AVANT-PROPOS
a
Taus droits de traduction. d'adaptation et de reproduction par tous procooes reserves pour tous pays. ...
525 downloads
3189 Views
18MB Size
Report
This content was uploaded by our users and we assume good faith they have the permission to share this book. If you own the copyright to this book and it is wrongfully on our website, we offer a simple DMCA procedure to remove your content from our site. Start by pressing the button below!
Report copyright / DMCA form
AVANT-PROPOS
a
Taus droits de traduction. d'adaptation et de reproduction par tous procooes reserves pour tous pays. La loi du II mars 1957 n'autorisant, aux terrnes des alineas 2 et 3 de I'article 41, d'une pan, que les • copies ou reproductions sttictement reservees i I'usage prive du copiste et non destinees i une utilisation collective» et, d'autre part. que les analyses ct les counes citations dans un but d'exemple et d'illustration, • toute representation ou reproduction integrale, ou partielle, faitt sans Ie consentement de rauteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite» (alinea I er de I'article 40). Cettt representation ou reproduction, par quelQue procede Que ce SOil constituerait done une contrefa~on sanctionnee par les articles 425 et suivanlS du Code penal.
© Masson, Paris, 1986 Publie en italien par Masson Italia en janvier 1982, en espagnol par Masson S.A. Barcelone en mai 1984. ISBN: 2-225-80763-9 MASSON
S.A.
MASSON
S.A.
MASSO,.. ITALIA EDITORI
120. bd Saint~Germain, 75280 Paris Cedex 06 Balmes 15 1,08008 Barcelona
S.p.A
Via Giovanni Pascali 55, 20133 Milano
MASSON EDITORES
Dakota 383. Colonia Napoles. 03810 Mexico OF
EDITORA MASSON DO BRASIL Uda
RUB
Borges Lagoa 1044. CEP/04038 Sio Paulo SP
Cet ouvrage est destine ceux qui desirent pratiquer 10 medecine chinoise en obeissant Slrictement aux regles antiques tout en sachant que ces lois tres anciennes ne sont que Ie reflet direct des plus recentes decouvertes scientifiques. En ejJet, pendant plus d'un demi-siecle, I'acupuncture n'etail qu'une pale imitation de 10 vraie midecine chinoise pour 10 plupart des midecins acupuncteurs occidentaux. On taxail 10 tradition antique de • folklor. ., de • systeme moyenageux _, sans savoir que les ecrils chinois al/afenl reprendre une vigueur IOUle nouvelle a /0 lumiere de 10 chronobiologie et de 10 bioclimatologie. Les texles modernes chinois que nous avons re,us recemment prouvent bien que les lois du So Quenn. du Ling Shu et du Shang Han Lim restent pour 10 Republique populaire de Chine 10 base meme de I'acupuncture .. il existe done dans ces pays une midecine complete, reservee aux specialisles, pour traiter les affections importantes, et une pratique dile. des
midecins aux pieds nus M, destfnee aux infirmitrs superieurs qui parcourent les villages pour y apporter les premiers soins avec quelques points symptomatiques, points cMs, points La et • brindilles I. Nous n 'en remercions pas moins Georges Soulie de Morant qui, introduisant 10 medecine chinoise en France par un traUe de base sur les points et les meridiens principaux, a permis a ses disciples de pousser plus loin 10 connaissance en eludiant 10 veritable tradilion des texles anciens. Les docleurs Chamfrault, Duron, Husson, MM. Lavier, Martill Hartz, Laville Mery et Faubert, tous eminents sinologues, tradue/eurs el pra/feiens, ont donne Ii I'acupuncture Jran~aise un essar incomparable et doivenl eIre consideres comme nos ma;tres; qu'i/s soient lei remercies ef honoris.
VI
A ,'anrpropos
Bieni61, I'acupuncture cessera d'e/re une medecine extreme-orientale pour devenir. comme Ie disait un de nos maitres, Ie doc/eur Can/oni. une sorte de , biocyclergologie., science de l'energie en mouvement dans Ie domaine biologique. Les preuves scient!/iques de cet art, jadis
auss; mys/erieux que Ie rayonnemem cosmique ou nue/taiTe, ne tarde· ront pas a permettre a I'acupuncture de passer honorablement SOilS les fourches caudines de la faculte de medecine. II faut pour cela se penetrer de philosophie chinoise. dans laquelle. Ie temps est une chose insign!/iante, Ie succes aleatoire et Ie triomphe bien inutile •. Le moment n 'est peut-etre pas eloigne ou tous les moyens semblerOnl bans QUX hommes pour ameliorer fa sante des aulres, sans discrimina-
TABLE DES MATIERES
tion d'origine, de caste ou de race. pourvu que ces moyens sofent sains. purs ef empreims de cette fiber'; qui est necessaire en [OUle chose.
J.
BORSARELLO
V
AVANT·PROPOS
L"I/TRODUcnO'
Approche occidentale de la mCdeclOt chinoise
Les bases rondamcntalcs. la tradition antique Lc: Inn ct Ic Yang .................••... ,....... L'energie Les meridicns ct Ics points ,...................... La sphygmologie chinoisc ,............. .. us aiguilles ct les moxas Les previsions des calendriers chinois Les bases scientifiques de I'acupuncture Lc: Inn Cl Ie Yang L'utilisation rationnellc de I'acupuncture en Occident
3 6 6
8 9
10 II 12 14 14
22
PREMIERE P RTlE
Acupuncture ch.ssique et pratique m6dicale
Le systeme dcs meridiens Les mendicns pnncipaux Les meridlcns superficiels (Tchmg kan) Lc:s mend'cns profonds (Tching pie) .. Lcs mendlcns • curieux. ou mer\'cillcux ,,;1\ mal) .. Les mendiens secondaires Lo (Tching 10)
.,.....
27
.. . . . . . . . .
28
.. • . . . . . • .
28
CHAPITRE PREMIER. -
27
,caUl( (TchinR
.
. •.
29
32
Table des matieres
VlII
CHAPrTRE 2. - lei points actifs de I'acupuncture Les points de dispersion Les principaux points de dispersion (dans leur S8JSon) Les points de toniflcation (dans leur salson) Les points La Les points des « merveilleux vaisseaux. . Les points herauts ou «Mo. . Les points lu du dos ou a.sscntimcnts Les points Su Les points auxiliaires encrgetiques .. . Les points de brindilles .
. .
36 36
..
37
. .
38 39
. . .
40 41 42 44
des
. . .
47 48
CHAPITRE 3. - us rythmes saisonniers et I" interactions d'orpnes
49
CHAPITRE 4. - Le systeme des trois foyen et des trois energies
57
CHAPITRE S. - Les Irands mendims ct les muaies atemu ....
61 64
La loi hOlt-invite
DEUXIEME PARTIE
Le diagnostic et I.. huit principe. CHAPITRE 6. - Le diagnostie du desequDlbre Inn Ya",. . Le diagnostic du desequilibre Inn Yang par les pouls Le diagnostic par les pouls en cas d'absence de diagnostic occidental .
69
CHAPITRE 7. - Le diagnostic du Yide et de Ie plenitude
76 76
.
Le vide et la plenitude des meridiens principaux .,
. Symptomatologic du vide et de la plenitude des. merveilleu x vaisseaux •................................ Symptomatologic du vide et de la plenitude des organes profonds . . I) Les pouls chinois (77). 2) Le questionnaire (79) Signes de I'aneinte des trois foyers . Quelques exemples des troubles du vide et de la plenitude . Les cinq types de maladies d'apres Michimasa Michizawa CHAPITRE
8. -
CHAPITRE
9. - Les maladies de: • froid.
Les maladies de rayers et du revers d
de • chaleur.
Les attaques des clirpalS dans Ie systeme des • cinq
ments
~
.
Diagnostic de I'aneinte des trois couches de grands meridiens . Quelques exemples de maladies proyoquees par les climats Les symptomes des affections dues aux c1imalS .
IX TROISIEME PARTIE
La th6rapeutique
le traitement du dcsequilibre Inn Yanr . dCsCqullibre Inn Yang local . desequilibre Inn Yang general . desequilibre Inn Yang imbrique ............•.•.. Inn ne passe pas dans Ie Yang ou vice versa ...•..
CHAPITRE 10. -
Le Le Le Le
CHAPrTRE II. - Le traitement des vide. et des plenitudes . Vide du sysume des trois foyers . Vide et plenitude des meridiens superficiels Tching kan . CHAPITRE 12. - ThCrapaltique des attaques par les Cntflles ""ternes La chaleur ex'eme (Yang de Yang) . Le froid interne (Inn de Inn) . Lc froid externe (Inn de Yang) ............•.•.•... La chaleur interne (Yang de Inn) . Autres moyens therapeutiques . Les grands principes therapeutiques chinois antiques . Traitement des maladies dues lUX eli mats (energies extemes bimensuelles) . .
99 99 100 100 101 102
107 108
110 110 110 110 110 III
112 114
70 QUATRIEME PARTIE
73
77 77 80 81 81
83
cle-
Table de. matiere.
85 85
89 90
91
lee '''menta traditionnel. pratique. du diagnoltic et do moyen. th'rapeutlque. CHAPITRE J 3.
- Un
ape~u
des pouls chlnoJ••elon les textes de Wang
Chou Houo e' LI Tehe Tehen . Clinique de la pulsologie pratique . Le diagnostic par les pouls scion Wang Chou Houo Lc pouls des saisons .........................•.. Les pouls antiques . Les rythmes des pouls ............•.•.•......... Les formes des pouls .................•......... ConclUSions .
les aiguilles et leurs manipulltions . A queUe pro(ondeur piquer ? . Y a+il des points dangereux piquer? ......•.•.•.. Les cinq melhodes de puncturalion . Les gesles obligaloires . Les piqures speciales . La trousse d' aiguilles de l'acupunetcur . Les moxas ...........................•.....•..
CHAPITRE 14. -
a
119 119 120 120
122 125 125
135 136 137 137
138 138 139 139 141
x
Table des matieres La fiche therapeutique. procedure du traitement Determiner les desequilibres Inn Yang Determination du vide et de la pleOltude L'avers el Ie revers Les maladies de froid el de chaleur ...........•....
144 144 145 147
PLANCHES DE: PEKIN
BIBLIOGRAPHll PRATIQUE INDEX AlPUABlT1Ql:E
142 142
...
•
....•..•.•
•••••.•...•••.••.•.
161
••••....•.......•...•••••.•..•.
165
INTRODUCTION
APPROCHE OCCIDENTALE DE LA MEDECINE CHINOISE
Mise au point d'une fa~on definitive deja vingt siecles avant JesusChrist, on peut se demander pour quelles raisons la medecine chinoise est restee ignoree de )'Occident jusqu'au xvn( siecle de notre ere. MaJgre les recits des voyageurs, les ouvrages traitant de la Chine et de ses ma:urs, on ne trouve vrairnent un expose serieux sur les methodes therapeutiques asiatiques qu'avec I'initiative du perc Amiot, perc jesuite, qui decrivit pour la premiere fois les aspects complexes de la medecine des Chinois. 11 faudra ensuite auendre un siecle pour pouvoir lire, sous la plume de Dabry de Thiersant, un recit plus detaille des modes de diagnostic et des procedes therapeutiques. Jusque-Ja.. aucun ffiedecin occidental ne s'esl vraiment penche sur ccttc forme curieuse de traitement, et it [audrs attendre I'oeuvre de Soulie de Morant, non mede~ cin mais remarquable sinologue. pour avoir un lcxte tres documente sur I'acupunclure. Mals Ie premier livre consequent et complet ecrit par un medecin est celui du docteur Chamfrault, ancien medecin militaire. II a traduit avec Ung Kang Sam une grande partie du So Ouenn, ouvrage de base de la medecine chinoise. et cinq tomes imposants viennent completer ,tcr:uvre de Soulie de Morant. elle-mome issue du Ta Tchreng, autre texte antique sur les traitements medicaux utilises en Asic. Ces deux reuvres paraissent entre 1950 et 1955, bien que Soulie de Morant ait fait paraitre en 1934 un opuscule sur I'acupuncture. C'est a partir de ceue epoque qu'un petit groupe de medecins. fran~ais pour la plupart, s'intcressent a la medecine chinoise, sous I'egide de Soulie de Morant qui a entrepris quelques travaux en milieu hospitalier, grace a I'amitie du professeur Leriche. Les docteurs Martiny, Feyrerolles, Khoubesserian, Labrousse et de La Fiiye composent la premiere equipe de pionniers qui repandent I' acupuncture et sont a I'origine de I'etonnement du public devant les resullats thcrapeutiques concrets. D'autres ouvrages paraitront sous la plume de Niboyet. Goux, Nguyen Van Nghi et leurs collaborateurs. Des societes d'acupuncture seront formees. des cours seront dispenses a un nombre de plus en plus grand d'eleves. mais il aura fallu trois siecles apres Ie recit du pere Amiot pour que I'Occident s'aper~oive de la rea lite de cette forme curieuse de medecine.
Introduction
4
Quand on a lu les remarquables traductions des docteurs Duron et Husson, parues voici a peine quelques aooees, on se rend compte des raisons qui ont pousse nos maitres des facultes hausser les epaules : les textes chinois citent Ie soleil, la lune, I'energie perverse, Ie vent mauvais. la terre et Ie metal. La rate y est la « fille» du cttur, lequel est lui·meme Ie « fils» du foie. Le diagnostic se fait en palpant les pouls sur les deux poignels et a des etages differents, a des pressions variables. Pour couronner Ie tout, Ie uaitement consiste a piquer des aiguilles sur la peau, en des points precis. Ie long de «meridiens » que rien ne peut meure en evidence, meme pas les etudes histologiques... Alors Ie mOdecin acupuncteur va passer encore longtemps pour un original; on declare pounant dans la legislation qu'il faut eIre medecin pour pratiquer I'acupuncture. mais d'une fa~on paradoxale on compare, dans les dicllonnaires. celle methode a la pratique des pointes de feu! On affirme que la me-decine chinoise "'est active que chez les malades imaginaires el. helas, de nombreu. charlatans. croyant faire de I'acupuncture parce qu'ils placent quelques aiguilles sur une region
a
douloureusc, semblent donner raison aux opposants. Les premiers travaux orientes sur Ie mode d'aclion de I'acupuncture
remontent au xlx'siecle pounant, el les bibliographies fourmillent de mesures effecluees par des petits groupes de chercheurs. En 1948, en Allemagne, Ie docteur Cantoni se sen d'un pelit ohm metre pour reperer les points cutanes chinois ; la basse resistance a I'electricite parail etre une evidence, mais ce n'est qu'en 1963 que Ie docteur Niboyet. avec la collaboration de I'ingenieur Dumonier. soutient une these de doctorat es-sciences d'universite sur cette curieuse constatation. Le point chinois commence
a sortir de l'ombre pour devenir une entite electrique ; les
docteurs Y. Grall el BruneI perfectionnent la methode. En 1967, grace au. Iravau. du professeur Becker, de l'Universite de Syracuse au. U.S.A., Ie docteur Canloni, medecin·chef du Laboraloire de medecine aerospatiale. s'aper~oit que des lignes isopotentielles sillonnent Ie corps humain ; elles pourraient etre ces fameux «meridlen »de I'acupuncture. L'action des aiguilles, Ie diagnostic par les pouls. voient aussi leur mystere disparaitre apres les u'avau. sur les potentiels evoques apres piqure de certains points cutanes et les resullats des recherches du professeur Coanda sur la nuidique moderne. Les cycles S3IsonOlers et horaires de 1a medecine chi noise peuvent desormais se modeler sur les constatations biochronologiques et bioclimatologiques. On se rend compte de plus en plus que seule la delicate lerminologie chinoise a elf a I'origine du dedatn de I'Occident. La fac;on de s'expnmer, Ie secret des ideogrammes. la pensee chinoise tres d,fferenle de la notre. voila aUlant de raisons qui ont eloigne la mOde· cine asiatique de la consideration de nos facultes, severes et prudenles.
