Lionel Dricot
§ Avec
la
contribution
de
Roland
Mas
Ubuntu
efficace Préface de Mark Shuttleworth
Ubuntu 6.06 (Dapper Drake)
Version d’installation et live pour PC Intel x86
Ubuntu
efficace
Collection « Accès Libre » Pour que l’informatique soit un outil, pas un ennemi ! Gimp 2 efficace. C. GEMY. N°11666, 2005, 360 p. avec CD-Rom.
OpenOffice.org 2 efficace. S. GAUTIER, C. HARDY, F. LABBE, M. PINQUIER. N°11638, 2006, 420 p. avec CD-Rom.
Monter son serveur de mails sous Linux M. BÄCK et al., adapté par P. TONNERRE N°11931, 2006, 360 pages.
PGP/GPG. Assurer la confidentialité de ses mails et fichiers. M. LUCAS, D. GARANCE , contrib. J.-M. THOMAS N°12001-x, 2006, 248 pages.
La 3D libre avec Blender O. SARAJA N°11959, 2006, 370 pages avec CD-Rom.
Réussir un projet de site Web, 4e édition. N. CHU. N°11974, 2006, 230 pages.
Ubuntu. La distribution Linux facile à utiliser. L. DRICOT et al. N°12003, 2e édition 2007, 340 p. avec CD-Rom.
Home cinéma et musique sur un PC Linux. V. FABRE. N°11402, 2004, 200 p.
Collection « Poche Accès Libre » Premiers pas en CSS et HTML Guide pour les débutants F. DRAILLARD N°12011, 2006, 232 pages.
Gimp 2.2. Débuter en retouche photo et graphisme libre. D. ROBERT. N°11670, 2006, 296 p.
Mozilla Thunderbird. Le mail sûr et sans spam. D. GARANCE, A.-L. et D. QUATRAVAUX. N°11609, 2005, 320 p., avec CD-Rom.
OpenOffice.org 2 Calc. S. GAUTIER, avec la contribution de J.-M. THOMAS. N°11667, 2006, 220 p.
Firefox. Un navigateur web sûr et rapide. T. TRUBACZ, préface de T. NITOT. N°11604, 2005, 250 p.
OpenOffice.org 2 Writer. S. GAUTIER, avec la contribution de G. VEYSSIERE. N°11668, 2005, 248 p.
SPIP 1.8. M.-M. MAUDET, A.-L. et D. QUATRAVAUX. N°11605, 2005, 376 p.
Collection « Connectez-moi ! » Partage et publication… Quel mode d’emploi pour ces nouveaux usages de l’Internet ? Wikipédia. Comprendre et participer. S. BLONDEEL. N°11941, 2006, 168 p.
Les podcasts. Écouter, s’abonner et créer. F. DUMESNIL. N°11724, 2006, 168 p.
Peer-to-peer. Comprendre et utiliser. F. LE FESSANT. N°11731, 2006, 168 p.
Créer son blog en 5 minutes. C. BECHET. N°11730, 2006, 132 p.
… et chez le même éditeur Mémento Firefox et Thunderbird. – M. GREY. – N°11780, 2006, 14 p. Mémento UNIX/Linux. – I. HURBAIN, avec la contribution d’E. DREYFUS – N°11954, 2006, 14 p. Mémento MAC OS X. – G. GETE. – N°11935, 2006, 14 p. Mémento XHTML. – R. GOETTER. – N°11955, 2006, 14 p. Admin’sys. Gérer son temps… et interagir efficacement avec son environnement – T. LIMONCELLI, adapté par S. BLONDEEL . – N°11957, 2006, 274 p. Debian GNU/Linux, 2e édition. – R. HERTZOG. – N°11639, 2005, environ 320 p. Sécuriser un réseau Linux, 2e édition. – B. BOUTHERIN, B. DELAUNAY. – N°11445, 2004, 200 p. BSD, 2e édition. – E. DREYFUS. – N°11463, 2004, 300 pages. CSS 2 : pratique du design web. – R. GOETTER. – N°11570, 2005, 324 p. Design web : utiliser les standards. – J. ZELDMAN. – N°11548, 2005, 440 p. XUL. – J. PROTZENKO, B. PICAUD. – N°11675, 2005, 320 p. SPIP 1.8. – V. CARON, Y. FORGERIT et al. – N°11428, 2005, 450 p. Typo3. – W. ALTMANN et al. – N°11781, 2006, 532 p. Programmation Python. T. ZIADE. – N°11677, 2006, 530 p. Ruby on Rails. – D. THOMAS et al. – N°11746, 2006, 590 p.
Lionel Dricot
Ubuntu
efficace Préface de Mark Shuttleworth Avec la contribution de Roland Mas et Jean-Marie Thomas Remerciements à Benoit Caccinolo, Gilles Fabio, Joyce Markoll, Nicolas Perriault, Thierry Stoehr et Patrick Tonnerre
ÉDITIONS EYROLLES 61, bd Saint-Germain 75240 Paris Cedex 05 www.editions-eyrolles.com
Cet ouvrage est la deuxième édition, avec mise à jour et nouveau titre, de l’ouvrage de Benoit Caccinolo, Lionel Dricot et Joyce Markoll paru à l’origine sous le titre Ubuntu – Une distribution Linux facile à installer, ISBN : 2-212-11608-X. Remerciements à Benoit Caccinolo, Gilles Fabio, David Larlet, Joyce Markoll, Nicolas Perriault, Thierry Stoehr, Patrick Tonnerre. Ubuntu, le logo d’Ubuntu et Canonical sont des marques déposées de Canonical Ltd.
Le code de la propriété intellectuelle du 1er juillet 1992 interdit en effet expressément la photocopie à usage collectif sans autorisation des ayants droit. Or, cette pratique s’est généralisée notamment dans les établissements d’enseignement, provoquant une baisse brutale des achats de livres, au point que la possibilité même pour les auteurs de créer des œuvres nouvelles et de les faire éditer correctement est aujourd’hui menacée. En application de la loi du 11 mars 1957, il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement le présent ouvrage, sur quelque support que ce soit, sans autorisation de l’éditeur ou du Centre Français d’Exploitation du Droit de Copie, 20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris. © Groupe Eyrolles, 2006, ISBN : 2-212-12003-6, ISBN 13 : 978-2-212-12003-5
Dépôt légal : octobre 2006 N° d’éditeur : 7523 Imprimé en France
Ce livre est dédié à Jean-Marie Thomas
Préface Bienvenue dans le monde d’Ubuntu. Ubuntu est un projet libre dont l’ambition est de rassembler le meilleur de l’univers Open Source pour offrir une distribution Linux complète, disponible partout, pour tous et librement. Cette communauté s’est créée autour de l’idée que dans le monde du logiciel libre, un bon système d’exploitation doit avoir les qualités suivantes : • une disponibilité universelle sans contrepartie monétaire ; • la liberté de modifier tout ou partie (quelle qu’elle soit) de la distribution ; • le fait d’être à jour ; • la stabilité et la fiabilité ; • la disponibilité dans toutes les langues possibles, pour que chacun, quel que soit son pays, ait accès à l’informatique ; • des versions régulières et planifiées ; • être ouvert aux individus et aux entreprises qui souhaitent y participer ; • un outillage facilitant son adaptation à des besoins spécifiques ; • la possibilité pour un utilisateur d’installer les logiciels les plus récents s’il le veut ; • une communauté qui accueille et soutienne toutes formes de participation, à tous les niveaux. Une nouvelle version d’Ubuntu est publiée tous les six mois ; chacune est ensuite maintenue pendant un an et demi, ce qui offre aux utilisateurs une souplesse sans précédent : ils peuvent choisir d’exécuter des logiciels plus anciens auxquels ils sont habitués, ou d’autres plus actuels mais dont ils sont moins sûrs.
© Groupe Eyrolles, 2005
Accès libre – Ubuntu
La communauté Ubuntu, quoique jeune, est rassemblée autour de valeurs fortes la guidant dans son évolution et sa croissance. Premièrement, la diversité. Nous invitons chacun à modeler Ubuntu comme il le souhaite, sous forme d’autant de distributions dérivées que souhaité. Kubuntu en est un exemple, qui préfère KDE à l’environnement graphique GNOME. Cette diversité est une force car elle nous amène à proposer un plus grand nombre d’alternatives aux utilisateurs du monde entier ; ces distributions gardent en commun la grande majorité des logiciels qui constituent Ubuntu, afin qu’utilisateurs aussi bien qu’administrateurs emploient les unes ou les autres avec une égale aisance. De ces travaux, seuls les meilleurs sont retenus par le noyau de l’équipe Ubuntu pour être intégrés dans la version suivante. Deuxièmement, l’absence totale de restriction quant à l’utilisation qui peut être faite d’Ubuntu. Cette ouverture encourage la diversité qui nous est chère ; c’est grâce à elle que la communauté Ubuntu s’est agrandie pour devenir ce qu’elle est et attire ceux qui souhaitent y participer, la construire et l’utiliser. Enfin, la finalité de tout cela reste claire : aider toujours plus de personnes à utiliser des logiciels libres. C’est pourquoi Ubuntu, telle qu’installée par défaut, ne contient aucune application propriétaire dont le code source soit fermé, les seuls pilotes fermés présents étant ceux dont les fabricants de matériels n’ont publié aucune alternative libre.
Vers la fin des années 1990, l’avènement de l’Internet a chamboulé notre monde. Après quelques années folles, le boom technologique prit fin avec l’explosion de la bulle Internet. Or l’Internet existait depuis plus de vingt ans déjà lorsqu’il frappa l’imagination du grand public. Mieux encore, le réseau des réseaux continue de croître malgré l’effondrement du cours des actions boursières liées aux cybertechnologies : ainsi, le volume du commerce électronique augmente chaque année, un nombre croissant de personnes communiquent par e-mail, et de plus en plus de matériels apparaissent qui sont capables de se parler via le réseau. Je vois dans cette croissance inéluctable un principe simple : le monde se porte mieux à mesure que nous sommes interconnectés les uns aux autres, avec nos outils quotidiens. L’effet de mode a passé, mais l’Internet poursuit son fulgurant essor. Sous bien des aspects, le phénomène du logiciel libre est similaire. L’Open Source commence tout juste à faire parler de lui sur la scène internationale et à gagner en visibilité auprès du grand public, mais il est pourtant vieux de vingt ans déjà.
VIII
© Groupe Eyrolles, 2005
Préface
Surtout, son succès m’apparaît sous-tendu par la loi suivante : un logiciel créé selon un mode transparent et collaboratif sera plus adapté, plus souple et bien souvent plus innovant qu’un logiciel créé de façon traditionnelle. Sans doute verra-t-on l’Open Source lui aussi être l’objet d’un effet de mode dans les années à venir, mais j’ai toute confiance dans le fait que cela ne saurait ralentir la marche de son adoption dans le monde. Le partage du code source n’y est que l’infime partie émergée d’un iceberg, celui de la collaboration bénévole. C’est d’abord en cela que l’Open Source est digne d’intérêt. D’ailleurs, d’autres secteurs industriels s’apprêtent à subir une transformation tout aussi spectaculaire que celle que connaît l’industrie logicielle aujourd’hui, puisque nous développons les outils permettant à tous de collaborer et de partager leurs travaux via l’Internet. Déjà, les éditeurs d’encyclopédies réfléchissent au défi que leur posent les wikis, et les journalistes se demandent s’ils seront capables de rivaliser avec la masse des blogs. Le temps nous le dira.
Le mot « Ubuntu » est commun à plusieurs langues d’Afrique. Il n’a d’équivalent ni en anglais ni dans aucune langue occidentale que je connaisse. Il exprime que toute aide apportée à autrui rejaillit nécessairement de façon bénéfique sur tous. Il dit aussi que « je suis qui je suis, parce que nous sommes qui nous sommes ». C’est l’exacte description du cercle vertueux de l’Open Source - nous partageons et utilisons du code, et les progrès que nous y apportons profitent à tous. Ce livre sera peut-être votre premier contact avec la puissance du monde de l’Open Source. Cette mouvance économique sera probablement appelée à influencer de façon déterminante et extrêmement positive la première moitié du XXIe siècle. Merci aux auteurs d’avoir choisi Ubuntu, merci surtout pour leur travail qui met l’Open Source, sous ses formes les plus variées, à la portée d’un public plus large. Ubuntu n’en est qu’une infime partie. Vous découvrirez dans cette communauté sans frontière quelque chose d’aussi profondément utile que fascinant, et trouverez comment le lui rendre, d’une façon ou d’une autre... dans l’esprit d’Ubuntu. Mark Shuttleworth
© Groupe Eyrolles, 2005
IX
Table des matières AVANT-PROPOS .....................................................1 À qui s’adresse ce livre ? • 2 Structure de l’ouvrage • 2 Remerciements • 4
1. LA DÉCOUVERTE ...................................................7 L’ordinateur démystifié • 8 Les programmes • 8 Le système d’exploitation : Windows, Linux... • 9 Un ordinateur • 9 Le processeur • 9 La mémoire vive (RAM) • 10 Le disque dur • 10 La carte son, le modem, le reste... • 10 Un monde libre • 11 Remontons à la source • 11 Ensemble, avec Debian • 12 Le projet Ubuntu aujourd’hui • 13 Une kyrielle de buntu : Kubuntu, Xubuntu, Edubuntu, Ubuntu • 14 Derniers conseils • 14 Cohabitation de plusieurs systèmes d’exploitation • 15 La curiosité, une qualité ... pour oser changer • 16
2. MIGRER VERS UBUNTU.........................................19 Migrer depuis Microsoft Windows • 20 Bien préparer sa migration • 20 Volonté • 20 Établir une liste du matériel utilisé • 21 Noter la configuration réseau • 21 Les paramètres réseau nécessaires • 22 Obtenir la configuration réseau depuis Windows XP • 22 Identifier son besoin : liste des logiciels utilisés • 24 © Groupe Eyrolles, 2005
Les logiciels indispensables • 25 Mozilla Firefox, pour surfer sur le Web • 25 Mozilla Thunderbird, pour son courrier électronique • 25 OpenOffice.org, pour un équivalent de Word, Excel, Powerpoint... • 25 Gimp, pour la retouche d’images et de photos • 25 Gaim, pour chater sur MSN, Yahoo!, ICQ, AIM, Jabber • 26 Abiword, traitement de texte léger • 26 Tester sans risque avec un CD vif (Live CD) • 26 Mais qu’est donc un CD vif ? • 27 Le CD vif d’Ubuntu en action • 27 Configurer le BIOS pour amorcer l’ordinateur depuis le CD • 28 Démarrage • 29 Utilisation d’Ubuntu depuis le CD vif • 29 Mettre fin à la session avec le CD vif • 31 Préparer son disque dur pour l’installation • 31 Sauvegarder ses données • 31 Vérifier son disque dur avec ScanDisk • 32 Défragmenter • 32 Partitionnement • 33 En résumé... • 35
3. INSTALLATION D’UBUNTU ..................................... 37 Préparation de l’installation • 38 Démarrer l’installation • 38 Installation depuis le CD vif • 39 Choix de la langue • 40 Choix du fuseau horaire • 41 Choix du clavier • 41 Identification de l’utilisateur • 43
XI
Accès libre – Ubuntu
Le partitionnement • 44 Partitionnement manuel • 45 Assigner les points de montage • 48 Installation du système • 49 En résumé... • 52
4. PRISE EN MAIN D’UBUNTU....................................55 Ouvrir sa session • 56 Le bureau Ubuntu • 58 Le menu Applications • 59 Le menu Accessoires • 59 L’Éditeur de menus Alacarte • 59 Le gestionnaire d’archives • 59 Le navigateur de fichiers • 60 Le terminal • 60 Le menu Bureautique • 60 Le menu Graphisme • 61 Le menu Internet • 61 La messagerie instantanée • 61 La consultation de sites Internet • 62 La messagerie électronique • 62 Les logiciels de partage de fichiers • 62 La prise de contrôle à distance • 63 Les jeux • 63 Outils système • 63 Le Moniteur système pour surveiller l’activité de son ordinateur • 63 Lancer un programme avec un utilisateur différent • 63 Son et vidéo • 64 Ajouter des applications • 64 Lancer une application • 65 À partir du menu • 65 À partir du lanceur d’application • 65 À partir des applets de la barre des tâches • 66 Ajouter une applet en utilisant le menu • 66 Ajouter une applet en utilisant la liste d’applets • 67 Lancer une application à partir du bureau • 67 Donner de l’importance à une icône sur le bureau • 67 Les applets • 68 Les menus Raccourcis • 70 Le menu Documents récents • 70 Rechercher des fichiers • 70 Se connecter à un serveur • 70 Le Poste de travail • 71 Menu Système • 72 Préférences • 72 Administration • 72
XII
Astuces pour la gestion des fenêtres • 72 Manipuler facilement les fenêtres • 72 Déplacer une fenêtre • 73 Redimensionner une fenêtre • 73 Fermer sa session ou éteindre • 74 En résumé... • 75
5. CONNECTER UBUNTU À INTERNET.......................... 77 Connexion par Ethernet • 78 Connexion par réseau sans fil • 79 Ma carte sans fil n’est pas dans la liste ! • 80 Connexion par ADSL • 81 Le modem SpeedTouch • 82 Téléchargement des données • 82 Configuration • 82 Utilisation du modem • 83 Connexion RTC en 56K avec un modem sur port série • 83 Configuration • 86 Utilisation du modem • 89 En résumé... • 89
6. ADMINISTRER LES LOGICIELS SOUS UBUNTU ........... 91 On met le paquet ! • 92 Ajouter une application, version simple • 92 Les dépôts (canaux logiciels) • 94 Rendre disponibles les dépôts Universe et Multiverse • 95 Ajouter une application, la méthode Synaptic • 97 Trouver et installer l’application • 97 Désinstaller un logiciel • 102 Installer une application qui n’est pas dans les dépôts ? • 103 Les dépôts privés • 104 Les dépôts officieux et les backports • 105 Les applications qui n’existent dans aucun dépôt • 106 Mettre à jour son système • 107 Garder un système propre : quelques règles d’hygiène élémentaire • 109 En résumé... • 109
7. CONFIGURER LE SYSTÈME ................................... 111 Ajouter une imprimante • 112 Configuration de l’imprimante • 112 Imprimer une page de test • 114 Ubuntu à plusieurs : utilisateurs, groupes et permissions • 115 Les utilisateurs • 115 Les droits sur les fichiers • 115 Groupes et utilisateurs, un exemple pratique • 117 Le cas de figure : un ordinateur partagé entre plusieurs utilisateurs • 117
8. NAVIGUER SUR LE WEB ......................................125 Firefox, un navigateur sûr et moderne • 126 Lancer Firefox • 127 Rechercher rapidement sur le Web • 127 Sauver l’adresse d’une page • 128 Naviguer avec les onglets • 129 Se débarrasser des fenêtres publicitaires (fenêtres popups) • 131 Installer le plug-in Flash • 132 Installer le plug-in vidéo (QuickTime, Windows Media...) • 133 Le plug-in Java • 134 Étendre Firefox : l’ajout d’extensions • 134 Sauvegarder ses favoris ou marque-pages • 136 Epiphany, le navigateur de GNOME • 137 Installer Epiphany • 137 Naviguer avec Epiphany • 139 Les signets dans Epiphany • 139 Extensions et préférences • 141 S’abonner à un flux RSS • 142 Les flux avec Firefox • 143 Les flux avec Liferea • 143 Les flux avec Epiphany • 145 En résumé... • 145
9. COMMUNIQUER PAR INTERNET ............................147 Communiquer par e-mail • 148 Utiliser Evolution • 148 Configurer son compte de messagerie électronique • 149 Supprimer les e-mails indésirables • 154 Insérer un nouveau correspondant dans le carnet d’adresses • 157 Envoyer un e-mail à un correspondant • 158 Utiliser Thunderbird • 160 Installation de Thunderbird • 160 Configurer son compte de messagerie électronique • 162 Supprimer les courriers indésirables • 166 Ajouter un nouveau correspondant dans son carnet d’adresses • 168
Envoyer un e-mail à un correspondant • 168 Utiliser la messagerie instantanée • 169 Présentation de Gaim • 169 Créer son compte Jabber • 170 Ajouter un nouveau correspondant dans sa liste de contacts • 172 Utiliser plusieurs comptes en même temps • 173 Communiquer par IRC • 174 Utiliser Irssi • 177 Autres logiciels de courrier électronique et de messagerie instantanée • 178 Logiciels de courrier électronique • 178 KMail • 178 Sylpheed • 179 Mutt • 179 Gnus • 179 Logiciels de messagerie instantanée • 180 Kopete • 180 aMSN • 180 Gajim • 180 Clients de messagerie instantanée en mode texte • 181 La téléphonie sur Internet et la visioconférence • 181 En résumé... • 182
10. BUREAUTIQUE ................................................. 185 Un point sur vos besoins en bureautique • 186 OpenOffice.org Word Processor • 188 OpenOffice.org Impress pour les présentations • 190 OpenOffice.org Calc • 191 Abiword • 192 Gnumeric • 193 KOffice • 195 Les formats de fichiers • 196 Les documents texte • 196 Les documents tableur • 197 Les documents présentation • 198 En résumé... • 199
11. GRAPHISME ET PHOTO ..................................... 201 Récupérer ses photos numériques • 202 Quel est le protocole utilisé par votre appareil ? • 202 Récupérer vos photos avec l’USB Mass Storage • 202 Récupérer vos photos avec le protocole PTP • 204 Classer ses photos de vacances avec gThumb • 208 Archiver ses photos sur CD • 209 L’éditeur d’image Gimp pour la retouche photo et le dessin • 213 Utiliser Gimp • 214
XIII
Table des matières
Création des utilisateurs (ou comment bien dormir le dimanche matin) • 118 Le groupe des amateurs d’aiguilles de sapin • 119 Un répertoire pour le club sapin • 120 Les Aides techniques • 121 Configuration des Aides techniques • 121 En résumé... • 122
Accès libre – Ubuntu
Réaliser une capture d’écran • 214 Recadrer une photo • 216 Le logiciel Inkscape pour le dessin vectoriel • 218 En résumé... • 221
12. LE SON ET LA VIDÉO ........................................223 Écouter de la musique sous Ubuntu • 224 Écouter un CD • 224 Écouter des MP3 • 224 Utiliser le lecteur de musique Rhythmbox • 226 Encoder ses CD • 227 Encoder votre premier CD avec Sound Juicer • 227 Graver ses MP3 sur CD • 229 Créer un CD audio • 231 Graver un CD audio avec Serpentine • 231 Graver un CD audio avec GnomeBaker • 232 La vidéo sous Ubuntu • 236 Lire un DVD • 236 Lire un DivX • 237 Les autres formats vidéo • 237 En résumé... • 238
13. PERSONNALISER L’ENVIRONNEMENT ..................241 Personnaliser l’apparence d’Ubuntu • 242 Changer le fond d’écran • 242 Modifier les thèmes de bureau • 243 Art Manager • 244 Sélectionner un économiseur d’écran • 245 Modifier les propriétés du tableau de bord • 246 Changer complètement de bureau • 247 En résumé... • 251
14. EN LIGNE DE COMMANDE... ..............................253 Qu’est-ce qu’une console ? • 254 Taper une commande • 256 Premiers pas en console • 259 Se déplacer et consulter les fichiers • 259 Opérations sur les fichiers • 262 Afficher les fichiers • 263 Éditer du texte • 266 Administration en console • 268 L’administrateur et root • 268 Droits et permissions • 271 Les utilisateurs et les groupes • 271 Les droits sur un fichier • 271 Modifier les droits d’un fichier • 272 Gestion des logiciels • 275 Utilisation avancée de la console • 276
XIV
Gestion du système • 276 Informations sur le matériel • 279 Aller plus loin • 279
15. RÉFÉRENCES UTILES ......................................... 283 Ouvrages complémentaires • 284 Les sites de référence • 284 La toile Ubuntu • 284 Les liens linuxiens • 285 Le parfait petit libriste • 286 Et les logiciels ? • 287 Comprendre les utilisateurs de Linux • 288 L’entraide, virtuelle ou réelle • 288 Les wikis • 289 Les forums • 289 IRC • 290 Les LUG • 290 Quelques conseils • 290 Contribuer ? • 291 Devenir Ubuntero • 291 Rapporter des bogues • 293 Traduire, documenter... • 293 Et plus loin encore... • 294 En résumé... • 294
A. FAIRE COHABITER UBUNTU ET WINDOWS ............. 297 Ubuntu et les partitions Windows • 298 Apprendre à Windows à lire du EXT2/EXT3 • 299 Une partition au format FAT32 • 300 Accéder aux données présentes sur une partition de type FAT32 • 301 Identifier les partitions • 302 Créer le point de montage • 302 Monter la partition • 302 Accéder aux données présentes sur une partition de type NTFS • 304 Identifier les partitions • 304 Créer le point de montage • 305 Monter la partition • 305 Créer une partition pour échanger entre les deux systèmes • 306 Redimensionner une de ses partitions • 307 Monter la partition de transfert • 310 En résumé... • 311
B. FONCTIONNALITÉS SERVEUR D’UBUNTU ............... 313 Installer et configurer un serveur web • 314 Installer et configurer MySQL • 314 Installer Apache, PHP et phpMyAdmin • 315
C. SÉCURITÉ ......................................................... 329 Sécurité : pour en finir avec les préjugés • 330 Virus et autres menaces Linux • 330 Sudo et sécurité • 332 Courriels, confidentialité et sécurité • 333 Sécurité et origine des paquets Ubuntu/Debian • 334 Rappel sur les dépôts sous Ubuntu Linux • 334 Dépôts officiels accessibles par défaut • 335 Dépôts officiels non accessibles par défaut • 335 Autres dépôts • 336 La sécurité des paquets authentifiés • 336 En résumé • 338
INDEX .............................................................. 339
XV
Table des matières
Configurer Apache • 318 Installer un blog Dotclear • 319 Installer et configurer un serveur FTP • 323 Installation • 323 Configuration • 323 Installer et utiliser un serveur SSH • 324 Utilisation • 324 Rendre sa machine accessible depuis Internet • 325 Disposer d’une adresse IP fixe • 325 Déléguer la gestion des serveurs DNS • 326 Utiliser les services de gestion DNS • 326 Autoriser les connexions entrantes sur les ports concernés • 327 En résumé... • 327
Avant-propos Que ce soit pour réserver des vacances, faire la comptabilité d’une entreprise ou envoyer la photo du petit dernier à un lointain cousin, l’informatique a acquis dans la société moderne une place prépondérante et indispensable. Pour le grand public, informatique rime malheureusement avec le monopole d’une toute-puissante multinationale. Pour les passionnés, au contraire, les alternatives existent et sont, dans bien des cas, plus adaptées, moins chères, plus stables et plus efficaces. Cependant, en raison de leur complexité technique, la majorité de ces alternatives restaient réservées à un public versé dans la « chose informatique ». Et puis vint Ubuntu. Et les passionnés trouvèrent Ubuntu tellement simple, tellement beau, tellement efficace qu’ils décidèrent que le temps était venu de s’ouvrir au monde extérieur, de transmettre leur enthousiasme et leur passion. Ainsi naquit, entre autres, le livre que vous tenez entre les mains. Ubuntu 6.06 Long Term Support : stabilité et pérennité La seconde édition de ce livre est basée sur la version 6.06 LTS de Ubuntu, aussi appelée Dapper Drake. En pratique, cela signifie que cette version sera supportée et mise à jour pendant 3 ans (en mode bureau) et 5 ans (en mode serveur). Ubuntu 6.06 LTS clôture un cycle de développement commencé en 2004. La prochaine version d’Ubuntu (6.11 ?) sera sans doute plus instable et moins supportée car elle marque le début d’un nouveau cycle. Le moment est donc particulièrement bien choisi pour migrer votre infrastructure ou votre entreprise sous Ubuntu 6.06 LTS, la version d’Ubuntu la plus professionnelle à ce jour.
© Groupe Eyrolles, 2005
Accès libre – Ubuntu
À qui s’adresse ce livre ? Contrairement à une rumeur persistante, apprendre à utiliser Ubuntu ne requiert aucune compétence préalable en informatique. Les personnes n’ayant jamais touché à un ordinateur trouveront à partir du chapitre 4 les bases essentielles pour débuter. Pour l’installation du système, décrite dans les premiers chapitres, nous vous recommandons de ne pas hésiter à rechercher de l’aide sur Internet ou auprès d’un GUL (Groupe d’utilisateurs de Linux). La présence de personnes plus confirmées peut être rassurante et complémentaire à la lecture de cet ouvrage. Vous trouverez à mesure de la lecture toutes les indications sur les méthodes pour trouver toute l’aide nécessaire grâce au réseau Internet ou, dans le dernier chapitre, au formidable réseau des Groupes d’Utilisateurs de Linux. De même, les utilisateurs habitués à Microsoft Windows trouveront au fil des pages des explications détaillées, leur permettant de facilement adapter leurs réflexes à ce nouveau système mais aussi de se familiariser avec des notions qu’ils n’ont pas eu l’occasion d’aborder sous Windows. Même les utilisateurs d’autres distributions GNU/Linux (Mandriva, Debian, Fedora, SUSE...) pourront y trouver des informations intéressantes et, bien sûr, les utilisateurs des versions précédentes d’Ubuntu (Warty, Hoary, Breezy), ne manqueront pas d’apprécier ce livre, pour une meilleure compréhension des spécificités d’Ubuntu, de son histoire mais aussi de ses petits secrets.
Structure de l’ouvrage Les trois premiers chapitres de l’ouvrage sont consacrés à la découverte d’Ubuntu ainsi qu’au travail préliminaire essentiel : migration et installation. À partir du chapitre 4 et jusqu’au chapitre 7, nous entrerons dans l’utilisation même du système et sa configuration. En effet, tout système nécessite d’être administré ; Ubuntu ne déroge pas à la règle même si son administration et sa configuration se trouvent largement simplifiées. Les chapitres 8 à 12 ne doivent pas spécialement être lus dans l’ordre, chacun traitant d’un sujet particulier (surfer sur le Web, le multimédia, le courrier électronique, la bureautique, etc.) avec ses spécificités. Si le chapitre 7, « Configurer le système », vous semble complexe, vous pouvez passer directement au chapitre 8, « Naviguer sur le Web », et y revenir ensuite, par exemple.
