultat est souvent très bon quand on laisse le logiciel s’ajuster automatiquement. Néanmoins, pour certaines vues très délicates, par exemple quand il s’agit de faire ressortir des détails dans les valeurs très sombres, on pourra ajuster à vue des réglages personnalisés. Dans l’exemple qui suit, on a ajusté la luminosité et le contraste au-delà de l’interprétation de base du logiciel. Face à une vue très sombre et très dure, le contraste général a été diminué, pour offrir plus de nuances dans les ombres, et le contraste local augmenté afin de mieux souligner les détails. Réglages personnalisés pour une seule image
À gauche, photo d’origine ; à droite, après application d’un DxO Lighting personnalisé
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Optimiser les corrections
Expliquées ici à partir d’exemples de fichiers JPEG, les fonctions du DxO Ligthing s’appliqueront de la même façon sur des fichiers RAW, mais ces derniers disposeront d’un atout supplémentaire pour la modulation des hautes lumières (voir page 57). De ce fait, on a souvent moins besoin de recourir aux options avancées pour équilibrer l’image on jouera plutôt sur la compensation d’exposition, beaucoup plus perfectionnée, pour établir une base sur laquelle s’appliquera le DxO Ligthing.
Supprimer les dominantes Une dominante de couleur est causée par un éclairage que l’appareil photographique n’a pu prendre correctement en compte, que son automatisme ait des limites ou que l’on ait fait une erreur de réglage. Avec un fichier JPEG, il est possible, dans la palette Couleur, d’en modifier rapidement l’équilibre général : soit en ajustant une réglette entre les couleurs froides et les couleurs chaudes, soit en sélectionnant une zone de la photo que l’on souhaite blanche ou gris neutre. Corriger à vue Dans la palette Couleur, c’est la balance des blancs RVB qui s’active lorsque l’on traite un fichier JPEG. Il suffira de déplacer le curseur Température vers la gauche pour obtenir des tons plus froids (vers les bleus), ou vers la droite pour des tons plus chauds (vers les jaunes).
Correction rapide pour obtenir des couleurs plus froides
Il est cependant possible de choisir une zone que l’on souhaite rendre par des tons gris pour aboutir à un équilibre général calculé par le logiciel. Corriger avec la pipette En cliquant sur le picto de la pipette, situé dans la boîte de dialogue, on active l’ouverture d’une fenêtre qui affiche à gauche l’image d’origine et à droite l’image finale. On clique avec la pipette sur une zone de l’image de gauche que l’on souhaite rendre par un blanc ou un gris neutre dans l’image finale.
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On clique sur une zone de carrelage de l’image de gauche pour supprimer la dominante chaude.
Après correction avec la pipette des blancs, le nouveau point neutre s’affiche en rouge.
Une fois la correction appliquée, la boîte de dialogue change d’apparence puisque le point central de l’échelle Température s’affiche en rouge, indiquant que le logiciel a calculé un nouvel équilibre général. Il est alors possible d’ajuster cet équilibre en décalant légèrement le curseur vers la gauche ou vers la droite.
Ajuster la saturation Si l’on souhaite faire évoluer la saturation des couleurs de l’image, pour les rendre très intenses, on a le choix entre trois méthodes de base contenues dans la palette Couleur :
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Optimiser les corrections
• activer la commande Vibrance, qui permet de renforcer les couleurs vives sans pour autant saturer les couleurs chair ; • choisir un niveau de saturation dans les commandes Modes couleur, avec quatre niveaux d’intervention ; • activer la boîte de dialogue TSL et intervenir sur la saturation.
Réglage de la saturation par la commande Vibrance
Réglage de la saturation par les Modes couleur
Réglage de la saturation par le commande TSL
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Évidemment, ces trois méthodes peuvent être combinées, mais les cumuler aboutit rapidement à des résultats très caricaturaux. Le plus souvent, la simplicité peut vous conduire à préférer un niveau automatique de saturation par une commande du menu Modes couleur, et à choisir entre les niveaux prédéterminés, puis éventuellement à ajuster la vibrance de l’ensemble.
Augmenter la saturation par chaque méthode simultanément conduit à des résultats caricaturaux.
On peut noter enfin que, dans les choix proposés par le menu Modes couleur, la commande Rendu des couleurs dispose aussi de nombreux paramètres influant sur la saturation, mais seulement à partir d’un fichier RAW. Avec une image JPEG, il donne accès aux commandes du module optionnel FilmPack, quand ce dernier est installé. Les possibilités du FilmPack seront détaillées au chapitre 6.
Réglages de base de la commande Modes couleur
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Avec un fichier JPEG, la commande Rendu des couleurs n’ouvre que les réglages du module optionnel FilmPack.
Optimiser les corrections
Optimiser les fichiers RAW Travailler directement à partir d’un fichier RAW permet des réglages plus nombreux et plus précis que ceux qui sont possibles avec une image JPEG, même si la logique reste la même. Cependant, le réglage de compensation d’exposition permet de sauver des zones blanches surexposées, celui de balance des blancs est plus précis, et les commandes de Rendu des couleurs plus nombreuses. Les réglages de DxO Ligthing et de saturation sont identiques à ceux qui ont été détaillés plus haut.
Récupérer les hautes lumières La fonction Compensation d’exposition, dans la palette Lumière, est identique à celle qui s’applique sur un fichier JPEG ; la réglette permet un ajustement entre - 4 et + 4 EV par rapport au choix fait lors de la prise de vue. Mais une commande supplémentaire, nommée « Compensation de l’exposition automatique », ne devient active que quand un fichier RAW est en préparation. Cette fonction est fondamentale pour améliorer toute image prise en mode RAW, dont les hautes lumières seraient trop vives au point de devenir transparentes ; on les dit « grillées » ou « cramées » quand une surexposition locale, trop fréquente en photographie numérique, s’est produite. Le réglage automatique du maintien des hautes lumières permet souvent de retrouver des détails dans des zones qui seraient irrémédiablement perdues avec un fichier JPEG. Ce contrôle est désactivé par défaut, ce qui me semble dommage car il n’est actif que s’il y a des hautes lumières dans l’image. Le programmer en réglage Léger, comme le DxO Ligthing, serait très utile quand on traite des fichiers en lot. Il reste heureusement la possibilité de l’inclure dans un preset de traitement des fichiers RAW par défaut. Dans l’exemple qui suit, l’image présente un équilibre satisfaisant mais un reflet de soleil rend illisible une partie de la carte de randonnée et ces reflets attirent irrésistiblement l’œil. La correction est assez facile en activant le contrôle de compensation de l’exposition automatique. Dans ce mode, le logiciel va automatiquement appliquer une compensation en sous-exposition qui touchera les hautes lumières, et le DxO Lighting va automatiquement réajuster les ombres et les tons moyens.
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Une zone de blancs « grillés » attire l’œil sur cette image qui va être corrigée avec la commande Compensation de l’exposition automatique.
Il suffit souvent de choisir le réglage Léger pour recouvrer des détails dans une zone de blancs « grillés ».
En expérimentant cette fonction très puissante sur plusieurs clichés, on s’aperçoit même qu’il est possible, dans certains cas, de récupérer des zones sans information au-delà du réglage Fort du réglage automatique, par le contrôle manuel de la compensation d’exposition : là aussi, le DxO Lighting, s’il est activé, corrigera automatiquement les ombres.
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Optimiser les corrections
À fin de test, une surexposition volontaire de 3 EV a été appliquée. La compensation d’exposition parvient à récupérer des détails dans les zones blanches sans altérer l’équilibre général.
Rééquilibrer les ombres Sur un fichier RAW, le DxO Lighting fonctionne exactement avec les mêmes réglages que pour une image JPEG, mais sa combinaison avec le maintien des hautes lumières permet d’afficher une plus grande dynamique. On pourra faire ressortir les détails restés dans l’ombre sans jamais risquer que les plages lumineuses ne deviennent trop claires, comme ce serait le cas avec un réglage de luminosité globale.
Sur des vues très contrastées, l’application de réglages Fort pour la compensation de l’exposition automatique et pour le DxO Lighting permet souvent des améliorations spectaculaires.
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Caler la balance des blancs Avec un fichier RAW, la correction de balance des blancs offre plus de possibilités qu’en JPEG, notamment parce que l’on peut choisir des options identiques à celles qui figurent sur les appareils reflex numériques. Il est possible de corriger des erreurs qui auraient été faites à la prise de vue, par exemple en conservant une balance Lumière du jour en éclairage incandescent. Il est également possible d’agir sur la réglette de température de couleur, qui affichera alors directement un nombre (en Kelvins) qui pourra être affiné à l’unité près dans la boîte de dialogue.
L’éclairage Lumière du jour est légèrement plus chaud que le choix automatique de l’appareil lors de la prise de vue.
Dans les cas d’éclairages très délicats, notamment quand des sources incandescentes et fluorescentes sont mélangées, on fera appel à la pipette en sélectionnant dans l’image une zone blanche ou gris clair.
La pipette a été cliquée sur une plage blanche.
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Optimiser les corrections
Rendu des couleurs Par rapport aux réglages possibles avec les fichiers JPEG, les commandes du menu Rendu des couleurs sont beaucoup plus riches quand on prépare un fichier RAW. On peut ainsi appliquer à son image la colorimétrie de n’importe quel reflex dont DxO a développé les modules et choisir un style de rendu, comme Paysage ou Portrait. On expérimentera cette possibilité au coup par coup, car les combinaisons possibles sont tellement nombreuses qu’il serait vain de vouloir les décrire ici.
Choix d’un rendu de reflex numérique
Affiner les corrections optiques Les corrections optiques s’appliquent de la même façon sur des fichiers JPEG ou des fichiers RAW si DxO Optics Pro dispose du module de l’objectif utilisé lors de la prise de vue.
DxO peut corriger des fichiers TIFF après conversion des fichiers RAW par les logiciels Nikon.
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Corriger les fichiers TIFF ? Il est rare que les appareils numériques permettent la prise de vue directe au format TIFF, et même quand c’est le cas, on a toujours plus de possibilités en format RAW. Mais DxO permet d’intervenir sur des fichiers TIFF générés par d’autres logiciels s’ils gardent les informations EXIF de la prise de vue, comme c’est le cas pour les fichiers RAW des appareils Nikon développés par les logiciels du constructeur. Dès lors, on pourra appliquer les corrections optiques sur des TIFF 16 bits… Hélas, les convertisseurs des autres marques que j’ai pu essayer ne permettent pas ce résultat, car après conversion, des informations essentielles inscrites lors de la prise de vue sont effacées ou modifiées et DxO ne peut reconnaître le modèle d’objectif utilisé… Il existe cependant une manipulation informatique un peu experte qui consiste, à l’aide du logiciel ExifTools, à extraire toutes les métadonnées du fichier RAW d’origine et à les recopier dans le fichier TIFF (ou le fichier JPEG, mais la qualité sera moindre) obtenu avec le convertisseur. Ensuite, DxO retrouve les informations perdues et peut traiter le fichier avec les corrections optiques et la correction de vignetage. Pour cela, il faut effectuer une installation un peu complexe d’ExifTools (logiciel gratuit) et, pour une bonne sécurité, traiter les fichiers un par un. Vous pourrez trouver les détails de procédure à suivre sur mon site : www.pictchallenge-archives.net, rubrique Numérique>Essais DxO Optics Pro. Vous retrouverez également ces informations sur QuestionsPhoto.com, le magazine web des techniques photo publié par les éditions Eyrolles.
Ajuster la distorsion On a vu au chapitre précédent qu’il était indispensable de disposer d’un module d’objectif pour corriger la distorsion. Le réglage manuel n’est utile que si l’on souhaite générer un effet de style grand-angle, car le spectateur est habitué à la distorsion de ces optiques et risque d’être surpris par des vues trop parfaites. Les mesures effectuées sur de nombreuses optiques prouvent que DxO corrige la distorsion presque parfaitement, les valeurs mesurées après correction étant très proches de zéro. Mais si l’on veut garder un peu de courbure à l’horizon, on pourra choisir de diminuer le pourcentage de correction, fixé à l’origine à 100 %. Pour ce faire, on bougera le curseur de niveau vers la gauche en ayant soin de superposer la grille à l’image et de chercher une ligne droite à arrondir légèrement. Dans la boîte de commande Distorsion, l’option Conserver les proportions impose que l’homothétie du cliché soit toujours respectée, quel que soit le niveau de correction qui, sur un zoom, va par exemple être très différent selon la focale. De fait, les images sont toujours légèrement recadrées. Si on décoche cette option, le recadrage est moins important mais la taille des images peut varier. Si ce n’est pas gênant – cas des tirages prévus avec de larges marges, par exemple –, on respectera mieux le cadrage d’origine en obtenant des images un peu plus larges.
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Optimiser les corrections
Pour ajuster la distorsion, il est conseillé de se guider sur la grille qui se superpose à l’image.
La correction de distorsion sans recadrage a parfois des effets inattendus sur des optiques dont la distorsion naturelle est considérable, comme les fish-eye. Si l’on redresse cette image en gardant la taille de l’image d’origine, elle sera très recadrée. En revanche, si l’on ne coche pas Conserver les proportions, tous les pixels de bord seront très étirés et le fichier sera presque deux fois plus large que celui d’origine.
La correction automatique d’une image au grand-angle fish eye entraîne un recadrage très important
Le fait de ne pas respecter les proportions élargit l’image et diminue beaucoup la netteté des bords.
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DxO pour les photographes
On peut cependant trouver deux solutions pour contrôler le redressement de l’image d’un fish-eye, bien que l’utilisation d’une telle optique soit assez rare : • soit on corrige à vue en conservant les proportions, pour ne pas trop couper de la scène tout en gardant plus de déformations ; • soit on applique la correction d’anamorphose sur l’image élargie. Pour cet essai, j’ai utilisé d’une part un réglage de correction de distorsion de 60 % (seulement), en gardant la taille d’image, et d’autre part, une correction d’anamorphose sphérique (dont nous examinerons les réglages au chapitre suivant) avec une correction de distorsion de 100 % sur une image large. On obtient alors une photo dont l’aspect proche du ratio 16/9 des téléviseurs haute définition peut être plaisant. Cependant, chaque optique aura ses particularités dans ces réglages, et l'on ne peut déterminer exactement à l’avance quelle correction apporter si l’on sort du mode automatique.
À gauche, le fish eye a été corrigé avec un taux de 60 % seulement ; à droite, l’image large a fait l’objet d’un traitement automatique de correction de l’anamorphose de volume.
Conserver du vignetage Si l’on estime que son image est mieux mise en valeur en conservant une zone un peu plus sombre dans les angles – pendant longtemps on a argué que le défaut de vignetage aidait à « fermer l’image » –, déplacer le curseur de commande vers la gauche peut conduire à diminuer voire à supprimer la correction.
Cette image prise au grand-angle à pleine ouverture présente, de gauche à droite, son vignetage naturel, une correction à 50 % et la correction totale qui est le niveau automatique par défaut.
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Optimiser les corrections
Si la correction du vignetage souhaitée par le photographe apparaît excessive, il est possible d’utiliser les options supplémentaires de la boîte de dialogue en cochant Plus d’options, et en actionnant la commande Maintien des basses lumières/hautes lumières. Par exemple, on peut vouloir limiter l’augmentation de luminance (qui peut révéler un bruit indésirable) dans les coins les plus sombres de l’image, lors de l’utilisation d’une sensibilité élevée ; la préservation des basses lumières limitera le degré de correction appliqué. Sur la photo ci-dessus, on a ainsi conservé un peu de basses lumières dans le bas de l’image.
Éliminer les franges violettes Les aberrations chromatiques propres à la combinaison boîtier-optique sont corrigées automatiquement, et il est rare de devoir intervenir sur les curseurs permettant un ajustement manuel, sauf dans le cas des franges violettes. Ce défaut, très visible quand on agrandit l’image, se manifeste surtout à contre-jour et sur des photos présentant des contrastes violents ; de ce fait, l’option n’est pas cochée par défaut pour la correction automatique.
Examiner l’image avec un zoom supérieur à 75 % Attention à vous souvenir que pour voir l’effet des corrections poussées (aberrations chromatiques, franges, bruit numérique, netteté), il est nécessaire de choisir un niveau de zoom supérieur à 75 %. Pour ma part, j’agrandis toujours l’image à 100 % pour apprécier le dosage de ce type de correction.
Dans la palette Détail, la commande Aberration chromatique permet d’accéder à la correction des franges. Il est important de noter que cette correction très puissante fonctionne même sur une optique dont DxO ne possède pas le module, car elle procède d’une analyse de l’image pour détecter des zones sombres doublées de pixels magenta.
Pour supprimer les franges violettes, il faut accéder à la boîte de dialogue et cocher la correction souhaitée.
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Ici, un zoom à 100 % dans l’image permet de voir l’effet de la correction opérée pour une image prise avec une optique dont DxO ne possède pas le module.
Il arrive, mais rarement, que la correction automatique des franges violettes ne soit pas assez puissante ; il faut alors agir sur l’intensité et la taille de la correction, par les curseurs situés en haut de la boîte de dialogue. On évaluera par un zoom à 100 % ou plus, sur divers points de l’image, quel est le bon équilibre.
Sur cette image qui présentait des franges très larges, on a dû agir manuellement sur l’intensité et la taille de la correction.