Approche occidentale de la medecine chinoise
5
Apres I'ouvenure des relations diplomatiques avec la Republique populaire de Chine, les contacts entre gens de bonne foi onl perm is d'assister ades experiences etonnantes, en particulier des analgesics par acupuncture el des traitements appliques a des milliers de malades. Les medecins occidentau. ont ete obliges de reconnaitre que les medecins chtnois ulilisaient une technique largement repandue. tres bien acceptee. fructueuse, et surtout pratiquee sur pres de huit cents millions d'tndividus ! Si I'on songe que. dans Ie monde. un homme sur cinq esl tralu: par acupuncture, on peut done admeure pour Ie mains que ceue methode doit etre prise en consideration! Aujourd'hui. la medecille chinoise est entree en Occident et si les pones de la faculte ne lui sont poinl encore ouvenes, c'est tout simplemenl parce qu'eHe n'est pas encore totalement sonie de sa gangue e ottrique. II y a encore trop de praliciens qui affirment que, pour prati· quer I'acupuncture, il faut se debarrasser des concepts occidentaux et renoncer a 18 medecine c1assique. Un trop grand nombre d'entre cux ,eulent • peoser chinois • et ne plus se fier qu'aux donnees de la traditIon antique. Or il est impensable de refuser I'appon considerable de la medecine de nos pays, de se priver du laboratoire. de la radlologie et de I. pharmacopee moderne. Les Chinois eu.-memes semblent avoir realise ce que oous devons souhaiter pour nous. un veritable mariage entre les deux notions. entre les deux formes de pensee. En Chine, I'exa~ men du malade et la the rape utique engagee sont effectues a la fois par un praticien forme aux ecoles occidentales et par un medecin traditionnel e.er~ant I'acupuncture et la moxibustion. Nul ne cherche la suprematie d'une technique sur I'autre, mais plutot Ie succes therape:utique et la sante pour Ie malade. Cest IIi un avenir que nous pouvons souh.iter pour la medecine en general et pour Ie plus grand bien de nos patients.
Introdllction
6
Ln bases fondamentales, ta tradition antique
7
hi Y a plus de quarante parametres d'observation et de questionnaire) er \0" • de quel cote penche la balance •. Par la palpation des pouls. Ie diagnostic sera souvent confirme et il
LES BASES FONDAMENTALES. LA TRADITION ANTIQUE
faudra alors menre en ceuvre Ie traitement qui visera L'acupuneture, simple partie de la medecine chinoise. qui comprend au si une pharmacopee importante el des traitements par massages et gymnastique, est essentiellement fondee sur six grands mysteres.
Le Inn et Ie Yang C'est une nOlion de duite. d'alternance, et tout dans la nature possede son oppose. La droite n'existe que parce qu'il y a une gauche. Ie haut parce qu'il y a un bas. un interieur parce qu'il y a un exterieur. II s'agit en quelque sarle d'une polaritc comme iI en existt une par exemple
aretablir cet equi-
Ibre. 11 ne s'agira pas seulement de piquer Ie malade sur quelques poInts tonifiants ou calmants selon Ie cas. Les conseiis dietetiques et generaux viendront toujours etayer Ie traitement : les Chinois procu-
rtJent en meme temps au malade des medicaments et une hygiene. "'lOsi. dans Ie cas d'un exces general de Yang, Ie medecin chinois antique aurait certes efTectue one seance au deux d'acupuneturc, mais it aurait aussi recommande une alimentation pauvre en viande ou paisn. riche en legumes, moyenne en fecu)ents. et donne quelques gouttes d'un voisin du laudanum. a lres petite dose. eela pour traiter uniquement Ie desequilibre Inn-Yang. Pour la sUIte du traitement, pratique un ou deux jours apres. iI se serait adres e 8U deuxieme facteur. celui de la Circulation de )'energie.
pour Ie courant eleetrique, avec son pOle plus et son pOle mains, ou
Le Tai Tchi, Ie Tao
pour la cellule vivante avec sa pompe au sodium potassium. La systole et la diastole, I'inspiration et I'expiratlon. Ie myosis et la mydriase, Ie • feed back. negatif. tous ces termes sont des representations relatives du Inn- Yang chinois.
La voie rationnelle
En philosophie asiatique, cette notion va beaucoup plus loin et les textes chinois lraitant de ce sujet couvrent des milliers de pages anistiquement calligraphiees. Mais il serait supernu de vouloir considerer Ie
Inn-Yang selon
tDutes
ses formes et
a
"OUS "OUS
bornerons au
cote medi-
cal ou il est bien plus racile concevoir. Nous dirons, pour dresser un tableau rapide de celie alternance. que, pour les Chinois, la sante est un
equilibre mouvant entre ces deux termes. une sorte de sinusoide reguliere qui donne I'image de la bonne repanition de la polarite. Ainsi, un
muscle doit se contracter, phase Yang, mais iI do it aussi se reposer. phase Inn; I'exemple Ie plus concret est celui des mouvements du creur. La sante c'est aussi la veille SUI vie du sommeil, rythme biologique
fondamental qui doit suivre I'alternance jour-nuit. c'est encore la soumission confortable aux temperatures, froid et chaleur, ainsi qu'a I'humidification et la secheresse. Si un muscle est en etat de contracture. s'il y a insuffisance de secretion salivaire et urinaire. s'il y a insomnie. colere, rougeur. agitation. tachycardie, spasmes et myosis, on dira qu'il s'agit de symptomes d'exces de Yang. Si au contraire il y a fatigue musculaire. paresie. paralysie, hypersahvation. polyurie ou pollakiurie, somnolence, apathie, pileur, indifference, bradycardie. naccidite et my-
C'est lit l'expres5ion la plus courante du Inn et du Yang. acondition que ce: Inn Yang soit considere d'une fa~on dynamlque et non statique comme ce desIn. Le Inn engendre Ie Yang et ce Yang engendre Ie Inn comme Ie jour vient .pres la nuit, en passant par tous les degrcs de variation de I'un dans I'autre.
dnase. c'est que Ie malade presente une symptomatologic d'exces de Inn. Souvent les symptomes seront meles et II faudra en faire Ie compte
C'tst une splrale en perpa.uel mouvement OU Ie calcul mathematique decouvre d'ctonnants paralJelismes avec toutes les courbes d·harmonie.
J
IO~ARELLO
IntroduClion
8
L'6nergie Lts ChinOls cons,deraient que la Sante est aussi Ie result at d'une libre circulation des differentes energies qui permettent "etre vivant de subsister. II existait ainsi trOIS grandes sones de nuides ou influx: I'energie long, fruit de I'assimilation des aliments liquides et solides, I'energie Wei au defensive, chargee de defendre Ie corps contre les agressions des facteurs externes, et I'energie Tsing, dite ancestrale, leguee par les geni-
a
teurs en fonclion de leur propre santt. Ce mystere de l'energie n'en est pas un si I'on veot bien considerer
que naus connaissons. SOllS une forme. la necessite de s'alimenter e1 de boore, que nous savons que les globules blancs el Ie systeme reticuloendothelial panicipent il la defense de I'organisme. Quant il I'energie ancestrale. que ron pourrait aussi baptiser heredilaire, Ie code gene· tique explique illui tout seuJ ce que peut etre I'energie Tsing. II s'agissait donc de differences de terminologle et I'on sail aujourd'hui que de nombreuses energies necessaires sux etres vivants ant
ele decouvertes:
cc sont les feperes d'orientation. dont I'homme a besoin pour vivre (experiences sur les hommes-grenouilles dans la baie de Chesapeake en 1962 : en equilibre indifferent dans de I'eau • temperature de canfan thcrmique. ali mente en air. mais dans Ie noir absolu et Ie silence. I'homme ne survit que quelques heures). Ce sont aussi les reperes de temps (experiences de Michel Siffre et des Australiens dans des grottes : sans repere de temps. on assiste a une deterioration des horloges biologiques). L'escargot a besein pour se diriger de la variation circadienne du champ magnelique terrestre, les lapins enfermes dans de gros chateaux de plomb meurent de • faim cosmique " etc. On pourrait citer ainsi a I'infini les types d'energie des animaux et des plantes que I'on decouvre au fur et a mesure des recherches dans ce sens. Pour les Chinois, ces trois types principaux d'energie. avec leurs sous·groupes (energie de I'air. du froid, du chaud. du vent, etc.) circulaient dans Ie corps selon des normes precises, et en paniculier Ie long de chemins invariables. Ainsi, une de ces energies (long) faisait Ie tour complet de I'organisme en 24 heures, balayant dans un ordre immuable I'ensemblc des organes, et sejournant environ deux heures dans chacun. On voyalt ainsi un surcroit d'energie dans Ie poumon entre 3 h et 5 h du mat in, dans Ie gros intestin de 5 h il 7 h, dans l'eslOmac de 7 h a 9 h, dans la rate de 9 h il II h, dans Ie creur de II h il 13 h, dans rintestin grele de 13 h il 15 h, dans la vessie de 15 h ill7 h, dans Ie rein de 17 h il 19 h, dans I'ensemble sexualite-endocnno de 19 h il 21 h, dans les trois foyers (ensemble rein-estomac·poumon-creur) encore une fois entre 21 h et 23 h, dans la vesicule biliaire entre 23 h et I h, el dans Ie foie entre 1 h et 3 h, puis Ie cycle recommen~ait.
Les bases fondamemafes. fa tradition antique
9
Pour I'energie Oe au Wei. defensive. toujours en circulation it la sur~ face du corps, Ie chemin ctait represente par Ie circuit des. me rid lens • de surface, un peu comme un patrouilleur qui eviterait aux agresseurs de pc!netrer en profondeur. L'energie Tsing. circulant panout aussi. mal selon un rythme et un chemin difTerents. assurait les cvenements hereditaires. les bons comme les mauvais. renvie de bolre par exemple. Pour que I'organisme sot! en bon eta!. il fallait que renergie soit correcte " c'",:t-il-dire en equilibre de Inn et de Yang, en quantite sufante, sans defaut de traJet et selon Ie rythme prevu. Une crise d'asthme il 3 h du matm mantraIt un exces d'energie, un blocage, dans Wl poumon deja surcharge, une atonle vesiculaire est 13 traduction d'un Ide d'energie. Les mllridiens et les points i.e corps. tntefleur et exteneur. est sillonne par un nombre conSiderable de chemins, nommes arbitrairement • meridiens ., qui pe:rmettent a 'energie de circuler d'une region au d'un organe a I'autre. Ces ehems se trouvent soit dans I'epaisseur de la peau (meridiens principaux), It toul il fait en surface dans la panie la plus superficielle de replderme (meridiens superficiels), soit entre la peau et un organe pani..her, comme un fil qui irait de la peau vers la profondeur ou vice versa meridiens profonds). II existe aussi des sous-groupes, des relais. des nts. des meridiens afTerents et efTerents, autant de chemins pour renerg.e. II y a douze meridiens, symetriques de chaque cote du corps, ce qui epresente en tout vingt-quatre meridiens. Chaque organe ou groupe rganes est done «represente» par deux meridiens. un droit et un che. II y a donc deux meridiens du creur, deux du foie, elc. Un groupe particulier de meridiens, nommes «merveilleux vaisux • au encore II' meridieos curieux _, sont des regulateurs Inn-Yang nl destines il absorber les exces de Inn au les exces de Yang; ils presentent donc en quelque sane des «regulateurs de phase.. Lts ""'eltleux vaisseaux Inn absorbent les exees de Inn. les Yang rbent les exces de Yang. II y a 8 merveilleux vaisseaux de chaque e du 'corps, I pour Ie haut, I pour Ie bas, I pour la droite, I pour la t. 1 pour I'interoe, I pour l'externe. 1 pour Ie devant et I pour efe; 00 ne pouvait pas en imaginer un seu] de plus (I), Tau ces meridiens sont jalonnes de points dont 10 piqur. amene une lfication du passage des energies, les accelerant au les ralentissant Ie Jenn mo, Tae mo, Tau mo et Tehang ma nc: lOot pas doubles.
Introduction
10
scion Ie mode de stimulation, au soulageant cenaines algies. II existe des points dits • maitres " ventables nreuds ferroviaires, et des points dits • de brindilles » qui ne sont que des zones secondaires agissant sur un symptome. On distingue les points de tonitication, qui provoquent un amux d'energie dans la region, les points de disperSIon qui provoquent au contraire un depart de I'energic en exces. Les points « Lo • assurenl Ie ttansfen d'une zone en exces vers une zone en insuffisance. et les points • cles de merveilleux vaisseaux » declenchent I'absorption des exces de Inn au de Yang dans les secteurs surcharges. On trouve aussi des points • M 0 » au • herauts • qui tonitient les organes proronds. alors que les points. Yu du dos • encore nommes «assentiments » luttent contre 1es exeCs d'energie dans ces memes organes. 8olon la saison, les points de dIspersion et de tonitication varient et sont plus actifs si I'on tient compte de la vanation du calibre des vaisseaux situes Ii proximite. C'est ainsi que. si 1'0n peut lonifier la. region du bord externe du pied en piquant I'extremite du petit oneil en hiver, iJ faudra s'adresser 8. une zone situee plus en arriere au fur et a mesure que Ie climat s'ameliore. On a ainsi apiqueT un point par saison pour chaque meridien. Le point culane chinois se com pone done comme une sorte d'inlerrupteur qui ouvre ou fefme Ie passage des energies certains moments de la journee, du mois, et meme de I'annee.
a
La .phygmologla chlnoi.a La palpation des pauls sur des regions etagees des aneres radiales ou carotidiennes, a des pressions ditTerentes, donne une idee precise sur J'etat de I'organisme. On a I'habitude de pal per les pouls carotidiens au niveau du canilage thyroide pour apprecier Ie pOle Yang au I'energie dite de surface, et Ie pouls au ras du pli du poignet droit, a fane pression, pour apprecier Ie pOle mains au Inn, au encore energie profonde. Le diagnostic de I'itat des ditTerents organes se fait par la palpation de trois zones etagees des aneres radiales, soit a faible pression soit a forte pression, sur les deux poignets. 8olon que les pulsations passent bien d'amont en aval, selon Ie rythme, la regularite, la durete au la mollesse, on peut en tirer des enseignements precieux sur I'etat des ditTerents organes profonds. A un stade plus complexe. et accessible seulement aux praticiens anciens, des sensations tactiJes plus fines permettent de deceler des signes paniculiers : Ie pouls pris au niveau de la styloide radiale peut presenter une morphologic dltTerente de celie de
Les bases fondamenrales, la lradilfon anlique
11
50S voisins, comme une sane de fibrillation localisee. Cela indique par exemple que Ie foie est parasite. au que la vesicule biliaire contient des calculs.