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Avant-propos
Le chapitre 13 traite de la personnalisation de votre station Ubuntu. C’est en fait un complément aux chapitres 4 et 7. Le chapitre 14 a été rédigé spécialement pour la seconde édition de cet ouvrage et concerne l’utilisation de la console. Ce chapitre est tout à fait facultatif mais répond à une demande de nombreux lecteurs de l’édition précédente. Enfin, si vous désirez poursuivre l’aventure, le chapitre 15 est un point de départ pour l’univers merveilleux d’Ubuntu. L’annexe A propose des informations utiles pour faire cohabiter Linux et Windows sur un même ordinateur. Si vous êtes dans ce cas de figure, il est recommandé de le lire en parallèle avec celui concernant l’installation. L’annexe B décrit les fonctionnalités serveur d’Ubuntu et vous propose de créer votre propre serveur web afin d’héberger un blog. Un rêve de Mark Shuttleworth Ubuntu est un mot, une valeur, une communauté et un projet. Mais avant d’être tout cela, c’était le rêve d’un homme, Mark Shuttleworth. Né le 18 septembre 1973, le Sud-Africain Mark Shuttleworth devient, en parallèle avec ses études de finances et de management, développeur Debian, un projet visant à créer un système d’exploitation libre universel. En 1995, il fonde Thawte, société spécialisée dans la sécurité sur Internet. Thawte est revendue en 1999 à Verisign, assurant à Mark une aisance financière considérable jusqu’à la fin de ses jours... ou lui donnant la possibilité de réaliser ses rêves les plus fous, au choix. Il crée alors la fondation Shuttleworth, dans le but de promouvoir l’éducation et l’apprentissage chez les jeunes Sud-Africains. Le 25 avril 2002, après avoir payé son billet, Mark Shuttleworth devient le deuxième touriste de l’espace et passe une semaine à réaliser des expériences scientifiques dans la station spatiale internationale. Enfin, en 2004 il fonde Ubuntu, distribution basée sur Debian, système informatique simple, gratuit, libre et performant, un système fait par des êtres humains pour des êtres humains. Aujourd’hui, Mark vit à Londres, d’où il coordonne le projet Ubuntu. Il continue à se rendre aux conférences de développeurs et, bien qu’il se déplace en jet privé, continue à programmer lui-même certains aspects d’Ubuntu.
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Lecture à plusieurs niveaux Nous avons souhaité écrire un livre qui puisse être lu sur plusieurs niveaux. Le premier niveau, purement technique, permet aux utilisateurs débutants ou peu sûrs de simplement suivre les instructions, pas à pas, sans qu’il soit besoin de comprendre les explications données. Dans un deuxième niveau, nous entrons dans des explications plus détaillées justement, pour les curieux. Pourquoi est-ce comme cela ? Comment faire ceci ? Quelle est la signification de telle commande ? En troisième niveau, nous tentons de transmettre notre passion avec des notes et des explications concernant Ubuntu et la communauté du logiciel libre de manière plus générale. Qu’est-ce qu’un logiciel libre ? Quelle est l’histoire d’Ubuntu ? Enfin, en dernier niveau, le plaisir et l’amusement permanent que nous avons à écrire sur un sujet qui nous tient tant à cœur. Ubuntu et le logiciel libre nous amusent et c’est pourquoi, chacun à notre façon, nous y contribuons. Puisse ce livre vous transmettre une infime partie de ce bonheur qui est le nôtre.
Remerciements Pour la première édition, les auteurs tiennent à remercier Muriel Shan Sei Fan, notre éditrice sans qui ce livre n’aurait jamais vu le jour, mais aussi toute l’équipe Eyrolles : Patrick Tonnerre, Jean-Marie Thomas et Nat Makarévitch, qui ont passé un temps considérable et fait un travail de relecture remarquable. Qu’il nous soit permis de les remercier ici pour leurs bons conseils, ainsi que Thierry Stoehr (http://formats-ouverts.org/) pour sa minutieuse relecture. Et bien sûr, Gilles Fabio et Nicolas Perriault ont procédé à d’énormes ajouts et remaniements : que serait ce livre sans eux ! Merci également à David Larlet pour ses remarques et critiques pertinentes ainsi qu’à Julien Rottenberg qui a grandement participé à la critique de la première édition. Pour la seconde édition, l’auteur tient à remercier spécialement Muriel Shan Sei Fan, pour sa confiance, et Roland Mas qui a fait un travail de relecture incroyable, nous démontrant à chaque instant le perfectionnisme d’un développeur Debian !
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Avant-propos
Un merci tout particulier à Anthony Carré et Jean-Michel Webbe, respectivement Yekcim et Racoon97 sur Ubuntu-fr. Non contents d’aider les débutants sur les forums et d’animer deux magnifiques sites consacrés à Ubuntu, ils ont été une chaleureuse source de conseils, de réponses à certaines questions et de captures d’écran afin d’illustrer ce livre.
B http://yeknan.free.fr/ B http://blog.racoon97.net
Merci aussi à tous les lecteurs de la première édition qui nous ont fait part de leurs critiques, des fautes et de leurs conseils. Les nombreuses critiques positives nous ont vraiment fait plaisir et donné envie de continuer. Les critiques négatives nous ont motivés et poussés à nous surpasser. Enfin, ce livre n’aurait évidemment pas eu de raison d’être sans le travail de l’équipe Ubuntu. Un grand merci et bravo à Mark Shuttleworth pour son projet Ubuntu et la préface de ce livre ainsi qu’à tous les contributeurs Ubuntu. Merci à Benjamin Mako Hill et Sébastien Bacher pour leur soutien. Les communautés Ubuntu, Gnome-fr et Ubuntu-fr sont fantastiques. Merci à tous les participants, forumeurs, blogueurs, rédacteurs de documentations, traducteurs et autres contributeurs de tout poil. À eux, ainsi qu’à tous ceux que nous ne pouvons citer par manque de place : merci !
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chapitre
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La Découverte
SOMMAIRE
B L’ordinateur démystifié
Certes, nous sommes impatients de mieux connaître Ubuntu, mais ne gâchons pas les préliminaires et prenons le temps de découvrir petit à petit les choses.
B Un monde libre B Le projet Ubuntu B Conseils MOTS-CLÉS
B ordinateur B programme B système d’exploitation B code source B cohabitation
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Accès libre – Ubuntu
Au commencement... Le Savoir et la Connaissance restèrent longtemps enfermés dans de hautes tours sombres autour desquelles croassaient de noirs corbeaux. Une liturgie complexe et un langage incompréhensible les tenaient à l’écart des regards impies. Le peuple ne devait pas apprendre à lire, ne connaissait pas le latin et restait dépendant de ceux qui possédaient le Savoir, se contentant d’adorer les icônes qu’on lui présentait, accomplissant mécaniquement les rites qu’on lui imposait. Puis vint la Renaissance... Le Monde soudain s’agrandit. Le Savoir commença de se propager, le peuple put y puiser des idées mais aussi y contribuer. La Science devint une marche inexorable vers le progrès, inventant l’avion, la fusée et l’ordinateur. Outil à la logique interne très compliquée, l’ordinateur était préservé de la compréhension du commun des mortels par des commandes complexes et un langage obscur. Les humains ne devaient ni comprendre, ni faire preuve d’autonomie face à leur clavier, restant dépendants de leur antivirus, se contentant de cliquer sur les icônes qu’on leur présentait, accomplissant mécaniquement les actions qu’on leur imposait. Puis vint Ubuntu...
L’ordinateur démystifié Tout au long des pages qui suivent, nous allons apprendre ensemble à installer, utiliser et maîtriser le système d’exploitation Ubuntu sur un ordinateur. Il est donc utile, quoique facultatif, d’en apprendre un peu plus sur le susdit « ordinateur ».
Les programmes Lorsque nous achetons un ordinateur, c’est dans le but de réaliser certaines actions, comme dialoguer avec des amis à l’autre bout du monde, écrire et mettre en page des documents, retoucher des photos... Chaque action est réalisée par ce qu’on appelle un « programme » ou « logiciel » (les deux termes sont synonymes). Traditionnellement, chaque logiciel a une fonction bien précise. Par exemple, Microsoft Word, OpenOffice.org Writer et Abiword sont trois logiciels qui font office de traitement de texte, vous ne les utiliserez pas pour visionner une vidéo ou pour surfer sur Internet.
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1 – La Découverte
Le système d’exploitation : Windows, Linux... Le système d’exploitation (Operating System en anglais, ou OS) est en fait un programme central dont la fonction est celle du manager d’une société : tout seul il ne fait rien, mais c’est lui qui coordonne le travail des autres pour que tout fonctionne efficacement. Un logiciel ne tourne donc pas directement sur un ordinateur, il passe par l’intermédiaire d’un système d’exploitation. De cette manière, plusieurs logiciels peuvent tourner simultanément sur la même machine. Microsoft Windows est le système d’exploitation le plus courant auprès du grand public ; Linux est un autre exemple de système d’exploitation, qui commence lui aussi à conquérir le grand public.
CULTURE Le projet GNU En règle générale, les logiciels fournis avec une distribution Linux sont issus du projet GNU. Pour être exact, il faudrait donc parler d’une distribution GNU/Linux. Dans la suite de l’ouvrage, et sans précision particulière de notre part, nous emploierons par convention le terme Linux pour désigner une distribution GNU/Linux. B http://gnu.org/
Encore une fois, le système d’exploitation, tout comme un vrai manager, ne peut rien faire tout seul. Linux seul aurait peu d’utilité. Pour cette raison, il est fourni avec une panoplie de logiciels. L’ensemble forme alors une « distribution », dite GNU/Linux.
Un ordinateur Un ordinateur, au fond, ce n’est qu’une grosse boîte de plastique, de silicium et de cuivre qui, sans courant électrique, se révèle aussi utile qu’un presse-papier domestique. D’un tempérament calme et inoffensif, on ne relève à ce jour aucun cas d’attaque d’ordinateur sur un être humain. Si on ouvre un ordinateur, on trouve une série de composants, chacun ayant son utilité propre.
Le processeur Le plus petit mais aussi le plus important des composants. C’est le cerveau de l’ordinateur, il effectue tous les calculs. Un processeur possède une vitesse de calcul, mesurée en Mégahertz (MHz). Les processeurs modernes ont une vitesse comprise entre 1 Gigahertz (1 000 MHz) et 3 Gigahertz (3 000 MHz). En théorie, un processeur de 300 MHz est suffisant pour faire tourner Ubuntu. Cependant, pour une expérience optimale, nous vous conseillons au minimum un processeur de 600 MHz. Notez que si votre ordinateur est assez puissant pour faire tourner Windows XP, alors Ubuntu tournera sans problème !
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La mémoire vive (RAM)
TECHNIQUE Avoir plus de mémoire La RAM est un composant essentiel au bon fonctionnement d’un ordinateur. D’ailleurs, plus la quantité de RAM est grande, plus les performances de l’ordinateur sont bonnes. Or cette mémoire est onéreuse. D’où l’idée de faire croire à l’ordinateur qu’il dispose d’une grande mémoire vive en utilisant la mémoire virtuelle. Celle-ci consiste à faire passer une partie du disque dur comme étant de la RAM. Cette technique permet à l’ordinateur de charger de plus gros fichiers et des programmes de grande taille. Cependant, la mémoire virtuelle est beaucoup plus lente que la RAM. On peut donc charger de plus gros fichiers (ou plus de petits) mais cela se traduit par une perte de performances non négligeable.
La mémoire vive, aussi appelée RAM (Random Access Memory), est la mémoire à court terme de l’ordinateur. Il s’agit de composants électroniques sur lesquels sont stockés les instructions et les données nécessaires à l’exécution des programmes. Un logiciel ne peut être exécuté à partir de données stockées sur un disque dur, il faut que les données soient copiées en RAM. La quantité de RAM se mesure en méga-octets (Mo). Un ordinateur moderne possède entre 256 et 2048 Mo de RAM. Ubuntu peut fonctionner avec 64 Mo de RAM. Néanmoins, nous vous conseillons un minimum de 256 Mo pour une utilisation réellement optimale.
Le disque dur Le disque dur est la mémoire perpétuelle d’un ordinateur, une gigantesque armoire de rangement. C’est sur le disque dur que seront stockés vos données, vos documents, vos photos, ce qui en fait la pièce la plus importante à préserver. La taille d’un disque dur se mesure en gigaoctets (Go). Un ordinateur moderne possède un disque dur d’une capacité comprise entre 20 Go et 400 Go. Ubuntu a besoin, pour fonctionner pleinement, de 1,8 Go. Si vos documents occupent moins de 200 Mo, vous pouvez théoriquement vous satisfaire d’un disque dur de 2 Go. Mais vous désirerez sans doute au cours du temps installer des programmes supplémentaires (pour ajouter des fonctionnalités à votre système Ubuntu) ; comptez donc plus large en termes d’espace disque.
La carte son, le modem, le reste... Pour pouvoir communiquer avec le monde réel, notre ordinateur a généralement besoin d’un composant particulier. Ainsi, la carte son transmettra un signal électrique que pourront comprendre vos enceintes, la carte graphique un signal à destination de l’écran, le modem communiquera sur une ligne téléphonique et ainsi de suite. Voilà, finalement ce n’est pas bien compliqué un ordinateur.
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1 – La Découverte
Un monde libre La distribution Ubuntu n’est pas un bloc monolithique. Il s’agit en fait d’une sélection diversifiée de logiciels principalement libres packagés pour Ubuntu. Mais la valeur d’Ubuntu est bien plus que la simple somme de chacun de ses composants. Tout comme l’Humanité. CULTURE Origine du mot Ubuntu Ubuntu est un mot africain qui n’a pas d’équivalent direct en français. Il pourrait se traduire, selon la région d’Afrique, par « l’Humain faisant un tout avec les autres », « la générosité qui différencie l’Homme de l’animal », « l’Humanité ».
Remontons à la source Pour construire un logiciel, les programmeurs écrivent ce qu’on appelle du « code source ». Ce code est ensuite « compilé » en utilisant des programmes (comme GCC) pour être transformé en une suite d’instructions compréhensibles par le microprocesseur. Le fruit de cette compilation est appelé « binaire », et sa forme dépend du type de plateforme pour laquelle il a été compilé. La plupart des programmes que vous utilisez sont sous forme binaire, seule forme sous laquelle ils peuvent être compris de l’ordinateur. À partir du code source, il est très facile de réaliser un binaire. L’opération inverse n’est pas possible, sinon au prix de manipulations extrêmement compliquées et réservées à des utilisateurs très avancés. La majorité des logiciels vendus dans le commerce sont ce qu’on appelle des « logiciels propriétaires ». Seule leur forme binaire est fournie, leur code source n’est pas disponible et vous n’avez que des droits limités. Vous ne pouvez par exemple pas modifier un logiciel, en faire une copie pour un ami ni même l’utiliser dans un cadre différent que celui prévu par sa licence. Par opposition, tous les logiciels contenus dans Ubuntu sont des « logiciels libres ». Un logiciel libre est un logiciel pour lequel vous disposez des droits suivants (quatre) : • le droit d’utiliser le programme sans restriction et ce, pour n’importe quel usage (y compris commercial) ; • le droit de (re)distribuer le programme ; • le droit d’étudier le programme, et donc d’avoir accès à son code source ; • le droit de modifier le programme.
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TECHNIQUE Le code source Le code source d’un logiciel peut être vu comme une recette de cuisine. Il est très facile pour un cuisinier de transformer une recette en un plat préparé, de modifier une recette, de l’adapter. Par contre, il est presque impossible, à partir d’un simple plat préparé, de deviner la recette utilisée. Sans la recette, on ne peut que manger ce qu’on nous donne, en faisant confiance au cuisinier, et essayer d’en déduire les ingrédients utilisés à partir des différentes saveurs.
À SAVOIR Libre ne signifie pas gratuit Contrairement à une croyance populaire, un logiciel libre n’est pas nécessairement gratuit. En effet, rien n’interdit à un commerçant de vendre un logiciel libre, du moment qu’il concède les quatre libertés fondamentales à son client. Remarquons aussi qu’un fournisseur de logiciel n’est tenu de fournir les sources de son programme qu’aux personnes l’utilisant effectivement. Il n’y a donc aucune obligation de publier le code source sur Internet.
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Accès libre – Ubuntu
Les deux derniers points nécessitent un accès au code source, d’où l’appellation Open Source, et la notion d’ouverture de code.
Ensemble, avec Debian En 2002, le milliardaire et philanthrope sud-africain Mark Shuttleworth réalise le rêve de sa vie et devient, lors d’un vol dans la Station spatiale internationale, le premier Africain dans l’espace. Cet humaniste passionné d’informatique devient ainsi un des rares privilégiés à avoir pu embrasser notre planète d’un regard. Il décide alors de financer et de participer lui-même au développement d’un système d’exploitation « par des humains, pour des humains ». Ce projet sera basé sur la distribution Debian, un système d’exploitation libre développé par plusieurs centaines de bénévoles à travers le monde et reposant lui-même sur le projet GNU et sur le noyau Linux. Fin des années 1990, Mark Shuttleworth fit partie du projet Debian comme développeur. Il en connaît donc les ficelles et la grande qualité technique. Cependant, Debian reste trop complexe. L’installer et en comprendre les rouages requiert une grande connaissance technique, une compréhension intrinsèque des mécanismes du système. C’est là que réside le défi : créer un système d’une grande qualité et d’une grande stabilité accessible à tous : Ubuntu.
CULTURE Debian et Ubuntu, des systèmes internationaux En 1984, l’Américain Richard Stallman fonde le projet GNU (acronyme de Gnu is Not Unix), ayant pour but de réaliser un système complet et utilisable entièrement composé de logiciels libres. Le projet est un succès mais il leur manque la pièce maîtresse, le noyau du système d’exploitation. Ce noyau sera apporté en 1991 par le Finlandais Linus Torvalds, qui lui donnera le nom de Linux. Différentes distributions de GNU/Linux verront alors le jour, souvent commerciales et liées à une société particulière. En 1993 est fondé le projet Debian (du nom de ses fondateurs, Debra et Ian Murdock), une distribution GNU/Linux développée par des volontaires et reposant sur un système démocratique. Aujourd’hui, le projet Debian (http://www.debian.org/) compte plus d’un millier de développeurs de tous les continents et est unanimement reconnu pour sa grande stabilité et ses qualités techniques. C’est sur ces bases que Mark Shuttleworth fondera Ubuntu, en engageant ou se basant sur le travail de développeurs français, anglais, américains, australiens, japonais, belges... Lorsqu’on pose la question de savoir de quel pays est issu le projet Ubuntu, il n’est donc d’autre réponse que « La Terre ».
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1 – La Découverte
Le projet Ubuntu aujourd’hui Le projet Ubuntu est actuellement financé et maintenu par la fondation Ubuntu, créée par Mark Shuttleworth et dotée d’une mise initiale de 10 millions de dollars. La société Canonical, fondée par le même Mark Shuttleworth, s’occupe quant à elle du support commercial et de la certification d’Ubuntu. Ubuntu suit un cycle de développement programmé. Une nouvelle version est prévue tous les six mois, donc deux versions par an. Ces versions sont numérotées par l’année et le mois de la date de sortie. Ainsi, Ubuntu 4.10 est sortie en octobre 2004, Ubuntu 5.04 en avril 2005 et Ubuntu 6.06 en juin 2006. La version fournie avec ce livre est la 6.06, sortie le 1er juin 2006, aussi appelée « Dapper Drake ». Cette version a pour particularité d’avoir un support de 3 ans sur le bureau et de 5 ans sur un serveur, les autres versions n’étant supportées que 18 mois. Concrètement, cela signifie que si vous installez Ubuntu 6.06, vous pouvez vous contenter de faire uniquement des mises à jour de sécurité jusqu’au mois de juin 2009 (et juin 2011 si vous utilisez Ubuntu comme serveur) ! Très pratique si vous êtes plutôt conservateur en ce qui concerne votre infrastructure informatique.
À RETENIR Canonical et Ubuntu Durant la première moitié de 2004, Mark Shuttleworth fonde la société Canonical, avec pour objectif de créer Ubuntu. Dans le plus grand secret, des développeurs sont embauchés, des bêta-testeurs sont recrutés et en octobre 2004 la première version de la distribution Ubuntu se révèle au grand public. Cependant, Mark Shuttleworth souhaite insister sur le travail philanthropique et non commercial qui constitue, selon lui, le cœur du projet Ubuntu. C’est pour cette raison que la fondation Ubuntu est créée en juillet 2005.
C’est pour marquer cette particularité que Ubuntu 6.06 est appelée Ubuntu 6.06 LTS, Long Term Support (Support à long terme). La version d’Ubuntu fournie avec ce livre est donc parfaitement adaptée à une utilisation et un déploiement en entreprise ou en milieu professionnel.
CULTURE Les noms des versions Ubuntu : exotiques et expressives Outre le numéro, il est de coutume de baptiser chaque version d’Ubuntu du nom d’un animal et d’un adjectif s’y rapportant, les deux mots devant commencer par la même lettre. Ce surnom folklorique n’a rien d’officiel mais est néanmoins couramment employé par les membres de la communauté. Ainsi, la première version, la 4.10, fut nommée Warty Warthog, ce qui peut se traduire par « Phacochère pustuleux », pour bien marquer qu’il s’agissait de la première version, avec tous les défauts que cela comporte. La 5.04 était Hoary Hedgehog, le hérisson avec des cheveux blancs, pour marquer l’expérience acquise. La 5.10, fournie avec la précédente édition de ce livre, s’intitulait Breezy Badger, le blaireau dans le vent. À vous d’interpréter. La 6.06 LTS est Dapper Drake, le canard pimpant, pour illustrer la finition et l’excellence de cette version. La prochaine version, attendue pour octobre 2006, est d’ores et déjà baptisée Edgy Eft, le lézard énervé. Cette version sera en effet particulièrement expérimentale et il sera conseillé aux utilisateurs préférant un système stable et prévisible de rester sur 6.06 au moins jusqu’à la version suivante, probablement en avril 2007.
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Cette version apporte de grandes nouveautés dans le mode d’installation, en particulier l’installation par défaut en mode graphique, guidée, et l’ajout judicieux du partitionneur graphique GParted, d’un emploi simple et sûr. Notez qu’on retrouve aussi Ubuntu avec l’installeur classique (version alternate) en mode texte, pour les machines légères en mémoire ou pour les utilisateurs conservateurs.
Une kyrielle de buntu : Kubuntu, Xubuntu, Edubuntu, Ubuntu Lorsque vous êtes sur un système Ubuntu, vous utilisez l’environnement de travail GNOME. C’est GNOME qui fournit le bureau, le gestionnaire de fichiers et la majorité de vos programmes.
B http://kubuntu.org/
Cependant, un autre environnement de travail extrêmement populaire est KDE. Des adeptes de KDE ont donc créé une version d’Ubuntu ne reposant pas sur GNOME mais sur KDE, version appelée naturellement « Kubuntu ». Cette version a rencontré tellement de succès qu’elle est à présent supportée officiellement par la fondation Ubuntu.
B http://xubuntu.org/
Un troisième environnement de travail est populaire dans la communauté des utilisateurs : XFCE. C’est donc tout naturellement qu’est né le dérivé Xubuntu, Ubuntu avec l’environnement XFCE.
B http://edubuntu.org/
Enfin, notons aussi l’existence d’une version d’Ubuntu spécialisée dans les logiciels éducatifs. Cette version, intitulée fort à propos Edubuntu, est particulièrement adaptée pour les enfants et pour les écoles. Malheureusement, il n’était pas possible de décrire en détails tous ces dérivés dans un seul livre. Nous avons donc choisi de nous concentrer sur Ubuntu et l’environnement GNOME mais nous ne pouvons que vous conseiller de tester les autres environnements afin de vous faire une opinion. L’installation d’un autre environnement est heureusement très facile.
Derniers conseils Voilà, nous avons bouclé les bagages, mais n’avons-nous pas oublié la crème solaire ? L’anti-moustique ? Une bonne dose de bonne humeur et quelques heures de temps libre suffiront amplement.
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1 – La Découverte
FOLKLORE Les différents environnements graphiques : GNOME, KDE, XFCE GNOME et KDE sont les deux environnements de travail (desktop en anglais) les plus populaires. Ils poursuivent une approche radicalement différente. GNOME se veut extrêmement simple. Les options sont limitées au strict minimum. Une application GNOME se doit de fonctionner un point c’est tout. KDE au contraire préfère donner un contrôle total à l’utilisateur en fournissant une myriade d’options. Bien que les deux communautés soient très amicales et soudées, il fait partie de la tradition de critiquer « l’adversaire ». Cette émulation a également permis aux deux projets de se surpasser, proposant à l’heure actuelle deux environnements d’une qualité époustouflante. À cela est venu se rajouter un challenger, XFCE. KDE et GNOME ont en effet le gros désavantage de nécessiter des ordinateurs puissants et modernes. XFCE a donc choisi une approche simplifiée permettant à cet environnement de tourner sur des machines plus anciennes. B http://gnome.org/ B http://kde.org/ B http://www.xfce.org/
Cohabitation de plusieurs systèmes d’exploitation Au fil de ces pages, nous allons installer Ubuntu sur un ordinateur et apprendre à l’utiliser. Deux cas de figure se présentent à nous : installer Ubuntu sur un ordinateur vierge ou bien installer Ubuntu de sorte qu’il réside sur le même disque qu’un autre système d’exploitation comme Microsoft Windows. Tout comme il est impossible d’imaginer deux managers s’occupant, de manière différente, d’une unique société, il est bien entendu que deux systèmes d’exploitation ne peuvent fonctionner en même temps sur le même ordinateur. Heureusement, il est possible de les installer en parallèle. Au démarrage de l’ordinateur, nous devrons alors indiquer quel système nous souhaitons utiliser, le second restant endormi et inactif jusqu’au prochain démarrage. Pour les lecteurs utilisant actuellement un autre système d’exploitation que Ubuntu, il est donc nécessaire de faire un choix : abandonner complètement son système actuel pour installer uniquement Ubuntu ou bien, plus raisonnablement, installer Ubuntu en parallèle avec le système actuel. Garder votre ancien système d’exploitation en parallèle est certainement la solution la plus rassurante. Selon les besoins, vous pourrez à tout moment revenir vers le système auquel vous êtes habitué.
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TECHNIQUE Dualboot, multiboot, double amorçage Lors de son démarrage, et après quelques tests matériels, l’ordinateur va exécuter un lanceur de système d’exploitation communément appelé bootloader (chargeur d’amorçage). C’est ce dernier qui est en charge de lancer le système d’exploitation (l’opération peut être complexe et varier d’un système à l’autre). GRUB et LILO, deux chargeurs d’amorçage très largement répandus dans le monde Linux, savent lancer une multitude de systèmes et permettent à l’utilisateur de choisir lequel lancer lorsque plusieurs systèmes sont installés sur la machine. On parle de dualboot ou multiboot.
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La curiosité, une qualité ... pour oser changer Comme nous l’avons vu, les logiciels sont spécifiques à un système d’exploitation. La principale difficulté quand on change de système d’exploitation est donc de s’habituer à ces nouveaux programmes, de changer un peu nos habitudes. Un tel changement nécessite donc une certaine volonté personnelle et une grande humilité. Il va parfois nous falloir réapprendre les bases, les connaissances si chèrement acquises sur notre ancien système. La tentation sera grande alors de redémarrer sur notre système d’exploitation familier, dont même les pires défauts faisaient partie de notre quotidien. Ce faisant, nous réduirions à néant les efforts concédés à l’installation d’Ubuntu, sans réellement donner sa chance à ce système. Et puis, il reste tant de trésors à découvrir sous Ubuntu. Certes, le chemin ne sera pas toujours facile. Il se peut que nous rencontrions des problèmes. Qu’à cela ne tienne, nous les résoudrons, nous découvrirons peut-être de nouvelles choses, guidés par notre curiosité. Ubuntu, nous voilà !
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chapitre
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Migrer vers Ubuntu
SOMMAIRE
B Préparer sa migration
Dans l’Histoire, il est de ces événements qui impliquèrent un déplacement massif des peuples et des populations, nécessitant parfois d’importants changements de coutumes et d’habitudes. Beaucoup voient dans ces migrations l’un des moteurs du progrès.
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B Tester sans risque avec un CD live
B Préparer son disque dur MOTS-CLÉS
B CD vif B configuration réseau B BIOS B sauvegarde B ScanDisk B défragmentation B partitionnement
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Migrer depuis Microsoft Windows Si vous n’avez jamais utilisé Microsoft Windows et que l’ordinateur sur lequel vous voulez installer Ubuntu est vierge, vous pouvez vous contenter de parcourir très rapidement ce chapitre, excepté peut-être les remarques concernant le matériel. Microsoft Windows étant le système d’exploitation le plus répandu auprès des particuliers, nous allons étudier en détail les techniques et astuces pour faciliter la transition depuis ce système. Cependant, les concepts abordés ici ne sont pas tous spécifiques à Windows, et certains pourront être utilisés même par les personnes qui migrent depuis un autre système comme Mac OS X, Solaris...
Bien préparer sa migration Techniquement, une migration ne représente rien de bien compliqué. La vraie difficulté réside dans la perception psychologique, malheureusement trop souvent négligée des techniciens. Migrer vers un nouveau système présente certes l’attrait de la nouveauté mais réserve surtout une part de mystère et d’inconnu. Une bonne préparation, tant technique que mentale, est donc indispensable. Un programme de préparation progressive incluant 20 pompes tous les matins, un jogging quotidien, un régime sain et équilibré n’est peut-être pas nécessaire, mais ça ne peut pas faire de tort. Il est important de noter que le CD d’installation d’Ubuntu est en fait un CD vif (Live CD), permettant de tester le système de manière non destructive (sans l’installer physiquement sur le disque dur) en toute sérénité, ce que nous détaillerons ensemble un peu plus loin.
Volonté ANECDOTE Vous avez dit motivation ? La motivation pour débuter sur un système Linux varie d’un individu à l’autre. Des études ont montré qu’une migration massive dans certaines entreprises se passe généralement mieux si la migration en question est expliquée aux employés par une femme ayant l’air de trouver Linux facile...
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Dans la liste des indispensables à une bonne migration, on trouve à la première place la volonté. La transition n’est pas sans effort et, sans motivation, elle est irrémédiablement vouée à l’échec. En effet, sans une certaine bonne volonté, il est toujours possible de trouver des défauts, des obstacles. Si un candidat à la migration vous présente tous les problèmes possibles avant même de commencer, rien ne sert de continuer. Mieux vaut attendre qu’il soit dans un état d’esprit plus ouvert. Une migration peut faire parfois surgir des problèmes imprévus et prendre donc plus de temps que ce qui est planifié. Se lancer dans l’installation d’Ubuntu une semaine avant la remise d’un rapport important ou lors © Groupe Eyrolles, 2005
2 – Migrer vers Ubuntu
d’une période de stress intense n’est donc pas spécialement recommandé, ou du moins réservé aux amateurs de sensations fortes. Mettons toutes les chances de notre côté et abordons Ubuntu calme et détendu, le sourire aux lèvres.
Établir une liste du matériel utilisé En première étape d’une migration, il est important de se renseigner sur le matériel qui compose notre ordinateur. La plupart des composants internes aux ordinateurs personnels modernes sont supportés nativement par Ubuntu, c’est-à-dire qu’ils fonctionneront sans problème et sans intervention humaine, mais établir une liste exhaustive du « hardware » est malgré tout chaudement recommandé. Sous Windows XP, vous trouverez une aide précieuse dans Panneau de Configuration>Système>Matériel>Gestionnaire de Matériel. On notera particulièrement la marque et le modèle de la carte graphique, le modem (si nécessaire), la carte son, l’imprimante et tout autre périphérique un peu exotique. Rassurez-vous, en règle générale, rares sont les personnes qui rencontrent de gros problèmes. Avec un peu de chance, toute cette étape aura été parfaitement inutile.