Gérer les détails La correction des détails est un domaine où la correction automatique ne donne pas toujours entière satisfaction, surtout parce que tous les photographes n’ont pas les mêmes attentes : certains aiment bien les images assez douces et trouvent qu’un peu de bruit numérique donne un aspect plus « argentique », d’autres aiment les photos très « propres », bien nettes ; le dosage entre la réduction du bruit et l’accentuation des détails est un cocktail parfois délicat à élaborer.
Maîtriser le bruit numérique DxO corrige différemment les fichiers RAW et les fichiers JPEG. Il n’applique pas le même niveau de réduction du bruit en fonction de la sensibilité, avec un même appareil, selon le format d’origine de l’enregistrement. De même, la correction programmée dans le logiciel n’est pas la même selon les marques et les modèles de boîtiers.
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Optimiser les corrections
Très souvent, la réduction automatique est efficace pour des tirages de format moyen (A4, par exemple), mais elle peut être affinée si l’on envisage des agrandissements. La correction manuelle s’applique de la même façon sur un fichier RAW ou JPEG. Après ouverture de l’image dans le volet Préparer, il faut examiner une de ses zones sensibles, par exemple dans les ombres et les flous de mise au point. On observe quel niveau de correction automatique a été choisi, ce qui est affiché quand les coches vertes figurent à droite de l’échelle de réglage, et on ajuste d’abord la correction de luminance. Ci-contre, pour un fichier JPEG Canon de 3200 ISO, on voit que le niveau de correction automatique est très élevé. • Le bruit de luminance apparaît sous forme de granulation dans l’image, mais trop le réduire revient aussi à lisser les matières et à supprimer les petits détails. Il est souvent possible de réduire le niveau de correction surtout si les zones d’ombre où cette granulation apparaît sont de petite taille. • Le bruit de chrominance se manifeste par de petites taches de couleur dans l’image, très désagréables dans des tons chairs, en portrait par exemple, mais peu visibles sur des zones très sombres. • La correction des niveaux de gris vise à ne pas faire apparaître trop de défauts de chrominance dans les tons moyens, mais une correction excessive désature les couleurs.
Par défaut, ce fichier RAW Canon EOS 5D de 3200 ISO peut paraître trop lisse après correction.
L’image gardera plus de matière avec une correction moins poussée.
Pour un réglage efficace, on commencera par diminuer le niveau de correction de luminance, car il est vraiment rare de trouver des images dont le niveau de nettoyage automatique est insuffisant. Ensuite, on ajustera la correction de chrominance qui ne présente pas l’inconvénient de réduire les détails si elle reste à un niveau élevé. On terminera la personnalisation du réglage en ajustant la correction des niveaux de gris, si l’image comporte des plages grises polluées par des bruits colorés.
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Sur cette image, le lissage d’un fichier RAW de Nikon D200 apparaît exagéré dans les ombres au détriment des détails.
Le choix de correction a consisté à diminuer la correction de luminance mais à augmenter la correction de chrominance et des niveaux de gris.
Il faut insister sur le fait que ces corrections ne sont pas indispensables pour des petits tirages et qu’elles doivent être appropriées à l’usage final du fichier : tirage sur papier mat ou brillant, taille de l’agrandissement, car il ne sert à rien de restaurer des détails trop petits pour apparaître sur le papier. Si le réglage est approprié pour une série d’images, on pourra faire des copier-coller de ce paramètre d’une image à l’autre ou créer un preset pour automatiser le traitement, car l’ajustement de la réduction de bruit est une opération assez longue.
Supprimer les poussières Il arrive, hélas, que des poussières collées sur le capteur de l’appareil se voient, notamment dans les ciels photographiés avec une petite ouverture de diaphragme. DxO Optics Pro incorpore une correction très simple et efficace consistant à marquer avec un ou plusieurs points (de taille variable selon l’importance de la poussière) la zone à corriger. Le logiciel recouvre la poussière avec des pixels de la couleur la plus approchante.
Une poussière figurait sur une zone de ciel (image de gauche). Après un agrandissement écran à 100 %, on l’a recouverte (image du centre) de telle façon qu’elle n’apparaisse plus sur l’image corrigée (à droite).
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Optimiser les corrections
Il est aussi possible de faire une ligne sur une poussière de forme allongée ou sur une imperfection et d’enregistrer un preset pour traiter un lot d’images affectées par la présence de la poussière au même endroit. Les corrections ne se voient qu’avec un zoom supérieur à 75 %, d’où la nécessité de ne pas corriger sur l’image à son grossissement de base. Pour accéder à la correction dans la palette Détail, on active la commande Antipoussière : deux images sont affichées côte à côte. On clique ensuite sur le picto en forme de gomme et on applique la correction sur l’image de gauche qui correspond à la photo d’origine ; on apprécie l’effet de la correction sur l’image de droite. La zone corrigée figure en bleu clair sur l’image d’origine, la dernière correction portée est en bleu foncé. Si l’on souhaite annuler la correction pour changer la taille des points, il suffit d’appuyer sur la touche Suppr du clavier. Une fois la correction terminée, on peut choisir une autre image ; la cartographie est enregistrée et sera appliquée lors du traitement.
Optimiser la netteté La correction de netteté s’applique généralement en fin de cycle de correction. DxO Optics Pro propose deux réglages selon que l’on dispose ou non du module de l’objectif utilisé lors de la prise de vue. Optimisation du piqué DxO Cette commande n’est active que si le logiciel possède le module d’objectif, et elle est globale. Le curseur permet, à partir du niveau zéro qui est calculé automatiquement en fonction du couple appareil-optique, de l’ouverture et de la distance de prise de vue, de renforcer (paysage urbain, par exemple) ou de diminuer (portrait) la netteté apparente. Une case à cocher permet de désactiver complètement la correction. Mais la correction Optimisation du piqué ne se contente pas d’augmenter ou de diminuer l’impression de netteté globale, elle égalise aussi la netteté sur la photo de façon différenciée selon les mesures effectuées par DxO sur l’optique en cause : par exemple, le bord de l’image sera souvent plus renforcé que le centre, et les zones contenant du bruit seront moins affinées que les zones contenant plus de détails. Pour chaque zone de l’image, le niveau de netteté appliqué dépendra également des réglages ISO utilisés au moment de la prise de vue. Par exemple, le réglage sera appliqué automatiquement de manière plus réduite pour une sensibilité élevée, comme 1 600 ISO, que pour une sensibilité faible, comme 200 ISO, pour éviter une augmentation du bruit, d’où l’intérêt de vérifier de l’effet obtenu grâce à un zoom à 100 % sur plusieurs points significatifs. C’est cette commande qui sera à privilégier pour tous les réglages de netteté dès que l’on dispose du modèle optique.
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Le même extrait d’image avec une optimisation de piqué réglée à - 2 à gauche, à 0 au centre et à + 2 à droite
Masque de netteté Après une correction de base avec la commande Optimisation du piqué, on peut toujours appliquer un réglage supplémentaire grâce à la commande Masque de netteté. Ce réglage fonctionne même sans module optique. • Le curseur Intensité définit le niveau de netteté à appliquer, de 0 à 500. Il est souvent inutile de dépasser la valeur par défaut de 100 qui s’applique si l'on active ces contrôles sans modifier les curseurs, si l’image a été prise en JPEG avec un réglage de netteté normal sur l’appareil ; il est souvent nécessaire de choisir une correction plus élevée en RAW. • Le curseur Rayon propose un réglage qui va de 0,1 à 5 et qui représente la largeur des marques d’accentuation de la netteté autour des détails significatifs : si le rayon est trop fin, les détails ne seront pas assez soulignés, mais s’il est trop important, les détails fins disparaîtront, masqués par des détails moyens soulignés à gros traits. • Le curseur Seuil détermine le niveau de luminosité à partir duquel on veut souligner les détails, la valeur 0 permettant de souligner même les zones les plus noires.
Application du Masque de netteté sur une image pour laquelle on ne dispose pas de module optique.
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À gauche, le réglage par défaut ne donne pas une impression de netteté suffisante, mais doubler l’intensité et le rayon donne un effet visible immédiat.
Optimiser les corrections
En pratique, je conseillerais de rester assez raisonnable surtout si l’image doit atteindre ou dépasser le format A3, avec des valeurs d’intensité ne dépassant pas 2 à 3 et un rayon de 1 à 2 ; on examinera le résultat avec un zoom à 100 % avant de réajuster le réglage si nécessaire. Les deux modes de renforcement de la netteté peuvent se combiner, par exemple avec une correction Optimisation du piqué à - 0,5, puis une correction Masque de netteté de 150 à 200 avec un rayon de 2, ce qui donne des clichés bien nets si l’optique de base est de qualité. Quand on ne dispose pas du module optique, on pensera à renforcer nettement plus les fichiers RAW que les JPEG pour obtenir au final un résultat comparable.
À gauche, un fichier JPEG où le réglage par défaut convient ; à droite, la même prise de vue en RAW nécessite une accentuation plus importante.
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Chapitre 5
Les corrections avancées En plus des corrections présentées au chapitre précédent, qui conviennent dans 90 % des cas, il existe dans DxO Optics Pro des outils de modification assez pointus. Certains, qui peuvent sembler redondants par rapport à d’autres types de corrections (par exemple il est possible d’agir sur le contraste avec l’outil Courbe de tons et sur la saturation avec les commandes TSL), permettent d’agir globalement sur l’équilibre global de la photo à l’aide d’une seule boîte de dialogue ; d’autres modifient la géométrie de la prise de vue de façon subtile ou très importante. Toutes les corrections avancées présentées dans ce chapitre ont pour caractéristique commune de ne pouvoir être automatisables facilement, car elles sont efficaces quand elles sont ajustées de manière très précise aux particularités d’une photo.
Agir sur l’équilibre de l’image La commande Courbe de tons, de la palette Lumière, ouvre une figure qui est des plus abstraites pour ceux qui ne sont pas familiers des logiciels de traitement d’images. Une diagonale s’affiche par défaut : elle représente la « caractéristique » de l’image en matière de traduction des ombres et des lumières en valeurs reconnues par les systèmes informatiques (par exemple, une zone moyenne sera codée 125, et une zone sombre, 40). Avant toute modification, un point 0 (noir absolu) en entrée, sur l’axe des abscisses, devrait se traduire par un point 0 en sortie, sur l’axe des ordonnées. Il devrait en être de même pour un point 255 (blanc absolu) en entrée et un point 255 en sortie. Cependant, si le DxO Ligthing a déjà été appliqué, ces points peuvent ne pas être tout à fait exacts, aussi est-il conseillé de désactiver la récupération des hautes lumières et des ombres pour appréhender l’outil Courbe de tons. Transformer la droite de réponse en courbe revient à faire évoluer les valeurs de sortie par rapport aux valeurs d’entrée, et donc à modifier de façon importante l’équilibre de l’image.
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DxO pour les photographes
Correction par la courbe de tons Pour utiliser l’outil Courbe de tons, il est conseillé de commencer par apprendre quelques manipulations simples et de piloter les transformations en plaçant des points de contrôle sur la droite, puis de les déplacer dans l’aire de réglage avec la souris pour transformer cette droite en courbe. Cependant, en entrant des valeurs numériques dans les trois boîtes de saisie placées en bas de la fenêtre, on peut observer que la courbe et l’image à corriger se modifient.
L’entrée de nouvelles valeurs en bas de la fenêtre crée automatiquement une courbe qui modifie beaucoup le contraste général de la photo.
Le maniement de l’outil est quand même beaucoup plus souple et intuitif en agissant directement sur des points que l’on placera sur la droite et que l’on déplacera pour créer une courbe. Ainsi, choisir un seul point exactement au centre du graphique, puis le pousser vers le haut, va éclaircir l’image ; le tirer vers le bas va l’assombrir.
Une manipulation simple de la courbe permet de comprendre la logique des corrections qu’elle autorise.
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Les corrections avancées
Point blanc et point noir Si l’on modifie les valeurs d’entrée sur l’échelle verticale, en restreignant les ombres dans un gris de valeur 37 et les lumières dans un gris de valeur 215, on diminue le contraste. Au contraire, on l’augmente en restreignant la gamme des valeurs en sortie, ici en noircissant tous les gris d’une valeur inférieure à 55 et en éclaircissant tous les tons clairs de valeur supérieure à 214. De telles modifications présentent la même logique que les réglages du DxO Lighting, mais les modifications à vue des points sur les échelles permettent de comprendre le résultat du réglage.
Modification du contraste selon les valeurs retenues en entrée ou en sortie... Les corrections sont volontairement excessives pour l’exemple.
Il est possible de régler de façon simultanée les points blanc et noir en entrée et en sortie, afin de ne pas combiner des noirs très sombres avec des blancs trop clairs.
Modification des lumières en entrée, sur l’axe vertical, et des noirs en sortie, sur l’axe horizontal
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Je vous conseille vivement de commencer par essayer ces corrections simples pour vous familiariser avec la logique de l’outil avant d’expérimenter des corrections plus poussées ; les corrections rapides sont aisées en construisant des courbes dites « en S », et en les inversant. Correction par la courbe en S Le terme « courbe en S » apparaît très fréquemment dans les ouvrages ou articles sur la retouche photo, et se réfère à la forme que prend la courbe si on assombrit un peu les tons foncés en tirant un point de cette zone vers le bas de l’aire de travail, et si on éclaircit un peu les tons clairs en poussant vers le haut un point choisi vers les deux tiers de la hauteur de la droite. Ceci a pour effet de produire des ombres plus sombres et des lumières plus claires, d’où une impression de contraste plus important. Bien entendu, inverser la courbe adoucira le contraste.
Application et inversion d’une courbe en S (avec des corrections excessives dans un but de démonstration)
Il est possible de choisir autant de points que l’on veut sur la courbe. On peut aussi lui donner des formes très irrégulières dans le but, par exemple, de recréer des effets de solarisation qui étaient considérés très créatifs et sophistiqués quand ils étaient obtenus en argentique par des traitements chimiques complexes ; en ce sens, l’outil Courbe de tons ne verra son usage limité que par votre imagination.
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Les corrections avancées
Création d’un effet de solarisation avec l’outil Courbe de tons
En pratique, si l’on apprécie cette façon d’optimiser les images, une correction en S avec des valeurs modérées sera sans doute d’un usage très courant, mais n’oubliez pas que si le réglage est appliqué à un lot ou à une pile, il convient que les images soient très semblables pour que la correction soit homogène. Si l’ajustement est modéré et adapté à une photo vraiment trop terne, il pourra même s’appliquer en conservant le DxO Lighting automatique…
Dans certains cas, la correction par l’outil Courbe de tons est rapide et très efficace.
Corriger chaque couleur En ouvrant la boîte de dialogue située en haut à gauche de l’outil Courbe de tons, notée par défaut « Principal », on accède à la possibilité d’appliquer des corrections de courbe à chaque couche rouge, verte et bleue de l’image. La logique veut qu’on expérimente sur une photo les réglages un par un, pour ne pas se perdre dans plusieurs paramètres à la fois : par exemple, on s’apercevra que pour augmenter la saturation des rouges, on peut aussi agir sur les autres couleurs sans toucher à la courbe de la couleur de base, car diminuer l’intensité des verts et des bleus fera davantage ressortir le rouge.
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Diminuer fortement la courbe des verts sature les rouges mais bascule les gris vers un magenta soutenu.
Augmenter les verts et les bleus et diminuer les rouges aboutit à un effet logiquement orienté vert-bleu.
Si l’on applique des courbes en S ou en S inversé à chaque couche de couleur, on aura parfois le sentiment d’avoir réinventé la créativité dite « psychédélique » de la fin des sixties ! (Voir figure ci-dessous). Heureusement, il suffit de cliquer sur les boutons Réinitialiser ou Tout Réinit en haut à droite de la fenêtre pour revenir à des interprétations plus naturelles.
Effet de style un peu à la marge !
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Les corrections avancées
Corriger avec mesure La combinaison d’une courbe en S et du renforcement du contraste d’une seule couche de couleur peut offrir de grandes possibilités et même faire l’objet d’un preset si une série d’images nécessite une telle correction. Ainsi, il s’agissait dans l’exemple qui suit de donner beaucoup plus de claquant au rouge d’une Formule 1 sans pour autant faire basculer les jaunes et les blancs de l’image : l’utilisation de l’outil Courbe de tons a été aussi rapide qu’efficace.
Une augmentation du contraste et une intervention sur la courbe des rouges en modifie beaucoup l’aspect claquant.
Modifier les couleurs Correction TSL La boîte de dialogue TSL (Teinte/Saturation/ Luminosité) de la palette Couleur, parfois intitulée « HSL » (hue voulant dire « teinte », en anglais) dans certaines versions, semble nettement plus simple à appréhender que l’outil Courbe de tons, mais elle ne permet pas d’intervenir sur le contraste global qu’il faudra ajuster, le cas échéant, avec un autre outil. Les trois curseurs ont une fonction simple à appréhender : • le réglage de teinte permet de faire basculer toutes les couleurs de l’image à partir d’un point central ; • la saturation peut être réglée de - 100 (noir et blanc) à + 100 (couleurs intenses) ; • la luminance évolue du noir complet (- 100) au blanc transparent (+ 100).
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DxO pour les photographes
Une correction globale de teinte permet de faire évoluer la dominante de l’image sans toujours altérer les tons gris. La commande de saturation, en plus d’autoriser un simple passage en noir et blanc, permet de recourir à des effets créatifs parfois excessifs.
Le curseur Teinte modifie la dominante de l’image.
Le curseur Saturation permet un contrôle complet du noir et blanc aux couleurs les plus vives.