Le maitre Wang Chou Houo, qui decrivit une foule de perceptions precises en 247 de notre ere, et dont les reuvres furent retranscrites et ameliorOes par Li Tche Tchen dans son Trail! des bords du lac, est un des plus grands sphygmologues chinois. 1I a decrit des vanetes de pulations qui sont accessibles a taus avec un peu d'entrainement, et en particulier 24 caraeteristiques que mtme les novices peuvent percevoir. Par exemple, lorsque I'energie long est insuffisante, au penurbi:e par des elements etrangers, mettant ainsi en danger la bonne qualite de I'alimentation des organes et des muscles, Ie doigt de I'operateur ne sent la pulsation qu'en exert;ant une forte pression sur I'anere. On ne sent presque rien en superticie, Ie pouls ne se sent qu'en prorondeur. En cas de grossesse, la palpation d'un segment aneriel laisse sentir Ie passage de vibrations tres localisees, comme si brusquement, a ccnains rnoments. un grain passait dans l'artere. Cene impression de • passage des perles • se sent tres bien chez la femme, enceinte seulement depuis une ou deux semaines. Lorsque Ie praticien a pique les points que Ie raisonnement logique en fonction de lois precises lui a indiques, les pouls redeviennent ce u'iJs doivent etre, reguliers, egaux adroite et agauche du corps. aussi fans en surface qu'en profondeur, etc. Ce diagnostic supplementaire est donc d'un appon irrempla 181 de 5' SillSOO
.-/'
46
A cupunclure classlqut et pratique midicale
Les poims Dctifs de I'acupuncture
El. ~RO
~
(n< 5' ,
PtI1tl!fT1lS KIM;
Eli IU
(0£
5' ,
5' ,
"'\
des viscires
47
\
\
bloflC3l00n
PrneIrcJs IOMi
)
IIG.V.TR.V8.GI.EJ
5' ,
fllAutorme
des visdres
)
5 ', KIM;
IU HrYer
5',
(
\
TIl'(;
~
m\
lONG
bloflC3lOl des ganes
Pt"~fIJ
~
5',
IU Au1llmne
)
5', leN;
IOMi 5', KJMi
IMr
5',
/
Le. polnta .uxll'.,•• 'n.rg6tlqu••
EI'
~
~
KNi
~
Ce sont des points plaees a des croisements complexes dont Ie detail serait supertlu dans un ouvrage qui se veut pratique. lis ont la reputation, tres justiflee, d'aider Ie raisonnement traditionnel. Contrairement aux points de brindilles, ils n'agissenl pas sur un symptome, mais sur Ie Inn-Yang et I'energie. 37E" . Si , au contraire, DOUS lrouvons un faie raible·au prinlemps ou un rein faible en hiver, il s'agit du cycle. Ko. (destruction). Les Chinois affirmaienl alors que Ie foie faible au printemps risquait de se faire • attaquer > par un organe plus fort. donn ant ainsi Ie moyen mnemotechnique suivant :
a
Les rythmes saisonniers et Its interactions d'organes
Mais on peut avair d'autres caracteristiques, qui montrent la logique du systeme chinoi. :
-.. Le froid combat 18 chaleur. Le vent rend I'humlditi dangereuse. La chaleur aggravc la secheresse.
L'humiditc rend Ie froid dangereux. La secheresse rend Ie vent dangereux.
..bo
-,,,-----,I---+---~ .... flU
llOS
~
.,,t., ,,, I
....
:
"......: ..' ......l I
:
\
:I..........
/,; I,'
....
EAU
\
...;\-/ \
,./'
.
,,-'\\ .... , ,"..
I
,/
La Le La La La
joIc combat la tristesse. souci attcnue la peuf. trislcsse attenue la colere. colere com hat Its soucis. peur combat 18 joie (invcrsement. les enrants qui dent et chBntent pour combattrc 18 pe:ur du noir).
'
: \ FlIt ---------• .;------t------~... \ ,/
......
\
TElH
Le feu fond Ie melal.
L'eau eteint Ie feu.
-
Le metal fend Ie bois. Le bois appauvrit 18 terre. La terre absorbe I'eau.
\
.......... \. ... .,
~
........ METAl
55
_ ...
- j ' - _ - \ -_ _~lloa
L'amer combat Ie piquant. Le piquant combat ('seide. Lc. sale est attcnue par Ie doux. Le sale combat I'amertume (Ies sels pour rani mer les (Yanouis).
L'acide combat Ie doux.
Ainsi Ie rein est un danger pour Ie ereur, Ie cceur met en danger Ie poumon (on Ie sait en medecine occidentale), la rate met Ie rein en danger, Ie poumon met Ie foie en danger, Ie foie met la rate en danger.
J BORSA-RELLO
56
Acupuncture ciossique et pratique midicale
On imagine deja ce que I'on peut faire avec, par exemple, une tisane froide et salee (element rein) pour agir sur Ie creur, ou une tisane douce et chaude pour agir sur Ie rein, etc. Enfin, disons pour clore ce chapitre que chaque organe est nenement represente dans sa saison par un point que I'on appelle " Penn II ou • ambassadeur ... n s'agit bien entendu des points" SU ..III : Au En En En En
prmtemps. Ie faie cst rcprescott par Ie Ie ca:ur est represcott par Ie point 5 salsan, la ratc est representee par Ie automne. Ie pouman est represcntc par
ete, c
~
POint Ting
long
point Ju Ie POint King hlver, Ie rein cSt represcott: par Ie POIOt Ro
Au printemps. la veslcu]c est representee par Ie pomt 1u En ctc. l'inteslIO grele est represcott: par Ie pomt King En SI saison, J'cstomac est represente par Ie POint Ro En aUlomne. Ie gros intestin est represcott par Ie point Ting En hiver, la vcssie est representee par Ie point long
I
organes
4 Le systeme des trois foyers et des trois energies U"g Shu. livrr 4. chap. 18: NilIl Tsmg. 38' difficulti.
visceres
On s·aper~olt. en groupant les caractcristiques sur un seul schema. que Ie frOid peut attaquer Ie cceur,l'humiditc Ie rem. etc... De meme. la colere auaquc I'estomac, la peur atteint Ie cceur, etc.
Pour les Chinois. I'organisme etait compose de trois grands etages, troIS u ioes specialisees assimilant des carburants foumis par I'environnement (air. aliments, boisson, etc.) et donnant, apres une transforma· tion complexe, les differentes energies necessaires au coq)S humain pour Vlvre. Ainsi. I'ctage superieur, compose du ccrur et du poumon, I'air assimile va donner I'energie Ot ou defensive. L'etage moyen. compose de I'estomac, foie. rate et inteslin greJe, transforme les aliments (estomac, foie et intestin grele) et les liquides (rate) et donne I'energie nourriciere long.
HI{ ~
IWI
,;:: ------+----\-----'"
='"
QmIt
ooaJl
REJ< .... '1QIl
PB.II
(I) Ceci eSI seulement Ie resuhat de I'observation. qui a permis aux ChinOIS de voir qu'un POint plutot qu'un autre agit. au cours d'une S8lson. beaucoup mieux ~ur un organe pamcultcr.
L'ctage inrerieur est divise en trois parties: I'elimination des liquides avec Ie rein organe et la vessie, I'elimination des solides avec Ie gros intestin, et "elaboration de I'energie Tsing par Ie « Rein feu. (probablement I'ensemble des glandes endocrines et en particulier les surrenales, ('ovalre el Ie testicule). On sait que I'energie Tsillg n'est pas rournie par I'environnement mais par les geniteurs e1 qu'on ne peul pas en augmenter la quantite ni ameliorer sa qualite, on ne peut qu'assurer une circulation plus Iibre et favoriser sa repartition.
58
A cupunclure classique et pratique medico/I!
Le schema des trois foyers au
US Irois foyers el les Irois energies
trois rechauffeurs»
II'
59
La circulation detaill~e des trois sones d'energies
Les 3 USInCS ou trois foyers oe fonctionnenl bien que si Ie Tchrong mo cst un bon asccnseur qui fait distribuer les 3 energies.
L'energle long accomplit son cycle (SO tours) en une periode de 24 heures. soil un cycle par demi-heure environ.
Pauman --.... eocrglc
O.
_
peau et Tching kon
Estomac
_ _....,.,,.Ip~un!!;~·fic!l:~.l~io"'n'-:-: dans Ie poumon
01- E
-Rt-C~IG
~
cnergic long
Fo)'cr supeTlcur
puri fi«: par son passage
POints maitres I7JM-2IJM
V
___ merldicos
dans Ie pauman
circul.
organa
hQralre
Tau rna Jenn rno.-F-VB
.-
abdomen trois rechauffeurs
~
--
MC_R
ectur
EstOmac _
eneTglc des _
aliments
cocrglc long
L'energie «
Foyer moyen pomLS mailres
Rate
energie des -
21Rl
./
~quldes
12JM-15JM
chair.
O. (Ne; Ting.
chap. 76~1I
xhema de LAvILU·M.EkY
circuit Iymphatique
R
dlstribue !'eocrgle ___ fonctionnement des organes long
Gros intesti" Foyer ,"ftrieur 4JM-6JM JOE-IIR
muscles tendons
,-
C."""... cen",luge
{ ligaments
iG VB TR '--v----' '---.r--J
elimination solide
Tae yang
Chao
yang
I Rein- Vessie --- elimination liquide
Rein noble _
_
~ /
't.--+---\--~ f
Circulation ttnlrip'tt
merveil1eux eocrgie Tsing-v8lSSeau herCdite Tehronl ma S organes __ os
J
(I) O'apres uVILU-Mtllv : 8;oin~li/jquttt m6l«I"tcltl"olse. Tome II. page 65,
£d. Maisonneuve, MdZ, 1916.
60
A cupunclur~ classique et pratique medicate
5 Tableau recapitulatif des energies
Les grands meridiens et les energies externes LiIIg Shli. li~ I. chap. S : Les nauds ales raciftes ; So OlltM. cn.p. 66 i 72 : BtOClimalOloaic:.
Respiration
Yang
Alimentallon
I
~
L-.
~
I
_
Inn
energie essenlielle
1'-----
r------ll
l
t
energie
Oe defensive
liang
~
~
artcres
encrglc long
/
defense de J'organisme
/
On pcUI considerer que les grands meridiens sonl I'union de deux mendiens lies par des lois d'opposilion qUI en fOOl des couples equllibres :
Toe yang = union des meridiens V el IG Yang ming = union des meridlens E el GI Chao yang = union des meridiens VB et TR
Yang
encrgie [OUrriCiere
meridiens
pcau
superficiels
capillaires
mcridicns prlncipaux
Tae inn = union des meridiens Rl et P Tsiue inn = union des meridiens F el MC Chao inn = union des meridiens R el C
I \
Inn
I
secondairc~
I I
passages Ln meridiens profonds
I
organes
Le Toe yang (eau) correspond au froid Le Yang ming (melal) correspond au sec Le Chao yang (feu I) correspond au feu (chaleur extreme)
a
Le Toe inn (Ierre) correspond I'humide Le Tsiue inn (bois) correspond au fong Le Chao inn (feu 2) correspond la chaleur.
a
62
Acupuncture c/assique
el
pratique medicate
Les grands meridiens el les energies externes
63
L'hommc, situe entre les innuences de )a terre e1 celie des energies
a
externes • du ciel., est done soumis deux sortes d'aetions contre lesquelles il CSI nalurellement defendu. lire
La circulation horaire et les grands m~ridiens
Yang """'II = sec
a... I"f'l="" ile yang =
'lOll
TSlue m l"'!l
R
ilem Iunde
INN
GASSEMENTS DES HOTES (SA/SONS EN EXCES) (Iorsque Ies saisons sonl en avance ou se prolongent trop) (D'apres Ie So Ouenn. traduction du Dr HUSSON)
Depassement du bois Printemps
: Vent - Atrecte la rate - Diarrhees. in3ppetence. pesanleurs, malaises. borborygmes. tensions abdominales - Surveiller Ie pouls sur 42 E, s'i1 est tres faible __ maladie grave.
Depassement dufeu f:te
: Chaleur - AtTeete Ie poumon - Fievres, suffoca~ tions et toux - Suintements sanguins par Ie bas Surdite, secheresse de la gorge - Surveiller Ie pouls sur 9 P.
4} Le gouvemement du Tae inn: Saisons en relard en general Annees 14 et 44 : fraicheur : cycle: vent. fraicheur. chaleur Annees 50 et 20: froid: cycle: chaleur. froid. pluie Annus 26 et 56 : vent: cycle: pluie, vent. fraicheur Annees 2 el 32: chaleur: cycle: fraicheur. chaleur. froid Annees 8 et 38 : pluie : cycle: froid. pluie. vent.
93
Normalement. les energies externes passent aces periodes, mais il peut y avoir des saisons en avance et en retard et en consequence les penodes favorables ou dangereuses soot modifiees.
3) Le gouvernement du Chao yang; Saisons en avance en general Annees Annees Annees Annees Annees
w chaleur.
Depassement de fa terre : Pluies - Affecte Ie rein - Douleurs abdominales Refroidissement des exuemites - Melancolie. 5f saison Pesanteurs du corps - Surveiller Ie pouls sur 3 R. Depassement du metal Automne
: secheresse - AJTecte Ie foie - Douleurs des hypocondres et du bas-ventre - Rougeurs des yeux Surdite - Surveiller Ie pouls sur 3 F.
Depassement de I'eau Hiver
: Froid - Affecte Ie ca:ur - Fievres. eloufTements Palpitations, del ire avec douleur au cceur. Surveiller Ie pouls sur 7 C.
F boo
Oanie Ie feu
Ilnfle IIElJ
LES • DeFA/LLANCES. DES HOTES (SAISONS EN INSUFFISANCE) (quand les saisons sont en retard ou trop counes) (So Ouenn. livre 20. chap. 69)
De.raillance du bois Printemps
De.raillance duJeu DiIrgE!r iii leue absofbe r eau
. ~u.r Ie cercle central, le~ ~nergies hotesses. Sur Ie cere Ie moyen. les energies inVitees. Sur Ie cercle exteneur, les dates de passage des invitees. (D'apres Ie So Ouenn, traduction du Dr DURON).
£te
De.raillance de la terre St saison
: Secheresse (P attaque F). Douleur'i dans les nancs. borborygmes et diarrhees, : Froid (R attaque C). Constriction thoracique douleurs costales et interscapulaires, douleurs de la face interne des bras.
: Vent (Rt attaquee par F). Diarrhees choleriformes, douleurs abdominales, spasmes musculaires. coleres, endolorissement des chairs,
94
Le diagnostic et les hUll principes
Dej'aiJIance du me/al Automne
: Chaltur (C .uaque Pl. Pesanteu,", dans Ie dos, coryz.as, etemuements - hemorragies anales.
Df[aillanct de I'eau Hivcr
: Hum.idite. Plaics suintantes, Crises douloureuses des lombes et des cuisses (Rt auaque R).
Tableau des interactions
TROISIEME PARTIE
LA THERAPEUTIQUE
A Ie
SlUtt"
On appcIJe organe a la source celui qui est place sur Ie grand diametrc. L'cnergie en presidence est celie qui passe sur une saison a un moment donne. l'organe soumis est ceJui d'une action defavorable. Chao yang en presidence (passage au ciel), Tsiue inn ala source, et pouman soumis car Chao yang feu fond Ie metal pouman.
Avant de commencer celle vartie. il est necessaire d'insister sur les
differentes formes de traitements que pratiquent les acupuncteurs. Les novices, et cela est bien comprehensible. debutent generalement par I'application des bonnes recelles. celles dont Ie resultat spectaculaire est frequent el encourageant. Le jeune pralicien renconlre alors des cas ou les recelles ne suffisent plus, et il est oblige, pour obtenir un resultat. de raisonner en fonction des lois elementaires de !'acupuneture. II se sert alors des points qui agissent sur la polarile, sur les circuits de I'energie.
et ajoute en fin de seance quelques points symptomatiques. II faut dire que de nombreux acupuncteurs vont exercer leur profession scion cette methode pendant de longues annees, si ce n'est loute leur carriere. Avec
ce systeme simple, les algies seront toujours soulagees, et les petites miseres fonctionnelles verront souvent leur fin en quelques seances. 80 p. 100 des praticiens se limitent a celte forme d'acupuncture, ils y trouvent des explications scientifiques facilement car i1 s'agit au fond d'une sorte de reflexotherapie plausible et leurs confreres non acupuncteurs veulent bien admellre cet adjuvant commode de la medecine generale. Le stade plus eleve demande deja plusieurs annees d'etudes supplementaires, et n'y accedent que ceux dom la curiosite a ete eveillee
par la lecture des ouvrages complets, au I'exemple d'un malade difficile traite et gueri par un confrere « traditionnaliste •. La grande tradition
ne se limite plus aux points energetiques et aux transferts de polarite Inn Yang. A ce degre, la climatologie, les conjonctures de temps, les variations saisonnieres jouenl un grand role. II est necessaire de bien
connaitre la palpation des pouls, les meridiens secondaires, et I'on s'engage alors dans une technique dont la science moderne n'a pas encore permis de decouvrir toutes les explications. Lc praticien qui parvient
ace raisonnement tient generalement cachees ces man~uvres
tenues pour esoteriques et empiriques. Pourtan!. une etude poussee permet la aussi de decouvrir d'etranges parallelismes avec des notions dites nouvelles, comme la chronobiologie par exemple. Ce stade est
98
La thbapeutique
aussi celui de I'age avance pour I'acupuncteur, car il requiert de grandes connaissances et une experience considerable. A peine est-i1 possible de traiter dix malades par jour tanl I'examen est long, la palpation des pouls precise, et la mise en place des aiguilles delicate. Pour donner une idee de celte haute qualificalion, nous dirons que sur
10
pres de deux mille cinq cents acupuneteurs franf;ais, une trentaine seulement peuvent tire cHeves cette specialisation.