RESSOURCES Ubuntu sur un portable L’un des buts d’Ubuntu est un support irréprochable des ordinateurs portables. Le wiki officiel d’Ubuntu et celui de la communauté des utilisateurs francophones tentent de dresser la liste des différents portables avec un rapport du fonctionnement d’Ubuntu sur ces machines. Si votre machine ne fait pas partie de cette liste, une recherche sur Google « Linux+marque du portable+numéro de modèle » vous renverra généralement des résultats pertinents. B http://doc.ubuntu-fr.org/materiel/ liste_portables B https://wiki.ubuntu.com/ HardwareSupportMachinesLaptops
Deux types de matériel peuvent cependant poser des problèmes : les imprimantes et modems bon marché, aussi connus sous le nom de « Winprinters » et « Winmodems ». Si vous avez la possibilité de vous connecter à Internet via un câble réseau, soit parce que votre modem externe le supporte, soit parce que vous êtes sur un réseau interne, préférez cette solution. Si vous utilisez une carte sans fil (wireless), il est certainement utile de vérifier le fonctionnement de cette carte sous Ubuntu ; le site web d’Ubuntu tient à jour une liste des cartes sans fil compatibles : B https://wiki.ubuntu.com/HardwareSupportComponentsWirelessNetworkCards
Cette étape préliminaire d’inventaire du matériel pourra vous faire gagner beaucoup de temps par la suite.
RESSOURCES Informations sur les Winmodems et Winprinters Pour plus d’informations sur les Winmodems, nous vous invitons à visiter, comme point de départ, les deux pages suivantes : B http://www.linmodems.org/ B http://lea-linux.org/drivers/rub.71.html En ce qui concerne les Winprinters, vous pouvez vérifier votre imprimante sur le site : B http://www.linuxprinting.org/ Si votre imprimante n’apparaît pas sur ce site, c’est mauvais signe.
Noter la configuration réseau Si votre ordinateur Windows dispose d’une connexion à Internet via un réseau, sans fil ou filaire, c’est une bonne idée de prendre note des paramètres de cette connexion pour pouvoir les copier à l’identique dans la configuration d’Ubuntu. © Groupe Eyrolles, 2005
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Accès libre – Ubuntu
Les paramètres réseau nécessaires Nous pourrions nous contenter de copier tous les chiffres sans les comprendre, mais tentons une brève explication. De quoi a besoin un ordinateur sur un réseau pour se connecter à Internet ? (voir figure 2–3, page 23). 1 Adresse IP : c’est l’adresse qui identifie notre ordinateur sur le réseau.
Elle est composée de 4 nombres compris entre 0 et 255. Exemple : 192.168.0.105. Cette adresse est soit fixée manuellement, soit attribuée automatiquement par un autre ordinateur du réseau appelé « serveur DHCP ». 2 Masque de sous-réseau : cette information sert à expliquer quelles
sont les adresses qui font partie de notre réseau local (LAN pour Local Area Network) et celles qui se trouvent à l’extérieur (Internet). C’est un peu plus technique. Généralement, le masque est 255.255.255.0. 3 Passerelle (gateway en anglais) : généralement, nous ne sommes pas
directement reliés à Internet. Un seul ordinateur du réseau a un accès direct vers l’extérieur. Cet ordinateur est appelé passerelle ou routeur par défaut et nous devons signaler à notre ordinateur qu’il faut traverser la passerelle pour accéder à l’extérieur. Votre passerelle peut très bien être la même machine que le serveur DNS, ou faire office d’interface vers ce dernier. 4 DNS : tous les ordinateurs reliés à Internet disposent d’une adresse
IP. Cependant, en tant qu’être humain nous trouvons plus facile de retenir des adresses du type www.eyrolles.com, qui contiennent ce que l’on appelle le nom de domaine, ici eyrolles.com. Il existe donc des serveurs qui doivent faire la correspondance entre les adresses IP et les noms de domaines et leurs sous-domaines. En un mot, ces serveurs sont chargés de répondre à la question « Quelle est l’adresse IP du site www.eyrolles.com ? ». Il faut donc indiquer à notre ordinateur quels serveurs DNS il doit utiliser. Il est possible que le serveur DHCP précédent puisse nous fournir automatiquement ce renseignement.
Obtenir la configuration réseau depuis Windows XP Figure 2–1
Favoris réseau dans Windows XP
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Pour savoir quelle est la configuration réseau de Windows, cliquez sur Favoris réseau puis, dans le menu à gauche, sur Afficher les connexions réseau. Enfin, cliquez droit sur l’icône Connexion au réseau local et choisissez l’option Propriétés.
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2 – Migrer vers Ubuntu
Une boîte de dialogue s’ouvre alors. Dans cette boîte, il faut sélectionner Protocole Internet (TCP/IP) et cliquer sur le bouton Propriétés juste en dessous à droite.
Figure 2–2
La boîte de dialogue du réseau local
Une nouvelle boîte de dialogue apparaît (décidément, tout ce bazar donne envie d’avoir un système un peu plus ergonomique, non ?). Cette fenêtre contient toutes les informations que nous désirons.
Figure 2–3
Les propriétés de la connexion réseau
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Si Obtenir une adresse IP automatiquement est cochée, c’est que vous utilisez un serveur DHCP. C’est parfait, inutile de prendre note. Dans le cas contraire, notez sur un papier l’adresse IP, le masque et la passerelle. Même chose pour les serveurs DNS. Si la case Obtenir les adresses des serveurs DNS automatiquement est cochée, tout sera automatique. Sinon, notez le ou les deux serveurs DNS indiqués. Gardons précieusement le papier contenant ces informations, il nous sera utile lors de l’installation d’Ubuntu.
Identifier son besoin : liste des logiciels utilisés MÉTHODE La liste des logiciels installés n’est pas forcément représentative de leur utilisation effective Identifier l’utilisation que nous avons d’un ordinateur n’est en aucun cas lister les logiciels installés. En effet, nous voulons accomplir des tâches, et ces tâches seront peut-être accomplies par un logiciel tout différent sous Ubuntu. S’accrocher à un logiciel particulier plutôt qu’à la tâche à accomplir est un sérieux handicap lors d’une migration. Il n’est pas rare non plus d’avoir des logiciels installés dont, en fin de compte, on ne fait aucune réelle utilisation.
Après tout, de quoi serait capable votre ordinateur sans logiciels ? Pas grand chose assurément. Chaque individu a une utilisation différente de son ordinateur et, en conséquence, utilise une panoplie de logiciels différente de celle de son voisin. Il est important d’identifier cette utilisation personnelle. Voici un petit truc pour bien réussir une migration. Pendant une ou deux semaines d’utilisation normale de notre ordinateur sous Windows, notons dans un tableau à 3 colonnes chacune des différentes tâches pour lesquelles nous utilisons notre ordinateur. La première colonne comportera le nom de la tâche, la seconde le nom du logiciel utilisé sous Windows et la dernière le nom du logiciel qui remplit cette fonction sous Ubuntu. En prenant le temps d’accomplir consciencieusement cette étape, nous nous familiariserons avec le nom des logiciels utilisés sous Ubuntu mais nous pourrons aussi éventuellement déceler des lacunes dans l’offre logicielle d’Ubuntu et nous pourrons décider en connaissance de cause si nous souhaitons garder Windows en parallèle avec Ubuntu ou non. ASTUCE Compléter la liste ainsi créée Si vous ne connaissez pas le nom du logiciel qui vous permettra d’accomplir une action donnée, par exemple la retouche de vos photos numériques, n’hésitez pas à poser votre question sur un forum comme celui de Ubuntu-fr. Postez un message simple expliquant que vous préparez une migration, que vous retouchez vos photos avec SuperPhotoRetoucheur sous Windows et que vous aimeriez savoir si un logiciel équivalent existe sous Ubuntu. Nul doute que vous recevrez pléthore de réponses vous souhaitant la bienvenue dans la communauté et vous conseillant Gimp, réputé être l’équivalent en logiciel libre du célèbre Adobe Photoshop. B http://forum.ubuntu-fr.org/ R C. Gémy, GIMP 2 efficace, Eyrolles 2005
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2 – Migrer vers Ubuntu
Les logiciels indispensables Par bonheur, certains logiciels existent à la fois sous Ubuntu et sous Windows. Commencer à apprendre l’utilisation de ces logiciels sous Windows rendra notre migration nettement plus facile. Les logiciels cités dans la présente section sont tous des logiciels libres disponibles gratuitement sur Internet. D’une manière générale, nous les recommandons chaudement à tous les utilisateurs de Windows, même (surtout) si aucune migration n’est planifiée.
Mozilla Firefox, pour surfer sur le Web Mozilla Firefox est un excellent navigateur web sûr et très rapide qui remplace facilement Microsoft Internet Explorer. Mozilla Firefox est le navigateur web par défaut sous Ubuntu.
B http://www.mozilla-europe.org/fr/
products/firefox/ R T. Trubacz, Mozilla Firefox, Eyrolles, 2005
Mozilla Thunderbird, pour son courrier électronique Parent de Firefox, Thunderbird est un excellent lecteur de courrier électronique qui remplacera également très bien Microsoft Outlook Express. Il est doté d’un filtre anti-spam très efficace et il est très sécurisé ce qui, dans sa version Windows, le rend insensible à une grande majorité de virus. Dans les systèmes Linux, les virus écrits pour Windows n’ont pas d’effet. Sous Ubuntu, le lecteur de courrier électronique par défaut est Evolution. Néanmoins, si Evolution ne vous plaît pas, il est très facile d’installer Thunderbird, comme nous le verrons au chapitre 7.
B http://www.mozilla-europe.org/fr/
products/thunderbird/ R D. Garance et al., Mozilla Thunderbird,
Eyrolles, 2005 R D. Lucas, PGP
& GPG, Assurer la confidentialité de ses e-mails et fichiers, Eyrolles, 2006
OpenOffice.org, pour un équivalent de Word, Excel, Powerpoint... OpenOffice.org est une suite bureautique complète comprenant un traitement de texte, un tableur, un outil de présentation, un outil de dessin de diagrammes. OpenOffice.org est le remplaçant idéal de Microsoft Office et de sa panoplie Word, Excel, Powerpoint. OpenOffice.org est installé par défaut avec Ubuntu dans sa version 2. La version 1.1.5 reste cependant disponible, tant sous Ubuntu que sous Windows.
Gimp, pour la retouche d’images et de photos Gimp est un extraordinaire outil de retouche d’images, très puissant. Comme tout logiciel de ce type, il est d’un abord un peu complexe mais nul doute que nous nous y habituerons vite. Il remplace efficacement Adobe Photoshop ou Paint Shop Pro et est installé par défaut avec Ubuntu. © Groupe Eyrolles, 2005
B http://fr.openoffice.org/ R S. Gautier et al., OpenOffice2 efficace,
Eyrolles, 2005
CULTURE « Gimper » une image ? Gimp s’est à ce point imposé comme indispensable dans le monde Linux que son nom est devenu un verbe synonyme de « retoucher une image » ou de « créer une nouvelle image ». Il n’est pas rare d’entendre : « Je gimpe un peu pour éclaircir la photo » ou « Je t’ai gimpé en 5 minutes une idée de logo pour ton association ». B http://gimp.org/
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Gaim, pour chater sur MSN, Yahoo!, ICQ, AIM, Jabber Gaim est un logiciel de messagerie instantanée compatible avec plusieurs protocoles. Il permet ainsi de discuter en ligne sur les réseaux MSN, Yahoo!, ICQ, AIM ou Jabber, le tout dans un seul programme. Gaim est fourni d’office avec Ubuntu. CULTURE Le réseau Jabber Sous Windows, beaucoup d’utilisateurs discutent en ligne avec le réseau MSN. Mais, MSN est un protocole fermé et propriétaire (tout le contraire d’un protocole ouvert et libre). Les partisans du logiciel libre préfèrent donc utiliser le protocole Jabber, entièrement libre. Le logiciel Gajim, au nom très proche de Gaim, est un autre client Jabber disponible sous Ubuntu. Notons enfin que Google Talk, le service de messagerie instantanée de Google, fonctionne avec le protocole Jabber et qu’on peut l’utiliser via Gaim. B http://jabberfr.org/ B http://ploum.frimouvy.org/?39 B http://gaim.sourceforge.net/ B http://www.google.com/support/talk/bin/answer.py?answer=24073
Abiword, traitement de texte léger B http://www.abisource.com/
Abiword est un petit traitement de texte léger et efficace. Il n’est pas aussi puissant que OpenOffice.org, mais sa légèreté et sa rapidité en font le traitement de texte idéal pour les petits documents simples et les ordinateurs un peu anciens. Abiword n’est pas installé par défaut sur Ubuntu, mais on peut très aisément remédier à cela, comme nous le verrons au chapitre 6.
Tester sans risque avec un CD vif (Live CD) Que ce soit pour découvrir un système d’exploitation, tester du matériel ou même dépanner un système endommagé par une fausse manœuvre, le CD dit « live » ou vif est un outil exceptionnel et indispensable. Cette section vous permettra d’avoir un aperçu d’Ubuntu avant de l’installer réellement. Et, comme nous le verrons, une fois le CD vif lancé, nous ne sommes plus qu’à un clic de l’installation sur le disque dur.
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2 – Migrer vers Ubuntu
À RETENIR La volatilité des sessions sur CD vif Une session sur un CD vif est entièrement volatile. Comme le CD vif ne touche pas à votre disque dur, il est en général impossible de sauvegarder la moindre donnée (en fait, certains CD vifs vous permettent de sauvegarder sur une clé USB ou un disque dur, mais leur utilisation sort quelque peu du domaine de ce livre). Il faut donc être attentif au fait que toute action réalisée lors d’une telle session sera irrémédiablement perdue lors de l’arrêt de l’ordinateur. Rien ne sert donc de commencer un livre dans le traitement de texte ou de personnaliser le fond d’écran, sinon à des fins d’exploration. Un CD vif est en quelque sorte une démonstration grandeur nature et ne remplacera jamais votre système installé. Notons aussi qu’un CD vif est particulièrement plus lent qu’une installation classique, le CD-Rom étant par essence bien moins rapide qu’un disque dur.
Mais qu’est donc un CD vif ? Il s’agit d’un CD-Rom un peu particulier qui contient un système d’exploitation complet et prêt à l’emploi, ne s’exécutant et n’écrivant qu’en mémoire vive sans écriture sur le disque dur. L’utilisation en est très simple et très sécurisée. En effet, dans ce cas le système d’exploitation ne touche à aucun moment le disque dur, préservant de ce fait les données. Aucun risque donc de perdre quoi que ce soit ni de « casser » son système. Pour utiliser un tel CD-Rom, rien de plus simple, il suffit de l’insérer dans le lecteur CD-Rom de l’ordinateur et de redémarrer. Lors du redémarrage, nous allons alors booter (amorcer) sur le CD-Rom et pouvoir explorer le système d’exploitation situé dessus, surfer sur Internet, essayer le traitement de texte. Pour revenir à la normale, il suffit de quitter le programme depuis le menu Système>Clore la session>Éteindre, ou depuis le menu Système>Clore la session>Redémarrer l’ordinateur, et de retirer le CD-Rom du lecteur lorsqu’il s’éjecte. Vous retrouvez alors votre ordinateur tel que vous le connaissez.
Le CD vif d’Ubuntu en action Il existe des dizaines de CD vifs différents, la majorité des distributions Linux en proposent à titre de démonstration. Le projet Ubuntu ne fait pas exception à la règle. La version vive d’Ubuntu est tout simplement le CD fourni avec ce livre. En effet, depuis la version 6.06, CD d’installation et CD vif ne font plus qu’un ce qui est particulièrement pratique. Sur la majorité des ordinateurs, il suffit d’insérer le CD vif dans son lecteur et de redémarrer l’ordinateur. © Groupe Eyrolles, 2005
CULTURE Le succès des Live CD Les Live CD ont été popularisés par le projet Knoppix : B http://knoppix-fr.org/
Actuellement, il en existe des dizaines, non seulement pour différentes distributions Linux, mais aussi pour d’autres systèmes d’exploitation tels que FreeBSD, NetBSD, OpenSolaris, BeOS. Notez aussi l’existence de versions live spécialisées dans des domaines logiciels particuliers : Live CD contenant des jeux, Live CD contenant des outils de traitement de la vidéo, etc. B http://www.morphix.org/ B http://garbure.org/
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ASTUCE Exécuter Ubuntu depuis un CD vif sous Windows Une fois le CD-Rom inséré, avant de redémarrer, prenons le temps de jeter un œil à son contenu. Surprise ! Il contient certains des logiciels pour Windows cités dans la section précédente. Cette sélection de logiciels et l’interface qui permet de les installer facilement sont issus du projet TheOpenCD, ayant pour but de sélectionner des logiciels libres pour Windows. Par manque de place, la sélection est ici très limitée mais vous trouverez sur TheOpenCD un CD-Rom bien plus fourni, si vous souhaitez installer les mêmes applications libres sur les deux systèmes d’exploitation de votre dual Ubuntu/Windows. Bhttp://www.theopencd.org/ La version francophone : Bhttp://www.framasoft.net/article3706.html
Tout semble correct ? Prenons une bonne inspiration et redémarrons la machine. Si au démarrage le logo Ubuntu apparaît, nous pouvons allègrement passer la sous-section suivante. Si Windows redémarre, il va falloir « plonger les mains dans le cambouis », c’est-à-dire s’occuper un peu de la configuration du BIOS.
Configurer le BIOS pour amorcer l’ordinateur depuis le CD Tous les ordinateurs modernes de type PC sont équipés d’un BIOS (Basic Input Output System). Le BIOS est un petit programme inclus dans une puce de l’ordinateur qui se charge de démarrer l’ordinateur. C’est notamment le BIOS qui indique à l’ordinateur sur quel disque dur chercher un système d’exploitation. ASTUCE Boot rebelle Que faire si sur votre ordinateur, un peu ancien, le BIOS ne permet pas de régler l’ordre du boot ? Vous pourrez utiliser Smart Boot Manager, outil à installer sur une disquette, et qui vous permettra d’amorcer le CD-Rom. Pour créer cette disquette, vous utiliserez le programme RawWrite. La documentation spécifique est disponible depuis le site d’Ubuntu : B http://www.ubuntulinux.org/wiki/ SmartBootManagerHowto B http://btmgr.webframe.org/
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Lors du démarrage habituel, juste avant l’apparition du logo Windows, vous pouvez généralement voir ce BIOS en action. Si votre ordinateur n’a pas démarré automatiquement depuis le CD, c’est que le BIOS n’est pas configuré pour démarrer sur le lecteur de CDRom. Il faut donc entrer dans la configuration du BIOS. Cela se fait généralement en appuyant sur une des touches F2, F8, F10 ou Suppr. (Delete) lors du démarrage. (Regardez bien l’écran juste après le démarrage, souvent une indication est mentionnée telle Press F8 for SETUP). Une fois entré dans le gestionnaire de la configuration du BIOS (couramment appelé SETUP), il faut indiquer comme ordre de démarrage : 1 CD-Rom. 2 Disque dur.
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2 – Migrer vers Ubuntu
Malheureusement, tous les fabricants d’ordinateurs construisent leur SETUP différemment. Il faudra donc fouiller un peu ou consulter le manuel fourni avec votre ordinateur, sans oublier de faire une petite recherche dans Google. Une fois la configuration souhaitée établie, sauvegardez et quittez (option Save and exit).
Démarrage Avec un CD vif, il est pratiquement impossible de faire une grosse bêtise. N’hésitez donc pas à tâtonner un peu à l’instinct.
Figure 2–4
L’écran d’accueil du CD vif (en anglais par défaut)
L’écran de démarrage qui vous accueille propose plusieurs actions. Appuyons sur F2 afin de choisir notre langue. Une fois la langue française et votre clavier sélectionnés, vous pouvez choisir la première option Start or install Ubuntu (Démarrer ou installer Ubuntu). Le démarrage est ensuite entièrement automatique. Il peut cependant prendre plusieurs minutes, soyez donc patient.
Utilisation d’Ubuntu depuis le CD vif Nous voici enfin sous Ubuntu ! Et, rassurez-vous, nous pouvons ici faire toutes les bêtises que nous voulons sans craindre de tout casser : nous sommes sur un CD vif, qui ne touchera en rien au système existant. © Groupe Eyrolles, 2005
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Figure 2–5
Le bureau Ubuntu tel qu’il apparaît sur le CD vif
Une bonne idée est de profiter de ce CD vif pour tester le matériel : estce que la connexion Internet est fonctionnelle ? Ai-je entendu du son au démarrage ? Si oui, cela signifie que tout cela marchera sans problème sur votre installation d’Ubuntu. Si non, cela ne signifie pas nécessairement que cela ne marchera pas mais qu’il vaut mieux se renseigner. Vous avez maintenant un aperçu en « Live » d’Ubuntu. Alors, quelles sont vos premières impressions ? Sur le bureau se trouve un répertoire intitulé « Examples » (Exemples en anglais). Double cliquez sur le répertoire et vous aurez accès à des exemples de plusieurs types de fichiers : des images, quelques dizaines de secondes de musique jazz et une vidéo où Nelson Mandela, ancien président d’Afrique du Sud et prix Nobel de la paix, explique le sens du mot Ubuntu. Gardez bien à l’esprit que le CD vif est plus lent qu’une version normale d’Ubuntu et que vous ne pouvez pas sauver vos documents ni votre configuration.
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2 – Migrer vers Ubuntu
Mettre fin à la session avec le CD vif Bon, les démonstrations c’est très bien, mais il est temps d’attaquer le plat de résistance ! Déconnectons-nous en cliquant sur le menu Système, en haut à gauche puis sur Clore Session. Choisissons Redémarrer. Le système va s’éteindre et vous donner l’occasion de retirer le CD vif au dernier moment. Notez que les plus téméraires peuvent directement installer Ubuntu en double cliquant sur l’icône « Install » présente sur le bureau. Néanmoins, nous n’allons pas nous lancer de suite dans cette étape mais consacrer un peu de temps à la préparation.
Préparer son disque dur pour l’installation La présente section peut sans problème être passée par les chanceux disposant d’un disque dur vierge pour installer Ubuntu. C’est particulièrement le cas si vous installez Ubuntu sur un ordinateur neuf, tout frais sorti de sa boîte et sur lequel vous n’avez encore inscrit aucune donnée. Pour tous ceux n’ayant pas cette chance, il va falloir prendre quelques précautions. L’installation d’un système d’exploitation reste en effet une opération délicate susceptible, en cas d’erreur, de faire perdre les données contenues sur le disque dur.
Sauvegarder ses données La première et la plus importante de toutes les opérations est d’effectuer une sauvegarde complète de vos données. Cette sauvegarde doit, si possible, se faire au minimum en deux exemplaires. Par exemple, une sauvegarde sur des CR-Rom gravés et une sauvegarde sur le disque dur d’un second ordinateur est une bonne idée. Profitons-en pour faire le ménage dans nos dossiers : suppressions des e-mails inutiles, suppression des répertoires temporaires, etc. Ce nettoyage de printemps nous permettra de gagner de la place pour installer Ubuntu mais aussi d’accélérer les étapes suivantes. Si ce livre ne doit vous apprendre qu’une seule chose en informatique, c’est bien celle de faire des sauvegardes régulières de vos données.
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Vérifier son disque dur avec ScanDisk Nous allons ensuite vérifier l’intégrité physique du disque dur. Un disque dur est composé de millions de petites zones de données, appelées « clusters ». Il arrive au cours de la vie du disque dur que certains clusters soient mis hors service car, usés ou endommagés, ils ne sont plus à même de stocker des données. Ils sont alors remplacés par des clusters de réserve. Ce fonctionnement est tout à fait normal et est assuré de façon automatique par le disque même. L’utilitaire ScanDisk fourni avec Windows vérifie l’intégrité des données, repère les secteurs défectueux et corrige les erreurs. Avant de continuer, pour pouvoir désactiver sereinement tout programme tournant en tâche de fond sur notre ordinateur : parefeu (firewall), écran de veille, antivirus, etc., interrompez la connexion Internet et débranchez le câble réseau.
Défragmenter
TECHNIQUE Astuce pour défragmentations rebelles Certains systèmes Microsoft Windows rangent des données sur la fin du disque dur (le disque dur comporte un adressage exprimé en numéros de cylindre, qui va de 0 à un nombre variable selon la capacité de celui-ci). Avec des données écrites en fin de disque, la défragmentation est aléatoire, et l’installation d’Ubuntu ne peut pas se faire, faute de place sur le disque. Pour contourner ce problème, il existe un utilitaire de défragmentation, SafeDefrag, qui se lance avant le chargement des applications. C’est un logiciel non libre, mais gratuit, pour les systèmes d’exploitation Microsoft Windows 98, SE et Millenium. B http://scraper.chez.tiscali.fr/
index1.htm?safedefrag.htm
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Lorsqu’il s’agit de ranger les données sur le disque dur, Windows se comporte d’une manière un peu étonnante. En effet, si nous demandons à Windows de ranger un gros fichier sur le disque dur, il en mettra un petit bout au début du disque dans un petit espace libre, un autre petit bout dans un autre espace, etc. Après une longue période d’utilisation intensive d’un ordinateur sous Microsoft Windows vos fichiers les plus fréquemment employés sont très vraisemblablement, de par le mode de fonctionnement de ce système, stockés sous forme de nombreux petits bouts disséminés sur le disque. Cela ralentit la lecture et l’écriture car les « têtes » chargées de cela doivent se déplacer un peu partout afin de les atteindre. ANALOGIE Les deux secrétaires Imaginons que vous deviez engager une secrétaire pour ranger les dossiers que nous traitons dans un grand local disposant d’une gigantesque armoire à tiroirs. La première candidate, appelé Mademoiselle Windows, prend le dossier que vous lui donnez, enlève l’agrafe et disperse les feuilles dans plusieurs tiroirs où elle trouve de la place. Tous les mois, elle vous propose alors de passer une journée rangement durant laquelle on vide tous les tiroirs sur le sol et on fait le tri. La seconde candidate, Mademoiselle Ubuntu, range le dossier dans le premier tiroir assez grand pour contenir l’intégralité du document. Si elle constate que certains dossiers sont souvent utilisés en même temps, elle les rangera dans des tiroirs proches l’un de l’autre. Quelle candidate choisirez-vous ? © Groupe Eyrolles, 2005
2 – Migrer vers Ubuntu
Pour cette raison, Microsoft recommande de régulièrement défragmenter le disque dur, opération longue et fastidieuse consistant à remettre ensemble tous les petits bouts. Cette opération n’existe pas sous Linux, ce dernier rangeant correctement les données dès qu’on lui demande. Il est donc indispensable, avant d’installer Ubuntu, de procéder à une défragmentation du disque dur.
Partitionnement Les disques durs modernes sont généralement très grands. Pour faciliter la gestion, on divise l’espace total en partitions. Ces partitions se comportent alors comme des disques durs parfaitement indépendants ! Les partitions pour Microsoft Windows et les partitions pour GNU/ Linux utilisent des systèmes de fichiers différents. Pour Microsoft Windows, ce sont souvent les formats FAT 32 (versions 9x) et NTFS (versions NT, 2000 et XP). Les systèmes GNU/Linux offrent un large choix de formats : l’un des plus utilisés est le format EXT3, format que nous retiendrons. Il va donc falloir « repartitionner », c’est-à-dire remodeler la structure des partitions. ANALOGIE L’appartement et les pièces Le concept de partition est souvent un peu obscur pour le néophyte. Imaginons que votre disque dur soit un grand appartement. Votre appartement est composé de différentes pièces séparées par des murs. Ces pièces peuvent être vues comme des partitions. Tout comme vous ne pouvez pas avoir une armoire chevauchant plusieurs pièces, vos données sont soit dans une partition soit dans une autre. Repartitionner un disque dur revient donc à abattre et reconstruire les murs d’un appartement, opération relativement lourde. Ajoutons, pour complexifier le tout, qu’historiquement il n’était possible de créer que quatre partitions sur un disque dur. Pour s’affranchir de cette restriction, on a imaginé la solution suivante : la quatrième partition serait elle-même décomposable en partitions dites secondaires. C’est pourquoi vous entendrez parfois parler de partitions primaires et secondaires. Ne vous tracassez pas trop à ce sujet. Le mieux est de décider que la première partition sera primaire, toutes les autres étant secondaires.
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En règle générale, nous allons réduire la taille de la partition occupée par Windows afin de créer une nouvelle partition que nous dédierons à Ubuntu. Ce repartitionnement peut se faire au choix durant l’installation ou, si vous le désirez, avant quoi que ce soit d’autre. Si votre disque dur est constitué d’une seule partition dédiée à Windows (vous avez uniquement un lecteur C: comme disque dur et un lecteur D: qui est votre CD-Rom) et que vous disposez déjà d’un espace libre suffisant sur cette partition (au minimum 2 Go, mais plus est préférable), alors vous pouvez passer directement à l’installation. Si vous souhaitez une gestion plus fine de vos partitions, par exemple pour créer une partition partagée entre les deux systèmes au format FAT32 (format reconnu par Windows et par Linux), vous pouvez repartitionner avant l’installation mais cela n’est pas absolument nécessaire, l’installateur disposant d’un outil de partitionnement très puissant. TECHNIQUE Partitionnement avant installation Différents logiciels comme Gparted ou QtParted, sont disponibles pour réaliser un partitionnement avant l’installation. Gparted est d’ailleurs le logiciel utilisé par l’installateur Ubuntu. QtParted est intégré à la distribution Knoppix, ou téléchargeable depuis le site Sourceforge. Pour utiliser QtParted, lire la documentation sur le site : B http://qtparted.sourceforge.net/faq.fr.html ou bien sur le site de BxLUG.be avec une description d’un partitionnement utilisant QtParted : B http://www.bxlug.be/articles/181 Le logiciel GNU Parted met à votre disposition d’autres fonctionnalités que celle de partitionnement. En effet, GNU Parted propose des fonctionnalités intéressantes pour gérer les partitions de différentes manières : créer, supprimer, redimensionner, vérifier et copier des partitions ainsi que le type de système de fichiers. Il est utile pour réorganiser l’espace disque à sa guise. GNU Parted est plutôt conseillé pour des utilisateurs avancés : B http://www.gnu.org/software/parted/
Nous y voilà enfin, les préparatifs sont achevés. On a tout ? On va enfin pouvoir entrer dans le vif de l’action. C’est parti !
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AVERTISSEMENT Sauvegarde avant installation Rappel important : il est recommandé d’effectuer au moins une sauvegarde de vos données importantes avant toute installation et tout repartitionnement. Cette sauvegarde constituera votre seul recours en cas de problème. Une deuxième sauvegarde sera une sécurité supplémentaire en cas de problème sur la première sauvegarde.
En résumé... Nous avons, au cours de ce chapitre, fait un tour d’horizon de ce qu’est un ordinateur et comment se préparer à l’installation d’un nouveau système d’exploitation. De plus, l’utilisation d’un CD vif (ou Live CD) Ubuntu vous a donné une idée de ce qu’était Ubuntu Linux.
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chapitre
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Installation d’Ubuntu
SOMMAIRE
B Préparer l’installation
L’installation d’un système d’exploitation est certainement l’opération la plus délicate. S’y lancer tête baissée sans aucune préparation est un comportement à risque (quoique malheureusement fort répandu).