Mais les commandes TSL prennent toute leur importance quand on clique sur la petite flèche à droite de la boîte de dialogue, notée par défaut Principal, car on s’aperçoit qu’il est non seulement possible d’agir sur chaque couche de base (rouge, vert, bleu), mais aussi sur les couleurs complémentaires (jaune, magenta, cyan). Ceci autorise des corrections très fines, comme des effets créatifs plus aisés à maîtriser qu’avec l’outil Courbe de tons. En effet, on peut faire varier une couleur déterminée sans trop d’effet collatéral sur les autres teintes de l’image, par exemple en faisant basculer la couleur bleue sans que les tons neutres ni les rouges ne soient altérés. Il faut cependant apprendre à bien maîtriser cette correction, en se souvenant qu’elle devient plus complexe dès que plusieurs couleurs sont à modifier. Il arrive que la première correction soit si intense qu’elle fasse basculer toute l’image : là aussi l’excès ne sera apprécié que pour des effets bien particuliers.
Choix d’une couleur dans les commandes TSL
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Les corrections avancées
Corriger plusieurs couleurs Supposons néanmoins que l’on veuille donner des couleurs « flashy » à un portrait sans trop modifier le rendu des tons chairs. Cette modification est possible si l’environnement (fond, vêtements…) est différent des roses ou jaunes qui constituent la teinte de la peau. On pourra commencer par équilibrer cette dernière, à partir de la teinte rouge, pour un effet un peu bronzant, puis on agira sur le vert et le cyan pour les saturer. Un renforcement par la commande Vibrance permettra d’obtenir l’effet souhaité en conservant à la peau une tonalité assez naturelle.
Trois étapes de corrections pour un résultat original avec les commandes TSL
La balance multi-point La balance des couleurs multi-point est la troisième commande qui permet d’intervenir de façon indépendante sur les couleurs de l’image, mais c’est aussi la plus délicate à maîtriser puisqu’elle n’agit pas sur les couleurs primaires ou complémentaires mais peut modifier des teintes beaucoup plus nuancées. On y accède dans la palette Couleur ou en cliquant directement sur l’icône arc-en-ciel figurant à côté des options de lignes d’horizon en haut de l’espace de travail. Deux vues s’affichent alors, celle de gauche représente l’état des corrections déjà
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apportées à la photo – et non la vue d’origine comme avec les commandes TSL –, celle de droite va montrer l’effet des nouvelles corrections de couleurs. Le panneau de contrôle comporte quatre points pour lesquels il est possible de sélectionner une couleur, avec deux cases représentant la nuance d’origine (en haut) et la couleur corrigée (en bas). Le curseur Rayon permettra de sélectionner au plus près une seule couleur jusqu’au niveau d’un seul pixel, et le curseur Intensité gérera la superposition de la nouvelle couleur sur l’ancienne. Si l’on souhaite opérer des modifications nuancées, on diminuera le rayon et l’intensité des corrections ! Si on clique sur un point de l’image de gauche, le numéro 1 apparaît, indiquant l’endroit de la première correction ; une roue chromatique permet de régler la teinte et la saturation de cette plage colorée. Le curseur situé sur l’axe de la roue permet de régler la saturation de la nouvelle nuance désirée. En appuyant sur ta touche Maj du clavier pendant que l’on déplace l’axe, on évite de modifier la saturation, la touche Ctrl bloquant la teinte. Si l’on veut choisir une couleur précise, il est recommandé, d’utiliser le zoom pour bien sélectionner une zone unie. Malgré tout, il arrive souvent que la correction fasse dériver les couleurs adjacentes : ces dernières devront être réajustées à leur tour.
La correction de la couleur jaune vers l’orange a altéré le rouge, sans pour autant dégrader les tonalités grises.
Créer un point n° 2 sur le rouge permet de retrouver sa couleur d’origine.
Le fait qu’il ne soit pas possible de créer plus de quatre points de couleur diminue les possibilités créatrices de cet outil, qui sera cantonné à des retouches assez légères, comme garantir le même ton chair à une série de portraits. À cet égard, il est possible d’inverser l’ordre des corrections et d’affecter les premiers points à des zones que l’on ne veut pas modifier, comme ici la couleur de la peau, et les points 3 et/ou 4 à des couleurs éloignées que l’on souhaite faire basculer pour créer un effet.
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Les corrections avancées
Pour ce portrait ressemblant aux images noir et blanc colorisées, on a commencé par préserver les tons chair sur les points n° 1 et n° 2.
La complexité des réglages sur une image très colorée fait qu’il est parfois nécessaire de revenir à un point de couleur antérieur, ce qui est possible en cliquant en son centre. Vous pouvez ensuite le déplacer en le saisissant dans n’importe quel endroit de la roue de couleurs autre que sur le curseur d’ajustement et en le faisant glisser où vous le souhaitez. Vous pouvez enfin effacer un point couleur à tout moment en cliquant le bouton X, sous son repère couleur dans le panneau de commandes.
Rectifier la géométrie Certaines images apparaissent déformées, non pour cause de distorsion optique mais parce qu’il n’était pas possible d’obtenir dans les conditions de la prise de vue une perspective agréable, surtout quand on emploie des optiques grands-angles. La palette Géométrie regroupe tous les outils nécessaires ; la plupart d’entre eux n’ont pas besoin de module d’objectif pour être utilisés.
Redresser l’horizon Une image penchée se redresse simplement en activant, dans l’espace de travail, l’icône représentant une simple ligne horizontale. Deux images apparaissent alors : avec la souris, on trace une simple ligne sur l’image de gauche, ce qui entraîne le redressement instantané de l’image de droite.
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Redressement de l’horizon en traçant une ligne sur la piste qui apparaît sous les roues de l’avion.
Recréer des parallèles Une zone déformée parce que les lignes qui devraient être parallèles sont fuyantes peut être également redressée, mais il faut faire attention à ce que cette correction simple n’entraîne pas de déformations dans le reste de l’image. On peut accéder directement à cette commande par les icônes représentant des parallèles (horizontales ou verticales) en haut de l’espace de travail. Sur les obliques de l’image, on trace les lignes que l’on veut rendre parallèles et le traitement est immédiat. Il est enfin possible de tracer un polygone autour d’une zone que l’on veut rendre rectangulaire, par exemple un immeuble incliné parce qu’on l’a photographié depuis un point bas.
Correction de parallélisme, légère sur la vue horizontale et importante sur la vue verticale
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Les corrections avancées
Recadrer l’image Selon le niveau de redressement opéré, il sera nécessaire de recadrer la photo car des zones noires vont apparaître. Quand on clique sur l’icône de recadrage située en haut de l’espace de travail apparaît une zone de découpe qu’il est possible de dimensionner librement dans la zone d’image qui reste exploitable.
Un cadre est tracé librement dans l’image redressée.
La palette Géométrie, dont nous présentons ci-après les options avancées, offre un plus large choix de recadrage, et notamment une option de recadrage automatique qui retient la plus grande surface possible de l’image redressée, ou des réglages permettant de trouver des cadrages compatibles avec l’homothétie de la prise de vue d’origine.
Recadrage automatique accessible dans la palette Géométrie
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Réglages avancés La palette Géométrie offre des options permettant des corrections plus avancées, en combinant des redressements d’axe horizontal et vertical et la correction des déformations intervenant par anamorphose sur les bords de l’image. Cette dernière correction exige que le module de l’objectif soit installé dans le logiciel. La palette donne accès aux réglages rapides par lignes parallèles (figurant dans l’espace de travail), mais aussi à des commandes plus précises qu’il est conseillé d’appliquer après avoir activé une grille de contrôle sur l’image (en cliquant sur l’icône située à gauche de la commande de zoom). Correction verticales et horizontales Cinq curseurs figurent dans la boîte de commandes Perspective/Horizon : • la ligne d’horizon peut être ajustée, par degrés. La commande est très brutale, il vaut mieux, pour une correction modérée, cliquer sur le signe « - » ou sur le signe « + » en surveillant, sur la grille, la correction opérée ; • la commande Haut/Bas est très progressive. Elle s’applique parfois comme une commande Droite/Gauche sur des vues verticales ; • la commande Droite/Gauche est également très progressive et sera facile à utiliser avec la souris ; • la commande Échelle correspond à un zoom qui permet de perfectionner un alignement par rapport à la grille en redimensionnant l’image ; ce redimensionnement restera acquis si on ne revient pas ensuite à une échelle normale ; • la commande Proportions doit normalement rester réglée sur un niveau proche de zéro, car elle déforme l’image de façon importante si l’effet est exagéré.
Redressement opéré avec les commandes Perspective/Horizon
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Les corrections avancées
Attention au zoom Dans DxO Optics Pro, le zoom activé par la loupe ou le curseur n’interviennent que pour l’affichage (d’autant plus que certaines corrections ne peuvent se voir qu’à 75 %, ou plus, de grossissement). En revanche, si elle est positionnée au-delà de 100, la commande Échelle de la palette Géométrie recadre l’image pour ne conserver pour le traitement que la partie visualisée ; elle en diminue la taille si elle est réglée en deçà de 100. La prudence exige donc de toujours laisser cette commande sur 100 pendant les opérations de corrections géométriques. Corriger l’anamorphose Convertir notre vision du relief vers une image à deux dimensions peut entraîner des déformations, surtout sur les bords quand on utilise un optique grand-angle. On peut particulièrement remarquer ce phénomène sur des photos de groupe prises à faible distance : il est fréquent que les personnages situés sur les bords de la photo montrent des épaules plus larges que ceux situés au centre... La correction automatique d’anamorphose, qui est une création de DxO, vise à compenser ces déformations, un ajustement manuel restant possible après l’application du preset contenu dans le logiciel et en fonction des données propres à l’objectif utilisé. Cependant, comme la déformation affecte plus ou moins les zones proches de l’appareil, il convient de pouvoir ajuster la puissance de la correction au sujet : elle sera inutile pour une photo de champ de blé prise dans le lointain, et indispensable pour certains objets en gros plan. La boîte de dialogue offre la possibilité de choisir entre la correction des sphères (par exemple un visage humain) et des cylindres (par exemple des colonnes dans une nef d’église), et d’appliquer une intensité variable à la correction. Ici, j’ai expérimenté le réglage sur des bouteilles prises en plan rapproché. À l’origine, les bouteilles situées au bord de l’image apparaissaient beaucoup plus larges que celles du centre. Après ce premier traitement, il faudra éventuellement appliquer un redressement et un recadrage.
Réglages possibles de la correction d’anamorphose
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Pour des images similaires (par exemple des photos de groupe au cadrage identique lors d’un mariage ou d’une cérémonie), il est possible de copier la correction sur toute une pile ou de créer un preset. En revanche, même si j’emploie très souvent cette correction pour des photos d’architecture intérieure, je préfère en moduler l’intensité à vue car toutes les images ne sont pas prises à la même distance ou du même point de vue.
Recadrage final Une fois l’image redressée sur tous les axes où la correction est nécessaire, il arrive qu’elle soit beaucoup déformée par rapport à son cadrage d’origine. La boîte de commandes Recadrage permet de choisir un recadrage manuel ou une option automatique correspondant à plusieurs formats photo habituels : 2/3 (comme le 24 × 36 ou le format des reflex numériques), 4/3 (comme les compacts numériques), 5/2 (pour obtenir un panoramique) ou une dimension personnalisée. Si l’on choisit le cadrage automatique, le logiciel propose son interprétation qu’il sera possible de modifier en déplaçant le cadre dans l’image. Si l’on souhaite que toutes les images, y compris celles qui ne sont pas redressées, conservent la même homothétie, il convient de sélectionner l’option Conserver les proportions.
Recadrage automatique conservant les proportions d’origine
Recadrage panoramique sur une image ayant subi un redressement important
Même si d’autres logiciels, notamment les outils de création de panoramiques qui sont présentés dans le chapitre 8, permettent aussi de corriger les perspectives, l’intégration de tous ces outils dans DxO Optics Pro est d’autant plus utile que ce logiciel est le seul à offrir une correction d’anamorphose calculée à partir des caractéristiques de chaque objectif.
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Chapitre 6
Simuler un film argentique On peut retrouver le rendu de certains films argentiques avec le logiciel DxO FilmPack, disponible séparément mais beaucoup plus efficace quand il est intégré dans DxO Optics Pro. Il permet de simuler la colorimétrie, le contraste et le grain d’une quarantaine de films argentiques, dont une quinzaine de films noir et blanc. Son usage est assez simple, mais il faut prendre ses précautions avant d’appliquer le traitement à n’importe quelle image, car certaines d’entre elles méritent une préparation minimale. La technologie mise en œuvre pour ce programme s’appuie sur une mesure des caractéristiques propres à chaque support argentique, et notamment à son vrai grain, modulé selon la plage de couleur d’une charte et selon la luminosité du fond. La colorimétrie réelle des films variant selon la température de couleur, il sera plus délicat de simuler un rendu uniforme en numérique en fonction des conditions de prise de vue.
Pourquoi le FilmPack ? Dès que le numérique est devenu un procédé professionnel, de nombreux photographes ont dénoncé un aspect un peu aseptisé des images, par opposition à la personnalité tranchée du rendu des supports argentiques. Pour comprendre comment un film argentique peut avoir une personnalité, il faut savoir que les couleurs sont reconstituées par la superposition de plusieurs couches, chacune étant sensible à une des trois couleurs de base (rouge, vert et bleu). Les colorants inclus dans ces couches sont soit masqués par une couche rouge-orange (cas des négatifs), soit directement visibles par transparence (diapositive). Personne n’a jamais pu voir directement les « vraies couleurs » d’un film négatif : non seulement les colorants sont inversés (un bleu est rendu en jaune, et réciproquement), mais encore le masquage fait que toute interprétation directe est absolument impossible. Il faut procéder au tirage pour découvrir les couleurs, qui dépendront du papier employé. Un négatif noir et blanc présente la même inversion, mais un œil entraîné peut deviner à l’avance la densité de la photo agrandie. En diapositive, en revanche, on découvre directement
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DxO pour les photographes
les nuances et le contraste des couleurs par transparence, mais avec un effet trompeur : une diapositive apparaîtra toujours beaucoup plus lumineuse et claquante par transparence que projetée ou agrandie sur papier. Cependant, la matière même du support, c’est-à-dire l’amas de grains argentiques ou de colorants synthétiques contenus dans le support, ne peut pas en général se voir à l’œil nu sur une image au format 24 × 36 : on ne découvre cette matière qu’après agrandissement ou examen avec une loupe très puissante, ou avec un scanner. On voit par là que reconstituer artificiellement la couleur et le grain d’un support argentique sur un fichier numérique n’est pas une mission facile, et qu’une part de subjectivité pourra s’y rattacher.
La colorimétrie Chaque film argentique se caractérise par une colorimétrie particulière, c’est-à-dire son aptitude à reproduire des couleurs sous un éclairage normalisé. La colorimétrie est la science de la mesure des couleurs, mais par usage de langage, on dira que la colorimétrie d’un système photographique est parfaite si toutes les couleurs d’une charte normalisées sont exactement rendues, et que les zones blanches ne souffrent d’aucune dominante colorée. En pratique, aucun film n’y parvient avec une exactitude rigoureuse, et l’on dira qu’il présente des écarts ou des dérives colorimétriques. Autrefois, on parlait dans les clubs photo de « Kodachrome tirant vers le bleu », « d’Ektachrome tirant vers le jaune » ou de « Fujichrome tirant vers le vert »… Aujourd’hui, on publie des courbes et des schémas complexes qui montrent que la perfection n’est pas encore atteinte en ce domaine. Il faut en effet considérer deux éléments importants : • le support qui sert au visionnage des images n’est jamais totalement comparable à un autre support : regarder une diapositive argentique sur écran ne revient pas à regarder un fichier numérique sur un moniteur d’ordinateur ; un tirage sur papier jet d’encre mat donnera une autre perception qu’un tirage sur papier argentique brillant ; • une température de couleur contrôlée est fondamentale pour arriver à la neutralité, alors que notre œil arrive à s’accommoder d’écarts assez importants ; le cerveau convertit en blanc ce que nous voyons d’un papier blanc, que l’éclairage ambiant soit plutôt jaune (en intérieur, sous des lampes incandescentes) ou plutôt bleuté (dehors, à l’ombre, en fin d’après-midi). Un support photographique peut très bien disposer d’une colorimétrie très satisfaisante dans une lumière du jour moyenne (5 500 K) et présenter des dérives importantes sous un éclairage incandescent (2 800 K) ou à l’ombre (10 000 K). Or, notre œil arrive à s’adapter à de tels écarts, et les Caméscopes ou appareils numériques disposent de réglages automatiques
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Simuler un film argentique
ou manuels pour rééquilibrer les couleurs autour d’une valeur de blanc qui correspond à l’ambiance lumineuse. Ce n’est pas le cas des films argentiques en couleurs, pour lesquels on devrait, si l’on était rigoureux, modifier la source lumineuse avec un filtre correcteur (bleu ou jaune) pour la ramener à la valeur pour laquelle le film a été équilibré à la fabrication. Les filtres Wratten, du nom de leur inventeur, permettent cette conversion. Des images de mes années argentiques montrent la variété des rendus (voir aussi page suivante) :
Ektachrome des années 1970
Velvia 50 des années 1990
Agfachrome 100 des années 1980
Kodachrome 25 des années 1970
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Provia 400X de 2007
Kodachrome 64 des années 1980
Elite Extracolour des années 1990
Provia 100 F des années 2000
Cependant, rares sont les photographes à utiliser de tels filtres (à part en studio) pour optimiser la colorimétrie de leurs films argentiques selon l’éclairage. Au contraire, on a pris l’habitude au cours des années d’utiliser les films équilibrés pour la lumière du jour, de l’aube à la nuit, et d’apprécier tel ou tel rendu particulier de couleurs sous des éclairages complexes comme une « qualité » d’un film – alors qu’il s’agit en réalité d’un défaut par rapport à la retranscription fidèle de la réalité. Les films noirs et blancs, panchromatiques – c’est-à-dire reproduisant par une nuance de gris toutes les couleurs – depuis plus d’un demi-siècle, peuvent réagir de façon différente à un éclairage ou à une couleur : certains rendront mieux que d’autres les nuances du vert des feuillages ou la couleur de la peau. Tenter de reproduire des colorimétries particulières impliquait d’abord pour DxO de procéder à des mesures précises de différents types de films, avec une mire de couleurs mais aussi des sujets réels (natures mortes, objets aux couleurs et textures variées…), puis de convertir les résultats obtenus en réglages à appliquer à une image numérique.