Le traitement du desequilibre Inn Yang
a
Le plan therapeutique sera expose dans toutes ses possibilites, celie des debutants et celie des grands specialistes. Ainsi, celui qui debute lrouvera dans eel ouvrage autant d'infonnations que celui qui veut se perfectionner.
Ling Shu. livre: 2. chap. 6 (uaduetlOfl du Dr Duron).
Le d6s6quilibre Inn Yang local Exemple: entorse Yang avec caracteristiques de la douleur Yang. I) Point cle de merveilleux vaisseau
afTections Yang du haut : 5TR' ,I) (bras. epaule. mains. dos) 31G' (colonne vertebraIe haute) afTections Yang du bas: 62Y' (Iombes. membre inf.. pied) 41 VB' (abdomen. digestit)'" afTections Inn du haut: 7P' (thorax, tete. cou, poumons) 6MC' (psychisme et digestit) afTections Inn du bas: 6R' (totalile des fonctions) 4 Rt' (digestif essenliellement) afTections Yang a droite ou a gauche: 62Y' cote atteint afTections Inn droite ou gauche: 6R' cote atteinl afTections Yang du haut ou 'du bas: 5TR' ou en tonificalion afTections Inn du haut ou du bas: 6MC' ou en tonification /'vJ afTections Yang devant Ie corps: 7P' " Q' afTections Inn devant Ie corps: 7P' B.I.U afTections Yang derriere: 31G' MARSEILLE afTeclions Inn derriere: 31G' afTections superficielles: 4IYB' si Inn et 41YB' si Yang afTections profondes : 4Rt' si Inn et 4Rl' si Yang
a
a
.0"
2) Points auxiliaires (Yoir chapitre des points cutanes actifs) (I) d = en dispersion. I = en lomficatlon. (2) Pour des raisons de: • couplage. entre men-clileux V8lsseauX. Ie 41 VB" s',vert un exccllent point pour la douleur de I'epaulc.
100
La therapeulique
Le traltement du desequilibre Inn Yang
Le Inn ne passe pas dans Ie Yang au vice versa
La dllsllquilibre Inn Yang gllnllrel Exces de Yang: 13TM" 19TM" 5TR" 12JM" Exces de Inn: on prefere tonifier les Yang. soit 36E' 12JM' 4GI' 4TM' Le Ling Shu conseille, dans les exces de Yang, de toujours disperser un point de I'estomac. Dans les exces de Inn. tonifier les Yang, mais
a
Piquer Ie Choae kiDu la racine du nez, 25 Tou mo, avec une aiguille absolument sterile, sur une profondeur d'environ 5 rom. PiqueT I'aiguille dans la bissectrice de I'angle forme par la levre superieure verticale) et la cloison nasale-nannes (partie horizontale).
aussi disperser un point de la rale.
Tableau recapitulatif
Le dllsllquilibre Inn Yang imbriqull - Inn de Inn: exces de Inn: on tonifie taus les Yang, 36E' 12JM' 4TM' 4GI' - Yang de Yang: exces de Yang: on disperse taus les Yang. 13TM" 19TM" 121M" 5TR" - Yang de Inn: insuflisance de Yang: on tonifie taus les Yang, sauf dans la region au il y a un exces de Yang. Ex. : entorse Yang chez un sujet Inn, on tonifie les Yang du haut 4GI'. les Yang du milieu 4TM' et 12JM', mais pas Ie bas du corps. Ex. : douleur Yang du bras chez sujet Inn,tonifier taus les Yang sauf Ie 4Gl qui est en haul. - Inn de Yang: insuflisanee de Inn, on tonifie taus les Inn sauf ceux de la region aneinte. Ex. : douleur dentaire chez sportif en exces de Yang. On tonifie taus les fnn : 6Rt, 6JM, mais pas Ie 6MC qui dessert Ie haul.
I
Inn Yang local
I
Yang du haUl 5TR au JIG Yang du bas 62V au 41 VB Inn du haUl 6MC aU 7P
I
Inn du bas 6R au 4RI + JXtinls auxiliaires
droile-gauche 62V
hauI·bas 5TR devanl-derriere Yang 31G devanl-derriere Inn 7P
dehors-dedans 41 VB 4Rt
Ex. : douleur fnn de lajamOO chez sujet tres Yang. On toni fie Ie 6JM, Ie 6MC, mais pas Ie 6Rt qui est sur la jamOO.
excOs de Yang IJTM 19TM STR 12JM Inn Yang general
excos de Inn J6E I2JM 4GI 4TM HAUT
,.5TR post6rieur Yang
Yang de Yang: disperser Ie Yang
L_-+-._..__ . 6MC Inn antltrieur r--_....:J.. 4GI pOSt6rieur Yang 0- -
MIUEU
_.12JM ant6rieur Yang -ATM postlJrieur Yang - -6JM ant6rieur Inn
I
Inn de Inn: lonifier les Yang Inn Yang Imbrique
Inn de Yang: vide de Inn Yang de Inn: vide de Yang
, ·36E Yang externe
.- - - 6At Inn inteme BAS
101
Le Inn ne passe pas dans Ie Yang ou vice versa
25 Tou rna
u
trai(ement des vides ~; des plenitudes
103
TonificBtion
11
V,ScERES
PRINTEMt>S
hE
pl~nitudes
VB
~G 43VB
41VB
Ling Shu, livre I, chap. 2 (trtduction du Dr Duron): Bwlletin de la socleri d'acu.punctllre 1952 • Explications sur les canaux vecteun d'cneraie. : Conferences de Hon Ma ct Vanagiya Sorci; So Ouenn. chap. 56.
[G
2[G
TR
2TR
E
44E
G[
2GI
3GI
V
lONG 66V
6SV
Le traitement des vides et des
lONG
lONG
Les pouls etle questionnaire ont montre la faiblesse de I'organe dans
sa saisan ou dans une saison ou it devrait quand meme avoir un certain
Sf SAISQN lu
S[G
~u 3TR
7TR
lu 43E
34VB
KING KING
TING
44VB Ro
TING IlG
Ro
TlNG ITR
Ro
TlNG 4SE
S[G IOTR
GiITG 41E
HIVER
Ro
KING
3SVB
~u 3[G
lONG
AUTOMNE
36E
degre d'energie. [u
lONG
TonificBtion ORGANES
Foic
PRINTEMPS
~RO ~_I
Ro C~ur
3C Ro
Maitre du caur
3MC Ro
Rale
9Rt
Poumon
SP
~TE
~NG 9MC
lONG
TING
7MC
3Rt
~IU ~-' lu 3R
KING
lu
KING 60V
~O IIGl
TING
IGI
Ro S4V
G !ljG 67V
L'avantage de piquer les points saisonniers reside dans Ie fait qu'il
est inutile de maniputer les aiguilles; quoi que I'on fasse, piqure, bnilure, pincement, sur les points saisonniers, i1s seront tonifiants ou dispersants de toute fa~on si on suit bien I'ordre des saisons. Le decalage des points s'explique Ires bien par Ie raisonnement logique et meme mathematique (I).
SMC lu
lONG 2R
KING
4C lu
lONG
lOP
KING
4F
7C
SMC
HIVER
lu
lONG
SC
TING
lR
lu 3F
TING g G lRt 2Rt liP
AVTOMNE
lONG 2F
~G 9C
Ro lOR
SAISON
TING IF
Ro
Rein
Sf
KING SGI
KJNG SRt KING SP C1!UNG
7R
Le double encadrement montre la saison de rorgane. A noter qu'il est rare
que I'on ait a tonifier Ie F en etc, Ie R au printemps, Ie P en hiver et C en Sf saison. puisqu'a ces epoques, I'cnergie est muimale dans I'organe suivanl. 1a c mere. est vide quand Ie c fils. est en plenitude, on tonifiera seulement ces organes dans des cas bien particuliers,
Quand un mendien est en etat de vide, on tonifie Ie point source et Ie point La: C IG Y R MC TR
SC' 71G' S8Y' 4R' 6MC'
STR'
7C' 4IG' 64Y' 3R' 7MC' 4TR'
YB F P GI E Rt
37YB'
SF' 7P' 6GI' 40E' 4Rt'
42YB' 3F' 9P' 4GI' 42E' 3Rt'
(I) Voir Bioenergelique et midecine chino/se de DURON, LAVILLE-MERY et
BoRSARfUO, Cd. Maisonneuve. Moulin·les-Metz.
J. BOR5ARELLO
8
La lherapeutique
104
L~
105
Ira;Cement des "ides tt des plenitudes
Generalement, on ne disperse pas un organe quand il doil etre fan dans sa saison, il eSI normal que Ie F soil fan au prinlemps, Ie R en hi-
Quand un organe est en exces, on disperse Ie point saisonnier :
cr, Ie pauman a I'automne, 13 rate en fin d'che et Ie C en cleo ainsi que visceres correspondants. On oe Ie rera que si vraiment 13 quantite
Dispersion
1e5
d'energie eSI trop fane. ORCANES
PRlNTEMPS
se SAiSON
l':TE
AUTOMNE
HrVER
Quand un meridien est en plenitude. on disperse son point Lo. on F
~NG 2F
MC RI
3F
8F Ro
lONG 8MC
EJU
KJNG 5MC
3MC
10""0
lu
2R.
7MC 3RI
lOP
Iu 9P
2R
~G 5R. KING
8P lu
3R
TING
9C Ro
~G 38VB
Ro 34VB
TING
aussi les points dits herauts It qui lonifient.
TING
TI G IR.
~O 5P
TING liP
Ro
go
9R.
lOR
44VB
A noter que pour les organes. on utilise d'assentiment It qui dispersent et les points tl
9MC
IR
VISCERES
VB
disperse Ie poIOI douloureux local.
"Ious les verrons plus en delail au chapitre de I'avers-revers.
Ro
KING
7R
TlNG
IF
3C
lONG
R
Ro
~u 7C
8C
losa
P
KING 4F KING 4C
lONG
C
Iu
lONG 43VB
lu
n argane trop faible dans sa saison a etc attaque par un organe plus fort ou par un climaL
Exemples : F Irop VIde au pnntemps anaque par P ou Rte. sa penode normale de vide anaque par P ou R.e. F
a
V
meridien
attaque
par
humidite provoquant
une
sciatique.
rhumidile est rale. c'esl donc une ana.que de J'elemenlller,e. humidlle. rate-eSlOmac I sur I'elemenl Ieau. froid. vessie-rein I. C organe trop faible en ele anaque par R et P. ou bien Ie froid (rein-eau-froid) a provoque une diarrhee (GI-P-melal-scc). II raut alors se souvenir que chaque organe est represente loute
41VB
rannee par un point: Penn (ambassadeur). Ce poinl eSI celui qui ag'lle IG
KING 5IG
~O 81G
IIG
2lG
31G
TR
KING ITR
~O IOTR
T. G ITR
lONG 2TR
HR
Ro
E
KL'G 41E
36E
~G 45E
lONG 44E
43E
KJNG 5Gl
TING
GI
IlGI
~G 2GI
3GI
V
KING 60V
54V
Ro
TING
IGI Ro
TING
61V
lu
lONG
lONG 66V
mieux sur Ie viscere ou I'organe.
lu lu lu
Les points Penn: Foie : Ting: IF M. du creur : long: C 8MC Rate: lu: 3RI Poumon : King: 8P ReIO : Ro: lOR v-~-
_
__
Vesicule biliaire : lu : 4 I VB Inteslin grele: King: 51G Triple rech. : King: 1TR ESlomac : Ro: 36E Gras inleslIO : Ting: IGI Vess,e : long: 66V ~
E Ju 65V
-v~
organes visceres
--
106
La therapeutique
LA traitemenl des vldes et des plenitudes
Quand un organe OU un viscere ou un meridien sont attaques par un autre organe. yiscere. climat. caracteristique psychique, etc.... if faut disperser Ie point. Penn. de I'allaquant dans I'anaque.
107
Les points de protection
./',
Exemples : douleur sur Ie trajet du meridien de GJ i I'avant·bras, provoquant une algie du long supinateur, ceci par un coup de froid. ,,..-
Attaque : meridien de GI : element IP-GJ-automne-metall Allaquant: Ie froid: element IR.V-eau·froid]
....
;"..
FllNG ....
..{ .... ".; ..... , TR... -'" (l"",
a.. 'lI
(ClIII.,
"RIra \ .., , ",,, \
_
"?
So.a
:
lIo.i1
:
RI: lJ EIIJ
: ,/ ,
. . , !
F.I _5*
s.: , " 'hslIs:w ~
I\l
b---------------0PKNi Rill
v....
Donc, lorsqu'un organe est en etat de vide, il faut commencer par disperser son point «de protection» qui porte la marque de "attaquant.
...... turn
VBIJ \ \~ MIl
........
An..-
o.....fcng
GI est viscere, iI faudra prendre Ie point Penn de V qui est viseere c'est-a-dire long. Et on dispersera Ie long de Gl, c'est-a-dire Ie point froid de Gl. Si ce meridien avail ete V lui-memc, par exemple une sciatique reveille., par Ie froid, on aurait fait Ie point long de yessie. Si Ie meridien de V etait anaque par I'humidite (Rt-E), on aurait fait Ie point humidite. estomac. donc Ro de yessie : 54V
.........
Gil,.;
eet attaquant peut etre un climat, une saison, un etat psychique, une
I
odeur. une saveur, tout est possible; nous allons faire un tableau de ces attaques : Foie vide peut etre attaque par : - froid, R au peur, au sale, etc. -
Ro du foie
- chaud, C ou excitation, ou amer etc. ~ long du faie
organe
- fong. F au calero, au acide etc. Ting du foie avec - sec, P au tristesse, au boucane, piquant King du foie organe - humide. Rt au soucis, au doucoatre, etc. lu du foie Idem pour P, Rt, C, MC. Vessie peut etre attaque par: - froid, au peur, etc. -
long de vessie
chaud, ou excitation, etc. - - King de vessie - fong, ou cole-re, etc. Ju de vessie
-
sec, ou tristesse, etc. - - Ting de vessie -
I
viscere ( avec , viscere
On pcut ainsi utiliser tcutes les caracterisliques des cinq elements. Prenons Ie cas d'un malade qui a une diarrhee chaque fois qu'i1 mange des haricots. Diarrhee : GI allaque par haricots (element R- V) ; on fera Ie point. haricot. (c'est-i-dire long de GJ, c'est-a-dire encore 2Gld).
Si un malade fait un asthme allergique a I'odeur de fume.,. Asthme: P; fumee: P; on fera Ie point fumee P: King du pouman: gP. Allergie du type rhume des foins : fong attaque voies aeriennes. poumon ; poumon attaque par foie, on fait Ie Ting du poumon. On vail qu'i1 existe de nombreuses possibilites de soins par ce
systeme.