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B Lancer l’installation MOTS-CLÉS
B installation B CD vif B partitionnement
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Préparation de l’installation TECHNIQUE Installation classique en mode texte La procédure d’installation décrite dans ce chapitre nécessite un minimum de 128 Mo de mémoire RAM, mémoire minimale recommandée pour utiliser Ubuntu sur un bureau. Cependant, un CD d’installation alternatif est disponible et permet d’installer Ubuntu en « mode texte ». B http://se.releases.ubuntu.com/6.06/ Téléchargez l’image nommée « Alternate CD ». Ce type d’installation n’est pas recommandé pour les utilisateurs débutants.
Nous avons détaillé ensemble les différentes étapes de préparation dans le chapitre précédent, tant au niveau matériel qu’au niveau logiciel et psychologique. Si ce n’est déjà fait, parcourez-le avant de vous lancer dans l’installation proprement dite. Nous sommes donc fin prêts. Encore une fois, avez-vous bien vérifié la configuration minimale requise et sauvegardé vos données ? On n’insistera jamais assez sur l’importance d’une bonne sauvegarde.
Démarrer l’installation Insérez le CD-Rom dans l’ordinateur et redémarrez-le. Normalement, ce redémarrage devrait activer le CD-Rom et ouvrir un bel écran d’accueil.
Figure 3–1
Le premier écran de l’installeur
Si Windows semble démarrer normalement, consultez la section consacrée à la configuration du BIOS dans le chapitre précédent, page 28. Pour continuer l’installation, il suffit d’appuyer sur la touche « retour à la ligne » (Entrée), en ayant préalablement appuyé sur la touche F2 pour passer français. 38
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3 – Installation d’Ubuntu
Il est possible d’activer d’autres options pour l’installeur. Elles sont toutes décrites dans l’aide (touche de fonction F1) et les descriptions détaillées sont disponibles par les touches de fonction F1 à F6. Vous pouvez dès à présent choisir votre langue et votre clavier avec la touche F2. Si vous avez malencontreusement raté cette étape, pas de problème, vous aurez l’occasion de vous rattraper par la suite. Appuyez ensuite sur la touche Entrée. Le CD vif se lance, exactement comme décrit dans la section précédente et des tas de caractères vont défiler à l’écran.
Figure 3–2
Le CD vif/installeur se lance
Il est primordial que vous notiez la valeur hexadécimale de 129 chiffres renvoyée par le bus lors de l’initialisation du kernel. Cette valeur est affichée via le framebuffer durant les premiers cycles d’horloge du lancement de l’installeur. Vous ne voyez pas ? Bon d’accord, c’était une plaisanterie, désolé. Hem, continuons... Le CD vif va donc démarrer et vous amener sur le bureau Ubuntu.
Installation depuis le CD vif Lancer l’installation n’est guère plus difficile que de double-cliquer sur l’icône intitulée Install.
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Figure 3–3
Sur le bureau Ubuntu
Choix de la langue Le processus d’installation se lance alors et vous demande la langue principale que vous souhaitez utiliser pour votre système.
Figure 3–4
Choix de la langue
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3 – Installation d’Ubuntu
Vous pouvez à chaque fois passer à l’étape suivante en cliquant sur le bouton Avancer.
Choix du fuseau horaire Il faut ensuite choisir son fuseau horaire. Cliquez une première fois sur le continent de votre choix afin d’effectuer un zoom. Choisissez ensuite la grande ville la plus proche symbolisée par un losange rose.
REMARQUE Heure de base L’heure du système dépend de l’heure maintenue par le BIOS. Il est généralement conseillé de configurer cette horloge à l’heure UTC (temps universel coordonné, heure correspondant au méridien de Greenwich). Ubuntu, connaissant votre fuseau horaire pourra donc s’adapter et afficher l’heure locale exacte. Cependant, Microsoft Windows ne fonctionne pas de cette façon et affiche uniquement l’heure du BIOS telle qu’elle est donnée, sans correction. Si vous utilisez Windows en parallèle avec Ubuntu, il est donc nécessaire de mettre le BIOS à l’heure locale et d’indiquer à Ubuntu que le BIOS n’est pas à l’heure UTC.
Figure 3–5
Choix de la région
Si l’heure affichée n’est pas juste, c’est l’occasion de la régler en cliquant sur Régler l’heure....
Choix du clavier Et voici déjà la troisième des six étapes pour installer Ubuntu sur votre ordinateur : le choix du clavier. Ce choix est particulièrement important, rien n’est en effet plus perturbant que d’avoir un clavier mal configuré. Choisissez votre clavier dans la liste et testez-le avec la zone prévue à cet effet dans le bas de la fenêtre. Pour beaucoup, le choix par défaut de clavier français sera correct. Testez les caractères spéciaux comme @ ! ou * en pressant les touches correspondantes et en vérifiant que c’est bien le symbole prévu qui est affiché. Si le test n’est pas concluant, essayez les claviers belges, suisses ou toute autre possibilité que vous jugez plausible.
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Figure 3–6
Réglage de l’heure
Figure 3–7
Choix du clavier
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3 – Installation d’Ubuntu
Identification de l’utilisateur La quatrième étape de ce processus d’installation concerne votre identité ainsi que celle de la machine. Dans le premier champ, vous devez renseigner votre nom complet : « Martin Dupont-Lagrange » ou « Irénée-Ludivine Enfant » par exemple. Il n’y a pas de restriction sur les caractères disponibles ou sur la longueur. Le second champ est votre nom d’utilisateur, aussi appelé identifiant ou login. Il doit s’agir d’un nom court, entièrement en minuscule, sans espace ni accent ou caractère spécial. Il s’agit généralement du prénom ou du surnom : martin, ludi ou jm. Chaque utilisateur est identifié par un mot de passe. Veuillez choisir un mot de passe que vous êtes certain de retenir et entrez-le dans les deux champs dédiés à cet usage. Le second champ sert de confirmation au premier, il est impératif de taper deux fois exactement le même mot de passe. Attention, la distinction entre minuscules et majuscules est importante ! Soyez sûrs que la touche Caps Lock n’est pas activée par erreur.
DÉFINITION Qu’est qu’un compte utilisateur ? Un compte utilisateur représente l’identité d ’ u n e p e r s o n n e s u r u n o r d i n a t e u r. I l comprend : • un nom d’utilisateur ; • un mot de passe ; • un répertoire pour les données personnelles. Le terme « compte » est parfois confondu avec le terme utilisateur. Le plus souvent, lorsque Ubuntu traite d’utilisateur, il évoque en réalité le compte utilisateur. L’utilisateur, en effet, c’est nous !
CULTURE Un bon mot de passe Un bon mot de passe doit respecter certaines règles : n’être en aucun cas proche du nom ou des informations personnelles de l’utilisateur, ne pas être un mot ou un prénom courant (même agrémenté d’un chiffre), être constitué d’un mélange de minuscules-majuscules, de chiffres et de caractères spéciaux. Un bon mot de passe doit faire au minimum 8 caractères. Ainsi : martin, lionel81, spaghetti ou raovili77 ne sont pas des mots de passe conseillés. Un mot de passe conseillé serait de la forme aO87*!pe ou d8U1%K:, ce qui est bien plus sécurisé mais aussi, il faut l’admettre, plus complexe à retenir. La raison de cette consigne est simple : les pirates (« crackers ») souhaitant pénétrer un système vont lancer un programme qui va essayer tous les mots du dictionnaire comme mots de passe. Le dictionnaire est étendu avec des prénoms, des inversions de lettres et trouve très facilement ce genre de variation. Ce type d’attaque est appelée « attaque par dictionnaire ».
Il est possible de créer d’autres utilisateurs par la suite mais il faut noter que le premier utilisateur créé durant l’installation disposera des droits d’administration sur le système. Il est généralement le compte associé à la personne effectuant l’installation.
PIÈGE Prenez des notes ! Retenez bien votre identifiant et votre mot de passe !
Enfin, dans le dernier champ, vous renseignerez le nom de l’ordinateur, nom qui permettra d’identifier l’ordinateur sur le réseau. © Groupe Eyrolles, 2005
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Accès libre – Ubuntu
Choisissez un nom simple, sans accent (c’est important), sans espace (utilisez le tiret à la place), majuscules ou caractères spéciaux. Si vous avez plusieurs ordinateurs dans le réseau local, il est toujours amusant de garder une certaine cohérence. Un exemple très courant est de donner à chaque ordinateur un nom de planète du système solaire : mars, jupiter, saturne, pluton... Attention, il faut impérativement que tous vos ordinateurs aient un nom différent. Profitez-en, c’est un des rares moments où l’on doit faire preuve de créativité dans l’installation d’Ubuntu.
Figure 3–8
Identification de l’utilisateur et de la machine
Le partitionnement Étape la plus critique et la plus fastidieuse, le partitionnement consiste à organiser votre disque dur afin d’accueillir Ubuntu de manière optimale. L’utilisation du logiciel Gparted lors de l’installation a grandement simplifié ce processus réputé particulièrement complexe. Il faut imaginer que votre disque dur est un large espace. Pour une utilisation idéale par le système, ce grand espace est découpé en plusieurs sous-espaces parfaitement indépendants, appelés partitions. Le partitionnement est une étape qui demande de la précaution car elle peut entraîner la perte des données écrites sur le disque. Pour cette raison, si vous avez bien suivi les étapes de préparation décrites précédemment, vous avez sauvegardé vos données en les gravant sur CDRom, DVD, ou en envoyant une copie sur un espace web à condition 44
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3 – Installation d’Ubuntu
qu’il ne s’agisse pas de données confidentielles. Avant toute modification pouvant entraîner une perte de données, l’installeur d’Ubuntu demande confirmation pour prévenir les risques de mauvaises manipulations. La première chose à faire est de sélectionner le disque dur sur lequel installer Ubuntu. Dans la majorité des cas, votre ordinateur ne dispose que d’un seul disque physique et cette étape est superflue.
Figure 3–9
Sélection du disque dur, ici l’unique disque a été sélectionné automatiquement
Une fois le disque sélectionné, trois possibilités s’offrent à vous : • Redimensionner automatiquement une partition existante et utiliser l’espace ainsi libéré. C’est l’option la plus sûre et la plus automatique. Si vous n’êtes pas à l’aise avec le partitionnement, vous pouvez choisir cette option sans crainte. • Utiliser tout le disque. Attention, cette option est particulièrement dangereuse car elle effacera toutes les données contenues sur le disque. C’est l’option à choisir si vous utilisez un disque vierge. • Modifier manuellement les partitions. L’option qui vous donne le contrôle optimal. Le choix par excellence des utilisateurs avancés.
Partitionnement manuel Si vous avez choisi de partitionner manuellement, vous êtes alors confronté à l’interface de Gparted, le logiciel de partitionnement. Sur un système Linux, à chaque partition sera affecté un emplacement particulier du système appelé « point de montage ». © Groupe Eyrolles, 2005
DÉFINITION La partition swap Une partition de type swap est une partition physique du disque dur destinée à être utilisée comme une extension de la mémoire vive. Pour plus d’informations sur ce sujet, vous pourrez consulter : B http://www.linux-france.org/prj/jargonf/S/ swap.html
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Accès libre – Ubuntu
Figure 3–10
Trois manières de partitionner possibles
Figure 3–11
Partitionnement manuel avec Gparted
Ainsi, la partition racine, partition indispensable contenant l’ensemble du système sera affectée au point de montage « / ». Cette partition doit faire au moins 2 Go. Actuellement, nous n’allons pas encore nous préoccuper des points de montage. Nous allons uniquement créer les partitions. 46
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3 – Installation d’Ubuntu
THÉORIE Le partitionnement Ubuntu a besoin au minimum de deux partitions : • Une partition racine « / ». Cette partition est la plus importante et constitue l’équivalent de la partition C: sous Microsoft Windows. Elle doit pouvoir héberger au moins 1,5 Go. • Une partition d’échange aussi appelée swap. Lorsque la mémoire vive (RAM) est saturée, le système Ubuntu libère de la mémoire en copiant des données inutilisées sur la partition swap. Cela ralentit la machine mais se révèle très pratique lorsque beaucoup de mémoire est nécessaire, par exemple lorsqu’un grand nombre d’applications sont ouvertes en même temps. Sur une machine moderne pourvue d’au moins 256 Mo de RAM, la taille de la partition swap sera comprise entre 350 et 500 Mo. Si le disque dur est d’une capacité faible, optez pour le minimum nécessaire. • Notez qu’il peut également être utile de définir une partition dédiée au répertoire personnel de l’utilisateur (l’équivalent du répertoire Documents and settings sous Windows 2000/XP). Sous Linux, cette partition se nomme /home.
Une partition doit contenir un système de fichiers. Celui-ci est, en quelque sorte, la manière dont les données sont encodées sur le disque. Windows utilise le système de fichiers FAT32 et, depuis Windows 2000, le système NTFS. Les systèmes GNU/Linux utilisent différents systèmes de fichier. Dans notre cas, nous utiliserons celui appelé EXT3. En jouant avec le redimensionnement et l’effacement des partitions, vous devez arriver à créer un espace libre suffisant pour installer Ubuntu. 2 ou 3 Go sont un minimum extrême. Une fois l’espace libre créé, cliquez sur Nouveau pour créer des partitions. Vous devez créer au moins une partition de 2 Go en EXT3 (qui sera la racine) et une partition swap qui fera entre 256 et 512 Mo. Une bonne pratique consiste à assigner une partition pour le système et une partition pour les données utilisateurs. Dans ce cas ce n’est pas une mais deux partitions EXT3 que vous allez créer. La partition système doit faire au minimum 2 Go. Il est tout à fait raisonnable de la mettre à 5 Go. Si vous comptez installer des jeux ou beaucoup d’applications, accordez-lui 7-8 Go. Quant à la partition qui contiendra vos données, c’est à voir au cas par cas. Un utilisateur essentiellement bureautique simple se contentera de 3 ou 4 Go. Un utilisateur professionnel comptera 2 Go rien que pour ses courriels et un mélomane averti réservera 20 Go rien que pour ses fichiers musicaux !
ASTUCE Swap de Microsoft Windows Certains sites sur Internet décrivent comment manipuler le fichier swap (ou fichier d’échange) dans un système Microsoft Windows. Sur les systèmes de type Unix, nous avons une partition réservée au swap, tandis que sur les systèmes Microsoft Windows, il y a un fichier pour le swap, qui hélas, se fragmente lui aussi. En cas de difficulté avérée pour le redimensionnement, il peut être bon de limiter la taille de ce fichier, puis de relancer le système, avant de le défragmenter en Mode sans échec. Pour plus d’informations, consultez la page suivante : B http://optimisersonpc.free.fr/
opti_windows.html#swap Si ce lien venait à être indisponible, il suffit d’inscrire Modifier taille du fichier de swap sous Windows en mots-clés dans un moteur de recherche sur Internet, pour trouver les informations souhaitées sur d’autres sites.
La configuration à trois partitions (racine, espace utilisateurs et swap) est la plus conseillée pour une utilisation courante. Si votre espace disque est fortement limité, optez pour la configuration double (racine, swap). Il est cependant possible de réaliser un partitionnement extrêmement fin © Groupe Eyrolles, 2005
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Accès libre – Ubuntu
en séparant le répertoire destiné aux applications (/usr), le répertoire nécessaire à démarrer la machine (/boot), le répertoire de travail (/var) voire le répertoire temporaire (/tmp). L’utilité d’un tel partitionnement sort néanmoins du cadre de ce livre est n’est absolument pas nécessaire à notre niveau d’utilisation. Une fois satisfait de l’allure de votre disque dur, vous pouvez cliquer sur Avancer. Rassurez-vous, aucun changement n’est encore effectif. Vous pouvez toujours revenir en arrière et votre disque dur est encore en l’état initial.
Assigner les points de montage Comme nous l’avons expliqué ci-dessus, chaque partition doit prendre place dans le système. Pour ce faire, nous lui assignons un « point de montage ». Contrairement aux partitions qui apparaissent comme des disques séparés sous Windows (C:, D:, E:, F:, ...), les points de montages sont des répertoires du système tout à fait normaux. De cette manière, l’utilisateur ne sait pas sur quelle partition il se trouve et n’a pas à le savoir. Si vous avez choisi la configuration de partitionnement double (racine et swap uniquement), votre répertoire utilisateur sera situé dans le répertoire /home situé sur la partition racine (symbolisée par « / »).
Figure 3–12
Assignation des points de montage
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3 – Installation d’Ubuntu
Par contre, si vous avez choisi une configuration triple (racine, espace utilisateurs et swap), votre répertoire utilisateur sera situé sur la partition /home et non plus sur la partition racine. Cependant, et là réside tout l’intérêt, il n’y a aucune différence à l’usage ! L’utilisation des partitions est donc parfaitement transparente pour l’utilisateur. Assignez donc les points de montage racine (root, « / »), swap et espace utilisateurs (« /home ») aux partitions que vous venez de créer. Pour ces partitions, cochez la case Formater à nouveau afin que ces partitions soient créés. Si vous disposez d’autres partitions (par exemple avec vos données Microsoft Windows ), vous pouvez leur attribuer un point de montage de type /mnt/hdXX. Le répertoire /mnt est en effet traditionnellement utilisé pour monter toutes les partitions non directement utilisées par le système. C’est donc un moyen aisé d’accéder aux données de ces partitions une fois Ubuntu installé. Pour ces partitions, ne cochez surtout pas la case pour les formater à nouveau. Cela détruirait toutes les données contenues sur la partition. Appuyez ensuite sur le bouton Avancer.
Installation du système Un écran récapitulatif vous informe de tous les changements qui vont être effectués sur votre système durant l’installation. Vérifiez-les attentivement.
Figure 3–13
Récapitulation
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Accès libre – Ubuntu
Il est encore temps de revenir en arrière. Jusqu’à présent, aucun changement n’a encore été réalisé sur votre système. Une fois satisfait, prenez une grande inspiration et enfoncez le bouton Install. Il ne vous reste plus qu’à être patient. Une barre de défilement orange va vous informer du temps restant. À la fin de l’installation, un message va vous informer que vous devez redémarrer. Acceptez ce message, l’ordinateur s’éteint et vous laisse la possibilité de sortir le Live CD. Figure 3–14
Installation terminée !
L’ordinateur redémarre alors et vous propose la liste des systèmes installés sur votre ordinateur. La première possibilité est généralement Ubuntu, suivi du numéro de version du noyau (kernel). Appuyez sur Entrée ou attendez 10 secondes pour le sélectionner et démarrer Ubuntu. Ce premier démarrage pouvant être assez lent, soyez patient. DÉPANNAGE Restauration de GRUB en cas de problème L’installeur d’Ubuntu est configuré pour proposer un chargeur (ou bootloader) nommé GRUB. Au démarrage GRUB est le programme qui vous propose la liste des systèmes installés sur votre ordinateur et rend possible une cohabitation Windows-Linux. Il y a deux ou trois cas de figure qui amènent à devoir le réinstaller ou à le restaurer.
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Un léger bruit retentit, une invite à entrer votre mot de passe apparaît : ça y est, vous êtes à présent sous Ubuntu ! CULTURE Le GRand Unified Bootloader Le chargeur de démarrage GRUB a la particularité d’assurer sa propre configuration lors d’un changement de noyau, ou lors de la suppression d’anciens noyaux. C’est aussi un mini-système d’exploitation permettant de lancer des commandes, tout comme on peut le faire depuis un shell Bash. Si vous voulez, vous pouvez invoquer la commande GRUB dans votre shell, puis appuyer sur la touche Tab pour voir la liste des commandes disponibles. Pour quitter l’invite de commande GRUB, saisissez le mot « quit ». B http://www.gnu.org/software/grub/ B http://www.cri74.org/linux/howto/grub-howto.html B http://www.linux-france.org/article/sys/chargeurs/ix86/grub/grub-manualfr.html#Configuration
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Si vous devez un jour réinstaller Windows ou l’installer après coup, le chargeur d’amorçage de Windows écrasera le chargeur existant (en l’occurrence GRUB) installé dans le MBR, sans conserver de moyen d’accès à l’autre système d’exploitation installé - ou aux autres systèmes le cas échéant, puisqu’il est possible d’en installer plusieurs. Le MBR est le premier secteur de tout disque dur dans lequel sont stockées les informations concernant les partitions et le système à lancer au démarrage de l’ordinateur. La réinstallation de GRUB peut alors se faire en quelques étapes, afin qu’à nouveau soit proposé au démarrage un choix des systèmes d’exploitation existants. Voici comment procéder : 1. Démarrez votre ordinateur en ayant au préalable inséré le CD d’installation d’Ubuntu. 2. Une fois le système lancé, ouvrez une console, depuis le menu Applications>Accessoires>Terminal. 3. Vérifiez l’emplacement des partitions en saisissant : $ sudo fdisk -l /dev/hda
si votre disque dur est bien le premier, en mode maître. 4. Positionnez-vous depuis la console, dans le répertoire /mnt, celui dédié aux périphériques à monter, et créez un point de montage : $ cd /mnt $ mkdir /mnt/temp
5. Montez la partition depuis laquelle vous souhaitez démarrer, en l’occurrence celle contenant Linux, sur le répertoire /mnt du système de fichiers de votre CD vif. Par exemple : $ sudo mount /dev/hda3 /mnt/temp
6. Faites croire au système que ce répertoire est la nouvelle racine (on nomme cela couramment chrooter une partition) : $ sudo chroot /mnt/temp
7. Installez GRUB grâce à son script d’installation : # grub-install /dev/hda
avec pour résultat quelque chose qui ressemble à ceci : Due to a bug in xfs_freeze, the following command might produce a segmentation fault when /boot/grub is not in an XFS filesystem. This error is harmless and can be ignored. xfs_freeze: specified file ["/boot/grub"] is not on an XFS filesystem Installation finished. No error reported. 1 This is the contents of the device map /boot/grub/device.map. 2 Check if this is correct or not. Il any of the lines is incorrect, fix it and re-run the script ’grup-install’. (hd0) /dev/hda root@ubuntu:/#
Dans ce discours aussi anglais que technique, auquel un débutant ne comprendra pas grand-chose, deux lignes sont à vérifier et nous intéressent à l’exclusion des autres. La ligne 1 qui veut dire que l’installation s’est effectuée correctement. Et la ligne 2 qui signifie en substance « ceci est le contenu du fichier device.map dont le chemin est /boot/grub/device.map ». Normalement, il ne reste plus qu’à redémarrer le système et votre GRUB s’affichera au démarrage.
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3 – Installation d’Ubuntu
Réinstaller GRUB après une réinstallation de Windows
Accès libre – Ubuntu
Figure 3–15
Écran d’invite
En résumé... Notre système Ubuntu Linux est maintenant installé et fonctionnel. Dans les chapitres suivants, nous allons partir à sa découverte pour apprendre à l’utiliser et à le gérer.
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chapitre
4
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Prise en main d’Ubuntu
SOMMAIRE
B Ouvrir sa session
Ubuntu est un système d’exploitation au même titre que Microsoft Windows ou Mac OS X. Il fournit toutes les fonctionnalités qu’un utilisateur attend d’un système d’exploitation moderne. Ce système se compare sans problème avec ses concurrents et les surpasse sur de nombreux points exposés dans ce chapitre et dans les suivants. Découvrons maintenant comment se familiariser avec Ubuntu pour que cette distribution devienne la vôtre.
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B Le bureau Ubuntu B Les menus Ubuntu B Manipuler les fenêtres B Fermer sa session MOTS-CLÉS
B bureau B session B menu B navigateur de fichiers B messagerie B partage de fichiers B lanceur d’application B bureau virtuel
Accès libre – Ubuntu
Ce chapitre présente les bases d’Ubuntu, système d’exploitation simple et intuitif. Par certains aspects, il se rapproche de Mac OS X (voir figure 4-1). Il permet d’accéder facilement aussi bien à toutes les applications installées (e-mail, Internet, jeux, bureautique...) à l’aide de menus soigneusement organisés qu’aux données personnelles à l’aide du navigateur de fichiers. Afin de donner une touche personnelle au bureau Ubuntu, ce dernier est totalement configurable et un large choix de thèmes est offert à l’utilisateur.
Figure 4–1
Un bureau Ubuntu personnalisé
Ouvrir sa session Après le démarrage d’Ubuntu, l’écran de session apparaît, voir figure 4-2. Il permet de s’authentifier et d’accéder à l’environnement de travail Ubuntu ou « bureau ». S’authentifier fournit les fonctions suivantes : • confidentialité des données personnelles ; • réglages des applications courantes de l’utilisateur conservés. La plupart de ces paramètres sont enregistrés dans des fichiers au format texte.
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4 – Prise en main d’Ubuntu
CULTURE GNOME Le bureau Ubuntu emploie des logiciels réalisés dans le cadre du projet GNOME. Ce dernier a pour but de créer un environnement utilisateur complet, libre et facile d’utilisation, ainsi qu’une plate-forme d’outils de mise au point de programmes destinée aux développeurs d’applications. GNOME est un projet qui se veut libre, ergonomique, accessible, international et organisé. C’est un logiciel libre qui fait partie du projet GNU. Ce dernier vise à offrir à ses utilisateurs et développeurs un contrôle total de leur environnement, de leurs applications et de leurs données. Pour plus d’informations sur le projet GNU et sur les logiciels libres, consultez le site : B http://www.gnu.org/ Le projet GNOME comprend un groupe de travail chargé de se concentrer sur l’ergonomie. Il se veut accessible aux personnes souffrant d’un handicap et international puisque qu’il est d’ores et déjà utilisé, conçu et documenté dans des dizaines de langues. Enfin, le projet est constitué de communautés organisées de plusieurs centaines de membres structurés en conseils et groupes de travail. Une nouvelle version est réalisée deux fois par an, fréquence de sortie définie par les membres du groupe responsable, le groupe de lancement. Pour plus d’informations, rendez-vous sur les sites officiels : B http://www.gnome.org/ B http://www.gnomefr.org/
Figure 4–2
Écran de connexion d’Ubuntu
Pour ouvrir une session, l’utilisateur doit fournir son identifiant et son mot de passe. Si l’utilisateur est reconnu, Ubuntu charge le bureau. Un écran indique l’état d’avancement du chargement des composants du bureau. © Groupe Eyrolles, 2005
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Accès libre – Ubuntu
Le bureau Ubuntu CULTURE Le bureau, premier environnement graphique Ce que nous appelons le bureau est le point de départ visuel de toutes les fonctions de travail et des tâches d’administration. Nous parlons de visuel, ou de graphique, par opposition au mode texte, que nous n’utiliserons pas couramment, mais que nous aborderons au chapitre 14, qui traite des tâches d’administration que l’on peut effectuer efficacement en ligne de commande.
Nous y sommes enfin et allons pouvoir explorer les lieux avant de commencer à travailler. Rassurez-vous : si l’orange et le brun vous effraient, il vous sera possible de personnaliser très facilement l’ensemble. Dans votre environnement graphique, vous disposez de plusieurs bureaux virtuels simultanés. Par bureau virtuel, nous entendons un espace de travail où l’utilisateur peut lancer des applications, soit l’écran que vous avez devant vous. Vous remarquerez, en bas à droite de l’écran, quatre petits rectangles gris. Chacun de ces rectangles représente l’un des bureaux virtuels disponibles. Celui qui est plus brun que gris représente le bureau virtuel que vous visualisez actuellement. Pour passer d’un bureau virtuel à un autre, il suffit de cliquer sur celui qu’on désire afficher.
INTERFACE GRAPHIQUE Les bureaux virtuels Les bureaux virtuels sont une des fonctionnalités favorites des utilisateurs des systèmes GNU/Linux. Quoi de plus pratique que ces espaces dédiés où vous pourrez utiliser à votre convenance vos applications. Au lieu d’avoir tous les programmes ouverts sur le même espace avec une barre des tâches encombrée, il est plus commode de les avoir répartis sur différents espaces de travail. Vous pourrez naviguer aisément entre ceux-ci, chacun n’affichant dans sa barre des tâches que ses applications. Les utilisateurs d’autres systèmes d’exploitation envient cette fonctionnalité très pratique dont on ne peut plus se passer à l’usage.
Faisons le test ! Lançons le navigateur Internet sur notre bureau. Changeons ensuite de bureau virtuel en cliquant sur un autre rectangle gris. Vous remarquez alors que votre navigateur n’est plus affiché à l’écran. C’est très pratique si vous voulez faire autre chose. Cependant, dans le « sélecteur de bureaux virtuels » (c’est ainsi que se nomme l’ensemble des rectangles gris en bas à droite), on peut constater que le navigateur est toujours ouvert sur le premier bureau. L’icône en forme de globe terrestre l’atteste. Quand vous avez besoin de consulter, lire, vérifier plusieurs documents alternativement pour se référer à l’un avant de travailler sur l’autre, la navigation rapide d’un bureau à l’autre se révèle très efficace et confortable. Il vous faudra peut-être un petit temps d’adaptation, vous ne pourrez ensuite plus vous en passer. Par défaut, le nombre de bureaux virtuels sous Ubuntu est 4. L’option Préférences du menu contextuel affiché à l’aide d’un clic droit sur le sélecteur de bureaux virtuels vous permettra d’en ajouter à votre convenance. Juste à côté du sélecteur, toujours en bas à droite, se trouve un raccourci vers la corbeille, dans laquelle il suffit de déplacer les fichiers que l’on désire supprimer. En haut à gauche se trouvent trois menus : Applications (avec le logo Ubuntu), Raccourcis et Système. À droite des menus, trois icônes sont installées d’origine (les fameuses applets décrites plus loin dans ce chapitre), et en haut à droite un petit haut-parleur nous invite à régler le volume du son, selon les besoins. Enfin, un calendrier affiche la date et l’heure. Visitons maintenant les trois menus principaux.
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En haut, le plus à gauche, le menu Applications permet de lancer les applications. Qui dit applications, dit réalisations de tâches. Après tout, le but premier d’un ordinateur est de nous aider dans la réalisation de nos tâches courantes. Huit menus par thèmes sont accompagnés des sous-menus correspondants. Nous allons en passer quelques-uns en revue mais nous vous invitons à partir à l’aventure et à explorer un peu vous-même ce menu.
Le menu Accessoires
ASTUCE Déplacer un programme d’un bureau à un autre Vous avez lancé un programme sur un bureau virtuel mais désirez le placer sur un autre. Par exemple, parce que votre lecteur de courriel et votre navigateur sont sur le même bureau virtuel, ce qui n’est pas pratique. Rien de plus simple! Avec la souris dans le sélecteur de bureaux virtuels, il suffit de glisser-déposer l’application désirée entre les deux bureaux virtuels.
Le premier menu, Accessoires, mène à une calculatrice, un dictionnaire, un éditeur de texte, un gestionnaire d’archives, au navigateur de fichiers, à une table des caractères et à un terminal. C’est, comme le nom l’indique, ces petits accessoires qu’on aime avoir toujours sous la main.
L’Éditeur de menus Alacarte Utilisez cet outil pour créer, modifier ou désactiver très simplement des entrées du menu Applications de votre bureau Gnome, celui que nous sommes en train d’étudier.
Le gestionnaire d’archives Le gestionnaire d’archives est le terme générique pour désigner le logiciel qui vous permet d’ouvrir ou créer des fichiers compressés : le très célèbre .zip, mais aussi les fichiers ayant pour extension .tar.gz ou .tar.bz2 ainsi que la plupart des formats usités. Le gestionnaire d’archives sous Ubuntu s’appelle File-Roller. Ouvronsle en cliquant sur son icône dans le menu pour découvrir à quoi il ressemble. Accéder au gestionnaire d’archives par le menu est cependant très rare. En effet, les deux opérations courantes concernées par ce programme sont : ouvrir une archive (si j’ai reçu un .zip contenant des fichiers d’un ami) ou en créer une (je veux envoyer mes fichiers à un ami).