Le grain Le second élément caractéristique d’un film est l’aspect plus ou moins visible des amas granuleux de ses halogénures ou bromures d’argent, ou des colorants chimiques qui leur sont associés. La granularité d’un film permet de mesurer la taille des particules élémen92
Simuler un film argentique
Agrandissement à 200 % du grain de diapositive Kodak Elite Extracolour 100 ISO, en haut, et de négatif Fuji Superia 800 ISO, en bas
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taires qui, impressionnées par la lumière, constituent l’image. Durant des dizaines d’années, les producteurs de pellicules ont tenté de diminuer la taille de ce grain pour qu’il devienne invisible sur les tirages, car la reproduction la plus fidèle de la réalité ne passe pas par un aspect granuleux : jamais l’œil ne verra un ciel bleu constellé de points plus sombres ou plus clairs… Ainsi, dès les années 1930, l’argument du « grain fin » ou du « grain très fin » était mis en avant. On observa la même évolution pour les films couleur de haute sensibilité à la fin du siècle dernier. Les photographes ayant appris les nuances du développement noir et blanc savent très bien que le grain sera plus ou moins accentué selon le révélateur employé, sa température et l’agitation donnée aux bains durant le traitement. Ils savent aussi que, pour faire bien ressortir le grain sur un agrandissement papier, il faut un contraste plus élevé et une mise au point très précise sur la structure du grain lui-même, grâce à une loupe puissante. A contrario, diminuer le grain passe par un réglage plus doux du contraste, voire par un décalage volontaire de la mise au point pour donner un aspect plus fondu au grain.
Mesure de la répartition du grain d’un négatif noir et blanc selon la densité (à gauche), et d’une diapositive couleur (à droite)
Au premier stade du traitement sur ordinateur, quand la prise de vue directe était balbutiante mais que le scanner et le post-traitement se substituaient rapidement au tirage direct pour la photo en couleurs, les amateurs recherchaient souvent les meilleurs logiciels effaçant le grain sur le fichier passé au scanner… Mais avec l’avènement du numérique qui permet si facilement de sortir des images lisses, sans granulation parasite de relief ou de couleur, le défaut tant combattu durant des décennies est devenu une qualité qui donne de la matière et de la qualité artistique au tirage, de même que la trame de la toile peut donner de la densité à une peinture à l’huile. Pour avoir, à partir de mes premières prises de vue numériques, tenté diverses expériences pour retrouver dans une série de paysage une homogénéité entre des prises de vue sur diapositives et des prises de vue numériques, je m’étais attaché en accentuant la saturation et la netteté à redonner un aspect plus granuleux à mes tirages. J’avais aussi essayé différents filtres ou plug-ins qui permettent de donner un aspect plus « argentique » aux épreuves.
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L’approche de DxO a été plus radicale, puisqu’elle a consisté à reconstituer, à partir de mesures de répartition du grain selon la couleur et la luminosité, une matrice de grain propre à chaque film ou famille de films à simuler de façon logicielle. Comme on le verra plus loin, la matrice de base du grain peut être adaptée au format de sortie envisagé, voire au support. C’est l’aspect le plus innovant du FilmPack, et pour avoir beaucoup participé à l’évaluation des profils retenus en bêta-test, sur la base de rendus colorimétriques élaborés « à vue » par comparaison avec des diapositives couleur, lesquels étaient ensuite confrontés aux profils mesurés sur charte colorimétrique, je peux confirmer que l’apparition des matrices de grain a vraiment donné toute son ampleur au produit.
Exemple de résultat d’un réglage Kodachrome 200
Exemple de résultat d’un réglage Kodak Tri-X
Le FilmPack et ses versions Le FilmPack se télécharge sur le site Internet de DxO et peut être utilisé de façon indépendante ou s’inclure dans DxO Optics Pro. Une version gratuite peut fonctionner pendant quinze jours, le temps d’évaluer le fonctionnement du programme. Ensuite on achètera un code qui active définitivement le logiciel. Après le téléchargement, on peut choisir d’installer plusieurs applications à partir du même fichier de base. Il est parfois utile, en effet, d’utiliser le FilmPack en version simplifiée, alors même qu’il est déjà incorporé à DxO Optics Pro. Par exemple, on pourra appliquer un effet argentique sur une image ne nécessitant aucune autre correction, issue d’un compact ou d’un téléphone pour lesquels le logiciel principal ne dispose pas de module, ou même sur une image déjà corrigée par Optics Pro, qui ne peut pas reprendre une copie pour lui appliquer une nouvelle correction. Enfin quand on dispose de Photoshop, il est évident que l’on a intérêt à y installer tous les plugs-ins qui pourront servir en cas de besoin.
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Téléchargement d’une version démonstration du Film Pack
L’installation est entièrement automatique, et le programme est tout de suite opérationnel. L’élémentaire prudence conduit cependant à redémarrer l’ordinateur avant de lancer FilmPack.
Installation du Film Pack sous trois formes simultanément
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Le FilmPack utilisé seul Une icône se pose sur le bureau lors de l’installation, et ouvre instantanément l’application qui est vraiment très simple. Mais le FilmPack, s’il utilise très facilement tout seul, est aussi d’un usage assez limité car il ne corrige que les fichiers JPEG et TIFF, et ne peut influer sur la dimension de l’image ni sur des ajustements qui pourraient être nécessaires pour un meilleur « aspect argentique ». Il peut cependant s’avérer très pratique pour modifier très rapidement des images déjà dimensionnées pour le Web, par exemple, ou pour donner un « coup de patte argentique » final à un tirage préparé en TIFF, mais on ne peut lui confier des travaux plus sophistiqués.
L’utilisation du Film Pack seul est d’une grande simplicité.
Quand on ouvre une image, un onglet apparaît qui permet de choisir le profil du film et le grain à appliquer ; la visualisation est immédiate. Un zoom permet d’apprécier la force du grain et la souris se transforme alors en main pour naviguer dans l’image. Une fois le bon dosage trouvé, on sauvegardera la photo en JPEG ou en TIFF. Pour choisir le taux de compression, il faut se souvenir d’aller dans les Préférences par la commande des réglages des options ; notons qu’une boîte de dialogue directe qui s’ouvrirait quand on choisit la commande Enregistrer sous serait bien plus efficace !
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Le zoom permet d’apprécier la force du grain.
Au final, acheter le FilmPack pour l’utiliser seul ne semble guère valorisant, alors que combiné à un logiciel puissant il offre des possibilités très étendues. Heureusement, l’achat de la licence permet de l’utiliser dans Photoshop et DxO Optics Pro.
Le FilmPack dans Photoshop L’installation du plug-in dans Photoshop (CS2 ou supérieur, Elements 4 ou supérieur) est automatique. Après avoir redémarré l’ordinateur – par prudence, ce n’est pas obligatoire –, on trouvera dans Photoshop un nouveau filtre qui s’active d’un simple clic après que vous aurez chargé une image. Tous les formats d’images sont accessibles, y compris les formats RAW si le module Camera Raw est compatible avec le boîtier utilisé. Un gros avantage du système est que si l’on a commencé par établir une copie neutre du fichier d’origine, par exemple en TIFF, on pourra tester très rapidement plusieurs variantes qui s’affichent côte à côte.
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L’ajustement fin du grain se fait en affichant l’image à 100 %, mais il est dommage de ne pas pouvoir monter à 200 % comme dans la version indépendante. Pour comparer l’image avant et après, on clique sur une zone ; en maintenant le clic appuyé, on peut circuler dans l’image pour choisir la zone de comparaison. Un atout du plug-in dans Photoshop est qu’il permet très facilement de générer plusieurs interprétations et de les comparer. Il suffit de renommer le fichier à chaque passage dans le filtre et d’ouvrir le fichier d’origine en activant la commande Fichier > Ouvrir un fichier récemment modifié. On peut aussi créer un calque pour chaque session. Si l’on enregistre chaque version en TIFF, on pourra ensuite procéder à sa finition sans perte d’informations. Bien entendu, si le fichier à modifier est trop « typé » (trop clair, trop sombre, dominante de couleur), créer avant l’application du filtre une base neutre en TIFF permettra d’optimiser les résultats du FilmPack. Les commandes de couleur et de grain sont les mêmes que pour la version indépendante.
Plusieurs interprétations comparées avant finition sous Photoshop
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Le FilmPack dans DxO Optics Pro Quand le FilmPack est inclus dans Dxo Optics Pro, et une fois qu’il aura été, le cas échéant, activé avec le code confidentiel qui est indispensable après une période d’essais, le logiciel n’apparaît plus en tant que tel : ses fonctions s’intègrent dans tous les réglages du logiciel principal et ses menus sont inclus dans les palettes de correction. Fusion des menus On aurait pu penser que créer une palette « argentique » avec les fonctions exclusives du Film Pack, comme dans le plug-in Photoshop, aurait été plus facile pour l’utilisateur ; mais c’est ignorer qu’avant même la sortie des profils argentiques, DxO avait incorporé à la version 4 la possibilité de choisir le Les profils Film sont accessibles rendu de plusieurs boîtiers numériques pour permettre, dans la palette Couleur qui comprend aussi les boîtiers numériques. par exemple, d’affecter à un cliché de Canon la colorimétrie d’un Nikon ! En fait, les profils colorimétriques argentiques s’incorporent dans la palette de réglage Couleur, ce qui permet d’ailleurs de choisir un mode numérique et d’appliquer ensuite un grain argentique. Affectation dans deux palettes L’affectation des commandes du FilmPack dans la palette Couleur et dans la palette Détail permet, si l’on est adepte de la solution des palettes flottantes, de garder les commandes ouvertes de façon simultanée. Ceci permettra d’agir, en phase de préparation du cliché, sur les commandes plus personnalisées de contraste, de saturation et de force du grain, après le choix des réglages de base. On pourra par exemple caler l’image au centre, dans l’espace de travail, et positionner une palette sur la gauche et la seconde sur la droite. Même quand on actionnera le zoom à 100 % pour bien voir le grain, les commandes resteront toujours accessibles et il sera possible d’essayer rapidement plusieurs combinaisons pour évaluer la pertinence des corrections.
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On peut rapidement corriger les réglages de base en passant de la palette Couleur à la palette Détail.
Cette configuration d’origine peut être modifiée en copiant dans Ma palette la commande de couleur et la commande de grain, si l’on ne souhaite agir que sur ces deux paramètres. Bien entendu, les commandes copiées dans cette palette personnelle restent aussi actives dans leurs palettes d’origine.
Choisir une image neutre Dans la mesure où les profils argentiques visent à donner un caractère particulier à une image, en se rapprochant de l’aspect de tel ou tel film argentique, la colorimétrie et le grain ne seront pas toujours suffisants : il faudra sans doute aussi jouer sur la luminosité, le contraste, la saturation des couleurs… ingrédients qui ont été ajoutés par DxO à la recette de base des profils colorimétriques. On comprendra aisément que, dans ces conditions, on a tout intérêt à partir d’une image de base la plus neutre possible afin de ne pas cumuler des réglage particuliers (par exemple, augmenter la saturation d’une image déjà réglée en saturation élevée) ou contrarier les effets (par exemple, augmenter le contraste d’une image choisie très douce à la prise de vue).
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Les profils films construits par DxO ont aussi une influence sur la courbe des images, leur point blanc et leur point noir. En effet, certaines diapositives étaient par exemple bien connues pour leurs ombres denses, tandis que des négatifs peuvent présenter des ombres légères. La neutralité de la base de départ est plus facile à obtenir avec un fichier RAW ; cela peut être plus délicat sur un fichier JPEG s’il est caractérisé par un profil trop typé (« paysage », « saturé ») appliqué dès la prise de vue. Pour tous les formats, on nettoiera au maximum le fichier en activant tous les contrôles d’aberration chromatique, y compris celui des franges violettes si un risque existe à cet égard.
Privilégier le format RAW La souplesse du format RAW permettra de commencer le traitement en ajustant l’exposition, notamment en activant le cas échéant la récupération des hautes lumières ; il faut garder à l’esprit que les films négatifs couleur sont plus tolérants à cet égard que les diapositives, et que parmi ces dernières il existe aussi des différences que les experts es argentique connaissent bien : par exemple, une Fuji Sensia 100 ISO est plus sensible aux blancs grillés qu’une Kodak Elite Extracolour de même sensibilité. Ajuster les hautes lumières a donc un intérêt pour le rendu argentique que l’on veut simuler. Le réglage par défaut du DxO Ligthing en automatique peut être conservé si l’on souhaite avoir des ombres légères sur l’image. Pour la balance des blancs, il sera judicieux de choisir une température de couleur correspondant à un film lumière du jour, en choisissant ce réglage directement ou en affichant 5 400 K. Dès ce premier stade de correction, il est utile de se servir de l’affichage « avant/après » pour bien suivre les étapes du réglage. Astuce Même s’il est impossible de repartir de la base neutre pour appliquer le traitement argentique tant que l’on est sous DxO Optics Pro, afficher la vignette de la version neutre permet d’un coup d’œil de vérifier les dominantes induites par le traitement. La meilleure solution pour vérifier la bonne neutralité de l’image est de lui assigner d’abord le profil « boîtier » et « neutre » dans le module DxO Color, et d’effectuer un premier traitement. Une fois cette référence en mémoire, on appliquera à l’original tel ou tel rendu argentique. Ci-contre, sur la figure du haut, on voit au centre le traitement en cours, et en bas à gauche la vignette interdite de traitement de la copie « neutre » réalisée avant d’entamer les réglages argentiques.
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La comparaison avant/après permet d’ajuster progressivement les réglages en voyant l’image de base.
Ici, dans le but d’obtenir un traitement assez vigoureux, on a limité les hautes lumières et éclairci les ombres, car certains profils vont les assombrir à nouveau.
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Après l’exposition et l’application du DxO Lighting, on examinera la netteté en agrandissant à 100 % une plage significative. L’argentique présente souvent une netteté apparente moins tranchante que le numérique ; pour ne pas s’écarter de cette réalité, on pourra régler l’optimisation du piqué de DxO Optics Pro à - 0,50, ou l’accentuation à un niveau léger si le module d’objectif est manquant. Mais il peut aussi être utile d’activer la réduction du bruit, même sur un paysage pris à 100 ISO, afin de n’avoir aucune trace parasite résiduelle dans des aplats, comme le bleu du ciel ou les surfaces claires, en vue de pouvoir appliquer le grain sur des surfaces lisses.
Pour apprécier la netteté et le bruit, il faut afficher l’image avec un grossissement de 100 %.
C’est une fois le niveau de netteté de base établi que l’on regardera l’effet de la réduction du bruit. Vous avez lu plus haut que je conseillais de ne pas en abuser en traitement numérique, car un minimum de bruit donne un peu plus de matière au tirage et une correction excessive lisse abusivement les détails. Cependant, s’agissant d’une simulation argentique, il ne faudrait pas risquer la superposition disgracieuse de bruit numérique présentant des taches multicolores et de grain argentique au contour bien défini. En haute sensibilité, même si l’on veut simuler le grain épais voire grossier de certaines émulsions de haute sensibilité, il vaut mieux débruiter au maximum son image avant de lui appliquer un grain argentique. Les détails sont si fins qu’ils seraient de toute façon noyés dans le grain que l’on va appliquer par la suite et pourront donc être lissés sans remord : c’est le grain qui les remplacera pour recréer une impression de netteté. Il faut à la fois agir sur la correction de luminance et sur la correction de chrominance, avant de trouver la limite d’équilibre selon le grain du film à simuler.
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Sur un fichier RAW de D200 à 1 600 ISO, on va appliquer un lissage beaucoup plus important que pour le tirage numérique direct.
L’application du gros grain du film argentique haute sensibilité que l’on aurait employé dans de telles conditions d’éclairage recrée la matière supprimée par le lissage.
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Préparer au mieux les fichiers JPEG Si l’on souhaite partir d’un fichier JPEG, il est toujours préférable d’envisager cet usage dès la prise de vue car les capacités de correction sont moins importantes que sur un fichier RAW. De façon générale, le post-traitement sera toujours plus facile sur une image douce (par exemple avec les réglages Neutre ou Portrait des appareils) qu’avec une image déjà très contrastée et saturée. Il faut se souvenir que les commandes de balance des blancs sont plus sommaires et ne permettent pas d’afficher une température de couleur déterminée, il faudra ajuster à vue entre « plus chaud » ou « plus froid ». En cas de manque de neutralité, on recourra à la pipette pour équilibrer l’image à partir d’une zone blanche ou grise, si elle existe.