Vide du .yat6me de. troia foye,.
humidc, ou vessie, etc. - - Ro de vessie
Bien entendu, il faudra apres co point de protection tonifier I'organe faible (point de tonification saisonnier) et aussi disperser I'organe attaquant.
Foyer superieur: Tonifier Ie heraut du C: 14JM Tonifier Ie heraut du P: lP (point dangereux) Tonifier Ie 17JM et Ie 21JM.
La thbapeulique
108
Foyer mo,\'en : Tonifier Ie heraUI de I'eslomac: 12JM Tonifier Ie heraUI de la rate: 13F Tonifier Ie heraul du foie: 14F Foyer in/erieur: Tomfier Ie heraut du rein: 25VB Tonifier Ie 4TM el Ie 3JM Tonifier Ie 30E et Ie II R
Vide et pl6nitude des m6ridiens superficiels Tching kan
Vide du Tching kan .Marteau neur de prunier sur Ie trajel du Tching kan el disperser Ie poinl Ting. Disperser Ie point de dispersion du meridien correspondant.
Plenitude du Tching kan .Disperser les points douloureux du Irajet. Tonifier Ie meridien correspondant au point de tonification. Disperser aussi Ie point Ting tll .
Vide et pl6nitude du
II
revers)) (org8nes profonds'
On doil bien enlendu tenir comple des saisons (voir chapitre 2), mais il se peut aussi qu'un organe SOil en vide ou en plenitude grave LOute
I'anne. el independamment des saisons ou des climals. II eSI bon alors de se servir des points herauts et des points d'assentimem. Organes en vide: tonifier Ie poinl heraut. Herau! Heraut Heraut Heraut Heraut Herau!
de de de de de de
C : 14 Jenn ma 10: 4 ienn ma V : 3 Jenn ma (rechauffeur inferieur) R : 25 VB MC : pas de herau! TR: 5 Jenn ma
CI) Car Ie point Ting assure I~ passage entre Ie merid~n principal et Ie T~h;nll karl. on Ie disperse done dans les deuA cas.
L~ Irai/eme"l
Heraul HeraUI Heraut Heraut Heraut Heraut
de de de de de de
des vides ef des plenitudes
VB : 24 VB F : 14 F P : I P el 17 Jenn ma (rechauffeur superieur) Of : 25 E E : 12 Jenn ma (rechauffeur moyen) Rte : 13 F
Organes en plenitude: disperser les points d'a sentiment.
C : 15 V Sinn iu 10 : 27 V Siaa tchrang iu \' : 28 V Prang kaang iu R : 23 V Chenn iu fC : 14 V Tsiue inn iu TR : 22 V San tsiaa iu VB : 19 V Tann iu F : 18V Kann iu P : 13 V Fei iu 01 : 25 V Ta tchrang iu E : 21 V Oae iu RI : 20 V Pi iu
109
Therapeutique des auoques par les energies exlernes
Autre. moyen. thllrapeutique.
_
12 L.'", Shu, livre J. chap.S: Les nlZudJ et Ia racmes: d urJCoce ron&-
So Oumn,
hvf't 12. chap. 42
Ie tfaitement par les
..
~----
Poinu
- ..
F
Chao inn (chaud)
Coups de soleil, hyperesthesie, brulures douloureuses, Yang en surface, peau chaude et douloureusc, angines, conjonctivites, olites externes, langue douloureuse, leVTes dou)oureuses, herpes (fang en plus), peau .eche, bouche .eche. On pique les points lu et La, les points Ting, des meridiens atteints.
Le froid interne (Inn de Inn) Ralentissement des fonctions de taus les organes profonds, diminution de la diurese, digestion. secretion, selles, peristaltisme, etc... On pique les points Ting, long et lu des meridiens correspondants.
~----
...
R
C
Exageration de toutes les fonetions internes. la flevre, Ie debut des infections generales, les gastrites, duodenites, colites, cholecystites. cyslites. etc... On pique 105 Ro des Yang et 105 points Ting mais aussi les points reunion.
~
Tae yang (froid)
67V
v
..
~----
...
IG Chao yang (feu)
IR
44VB VB
TR Yang ming (sec)
~
45E E
..
~----
...
GI
Quand on disperse IR. on envoie de la chaleur combattre Ie froid en surface. Quand on disperse I F. on combat Ie feu. Quand on disperse IRt, on envoie de I'humidite dans Ie sec profond. Quand on disperse 45E, on envoie du sec dans !'humidite de la surface. Quand on disperse 44VB, on combat Ie fong. Quand on disperse 67V, on envoie du froid dans I'exces de chaleur profonde. Froid en surface: frissons. coup de froid au tout debut. frilositos : IR' Infections, allergies, parasitoses: 44VB'
Les
~
enonces
de Siao Seu» La chaleur interne (Yang de Inn)
raeines
~
IF
Le froid externe (Inn de Yang) Paresies, pertes de la sensibilite, hypoesthesies, pertes d'odorat, du gout, baisse de la vision si elle est fonetionnelle, surdites fonctionnelles, etc... On pique les King et les lu des meridiens Inn, les King, les lu et les Ro des Yang.
IRt
K
••-----... -------:x:----- ••~---- ...
MC
La chaleur eneme (Yang de Yang)
...
P Rt Tsiue inn (fang)
-
"vr. I, chIp. 5).
Les attaques des grands meridiens.
Tae inn (humide)
Therapeutique des attaques par les energies externes
(Ling Shu.
III
112
La therapeutique
Les grands principes th6rapeutiques chinois antiques
Ce sont : « sudorification
La
»
pour les affections externes. superficielles. aigues.
La «regulansation • pour les affections intermediaires. La • vomification » pour les syndromes du foyer superieur. La «purgation» pour les syndromes du foyer inferieur et couche
profonde. La • calorification • pour les maladies de froid. La • rUrigeration • pour les maladies de chaleur.
1) La. sudorification. : C'esl la maladie du niveau superficiel peau et Tae inn Tae yang capillaires. n1veau Tae yang surface. On disperse 9P el lOP: lu et long de P. On IOnifie P RI V IG I RI el 2Rt : racine de Rl. n1vcau supcrficlel
...................
2) La • regularisalion.: C'esl la maladie du niveau moyen Chao Tsiueinn Chaol'ang yang-Tsiue inn. VB TR Pour Ie niveau Chao yang. on pique les
~ ~
..........
g
points funn qui font sartir 1 energie de }'intt-
rieur vers I'exterieur et permettent Ie passage de I'energie dans Ie foie: 64V. 42E. 42VB. 4TR, 4GI. 41G. Pour Ie niveau Foie, on pique Ie poinll assetilimenl du foie (18V) el Ie point heraul (14F) et on ajoute 6MC. "1VeaU moyen
3) La • vomification .: Syndrome d'urgence, il faut evacuer vers Ie haut une accumulation du foyer superieur (C ~t P). La seule conlre· indication est Ie vide d'energie long (nourriciere) avec vide d'energie essentielie (Oe ellong) et vide de sang. On dispersera Ie 6MC qui eSlla barriere enIre I'abdomen et Ie Ihorax, Ie 12JM qui eSlle passage du TR moyen vers Ie TR superieur et Ie 22J M.
Thbapeutique des QUQques par les energies externes
113
Dans Ie syndrome froid du TR inferieur on pique Ie 6TR ou 7TR point King qui est Ie point chaleur du TR et Ie 36E. S'il y a stagnation du Inll, on puncture Ie 6Rl reunion des Inn et Ie 15Rl. 5) La« calorification. : C'esl Ie syndrome du Chao inn de la couche profonde : on agit sur Ie 40E Lo de E et Ie 42E qui regit I'energie Yang. On combal I'attaque du froid en lonifianl les poinls lu el Ilinn. on 100lfie aussi Ie 12JM Yang. Ie 3R, Ie 3F et 3Rle. S'i1 y a vide de Yang de I'E el Rte enlrainanl une plenitude de Inn froId, on tonifiera Ie 12JM. Ie IOJM et Ie 13JM. On 100lfiera Ie Yang avec 41 E et Ie long de Rt 2Rt. S'il y a vide de reins Yang, on tonifiera Ie 4TM, Ie 3TM et Ie 6JM. 6) « La refrigeration.: Permet de lutter contre la chaleur. On tonifie les points long des visceres car ce sonl les points «froid. 2GI 2TR 21G 44E 43VB 66V. On tonifi< les points llinn des visceres et on disperse les Lo des organes. Pour evacuer la chaleur, on pourra aussi disperser les 19TM 20TM 20YB et disperser Ie poinl chaleur 2F. On rafraichira la peau avec 5P el 54V. 7) Le traitement des maladies dues au • fong • Faire les points fong (Ting des Inn el lu des Yang\. Disperser la racine de Chao yang 44 VB. Faire les points d'urgence fong (So Ollenn, livre . - «Le fang blesse Ie Yang, Ie froid blesse Ie Inn •. - «La maladie par vide manIre des pouls en superficie el dans Ie pouce alors qu'ils devraienl eIre profonds et dans Ie pied •. Ameliora· tion. - «La maladie par plenitude montre des pouls profonds el dans Ie pied aJors qu'ils devraienl €Ire superficiels el dans Ie pouce •. Aggravalion. - «Un pouls Inn se Irouvant dans Ie pouce : Inn chevauche Ie Yang. Un pouls Yang se trouvanl dans Ie pied: Yang chevauche Ie Inn •. C'esl ce que I'on appelle Ie pouls cache: s'il se manifeste dans Ie pouce disperser Ie Inn nocif ellonifier Ie Yang du corps. S'iI se manifesle dans Ie pied disperser Ie Yang nocif ellonifier Ie Inn du corps •.
Los pouls chinois Sidon Wang Chou Houo et LI Tche Tchen
Les pauls des organes et des
cach~s
r~gions
Pouls dur en p-ofondeur et vide en surface
rate estomac
Superficiel, glissant et menu
poumans
Profond, grand et dur
reins
Perles roulantes, mou ala bouche du pouee
chaleur aux intestins
Pouls grand et dur
trop de sang et d'energie
Pouls petit
vide de sang et d'cnergie
Pouls profond et lourd battant surtout i gauche stagnation du Yang i la poitrine Pouls du pouce plus petit que Ie pied
leop d'energie dans la poi· trine
Pouls court et rapide
maladie aux regions supericures
Pouls long et lent
maladie aux regions inferieures
Pouls plus fon au Jenn ing.(9E)
maladie difficile i guerir
Toutes les formes se manifestant au Tsri hoe
maladie au-dessus du dia-
(9P a droite)
Les pauls
127
phragme
Pouls du pouce plein
maladies du caur
Pouls du pouce n'existant que sur un seul
maladie inguerissable
poignel EMPLACEMENT
PaULS
RtSUlTAT
TRAITEMENT
pouce
caracterisl.
leIfin
(Yang)
de Inn
chevauche Ie Yang
disperser Ie Inn nocif et tonifier Ie Yang du corps.
pied
caracterisl. de Yang
Ie Yang chevauche
(Inn)
Ie Inn
disperser Ie Yang nocif el lonifier Ie Inn du corps.
Pouls de la barriert superficiel et grand
long i "e$lomae
Pouls de la barriere menu et superficicJ
chaleur i I'estomac
Pouls de la barriere tendu et glissant
vcrs intestinaux
Pouls de la barriert grand avec pouls au pied et au pouee fin
froid au c~ur et au ventre avec stase intestinale
128
Le diagnostic el les moyens therapeutiques
Les 28 formes pathologiques de Wang Chou Houo
7 pauls superficiels 8 pauls pr%nds Feou
: supcrficiel Tchin : glissant Tchre
Roo Chi Rang
:plem : V3ste
Tsin
: serre
Kriou Sitn
: dicrOle : tendu
Seu 0" Roan iJoon lou Fou
: profond : rugueux : menu
Chou Ko Son
: rapide : vide :amolli
: separe
: rel;iche Si
: fin
Loa : afTaibli Tong
: remuant
:mou
: soumiS
Rang
Tsoll Tsie
r/\
vaste. grandes eaux,
-~
4/ormes
9 \'oies dr communication
: retarde Hiu
Les pauls chinois selon Wang Chou Houo el Li Tche Tchen
lOondatlon
supple menlaires
To
: grand
Tsin
Tchrang: long
Toon Tae
serre avec un lien. preclpue
: court : changeant
: dUT
: pressc: : noue
Kreou
n
-/IP
nonant. nager, 5urnager
Tanl qu'on laisse Ie doigt en superficie, Ie pouls semble augmenler. Si I'on appuie. il devienl faible et dis par ail. C'est Ie pouls normal pendanI les 3 mois d'aulomne car il indique Ie pouls du poumon. Sinon iltraduit Ie vide de Yang de l'inergie du corps dons les
Orand dans les ballemenls ascendants el petit dans les descendants, « iI arrive puissant et se relire afTaibli " camme Ie rylhme des vagues. II traduit 10 plinitude de Yang el Ie vide de sang. il est normal aux solstices et aux equinoxes qui sont la mOntee du Yang. Ce pouls eSI camme une corde qui se delend, il va et vient avec force. pousse Ie doigt droite el Ii gauche, comme une corde que I'on tourne. il n'a pas de conSlance. II traduit I'attaque du froid nocif (Shang Han Lun). C'esl Ie pouls de la douleur et de la peur. Si on Ie lrouve au", 3 secteurs radiaux. C'CSl un feu interne dangereux.
a
On ne sent rien au centre, on ne sent que sur les bords, comme une tige d'oignon, Ie milieu est vide. II traduit 10 ptenilude de chaleur au Toe yang (10- V), Ie feu envahil les meridiens Yang, la chaleur penetre dans les vaisseaux secondaires, it y a vide de sang.
A) SUPERFICIELS
Feou
129
Sienn
t-'-
IJ\~
tendu, en corde, corde d'un arc
Comme si on touchait la corde d'un instrument de musique, droit et long ne se depla9ant pas laleralement. C'est Ie pouls normal au prinlemps, sinon it traduit une plenilude du bois foie, plenilude d'energie dans la poil/ine.
meridiens. Roo
Sensalion de passer Ie doigl sur des perles roulantes, comme un va et vient SOllS Ie doigt.
glissant, onetueux
Chi plein, solide,
reel
Correspond a 10 ptenitude de Inn. Si on Ie sent surtOUI au pouce, Ie diaphragme. Ie pharynx et la langue sonl alteinls. Si on Ie senI Ii la barriere, c'est une chaleur au foie et a la rate. II predispose Ii une bonne conceplion, c'esl Ie pouls de la femme enceinle. Plus on appuie plus on Ie senl duro lendu comme une corde. C'est Ie pauls de l'inergie long. Au pouce, iI traduil Ie fang Ii la gorge el plenilUde d'energie Ii la poilrine. A la barriere. c'esl la chaleur Ii la rale, au pied il traduil la conslipation.
B) PROFONDS
Tchin profond, submerge sombre
Tchre retude, lent. paisible
On ne sent ce pouls qu'li grande profondeur et en appuyant beaucoup. II est normal en hiver et correspond au rein, sinon c'est une maladie des organes el meridiens Inn. Ce pouls esl Ires lenl, 3 ballemenls pour une respiration, il eSI relardO. Le froid a penetre dans l'inergie et Ie sang, iI faut disperser Ie Inn, faiblesse de I'energie long.
130
Le diagnostic tt les moyens therapeut;ques
Seu
Battements inegaux, sans uniformite. en dents de scie, «comme SUI les nceuds du bambou _, II faut appuyer Ie doigt pour Ie sentir. Appauvrissement du sang el blessure de Nn/!/'gie Tsing, troubles sexuels et arrets des regles.