VOCABULAIRE Fichiers compressés et archives Lorsqu’on désire envoyer par Internet plusieurs fichiers, par exemple une série de photos, il est parfois plus facile de les regrouper dans un seul et unique fichier. Ce fichier, appelé archive car il contient luimême d’autres fichiers, est généralement « compressé », c’est-à-dire qu’il prend moins de place que la somme de ses composants. Un des gestionnaires de fichiers compressés très usité sous Windows est Winzip, qui produit les fameux fichiers .zip.
Pour ouvrir une archive, quel que soit le format, il suffit de doublecliquer dessus. Le gestionnaire d’archives s’ouvrira automatiquement en affichant son contenu. Pour créer une archive, il suffit de sélectionner les fichiers à ajouter à l’archive, par exemple en traçant un rectangle autour des fichiers en question tout en maintenant le bouton de la souris enfoncé. Ensuite, cliquez droit sur la sélection ainsi effectuée et choisissez Créer une archive, © Groupe Eyrolles, 2005
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4 – Prise en main d’Ubuntu
Le menu Applications
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archive à laquelle vous donnerez un nom finissant par .zip (ou, par l’extension appropriée comme .tar.gz).
Le navigateur de fichiers Pour ceux qui connaissent Microsoft Windows, le navigateur de fichiers est l’équivalent de l’explorateur Windows. Ce sous-menu est un peu perdu au milieu des autres, et pourtant il est indispensable pour trouver rapidement un document. Vous trouverez dans le navigateur de fichiers, Nautilus, une barre de menus contenant entre autres le menu Aide, une barre d’outils, une arborescence des fichiers à gauche, et à droite une fenêtre contenant les dossiers (répertoires et sous-répertoires) et les documents ou bien, si vous êtes positionné dans le système, des programmes, représentés par des icônes. Vous pouvez vous déplacer dans les fichiers (documents aussi bien que répertoires, car tout dans un système GNU/Linux est considéré comme fichier) soit en sélectionnant une ligne dans l’arborescence avec le curseur de la souris, soit en cliquant dessus, soit en utilisant les flèches dans la barre des outils. Il suffit de faire quelques essais pour comprendre le principe des répertoires du niveau supérieur (tester la flèche haut). Le bouton Actualiser permet par exemple d’afficher un nouveau fichier que vous aurez nouvellement téléchargé. À partir de là, les autres fonctions sont intuitives : il suffit d’explorer les menus et d’essayer.
Le terminal L’entrée de menu Terminal lance la version graphique de la console de commande. C’est en fait un émulateur de terminal, on dit aussi un terminal sous X, car X est le nom commun à plusieurs programmes de serveurs graphiques : dans Ubuntu, c’est le logiciel serveur X.org qui assure l’affichage de tout ce qui est visuel. Pour en savoir plus sur les secrets du terminal, rendez-vous au chapitre 14.
Le menu Bureautique Après le sous-menu Accessoires, voici le sous-menu Bureautique, qui comporte une entrée de menu pour chacun des modules de la suite bureautique OpenOffice.org, mais aussi une multitude d’autres fonctions et combinaisons, comme par exemple la rédaction du courrier, décrites plus en détail au chapitre 10. Pour le traitement de texte et la structuration de document, vous utiliserez OpenOffice.org Word Processor, pour des besoins de tableur, 60
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4 – Prise en main d’Ubuntu
OpenOffice.org SpreadSheet. Il existe aussi des modules d’OpenOffice.org pour le dessin et pour les présentations. Notons aussi la présence d’Evolution, véritable centre bureautique : courriels, agenda, carnet d’adresses, liste de tâches. Indispensable.
Le menu Graphisme Dans le menu Graphisme, vous découvrirez cinq applications, dont la plus fameuse est Gimp, logiciel graphique professionnel permettant de réaliser des multitudes de travaux de création, depuis la simple capture d’écran jusqu’aux images les plus artistiques, en passant par la réalisation de logos, la retouche photo, le dessin, etc. Pour en savoir plus sur Gimp, consultez le chapitre 11. Toujours dans Graphisme, notons aussi la présence d’une application pour utiliser un scanner, XSane. Celle-ci est facile à utiliser et intuitive ; elle vient toutefois en double avec Gimp, qui permet également d’utiliser un scanner, ou la fonction scan d’une imprimante multifonction.
Le menu Internet Ce n’est pas tout d’être connecté à l’Internet, encore faut-il pouvoir en profiter. Dans le menu Internet se trouve la liste de tous les outils indispensables aux routards de la Toile : navigateur web, messagerie instantanée, nouvelles, transfert de fichiers, etc. Petite subtilité cependant : le courrier électronique est géré par défaut par Evolution. Celui-ci faisant aussi office de calendrier, de carnet d’adresses et de liste de tâches, il a été classé dans le menu Bureautique en plus du menu Internet. Les deux entrées sont bien entendu parfaitement équivalentes.
La messagerie instantanée La messagerie instantanée permet à deux ou plusieurs personnes de dialoguer en direct à travers Internet. En plus du dialogue, ces logiciels, souvent multiprotocoles (MSN, Yahoo!, ICQ, Jabber...), offrent la possibilité d’échanger des fichiers et même, dans leurs dernières versions, implémentent des possibilités audio et vidéo augmentant ainsi l’aspect multimédia de leurs fonctionnalités. Dans le même domaine, Ekiga, logiciel de vidéoconférence, sert à dialoguer de manière totalement interactive avec ses correspondants, pourvu que les deux soient équipés d’une webcam et d’un micro.
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Accès libre – Ubuntu
Parmi les applications de messagerie instantanée, vous trouverez le programme Gaim. Vous pourrez bien entendu en installer d’autres par la suite (Gajim, Kopete, Amsn, Xchat, etc.). Avec Gaim, application de messagerie instantanée, vous pourrez discuter (par écrit) en direct, avec un interlocuteur, en utilisant divers protocoles au choix (MSN, AIM, ICQ, IRC, Jabber, Yahoo!...).
La consultation de sites Internet Sur Internet, la consultation de sites et le courrier électronique sont les applications les plus utilisées. Le navigateur Firefox, nommé précisément Mozilla Firefox car développé à partir de la suite Mozilla, est très populaire. Rendez-vous chapitre 8 pour en faire plus ample connaissance.
La messagerie électronique CONFIDENTIALITÉ Chiffrement des courriels Un courriel expédié en clair (non chiffré) peut être facilement intercepté et lu par n’importe qui, sans aucun respect pour la vie privée. Le chiffrement des e-mails par l’utilisation du programme GnuPG permet de préserver la vie privée, ainsi que la confidentialités des données.
Pour lire et écrire le courrier électronique, le logiciel Evolution est l’application proposée par défaut. Pour plus de sécurité et de confidentialité, vous pouvez utiliser les fonctionnalités de chiffrement que ce programme propose et ainsi signer, chiffrer vos e-mails ou lire des messages chiffrés à votre intention. Evolution dispose à cet effet d’une intégration avec GnuPG, équivalent libre de PGP. Que les fans de Thunderbird, le client de messagerie de Mozilla, se rassurent car son menu Enigmail propose la fonction de chiffrement.
B http://www.gnupg.org/
Les logiciels de partage de fichiers Le partage de fichiers est une technique qui permet à des internautes d’échanger directement tout type de données. Des serveurs centralisent les utilisateurs connectés et les ressources qu’ils partagent. L’échange des données se fait ensuite directement entre les utilisateurs sans passer par les serveurs d’informations, technique symbolisée par l’appellation de « peer-to-peer » (P2P en abrégé), soit de personne à personne, ou encore de pair à pair. R Fabrice
Le Fessant, Peer-to-peer Comprendre et utiliser, Eyrolles 2006
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Parmi ces logiciels, vous avez notamment à votre disposition Gnome BitTorrent, client de peer-to-peer très utile pour télécharger une version d’Ubuntu, ou un CD vif. Ce logiciel assure également l’intégrité des données en vérifiant celles-ci au fur et à mesure du téléchargement et recommence le téléchargement d’une partie du fichier en cas d’erreur. Pour s’en servir, il est recommandé de disposer d’une connexion de type haut débit (ADSL ou autre). Si votre connexion se fait par ligne téléphonique ordinaire, mieux vaut oublier le P2P pour le moment.
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4 – Prise en main d’Ubuntu
La prise de contrôle à distance La télémaintenance est une façon de procéder à des opérations de maintenance à distance sur des serveurs ou des stations de travail. Votre logiciel se connecte sur la machine cible et vous autorise ainsi à travailler depuis votre lieu habituel sur une ressource lointaine. En clair, vous lancez le programme et s’affiche sur votre écran le bureau d’un ordinateur situé à parfois des milliers de kilomètres (ou dans la pièce à côté). Terminal Server Client est votre outil de télémaintenance. Si vous n’avez jamais entendu parler de ce type d’outil, peut-être n’en avez-vous pas l’utilité ?
Les jeux Une série de petits jeux sympathiques est à découvrir dans le menu Jeux. Certains peuvent être mis entre les mains d’enfants, même jeunes, avec l’aide d’un adulte si besoin. Beaucoup d’autres jeux sont disponibles mais non installés par défaut. Frozen Bubble et Planetpenguin-Racer sont particulièrement appréciés des petits. Lorsque vous apprendrez à installer de nouveaux programmes au chapitre 6, pourquoi ne pas les essayer ?
Outils système Ce menu, comme son nom l’indique, donne accès à des outils dont vous pouvez avoir besoin pour gérer, configurer ou surveiller votre système : un Éditeur de menu Applications, un Moniteur système et un outil qui lance une application avec des droits différents des vôtres, libellé Lancer avec un utilisateur différent.
Le Moniteur système pour surveiller l’activité de son ordinateur Les utilisateurs de Windows connaissent pour la plupart le Gestionnaire des tâches. Le Moniteur système propose la même fonctionnalité, en listant les programmes en cours d’exécution sur la machine avec, pour chacun, leur utilisation de la mémoire et du processeur.
Lancer un programme avec un utilisateur différent Avec cet outil, vous pourrez lancer un programme par son nom en indiquant sous quelle identité d’utilisateur il doit être lancé. Il est surtout utile pour les administrateurs. Peu d’utilisateurs s’en servent régulièrement. Nous l’utiliserons lorsqu’il faudra réaliser certaines actions avec les droits de l’administrateur. © Groupe Eyrolles, 2005
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Son et vidéo ATTENTION Codecs propriétaires et/ou non libres Ubuntu étant une distribution n’incluant que des logiciels et librairies libres, certains codecs propriétaires ne sont pas inclus par défaut. Un codec (pour COdage-DECodage) est le terme générique pour désigner une méthode de transformation d’une vidéo ou d’une musique en fichier informatique. Pour pouvoir lire une vidéo ou une musique, il faut disposer sur son ordinateur du codec avec lequel le fichier a été créé. Cependant, certains créateurs de codecs refusent de voir ceux-ci redistribués librement et donc inclus dans Ubuntu. Pas de panique, il reste cependant possible d’installer ces codecs, ce que nous verrons au chapitre 12.
Dans le menu Son et vidéo, huit logiciels sont à découvrir, pour une utilisation immédiate. Parmi les plus utiles, citons le Lecteur vidéo Totem pour lire vos vidéos et fichiers sons favoris, l’Extracteur de CDs audio Sound Juicer, pour transformer vos CD musicaux préférés en fichiers sons au format .ogg, ou encore l’Enregistreur de sons qui vous permettra de chanter dans le micro et d’en faire partager le résultat à tous vos amis (ou ennemis, suivant vos aptitudes vocales). Les derniers sous-menus du menu Applications sont décrits dans le paragraphe suivant.
Ajouter des applications Cette entrée permet d’installer très simplement et très rapidement de nouvelles applications, en parcourant une liste pré-établie de logiciels courants répartis dans des catégories similaires à celles présentes dans le menu Applications. C’est une alternative simplifiée à Synaptic, l’interface graphique de gestion des paquets que nous étudierons plus en détail au chapitre 6. On retrouve un alias de cette entrée dans le menu Système> Administration>Ajouter des applications.
Figure 4–3
Ajouter très simplement de nouvelles applications
L’interface d’ajout d’applications est très intuitive : il suffit de cocher l’application que l’on souhaite installer puis de cliquer sur Appliquer. Difficile de faire plus simple... 64
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4 – Prise en main d’Ubuntu
Pour ceux qui utilisaient Windows, nous voyons poindre une lueur d’incrédulité : et oui, fini le fait de devoir télécharger le programme sur le site après 15 avertissements, de devoir passer par toute une procédure demandant où installer les fichiers, de devoir télécharger à la main une dll manquante, de voir se rajouter plein de nouveaux raccourcis sur le bureau, d’entrer le numéro d’activation de 84 caractères de long...
Lancer une application Le bureau Ubuntu offre plusieurs moyens de lancer une application. Voici les principales méthodes possibles, avec au passage un petit détour par les applets.
À partir du menu En haut à gauche du bureau, le menu Applications propose un accès à toutes les applications d’Ubuntu. La navigation au sein des menus est intuitive et simple car on ne passe jamais dans plus de deux sous-menus pour accéder à une application.
À partir du lanceur d’application
RACCOURCI Un accès rapide au menu La combinaison de touches Alt+F1 ouvre le menu. Ensuite, les touches de direction permettent de naviguer parmi les sous-menus. Pour quitter la navigation, utilisez la touche Échap, en haut à gauche du clavier.
Cependant, le lanceur d’application est toujours accessible via le raccourci clavier Alt+F2. Pressez donc cette combinaison de touches. Le lanceur d’application se lance. Il est comparable à l’application Exécuter de Windows. Il suffit de saisir le nom du programme souhaité pour le démarrer. Le Lanceur d’application simplifie la saisie du nom d’une application en complétant automatiquement le nom. C’est ce qu’on appelle l’autocomplétion, notion que nous retrouverons à différents endroits. Pour tester l’autocomplétion, tapez simplement les lettres « fir » dans le lanceur d’application et voyez donc le résultat ! Un autre ? Essayons « gim »...
Figure 4–4
L’autocomplétion du lanceur d’application
Il est aussi possible de sélectionner une application à partir d’une liste, voir la figure 4-5.
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Accès libre – Ubuntu
Figure 4–5
Le lanceur d’application avec la liste des applications connues
À partir des applets de la barre des tâches Par défaut, à côté des menus, sont disposées deux applets (ou, dans ce cas particulier, deux icônes) permettant de lancer une application, voir la figure 4-6. Elle permettent respectivement de lancer le navigateur web et le lecteur de courrier Evolution. Figure 4–6
Les deux applets de lancement d’application à côté des menus.
Il suffit de cliquer dessus pour lancer une des deux applications. Ces applets ne sont pas limitées en nombre, il est possible d’en ajouter.
Ajouter une applet en utilisant le menu Cliquez droit sur une des applications du menu Applications et sélectionnez Ajouter ce lanceur au tableau de bord. JARGON Qu’est ce qu’une applet ? Une applet est une petite application disposée sur un des tableaux de bord du bureau. Une applet donne généralement une information ou réalise une action.
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ASTUCE Déplacer une applet Pour déplacer une applet, il suffit de cliquer dessus avec le bouton du milieu de la souris et, tout en laissant ce bouton du milieu enfoncé, déplacer la souris. Remarquons que généralement ce bouton du milieu est en fait la roulette. Si l’applet refuse de se déplacer, c’est qu’elle est verrouillée. Cliquez droit sur l’applet et désélectionnez Verrouiller au tableau de bord. On peut aussi de cette manière saisir n’importe quelle icône dans le menu Applications et la copier sur le tableau de bord. © Groupe Eyrolles, 2005
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Ajouter une applet en utilisant la liste d’applets Cliquez droit sur l’un des tableaux de bord et sélectionnez Ajouter au Une interface s’affiche qui donne la liste de toutes les applets disponibles (voir la figure 4-7).
tableau de bord.
Figure 4–7
L’interface de sélection d’applets
Pour ajouter un lanceur d’application, cliquez sur le bouton Lanceur d’application, en haut à gauche. Une liste reproduisant le contenu du menu Applications propose de choisir une application.
Lancer une application à partir du bureau Par défaut, le bureau d’Ubuntu ne contient pas d’icônes pour démarrer les applications. Pour en insérer une, il suffit de faire un glisser-déplacer depuis une application du menu Applications vers le bureau.
Donner de l’importance à une icône sur le bureau Ubuntu offre la possibilité de mettre en valeur une icône du bureau en permettant de modifier sa taille à l’aide d’un clic droit et en sélectionnant Redimensionner l’icône. En déplaçant les points bleus apparus autour de l’icône, sa taille est modifiée.
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PRATIQUE Lancer automatiquement une application au démarrage Pour qu’une application se lance au démarrage du bureau, laissez l’application ouverte au moment de la fermeture de la session et sélectionnez l’option Enregistrer la configuration actuelle. À la prochaine ouverture de votre session, l’application sera lancée automatiquement.
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Il est possible de mettre un emblème sur une icône donnant une information sur son contenu. Il suffit, dans le menu de l’icône, de sélectionner Propriétés et de consulter l’onglet Emblèmes.
Figure 4–8
Bureau avec des icônes mises en valeur d’une manière un peu exagérée
Les applets Un grand nombre d’applets se trouvent installées sur Ubuntu. Certaines sont plus importantes que d’autres. Ici sont présentées trois applets insérées par défaut sur le bureau qui sont utiles dans votre utilisation quotidienne. Les bureaux virtuels Ubuntu gère, comme nous l’avons vu en détail au début de ce chapitre, plusieurs bureaux sur une même machine, abritant chacun des applications actives et documents déposés. Ces bureaux sont distincts et à tout moment un seul d’entre eux est affiché, l’état de chacun des autres étant évidemment préservé. La figure 4-9 montre que sur le premier bureau se trouve le navigateur web, que sur le suivant se trouve le visionneur d’image et que sur le troisième se trouve le client de messagerie.
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4 – Prise en main d’Ubuntu
Figure 4–9
L’applet de sélection de bureaux virtuels et la corbeille
Pour passer d’un bureau à l’autre, il suffit de sélectionner le bureau souhaité à l’aide de la souris, dans le sélecteur d’espace de travail. RACCOURCI Se déplacer d’un bureau à l’autre Nous apprécierons les raccourcis clavier permettant d’optimiser l’efficacité dans le travail, comme avec le raccourci Control+Alt+Flèche droite ou gauche pour se déplacer vers le bureau à gauche ou à droite du bureau courant. Vous pouvez aussi placer le curseur sur le sélecteur de bureau et actionner la molette. De la même manière, vous pouvez faire basculer une fenêtre ou application d’un bureau virtuel à un autre en la sélectionnant et en utilisant la combinaison de touches Control+Alt+Shift+Flèche droite ou gauche
L’applet corbeille Sa position sur un tableau de bord la rend discrète et accessible à tout moment (voir la figure 4-9). Le fait de cliquer sur l’icône de la corbeille affiche son contenu. ASTUCE Une corbeille aisément accessible Par défaut dans Ubuntu 6.06, la poubelle est située dans le coin en bas à droite de votre bureau. Bien que l’icône soit toute petite, cela facilite grandement la supression d’un fichier : il suffit de le glisser-déposer dans le coin, en bas à droite, sur la corbeille. Pas besoin d’être extrêmement précis, la poubelle comprend vite. Et s’il s’agissait d’une erreur, un clic sur la corbeille vous permet d’en vérifier le contenu et de glisserdéposer le fichier malencontreusement effacé vers votre bureau ou tout autre répertoire.
Petit détail amusant, la corbeille semble déborder de papiers dès qu’un fichier y est déposé, permettant de savoir d’un coup d’œil si elle contient ou non quelque chose. Pour la vider, il suffit de cliquer droit sur l’applet et de sélectionner l’option Vider la corbeille. La zone de notification La zone de notification (l’équivalent de celle qui serait située dans la barre des tâches sous Windows) est positionnée en haut à droite du tableau de bord. Certaines applications y font apparaître une icône afin de donner des informations. C’est aussi là que se glisse l’icône de Gaim pour discuter en ligne ou les notifications de disponibilité d’une mise à jour. © Groupe Eyrolles, 2005
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Les menus Raccourcis Dans le menu Raccourcis placé près du menu Applications, huit sousmenus sont présents. Nous allons rapidement évoquer les principaux.
Le menu Documents récents L’entrée de menu Documents récents, permet de sélectionner rapidement l’ouverture d’un document sur lequel vous avez travaillé récemment.
Rechercher des fichiers Est-il vraiment besoin de détailler l’utilité et le fonctionnement de cet utilitaire très pratique lorsqu’on ne sait plus où se trouve un fichier particulier ? Les options en français sont détaillées dans l’aide (en français) disponible par une simple pression sur le bouton... Aide, vous aviez deviné ?
Se connecter à un serveur L’entrée de menu Se connecter à un serveur... est un utilitaire permettant de se connecter à un serveur distant, en FTP (File Transfer Protocol), en SSH, à un partage Windows ou à un serveur WebDav. JARGON FTP, SSH et SFTP Si FTP, SSH et SFTP sont pour vous des onomatopées barbares, alors vous n’aurez pas besoin de cette entrée. Par contre, si vous devez gérer à distance des espaces FTP ou SFTP, vous apprécierez très vite l’utilité de cette entrée.
L’accès FTP permet de se connecter à un serveur utilisant ce protocole pour y déposer ou supprimer des fichiers. Par exemple, si votre fournisseur d’accès à Internet met à votre disposition un espace personnel pour stocker des données ou réaliser un site web personnel, vous y accéderez en utilisant le protocole FTP. Dans la fenêtre Connexion au serveur, choisissez le type de service et les informations qui y sont liées (remarque : le chemin du dossier doit être indiqué en absolu, comme par exemple, /home/moi/repertoire/truc et non de manière relative repertoire/truc). Le nom à utiliser pour la connexion est juste le moyen mnémotechnique que vous voulez donner à cet espace, comme « Mon espace web ». Une icône apparaît alors sur le bureau, appelée Mon espace web, vous permettant de jouer avec ce répertoire à distance comme s’il était sur votre propre machine.
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L’entrée de menu dans laquelle il est utile de savoir très rapidement se repérer est le Poste de travail. Celui-ci permet d’accéder aux périphériques amovibles : lecteurs et graveurs CD et DVD, lecteur de disquette, etc. Notons également la présence du système de fichiers, auquel on peut accéder par ailleurs depuis le navigateur de fichiers. Pour afficher le contenu d’une disquette, commencez par placer le support dans son logement, ouvrez le menu contextuel et sélectionnez l’option Monter le volume : cela aura pour effet de monter le périphérique sur un point de montage, tout comme les partitions sont montées lors de l’installation. Les paresseux se contenteront de cliquer sur la disquette et tout cela se fera automatiquement. Le montage et le démontage successifs d’un périphérique amovible est une caractéristique des systèmes GNU/Linux. Le montage signifie qu’on signale au système que le périphérique (clé USB, disquette, CDRom...) est présent. Le système n’a de cette façon pas besoin de le vérifier en permanence. Une fois le périphérique monté, nous pouvons l’utiliser comme n’importe quel dossier, le parcourir...
Pour lire et graver un CD, un DVD de musique ou de vidéo, rendez-vous au chapitre 12, « Le son et la vidéo ».
HISTOIRE Origine du montage Durant la préhistoire de l’informatique, les ordinateurs étaient d’énormes armoires. Les disques pesaient plusieurs kilogrammes. Pour brancher un disque sur un ordinateur, on devait généralement le mettre au-dessus, en haut de l’armoire où il y avait de l’espace. L’expression « monter un disque » est restée, les ordinateurs de la taille d’une armoire heureusement non...
Pour pouvoir retirer notre disquette/CD-Rom/clé USB, il faudra signaler au système que nous enlevons le périphérique. C’est ce qu’on appelle le démontage. Pour démonter un périphérique ou éjecter un CD-Rom, rien de plus facile : un clic droit sur l’icône du périphérique en question suivi de Démonter le volume ou Éjecter. L’icône devrait alors disparaître du bureau. Certaines clés USB sont munies d’une petite diode lumineuse. Lors du démontage, cette diode s’éteint. Pratique pour éviter de faire une bêtise. Si un message d’erreur s’affiche lors du démontage, c’est qu’un programme est en train d’utiliser votre périphérique. Assurez-vous de fermer le programme en question. Ah oui, nous allions oublier ceux qui veulent formater des disquettes. Pour ceux-là, retournez dans le menu Applications, sous-menu Système, et sélectionnez Formateur de disquette. Prenez votre temps, on vous attend ici avant de continuer.
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ATTENTION Ne pas oublier de démonter avant de retirer Retirer une disquette ou une clé USB sans la démonter peut induire des pertes de données. C’est un réflexe à acquérir et au début tout le monde commet cette erreur. Pour le CD-Rom, le problème ne se pose pas, le tiroir refusant de s’ouvrir si le CD-Rom est monté.
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4 – Prise en main d’Ubuntu
Le Poste de travail
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Menu Système Avec le menu Système, nous allons à présent nous occuper de gérer notre ordinateur. Deux grandes catégories se partagent le menu Système : Administration et Préférences. Les autres entrées sont explicites : Aide, À propos de Gnome, À propos d’Ubuntu et Quitter.
Préférences ASTUCE À chaque utilisateur ses préférences Les préférences concernent uniquement votre utilisateur. Les autres comptes utilisateur ne sont pas affectés par vos choix.
Dans les préférences, nous allons pouvoir modifier notre configuration personnelle comme les thèmes, les sons, les économiseurs d’écran... La couleur brune d’Ubuntu vous fatigue ? Et bien essayons autre chose : allez dans Système>Préférences>Thème et choisissez Clearlooks dans la liste. Cela vous convient-il mieux ? Non ? Vous voulez garder la bordure des fenêtres bleues mais changer les icônes ? Voyons comment faire. Cliquez sur le bouton Détails du thème et ensuite sur l’onglet Icônes. Choisissez Human, et voilà !
Administration Contrairement aux préférences, l’administration implique des changements qui seront répercutés sur tout le système et donc aussi sur les autres utilisateurs. La première fois que vous essayerez de lancer une application d’administration (pour régler l’heure de votre ordinateur, pour ajouter un utilisateur...), votre mot de passe sera demandé, en guise de sécurité ; pour que n’importe qui ne puisse pas changer comme cela le système. La partie la plus intéressante de l’administration est sans doute la gestion des programmes installés avec le gestionnaire de paquets Synaptic. Son utilisation est décrite en détail dans le chapitre 6, « Administrer les logiciels sous Ubuntu ».
Astuces pour la gestion des fenêtres Manipuler facilement les fenêtres Il est possible de déplacer et d’agrandir une fenêtre de plusieurs manières, directement avec le bouton gauche de la souris en plaçant le curseur sur le bord de celle-ci, et aussi à l’aide de la souris et d’une 72
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touche du clavier. Cette touche est configurable à l’aide de l’application de préférences, par défaut il s’agit de la touche Alt. Les combinaisons pour déplacer et redimensionner une fenêtre sont décrites dans le tableau 4-1. Tableau 4–1 Combinaisons de touches pour les fenêtres Combinaison
Description
Alt+Bouton gauche de la souris
Permet de déplacer une fenêtre.
Alt+Bouton du milieu de la souris (la molette)
Permet de redimensionner une fenêtre.
Déplacer une fenêtre La technique la plus simple pour déplacer une fenêtre reste de la saisir par sa barre de titre et de la glisser-déposer à l’endroit souhaité. ERGONOMIE Raccourcis pour les fenêtres Un ensemble d’autres raccourcis clavier permet de manipuler facilement vos fenêtres à l’aide de quelques touches. Pour cela, consulter la section Gestion des fenêtres depuis le menu Système>Préférences>Fenêtres. On peut par exemple modifier le comportement du double-clic dans la barre de titre. En effet, essayez de cliquer deux fois dans la barre de titre d’une fenêtre (la barre brune au-dessus de chaque fenêtre). La fenêtre s’agrandit. Un nouveau double-clic la ramène à sa taille d’origine. Dans les Paramètres des fenêtres, choisissons Replier au lieu de Agrandir. Surprise, à présent les fenêtres s’enroulent dans la barre de titre lorsqu’on doubleclique dessus. Tout le monde n’aime pas cette configuration, mais elle est à essayer.
Nous avons vu ci-dessus la technique du Alt+Bouton gauche de la souris. Mais ce n’est pas tout, vous pouvez aussi utiliser le menu contextuel en cliquant droit sur la barre de titre en choisissant Déplacer. Alt+F7 est le raccourci clavier pour cette fonction. La fenêtre reste alors comme collée au pointeur, et suit les mouvements que vous imprimez à la souris. Pour fixer la position de la fenêtre sur laquelle vous travaillez à ce moment-là, il suffit de faire un clic gauche dès qu’elle est placée où vous le souhaitez.
Redimensionner une fenêtre Et bien, vous avez de la chance. Nous vous offrons non pas une, non pas deux mais bien trois façons de redimensionner une fenêtre ! Tout d’abord, la façon classique : lorsque votre pointeur s’approche des bords d’une fenêtre non maximisée, il prend la forme d’une flèche contre © Groupe Eyrolles, 2005
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Accès libre – Ubuntu
une petite barre. Enfoncez le bouton gauche et déplacez la souris pour redimensionner votre fenêtre selon cet axe. N’oublions pas la méthode Alt+Bouton milieu de la souris que nous avons vue plus haut. Enfin, vous pouvez aussi utiliser le menu contextuel (clic droit sur la barre de titre) et choisir Redimensionner (les rapides préféreront Alt+F8). Déplacer ensuite la souris sur l’axe dans lequel vous souhaitez redimensionner : vertical ou horizontal. Un clic gauche pour confirmer que la taille est bien celle souhaitée et voilà ! Attention cependant, certaines fenêtres comme les messages d’erreur ne sont pas redimensionnables. Rien ne sert donc de s’acharner dessus
Fermer sa session ou éteindre Pour fermer sa session, il suffit de sélectionner dans le menu Poste de travail l’entrée Clore la session. Par défaut, un gros bouton rouge en haut à droite de l’écran sert de raccourci. Une fenêtre propose plusieurs actions (voir figure 4-10) . Pour obtenir des explications sur chaque action, passez simplement votre souris sur le bouton souhaité. Une explication détaillée s’affiche dans le bas de la fenêtre. • Se déconnecter : retourne à l’écran d’invite de session ; • Verrouiller l’écran : active la mise en veille. Un mot de passe sera nécessaire pour revenir au bureau. • Changer d’utilisateur : permet de connecter un nouvel utilisateur sans fermer la session déjà ouverte. • Hiberner et/ou mettre en veille : ces options sont affichées si le matériel le supporte • Redémarrer ; • Arrêter. Le menu Système comporte aussi un mode verrouillage d’écran : il permet d’interdire à autrui l’accès au travail en cours sans clore la session. Le mot de passe est sollicité pour cette fonction, lors du verrouillage et lors du déverrouillage.