Correction d’une tonalité jugée trop chaude
La compensation d’exposition se fera également à vue, aucune récupération de hautes lumières n’étant possible sur un fichier JPEG. Avec des images assez sombres on aura recours au réglage de DxO Lighting pour éclaircir les ombres qui ne devront jamais être totalement noires pour recevoir ultérieurement une couche de grain visible.
Avec un fichier JPEG contrasté, on pourra jouer de plusieurs commandes (compensation d’exposition, contraste, DxO Ligthing) pour adoucir les ombres et les lumières.
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Simuler un film argentique
La réduction du bruit permet d’avoir une base plus lisse pour l’accroche du grain argentique.
Les réglages de netteté et de réduction du bruit seront semblables à ceux qu’on applique sur un fichier RAW, mais il ne faut pas perdre de vue que si l’on a appliqué à la prise de vue une accentuation ou une réduction du bruit excessives, la correction deviendra nettement plus délicate. Voici qui renforce encore la nécessité d’être assez modéré dans ses réglages de prise de vue ! Quand l’image présente une neutralité satisfaisante, on peut sauvegarder une copie de référence en sachant, comme cela a été observé plus haut pour le format RAW, que l’on ne pourra pas repartir de cette copie pour la suite du traitement. Mais si l’image d’origine reste sélectionnée, elle aura conservé les réglages de la préparation, à partir de laquelle on pourra appliquer les réglages argentiques du FilmPack.
Choisir le rendu d’un film Essayer les profils argentiques sur une image permet de comprendre pourquoi il est préférable que le matériau d’origine soit le plus neutre possible. Le choix d’un film argentique ne se joue pas que sur la couleur de l’image numérique : il influe aussi sur le contraste, les ombres et la saturation. Ces éléments peuvent être ensuite ajustés plus précisément, mais l’image peut déjà beaucoup varier selon le profil sélectionné.
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À partir d’un fichier JPEG de Fuji S5 :
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Image neutre
Kodak Kodachrome 64
Kodak Tri X
Kodak Kodachrome 25
Fuji Velvia 50
Traitement croisé Kodak Elite
Simuler un film argentique
Choisir le type de film La boîte de dialogue permet de sélectionner le modèle de boîtier numérique et les films. Pour chaque volet, un certain nombre de films sont simulés dans un profil de base déterminé par DxO. Il est à noter que le choix le plus grand figure dans les films positifs couleur, puis le noir et blanc. Le négatif couleur, moins prisé des experts et des professionnels, reste encore un peu sous-représenté, mais on retrouve justement des références professionnelles au détriment de nombreuses nuances grand public souvent disparues avec la diminution du nombre des fournisseurs. Films négatifs et positifs Les profils pour le noir et blanc sont sans surprise, même si l’on souhaiterait disposer de plus de profils. Il est à noter cependant que les variantes offertes par les films noir et blanc en fonction du révélateur utilisé n’ont pu être reproduites : il aurait fallu multiplier les essais et les nuances au risque de perdre l’utilisateur dans de trop grandes subtilités. L’expert qui sait comment tel ou tel traitement influe sur le contraste et le grain pourra ajuster ces éléments après application des profils. Films génériques et films profilés Il existe des variantes pour les films positifs, on peut par exemple choisir entre deux interprétations des Kodak Ektachrome 100 VS et Kodachrome 64, de même pour certains films Fuji. Ceci est source de confusion et il est préférable d’éviter les profils dits « génériques » qui sont hérités de versions anciennes du logiciel, avant la création du FilmPack, et ne sont maintenus que parce que des clients y étaient habitués. Ces profils génériques sont moins fidèles que les profils « FilmPack » élaborés suite à des mesures précises, et je conseillerais d’adapter un profil de Fuji Velvia 100 à partir du profil de la Velvia 50, plutôt que d’utiliser le profil générique.
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Variantes d’une famille de films Beaucoup de films argentiques élaborés au fil des années ont gardé la même dénomination commerciale alors que leur colorimétrie et leur grain évoluaient beaucoup. Les films mesurés par DxO correspondent en effet à des variétés disponibles au XXIe siècle, alors que certains d’entre eux ont été présentés il y quarante ans déjà ! Or, on verra que le rendu peut différer de façon importante au sein d’une même marque, et qu’à partir de ces rendus on pourra recréer les caractères plus proches d’une version d’il y a trente ans… dès lors que l’on a des originaux de référence – les Kodachrome, par exemple, se conservent très bien.
Effets spéciaux Le FilmPack permet de retrouver l’aspect des tirages ayant subi un virage métallique et celui du traitement croisé qui revient fortement à la mode dans la presse branchée et les expositions – ceci, comme toute mode, de façon périodique… Traitement croisé Le traitement croisé est disponible à partir de deux profils. Il consiste à traiter un film négatif dans un révélateur pour film positif, ou l’inverse. Ces erreurs volontaires entraînent des dérives de couleurs spectaculaires qui sont reproduites par DxO avec une grande fidélité.
Choix d’un traitement de film négatif C41 traité avec un révélateur E6 pour film positif
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Choix d’un traitement de film positif E6 traité avec un révélateur C41 pour film positif
Simuler un film argentique
Virages en tirage noir et blanc Le volet Spécial de la boîte de dialogue permet de simuler des effets de virage sur tirage noir et blanc, procédé à la mode à la fin des années 1960 mais qui peut redevenir d’actualité. Il est à noter que le réglage prend le pas sur le profil choisi : même si l’on a sélectionné un profil couleur, l’application d’un réglage de virage convertira le cliché en noir et blanc. Pour un meilleur rendu, il est conseillé de choisir tout de suite un profil noir et blanc.
Un virage réel s’appliquant sur un tirage noir et blanc, il est conseillé de choisir un profil approprié à la situation.
Ajuster le rendu final Contraste et saturation Après avoir choisi le profil du film, et selon l’image et l’effet que l’on veut rendre, il est possible de nuancer l’interprétation en jouant sur le contraste et la saturation. Au cours des années, certains films ont évolué, et les habitudes d’utilisation de même. Augmenter la saturation permet de retrouver des rendus qui étaient très recherchés en diapositive au début des années 1980. À partir des profils de base, on peut ajuster très rapidement les réglages pour obtenir des images inspirées des photos de cette époque. On verra plus loin que la meilleure solution, si l’on veut donner un style, est de créer des presets reprenant ces réglages particuliers. Intervention sur les couleurs Selon les conditions d’éclairage et le profil film utilisé, il arrive qu’il soit nécessaire de corriger une couleur particulière. Par exemple, le profil Kodachrome 25 du FilmPack est mis à mal par certaines nuances de rouge. Grâce à la commande TSL de la palette Couleur, on pourra ajuster la teinte de chaque canal de couleur (rouge, jaune, vert, cyan, bleu et magenta) afin d’obtenir le résultat souhaité.
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À partir d’un fichier RAW de Nikon D200 :
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Image neutre
Kodak Kodachrome 64
Kodak Tri X
Kodak Kodachrome 25
Fuji Velvia 50
Traitement croisé Kodak Elite
Simuler un film argentique
Un réglage fin peut être appliqué à chaque canal de couleur.
Moduler le grain L’application du grain est la touche finale qu’il faut apporter à un rend argentique pour être réaliste. Le choix est simple, car il suffit de faire coïncider le grain au profil de film sélectionné. On peut choisir la force et la taille du grain en fonction du format de sortie et de l’effet souhaité. L’intensité « 24 × 36 » correspond à la granulation qui figurerait sur un original de ce format agrandi à la taille du fichier numérique en traitement. Choisir l’option Moyen format ou Grand format permettra d’afficher un grain beaucoup plus fin. On peut également choisir une taille de façon plus pointue grâce au curseur qui fonctionne en continu, mais une valeur trop basse risque de conduire à une granulation invisible sur le tirage. Inversement, pousser trop loin les curseurs de grain risque d’aboutir à une image trop caricaturale.
On a appliqué un grain d’origine avec un 24 × 36, celui de la Kodachrome 25 qui se caractérise par de petits amas de couleur sans contour marqué.
Un film à grain important donne tout de suite un effet graphique ; le Tmax 3200 est le film argentique le plus sensible et le moins fin.
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Intensité du grain On ne peut jouer sur l’intensité du grain qu’en diminuant le format : comme dans la réalité, le grain d’une image moyen format (et surtout grand format), pour une même émulsion argentique, apparaîtra beaucoup plus discret sur un tirage de même taille que celui d’un petit format 24 × 36. Ceci offre des possibilités de variantes importantes, surtout en noir et blanc où le grain est très défini. Comme on ne peut pas choisir un format plus petit que le 24 × 36, on pourra jouer sur l’intensité du grain pour un effet plus prononcé.
On simule ici une chambre grand format chargée avec un film très sensible.
Taille du grain La taille du grain modifie plus l’image que son intensité qu’il est parfois utile de doper un peu selon le support et la taille de sortie choisis. Mais pour un effet appuyé, on peut bien entendu combiner une action sur l’intensité avec une action sur la taille.
Ici l’intensité et la taille ont été tellement accentuées que l’effet risque d’être excessif.
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Simuler un film argentique
Le profil Kodachrome 200 mérite souvent une petite accentuation de son grain si particulier.
Appliquer un grain exogène Le fait que la commande de grain soit indépendante de la commande de couleur permet d’expérimenter des mixages au gré de sa fantaisie, même si l’on s’écarte notablement de la réalité. Ainsi, un profil de Kodachrome 25 avec un grain de Tri-X peut permettre des tirages claquants avec beaucoup de matière, et a contrario un grain de Velvia 50 appliqué sur un profil de Superia 1600 produit des couleurs désaturées et très lisses.
Appliquer la matière dense du grain de Tri-X sur un profil colorimétrique de Kodachrome 25 donne des résultats surprenants.
Le mariage contre nature d’un grain de Velvia 50 appliqué à un profil Superia 1600 donne une interprétation originale.
Personnaliser ses réglages Comme tous les réglages de DxO, le dosage précis de l’effet argentique peut être sauvegardé sous forme de presets. Ceux-ci peuvent être différents selon que la source est au format JPEG ou RAW, car dans ce dernier cas, on peut y inclure un niveau de récupération des hautes lumières.
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DxO pour les photographes
Choisir des options plus poussées Selon l’appareil numérique utilisé et le film à simuler, on peut avoir besoin d’adapter certains réglages pour mieux coller aux caractéristiques du film argentique que l’on veut simuler. Par exemple, on choisira des niveaux différents de récupération des blancs et de saturation. Ces options donnant un caractère plus poussé à la simulation du film pourront bien sûr être contenues dans des presets, dont la mise au point est détaillée au chapitre suivant. Le tableau ci-dessous en donne quelques exemples. Type de film
Récupération hautes lumières
Saturation
Contraste
Fuji Velvia
Fort
Élevée
Moyen élevé
Fuji Provia
Aucun
Normale
Normal
Kodak Ekta 100 VS
Moyen
Moyen élevée
Normal
Kodachrome 64
Léger
Normale
Moyen élevé
Fuji Superia HG 1600
Moyen
Normale
Moyen bas
Selon ces bases de départ et l’image à modifier, on pourra décliner des variantes des réglages de base de DxO, et même élaborer des presets par assemblage, pour les films que l’on connaît bien. Ainsi, si le profil de la Fuji Velvia 100F n’est pas encore disponible, on peut tenter de le construire à partir de la colorimétrie de la Velvia 50 et du grain de l’Astia 100F.
Préparer des presets Pour construire un preset, on combinera un choix de balance des blancs (on choisira par exemple un réglage Lumière du jour pour des paysages pris en plein jour, même si l’appareil était programmé en automatique, pour respecter le type de film utilisé en argentique), et de correction d’exposition. On se gardera de trop accentuer la netteté et on adaptera la réduction de bruit à la sensibilité des fichiers à traiter. On y intégrera ensuite le type de film, son grain et la taille de ce dernier. Si l’on nomme par exemple « Jour_Velvia_raw_xxx » (xxx représentant vos initiales) un tel preset, on se souviendra qu’il convient pour les paysages lumière du jour en format RAW de rendu Fuji Velvia 50. Presets argentiques pour fichiers RAW Pour un fichier RAW, on pourra doser avec précision le degré de récupération des hautes lumières à appliquer à l’original numérique, et même créer des variantes (par exemple HLfort, HL faible), et il faudra doser la réduction de bruit de façon différente si on n’utilise pas le réglage automatique.
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Simuler un film argentique
S’il s’agit de donner un aspect Velvia à partir de vues prises en sensibilité élevée, on intégrera au preset un débruitage assez élevé (par exemple luminance 40, chrominance et gris 90 pour un RAW de D200) : le film simulé présentant un grain très fin, il ne faut pas que le cliché numérique conserve du bruit sur le fond de l’image. La variante pourra s’intituler « HautISO_Velvia_raw_xxx ». Presets argentiques pour fichiers JPEG Les presets pour les fichiers JPEG s’appuient sur la même logique, mais on ne dispose pas de la correction des hautes lumières et l’on peut être amené à appliquer une courbe en S ou à moduler davantage la luminosité et le contraste. La commande Vibrance est aussi très utile pour augmenter la saturation sans altérer la finesse des tons moyens.
Appliquer les presets Le preset donnera toute satisfaction sur une base homogène, mais il ne faut pas oublier qu’il reste toujours possible d’intervenir sur chaque image de façon séparée, après avoir appliqué le preset à une sélection d’ensemble. Le preset présenté ici, inspiré de la saturation des Kodachrome 25 des années 1980, agit sur la couche rouge mais pourrait avoir un effet excessif sur une image très chaude exposée en lumière incandescente. Quand on prépare l’image, les réglages affectés par le preset s’affichent en orange. Avec mon preset, j’ai modifié ici les réglages de la couleur rouge, qui était trop saturée, sans affecter les autres. Dans une logique de batch, seule l’image corrigée évoluera par rapport à la base du preset.
Intervention sur un seul réglage du preset pour une ou plusieurs images
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DxO pour les photographes
Des possibilités sans limite Il n’y aura guère que l’imagination pour limiter les combinaisons créatrives résultant de l’intégration du FilmPack dans DxO Optics pro – sachant que la réalité dépasse parfois la fiction quand on sait la variété de rendus que l’argentique a pu produire, notamment depuis l’invention de la photographie en couleurs. La mise à jour du FilmPack avec de nouveaux rendus ouvre de nouvelles perspectives d’ajustement selon les images à traiter.
Kodachrome 25 d’origine, extraite d’un reportage effectué en août 1977
Prise de vue numérique Nikon D200, extraite d’un reportage effectué en août 2007, traitée par un preset personnel de style Kodachrome 25
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Chapitre 7
Automatiser les traitements La logique de projet contenue dans DxO Optics Pro prend tout son sens quand on passe d’un système de correction appliqué à chaque image à la définition de critères que l’on pourra affecter à un lot de photos. En utilisant les piles pour classer des images similaires et leur appliquer des réglages identiques, ou en créant des profils de traitement – ou presets – qui seront ensuite choisis dès la sélection de certaines photos, on peut personnaliser le traitement tout en conservant le système de traitement par lot pour un grand nombre de fichiers.
Corriger par lot Comme on l’a déjà vu, il est bien entendu possible de mettre en œuvre le traitement par lot d’un projet en appliquant à chaque image une correction différente, puisque le traitement définitif n’interviendra qu’à la fin. Mais dès que l’on se sert de DxO Optics Pro pour un grand nombre de photos, que ce soit pour des souvenirs de vacances ou un reportage professionnel, il est plus efficace de regrouper les fichiers selon leur caractéristiques afin de pouvoir appliquer un certain type de correction à toute une partie de la sélection.
Appliquer les corrections sur une pile Une des solutions les plus simples pour modifier quelques réglages réside dans les piles d’images. Après avoir créé une ou plusieurs piles, on va affecter les corrections à la première image de cette sélection ; on copie ensuite ces corrections et on les « colle » à toutes les images de la pile. Des corrections vont être apportées à la première image de la pile de gauche.
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DxO pour les photographes
On va choisir pour cette pile une saturation et un contraste très élevés.
La seconde pile sera traitée en noir et blanc.
On affecte le réglage noir et blanc à toute la pile.
Dupliquer les corrections
Classement d’un projet en plusieurs piles d’images homogènes
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On peut aussi coller les corrections sur plusieurs piles, après les avoir copiées depuis une première pile. Cette stratégie permet, quand on a classé des images ressemblantes (ou identiques, par exemple à partir d’une prise de vue en rafale), de ne pas créer de piles de trop grande taille pour conserver une vue d’ensemble. Par exemple, lors d’un reportage de sport automobile, on pourra créer des piles par marque de voiture.
Automatiser les traitements
Mais il est également possible d’appliquer un preset à une ou plusieurs piles, de même que l’on peut le faire dès la sélection des images. Quand on a une certaine habitude des traitements et du résultat attendu, la méthode des presets est vraiment la plus rapide et la plus efficace.
Utiliser des presets Un preset est un jeu de réglages qui modifie le réglage automatique du logiciel, lui-même présent dans la liste des presets, comme DxO Default Preset. Il est conseillé de ne jamais modifier ce preset au risque de ne plus se souvenir de la configuration d'origine, mais on peut en construire une version dérivée à laquelle on attribuera un nouveau nom.
On choisit le preset à appliquer sur une image par un clic droit sur la vignette.
Le logiciel est livré avec des exemples de presets qui apparaissent en italique dans la liste de l’Éditeur de presets quand on a créé soi-même bon nombre de réglages (affichés, eux, en caractères romains).