-. T tel
rugucux, rude au toucher
Oe
Extremement
flS
parait disparaitre a la palpation. II Iraduil la faiblesse du sang el de Nnergie, c'est Ie pouls de tous les grands vides.
ten~, subtil,
Yll,\ pellt, menu
IfR
reliche, lent
Joan
J/j
Ressemble au pouls Jou, il est faible et sans consistance, et si on appuie plus fort il disparait. C'esl un vide de sang el de la mer des moelles, il y a epuisement sexuel.
scuplc,
n..ible
Jou
-m
JPrJ
et mOll, comme un fiI qui
II n'y • que 4 battements pour une respiration et il ne faUl pas Ie confondre avec Ie pouls retarde Tchre. C'esl Ie pouls de Nnergie long et celle-ci est en baisse alors que I'energie Oe est en plenitude, if y a vide de la rale.
Roan
tI'"
fin
.ffaibli et sans force
Fou
TIcs mou et sans force, il se trouve a tres legere pression mais seule la difference de niveau Ie separe du pouls Joan. C'eslle vide de Inn el Ie deperissement du Yang. if faul rapidement lonifier Nnergie de I'eslomac, car c'est uo pouls signant la gravite. II faut vraiment appuyer fOrl eontre I'os pour sentir bouger Ie pouls. L 'energie el Ie sang ne
soumis. reprime,
circulent plus dans les organes et les v;sceres, il faut absolument disperser Ie froid en chauffant la superfieie.
cache
Us pouls chinois scion Wang Chou Houo el Li Tche Tchen Hiu
IE.
..'ie
vide, epuise. faire defaut
mince dur, prisonnier. capt if. solide
Profond, debordant et tendu, plein et long comme une ficelle, il traduil la pUnilude du revers (Li).
fin,
Lao
'*
Tong
~-h rer:n~ant, !II J aglte Toon
1-:--0
I*.J..L. Tsil!
court,
diminuer
nouC,
sc lier. unir
Tchang ...E.. /..1:.
Tsou tn~buchant.
urgent C)
Chou
*"'\
r::!!.rapide, q;J I::J compter plusieurs
Superfi.ciel. battements inegaux, mou et sans force, c 'esl Ie pouls des vieWards, if foul nourrir l'inergie long pour augmenler finergie. Encore plus petit que Ie pouls menu Oe, son rythme est tres discret. C 'esr l'alTaiblissemenl de ren/!/'gie el du sang. Surmenage.
Si
~IB
131
C'est un pouls rapide surtout ressenti a la barriere, disparait et revient quand on a leve Ie doigt. l/ manifesre un elat de vide, douleurs et frayeurs permanentes. On ne Ie trouve qu'au pouce et au pied. Battements tres courts difficiJes apercevoir, comme un grain de riz. l/ signe generalement une moladie de renergie.
C'est un pouls Qui s'arrete et qui repart, souvent apres 4 battements. L 'energie long ne circule plus, c'esl un pouls annoncialeur de la mort. Pouls tres long, mieux ressenti au-del a et en dec;a de son emplacement. une pression moyenne Ie fait encore deborder de sa loge. S'il est regulier, il n'indique pas une maladie, mais pll!nilude d'energie el de sang. C'est un pouls rapide avec des arrets par intermittence. II signe Ie Yang au plus haUl degre gui dl!truit Ie Inn, les trois foyers sont entraves par surabondanee de feu.
GRAN DES VOLES DE COMMUNICAnONs
5 a 6 battements pour une respiration, c'est une maladie sans gravite; normal chez les jeunes enfants, sinon c 'esl un pouls Yang qui indique Ie feu. Ce n'est grave qu'en fin d'autornne car il signe une atteinte des poumons.
Los quatre demiers pouls sont tres complemenlaires et ne sont que des formes ressemblant a celles deja decrites.
132
Le diagnostic et les ",oyens therapeufiques
Les pouls chinois selon Wang Chou Houo et Li Tche Tchen
Resume: tableau des pouls de Wang Chou Houo
Les hllit pools profonds (suite)
lo sept pouls pris en superficie NOM
FORME
NORMAL
NOM PATHOLOGIQUE
tres 5uperficlel ne pas appuyer
normal pendant les 3 mois de I'automne
vide de Yang dans les meridiens
ROA
peTIC's roulantes
pouls de la femme enceinte
plenitude de Inn
CHE
plus on appuie plus on Ie sent
jamais normal
RONG
arrive fort revient faible
normaJ aux sols-
TSIN
corde qui se detend jamais normal
KREQU
on ne Ie sent que sur les bards
SIEN.
carde de viola"
jamais normal
normal au prin-
TCHRE
tres tres lent
norma) en hiver
jamais normal
Palhologique
Ires faible
jamais normal
vide du sang et de la mer des moelles
lOU
tres faible
jamals normal
vide de Inn et deperisscment du Yang
FOU
nc se sent qu'a fane pression
jamais normal
energic et sang ne circulent plus dans les organes. disperser Ie froid
plenitude de Yang et vide de sang
attaquc du froid nocif plenitude de chaleur
Les neur voin de communications (pouls moycns)
a
CHOU
5 6 bauements pour I respiration
HIU
bauements inegaux normal chez les sans force vieillards
long
SI
minuscule. rythme tres discret
vide de I'energie et du sang
LAO
plein et long commc jamais normal une eorde
plenitude du revers
maladie des or ganes ou meridiens Inn
TONG
rap ide sur la barricre
normal dans la frayeur
etat de vide
auaque du froid el faiblesse de I'energle
TOAN
battements courts sur pouee et pied
jamais normal
maladie de I'energie
starrete puis repart jamais normal
plenitude foie el poi-
trine
Les huil pouls profonds tres profond
ORMAl
JOAN
troubles de I'cnergie
au Tae yang. vide de san~
temps
TCHIN
FORME
lang lices et aux equi. "axes
133
Yong
normal chez les jeun~ pouls Yang. execs de enrants feu
normal dans Ie surmenage
iI faut nourrir I'energie
SEU
battements inegaux jamais normal sans uniformite
sang appauvri. energie Tsing blessee
TSIE
OE
fin et mou COrnme un fil
jamais normal
falblesse sang energie
TCHAN( tres long
normal s'il esfrcgulier sinon plenitude d'ener&IC et de sang
ROAN
4 bauements pour 1 respiration
jamais normal
pouls de "energie long vide de la rate
TSOU
jamais normal
rap ide avec des arrets
annonciateur mort
de
I.
Yang au plus haut degre detruit Ie Inn
134
Le diagnostic
el
les moyens thbapeutiques
Les pouls chinois selon Wang Chou Houo
Essai de pictographie des principales formes de pouls FEOU I I
ROA I I
CHE
-------
~
---------151N
KREOU
~
~
lCHRE
I
~
FOU
i
HIU
51
CHOU
..
~
~
I TONG
LAO
~
,mWWWllaZt,
~
o 00) lOAN
IL.",JI.,,,,,,. '- _ _rJ-.\A."'-1
Vi
151E
000
~
Q0 b
.
lCHANG
135
RONG
OE
JOU
Ll Tche Tchen
CONCLUSIONS
TCHIN
~
~
JOAN
I
I 51ENN
5EU
~
I
el
Cet expose sur les pouts ne comprend que les principes trOs elementaires tires des aouvres des plus grands sphygmologues de I'antiquite chinoisc. Nous avons laisse volontairement de cote les details qui demandent une trop longue experience et une finesse des doigts qui n'appartiennent qu'aux anciens, desiranl surtout donner aux praliciens une serie d'outils tres efficaces et ne demandant qu'un travail reduil. II est cenain qu'en allant plus loin, on pourrait etudier chacun des pouls de Wang Chou Houo selon des emplacements varies, 5Olon des agressions diverses. Mais ces details ayant etc exposes dans Ie troisieme tome des Bioenergeliques el medecine chinoise (editions Maisonneuve) nous n'avans pas cru utile de compliquer un texte ceUt fois destine aux jeunes praticiens. Muni de ccs quelques informations precises, Slrueturees et bien presentees, I'acupuncteur debutant peut faire de la bonne medecine chinoise, conscient qu'il applique la veritable tradition, et selon des criteres qui sont accessibles a taus. II suffit de sentir la rapidite d'un pouls, sa mollesse ou sa dUrele, sa regularite. I'endroit au it bat, son degre de force au de faiblesse, et voila tout un faisceau de signes qui conduisent a des resultats durables et logiques. Aussi est·il interessant de suivre, tout au mains au debut, les ditTerentes sequences de cet expose, de fa90n a ne rien oublier, et de s'entrainer quelques mois Ii rechercher ces signes elementaires garants d'une grande effieacite chez les malades. Ce sera la un excellent moyen de retenir les grands principes de la pulsologie, element de base du diagnostic en rnedecine chi noise traditionnelle.
: TSOU
J 80RSARELLO
10
137
Les aiRuilles et leurs manipulations
14 Les aiguilles et leurs manipulations Ung Shu, chap. 7: So Ouftln, livre 14, chap. SO
Souhc de Morant,
1'0000pl4nctur~.
Depassemmt dr I. profondeur de I. piqure :
paF 184. d'.pres Ie TQ
Tchr~ng
La pratique des aiguilles eSI a elle seule une grande partie de la medecine chinoise car c'est de leur manipulation que depend Ie sllcces. Ainsi. la simple implantation d'une aiguille, meme si e1le 50 fa.t exactemenl sur le centre du point chinois judicieusement choisi. "'aura qu'un efTet Iimile. S.gnalons tout de suite que Ie fait d'utiliser les aiguilles d'or ou d'argent n's jamais amene une augmentation du resuhat therapeulique. Des experiences faites en double aveugle avec mesures ulterieures de parametres biologiques ont montre d'ailleurs que Ie metal n'avall que peu d'influence sur I'action des aiguilles. Une piqure avec un eclat de bambou savamment manipule donne beaucoup plus de resuhats qu'une aiguille d'or fichee comme un piquet. Le succes depend d'un cenaan nombre de parametres qui seroot exposes ici. mais disoos qu'il existe des maycos de stimulation qui peuvent a la rigueur rem placer les aiguilles. En efTel. une vibration prolongee. une injection de courant pulse de faible intensite, peuvent permettre d'obtenir des resuhals therapeutiques, c'est Ie cas des kinesitherapeutes qui obtiennent des succes dans les alg.es. les reeduca· tions relevant de leur specialite. La legende du pOle negatif du courant qui disperse et du pOle positif qui tonifie reieve de la plus haute fantaisie et de suppositions sans aucun substratum scientifique, Tres recemment. des essais ont ete efTeetues avec Ie laser. mais nous ne disposon~ pour I'instant que de rares travaux et nous ne pouvons donner aueun avis sur ce sujet (I). Ce qui est cenain. c'est que I'aiguille d'acier est un instrument extremement simple. tres efficaee. et d'un encombrement limite. O'autre part, la douleur provoquee par la piqure esl un facleur obligatoire de stlmuJation ; on n'a guere de resultat si In piqure est indolore : ici Ie probleme du « bon acupuncteur qui ne fail pas mal «ne se pose pas' on n'est pas chez Ie dentiste ! Aussi nous permettons·nous de dire que 10US les instruments modernes faits pour remplacer ies a.guilles. si nickeles et fringants soient-ils, si aimablement proposes par des societes qui (I) En 1980. Ie centre des lasers de Marcoussis nous • donne un avis Ires deravo rable sur les • lasers, utilises. el qui meriteraicnt d'ailleurs assn pc:u ce nom de • laser '.
a.ffirment leur superiorltc. ne vaudrons jamais une bonne manipulation d'~~ille. . Nous donnerons en fin une idee de I'utilisation des moxas, ~UI so~t une autre fa90n de mobiliser I'energie. II s'agit la d'un sysleme Ires complexe. el II ne suffit pas de brUier la pea? avec un .thermocautere ou une cigarctte d'armoise pour obteOir un resuhat therapeutlque,
A quelle profondeur piquer 7 (Ling Tchrou, chapitre 7) I.Fng Slru, chap. 7 : So Oue"", livre 14, chap, 50 : Depassement de I. profondcur de I. ptqure.
La plus dementaire logique veul que ron puisse piquer ~rofonde: mcnt dans les parties charnues et superficiellement dans les r~gl~ns ~u la peau n'est pas epaISSC., Une etudc que no us avons prauquee d apres les donnees des lexles chlnois selon Ie Dr Chamfrauh et Ie So Ouenn, ou la profondeur de piqure est don nee pour chaque point d'acupunc ture, cela correspond surtout a I'cpaisseur de 13 peau, Mais : On pique plus profondement chez les adultes que chez les vieillards. On pique plus profondement chez les hommes que chez les femmes. On pique plus profondement chez les gras que chez i05 malgres. . . . On pique plus profondement dans les plenitudes que les v.des. On pique plus profondemenl chez les adolescents que chez les enfanls. On pique plus profondemenl les maladies de froid que les maladies de chaleur. De meme : On pique profondement en hiver. On pique moins profondement en aUlomn~ .. On pique moins profondement encore en et~. On pique moins profondement encore au pnntemps.
V a-t-il des points dangereux 6 piquer 7 Soul~ de Morant. Tome II, page 184 (d'apres Ie Ta Tchrcna)·
La aussi Le Le Le Le Le Le Le
a
la logique est I'origme des interdictions de piquer : 16TM pique trop profondemenl atteindrail Ie bulbe. 12E pique trop profondement attelOdrait I'apex. I IR pique lrop profondement attelndrait la vessie. 8JM se trouve au milieu de I'ombilic. Toutefois, Ie 30E 2C risque de traverser I'artere humerale. peut etre pique 30E risque de traverser Ie canal deferent. en superficie 17E est au milieu du mamelon.
Mais it ) a aussl des raisons purement energetiques,
l
c
chinoises)t. c'est-a-dire
138
Le diagnostic et ies moyens therapeutiques
On ne pique pas Ie 4Gl, Ie 6Rt, les points de I'abdomen chez la femme enceinte. On ne piqu~ pas non plus chez les malades trop maigres, avec tendance aux hemorraglcs, une trop grande transpiration, les diarrhees profuses et les grands etats d'epuisement.
lu cinq m6thod•• d. puncturetion lipoque Ts/ng, • Le miroir d'or de la mOdecine ancestrale .'"
Les aiguilles et leurs manipulations
139
- Pour augmenter I'elfet de tonification, on peut donner des chiquenaudes une fois I'aiguille en place, on peut aussi la chaulTer avec une namme jusqu'. ce que Ie malade ressenle une legere brulure. Ne pas oublier que, frequemment, quelques minules apres I. mise en place des aiguilles, Ie malade polit, transpire, ressent des nause.s et s'evanoui!. Dans la plupart des cas, Ie seul fait de retirer les aiguilles, de couVTir Ie malade, suffit it Ie ranimer. Les accidents graves sont l'exception, acondition d'ctre au courant des anamnestiques. maladies cardiopulmonaires, allergies graves, etc...
!-
Pour pla~~er supeljic/ellement, appuyer un doigt sur Ie point pour eprouver la resIstance de la peau, I'ongle de I'operateur servant de guide • I'aiguille. 2- Pour planter profondiment, tenir l'aiguiUe entre Ie pouce et I'index et fa,re elfectuer des rotations pendant que I'aiguille penetre. J - Dans 10 peau epaisse, on guide I'aiguille en tenant sa partie inferieure entre Ie pouce et I'index de la main gauche pendant qu'on la fait entrer d'un trait avec les doigts de la main droite.
4- Dans 10 peau flasque et ridee, on tend la peau avec deux doigts ecartes avafll de planter l'aiguiUe.
5- Dans 10 peau mince, pincer la peau pendant qu'on pique.
l •• g ••t•• obligetoir•• Ling Shu. livre l. chap. I : In partie. (traduction du Dr Duron); So OUlnn.livre 8, chap. 26 ct 27; Doctcur G. Brusselaars (Nice). Clnq itud~1 fondamtnlalu d'acupunctuu chlnoJst! tradl. Ifonnellt.