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Figure 4–10
Écran de fin de session
RACCOURCI Verrouillage de l’écran Il peut s’avérer pratique de disposer d’un raccourci clavier pour verrouiller rapidement l’ordinateur. Le bouton rouge en haut à droite permet de verrouiller l’écran mais ce n’est pas toujours assez rapide aux yeux des plus pressés. Nous allons donc attribuer un raccourci clavier. Pour se faire, il suffit de se rendre dans Système>Préférences> Raccourcis clavier et de paramétrer la combinaison de touches de votre choix au niveau de l’entrée Bureau>Verrouiller l’écran.
En résumé... Dans ce chapitre, nous avons fait connaissance avec Ubuntu. Certes, nous ne sommes pas encore des intimes, mais on sent déjà une appréciation mutuelle, un début de complicité. Passons donc à l’utilisation fonctionnelle d’Ubuntu. Cela va être passionnant !
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chapitre
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Connecter Ubuntu à Internet
SOMMAIRE
B Configurer sa connexion à
Nous disposons maintenant d’un système Ubuntu qui fonctionne. Le chapitre précédent nous a permis de faire connaissance, de le découvrir brièvement, mais il est temps de peaufiner notre installation, de tout configurer pour avoir enfin un ordinateur parfaitement opérationnel.
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Internet MOTS-CLÉS
B Internet B Ethernet B sans fil B modem B ADSL B pppconfig
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ASTUCE Ping... pong ? Un bon moyen de tester le bon fonctionnement du réseau et de l’accès à Internet est la commande ping (dans un terminal) pour s’assurer que l’on arrive bien à sortir et recevoir une réponse d’une machine distante : $ ping www.eyrolles.com La commande ping va envoyer un paquet (d’octets) toutes les secondes et vous donner le temps mis pour recevoir une réponse. Si l’exécution de la commande ping n’affiche rien, il est probable que votre connexion ne soit pas fonctionnelle.
La première chose que nous allons donc faire est d’installer la connexion Internet, pour ceux qui ne l’auraient pas encore. C’est en effet primordial. Il existe actuellement plusieurs méthodes pour se connecter à Internet. Sur un ordinateur standard, les quatre façons les plus courantes pour ce faire sont : • par modem analogique ; • par modem USB ; • par connexion Ethernet ; • par connexion sans fil. TECHNIQUE Redémarrer le réseau en ligne de commande Il peut s’avérer utile de savoir redémarrer la connexion au réseau en ligne de commande : $ sudo /etc/init.d/networking restart
Connexion par Ethernet La solution Ethernet est sans aucun doute la plus facile. Si vous disposez de cette solution, utilisez-la ! Il y a d’ailleurs de grandes chances que vous ayez déjà accès à Internet depuis l’installation. Une connexion Ethernet se fait avec un câble de type RJ45. Pour être capable d’utiliser une telle connexion, votre ordinateur doit disposer d’une carte réseau ou carte Ethernet. C’est le cas de tous les ordinateurs vendus ces dernières années. Dans le cas improbable où votre ordinateur ne dispose pas d’une telle carte par défaut, vous pourrez en trouver à partir de 5 € chez la plupart des revendeurs. RÉSEAU Le protocole DHCP Le protocole DHCP (Dynamic Host Configuration Protocol) permet de connecter un ordinateur à un réseau local ou à Internet sans configuration. Pour qu’un ordinateur reçoive une configuration réseau, il lui suffit de lancer le service DHCP. Ce dernier émet alors une demande de configuration sur le réseau en quête d’un serveur DHCP. Le serveur DCHP recevant cette demande renverra la configuration à l’ordinateur ayant fait la demande en lui fournissant les différents paramètres réseau à adopter (adresse IP, masque de réseau, passerelle, serveurs de noms...) pour activer la connexion.
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Si vous n’êtes pas sûr de votre connexion, vérifiez que le câble est bien branché et lancez le navigateur web Mozilla Firefox en essayant de vous connecter au site Google (http://www.google.fr/). Les FAI (Fournisseurs d’accès à Internet) Free et Noos fonctionnent sur le principe du protocole DHCP, protocole de configuration dynamique des paramètres réseau. C’est aussi le cas d’un grand nombre de réseaux locaux ou de réseaux sans fil. Pour utiliser ce mode de connexion, la seule configuration à faire est d’indiquer à Ubuntu d’utiliser le protocole DHCP pour configurer la carte réseau sur laquelle vous avez connecté votre modem.
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5 – Connecter Ubuntu à Internet
1 Dans le menu Système>Administration, choisissez Réseau et entrez
votre mot de passe. 2 La liste des cartes réseau détectées sur votre ordinateur s’affiche. Choisissez celle dans laquelle vous avez branché le câble et appuyez ensuite sur Propriétés. 3 Dans la configuration, choisissez DHCP et quittez en appuyant sur le bouton Valider. Il faut bien entendu que la case Activer cette connexion soit cochée. Si vous n’utilisez pas le protocole DHCP mais une configuration fixe, vous suivrez les mêmes étapes mais choisirez Adresse IP statique au lieu de DHCP. Il suffit ensuite de remplir les valeurs demandées : adresse IP, masque et passerelle, que vous avez notées lors des étapes décrites au chapitre 2, « Migrer vers Ubuntu ». AVANCÉ Configurer sa connexion en ligne de commande Il est possible de modifier sa configuration en ligne de commande à l’aide d’un éditeur de texte (nano, vim...). La configuration est en effet stockée dans le fichier /etc/ network/interfaces, accessible uniquement par l’administrateur (et donc avec la commande sudo). Une fois le fichier de configuration modifié, il faut relancer la connexion avec la commande : sudo /etc/init.d/networking restart
Attention, cette manœuvre peut être risquée et n’est recommandée que pour les utilisateurs très avancés.
Connexion par réseau sans fil Si votre carte sans fil est reconnue directement par Ubuntu, la configuration ne pose guère plus de problème qu’un simple réseau Ethernet. De nouveau, dans le menu Système>Administration, choisissez Réseau (il est possible que vous deviez entrer votre mot de passe). Choisissez votre carte sans fil dans la liste et cliquez sur Propriétés. Tout comme une carte Ethernet, il est nécessaire d’indiquer le type de configuration : DHCP ou statique, adresse IP... Cependant, il faut aussi entrer les informations propres au réseau sans fil : ESSID (il s’agit du nom du réseau), type de clé (généralement hexadécimal) et clé WEP (une longue série de chiffres et de lettres bien peu sympathique). Appuyez sur Valider et vous accédez normalement au réseau. Pour voir la puissance avec laquelle vous réceptionnez sur votre réseau sans fil, nous
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Accès libre – Ubuntu
ASTUCE
Détecter les réseaux sans fil disponibles avec wifi-radar
Il est parfois intéressant de visualiser les réseaux sans fil que l’on arrive à capter. Pour cela, un utilitaire tout simple existe, appelé wifi-radar et disponible sur Ubuntu dans les dépôts Universe. Pour l’installer, vous devez disposer d’une connexion Internet fonctionnelle. Dans le menu Applications>Ajouter/Enlever, visitez la catégorie I n t e r n e t puis cocher la case « Montrer les applications non supportées ». En bas se trouve wifi-radar. Il suffit de cocher la case et de valider. Si le dépôt Universe n’est pas activé, il vous sera proposé de l’activer automatiquement. Wifi-radar est maintenant disponible, il suffit de le lancer depuis le menu Applications> Internet>Wifi-radar (ce qui peut nécessiter votre mot de passe).
allons ajouter une applet. Clic droit sur un tableau de bord de votre bureau, puis Ajouter au tableau de bord. Dans la catégorie Système et Matériel, sélectionnez Moniteur réseau. Deux petits écrans apparaissent alors sur le tableau de bord. Cliquez droit dessus et sélectionnez Propriétés. Dans le champ Nom de l’Interface, assurez-vous de bien choisir votre connexion sans fil (généralement wlan0, ath0 ou parfois eth0, bien que ce dernier soit le plus souvent un nom de connexion filaire). Des petits carrés rouges ou bleus apparaissent à coté des deux petits écrans. Ils représentent la puissance avec laquelle vous réceptionnez sur le réseau sans fil.
Ma carte sans fil n’est pas dans la liste ! La première chose à vérifier dans ce cas est qu’elle est bien supportée par les systèmes Linux. Une liste relativement fournie de cartes sans fil est disponible à l’adresse suivante : B https://wiki.ubuntu.com/HardwareSupportComponentsWirelessNetworkCards
Jetez-y un œil et prêtez spécialement attention aux remarques liées à votre carte. Essayez aussi de vous renseigner à propos de votre carte sur les forums Ubuntu et en cherchant sur Google. Si votre carte semble être un cas désespéré sous Linux, il va falloir l’installer en utilisant les drivers Windows. Ce n’est pas la méthode la plus simple mais c’est parfois la seule solution. ALTERNATIVE En mode graphique avec ndisgtk Vous pouvez aussi installer et utiliser l’équivalent en mode graphique ndisgtk.
Cette opération est réalisée par le programme ndiswrapper. Installons ce dernier en tapant dans une ligne de commande (menu Accessoires>Terminal ) : sudo apt-get install ndiswrapper-utils
Vous pouvez aussi installer ndiswrapper-utils via le programme Synaptic, comme expliqué au chapitre 6, « Administrer les logiciels sous Ubuntu ». Vous devez aussi disposer du pilote Windows de votre carte sans fil. Ce pilote est généralement disponible sous forme d’un fichier .zip fourni sur le CD-Rom accompagnant votre matériel. Il est aussi généralement possible de le trouver sur le site web du constructeur. Une fois que vous disposez du fichier .zip, décompressez-le dans un répertoire, par exemple sur votre bureau en cliquant droit dessus et en choisissant Extraire ici. Vous devez disposer au minimum d’un fichier se terminant par l’extension .inf et de quelques autres. 80
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5 – Connecter Ubuntu à Internet
En ligne de commande, placez-vous dans ce répertoire, par exemple s’il s’agit du répertoire Windows-Drivers sur votre bureau par : cd Desktop/Windows-Drivers/
Ensuite, nous allons installer la carte : sudo ndiswrapper -i
où le_fichier.inf doit être remplacé par le nom du fichier avec l’extension .inf. Exécutons ensuite les commandes suivantes : sudo modprobe ndiswrappersudo ndiswrapper -m
Votre carte doit à présent apparaître dans la liste des cartes sans fil, dans Système>Administration>Réseau. Vous pouvez à présent la configurer comme n’importe quelle autre carte et effacer le répertoire WindowsDrivers sans danger. Notons qu’il existe une interface graphique pour réaliser toutes ces opérations d’une manière un peu plus simple. Si le dépôt Universe est installé (voir chapitre 6, « Administrer les logiciels sous Ubuntu ») et que vous disposez d’une connexion Internet, vous pouvez installer le logiciel ndisgtk par Synaptic ou en tapant la commande : sudo apt-get install ndisgtk
Dans Système>Administration, une nouvelle entrée fera alors son apparition intitulée Windows Wireless Drivers. Lancez-la et, après avoir appuyé sur Install New Driver, choisissez le fichier .inf de votre driver. L’interface va immédiatement vous indiquer si la carte correspondant au driver a été trouvée (Hardware found: Yes).
Connexion par ADSL L’ADSL (Asymmetrical Digital Subscriber Line) est un type de connexion très répandu permettant d’obtenir un haut débit. Pour vous connecter à l’ADSL, vous devez disposer d’un modem ADSL. Si la connexion entre votre ordinateur et votre modem ADSL est possible par Ethernet (connecteurs RJ45, petits rectangles en plastique ressemblant à des câbles de téléphone), nous recommandons chaudement cette solution. Reportez-vous à la section traitant de la connexion par Ethernet, page 78. © Groupe Eyrolles, 2005
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Accès libre – Ubuntu
Si votre modem ne permet qu’une connexion par port USB (rectangle en métal, similaire à une clé USB), cette section est pour vous. Ce livre ne peut malheureusement pas couvrir tous les modems USB existants, chacun étant différent. Dans le cas où vous rencontreriez des problèmes pour vous connecter via un modem USB, nous vous recommandons de chercher de l’aide sur Google et sur les forums Ubuntu (voir chapitre 15, « Références utiles ») en détaillant à chaque fois le modèle précis de votre modem. Un premier lien à visiter est la documentation d’Ubuntu-fr à ce sujet : http://doc.ubuntu-fr.org/materiel/
Le modem SpeedTouch Cette partie va vous guider lors de l’installation du pilote SpeedTouch usermode version 1.3. Ce pilote supporte les modèles SpeedTouch USB et SpeedTouch 330 de Thomson (anciennement Alcatel).
Téléchargement des données ASTUCE Télécharger en ligne de commande Un petit programme très pratique vous permet de télécharger un fichier directement en ligne de commande, wget : $ wget http://exemple.com/file.gz
Pour l’installation de ce modem, nous aurons besoin du pilote et du firmware du modem. 1 Téléchargez le paquet contenant le pilote : B http://ovh.dl.sourceforge.net/sourceforge/speedtouch/speedtouch_1.3-1_i386.deb
2 Téléchargez le firmware sur le site du constructeur. Allez sur la page : B http://www.speedtouch.com/driver_upgrade_lx_3.0.1.2.htm
et
acceptez
la
licence
avant
de
télécharger
le
fichier
SpeedTouch330_firmware_3012.zip.
Parfois, votre navigateur web télécharge les fichiers dans un répertoire par défaut. Assurez-vous que ces deux fichiers se trouvent dans votre dossier personnel. Dans le cas contraire, déplacez-les dans celui-ci à l’aide du navigateur de fichiers.
Configuration 1 Lancez un terminal à partir du menu Applications>Outils système> Terminal.
2 Installez le pilote du modem avec la commande : sudo dpkg -i speedtouch_1.3-1_i386.deb
3 Entrez votre mot de passe. L’installation du pilote se lance.
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5 – Connecter Ubuntu à Internet
4 Créez le répertoire /etc/speedtouch en lançant dans un terminal la
commande : sudo mkdir /etc/speedtouch/
5 Copiez le fichier contenant le firmware dans le répertoire /etc/ speedtouch
à l’aide de la commande :
sudo cp SpeedTouch330_firmware_3012.zip /etc/speedtouch/
6 Pour installer le firmware et entrer les informations relatives à votre
compte, un script est fait pour cela. Lancez la commande : sudo speedtouch-setup
Une fois les champs renseignés, votre modem est configuré.
Utilisation du modem Vous pouvez lancer la connexion à l’aide de la commande dans un terminal : sudo speedtouch-start
Pour arrêter la connexion, lancez dans un terminal la commande : sudo speedtouch-stop
Connexion RTC en 56K avec un modem sur port série Lors de l’installation, il n’a pas été possible de configurer le réseau Internet en 56 Kbit/s. L’habitude fait que l’on parle de connexion 56K au lieu de 56 Kbit/s. Rappelons que ce type de connexion bas-débit (56 kilobits par seconde) est connue sous le nom de connexion RTC (Réseau téléphonique commuté). Tout d’abord, nous allons essayer la méthode la plus simple pour faire fonctionner notre modem bien que malheureusement elle ne fonctionne pas toujours. Ouvrons les propriétés réseau avec Système>Administration>Réseau. Il se peut que nous devions entrer notre mot de passe. La fenêtre des réglages du réseau apparaît (voir figure 5-1).
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Figure 5–1
Fenêtre des propriétés du réseau
Choisissons la connexion par modem et cliquons ensuite sur Propriétés. Cochez la case Activer cette connexion. Ensuite, cliquez sur l’onglet Modem et sur le bouton Autodétecter (voir figure 5–2).
Figure 5–2
Activer la connexion par modem
Si votre modem est détecté, vous êtes un sacré veinard. Il suffit alors de rentrer les paramètres de connexion dans l’onglet général et, de retour dans les Réglages du réseau, de cliquer sur le bouton Activer avec la connexion par modem sélectionnée.
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5 – Connecter Ubuntu à Internet
Figure 5–3
Autodétection du modem
Néanmoins, cette solution sera malheureusement inefficace pour certains d’entre vous. Nous allons donc configurer la connexion en utilisant la commande pppconfig en mode terminal. En effet, pour cette configuration le terminal nous offre une interface semi-graphique, et une procédure efficace et simple à suivre. La commande pppconfig correspond à la configuration d’un programme, pppd, qui fonctionne en tâche de fond, c’est-à-dire un démon, daemon étant le terme anglo-saxon d’origine. Après avoir effectué la configuration, pour nous connecter, nous lancerons le programme par le terminal, avec la commande pon qui veut dire ppp on et quitterons la connexion avec la commande poff qui signifie ppp off. Nous pourrons aussi utiliser le lanceur d’applications, qui est le dernier de la liste dans le menu Applications. RESSOURCES Pilote Winmodem Si vous trouvez le pilote qui vous convient, vous pouvez essayer de le compiler. Sachez cependant que la compilation requiert du temps, de la minutie, et ne réussit pas systématiquement. Vous n’avez encore pas de connexion fonctionnant sous Ubuntu Linux, aussi devrez-vous télécharger le pilote depuis MS-Windows. Ne désarchivez pas le pilote sous Windows. Transférez-le sur un support amovible (clé USB, CDRW...), puis dans un répertoire que vous aurez créé pour lui dans le répertoire /home/ votre_login de votre système Ubuntu. Pour trouver sur Internet des informations sur les pilotes et sur la méthode pour les installer : B http://perso.wanadoo.fr/laurent.roger/linmodem/linmodem_howto-fr.html B http://linmodems.technion.ac.il/ B http://www.linmodems.org/
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TECHNIQUE Configurer une connexion en 56K Sous MS-Windows il est fréquent qu’une connexion Internet soit assurée par un modem de type PCI, c’est-à-dire un Winmodem, ou modem logiciel. C’est une pièce matérielle installée en interne dans l’unité centrale. Certains d’entre eux peuvent fonctionner sous Linux, grâce à l’installation d’un pilote spécifique. Si vous êtes équipé d’un modem logiciel, vous pouvez essayer de trouver le pilote requis. Cependant, ceux-ci sont le plus souvent disponibles, quand ils existent, sous forme de codes sources, donc de programmes qui ne sont pas prêts à l’emploi. Il s’agira de compiler le code source, et dans certains cas de recompiler le noyau : le programme central du système, ce qui n’est pas forcément très convivial.
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Configuration Le modem choisi pour notre exemple est un Olitec V92 Ready, utilisable sur un port série, connu sous le nom de port COM. On parle indifféremment de port COM ou de port série. Il se raccorde à l’extérieur de l’unité centrale, et tient fermement grâce aux écrous placés de part et d’autre du connecteur. Si vous choisissez un modem de marque US Robotics, en V92 port COM, ou toute autre marque, mentionnée comme fonctionnant sous Linux, la méthode décrite ci-après sera la même. Cette méthode est utilisée sur les systèmes Debian et issus de Debian. Commencez par ouvrir un terminal depuis le menu Applications>Accessoires>Terminal où vous vous authentifierez en tant qu’administrateur. Saisissez la commande suivante : sudo pppconfig
et validez avec la touche Entrée.
Figure 5–4
Configuration par pppconfig 1ère étape
Maintenant, il faut sélectionner Ok pour commencer la configuration. Voici comment se diriger dans cette interface. En appuyant une fois sur la touche Tab de votre clavier, celle qui se trouve juste au-dessus du verrouillage des majuscules, vous sélectionnez les options du bas de l’écran. Le bouton Ok est sélectionné, il apparaît en rouge. Vous validez avec la touche Entrée.
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5 – Connecter Ubuntu à Internet
Dans la deuxième étape, vous inscrivez le nom du fournisseur d’accès Internet, le FAI. Si vous avez un seul fournisseur, vous laisserez le nom Provider qui est inscrit, afin de ne saisir que pon et poff pour lancer la connexion et la quitter. Si vous avez au moins deux fournisseurs, inscrivez le nom de l’un d’entre eux, et vous lancerez la connexion avec la commande pon Nom_Du_Fai, selon le nom que vous aurez inscrit.
Figure 5–5
Configuration par pppconfig 2e étape
Validez, toujours à l’aide de la touche Entrée, puis indiquez le type de connexion : ce sera la ligne Dynamic qui sera sélectionnée. Utilisez la flèche bas du pavé des flèches du clavier, pour sélectionner la deuxième ligne, et appuyez une fois sur la barre d’espace pour faire descendre l’étoile sur cette ligne, avant de valider à nouveau. Ensuite, utilisez la touche Tab et les flèches du pavé pour vous déplacer dans les choix, puis validez dès que Ok est sélectionné (figure 5-6). Choisissez ensuite le numéro du port de connexion. Indiquez /dev/ (zéro) si vous ne savez pas sur lequel est connecté votre modem. Si cela ne fonctionne pas, vous recommencerez la configuration, en démarrant cette fois depuis la ligne d’option Modifier une connexion existante de la première interface. Dans ce cas, vous indiquerez /dev/ttyS1 comme numéro de port de connexion. ttyS0
Pour modifier les caractères sur la ligne, vous utiliserez les touches flèches, pour le déplacement, et la touche Backspace, placée au-dessus de la touche Entrée, pour effacer un ou plusieurs caractères. Validez à nouveau comme précédemment.
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Figure 5–6
Configuration par pppconfig 3e étape
Ayez sous les yeux, à ce moment là, les informations que votre FAI vous a fournies, afin d’avoir votre nom de connexion (le login), votre mot de passe de connexion et le numéro de téléphone qui permet d’accéder à la connexion.
Figure 5–7
Configuration par pppconfig 4e étape
Remplissez les champs comme indiqué sur l’interface. Votre nom de connexion est également appelé login de connexion, ou login, selon les fournisseurs d’accès. Saisissez votre mot de passe, puis le numéro de 88
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5 – Connecter Ubuntu à Internet
téléphone de connexion fourni par le FAI. Répétez la procédure indiquée plus haut pour passer à chaque étape suivante. Dès que vous avez terminé, un récapitulatif des paramètres saisis s’affiche. Sélectionnez parmi les dernières lignes celle qui indique Retour au menu principal. Depuis le menu principal, sélectionnez la ligne Sortir de ce programme.
Figure 5–8
Configuration par pppconfig 5e étape
Utilisation du modem La configuration de votre connexion est maintenant terminée. En console ou bien depuis le lanceur d’applications, comme indiqué au début de ce paragraphe, testez la connexion par la commande pon dans le lanceur, ou dans le terminal. Lancez le navigateur Internet Mozilla Firefox depuis l’applet en forme de globe terrestre installée sur le tableau de bord, et saisissez par exemple dans la barre des URL : http://www.editions-eyrolles.com. Si la connexion échoue, lancez la commande sudo pppconfig à nouveau, et reprenez à partir de l’option Modifier une connexion, pour indiquer ttyS1 à la place de ttyS0. Terminez comme précédemment, en revenant au menu principal pour quitter. Vous pouvez commencer à utiliser Internet.
En résumé... Nous avons désormais une station Ubuntu connectée au net. Cette étape franchie (malheureusement pas toujours de manière facile), l’horizon est essentiellement dégagé ! Ubuntu s’ouvre pleinement à nous... © Groupe Eyrolles, 2005
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chapitre
6
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Administrer les logiciels sous Ubuntu
SOMMAIRE
B Installer un logiciel
Maintenant que votre système Ubuntu est connecté à Internet, nous allons pouvoir installer et désinstaller des logiciels facilement. Il peut paraître étrange d’apprendre à installer/ désinstaller des logiciels si rapidement alors que beaucoup de logiciels sont fournis dès l’installation. Cependant, dans la suite du livre, nous vous proposerons souvent d’installer certains programmes et il nous a donc paru judicieux d’en détailler les mécanismes. Vous pouvez néanmoins sauter ce chapitre et y revenir par la suite sans aucun danger. Installer et mettre à jour des logiciels avec Ubuntu est un réel plaisir : nuls téléchargements hasardeux, point besoin d’obscurs numéros de licences, pas de virus à craindre, aucune procédure fastidieuse... Une utilisation normale sollicite environ 1 500 paquets, tandis que plus de 18 000 sont disponibles ; que de richesses à explorer !
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B Les dépôts B La méthode Synaptic B Installer un paquet isolé B Garder son système à jour MOTS-CLÉS
B Main B Multiverse B Universe B paquet B dépendances
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On met le paquet ! Sous Ubuntu, les programmes sont contenus dans des paquets. Un paquet est un fichier dont l’extension est .deb (deb comme Debian, sur laquelle repose Ubuntu), contenant tout ce dont le programme a besoin pour fonctionner correctement. Si le programme contenu dans le paquet nécessite d’autres programmes extérieurs, cette information est aussi présente dans le paquet. On appelle cela les dépendances d’un paquet. Ce système permet de fractionner un programme en plusieurs paquets, ce qui fait économiser de la place lorsqu’on a seulement besoin d’une petite partie du programme en question. Mais où trouver ces paquets ? Où les télécharger ? Comment les installer ? Voilà qui est facile sur votre système Ubuntu, où vous disposez en effet d’une liste de paquets disponibles automatiquement. Quelquesuns sont sur votre CD-Rom, mais la grande majorité ne pourrait tenir sur un espace aussi réduit qu’un simple CD-Rom. Et pour cause, Ubuntu comporte des milliers de paquets disponibles, des centaines de programmes libres et gratuits et à simple portée de clic ! SYSTÈME Les dépendances d’un paquet OpenOffice.org, la suite bureautique, n’est pas disponible en un seul paquet. Au total, il existe près de 180 paquets rien que pour Open-Office.org ! Par exemple, le paquet openoffice.org-writer contient le traitement de texte alors que le tableur se trouve dans le paquet openoffice.org-calc. Mais la plus grande partie de ces paquets couvre les traductions et les dictionnaires orthographiques des différentes langues. Le paquet principal openoffice.org a des dépendances envers, entre autres, writer et calc, mais pas envers toutes les traductions. Grâce à cette astuce, en installant le paquet openoffice.org, vous installerez automatiquement les paquets writer et calc mais il vous faudra installer manuellement le dictionnaire de votre langue. Un utilisateur désirant uniquement le traitement de texte pourrait n’installer que le paquet writer.
Ajouter une application, version simple Nous désirons ajouter des applications. Le plus logique serait donc d’aller jeter un coup d’œil dans le menu Applications. Et, quel heureux hasard, la dernière entrée s’intitule justement Ajouter/enlever...
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6 – Administrer les logiciels sous Ubuntu
Figure 6–1
L’entrée du menu pour ajouter des applications
Installer un programme est un acte qui affecte tout l’ordinateur. Cette opération est donc limitée aux utilisateurs possédant les droits d’administration. Votre mot de passe peut donc vous être demandé. Vous voici face à une liste de catégories (vous pouvez explorer ces catégories en cliquant sur les petits triangles blancs), chacune contenant des programmes (et parfois une sous catégorie Plus d’applications...). Les programmes dont la case est cochée sont installés et disponibles sur votre ordinateur. Ceux dont la case n’est pas cochée ne le sont pas.
Figure 6–2
Une liste des programmes installables en un clic
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Les plus perspicaces d’entre vous auront donc compris que pour installer un programme, il suffit de cocher la case correspondante (et de la décocher pour désinstaller, naturellement). Tout simplement ! Vraiment difficile de faire plus simple. Une fois cochés les programmes choisis, appuyons sur Appliquer. Le programme va alors automatiquement télécharger les paquets des programmes souhaités, les dépendances et installer le tout sur votre système sans que vous deviez bouger le petit doigt. Cette opération peut prendre du temps, en fonction de la vitesse de votre connexion Internet et, malheureusement, Ubuntu ne fait pas encore le café. Il faudra le réchauffer vous-même pour patienter un peu. Certains programmes nécessitent pour apparaître que la case Montrer les applications non supportées soit cochée. En essayant de les sélectionner, Ubuntu vous annonce d’une voix cryptique que les logiciels en question ne sont pas dans les dépôts et vous demande s’il doit activer ces fameux canaux logiciels.
Figure 6–3
Faut-il activer le canal logiciel requis ?
Ouille ouille ! C’est quoi encore ce nouveau machin ?
Les dépôts (canaux logiciels) Nous disions que Ubuntu gardait une liste des paquets disponibles. Il serait plus exact de dire des listes. En effet, il existe plusieurs listes, chacune contenant des logiciels spécifiques. Chaque liste fait référence à un dépôt, appelé parfois canal logiciel, autrement dit un serveur où l’on peut trouver le paquet listé. Par défaut, deux dépôts sont activés sur votre système Ubuntu : • Main : le dépôt principal, contenant tous les programmes officiellement maintenus par l’équipe d’Ubuntu (main signifie principal en anglais). Ce dépôt est indispensable et contient la base du système. Tous les logiciels de main sont des logiciels libres. 94
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6 – Administrer les logiciels sous Ubuntu
• Restricted : ce dépôt contient tous les logiciels, officiellement maintenus par Ubuntu qui, pour une raison ou une autre, ne sont pas entièrement libres ou peuvent être soumis à des brevets logiciels. On y compte notamment de nombreux pilotes de cartes vidéo. Deux autres dépôts sont aisément disponibles dans Ubuntu et contiennent une quantité impressionnante de programmes. Ces deux dépôts, contrairement aux deux premiers, sont maintenus par la communauté des utilisateurs, par des bénévoles, par des sociétés extérieures, bref, par des tierces parties. • Universe : ce dépôt contient une multitude de logiciels libres spécialement adaptés pour Ubuntu par une communauté enthousiaste. • Multiverse : ce dépôt contient les logiciels non libres ou éventuellement soumis à des brevets, maintenus par la communauté. Notons enfin l’existence d’un cinquième dépôt maintenu par la société Canonical (société qui fut à la base d’Ubuntu). • Dapper-commercial : ce dépôt se caractérise par la présence d’applications commerciales non libres et non redistribuables sans autorisation telles le navigateur Opera ou le lecteur multimédia Real Player
Rendre disponibles les dépôts Universe et Multiverse Dans la grande majorité des cas, nous souhaiterons bénéficier de tous les programmes disponibles. Nous allons donc activer les dépôts Universe et Multiverse (dit comme cela, n’avez-vous pas l’impression d’être commandant de bord d’un vaisseau intergalactique ? Allez, on la refait pour le plaisir : « Activation Universe et Multiverse ! »). Pour cela, nous avons deux possibilités : 1 La première consiste à installer un programme non supporté dans Ajouter des applications.
Comme dit précédemment, Ubuntu va alors vous demander si vous souhaitez activer les dépôts Universe et Multiverse, à quoi vous répondrez bien sûr par l’affirmative.
2 Une seconde possibilité consiste à utiliser l’application dédiée : Système>Administration>Gestionnaire de canaux logiciels (voir figure 6-4).
Vous avez devant vous la liste des dépôts activés sur votre système. Cliquez sur Ajouter. Dans la fenêtre qui vient de s’ouvrir, il suffit de cocher les cases concernant Universe et Multiverse. En fait, assurez-vous que les quatre cases soient cochées (voir figure 6-5). Lorsque vous quitterez, le gestionnaire de canaux logiciels vous informera que la liste des dépôts a été modifiée, et que vous devez en conséquence actualiser la liste des paquets disponibles (voir figure 6-6). © Groupe Eyrolles, 2005
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Figure 6–4
Le gestionnaire de canaux logiciels
Figure 6–5
Cochez Universe et Multiverse
Figure 6–6
La liste des paquets
En fait, chaque dépôt contient une liste des paquets disponibles chez lui. Lorsque vous installez un nouveau dépôt, comme nous venons de le faire, il faut que Ubuntu puisse savoir ce que contient ce nouveau dépôt. Répondez donc Actualiser. 96
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À noter que c’est aussi le sens du bouton Recharger dans le logiciel Synaptic. On peut en effet rafraîchir la liste des paquets même si l’on n’a pas ajouté de nouveaux dépôts pour, par exemple, vérifier qu’une mise à jour n’est pas disponible. Ce rafraîchissement est en principe effectué automatiquement par Ubuntu une fois par jour.