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DxO pour les photographes
Presets livrés avec le logiciel Après chargement de DxO Optics Pro, on découvre quatre exemples de presets dans le dossier DxO Presets : • « A darker vision » transforme l’image de façon « dramatique », pour une ambiance sombre et saturée, par une correction d’exposition de - 1 IL et un contraste élevé intermédiaire ; • « Vivid and Sharp » augmente la netteté et la saturation des couleurs, l’optimisation du piqué étant réglée à + 0,5 ; • « A Romantic Look » éclaircit et adoucit la photo en programmant une surexposition de + 0,25 IL, avec une optimisation du piqué réglée à - 1,7 et un contraste faible ; • « No Correction » permet de partir d’une image d’origine sans aucun des contrôles présentés dans le chapitre 3 sur les corrections automatiques.
Rendu du préset « A darker vision »
Rendu du preset « Vivid and Sharp »
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Automatiser les traitements
Rendu du preset « A Romantic Look »
Il est toujours possible de s’inspirer de ces exemples d’origine pour créer ses propres presets, mais il est plus efficace de connaître exactement l’effet recherché avant d’élaborer un nouveau preset.
Création de presets Pour créer des presets personnalisés, il suffit d’ouvrir la boîte de dialogue Éditeur de presets et de sélectionner un nouveau dossier où vos créations seront sauvegardées ; puis de cliquer sur l’icône Nouveau preset.
Création d’un nouveau dossier pour créer des presets
Création d’un nouveau preset dans le dossier Mes presets
Choix des corrections Quand on prépare un nouveau preset, toutes les boîtes de dialogue dont les réglages peuvent être modifiés et mémorisés apparaissent avec une bordure orange. Il suffira de cocher dans chaque boîte le réglage souhaité avant d’enregistrer le preset.
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DxO pour les photographes
Toutes les rubriques soulignées en orange peuvent contenir une correction qui sera mémorisée dans le preset.
À titre d’exemple, voici la préparation d’un preset « Paysage JMS » plus saturé et plus piqué que le réglage d’origine
Sauvegarde du preset Une fois les corrections désirées sélectionnées, on enregistre le preset puis on le renomme de façon à pouvoir le reconnaître quand on désirera l’appliquer à une image, une pile ou une sélection.
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Automatiser les traitements
On peut renommer le preset après enregistrement.
Enregistrement du preset après sélection les corrections
On retrouvera le preset par un nom significatif.
Une fois le preset sauvegardé dans le dossier Mes presets, il sera aisé de l’appliquer sur une vignette ou sur une pile, par un simple clic droit sur la sélection.
Exporter un preset Le preset enregistré est inclus dans la base de données de DxO et ne sera pas accessible autrement. Pour le copier sur un autre ordinateur, il suffit de l’exporter dans un répertoire qui pourra facilement être transféré, par exemple avec une clé USB. Le fichier de preset, toujours nommé « xxx. dxo », est facile à envoyer par e-mail à tout correspondant équipé de DxO.
Importer un preset Dès lors que les presets peuvent être exportés, il est également possible de les importer, d’en télécharger, ou de reprendre ceux qui avaient pu être créés pour la version 4 de DxO Optics Pro.
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DxO pour les photographes
Recevoir un preset Si un ami vous a envoyé un preset par courrier électronique, il suffit de l’enregistrer dans le répertoire Preset qui vous sert aussi pour l’exportation. Dans la boîte de dialogue Éditeur de presets, l’icône Importer permet de sélectionner le répertoire comportant les presets à insérer dans un dossier.
Télécharger un preset Plusieurs presets sont disponibles gratuitement sur le site Internet de DxO, dans la rubrique « Learning center ». Il existe des presets assez typés, par genre de sujets, et des presets artistiques, élaborés par des photographes associés au développement de DxO par les programmes de bêta-test. Une fois le fichier preset téléchargé, le fichier ZIP sera décompressé dans le répertoire Preset que nous avons créé pour l’échange de ces fichiers, puis pourra être importé dans DxO Optics Pro.
J’ai créé plusieurs presets complexes, téléchargeables gratuitement depuis le site DxO.
Dans la rubrique « Presets d’artistes » du site DxO, vous pourrez trouver de nombreuses interprétations originales, dont certains traitements argentiques pour retrouver l’esprit de films diapositifs du siècle dernier, dont je suis l’auteur, et qui nécessitent donc le FilmPack présenté au chapitre précédent. Attention, ces presets complexes ont été conçus pour s’appliquer à des fichiers RAW peu saturés ou contrastés, il faudra peut-être les modifier pour s’en servir avec des images JPEG.
Utiliser des presets V4 L’importation des presets que j’avais élaborés pour la version 4 a été ma première préoccupation dès que j’ai pu installer la nouvelle version 5 qui est présentée dans cet ouvrage, car j’étais impatient de savoir si mes réglages antérieurs continueraient de s’appliquer. On peut charger ces presets depuis le dossier éponyme du répertoire DxO Optics Pro 4, contenu dans Program files, grâce à la commande d’importation de la version actuelle.
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Automatiser les traitements
On peut sélectionner ses presets préférés ou les importer tous.
Il importe cependant de comprendre que la version 5 a modifié le cycle de traitement des fichiers RAW, surtout en matière de traitement du bruit, pour ne pas utiliser des réglages prévus pour les clichés en haute sensibilité de la version précédente tant le nouveau programme de développement est supérieur sur ce critère : appliquer les anciens paramètres de réduction du bruit serait très excessif et fournirait des photos beaucoup trop lissées.
Élaborer ses propres presets Il est très utile de distinguer les presets destinés aux fichiers RAW de ceux applicables aux images JPEG, car seules les photos prises en RAW peuvent bénéficier de la récupération automatique des hautes lumières, et le traitement du bruit est différent. Pour les fichiers JPEG, les variantes de base seront donc plus simples et on agira en priorité sur le contraste et la saturation.
Créer des presets pour les fichiers JPEG La création de presets pour les fichiers JPEG permettra par exemple de disposer de réglages prédéfinis pour un rendu de type paysage ou portrait, de façon plus élaborée que le simple choix du rendu colorimétrique, ou de préparer la réduction du bruit de façon plus précise qu’en mode automatique.
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DxO pour les photographes
Preset par type de rendu Pour une application sur des images de paysage, on pourra choisir d’augmenter un peu la netteté et le contraste, voire la saturation si la photo a été prise par temps gris. Avant de sauvegarder le preset, il faudra examiner son effet en utilisant la loupe à 100 %, pour vérifier que la netteté est bonne mais pas excessive, ou que la réduction du bruit ne diminue pas le piqué. Pour vos essais, je conseille les réglages de base présentés dans le tableau ci-dessous pour un paysage pris en sensibilité moyenne, de 100 à 400 ISO, avec un appareil réglé de façon neutre. Palette
Réglage
Choix proposé
Lumière
DxO Ligthing
Moyen
Couleur
Rendu des couleurs
Original
Modes couleurs style
Paysage
Contraste
Original
Saturation
Moyen élevé
Optimisation piqué
+ 0,5
Détail
DxO Noise
Désactivé
Aberrations chromatiques
Activé
Franges violettes
Activé
Si l’on souhaite donner un aspect plus percutant à un paysage ou à un reportage urbain fait par temps gris, on pourra aussi augmenter le paramètre Contraste (moyen élevé) et déplacer un peu le réglage de balance des blancs RVB vers plus de chaleur.
Certains des réglages choisis pour un preset « Paysage » à partir d’un fichier JPEG neutre à l’origine
Le choix de base sera très différent si l’on veut traiter des portraits pour lesquels de la douceur est requise (voir tableau ci-contre).
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Automatiser les traitements
Palette
Réglage
Choix proposé
Lumière
DxO Ligthing
Léger
Couleur
Détail
Balance des blancs
Plus chaud
Rendu des couleurs
Original
Modes couleurs style
Portrait
Contraste
Moyen faible
Saturation
Originale
Optimisation piqué
- 0,5
DxO Noise
Désactivé
Aberrations chromatiques
Activé
Franges violettes
Activé
Certains des réglages choisis pour un preset « Portrait » à partir d’un fichier JPEG neutre à l’origine
Preset par sensibilité ISO Le bruit numérique n’étant généralement guère visible sur des images prises en faible sensibilité, je conseille de toujours désactiver le DxO Noise dans les presets qui s’y appliqueront. Mais on peut aussi construire des réglages pour toutes les photos prises avec tel ou tel modèle d’appareil, pour 800 ou 1 600 ISO, en appliquant un réglage qui préserve la netteté pour du paysage ou qui lisse plus les défauts pour du portrait. Pour un reportage lumière artificielle en 1 600 ISO, on pourra expérimenter les réglages présentés dans le tableau de la page suivante.
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7
DxO pour les photographes
Palette
Réglage
Choix proposé
Lumière
DxO Ligthing
Léger
Couleur
Balance des blancs
Neutre ou plus froid
Rendu des couleurs
Original
Modes couleurs style
Original
Contraste
Moyen faible
Saturation
Originale
Détail
Optimisation piqué
Normale 0,0
DxO Noise
Luminance 10 Chrominance 60 Gris 50
Aberrations chromatiques
Activé
Franges violettes
Activé
Attention, certains modèles d’appareils sont beaucoup plus bruités à sensibilités égales que d’autres, de la même marque ou d’une autre. On pourra donc créer par exemple un preset « 1600_Fuji_S3 » dont les réglages seront très différents d’un preset « 1600_Nikon_D200 », après avoir enregistré des valeurs différentes de réduction de bruit d’un modèle à l’autre.
Pour créer un preset « Haute sensibilité », on vérifiera sur les métadonnées EXIF qu’il est bien représentatif d’une série.
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Automatiser les traitements
Quand on règle finement le niveau de bruit, il faut agrandir la zone de visualisation à 100 %.
Preset sans module optique Lorsque le module optique n’est pas disponible, il sera parfois utile d’inclure un minimum de correction de netteté dans le preset quand la prise de vue a été effectuée en netteté normale. On ajustera le niveau en observant une image avec la loupe à 100 %. Le réglage par défaut, Masque de netteté, peut être activé quand on ne pas peut utiliser la commande Optimisation du piqué faute de ce module optique.
Pour définir la netteté, on agrandit aussi l'image à 100 %.
Créer des presets pour les fichiers RAW Les presets pour les fichiers RAW obéissent aux mêmes principes de base, à trois exceptions près : • on peut créer de nombreuses variantes en combinant récupération des hautes lumières et DxO Lighting ;
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7
DxO pour les photographes
• la réduction du bruit doit être ajustée à un niveau plus faible ; • il faut toujours choisir un niveau de netteté quand le module d’optique est absent. Preset hautes lumières et ombres Comme les fichiers RAW peuvent se voir appliquer un contrôle pour la récupération automatique des hautes lumières, plusieurs presets peuvent être créés pour ajuster au mieux les lumières et les ombres. Ainsi, on pourra créer des corrections adaptées au paysage en combinant : • récupération légère des lumières et DxO Lighting léger, pour des images exposées normalement ; • maintien fort des hautes lumières et DxO Lighting fort pour des images très contrastées, le preset pouvant de plus comporter une réduction du contraste ; • réglage moyen, pour des vues prises par temps ensoleillé ; • récupération légère des lumières et DxO Lighting fort, pour du reportage en contre-jour. On peut bien entendu combiner ces variantes et disposer d’une collection de presets que l’on appliquera durant la sélection, ou quand les images seront en piles, selon leur contraste.
Ce preset, combinant fort maintien des hautes lumières et DxO Lighting fort, conviendra aux vues trop contrastées.
Un preset des valeurs moyennes convient à beaucoup de vues ensoleillées.
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Automatiser les traitements
Pour du reportage à contre-jour, on peut privilégier la récupération des ombres en laissant subsister des hautes lumières intenses.
Preset de réduction du bruit Il est souvent possible, pour des fichiers RAW de sensibilité élevée, de conserver le réglage automatique de réduction du bruit, très efficace avec la version 5 de DxO. Si l’on décide d’affiner, c’est généralement pour accepter un peu plus de bruit de luminance au bénéfice d’un meilleur piqué de l’image. Par exemple, pour du reportage avec un Nikon D200 à 1 600 ISO, on pourra construire le preset présenté dans le tableau de la page suivante.
Dans le choix bruit ou piqué, le preset « Reportage haute sensibilité » fait le choix du piqué en diminuant la réduction de bruit d’origine.
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7
DxO pour les photographes
Palette
Réglage
Choix proposé
Lumière
Hautes lumières
Léger
DxO Ligthing
Léger
Balance des blancs
Neutre ou plus froid
Rendu des couleurs
Original
Couleur
Détail
Modes couleurs style
Original
Contraste
Moyen faible
Saturation
Originale
Optimisation piqué
Normale 0,0
Réduction du bruit
Luminance 10 Chrominance 40 Gris 50
Aberration chromatique
Activée
Preset intégrant la netteté Si le fichier RAW ne permet pas d’activer un module optique, il y a un risque sérieux que la conversion manque de netteté car, contrairement à ce qui se passe pour une image JPEG, ce format conserve les réglages de netteté de façon séparée : si DxO ne peut appliquer une netteté normale, le traitement fournira une photo trop douce. A contrario, un portrait pourrait paraître trop dur. On peut créer des presets dont le nom indiquera l’usage, comme « RAW_NM_doux » ou « RAW_NM_net » (l’abréviation « NM » signifiant « No Module »).
Un preset intégrant une netteté sans excès (70, 0.5, 1) pourra convenir au portrait quand le module optique n’est pas disponible.
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Automatiser les traitements
Un preset plus accentué conviendra mieux au reportage.
Presets complexes Une fois que vous avez bien assimilé le mécanisme des presets et que vous avez constitué une collection de base correspondant à vos styles d’images, vous pourrez expérimenter la création de presets plus complexes, comme ceux qui intègrent des courbes ou des profils colorimétriques et de grain du module FilmPack. Il est conseillé d’aller pas à pas et de modifier un réglage à la fois avant d’enregistrer une nouvelle version du preset ; mais la créativité en cette matière comporte peu de limites.
Preset complexe intégrant un rendu argentique, un contrôle de vibrance, des modes couleur modifiés et une intervention sur la luminance.
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7
Chapitre 8
DxO et les autres logiciels On a vu que DxO Optics Pro pouvait communiquer avec d’autres logiciels (par exemple avec les produits Adobe, comme Photoshop et Lightroom), permettant ainsi d’importer ou d’exporter des images, mais certaines précautions sont indispensables pour obtenir les résultats optimaux, comme nous allons le voir dans ce chapitre. Dans un flux de travail professionnel, il est très probable que ces logiciels seront sollicités pour la finition de l’image, avec montage ou détourage, et pour l’impression. Mais utilisé seul, DxO peut aussi servir pour un cycle complet de production d’images, à l’exception de l’envoi sur l’imprimante pour lequel des logiciels gratuits pourront facilement prendre le relais : il suffira juste d’ouvrir les fichiers depuis le répertoire choisi lors du traitement par lot. Nous verrons également que des outils très spécifiques peuvent être utilisés pour interpoler l’image ou faire des assemblages au format panoramique : certains d’entre eux, comme Genuine Fractals ou Stitcher, ont déjà fait objet d’offres promotionnelles couplées de la part de DxO.
La conversion des fichiers RAW DxO Optics Pro est incompatible avec la quasi-totalité des logiciels de conversion des fichiers RAW, ceux des constructeurs comme ceux des éditeurs indépendants. Ceci est dû au fait que, la plupart du temps, ces logiciels modifient les métadonnées EXIF de l’image quand ils en sauvegardent une copie.
Incompatibilité après conversion Il est regrettable que la plupart des convertisseurs RAW modifient les métadonnées EXIF quand ils créent un fichier JPEG ou TIFF à partir de l’original qui contient les données de prises de vue inscrites par l’appareil, mais c’est un fait : DxO ne retrouve plus des données déterminantes pour la correction optique, comme parfois le modèle d’objectif, la focale ou la température de couleur. Généralement le picto « appareil rouge » apparaît en haut de la vignette, indiquant que le logiciel ne dispose pas des modules nécessaires.
137
DxO pour les photographes
Dans le pire des cas, DxO traitera ces fichiers comme des images sorties d’un appareil inconnu, dont il ne possède ni le module boîtier, ni le module objectif ; seul le module DxO Lighting demeurera actif, car il s’appuie sur une analyse de chaque image. Dans le meilleur des cas, le logiciel reconnaîtra le boîtier mais pas l’optique : il faudra alors régler manuellement la netteté et l’aberration chromatique, en renonçant à corriger la distorsion.
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La lecture des métadonnées EXIF fait apparaître le modèle d’objectif utilisé sur ce fichier RAW d'un Fuji S5.
La même image convertie par le logiciel du constructeur donne une information inexacte sur l’objectif utilisé.
Affichage des métadonnées EXIF d’un fichier RAW (CR2) de Canon
Après conversion par Camera Raw dans Photoshop, l’information concernant l’objectif a disparu, le module correspondant de DxO ne peut donc être activé.
DxO et les autres logiciels
C’est pour cette raison qu’il est recommandé de commencer le cycle de traitement des fichiers RAW par leur conversion dans DxO si l’on veut bénéficier de toutes les corrections. Si l’on effectue la conversion dans Camera Raw ou Lightroom, on se prive de toutes les fonctions les plus spécifiques de DxO Optics Pro.