:- " ,~aut to~rner I'~iguille entre les doigts quand eUe est en place
Ju~qu a ce qu eUe SOI~ ••sa,sle ~ par la peau et qu'on ne puisse plus la falr~ toumer. Vne 81gUllle qUI tourne comme dans du beurre n'agil pratlquement pas.
- . " ~aut ~u~ I'aiguille. soit ponchee contre Ie sens de I'energie dans Ie mendlcn 51 Ion veut disperser. et dans Ie sens de I'energie si I'on veut tonifier. - " faut laisser l'aiguiUe longlemps (un quart d'heure) pour disperser et peu de temps (I • 2 minutes) pour tonifier. - " faut piquer pendant une inspiration du malade pour disperser et pendant une expiration pour tonifier. C'est Ie contraire pour retirer I'aiguille.
(Il Tene chlnots lres ancien.
l •• piqOr•••p6ci.... - A I'a/guille tr/angulaire: aiguille de gros calibre, taille. sur trois faces, faite pour faire saigner certains points, comme Ie 54V dans les lombalgies, Ie Inn frang entre les deux sourcils pour les boulfe.s de chaleur de la menopause. Ie IGl pour les algies dentaires, Ie II P pour les angines. Si Ie sang ne son pas, ne pas piquer it nouveau mais aspirer avec une poire de Birr ou une seringue en plastique sciee en deux. - Au marleau en fleur de prunier .. iI s'agit d'un petit marteau analogue au marteau renexe. Sur la partie. frappante • sortent sept alguilles d'une longueur de I • 2 mm pour Ie marteau • 7 etoiles et cinq aiguilles pour Ie marteau en neur de prunier, qui a 5 pCtales. On frappe plusieurs fois sur la region du point et cette methode est surtout appliquee pour attirer en surface I'energie defensive.
a
- A I'aiguille demeure: dans quelques cas assez rares, on se sert de petites aiguilles en forme de punaise de bureau qu'on peut laisser en place plusieurs jours en les fixant avec un sparadrap qui les recouvre. le trou••• d'eiguill•• de I'ecupunct.ur La stance d'acupuneture exige au maximum une dizaine d'aiguilles et ce n'est pas Ie nombre qui augmente les chances de succes. Aussi n'est-il pas necessaire de disposer d'un stock d'aiguilles, iI en faut cinq de cinq centimetres, cinq de quatre, une aiguiUe triangulaire et quelques aiguiUes courtes. Les aiguillcs sont en aeier, du type corde it piano, tres effilees, et pourvues d'un manchon torsade d'environ 2 mm de diametre pour pouvoir bien saisir l'aiguiUe et elfectuer des rotations. La lame de I'aiguille doit etre souple mais suflisamment rigide, Ie calibre de la lame ne doit pas excCder 1/2 mm. Los aiguilles fabriquees en Chine actuelle-
140
Le diagnostic el les mOJ'ens therapeutiques
US aigui/les e/ leurs manipulations
141
ment sont en general de ce type et I'on peut s'en procurer IreS
Les aiguilles chinoises
Alguitles d'acier a simple enroulement. assez difficiles a manipuler
Aiguille 4 boule creuse dite aiguille de Niboyer; la boule permel de chauffer I'aiguille quand eUe est en place
facilement. 1I faut de temps en temps Ie. afTiiter sur une • pierre d'Arkansas • car il n'y a rien de pire pour un malade que d'etre pique avec des aiguilles epoinlees ou dont I'extremite est recourbee. II faut savoir aussi que la sterilisation de ces aiguilJes doit se faire par ebullillon, car !'alcool ne detruit en aucune fac;on les virus. Aussi est-il bon d'avoir deux jeux d'aiguilles. I'un des deux ctant a 18 sterilisation dans I'eau bouillante pendant que I'on se sen de I'autrejeu (II. Le chauffage a la flamme, pour steriliser les aiguilles, est un procede deplorable car il dchrempe I'acier et raiguille devient molle et inutilisable. Lorsque 1'00 veut chautTer une aiguille en place pour augrnenter la tonification. il faut se servir d'aiguilles speciales, plus solides : les aiguilles d'or de 8/10' de mm servaient sunout au chaulTage (d'ou leur reputation d'etre • tonifiantes 0).
Les moxas
Marteau 4 • fleur de prunier t, pOUr attlrer en surface 1'6nergie d~fensive' 1)
Aiguilles c\ double enroulement, Ires commodes a manipuler
Aiguille " section triangu-
laire permettant de saigner les pOints! 1)
a
faire
La moxibustion est une technique assez peu employee en Occident car elle a pour elTet de laisser des traces de bnllures difficiles a admenre par de nombreux malades. Pounant, Ie moxa est quelquefois irrempla~able. en panicuher dans Ie cas des grandes fatigues, des impuissances, sterilites, etc ... Cenains points, aux dires des ChinOls, ne sont d'ailleurs sensibles qu'a la moxibustion et soot inaccessibles aux aiguilles. La moxibustion consiste a faire bruler sur la peau de petits cones ou des cigarettes d'armoise. qui provoquent une brulure locale et laissent sou vent une claque, c'est-a-dire une brulure du second degre. On laisse Ie moxa fumer ainsi pendant quelques minutes et l'elTet est souvent spectaculaire ; mais, disons·le encore. ce procede est assez diflicile a appliquer en clientele de cabinet et meme d'hopital. Certains acupuncteurs remplacent la moxibustion en approchant du point une cigarette allumee ou une baguette d'encens. mais ces methodes ne remplacent pas Ie traitement difficile que representent les moxas.
Aiguille c\ demeure
(,) Aiguilles fabriquees par
M. Badoux. 12 rue de la Grange-Bateli~re
Paris
75009 (I) L'utilisalion d'un slerilisaleur cJassique est lres recommandC:c.
142
Le diagnostic et les moyens therapeutiques
LA FICHE TH~RAPEUTIQUE PROC~DURE DU TRAITEMENT
US aiguilles tt leurs manipulations
143
Traitemem des excrs el "ides de Yang
Exces: 13TM"(11 16TM" IOTR" I2JM" Vide: 4GI"" 12JM' 4TM' 36E'
D6terminer les d6sllquilibres Inn-Yang
I) General ---_Pauls
~ Yang: ~
durs, rapides superficiels tendus
2) Local (algies+, paralysies-, paresies-, crampes')
contraetes
1 plus forts que III
Algie
Inn: mous, lents profonds flasques larges III plus forts que I
Questionnaire ASPECT Peu de salive
+ -
ASPECT SaJive beaucoup
Rigles rares
Regies abondantcs
Sec, mince. vir Colereux Teint clair Dart pe:u Besoin de calme Resain de rraicheur
Gras, calme
Do". Teinl bl.fard Somnolent
Desoin de bruit Besoin de sel
Aime lesel Urine peu Sue peu
Aime ledoux
Sue beaucoup
Endurance
Fatigue
Vel"
Poil rare
Chauve.jeune Virilite Alsanee
Chevelu, vieux Peu viril Timidite
Diume,gai
Nocturne. triste
ANCIENNE
Chaleur Pression
Froid Pression Humidite Mouvcmcnt
Secheresse Mouvement Diurne Erratiquc
Nocturne Fixe
Superficielle Localisec
Profonde Diffusc
Ecailleusc Intermittente
<Edeme Permancntc Meurtrissure Amyotrophic £g.le Froidc
Fulgurante CrBmpes Baltante Chaude
Besoin de chaleur
Besoin de sucre
R£CENTE
Urine beaucoup
Yang
Inn
Trailement Points cles des merYeilleux yaisseaux et points de croisements dans la region douJoureuse. Points specialises. (I) d = en dispersion. t
= en tonification.
144
Le diagnostic et les moyens thirapeuliques
3) Imbrique (Pour memoire, voir les enonces de Siao 5ou)
I
'de de I nn panout sau f
td
Inn chez sUJet en \ . I' d . d I
[J
Exemple : douleur Yang chez sujet . VIde de Yang panout en exces de Inn \ sauf en haUl
+
Exemple : douleur
e exces de Yang
-
a en rOil OU oureux
I .
r:l Yang U chez sujet Yang [l
VI
Ooulcur
( exces de Yang partoul
Douleur Inn chez
l exces de Inn panoul
liJ sujtt Inn
I On tonilie les Inn
Les aiguUles et leurs manipulations
145
2) Le revers . ou en ,'nsuffisance .--r herauts organes en exees assentiments
panoUl
\ sauf en bas 6MC' 6JM' 19TMt mais pas 6Rl
On lonific. les Yang parlout sauf en haUl 36P ( 4TM 1 matS pas 4GI
30E.
IIR,
4JM.
6JM
Tsing maladies du foyer inferieur
1 + purgation
long
maladIes du foyer moyen
1 .... rcgularisation
Oe
malad'es du foyer superieur
1 ..... vomification
maladies du Tchrong rno
4Rt. 30E. 12JM. 6JM. 17JM l selon la hauteur
I On disperse Its Yang \ HR' 13TM d 39VB d
12JM.
15Rt.
20E.
21E
17JM. 21JM. 22JM. 16JM
On Ion iRe les Yang 36E' 401' 39VB' 4TM'
Les maladies de froid et de chaleur Le Inn ne passe pas dans Ie Yang et vice versa: 27TM (Choae Keou)
Dlltermination du vide et de la pillnitude
-
I) Maladies de/raid
1 I) L'organe est-il prioritaire en energie dans sa saison ? 2) Y a-I-il une attaque de la part d'un autre organe ?
3) L'energie est-elle correcte ?
~
pouls et questionnaire. Tonification ou dispersion des points saisonniers ies 5 maladies de Michimasa Michizawa. Points de protection, alimentation saisonniere 1 long· Oi- TSing.
2) Maladies de chalellr
l
3)
L'avers et Ie revers I) L 'avers
- en exces (Tchrong mo atteint) : dermatoses, prurits, troubles des organes des sens... Trait' : points Ting, cle de Tae mo. - en vide: parcsies, paresthesies. paralysies, insuffisance des organes des sens. Trait' : points Ting, cle de Tchrong mo et grands points du Tchrong mo en dispersion.
Maladies delong
Points de protection contre Ie froid: long des visceres et Ro des organes it disperser Racines du Chao inn - Sudorification - Points de protection Contre Ie chaud : long des organes et King des visceres it disperser Racines du Tae yang - Refrigeration - Points de protection contre Ie long : Iu des visceres et Ting des orRanes it disperser Racines du Chao .. ang - Points spOciaux anti/ong
PLANCHES DE PEKIN
Plancher de Pikin
149
Points de la tete, de la face et du cou
Planches chinoises de Pekin editees en 1975 pour les pays francophones
C E EM
GI IG JM
MC
R Rtou RP
TM TR V
VB
Creur Estomac Points non num~rot~s des m~ridiens servant g~n~ralement dans les symptOmes locaux Gros intestin Intestin grille Jenn mo Maitre du creur Rein Rate Toumo Triple r~chauffeur Vessie V~sicule biliaire
,."
, "
\
Points du pourtour de f'ceil
0""
VlO
'"
EM1]
o
"
Planch .. de Pikln
ISO
1St
Planch.. de Pikin
Points de thorax, abdomen et membre superieur
Points de la Mte
'"
JM?:\
".
JM20
-- ,
\
,,
\
E'''~\
\
I
'" '"
JMI9
JMII
,,,
JMI1
E'5~
I I '16{ I E11
JM16 JM1S
JM14 JM13 1M"
,
JM12
,
JMIl
,
JM10
I
,
JM'
JM'
E2S~
JMl
"15
JM' JM'
RI4 £21+
JM.
AU nl?
JM,
A12
JMl
Rl1 (30
f2!l?
., \
J BORSARELLO
" 11
152
Planches de Pekin
Points du thorax et de l'esTnmac
Planches de Pekin
Points de fa face externe du thorax et du membre superieur
153
154
Planches dt Pekin
155
Planches de Pekin
\ Points du membre superieur Points du membre superieur, face palmaire face palmaire
face dorsBle
• GilD
\
GI8
•
,
\
GI~, GIll GI6
TRI
\
lR'
10
n
,G' Gil EM4Sc
EM49d
TRI
Planches de Pekin
IS6
Planches de Pekin
IS"
Points de fa partie anterieure de fa cuisse et du genou Points du dos
Points de fa face externe de fa cuisse
158
Planches de Pekin
Planches de Pekin
15
Points de la partie interne du membre inferieur Points de la cuisse
Points de la partie antero-externe du membre inferieur Points du pied
BIBLIOGRAPHIE PRATIQUE
TEXTES CHINOIS ANCIENS Ne; Tsing, So OUt'll" de Hoang Ti. Remonterait a plus de deux mille ans. plusieurs fois retranscrit. ActueJlement il existe un exemplslre traduit par Ie Dr Husson et pubHe par I'ASMAF. Une excellente traduction du Dr Duron. accompagnee de commentaires precieux, sera publiec vcrs 1980, selan les dernieres volomes du Dr Duron, decCde en 1975. Ling Shu. 2' partie du Nei Ting. reedit. par Wang Ping en 762. Shang Han Lun. Trait< du froid nocif. de Tchang Tchang Tsing (150-219 apres J.C.). Classiqut des problemes dif]iciles. Tsin yueh Jen de Nankin, alias Pien Tsiao (4 C sieele avant J.e.). Le classique Tsia YL Tsia i King de Hoang Fou Mi (215). Les pions des points Yu de J'acupuncture. de Wang Wei Yi (1026). Le del'eloppement des 14 mMdiens, de Hoa Pou Jen Hoa Cheou (1528). Grand [raite de l'acupunc/ure et des moxas, de Yang Ki Tcheou (1602), Le mirair d'ar de 10 medecine onceslrole, de Wu Tsien (1792). Le Mo Tsing ou «Trait. des pouls. de. Wang Chou Houo (247). Le traite des pauls du bord du lac. de Li Tche Tcheng (1575).
TEXTES OCCIDENTAUX RECENTS Precis de 10 vraie acupuncture chinoise - SoUUE DE MORANT.
£d. Mercure
de France, 1934.
Ce petit livre. publii par Ie Mercure de France, et ptusleurs roi reedltC... contiem quelques defiOitions et quelques lois de "acupuncture; 11 a une grande valeur de souvenir et de nombreux medecms ont debule avec ce petit OU\Ta e.
162
Bibliographie pratique
L 'acupuncture chinoise- Souue DE MORANT. 19S5. Gras ouwage issu d'une edition ancienne du To Tchreng ou Livre des Compilations. On y trouve des ettraits du So Ouenn. du Ling Tchrou. du I Sio jou Menn. Ce livre a la base de I'enscignemenl de I'acupuneture en France pendant p!uslcurs annees : it ne cootient pas Its bases tradlllOnnelles et ne permet pas I'application therapeutique par Its cinq elements. les grands meridiens. oi les vaisseaux second aires. eel oU\-Tage n'en Teste pas mains une relique de ce personnage extraordinaire qu'a Georges Soulie de Morant.
etc
ele
Troit~ de mecJecine chinoise - Dr CHAMFRAUL.T. Cmq tomes. mart. Angouleme. 1955.
f:.d.
Coque-
C'cst "ouvrage Ie plus complec. sur 18 medeclne chm01SC. On y trouve des cxtrSlts Importants du Vei Ting, traduits par Ung Kang Sam. la description des points. meridiens, vaisseaux secondaires. therapeutique. pharmacologie. rormules maglstrales. astronomie. Cene O=UVTe est indispensable a lire, elle renete la presque totalite de la tradition medicale antique chlnoise. Le sixieme tome. ecrit en collaboration avec Ie Dr Nguyen Van Nghi. complete ce travail considerable qui a ouven la voie aux ouvrages uherieurs.