Ajouter une application, la méthode Synaptic
Figure 6–7
Le gestionnaire de paquets Synaptic
Trouver et installer l’application Pour installer une application à l’aide du gestionnaire de paquets Synaptic (accessible dans le menu Système>Administration>Gestionnaire de paquets Synaptic ), vous devez tout d’abord rechercher l’application en question. Comment faire ? C’est très simple. Deux possibilités : vous connaissez déjà le nom de l’application et dans ce cas, vous utilisez la fonction de recherche de la barre d’outils (icône Rechercher) ; ou alors, vous pouvez naviguer dans les différentes catégories de la fenêtre de gauche. Tous les logiciels sont classés par catégories et par états, ce qui facilite la recherche et la découverte de nouvelles applications. N’hésitez pas à parcourir les différentes catégories en quête d’applications. © Groupe Eyrolles, 2005
DÉPANNAGE Synaptic refuse de se lancer Notons qu’un seul programme à la fois peut accéder à la liste des paquets. Si Synaptic refuse de se lancer pour cause de verrou exclusif, il est probable que vous avez oublié de fermer le programme Ajouter des applications. Fermez-le et relancez Synaptic.
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Figure 6–8
Effectuons une recherche.
À la suite de cette recherche, Synaptic affichera le ou les paquets correspondant à vos critères de sélection. Si, en début de ligne, il y a un petit carré vert, cela signifie que le paquet est déjà installé sur votre système. Si le petit carré est blanc, donc décoché, vous pouvez l’installer en double-cliquant simplement dessus.
Figure 6–9
Les résultats de différentes recherches (gedit, emacs...)
Bon nombre de paquets nécessitent l’installation d’autres paquets pour leur bon fonctionnement. Nous avons déjà abordé ce point, ce sont les dépendances. Dans ce cas, Synaptic présentera ces dépendances dans une petite fenêtre et vous n’aurez qu’à cliquer sur Ajouter à la sélection pour valider l’installation de ces paquets. Si vous refusez, en cliquant sur Annuler, le paquet et ses dépendances ne seront pas installés. Pourquoi ? Pour une question de stabilité. Une application ne fonctionnera jamais correctement si elle ne dispose pas
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des applications dont elle dépend. Les créateurs du paquet ont jugé indispensable l’installation de ces dépendances, faisons-leur confiance.
Figure 6–10
Les dépendances du paquet demandé seront aussi installées.
Vous remarquerez qu’à la suite du double-clic, le petit carré d’état, qui était précédemment décoché (donc blanc), affiche dorénavant une petite flèche dorée. Cela signifie paquet prêt à être installé. Sachez que vous pouvez sélectionner ainsi d’autres paquets avant l’exécution du processus d’installation. Vous n’êtes pas obligé d’installer un paquet à la fois ! Ce serait d’ailleurs un véritable calvaire. Tous les paquets sélectionnés seront tous installés par la suite en une seule et même étape, en un seul clic. Et bien, venons-en à ce clic-là ! Dès lors que vous êtes prêt à installer les paquets sélectionnés, procédez à l’installation en cliquant sur l’icône Appliquer de la barre d’outils. Vous pouvez tout aussi bien passer par le menu Édition>Appliquer les modifications sélectionnées ou utiliser le raccourci clavier Ctrl+P. Synaptic affiche alors la fenêtre de la dernière chance qui récapitule les modifications qu’il exécutera si vous continuez. Cette fenêtre liste les paquets qui seront installés, mis à jour ou supprimés. Vous pouvez d’ailleurs afficher plus d’informations, notamment les numéros de versions, en cliquant sur Afficher les informations détaillées ; et aussi cocher Ne faire que le téléchargement des fichiers des paquets, si vous ne souhaitez pas installer les paquets mais simplement les télécharger sur votre disque dur. Cochez cette case uniquement si vous savez ce que vous faites. Si vous approuvez ces modifications, lancez le processus d’installation en cliquant sur Appliquer. Sinon, cliquez sur Annuler.
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Figure 6–11
Dernière confirmation avant l’installation
Les paquets seront téléchargés depuis Internet ou copiés depuis votre CD-Rom dans un répertoire dédié du système, puis installés. Vous pouvez suivre le déroulement des opérations dans la fenêtre de dialogue. Comme Synaptic n’a rien à cacher, en cliquant sur Terminal, vous pouvez voir en direct le processus d’installation version austère ou mode console, si vous préférez. À la fin de l’installation, cette fenêtre reste ouverte. Il suffit de cliquer sur Fermer pour revenir à la fenêtre principale de Synaptic. Si cela vous incommode, cochez la case Fermer cette fenêtre de dialogue une fois les modifications appliquées avec succès. Installation terminée. À présent, soit vous relancez une recherche, soit vous fermez Synaptic.
À SAVOIR Ne pas confondre Synaptic et Synaptics Les propriétaires d’ordinateurs portables entendront tour à tour parler de Synaptic et de Synaptics (avec « s »). Si Synaptic est le gestionnaire de paquets d’Ubuntu, Synaptics désigne les pilotes du touchpad équipant la majorité des portables. Le touchpad est la petite surface carrée ou rectangulaire située devant le clavier de bon nombre d’ordinateurs portables. Il permet de simuler une souris et donc de piloter son pointeur en effleurant avec le doigt sa surface. Les deux projets ne sont en aucun cas liés et la forte ressemblance de leur dénomination est malheureuse.
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6 – Administrer les logiciels sous Ubuntu
Figure 6–12
Une vision un peu moins sexy mais plus informative du déroulement des opérations
AVANCÉ Créer un filtre de classement Synaptic permet de créer des filtres de classement personnalisés via une fenêtre de gestion des filtres accessible par le menu Catégories>Filtres (figure 6-13). Cette fenêtre permet de créer un nouveau filtre et de sélectionner les paquets selon trois critères. Chaque critère est placé dans un onglet. La liste des critères est la suivante : • État : l’état du paquet permet de définir si le paquet est installé ou non, s’il est sélectionné ou non. • Catégorie : tout paquet appartient à une catégorie. Ce critère permet d’inclure ou d’exclure certaines catégories. • Propriétés : ce critère permet de faire une recherche détaillée sur le contenu des paquets.
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Figure 6–13 Gestion des filtres
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Désinstaller un logiciel Synaptic permet deux types de suppression : • Suppression standard : supprime le logiciel mais conserve les fichiers de configuration relatifs au logiciel. Particulièrement utile si vous pensez réinstaller ce logiciel plus tard. • Suppression complète : supprime le logiciel ainsi que les fichiers de configuration relatifs au logiciel. Cette option est à utiliser en connaissance de cause car elle supprimera les modifications que vous aurez apportées à la configuration par défaut du paquet. La suppression d’un logiciel ou plutôt d’un paquet se fait en procédant de la manière suivante : 1 Après avoir trouvé le paquet à supprimer, celui-ci doit donc avoir un carré d’état vert. Faites un clic droit sur la ligne du paquet et sélectionnez dans le menu contextuel l’entrée Sélectionner pour suppression complète. Ainsi, le paquet sera mis dans la liste des paquets à supprimer et son icône d’état sera modifiée en conséquence. Si d’autres paquets dépendent de celui que vous voulez supprimer, un message vous avertira et vous proposera de supprimer ces paquets. Si vous souhaitez supprimer un paquet que vous croyez inutile et que Synaptic propose ensuite de supprimer la moitié du système, c’est que le paquet n’est finalement pas si inutile que ça.
Figure 6–14
Paquets sélectionnés pour suppression
2 Cliquez sur le bouton Appliquer de la barre d’outils pour lancer le pro-
cessus. Une fenêtre s’ouvre pour lister les actions que Synaptic va effectuer. Cela peut concerner l’installation, la suppression ou la mise 102
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à jour de paquets. Dans le cas présent, la fenêtre ne contient qu’une liste de paquets à supprimer (figure 6-15). Cliquez sur le bouton Appliquer. 3 Une fenêtre de type Shell s’ouvre. Elle indique en détail les actions effectuées (figure 6-16). 4 La suppression accomplie, fermez la fenêtre et Synaptic.
Figure 6–15 Fenêtre indiquant les changements que Synaptic va effectuer
Figure 6–16 Fenêtre Shell indiquant les actions effectuées
Installer une application qui n’est pas dans les dépôts ? Parfois, il arrive que l’on souhaite installer un programme qui n’est pas disponible dans Ubuntu, même dans les dépôts Universe et Multiverse, ou bien dont la version incluse est trop ancienne. Dans ce cas de figure, la première chose à faire est de vérifier s’il n’est vraiment pas dans les dépôts Universe et Multiverse. Puis de vérifier encore une fois, beaucoup trop d’utilisateurs sous-estiment en effet la complétude de l’Universe. Quand il est acquis que le logiciel n’est pas disponible, nous pouvons envisager une méthode alternative. © Groupe Eyrolles, 2005
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Les dépôts privés Parfois, il arrive que les développeurs d’un programme fournissent un dépôt pour Debian et/ou Ubuntu. Les informations sont généralement sur la page web du programme en question et un dépôt est une ligne de la forme : deb http://servidor.ilestlor.com/debian/ unstable/i386/
En ajoutant ce dépôt privé, non seulement le programme choisi apparaîtra comme les autres dans Synaptic mais vous recevrez également les notifications des mises à jour de façon automatique. AVERTISSEMENT À manier avec précaution Il faut manier les dépôts privés de ce type avec grande prudence. En effet, il n’est jamais à négliger que les programmeurs soient malveillants ou que le dépôt ait été piraté par des personnes malintentionnées. Installer un programme d’un dépôt extérieur peut donc présenter un risque important. Il faut de plus ajouter que le dépôt n’est peut-être pas compatible avec la version d’Ubuntu que vous utilisez, à savoir la version 6.06. Il se peut que certains paquets du dépôt engendrent des conflits et rendent votre système instable (N’utilisez donc les dépôts privés qu’en connaissance de cause et renseignez-vous auprès de personnes plus compétentes en cas de doute. Pour approfondir vos notions de sécurité, voir l’annexe C).
Pour l’exemple, nous allons ajouter le dépôt Dapper-commercial contenant les applications commerciales. Ce dépôt étant fourni par Canonical, nous pouvons le considérer comme sûr. Cependant, ne perdons pas de vue que les logiciels installés par ce dépôt ne sont pas des logiciels libres. Ouvrons le gestionnaire de canaux logiciels : Système>Administration>Gestionnaire de canaux logiciels. Cliquons sur Ajouter, car nous voulons bien ajouter un dépôt. Cette fois-ci, choisissons le bouton Personnaliser.
Figure 6–17
Introduire un dépôt personnalisé
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deb http://archive.canonical.com/ubuntu dapper-commercial main
Il suffit donc de retranscrire cette ligne puis de cliquer sur Ajouter un canal logiciel. Lorsque vous quitterez le gestionnaire de canaux logiciels, il vous sera proposé d’actualiser la liste des paquets tout comme lors de l’ajout des dépôts Universe et Multiverse.
Les dépôts officieux et les backports
CULTURE APT, le gestionnaire de logiciels de Debian La ligne mentionnée s’appelle une ligne APT car toute la gestion des logiciels sous Ubuntu repose en fait sur un logiciel appelé APT. Ce dernier est un programme initialement développé par Debian qui permet l’installation aisée d’un logiciel depuis une simple ligne de commande du type : apt-get install openoffice.org Synaptic ne fait en fait qu’appeler les rouages du logiciel APT de manière invisible.
Il existe sur Internet de nombreux dépôts dits officieux. C’est-à-dire qu’ils ne sont pas officiellement supportés par la distribution. C’est de notre initiative et responsabilité personnelle de les ajouter à notre liste de dépôts officiels. Si la plupart du temps ces dépôts peuvent être considérés comme sûrs, car maintenus par des passionnés soucieux des bonnes règles de packaging, le risque de rencontrer problèmes de dépendances et conflits entre paquets n’est pas à exclure. Donc, méfiance ! Un autre type de dépôt existe qui consiste à proposer des applications existantes dans main/universe mais dans une version plus récente. Ces types de dépôts sont appelés backports. Les dépôts non-officiels peuvent donc proposer des applications récentes et/ou sous licences non-libres. Ces applications que la distribution ne peut inclure dans ses dépôts officiels, pour des raisons de légalité et de stabilité, peuvent être installées via ces dépôts officieux.
RESSOURCES Les backports Si vous souhaitez explorer et exploiter ce que les dépôts backports vous proposent, vous consulterez avec profit la page suivante : B http://backports.ubuntuforums.org/
Pour chaque version de distribution, il existe plusieurs branches de backports. • La branche stable, nommée nomDeLaDistribution-backports, inclut les paquets testés et considérés comme stables. • La branche extras, nommée nomDeLaDistribution-extras, inclut les paquets testés, considérés comme stables mais ne pouvant être inclus dans la branche stable pour diverses raisons. • Les sous-branches staging incluent les paquets instables en phase de test. Il va sans dire qu’il n’est pas conseillé d’utiliser ces sous-branches, uniquement destinées aux développeurs, testeurs et utilisateurs avertis. Activer un dépôt de backport se fait de la même façon qu’activer n’importe quel dépôt privé, comme expliqué au paragraphe précédent.
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Une fenêtre nous demande d’introduire une ligne APT. Une ligne APT est une ligne commençant par « deb » ou « deb-src » suivies d’une URL et de paramètres. La ligne APT du dépôt commercial est :
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CULTURE Le projet Ubuntu Backports Depuis la version Warty d’Ubuntu (octobre 2004), une communauté de packagers s’est formée sur le Web dans le but de proposer de nombreux backports pour cette distribution. Cette communauté est rassemblée autour du projet Ubuntu Backports, aujourd’hui officiellement reconnue par la société Canonical Ltd, la société en charge des validations. Nous pouvons donc considérer ces dépôts comme sûrs, avec toutefois une certaine réserve car s’ils sont officiellement reconnus, ils ne sont pas officiellement supportés. C’est pour cette raison que nous employons le terme officieux.
Les applications qui n’existent dans aucun dépôt Le logiciel recherché n’est pas dans Universe ni dans un dépôt officieux ? Il n’existe dans aucun dépôt privé ? ATTENTION À manier avec prudence Installer un paquet téléchargé sur Internet expose aux mêmes risques de sécurité et d’intégrité que l’ajout d’un dépôt privé. Tout comme ajouter un dépôt privé, nous déconseillons fortement d’installer un logiciel par une de ces méthodes s’il est possible de l’éviter, celles-ci étant présentées à titre d’information.
Le site du logiciel propose généralement une méthode d’installation générique, de manière à être compatible avec toutes les distributions Linux, le système de dépôt que nous utilisons étant en effet propre à Ubuntu et Debian. Avant de suivre cette méthode d’installation, qui peut se révéler parfois barbare, essayez de chercher si un paquet .deb de l’application n’est pas disponible. Ce paquet peut très bien être sur le site du logiciel ou bien avoir été construit par un utilisateur. Les forums sont généralement une grande aide pour trouver des paquets .deb. Une fois la perle rare trouvée, téléchargez le paquet dans votre répertoire personnel.
Figure 6–18
L’installeur de paquet
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Il suffit alors de cliquer dessus pour l’installer. Un installeur de paquet se lance et vous affiche une description du programme que vous voulez installer. Si les dépendances du paquet sont satisfaites, le bouton en haut à droite affiche Installer le paquet et il ne reste alors qu’à cliquer dessus. Cette opération nécessite les droits d’administration. Cliquez sur Accorder les droits et entrez votre mot de passe si nécessaire.
Figure 6–19
Accorder les droits pour l’installation
Une fois l’installation terminée, vous en êtes averti et vous pouvez fermer l’installeur de paquet.
Mettre à jour son système Sous Ubuntu 6.06, la mise à jour est automatique. Lorsque des mises à jour sont disponibles, une petite icône apparaît dans la zone de notification du tableau de bord.
Figure 6–20
Des mises à jour pour votre système sont disponibles.
Il suffit de double-cliquer dessus, d’entrer le mot de passe administrateur et la fenêtre d’installation des mises à jour s’ouvre. Cliquer sur Installer. À la fin de l’installation, la fenêtre affiche Votre système est à jour !. Rien de plus à faire. C’est enfantin (voir figure 6-21). Si vous désirez vérifier manuellement qu’une mise à jour est disponible, il suffit de cliquer sur le bouton Recharger dans Synaptic. Cela aura pour effet de rafraîchir la liste des logiciels disponibles (voir figure 6-22). Ensuite, vous pouvez cliquer sur le bouton Tout mettre à jour pour effectuer les opérations nécessaires.
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Figure 6–21
Un gestionnaire de mises à jour intuitif
Figure 6–22
Mise à jour manuelle de la liste des logiciels
OPTIONS Mise à jour intelligente ? Pour mettre à jour l’intégralité des paquets, Synaptic propose deux types de mises à jour : • Mise à jour par défaut : cette option met à jour tous les paquets dont la nouvelle version ne contient pas de nouvelles dépendances. Cela signifie que cette option n’installera aucun nouveau paquet. En sélectionnant ce type de mise à jour, le système n’est pas complètement mis à jour. Ainsi, cela permet de conserver un système occupant un espace disque raisonnable. • Mise à jour intelligente : cette option met à jour tous les logiciels même ceux dont la nouvelle version nécessite l’installation d’un nouveau paquet. Cette option assure une mise à jour complète et doit être privilégiée.
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Garder un système propre : quelques règles d’hygiène élémentaire Malgré la facilité d’installation des logiciels offerte par Ubuntu, beaucoup d’utilisateurs installent encore des programmes à la main, en téléchargeant la dernière version sur le site web, en suivant des instructions trouvées ici ou là. Cette façon de faire est le meilleur moyen d’obtenir un système ingérable voire instable au bout de quelques semaines. Pour l’éviter, il suffit de suivre quelques règles simples de bonne pratique. Tout d’abord, ne pas installer de programme hors Ubuntu si ce n’est pas absolument nécessaire. Ubuntu intègre automatiquement les mises à jour de sécurité, il n’est donc pas besoin de télécharger Firespoon version 1.7.9 sous prétexte que seule la version 1.7.7 est disponible dans Ubuntu. Si vous devez absolument installer un programme qui n’est pas disponible dans Ubuntu, essayez de vous renseigner sur un forum si une personne compétente ne peut pas vous réaliser le paquet .deb et si un tel paquet est disponible, si d’autres utilisateurs l’ont testé. Enfin, en dernier recours, si aucune des solutions précédentes n’est possible, préférez toujours installer les programmes extérieurs dans votre répertoire personnel plutôt qu’ailleurs dans le système. Cela dit, la quantité de programmes installés et l’installation/désinstallation de ceux-ci n’affecte en rien les performances de votre ordinateur. N’ayez donc aucune crainte et n’hésitez pas à installer un programme avec Synaptic, juste pour voir, quitte à le désinstaller s’il ne vous plaît pas.
En résumé... Si vous gardez à l’esprit que les notions d’intégrité, de cohérence et de sécurité sont essentielles pour conserver un système performant et efficace, vous ne risquez pas d’être surpris, ni déçus. Une bonne hygiène dans la gestion de programmes et la facilité des mises à jour vous permettront normalement de garder Ubuntu plusieurs années sur votre ordinateur sans devoir tout réinstaller. C’est d’ailleurs ce que nous vous souhaitons de tout cœur.
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chapitre
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Configurer le système
SOMMAIRE
B Ajouter une imprimante
Notre système est à présent entièrement fonctionnel et connecté à Internet. Il ne nous reste plus qu’à fignoler le tout. Nous allons donc ajouter une imprimante et des utilisateurs.
B Créer/Supprimer un utilisateur B Les droits d’accès sous Ubuntu MOTS-CLÉS
B imprimante B utilisateur B aides techniques
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Ajouter une imprimante Après Internet, configurer son imprimante est primordial. Quand on dispose d’une imprimante, on aime généralement pouvoir l’utiliser. VÉRIFICATION Avant de commencer Prenez bien soin de vérifier que l’imprimante est connectée à l’ordinateur ou au réseau et qu’elle est sous tension.
Il existe plusieurs types d’imprimantes. Elles se différencient suivant leur type de connexion à l’ordinateur, à savoir : • connexion sur port parallèle ; • connexion port USB ; • connexion par réseau Ethernet. Ubuntu propose un logiciel d’installation d’imprimante prenant en compte ces trois types d’imprimantes. Ce logiciel contient un assistant de configuration pour installer une imprimante en deux étapes : sélection de la marque, puis du modèle de l’imprimante. Mais nous allons faire tout cela ensemble.
Configuration de l’imprimante Pour définir le type et le modèle d’imprimante que vous souhaitez configurer, vous allez effectuer les étapes suivantes : 1 Lancez l’application de gestion d’imprimante à partir du menu Système>Administration Impression.
2 Cette action ouvre une fenêtre listant les imprimantes déjà configu-
rées. Dans le cas présent, la fenêtre ne contient que l’icône Nouvelle imprimante, voir la figure 7-1. Double-cliquez sur l’icône Nouvelle imprimante pour lancer l’assistant de configuration de l’imprimante, voir la figure 7-2.
Figure 7–1
Fenêtre de configuration de l’imprimante
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7 – Configurer le système
Figure 7–2
L’assistant de configuration d’imprimante
3 Cette nouvelle fenêtre propose de définir le type de votre impri-
mante. S’il s’agit d’une imprimante réseau, sélectionnez l’option Network Printer, le type de protocole utilisé et l’adresse de l’imprimante. Dans le cas d’une imprimante locale, sélectionnez l’option Local Printer. S’il s’agit d’une imprimante USB, il est possible que le logiciel ait reconnu le modèle comme dans le cas de l’EPSON Stylus C82, voir la figure 7-2. Dans ce cas, sélectionnez l’option Utiliser une imprimante détectée et sélectionnez le modèle dans la liste. Sinon, sélectionnez l’option Use another printer specifying a port et sélectionnez le port sur lequel est branchée votre imprimante. 4 Cliquez ensuite sur le bouton Suivant pour sélectionner la marque et le modèle correspondant à votre imprimante. Enfin, cliquez sur le bouton Appliquer pour que la configuration soit prise en compte, voir la figure 7-3.
Figure 7–3
Prise en compte de la nouvelle imprimante Epson
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Imprimer une page de test Pour vérifier que la configuration a bien été prise en compte, vous allez imprimer une page de test. Pour ce faire, il suffit de procéder de la manière suivante : 1 Cliquez droit sur l’icône de l’imprimante nouvellement configurée (dans Système>Administration>Impression) et sélectionnez l’option Propriétés dans le menu contextuel. 2 Cliquez sur le bouton Imprimer une page de test, figure 7-4.
Figure 7–4
Demande d’impression de la page de test
3 Si la page imprimée est bien une page de test standard, votre impri-
mante est bien configurée. Mais si votre imprimante sort une feuille avec un ensemble de caractères incompréhensibles, alors annulez l’impression, sélectionnez l’onglet Driver de la fenêtre de propriétés et sélectionnez un nouveau driver, figure 7-5.
Figure 7–5
Fenêtre pour la modification du driver d’impression
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7 – Configurer le système
4 Si la page qui sort est une feuille blanche (et que vous êtes certain que
la cartouche n’est ni vide, ni asséchée), testez l’impression d’un fichier texte, sous OpenOffice.org. Ouvrez le menu Fichier>Imprimer, si le nom de l’imprimante apparaît dans la fenêtre. Il ne vous reste qu’à imprimer une feuille. MATÉRIEL Printout mode Pour les imprimantes fonctionnant avec une cartouche d’encre noire et une cartouche couleur, vous pouvez basculer en mode couleur noire si votre cartouche couleur est vide. Celles-ci prennent le noir et blanc en charge, et quand il n’y en a plus, les caractères noirs sortent en couleur magenta (rose). Dans la fenêtre du menu Fichier>Imprimer, sélectionnez Propriétés, puis l’onglet Pilote (ou Device). Dans la fenêtre Option cliquez sur Printout Mode, puis dans la fenêtre de droite, sélectionnez Normal Grey-scale (Black Cartrige). Vous pouvez aussi paramétrer ce comportement de la même manière depuis le menu Fichier>Printer Settings.
Ubuntu à plusieurs : utilisateurs, groupes et permissions Les utilisateurs Lors de l’installation, vous avez choisi un nom pour vous connecter à l’entrée de votre session de travail ainsi qu’un mot de passe. Ce nom, appelé login, vous permet de disposer de deux identités. En effet, vous serez tour à tour : • simple utilisateur ; • utilisateur doté des droits d’administrateur. Dès que vous devrez modifier une configuration, faire une mise à jour, installer ou désinstaller un logiciel, modifier un fichier du système, pour ne citer que quelques exemples, vous devrez endosser l’identité de l’administrateur. Rassurez-vous, cela se fait sans difficulté grâce à la commande sudo.
JARGON Administrateur, root, super-utilisateur... Sous un système Linux, root, administrateur, super user ou super utilisateur sont des synonymes et désignent le compte qui a tous les pouvoir s sur l’ordinateur. Une subti lité cependant : root, signifiant racine en anglais, désigne aussi la base de votre système de fichiers, représenté par le caractère « / ». Les deux, bien qu’homonymes, ne sont pas liés.
Vous faites aussi automatiquement partie d’un groupe, cela même si vous êtes seul à utiliser votre machine. Ce groupe est le groupe principal, ou groupe primaire, et porte votre nom de login.
Les droits sur les fichiers Chaque fichier appartient par défaut à un propriétaire et à un groupe. © Groupe Eyrolles, 2005
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SYSTÈME Configurer les droits Lorsque le système est installé, les droits pour chaque catégorie de ressources sont déjà configurés. Par exemple, vous pourrez vous connecter à Internet ou graver un CD de données en tant qu’utilisateur, sans faire intervenir votre fonction d’administrateur, ou devoir modifier votre appartenance à un groupe.
Par exemple, un programme du système appartient au propriétaire root et au groupe root. Il n’est modifiable qu’en mode administrateur. Un document de votre répertoire personnel appartient par défaut au propriétaire nommé par son nom de login, ainsi qu’au groupe nommé par le même nom de login. C’est-à-dire vous ! Pour visualiser cela, choisissez un fichier sur votre bureau ou dans votre répertoire personnel. Au besoin, créez-en un avec un clic droit puis Créer un document>Fichier vierge. Sur le document, choisi ou créé, faites un clic droit puis Propriétés. Dans l’onglet Permissions, vous pouvez voir directement le propriétaire du fichier ainsi que le groupe auquel il appartient. Remarquez qu’il est facile de changer ce groupe.
Figure 7–6
Appartenance d’un fichier
Nous remarquons que, pour chaque fichier, il existe 3 types de personnes : le propriétaire du fichier, le groupe du fichier (et, par extension, tous les utilisateurs membres du groupe) et le reste du monde. Pour chacun de ces 3 types d’utilisateurs, nous pouvons définir des droits concernant la lecture, l’écriture et l’exécution du fichier. JARGON Fichiers « world readable » Les fichiers lisibles par tout le monde sont qualifiés en anglais de « world readable ».
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Comme son nom l’indique, la lecture est un droit de consultation du contenu du fichier. Par défaut, les fichiers que vous créez sur votre ordinateur sont lisibles par tout ceux qui ont accès à l’ordinateur. Si vous considérez que certaines informations ne doivent pas être accessibles, il suffit de décocher, pour ce fichier, l’accès en lecture au reste du monde. Cela se fait tout simplement en décochant la case à l’intersection de la ligne Autres et de la colonne Lecture. © Groupe Eyrolles, 2005
7 – Configurer le système
L’accès en écriture, lui, concerne toute modification faite au fichier, y compris la suppression, le fait de renommer ou l’altération des données. Par défaut, seul le propriétaire a le droit de modifier un fichier. Vous pouvez vouloir changer cela pour, par exemple, permettre à quelqu’un d’autre en qui vous avez confiance de modifier votre fichier. L’accès en exécution est, quant à lui, un peu différent. Lorsque le fichier est un programme, il faut avoir les droits d’exécution pour pouvoir le lancer et donc exécuter le programme. Par défaut, personne n’a de droit d’exécution sur un nouveau fichier. Il est d’ailleurs peu probable que vous ayez à utiliser ce droit au début. Sur les répertoires, le droit d’exécution a un sens différent. En effet, un répertoire contient lui-même des fichiers et cela n’aurait aucun sens de vouloir l’exécuter. Le droit d’exécution signifie dans ce cas le droit de rentrer dans un répertoire. Ainsi, même si j’ai accès à chacun des fichiers présents dans un répertoire, je ne pourrai pas y accéder si je n’ai pas les droits d’exécution dessus ! Un répertoire sur lequel je n’ai pas le droit d’exécution m’est tout simplement interdit ainsi que tout son contenu même si j’ai les droits de lecture ! Par contre, si j’ai les droits d’exécution mais pas de lecture sur un répertoire, je pourrai toujours accéder au contenu du dit répertoire. Je ne pourrai simplement pas en lister le contenu et je serai donc obligé de connaître exactement le nom des fichiers pour y accéder.
SÉCURITÉ L’utilité du droit d’exécution Le droit d’exécution est une sécurité supplémentaire qui explique qu’il n’existe, à peu de choses près, pas de virus sous Linux. En effet, un virus est un programme qui doit s’exécuter. Mais pour pouvoir s’exécuter, il doit posséder les droits d’exécution. Pour qu’un virus fonctionne sous Linux, il faudrait donc que l’utilisateur lui donne d’abord explicitement les droits d’exécution ! C’est pourquoi il est recommandé de ne pas utiliser ce droit avant d’avoir acquis une certaine expérience.
Groupes et utilisateurs, un exemple pratique Bon, avouons que toute cette histoire de groupes et de permissions apparaît au départ comme un véritable charabia. Alors, suivant l’adage « un petit exemple vaut mieux qu’un long discours », nous allons en voir ensemble une application pratique.
Le cas de figure : un ordinateur partagé entre plusieurs utilisateurs Vous partagez votre ordinateur avec votre cousin Bob, en qui vous avez entière confiance et avec qui vous travaillez sur un livre concernant la culture biologique des épines de sapin. Cependant, vous souhaitez garder une certaine confidentialité en ce qui concerne vos courriels. Votre nièce Ève est venue passer quelques semaines à la maison et désire pouvoir utiliser votre ordinateur. Cependant, Ève travaille pour une grande société produisant des épines de sapin en plastique et vous ne souhaitez pas qu’elle puisse consulter votre travail. Vous n’avez aussi qu’une confiance limitée en Ève concernant ses goûts musicaux, surtout le dimanche matin ! Il faut donc éviter à tout prix qu’elle puisse écouter de la musique sur l’ordinateur. © Groupe Eyrolles, 2005
CULTURE Alice, Bob et Ève Il est d’usage, lorsqu’on parle de sécurité informatique, de faire référence au trio Alice, Bob et Ève. Alice (A) et Bob (B) veulent échanger un message et Ève (E) essaye de l’intercepter. Dans notre cas de figure, vous jouez bien entendu le rôle d’Alice, Ubuntu étant un pays rempli de merveilles.