Les convertisseurs compatibles Une exception à cette règle existe pour les fichiers traités par les outils de conversion Nikon : un fichier NEF transformé par les logiciels gratuits Nikon Editor (suite Nikon View 6) ou Nikon View NX, voire par les logiciels professionnels Nikon Capture 4 ou NX, est parfaitement utilisable par DxO Optics Pro, car les logiciels de conversion Nikon préservent toutes les données de prises de vue dans les métadonnées EXIF et permet donc d’accéder à la totalité des réglages de la correction automatique.
Affichage des informations d’un fichier RAW (NEF) de Nikon
Après conversion par un logiciel Nikon, l’information sur l’objectif reste complète, seule la date de prise de vue a été remplacée par celle du traitement de l’image.
Il faut cependant être prudent quand on ouvre un fichier Nikon dans les logiciels du constructeur avant de le traiter dans DxO : il importe de convertir les images en conservant les réglages de l’appareil (par exemple sans modifier fortement le niveau de D-Ligthing ou de réduction de bruit de Capture NX) pour que DxO puisse appliquer ensuite ses propres réglages sur une image qui restera assez neutre. En haute sensibilité, il faut toujours se garder de cumuler deux étapes de réduction de bruit automatiques qui risquent de donner des résultats désagréables – et ce d’autant plus que la correction du bruit sur le fichier RAW, spécificité de DxO, sera remplacée par celle du convertisseur Nikon. Soit on choisira dans le logiciel Nikon d’appliquer la réduction du bruit programmée sur le boîtier, soit on désactivera cette option et on corrigera le bruit à vue ultérieurement dans DxO, en examinant l’image avec la loupe réglée à 100 %.
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DxO pour les photographes
Des évolutions souhaitables On peut espérer qu’à l’avenir d’autres logiciels seront reconnus, ou que l’on pourra choisir un module d’appareil et d’objectif parmi la liste des modules disponibles quand l’activation automatique sera impossible – à l’instar des informations que l’on peut renseigner quand le picto « appareil jaune » est affiché. Bien sûr, un message d’alerte indiquant que la correction risque de n’être pas optimale pourrait figurer au-dessus des boîtes de dialogue. Cependant, si toutes les informations (comme la sensibilité ISO et l’ouverture du diaphragme) manquaient, cette opportunité se transformerait en véritable jeu de piste pour l’amateur qui devrait, s’il a conservé le fichier RAW, noter les données manquantes pour les recopier dans DxO ; mais alors, s’il dispose du fichier original, autant commencer le cycle de traitement dans DxO, surtout que ce dernier n’écrit jamais dans le fichier d’origine… Dans l’immédiat, il existe une manipulation informatique permettant de copier les métadonnées d’un fichier RAW dans un fichier converti par un convertisseur externe, mais elle est lente et assez complexe, et ne saurait être mise en œuvre aussi facilement que le traitement direct (voir chapitre 4, page 62).
De gauche à droite, fichier NEF, conversion JEPG de Nikon Capture NX et conversion JPEG de Camera Raw, avec le picto rouge. Or DxO possède bien le module qui pourrait être choisi dans une liste…
L’exportation des images La logique du traitement avec plusieurs logiciels successifs est toujours possible quand on commence par effectuer la conversion RAW dans DxO Optics Pro et que l’on exporte l’image – ou qu’on la sauvegarde dans un répertoire auquel un autre logiciel pourra accéder. Mais le format JPEG causant toujours des pertes d’informations à cause de la compression (même en haute qualité), on ne le retiendra que pour une utilisation sur un site Web ou un tirage familial, et on choisira de préférence d’exporter les images dans des formats qui conduisent à des fichiers de meilleure qualité.
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DxO et les autres logiciels
Exportation au format DNG DxO Optics Pro permet de sauvegarder les images au format DNG (Digital NeGative), inventé par Adobe, dont l’ambition était à l’origine de voir de nombreux constructeurs et éditeurs de logiciels se rallier à cette norme afin de rendre inutile le développement d’outils de conversion spécifiques. Le format DNG est donc présenté comme un format RAW « universel » et ouvert, dès lors que l’entreprise utilisatrice signe une licence gratuite avec Adobe. Cela dispense théoriquement le fabricant d’appareil numérique de développer son propre format. Mais lors du lancement de ce « standard » en 2005, les formats propriétaires des grandes marques existaient déjà depuis près de 5 ans ; les abandonner aurait donné des signes négatifs à la clientèle, ils ont donc été tous maintenus. Un format encore minoritaire Parmi les noms prestigieux de l’industrie photographique, seul Leica s’est rallié au format DNG en l’intégrant à ses modèles professionnels. Plusieurs producteurs de compacts ont aussi adhéré à la norme, ainsi que quelques éditeurs de logiciels. Si le format se diffuse, il reste quand même loin d’être devenu un standard incontournable. Dans sa version la plus élaborée, il renferme dans un même fichier le fichier RAW d’origine et son traitement, ce qui conduit à doubler les sauvegardes si l’on prend la précaution de toujours sauvegarder son fichier de base comme archive (le vrai « négatif numérique » avant toute ouverture par un logiciel de conversion ou de traitement). Des corrections aisées sous Photoshop et Ligthroom Comme un fichier RAW, le fichier DNG garde en mémoire les informations d’origine de la configuration de l’appareil. Il s’ouvre facilement dans les logiciels Adobe, utilisant le même module de traitement des fichiers RAW qu’un fichier de base émanant directement d’un reflex numérique. Ainsi, on peut disposer de tous les réglages avancés de Photoshop (versions CS et supérieures, Elements 3 et supérieures ou Ligthroom). Le fichier DNG généré par DxO Optics Pro, déjà corrigé des aberrations chromatiques, du vignetage, de la distorsion et du bruit, est vu par les logiciels Adobe comme un fichier RAW, ce qui entraîne une nouvelle conversion. Pour ne pas cumuler des corrections de netteté et de bruit déjà effectuées par DxO, on veillera à laisser inactifs les contrôles de Camera Raw au cours de cette nouvelle conversion.
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DxO pour les photographes
La sauvegarde au format DNG sera utile à tous les photographes qui ont fait le choix de gérer leurs collections d’images dans ce format, et le nom donné par défaut par DxO au moment de la création du fichier permet de se souvenir du traitement déjà opéré.
Ouverture d’un DNG dans Photoshop Elements par Camera Raw, après traitement par DxO : par défaut, le fichier se nomme « x_DxODNG_RAW », ce qui permet de se souvenir du flux de traitement déjà appliqué.
À gauche, fichier NEF d’origine ouvert par Camera Raw ; à droite, même image au format DNG, qui a déjà été traitée dans DxO.
Mais la qualité d’une image issue d’un fichier DNG ne sera pas meilleure qu’avec une sauvegarde en TIFF 16 bits, qui est un format encore beaucoup plus universel puisque quasiment tous les logiciels de traitement d’images savent le lire et le modifier.
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DxO et les autres logiciels
Sauvegarde au format TIFF Le format TIFF, dans sa version la plus complète (16 bits, non compressé), est non seulement un format d’archivage comportant le plus possible d’informations sur la photo, mais encore un format intermédiaire qui permet d’appliquer des corrections avec plusieurs logiciels successifs sans aucune dégradation de l’image, surtout si l’on prend la précaution de créer une nouvelle copie à chaque modification d’importance. Alors que le format DNG apparaît parfois comme trop « propriétaire » au monde Adobe, le TIFF est reconnu par beaucoup plus de logiciels, au prix de certaines limitations : en général, tous les outils de traitement d’images reconnaissent le TIFF 8 bits, mais seules les versions dites « pro », comme Photoshop CS (et ultérieures) ou Paint Shop Pro, souvent plus onéreuses, savent traiter la version 16 bits. Si l’on dispose de ces logiciels et de bonnes capacités de traitement sur le disque – en effet, un fichier NEF de Nikon D200 pèse 15 Mo, un TIFF 8 bits environ 30 Mo et un TIFF 16 bits presque 60 Mo… – il vaudra mieux choisir le format le plus lourd en sortie de DxO, car si les fichiers RAW sont codés de 12 à 14 bits selon les marques, les sauvegarder en 16 bits permet de garder toutes les nuances de lumière et de couleurs. Les coder en 8 bits ne les rend pas plus performants, sur ce critère, que des fichiers JPEG, mais hélas les versions « amateur » de Photoshop (la série Elements) ne travaillent bien qu’en TIFF 8 bits et exigent la conversion du 16 bits pour certaines fonctions de base, comme la suppression des poussières.
Un fichier NEF a été ouvert et transformé en fichier TIFF 16 bits par DxO ; Nikon Capture NX sait encore l’ouvrir pour appliquer une nouvelle correction.
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DxO pour les photographes
Selon la stratégie de post-traitement retenue, on choisira donc le format TIFF 16 bits ou le DNG ; Nikon Capture NX, seulement connu de la plupart des photographes comme un outil de traitement des fichiers RAW, sait traiter les TIFF 16 bits. Pour Photoshop Elements, on préférera les DNG à condition de ne pas les convertir en 16 bits si l’on prévoit d’appliquer des effets artistiques… Avant de choisir un logiciel capable de créer des calques ou d’utiliser des filtres élaborés, vérifiez bien qu’ils gardent leurs capacités en 16 bits !
Des logiciels complémentaires Tout le monde peut remarquer que DxO se rapproche de la philosophie des convertisseurs d’images et s’éloigne de celle des logiciels complets de traitement et de retouche, car il ne possède pas de fonctions graphiques et artistiques (calques, détourage, simulation de peinture ou d’effets spéciaux), et surtout parce qu’il n’accompagne pas l’image jusqu’au bout par le pilotage une imprimante. Il faut donc le compléter au minimum par un utilitaire d’impression si l’on fait soi-même ses tirages.
Utilitaires indispensables Si les retouches sophistiquées sur des fichiers 16 bits rendent quasiment obligatoire l’usage de Photoshop en version CS2 ou CS3, la simple finition avant impression ne nécessite heureusement que les versions amateur ou expert, et l’impression d’un cliché déjà optimisé sous DxO Optics Pro s’accommode d’utilitaires beaucoup plus simples. Et si l’on veut utiliser des logiciels encore moins chers que Photoshop Elements ou Ligthroom, plusieurs logiciels entièrement gratuits peuvent être conseillés, comme nous le verrons plus loin. Impression avec Photoshop Elements Le menu d’impression de Photoshop Elements est très simple ; seule change l’interface selon la version utilisée, Elements 6 permettant d’accéder directement aux Préférences de l’imprimante (type de papier, qualité d’impression) alors que dans les versions antérieures il fallait activer d’abord la commande Format d’impression.
Photoshop Elements 6 permet d’accéder directement aux préférences de l’imprimante.
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Dans toutes les versions, il est possible de choisir la taille d’impression en fonction de la taille du papier et d’insérer un cadre autour de l’image. Ces fonctions sont suffisantes pour imprimer des images comme épreuves d’essai, ou des tirages définitifs avec des papiers photo de haute qualité, dès lors qu’on ne cherche pas à faire de maquettes sophis-
DxO et les autres logiciels
tiquées. Pour les fonctions artistiques du logiciel, on se reportera à un manuel spécialisé, par exemple Photoshop Elements 5 pour les photographes, du célèbre Scott Kelby (chez le même éditeur). Impression avec Ligthroom Outil complet de gestion d’images, Ligthroom offre des possibilités de mise en page avant impression encore plus étendues. Il est possible d’encadrer l’image, d’inclure l’impression des données et de programmer l’impression sur plusieurs modules ou sous forme de planches-contact.
Avec Ligthroom l’encadrement de l’image peut se faire en plusieurs épaisseurs et en couleurs.
Ligthroom permet d’insérer du texte à côté de l’image imprimée.
L’outil de mise en page est très simple et rapide.
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DxO pour les photographes
Utilisation de logiciels gratuits Beaucoup de logiciels livrés avec les reflex numériques comportent une fonction d’impression des fichiers JPEG, et même TIFF, ainsi que des réglages basiques de présentation et de mise en page. C’est le cas par exemple des logiciels gratuits de Nikon (Nikon View 6 et Nikon View NX), mais aussi de Canon ou Fuji. Tous ces outils peuvent parfaitement visionner les images corrigées par DxO et les imprimer avec des fonctions de mise en page de base.
Nikon View 6 dispose d’un module de mise en page et de pilotage d’imprimante.
Module d’impression de Nikon View NX
Généralement les choix de retouche artistique sont très limités avec les logiciels livrés avec les reflex numériques, mais on dispose toujours de l’accès aux réglages avancés de l’imprimante et parfois des fonctions de commande de tirage en ligne avec des laboratoires installés sur le Web. Cependant, un logiciel gratuit comme PhotoFiltre (http:// photofiltre.free.fr/) offre non seulement des fonctions d’impression d’épreuves tout à fait suffisantes, mais encore des filtres efficaces Image photographiée avec un Nikon, traitée par DxO, ou ludiques qui peuvent être appliqués sur et imprimée par le logiciel Canon (DPP) livré l’image. Dans ce cas, il faut toujours penser avec tous les reflex de la marque à faire une nouvelle copie de l’image par la commande Enregistrer sous (et non Enregistrer) après application de retouche artistique, pour ne pas altérer les corrections effectuées par DxO.
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DxO et les autres logiciels
Notre image test transformée en peinture dans PhotoFiltres, avant d’être envoyée vers l’imprimante par ce logiciel
Il existe aussi des logiciels gratuits, destinés en priorité à la création de galeries web, qui disposent d’un module d’impression suffisant pour le tirage domestique. C’est par exemple le cas de Picasa, de Google, qui permet de choisir la mise en page et de piloter l’imprimante. Des suites d’impressions sont aussi proposées par les constructeurs d’imprimantes ou les vendeurs de papiers et d’encres compatibles. Ainsi (si l’on supporte les messages publicitaires qui s’affichent pour les produits de la société), le logiciel gratuit PrintPratic de Micro Application permettra de préparer des impressions sur tous les formats de papier et de régler finement son imprimante une fois la mise en page effectuée (www.zdnet.fr/telecharger, rechercher « PrintPratic » dans la boîte de dialogue).
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DxO pour les photographes
PrintPratic propose des réglages fins du centrage du papier dans l’imprimante.
Pour terminer les réglages, on accède au pilote de l’imprimante.
La lacune que présente DxO Optics Pro du fait de l’absence de module d’impression n’est pas un défaut incontournable, loin s’en faut, car il existe beaucoup de solutions très faciles pour obtenir de beaux tirages avec son imprimante personnelle. De surcroît, la logique de traitement par lot n’est pas très compatible avec celle d’une impression très soignée qu’il convient d’opérer à l’unité dès que l’on veut obtenir des tirages de qualité exposition.
Des compléments utiles Au fil des versions, DxO a proposé plusieurs fois des promotions couplées avec des logiciels complémentaires qui permettent de réaliser des opérations de finition à partir d’un traitement d’origine de l’image dans Optics Pro. C’est le cas pour l’interpolation destinée aux agrandissements importants, et surtout pour la création de panoramiques pour lesquels la correction optique DxO fait merveille.
Interpolation et tirages géants DxO n’est pas adapté pour traiter directement des agrandissements géants, comme les images d’un mètre de largeur tellement à la mode dans les galeries d’art photographiques, d’ailleurs la taille de sortie personnalisée maximale n’est pas très élevée ; il est nettement préférable de partir d’un fichier haute qualité (TIFF ou DNG), peu accentué après le traitement DxO Optics Pro, et de lui appliquer ensuite une interpolation adaptée – même si aujourd’hui de nombreuses imprimantes professionnelles utilisent des techniques issues de l’imprimerie pour finaliser elles-mêmes les images à la dimension demandée.
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DxO et les autres logiciels
On peut aussi utiliser un logiciel comme Genuine Fractals, assez onéreux (près de 300 $) mais qui utilise un système d’interpolation très performant permettant de très grands agrandissements ; la version grand public, commercialisée moitié moins cher, conviendra à tous les usages de l’amateur expert. Facturé également 160 $, le logiciel pxl SmartScale est diffusé par la même société oneOne Software, mais semble sur le déclin car il n’est pas compatible avec Photoshop CS3 ni avec les dernières versions d’Elements ; il ne peut donc être conseillé. Les logiciels Genuine Fractals peuvent être achetés en ligne sur le site américain www. ononesoftware.com et ont fait déjà l’objet de réductions pour les clients de DxO… On peut espérer que cette promotion sera reconduite. Dès l’installation, ce logiciel se place tout seul dans un menu de Photoshop et apparaît comme un outil d’automatisation.
Les programmes Genuine Fractal s’installent automatiquement dans Photoshop.