.Bibliographie pratique
163
Bioenergetiques el medecine chinoise- Dr DURON. LAVILLE M.ERY. Dr BoOSAOELW, 3 tomes, ~. Maisonneuve, Metz. 1975 i 1978. Ces trois tomes sont issus des traductions du Dr Duron d'apres les teXles du So Ouenn. Ling Shu. I Sio Jou Men, de I'ecole de Hong Kong et de Tai Peh. Cest un ensemble qui permtt I'application des lois antiques. des meridiens et de tous leurs vaisseaux secondaires, des trois sortes d'energle. des trois foyers, des cinq elements, des pouls d'apres Wang Chou Houo et li Tche Tchen. ainsl que du lexique therapeutique paru i Shanghai en 1961. On l trouve Ie resume des trav8Ux scientifiques errectues pour expliquer Ie mode d'aetion de I'acupuncture el des moxas. II s'aglt d'un essai d'occidentalisation de la medecine chinoise antique partir d'un grand nombre de sources ongmales. chi noises et japonaises.
a
Trailt didaclique d'acupunclure - FAUBERT. 1977. Ce livre est Ie plus clair que I'on pUlsse trouver en matiere de tradition chinOlsc medicale. II est destine il ceux qui veulent passer de I'acupuncture de base la grande tradition. II enonce Its grands prlOcipes, recueillis par I'auteur i I'ecole des maitres Chenn, Leung Kwok Yuen et Wu Wei PlOg.
a
L 'acupuncture pra/lque - Dr LEBARBIER, Essai sur l'acupunclure chinoise Complemenls d'acupuncture Les algies et certains massages chinois - J.E.H. NIBOYET, £ditions Laffitte, Marseille; ~itions Maisonneuve, Metz, 1951, 1955, 1956, 1976.
a
Ces trois tomes font de l'acupuneture traditionnelle un moyen, mis la disposition des medecins occidentaux, pour codifier et simplifier la lherapeutique antique. C'est une suite logique inspiree de I'o=uvre de Soulie de Morant et un remarquable ouvrage de pratique medicaIe. On n'y trouve pas de description des vaisseaux second aires ni de bioclimatologie adaptee la therapeutique, I'auteur ayant surtout cherche a enseigner I'acupuncture de base, sans pousser plus avant dans la tradition, consideree par lui comme un empirisme desuet et folklorique. Une rcedition amclioree a etc publiee chez Maisonneuve, de Metz, en 1976.
a
Ed.
Maisonneuve. Metz.
Comme Ie dit I'auteur lui-meme, ce livre est pour Its debut ants, ceux qui desirent apprendre I'acupuncture. L'ouvrage comprend une description tres precise des points et les lois elementaires qui permettent au praticien de s'initier I'acupuncture avant de se lancer, quelques annees plus tard, dans Is tradition mwicale ancienne.
a
Base neurophysiologiques des rq1exolherapies L'acupuncture- Pr J. Bossv. ~. Masson, 1976-1977.
a
Premiers ouvrages d'acupuncture publics par un professeur d'anatomle la Faculte de medecine de MontpeJlier. CC$ livres ont apporte des preuves tangibles de I'existence scientifique de I'acupuncture. Les bases neurophysiologiques, en paniculier, ont montre les voies possibles des reponses nerveuses aux stimulations peripheriques et mettent maintenant cctte methode therapeutique au niveau occidental.
Palhogenie el pathologie energeliques en medecine chinoise - Dr NGUYEN VAN NGI-O, £d. Don Bosco. Marseille, 1971. Cel ouvrage. issu directement des textes traduits au Nord Viet Nam. reprcsente l'ensemble de la tradition medicale chinoise absolue. sans aucun lien avec la medecine occidentale. II est presque necessaire d'oublier toules Its donnees de notre science europienne pour apprendre, du debut. toutes les theories de la medecine antique. avec toute la complexite des termes et des conceptions anciennes. Aussi ce livre demande-t-il un gros eITort d'attention pour elre compris par des cerveaux formes I'occidentale. malS il represenle Bussi une des meilleures sommes d'informations sur la mCdecine lraditionnelJe chinolsc.
a
La ge.aOOe quantite ~'ouvragcs publies sur I'acupuncture ne nous permet pas de les clter tous. Aussl avons·nous cite les pnncipaux, qui sont 18 base meme de I'enseignement de la medecine chinoise, car on ne peut pas • falre de I'acupuncture sans I'apprendre •• malgre les dires de cenams. En donnant au leeteur quelques • abstracts. des ouvrages les plus uill parus en France depuis 1934, nous avons voulu guider Ie praticlen q
164
Bibliographie pratique
youdrait s'initier a I'acupuncture et Is pratiquer selon les Tegles de la medecine chinoise orienlOes sur la faeron occidentale. Ce O'CSI pas par omission que nous avans neglige de citer les BUtTes ~res. souvent remarquables, mais notre experience de )'cnseignement de l'acupunclure a des milliers d'clcves depuis 1961 "OUS a monui que certains livres • passaic"t • mieux que d'autres. Au bout de quelques annees de pratique, une (ois que les bases fondamentales sont acquises. rieo n'cmpechera Ie praticien de lire Jes excellents ouvrages de Lavier. hautement specialises. de lire avec iOle-rm les • Cliniques ~ du Groupe Lacretellc, Ie So Ouenn de Husson, 18 Pensee chinoise de Granet, Ics Annates du musee Guimet, Its Memo/res de Seu Ma Tsien. I'A slronomie chinoise de De Saussure. un livre sw Ie merne sujet de Riot, GaubiJ, ou Ie Schlegel. II y aura encore I'irnpentirable Yi King ou • livre des mutations., traduit par Wilhelm. jusqu'au celebre dietionnaire des ideogrammes chinols de Wieger. Les societes d'acupuncture. com me I' A.S.M.A.F_, I'O.E.D.A., la Societe franl;:aise d'acupuncture, j'&o)e europeenne d'acupunc· lure, la nouvelle Societe intemationale d'acupunetwc.I·Academie d'acupuncture, publient de uis boones revues qu'il faut lire pour se perfeetionnc:r. en panicuJier les articles des Dr Cantoni, Grall, Laval. Olivo, Fourmont, Leprc:stre. Lebarbier. Monnier, Roustan, Darras, Schatz, Nguyen Van ghi, Mussat, KesPI, etc.
INDEX ALPHAB~TIQUE
8
8
Ai,uille, 136. - • demeure.. 13 9 - tTlatl,ulllre. 139. Allie. 69. Assenllment. 42_ Attaques. 106. AVffI revtrS. 83. 144.
Eanenu.52.
f F,;/JI. 128.
b L'acupuncture. si elle peut s'apprendre en trois ou quatre ans. necessite de la pan du praticien de longues annees de perfeetionnement et d'etude. Aussi est-iJ necessaire d'avancer pas Ii pas, sans trop se presser, car dans cene methode millenaire, et sunout chinoise, Ie temps est un grand raeteur de la connaissancc:.
E:nerltC. 57. - correctc. 9 elllerne. 61, 110. - blmrnsucllc. 114.
8arnern, 124. Becku. 4. C
Calcndner chmois. 12. CalDrificatlon. 113 CantOni.4. Chaleur cJlterne. 110. - extreme. I t l. froid. 85. - interne. 110. Cht. 64. 128. Chou. 131. Cinq organes, 52. Circulation horalrc. 62. CUmats (maladiC1 dues aux), 90. - ( --). tr'ltement. 114 Coanda. 4. Converlenc:e. IS. Couchc moycnnc. 89 - profonde, 89 supcrfklelle. 89
d Drfaillanc:cs, 93 OcpassemenlS. 93. Daequlhbrc Inn YQllg, 69. - . dJ&&nostic. 69. '-. traitement, 99. 142. Dispersion laisonniere, 104. DlVl:racnce. 16
Feu (maiadiCl dues au), 113. Fiche 1hCrapcutlquc. 142. Fleur de prunier (maneau), 139. Fluld.que. 4. 18. Fang. 86. - (maladies dues au), 113. Fou. 130. Fre»d chaleur. 85. - exteme.. 110. in1erne. 110.
9 Geste5 obhgatOlrcs. 138. Gouvernement•. 91. Grandi meridicns. 61.
h-i-j Hiu. Ill.
Imbrication Inn Y~Il'. 14. 71. InhibitJon reciproquc. IS. Inn "ene-al. lOll - local. 99 Interaction d'orsanel, 49. long. 59. Joan. 130.
lou. 130
k KDn.64. Ko. 54, KOIlnn. 124. Kriou. 129.
166
Index aJphabitique
, Rd'ril~...tion. 113. RCIUI.rt~.uon. 112.
Loo. 1)1
u Tche Tchcn. Lo. 10. 32 Lot hOle Invite. 64. m
Revers .vers. 83. 14... Roo, 12B. Roan. 130. Rang. 129 Rythmts dcs pouls. 49. 125
Matteau to fleur ck prunier. 139 Mendlcns. 9. 27. 28. second'lres, )J Mttveilleux VI'!SUUs.. 29. 71 MlchlllwL 81 Mo. 10.41 Mous. II. 14L
o
•
~C1NElU::.(M.L
• u,..... dtairwwic*s.
• T,....ta6etiI. A. ,.". " • Urt-cu dli_i' 8.
~
xu.
III
Oi. 59. 130.
a-.. ,~«• u....... ........ n.
• r.
Tchrrng •. J Ta; TeM, l
p-q Plctogaphlc ~ formes de: pauls. 13" Pierre d'Arltansu. 13l. Pile de concentration 16 Plqures Ipecaalc.s. Planches de palll, 148 POlnll &1U1111"C5, 41. - de brindillcs•• 8. - des, 40. - dan8~cw;" piqua. IJ1. - de. d,Spenlon. 36 - hbauu. 41. - lw. 42. Lo.39,
139.
- Ptflll. 10'. - de protection. 101. - racines. 63
- Suo 4•. 63.
-- den.,.toOlticallOn. 38. Pouls antiques. I U. - cachts. 126. - chinois. 11. 119. - (dla,llOSllc par les). 10. 120. - radlaux. 123. - revellteun, 18 - des SlIIOns. 120. Procedure then.pcUbque., 142. Profondc.ur des ptqlirCS, 131. Procec:tloos. 101. Pulsoloalc. 119. Punc:t\ltatIOfL 138. Purl.lIon. 112.
Qucsoonnllre. 142
MASSON tOlTEUR 120 bel 51 Germain. Paris 6· Dl:p6t lip] : J UIM 1986
Too.7. Teltan" 131 rehl", 129 Tchi"" kGn. 28. 108. - 10. 32 mal, 29 - pI;, 28. 88. Tchr~. 129 •
Tehran,
MO.
32.
Tlsanes. 114 Toan. I) I. Tong, 131. Tonificallon s.aisoomere. 102 Tnanlula.fc (Illuille). 139. . Trois enerlles. 57.
- royers. 57. 80. rechaufTcurs. 58. Trones et branches. 66.
TrouJSc d'l.guilles. 130. TsU, IJ I. Tsf". 129.
Tsoll. 132
v-w- y Vide et plenltude (di.snostic), 16. - - (trlltcmcnt), 102. 144. (ltoubles). 81. Vomllklhon. 112.
Wanl Chou Houo, 120. Yanl leniral, 100. - local, 99 Yu. 10, Ache...e d'lmpritner en juin 1986 ImpriMlme de rlndtpcndant '3200 Chilelu-Gonucr
1,..,1
.~._
C'JIII. • .............. A. 1.Ifr:M "
IteM"
... ,-
. . . . . . . .6tnl. NoR Fa.« C1JI. ·t·........... R.$."""'" • I"_t t •• J. l.MpK. F. GtJId
M..c. _ _
............,............
•
IlE1IlOlllGlE
" .... ,"*iI'trie . . . . .
Po o.Inr-llltn-
..,
«
M._"O._
----.
• OtHtI... IerJ-••,.... .. r... fMt.. G. era " ""• Hrlia1rie. R. ~ « a1!l. • Psi ' $ , 'i • r..... J. • . , . . , . « D. ~ • Psydl.,.t.. r .....· c.t. D. MMr:ttIf" A. & - - .
G s.r.o..:, ., CII.
...... K._P._ .,..,..... ..... ~
Y.J.
II ,....H.~ I ' •.. J. BItIiz«
·".i
t.... ..
.....
Iol1T1Il1DN
PHARMACOlDGIE
.,,- .. • _ _ ... r....... ~
P._
Po Udlt G.
G._
.~.c
• ........ .c .mtiM. II All.,.••""
G.
·=. ·r.....
Af
• r.. 0'.""••111 ,Ht. R.$. I/infwtNt/I
'I6t'tilluo co.r.nl•.
.H.s.-
lIl1HlI'toIE
-
.. r..we•.
A.
''''''«CII. _ _.It
·~
1M
• lOodIo'" _ _. It GDu·
-. • Mall.d".
"-"'"
",ell.,u.olillU•.
• Psydtiatria •
r......
_.
T1I. l."",."M. A. HJiM " t:tJI. • PsyQof6rinia. Ot MUIw " aNI. • Psr I Ie. . " ........
....... ..
s.g.m., CtJI. bic:i~ .c ...eautiea.
• "" It
.. r...
....1.' •• ,o,uil.I'si•. III. .... • , I ...... ~'--«J·L~
1ltlUlGlE CHIllURGlCAI.E • ................ /iIiTi;
~..-
• Psye'.,.titol.... lie I'MaI.,ma D. MMr:MIi ., A. fInt:sttttw
."'--""J. •
~
PSYCHOlDGIE
7"
., 0 MImriI
! J. s.tWt Pl DWz-. • hi I h.I_J. DW,n P 1'tdtIIt •
..... .,.,
It
......" ,
A.
. A- . . .
• ItIUaciM
" ....
a tic.J.-'-. RtEoocATlDH ·Aff
·_L_ -"_.a_ ... .............
." ....
• IIIiWadae ~ A-
n ....
..........
n ..
,." ....
RHIJMATClOGIE P ,."". , ,...
6._
SANTi
PUBUOUE
• SaIttI ........ \'Mthot. M. S.
SEMIDlDGlE • S6anicMoaie . . . . R. 80ntwJt .( DIll
A. HIytvI ., W. I'uJIfI • NewllfSYdKatrie MtlIfltiIe. 1. DtIny·1iItan n CtJI.
J.
J_A.a..- •
.1iWtMciM ............
,."lIlotrill ••.
D. Ginut.1 .t " PirrJIf·M.." ,sydlotHtaw
Cr.H '1 A.-D.
II'llTAi.MDlOGlE
I.IfI1w .1 P. lMJw
• e'I•• otllho,i.
• .."".. .t J. 1.6 1'Mr:tJ
'n ,..........
• li.,.y.ill..
·~tI.
........ _
PSYCHIATRlE
......... .c .........
RAOIDlOGlE
• ......... L . . . . .
u,." tfII.
."ica. . . tI. C. H••s,II.",.
Ct. F(m., .,
• Psi'" ...... Pl.--.tIIIl
·~' ...... r.......
OIl
.~_.H._
• --.~ c.er.
t
CNdM.
r_ML!LS.. ......... • Di6tftiltH .. f"-'" G. AMH
..... J.c. HM:Ji« "
......
Or et u,cnL 12
8.
PW1ATRlE
till.
M.J.~
Sten". 129 • So Duell" •. 3. Sphnmok>&IC. 10. 18. SudonficallOn, 112
MotM«_
Po
A._
• .".... ... I .
Sft. I JO Si, 131 SIlO
ABREGES DE MEDECINE (,.,. • II " . 2 de aJIMIt/JII)
........... .a.. SVCDlDGIE .iWn.. A.
• s.J~•. _ G. 1.-,l ·s.._
THEiwEl1T1OIE
.-.......... _. URDlDGl£ -
M "
....
...... 1.,., ..
.......
" .... •
U
ItI.
•
II
..