Ensuite, on règle simplement la taille de l’image désirée ; une loupe permet de voir la qualité d’agrandissement obtenue. Il est possible de programmer la taille en centimètres avec une résolution de sortie en pixels, ou de choisir un format de papier photographique ou d’imprimante. On peut à cet égard se souvenir que, pour un tirage courant vu à courte distance (par exemple 20 × 30 cm ou 30 × 40 cm regardé à 30 ou 40 centimètres de distance), il est nécessaire que les détails les plus fins soient à la taille où ils peuvent être distingués par
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une vision humaine normale, soit environ 1/10 de millimètre pour les traits contrastés les plus fins. Il en découle que la norme fixée voici des années, notamment par Kodak, d’une résolution de 254 points par pouce américain (254 dot per inch, ou dpi) convient parfaitement. Le pouce (inch) mesurant 2,54 cm, on dispose bien de 100 points par centimètre, ou de 10 points par millimètre. Il est facile ensuite de calculer qu’un appareil 6 Mpix (2 000 × 3 000 pixels) permet un tirage qualité photo de 20 × 30 cm, et qu’un 12 Mpix (2 848 × 4 288 pour un Nikon D2x ou D300) est parfaitement adapté à un tirage sur papier A3 (29,7 × 42 cm). Si l’on regarde le tirage de plus loin, la résolution nécessaire est moins importante en théorie comme en pratique, car l’œil ne pourra plus voir les plus fins détails : on pourrait donc faire un tirage A2 (42 × 59,4 cm) à une résolution de 127 dpi sans toucher à taille d’origine de la sortie DxO. Cependant, tous les visiteurs d’exposition savent que les images sont toujours regardées de plus près que ce que prévoit la norme, et que les détails sont scrutés. Pour éviter que les pixels n’apparaissent trop grands, l’interpolation consiste à en créer de nouveaux quand l’image est redimensionnée. Format papier (environ)
Résolution (dpi)
Taille fichier (environ)
Poids du fichier (Mpix)
A3
254
4 288 × 2 848
12,2
A3
300
5 157 × 3 425
17,8
A3 +
240
4 288 × 2 848
12,2
A3 +
300
5 335 × 3 543
18,9
A2
220
5 216 × 3 465
18,1
A2
300
7 113 × 4 724
33,6
A1
180
6 402 × 4 252
27,2
A1
300
10 670 × 7 087
75,6
A0
150
7 113 × 4 724
33,6
A0
300
14 226 × 9 449
134,4
On peut considérer en réalité qu’une résolution de 240 dpi sera tout à fait suffisante pour un A3 + (format photo 30 × 45 cm), que 220 dpi conviendra bien à un tirage proche de A2 (format photo 40 × 60 cm) et que l’on pourra descendre à 180 dpi pour un tirage A1 et à 150 dpi pour un tirage A0 (80 × 120 cm homothétique au format photo reflex) de très haute qualité. Mais
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beaucoup d’imprimeurs exigeront des images à 300 dpi, avant d’en réduire la résolution de moitié en appliquant une trame offset 150 dpi… Par rapport au fichier d’origine, l’agrandissement pourra donc être très important, par exemple à partir d’un appareil 12 Mpix d’origine, comme on le voit sur le tableau ci-contre. Contrairement à une idée reçue, doubler la résolution ne conduit pas à doubler le poids du fichier mais à le quadrupler (car on double les pixels de chaque dimension de l’image), d’où le recours à des outils très spécialisés s’il s’agit de multiplier par onze le fichier d’origine pour un éventuel tirage A0 à 300 dpi. Ceci revient à dire que pour un pixel existant, le logiciel devra en inventer onze pour recréer l’apparence des détails. Avant de choisir un logiciel ayant ces capacités (Genuine Fractal permet d’agrandir jusqu’à 1 400 % le fichier de base), il faut être certain d’en avoir besoin pour ses travaux courants. Si tel est le cas, le programme permet de fournir un travail très propre, d’autant que le développement initial du fichier RAW par DxO garantit que ne subsisteront que peu d’artefacts ou d’aberrations chromatiques. Le plus intuitif est de choisir directement la taille du papier, puis la résolution demandée.
On a choisi une taille de sortie de 1,5 × 1 m et une résolution de 180 dpi, très élevée pour un tel format, soit un fichier de 200 Mpix contre 12 à l’origine.
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DxO pour les photographes
Par rapport au fichier d’origine, vu à 100 % à gauche, l’interpolation de Genuine Fractal est importante mais ne génère pas d’artefacts visibles.
Création de panoramiques La confection de panoramiques par assemblage de plusieurs vues successives est devenue très facile depuis que plusieurs logiciels abordables permettent l’assemblage automatique par recouvrement des zones identiques des vues, que l’on aura pris soin de décaler en gardant toujours une partie d’image identique sur deux photos successives. Le logiciel d’assemblage panoramique reconnaît les zones identiques et les superpose. On ne s’étendra pas ici sur toutes les possibilités et les nuances de la prise de vue panoramique ; si le sujet vous intéresse reportez-vous à l’ouvrage Photos panoramiques par assemblage, de Bertrand Bodin et al. (aux éditions Eyrolles). Il faut quand même savoir que, pour réaliser de belles photos panoramiques, il est préférable d’utiliser une focale moyenne (par exemple 35 mm sur un reflex numérique à capteur APS) et de fixer l’appareil sur un pied disposant de niveau à bulle pour s’assurer de l’horizontalité. Il vaut mieux désactiver l’automatisme et choisir en mode manuel une valeur d’exposition pouvant convenir pour toute la séquence, afin que la transition entre des éclairages différents soit naturelle, alors qu’une exposition automatique effectuerait des compensations en fonction de l’orientation du soleil. Préparation sous DxO La préparation d’images panoramiques sous DxO s’attache prioritairement à corriger les défauts optiques, car une photo panoramique présentant des horizons arrondis par la distorsion ou des coins assombris par le vignetage seraient déplaisants et délicats à corriger après assemblage.
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L’intérêt de DxO Optics Pro est bien de pouvoir assembler des images impeccables sur le plan optique, présentant un piqué harmonieux entre le centre et les bords ; ceci implique bien entendu d’utiliser pour les prises de vue du panoramique une optique dont le module est installé dans le logiciel.
Pour préparer un panorama, on sélectionne des fichiers qui vont permettre le recouvrement de détails significatifs.
Un point important est à souligner : il est préférable de désactiver le module DxO Lighting, afin que chaque image du panoramique garde sa luminosité d’origine, car l’optimisation automatique pourrait éclaircir une image sombre alors même que la photo finale doit montrer l’écart de luminosité entre un soleil de face et un soleil de trois quart. On désactivera donc ce contrôle pour chaque image, ou bien on créera un preset sans DxO Ligthing destiné au traitement des images panoramiques. Pour éviter de corriger le cliché final, on aura soin de supprimer les poussières sous DxO Optics Pro, ici un seul point noir au milieu du ciel. Une fois la première photo corrigée, on pourra recopier la correction sur les autres ou créer une pile.
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DxO pour les photographes
Avant de traiter les fichiers en vue du panorama, il est recommandé de supprimer tout de suite les poussières dans DxO Optics Pro.
Si le panoramique est destiné au Web ou à un tirage en petit format, le traitement avec exportation JPEG suffira ; mais pour de grands agrandissements, il sera préférable de faire appel au format TIFF. Utiliser Photomerge Un programme d’assemblage de panoramiques est inclus dans les versions récentes de Photoshop Elements, la version 6 étant celle qui offre le plus d’options. Mais la version 5, plus sommaire à cet égard, permet quand même de créer un panoramique de belle qualité. Quand on ouvre Panorama Photomerge dans Phoptoshop Elements 6, une boîte de dialogue permet de choisir les fichiers, ici les sorties TIFF traitées par DxO à partir de fichiers RAW, qui seront assemblés automatiquement.
Dès le chargement des fichiers, il est possible de choisir le type de rendu de l’image panoramique.
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L’assemblage des six photos prises pour cet exemple s’effectue de façon totalement automatique et aboutit à créer un fichier de 31 Mpix qui permettra, après recadrage, d’obtenir un tirage de 120 × 20 cm en 254 dpi, sur une imprimante alimentée avec du papier en rouleau.
Après traitement, le panorama Photomerge s’affiche directement dans la fenêtre de Photoshop Elements 6. À droite, on voit les calques avec chaque partie de fichier retenue.
Utiliser Stitcher Express Alors que Photomerge est inclus dans Photoshop Elements, un logiciel comme Stitcher Express, qui a été proposé en promotion groupée avec DxO Optics Pro, est indépendant et uniquement voué à tous les aspects de la photographie panoramique. Il permet non seulement de créer des photos, mais aussi des animations destinées au Web ou téléchargeables en format QuickTime. La version de base coûte moins de 100 euros, mais l’investissement ne se justifie, à mon avis, que si l’on a vraiment envie de découvrir les différentes interprétations de la photo panoramique. L’achat est possible en ligne sur le site www.realviz.com, mais vous pouvez essayer le logiciel avant de le payer puis de l’activer.
Après un assemblage automatique par Stitcher Express de trois images, on peut recaler l’horizon.
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DxO pour les photographes
L’assemblage manuel consiste à assembler les images à vue en se guidant à l’écran sur les détails qui doivent se recouvrir.
L’interface, très simple, nécessite un petit apprentissage avant que vous puissiez accéder à toutes les fonctions, mais l’assemblage automatique est rassurant quand on débute dans cette discipline, et assez efficace. Il permet même d’agrandir l’image et d’ajuster manuellement de façon très précise les détails qui doivent se recouvrir. Malgré plusieurs essais, j’ai vraiment eu du mal à mettre en défaut l’ajustement automatique, dès lors que les plages de recouvrement sont assez grandes, comme ici la route et le poteau qui est situé au tiers droit d’une image et au tiers gauche de la suivante.
Assemblage automatique des six images du test
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DxO et les autres logiciels
Si l’on est satisfait de l’assemblage, on choisit un rendu (ici cylindrique) pour obtenir une image à imprimer, et on sélectionne la zone de cadrage. Je préfère toujours la choisir un peu large, puis recadrer dans le logiciel qui sera utilisé pour la finition.
Après le traitement automatique de Stitcher Express, on choisit le cadrage à sauvegarder.
Il est possible de choisir le type d’image et la taille du fichier de sortie avec la boîte de commande Rendu de Stitcher Express.
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DxO pour les photographes
Au final, ces panoramiques très ludiques à imaginer puis à confectionner permettent de mettre en valeur les images redressées par le traitement DxO pour obtenir des tirages de haute qualité.
De haut en bas, fichiers de base traités par DxO, panorama Photomerge et panorama Stitcher Express
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Index
A Aberration chromatique Achat en ligne compte client paiement Accélération GPU Accentuation Activation du logiciel Aide aide interne support DxO Anamorphose de volume
39 1 4 5 9 37, 104 7, 8 10 10 10 64, 87
B Balance des blancs Balance multi-points Base de données Bruit numérique de luminance de chrominance preset de réduction réduction
53, 60 81 9 67 67 133 41, 66, 104
C Contraste Colorimétrie Correction automatique
de couleur de détail de géométrie JPEG de lumière RAW simplifiées palettes de correction Couleur correction de couleur correction TSL dominantes rendu des couleurs Courbe de tons correction de couleur courbe en S
28 37, 44, 66 32, 83 47, 106 28 57, 102, 131 43 19 28, 77 79 53 61, 107 73 77 76
D Détails (correction) Distance (mise au point) Distorsion DNG
37, 44, 66 35 33, 62 141 30, 49, 59, 153
DxO Lighting 51, 74, 111 90
E
28
Espace de travail Essai (version d’essai)
18 2
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DxO pour les photographes
Exposition (ajustement) Exportation d’image de preset
29, 47 140 125
avec Lightroom avec un logiciel gratuit Interpolation Installation du logiciel
J
F JPEG
Fichier JPEG RAW TIFF Film argentique FilmPack Fish eye Focale Format de sortie Forum DxO Franges violettes Fuji
47, 106 57, 137 62, 143 89, 109 89 63 35 24 10 39, 41, 65 102, 109
G Géométrie anamorphose correction de géométrie horizon parallèles recadrage Genuine Fractals Grain de film intensité taille
87 32, 83 83 84 85, 88 149 92, 113 114 114
57, 132 83
160
K Kodachrome Kodak
115, 117 150
L Loupe (zoom) Lumière correction de lumière lumière du jour
25, 65, 87 28 90
Mise à jour Mise au point (distance) Module ambiguïté de module module boîtier module d’objectif module téléchargement
11 35 34 5, 45 5, 11, 34, 43 5
N Netteté masque de netteté piqué preset de netteté
69, 104 70 37, 38, 69 134
O
I Icônes de commande Impression des images avec Photoshop
47, 106
M
H Hautes lumières (correction) Horizon (redresser)
145 146 148, 150 7
18 144 144
Objectif (module) Objectif (défaut) aberration chromatique distorsion
5, 34, 43 39 33, 62
Index
franges violettes Vignetage
39, 41, 65 32, 64
P Palettes de correction 19 ouverture des palettes 19 palettes fixes 21 palettes flottantes 22 palettes informatives 20 palettes personnalisées 21 Panoramiques 152 Perspective (correction) 86 Pile d’images 16, 119 Pipette (correction des blancs) 53 Piqué (optimisation du piqué) 37, 38, 69,104 Point blanc 51, 75 Point noir 51, 75 Poussières 68, 154 Préférences 9 Preset 23, 121 argentique 116 création de preset 123 exportation de preset 125 importation de preset 125 preset pour JPEG 117, 127 preset pour RAW 116, 131 réduction de bruit 133 téléchargement 126 Profil ICC 9 Photomerge 154 Photoshop 98, 149, 154 Photoshop Elements 98, 144, 154 Photoshop Lightroom 17, 145 Projet DxO 13
R RAW Recadrage Réduction du bruit
S Saturation Sauvegarde programme projet sélection des images classement notation suppression tri Stitcher Express
54, 111 6 26 13, 17 16 15 15 14 155
T Taille de sortie Téléchargement mise à jour preset Traitement croisé Traitement des images Transfert de licence TIFF exportation traitement
150 5 11 126 110 24 9 143 62
V Vibrance des couleurs Vignetage Virage noir et blanc
Q Qualité (en sortie de traitement)
57, 102, 131 85, 88 41, 66, 104, 133
55, 81 32, 64 111
Z 24
Zoom (loupe)
25, 65, 87
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Chez le même éditeur Dans la même collection V. Luc. – Le tirage jet d’encre pour les photographes (à paraître). B. Fraser, J. Schewe. – Camera Raw et Photoshop CS3 (à paraître). M. Evening. – Photoshop Lightroom pour les photographes, 2007, 352 pages. J. Delmas. – La gestion des couleurs pour les photographes, 2e édition, 2007, 448 pages. V. Gilbert. – Développer ses fichiers RAW, 2e édition, 2007, 360 pages.
Dans la collection des « Cahiers d’exercices » P. Curtil. – Photoshop – Trucages et photomontages (à paraître). C. Bruneau, B. Richebé. – Photoshop Elements – Spécial débutants, 2007, 128 pages + CD-Rom. C. Bruneau, T.-M. Le Thanh, B. Richebé. – Photoshop – Special débutants, 2006, 134 pages + CD-Rom. C. Bruneau, T.-M. Le Thanh, B. Richebé. – Photoshop – Retouches avancées, 2006, 128 pages + CD-Rom. C. Bruneau, B. Richebé. – Photoshop – Spécial photographes, 2006, 120 pages + CD-Rom.
Hors collection P. Labbe. – Photoshop CS3 pour PC et Mac, 2008, 550 pages. M. Evening. – Photoshop CS3 pour les photographes, 2007, 616 pages + DVD-Rom. S. Kelby. – Photoshop Elements 5 pour les photographes, 2007, 440 pages.
Aux Éditions VM Du même auteur Photographier avec son téléphone, 2007, 92 pages. Tout photographier en numérique, 2e édition, 2006, 288 pages. Apprendre à photographier en numérique,2006, 132 pages.
Techniques de la photo C. Harnischmacher. – Fabriquer ses accessoires d’éclairage photo, 2007, 104 pages. R. Bouillot. – La pratique du reflex numérique, 2e édition, 2007, 480 pages. R. Bouillot. – Le langage de l’image (avec B. Martinez), 2006, 200 pages. R. Bouillot. – La pratique du reflex argentique et numérique, 2004, 320 pages. B. Peterson. – Pratique de l’exposition en photographie, 2007, 160 pages. C. Lamotte, S. Zaniol. – Photojournalisme – Guide pratique, 2007, 200 pages. T. Seray. – Photographier la mer et la voile – Guide pratique, 2007, 200 pages. E. Balança. – Photographier les animaux – Guide pratique, 2007, 180 pages. I. Guillen, A. Guillen. – La photo numérique sous-marine, 2e édition – Guide pratique, 2006, 194 pages + CD-Rom. I. Guillen, A. Guillen. – La photo numérique sous-marine – Guide expert, 2005, 230 pages. F. Chéhu. – Photographier bébé, 2006, 120 pages. P. Bachelier. – Noir & Blanc – De la prise de vue au tirage, 3e édition, 2005, 232 pages. H. Rossier. – Éclairer pour la prise de vue, 2005, 120 pages.
Boîtiers V. Luc. – Maîtriser le Nikon D300 (à paraître). V. Luc, B. Effosse. – Maîtriser le Canon EOS 40D, 2008, V. Luc, B. Effosse. – Maîtriser le Canon EOS 400D, 2007, 328 pages. V. Luc. – Maîtriser le Nikon D80, 2007, 336 pages. V. Luc. – Maîtriser le Nikon D200, 2006, 352 pages. V. Luc. – Maîtriser le Nikon D50, 2006, 316 pages. V. Luc. – Maîtriser le Canon EOS 350D, 2006, 316 pages. P. Burian. – Pentax K10D, 2007, 220 pages. P. Burian. – Sony Alpha 100, 2007, 212 pages. R. Sheppard. – Canon EOS 30D, 2007, 160 pages. R. Sheppard. – Canon EOS 20D, 2005, 160 pages. R. Sheppard. – Canon EOS 300D, 2005, 160 pages. J. D. Thomas. – Le système flash Canon, 2007, 132 pages. J. D. Thomas. – Le système flash Nikon, 2007, 132 pages.