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Création des utilisateurs (ou comment bien dormir le dimanche matin) La première chose à faire consiste a créer les comptes utilisateurs pour Bob et Ève, le vôtre étant normalement déjà existant. Pour cela, rendons-nous dans Système>Administration>Utilisateurs et groupes.
Figure 7–7
Interface d’administration des utilisateurs
Cliquez sur Ajouter un utilisateur.
Figure 7–8
Ajouter un utilisateur
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7 – Configurer le système
Vous pouvez à présent créer un compte pour Bob et pour Ève. Seuls le nom d’utilisateur et le mot de passe sont obligatoires, le reste étant des informations supplémentaires facultatives. Pour obtenir la fiche d’un utilisateur déjà créé, il suffit de le sélectionner dans la liste et de cliquer sur le bouton Propriétés.
COMPRENDRE Les utilisateurs système
Remarquez que vous disposez d’un onglet Privilèges utilisateur qui va nous être bien utile dans le cas d’Ève. Les options de cet onglet sont généralement explicites. Pour l’utilisateur Ève, par exemple, nous allons décocher Utiliser les périphériques audio. Ève ne pourra donc jouer aucun son sous son compte Linux et nous allons enfin pouvoir profiter de notre oreiller le dimanche matin.
Vous remarquerez qu’il existe beaucoup d’utilisateurs sur votre ordinateur. Il s’agit en fait des utilisateurs particuliers utilisés par le système (lp est l’utilisateur en charge de l’imprimante, gdm celui responsable de l’écran de connexion...). Le fait d’avoir tous ces utilisateurs permet une sécurité accrue et il est chaudement recommandé de ne pas y toucher.
Avec la configuration actuelle, chaque utilisateur a accès à son propre espace personnel. Il est toujours possible de consulter les fichiers d’un autre compte, excepté en ce qui concerne les courriels, qui sont privés.
Le groupe des amateurs d’aiguilles de sapin Nous allons à présent créer un groupe appelé « sapin » qui comportera deux personnes : Bob et nous-même. Dans l’interface d’administration des utilisateurs, choisissons l’onglet Groupes et cliquons sur Ajouter un nouveau groupe.
Figure 7–9
Ajouter un nouveau groupe
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Appelons le groupe « sapin ». L’ID, numéro d’identification du groupe, ne doit pas être changé. Il suffit ensuite de choisir, dans la liste de gauche, les utilisateurs que l’on souhaite rajouter au groupe et de cliquer sur Ajouter. Pour ajouter un utilisateur a un groupe existant (de nouveau, vous constatez l’existence de plusieurs groupes « systèmes »), sélectionnez le groupe dans la liste et cliquez sur Propriétés. Nous avons donc à présent un groupe sapin contenant Bob et nous-même.
Un répertoire pour le club sapin Nous allons à présent créer un répertoire accessible à tous les utilisateurs du groupe sapin, et donc à Bob. Ce répertoire sera dans notre dossier personnel, ouvrons-le (Raccourcis>Dossier personnel). Créons un répertoire, intitulé « Le livre des aiguilles », simplement en cliquant droit puis Créer un dossier et en tapant son nom. Ensuite, sur le dossier ainsi créé, clic droit puis Propriétés. Dans l’onglet Permissions, il suffit de remplacer le nom du groupe par « sapin ». Assurons-nous aussi que les trois cases lecture, écriture et exécution sont cochées pour le propriétaire et pour le groupe mais sont absolument toutes décochées pour Autres. Il suffit ensuite de dire à Bob que nous avons créé ce répertoire. Pour y accéder, Bob doit faire la démarche suivante : ouvrir son répertoire personnel (Raccourcis>Dossier personnel), appuyer sur le bouton Haut, ce qui lui affiche les répertoires de tous les utilisateurs. À ce stade, Bob peut entrer dans notre répertoire personnel (qu’il peut consulter mais non modifier) puis dans le répertoire « Le livre des aiguilles », où il peut consulter les fichiers existants ou en ajouter de nouveaux. Attention, grâce à son droit d’écriture, Bob peut créer de nouveaux fichiers dans ce répertoire mais il ne peut pas nécessairement modifier les fichiers existants. Il faut, pour chaque fichier, faire un clic-droit puis Propriétés>Permissions et vérifier que le fichier appartienne au groupe sapin et soit accessible en écriture par le groupe. Quant à Ève, en fouillant votre ordinateur elle a trouvé un répertoire intitulé « Le livre des aiguilles », répertoire qui lui semble particulièrement intéressant. Malheureusement, au moment de cliquer dessus, il lui a été répondu : « Vous n’avez pas les permissions nécessaire pour voir le contenu de Le livre des aiguilles ». De toute cette histoire de résineux, elle est lasse Ève...
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7 – Configurer le système
Les Aides techniques Quelques outils complémentaires sont prévus pour l’accessibilité aux mal-voyants et non-voyants. Depuis le menu Système>Préférences, ouvrez le menu Aides techniques. Il est possible de configurer un lecteur d’écran, une loupe, un clavier virtuel. Il est tout d’abord nécessaire de les installer, soit via Synaptic (voir pour cela le chapitre 6, « Administrer les logiciels sous Ubuntu »), soit via la ligne de commande grâce à : sudo apt-get install gok gnome-mag gnopernicus
Il faut ensuite confirmer en tapant O (pour Oui).
Configuration des Aides techniques Ouvrez à nouveau le menu Système>Préférences>Aides techniques. Dans la partie Support cochez la case Activer les aides techniques. Dans la partie Applications vous pouvez choisir de démarrer une, l’autre ou toutes les aides techniques dès le démarrage d’une session. Si vous cochez tout ou partie de ces options, un bouton d’option de fermeture de session est activé, car l’activation des options ne prend effet qu’après le redémarrage du système. Notez bien que ces paquetages sont expérimentaux. L’installation des aides techniques a pour effet de supprimer l’interface de connexion GDM (Gnome Display Manager, l’interface de login de session) et de supprimer les options permettant l’extinction du système. Ce qui signifie un démarrage manuel à la fin du processus de boot : les lignes blanches sur fond noir qui défilent durant le démarrage du système se terminent avec une invite de commande. Vous devrez alors entrer votre login à la suite de la première invite, puis votre mot de passe. CONTRIBUTION Signaler des bogues Lorsque vous utilisez un système GNU/Linux, il existe pour chaque distribution, et aussi pour chaque programme, qu’il soit applicatif ou utilitaire, une page de site dédiée aux rapports de bogues que les utilisateurs découvrent et désirent signaler. Sur le site officiel d’Ubuntu, l’accès aux pages permettant de signaler des dysfonctionnements est particulièrement facilité par une bonne organisation du site. Il est malgré tout indispensable de vérifier si un bogue similaire à celui que vous avez constaté n’a pas déjà été signalé, d’autant plus que des rapports existants peuvent aussi contenir une solution à un problème. Le rapport de bogues est explicité en détail au chapitre 15, « Références utiles », section « Contribuer ».
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Ensuite la commande startx permet de lancer l’interface graphique : ploum@ubuntu:~$ startx
Mais si le menu de configuration des aides techniques est actif, il se peut que l’interface graphique soit instable. N’installez ce dispositif que si vous en avez vraiment besoin, et en cas de bogues constatés, signalez-les à l’équipe chargée de son développement à l’adresse suivante : B
[email protected] Pour changer de session il est nécessaire de redémarrer avec la commande suivante : ploum@ubuntu:~$ sudo reboot
Pour éteindre le système: ploum@ubuntu:~$ sudo halt
La qualité des programmes évoluant rapidement et la communication entre utilisateurs et développeurs étant facilitée, la version d’Ubuntu suivante bénéficiera d’améliorations qui tiendront compte des demandes d’évolutions et des rapports de bogues.
En résumé... Avec ce chapitre fortement technique, nous avons désormais un système Ubuntu personnalisé que nous commençons petit à petit à maîtriser. Tout ce que nous avons vu dans ce chapitre concernant les utilisateurs et les droits peut, bien entendu, être réalisé entièrement en ligne de commande grâce aux cryptiques chmod 777 et autres joyeusetés qui seront détaillées au chapitre 14. Que les utilisateurs avancés nous pardonnent, mais nous avons préféré donner d’abord un aperçu des outils fournis avec Ubuntu, moins effrayants au premier abord. Mais l’aventure ne fait que commencer...
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chapitre
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Naviguer sur le Web
SOMMAIRE
B Lancer Firefox
Chercher et trouver des informations, voilà l’une des applications majeures de l’informatique d’aujourd’hui.
B Naviguer avec les onglets B Se débarrasser des fenêtres publicitaires
Ubuntu fournit l’un des meilleurs navigateurs web du marché, Mozilla Firefox.
B Étendre Firefox : l’ajout d’extensions
B Mettre à jour Firefox B Epiphany, le navigateur GNOME MOTS-CLÉS
B navigateur B recherche B marque-pages B onglets B pop-up B plug-in Flash B plug-in QuickTime B extension
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JARGON (Mozilla) Firefox Nous nous conformons dans cet ouvrage à l’usage, commode, consistant à appeler notre navigateur préféré simplement Firefox plutôt que Mozilla Firefox.
Navigateur rapide et populaire, Firefox possède de nombreux avantages par rapport aux autres navigateurs (notamment le navigateur Internet Explorer de Microsoft).
Firefox, un navigateur sûr et moderne
CULTURE Le site du projet Firefox Pour aller plus loin et suivre l’actualité du projet Mozilla Firefox : B http://www.mozilla-europe.org/fr/ products/firefox/
Une des premières fonctionnalités qui vient à l’esprit lorsqu’on évoque Firefox est la navigation par onglets. En effet, Firefox offre une navigation plus ergonomique avec l’utilisation des onglets car il évite d’encombrer le bureau avec de multiples fenêtres du navigateur. Autre fonctionnalité notable, le bloqueur de fenêtres pop-ups empêche quant à lui l’affichage des fenêtres non souhaitées contenant les publicités désagréables de certains sites. Firefox est plus sûr d’utilisation que les autres navigateurs. Cela est dû au fait qu’il possède une réelle politique de sécurité : toutes les alertes de sécurité sont publiques. De plus, la plupart des virus sont réalisés pour s’attaquer à Internet Explorer et non à Firefox. Firefox est modulaire et offre déjà une multitude d’extensions et greffons (plug-ins) permettant d’étendre ses fonctionnalités. Enfin, Firefox respecte les standards du Web. Cela signifie qu’il suit précisément les normes définies pour les technologies telles que HTML, XHTML, RSS ou CSS. De ce fait, Firefox possède l’un des meilleurs moteurs de rendu de sites web. La distribution 6.06 d’Ubuntu, fournie sur le CD-Rom accompagnant ce livre, contient la version 1.5 de Firefox. Son installation vous permettra de vous familiariser avec son utilisation et sera mise à jour lors de votre première connexion à Internet. CULTURE Latence entre la publication des logiciels et leur intégration dans une distribution Ubuntu sort une nouvelle version tous les six mois. Pour bénéficier en standard des nouvelles versions de Firefox, il faut attendre la sortie de la nouvelle distribution. Malgré cela, les mises à jour de sécurité vous seront automatiquement proposées comme pour n’importe quel logiciel du système (voir chapitre 6). Pour un usage avancé et pour connaître tous les secrets de Firefox : R Pascal Chevrel, Mozilla Firefox et Thunderbird, Campus Press 2005 R Thierry Trubacz, Firefox-Retrouvez votre efficacité sur le Web !, Eyrolles 2005 (collection Accès libre).
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8 – Naviguer sur le Web
Figure 8–1
Le navigateur Firefox
Lancer Firefox Le lancement de Firefox est très simple et peut se faire de multiples manières : • depuis le menu Applications>Internet>Navigateur Web Firefox ; • depuis une console en exécutant la commande firefox ; • depuis le lanceur rapide d’application en exécutant la commande firefox ; • depuis une applet d’application dans la barre des tâches (l’icône bleue en forme de globe terrestre en haut à gauche de votre écran) ; • depuis une icône sur le bureau. Une fois lancé, Firefox vous démontrera toute sa souplesse et sa convivialité, qui, alliées à sa sécurité en font un des rares logiciels à faire trembler l’hégémonie de la société Microsoft.
ASTUCE Précharger un programme au démarrage de la session Un petit programme fort utile qui vous permet d’en précharger d’autres automatiquement au démarrage de votre session utilisateur et de les rendre toujours accessibles d’un clic depuis la zone de notification de Gnome : alltray. Cet utilitaire peut s’avérer utile dans le cas de Firefox, ou d’autres programmes que vous utilisez fréquemment comme Thunderbird ou Evolution. Plus d’informations à ces adresses : B http://alltray.sourceforge.net/ B http://debuntu.free.fr/?2005/09/29/452
Rechercher rapidement sur le Web Une des principales utilisations d’un navigateur web est la recherche d’informations à partir de sites dédiés : moteurs de recherche, encyclopédies, etc. Parmi les plus connus, nous avons Google, Altavista, Wikipedia, etc. © Groupe Eyrolles, 2005
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Accès libre – Ubuntu
Firefox offre la possibilité de lancer une requête sur un moteur de recherche, comme Google, sans avoir besoin de se connecter sur le site correspondant. En effet, le navigateur intègre une zone de recherche au niveau de la barre d’adresse, visible sur la figure 8-2.
Figure 8–2
Zone de recherche contenant le mot « Ubuntu »
Par défaut, Firefox lance la recherche sur le moteur Google mais il est possible d’ajouter une extension afin de rechercher sur un autre site tel que Wikipedia. Pour cela, procédez de la manière suivante : 1 Cliquez sur le symbole Google pour faire apparaître un menu et sélectionnez l’option Ajouter des moteurs de recherche. Cela affiche une page permettant d’installer de nouvelles sources de recherche. 2 Sélectionnez l’entrée Wikipedia et validez. 3 Redémarrez Firefox. L’icône de Wikipedia se trouve maintenant dans la liste des différents moteurs de recherche disponibles.
Figure 8–3
Liste de moteurs de recherche intégrés dans Firefox
Sauver l’adresse d’une page Pour ne pas avoir à mémoriser et saisir les adresses des sites que vous avez l’habitude de visiter, Firefox vous permet de mémoriser celles-ci dans le Marque-pages. Firefox offre plusieurs possibilités pour sauvegarder un raccourci Internet vers la page affichée dont l’adresse est à sauvegarder : • En appuyant sur les touches Ctrl+D, une fenêtre de saisie s’ouvre, voir figure 8-4. Il est alors possible de modifier le titre de la page puis de le classer dans l’arborescence des raccourcis. Cette façon de procéder est précise, elle permet de définir un titre adéquat au moment de la sauvegarde, ce qui permettra de retrouver ce raccourci plus aisément par la suite. 128
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8 – Naviguer sur le Web
Figure 8–4
Fenêtre d’enregistrement de l’adresse d’un site web
• La deuxième méthode est plus intuitive. Il faut faire apparaître l’arborescence des raccourcis en pressant les touches Ctrl+B ou en sélectionnant le menu Affichage>Panneau Latéral>Marque-pages. Ensuite, il suffit de saisir l’icône se trouvant à la gauche de l’adresse dans la barre de navigation pour la déposer en maintenant enfoncé le bouton gauche de la souris dans l’arborescence des raccourcis et ainsi sauver l’adresse (figure 8-5).
Figure 8–5
Sauvegarde d’une adresse en la déposant dans la liste des favoris
Pour supprimer un raccourci, il suffit simplement de faire un clic droit sur l’icône et de cliquer sur l’option Supprimer.
Naviguer avec les onglets Avec les navigateurs web classiques, ouvrir une nouvelle page web signifie ouvrir une nouvelle fenêtre. Ceci peut vite rendre la navigation entre les pages malaisée surtout lorsqu’elles sont nombreuses car le bureau est alors encombré de navigateurs. © Groupe Eyrolles, 2005
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Accès libre – Ubuntu
Firefox propose une alternative conviviale et efficace à ce mode de fonctionnement en introduisant la navigation par onglets, voir figure 8-6. Chaque onglet affiche un document et tous peuvent se trouver abrités dans une seule fenêtre de navigateur, donc l’encombrement du bureau n’augmente pas avec le nombre de documents ouverts.
Figure 8–6
Les onglets en action !
Ouvrir un onglet peut se faire de plusieurs façons : • en cliquant sur un lien avec le bouton du milieu (généralement une molette) de la souris ; • en faisant un clic droit sur le lien et en sélectionnant l’option Ouvrir le lien dans un nouvel onglet ;
• en maintenant la touche Ctrl pressée et en cliquant normalement avec le bouton gauche de la souris sur le lien. La navigation par onglets peut être personnalisée pour faire en sorte que toute application ouvrant une page web le fasse dans un nouvel onglet de la fenêtre active. Ce comportement évitera l’ouverture d’une fenêtre supplémentaire de Firefox. La méthode pour configurer ce comportement d’ouverture des liens dans Firefox est la suivante : 1 ouvrir le menu Édition>Préférences ; 2 cliquer sur l’icône de la section Avancé ; 130
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8 – Naviguer sur le Web
3 ouvrir la partie Navigation par onglets et sélectionner les options per-
mettant d’ouvrir les liens internes et externes dans un nouvel onglet. Pour fermer un onglet, il suffit de cliquer sur la croix rouge tout à droite de la liste ou bien, tout simplement, de cliquer avec le bouton du milieu (la molette) sur l’onglet lui-même.
Se débarrasser des fenêtres publicitaires (fenêtres pop-ups) De plus en plus de sites web, lorsque vous les visitez, affichent des petites fenêtres publicitaires sans aucun rapport avec le but de votre visite, les fenêtres pop-ups. Un utilisateur intensif du Web souhaitera s’affranchir de ces fenêtres indésirables qui lui font perdre temps et patience. Malgré tout, certains sites affichent des fenêtres pop-ups normales, en rapport avec le contenu, pour faire la promotion de certaines parties du contenu ou pour vous demander une quelconque authentification.
DÉFINITION Qu’est-ce qu’une fenêtre pop-up ? Une fenêtre pop-up est une fenêtre s’ouvrant automatiquement à la connexion sur certains sites Internet. Le plus souvent, il s’agit de petites fenêtres contenant de la publicité.
Dans Firefox, l’option de blocage des fenêtres pop-ups n’est pas activée par défaut. Pour l’activer, il faut sélectionner l’option de menu Édition>Préférences>Fonctionnalités web>Bloquer les fenêtres pop-up, voir figure 8-7.
Figure 8–7
La fenêtre des préférences pour le blocage des fenêtres pop-ups
Parfois, Firefox bloque des fenêtres qu’il ne devrait pas. C’est le cas pour certains sites demandant une authentification par mot de passe dans une autre fenêtre. Pour cette raison il est possible d’indiquer à Firefox de ne © Groupe Eyrolles, 2005
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Accès libre – Ubuntu
pas bloquer les fenêtres pop-ups de certains sites, pour cela il suffit de suivre la procédure suivante : 1 Connectez-vous sur le site dont les fenêtres pop-ups doivent être autorisées. Firefox bloquera la fenêtre pop-up et indiquera qu’il a bloqué une fenêtre en affichant une barre jaune dans le haut de la fenêtre, figure 8-8.
Figure 8–8
Icône indiquant qu’une fenêtre pop-up a été bloquée
2 Appuyez sur le bouton Préférences
Figure 8–9
Préférences concernant le blocage des pop-ups
3 Sélectionnez dans le menu qui apparaît la ligne Autoriser les pop-ups pour xxxx,
xxxx contenant l’URL du site dont les fenêtres pop-ups sont actuellement bloquées.
Installer le plug-in Flash Flash est un logiciel développé par la société Macromedia (rachetée dernièrement par Adobe, la société à l’origine du format PDF). Il est utilisé pour la création d’animations vectorielles et multimédias destinées à être insérées dans des pages web. Cette technologie propriétaire a longtemps été inaccessible aux systèmes GNU/Linux. Mais cela a changé et Macromedia fournit désormais le plug-in (le greffon) pour les systèmes GNU/Linux. 132
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8 – Naviguer sur le Web
Ubuntu propose un paquet permettant d’installer le plug-in Flash. L’installation est automatisée grâce au programme Synaptic. Pour installer le plug-in Flash, il suffit de : 1 Lancer le programme Ajouter/enlever des applications (voir chapitre 6). 2 Cocher la case Montrer les applications non supportées. 3 Dans le champ Rechercher, entrer le mot « flash ». 4 Cocher le paquet Macromedia Flash Plugin. 5 Valider et entrer son mot de passe si nécessaire. 6 Redémarrer le navigateur Firefox pour que le plug-in soit pris en compte. Une autre solution consiste à installer, via Synaptic, le paquet flashplugin-nonfree disponible dans le dépôt Multiverse (voir chapitre 6 pour activer ce dépôt).
Installer le plug-in vidéo (QuickTime, Windows Media...) De plus en plus de sites proposent des vidéos en streaming, malheureusement le plus souvent dans des formats propriétaires (QuickTime, Windows Media, Real Media) ou, plus rarement, dans des formats libres (Vorbis, Theora). Nous allons donc installer un plug-in permettant de lire les vidéos depuis un navigateur web. Ce plug-in repose sur le lecteur Mplayer. 1 Lancez le gestionnaire de paquet Synaptic qui se trouve dans le menu Système>Administration . 2 Entrez votre mot de passe si nécessaire. 3 Sélectionnez pour installation le paquet mozilla-mplayer (disponible dans le dépôt Multiverse, voir chapitre 6). Synaptic demande l’installation d’autres paquets pour satisfaire les dépendances. 4 Cliquer sur le bouton Appliquer de la barre d’outils de Synaptic. 5 Valider la fenêtre suivante.
DÉFINITION Le streaming Le streaming est une technique permettant la lecture simultanée d’un fichier audio et/ou vidéo durant son téléchargement. Ce procédé repose sur un système de mémoire tampon capable de stocker et de lire progressivement les données. Ainsi, nous pouvons écouter de la musique ou lire une vidéo sans devoir attendre la fin du téléchargement. On parle alors de « diffusion directe ». Ce fichier temporaire n’est généralement pas stocké sur l’ordinateur. Cette technique est très souvent utilisée pour la diffusion de vidéo en direct par Internet.
Le plug-in multimédia est maintenant installé. Pour qu’il soit pris en compte et pour le tester, il faut relancer Firefox. Pour tester l’installation, connectez-vous sur le site http://www.apple.com/trailers/ et découvrez les bandes-annonces de quelques films à l’affiche. Attention cependant, la plupart des vidéos demandent l’installation de certains « codecs » pour pouvoir être comprises par mplayer. L’installation de ces codecs est décrite dans le chapitre 12 consacré au multimédia.
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Le plug-in Java Certains sites requièrent la machine virtuelle Java pour afficher des fonctionnalités avancées. Il suffit de suivre la procédure d’installation désormais classique et d’installer le paquet j2re1.4-mozilla-plugin. Le plug-in téléchargera, en dépendance, toute la machine virtuelle Java. Il suffit ensuite de redémarrer Firefox.
Étendre Firefox : l’ajout d’extensions Firefox est une application dite extensible, c’est-à-dire qu’il est possible de lui ajouter des fonctionnalités par l’installation d’extensions logicielles. L’interface de gestion des extensions se trouve dans le menu Outils>Extensions comme le montre la figure 8-10. Cette fenêtre permet d’installer de nouvelles extensions, de les mettre à jour, de régler leurs options ou encore de les supprimer.
Figure 8–10
Fenêtre de gestion des extensions
Le lien Obtenir de nouvelles extensions permet d’accéder aux sites de présentation de toutes les extensions disponibles pour Firefox. Les extensions y sont classées par catégories et par popularité. Pour installer une extension, il suffit de la sélectionner et, dans la page dédiée qui apparaît, de cliquer sur Install Now, voir figure 8-11. Firefox peut vérifier la signature des extensions afin d’en garantir l’origine et l’intégrité. En ce qui concerne les extensions non signées par un organisme de confiance, les utilisateurs seront donc avertis et ne les installeront sur leurs machines qu’à leurs risques et périls. Peu d’extensions sont signées pour le moment donc la plupart d’entre elles sont indiquées comme « non signées », voir figure 8-12. Il est cependant considéré comme relativement sûr de faire confiance aux extensions provenant du site officiel. 134
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8 – Naviguer sur le Web
Figure 8–11
Page de présentation de l’extension Adblock pour Firefox
Figure 8–12
Avertissement avant d’installer une extension non signée
Comme on peut le voir, il faut généralement redémarrer Firefox pour que l’extension soit prise en compte.
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Figure 8–13
L’extension est installée, il faut redémarrer la bête.
ASTUCE Des extensions pratiques Nous conseillons, une fois le logiciel Firefox mis à jour, d’installer les extensions TabbrowserPreferences et AdBlock. Elles permettent respectivement de personnaliser le comportement des onglets et gérer encore plus finement le blocage des publicités intrusives de certains sites. En fonction de vos souhaits, d’autres extensions sont disponibles. Parmi les plus originales signalons Mouse Gestures et Customize Google. Mouse Gestures permet de configurer certains comportements de Firefox à l’aide de la souris. Par exemple, un mouvement très court de la souris avec le bouton gauche appuyé de la droite vers la gauche aura pour effet de vous afficher la page précédente. Customize Google est aussi pratique pour les utilisateurs habituels de ce moteur de recherche. Une fois activée cette extension, saisissez par exemple « Ubuntu » dans la case de recherche de la page d’accueil de Google : une liste déroulante associée à votre saisie affiche votre mot-clé et le nombre de résultats correspondants. Elle affiche aussi dans une liste les autres mots-clés associés à celui de votre recherche et leurs résultats. Très pratique ! B https://addons.mozilla.org/
Sauvegarder ses favoris ou marque-pages Comme toute donnée personnelle, il est essentiel de sauvegarder ses marque-pages. Cette bonne habitude permet d’avoir une copie de sauvegarde de ses sites favoris en cas de besoin ou de l’installer sur une autre machine. Pour effectuer cette opération, ouvrez Firefox puis rendez-vous dans le menu Marque-pages>Gérer les marque-pages (figure 8–14). Dans le gestionnaire nouvellement ouvert, sélectionnez Fichier>Exporter. Il ne vous reste plus qu’à choisir l’emplacement de destination du fichier de sauvegarde (figure 8–15).
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8 – Naviguer sur le Web
Figure 8–14
Gestionnaire des marque-pages
Figure 8–15
Sauvegarde du fichier contenant les marque-pages
Epiphany, le navigateur de GNOME L’environnement de travail d’Ubuntu est GNOME, un environnement dont les objectifs sont la convivialité et la simplicité. Firefox, avec toutes ses options et ses possibilités avancées, ne correspond pas vraiment à cet idéal. Il existe donc un navigateur bien plus simple mais néanmoins très puissant et parfaitement intégré à GNOME : Epiphany.
Installer Epiphany Nous allons en fait installer deux paquets : Epiphany lui-même et ses extensions. Les extensions ne sont, comme leur nom l’indique, pas indispensables. Avec Synaptic, installons les paquets epiphany-browser et epiphanyextensions (comme décrit au chapitre 6).
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PIÈGE Epiphany, le jeu Dans Ubuntu, un piège assez subtil se dresse face aux futurs utilisateurs d’Epiphany. Il existe en effet un package appelé « epiphany ». Cependant, celui-ci contient un jeu assez ancien, clone du vétéran BoulderDash. Ce jeu n’a bien entendu aucun rapport avec le navigateur. Le paquet à installer est en fait epiphanybrowser. Lorsqu’on n’est pas au courant, cela surprend un peu la première fois...
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Accès libre – Ubuntu
Figure 8–16
Le navigateur Epiphany dans Ubuntu
CULTURE Des navigateurs basés sur Gecko Epiphany et Firefox partagent un point important : ils utilisent le moteur de rendu Gecko. Cela signifie que l’affichage de votre page web (le rendu, en jargon technique) est effectué par le même programme et est donc strictement identique. La différence provient donc uniquement de tout ce qui entoure cette page web : outils, favoris, ergonomie... Epiphany a donc choisi de se concentrer pour s’intégrer avec GNOME là où Firefox tente d’être multi-plate-forme et de plaire à un public plus large (Firefox existe sous Windows). Notons enfin l’existence d’un troisième larron utilisant Gecko, Galeon, ancêtre de Epiphany et lui aussi destiné à être intégré dans GNOME. Cependant, afin de ne pas dupliquer les efforts, Galeon devrait prochainement être fusionné avec Epiphany. Epiphany : B http://www.gnome.org/projects/epiphany/ Galeon : B http://galeon.sourceforge.net/ Pourquoi utiliser Epiphany ? (en anglais) : B http://ploum.frimouvy.org/?100
Une fois l’installation terminée, le navigateur Epiphany est disponible depuis le menu Applications>Internet>Navigateur Web Epiphany. L’icône représente aussi un globe terrestre mais d’un bleu plus clair.
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8 – Naviguer sur le Web
Notons que les greffons installés pour Firefox (Flash, Multimédia, Java) sont automatiquement installés pour Epiphany. Les deux navigateurs utilisant le moteur Gecko, ils utilisent en fait les mêmes greffons.
Naviguer avec Epiphany À priori, Epiphany n’a rien de révolutionnaire et c’est en ça qu’il est facile à prendre en main. Il suffit de taper une URL dans la barre d’adresse puis de cliquer sur Aller à (ou bien presser la touche Entrée). Tout comme Firefox, Epihany supporte les onglets : en cliquant avec le bouton du milieu de la souris (la molette), on ouvre le lien dans un nouvel onglet. Pour fermer un onglet, il suffit de cliquer sur la croix dans l’onglet lui-même.
Figure 8–17
Les onglets dans Epiphany
Tout comme Firefox, Epiphany bloque les pop-ups intempestifs. Une petite icône apparaît alors en bas à gauche vous signifiant qu’une fenêtre a été bloquée. Pour la voir malgré tout, il suffit de cocher Fenêtres popups dans le menu Affichage.
Les signets dans Epiphany Contrairement à beaucoup de navigateurs, Epiphany ne gère pas vos favoris dans des dossiers. © Groupe Eyrolles, 2005
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À la place des dossiers on trouve des sujets. Chaque favori peut faire partie de plusieurs sujets. Pour mettre l’adresse d’une page web dans vos favoris, utilisez l’entrée Ajouter un signet du menu Signets.
Figure 8–18
Ajouter un signet et choisir les sujets
Vous pouvez soit taper à la main les sujets choisis, séparés par une virgule, soit déployer la liste des sujets existants (la petite flèche à gauche). Cliquez sur chaque sujet qui correspond à votre signet. Si vous tapez le nom d’un sujet qui n’existe pas, Epiphany vous propose de le créer.
Figure 8–19
Création d’un nouveau sujet
Cette manière de classer, bien que fort perturbante au début, se révèle à l’usage fort pratique. En effet, un signet peut appartenir à plusieurs catégories et il est très facile de créer une catégorie. De cette manière, on évite les structures ultra complexes de dossiers avec sous-dossiers et sous-sous-dossiers ne contenant qu’un ou deux favoris chacun. 140
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8 – Naviguer sur le Web
Notons que Epiphany peut importer vos favoris depuis Firefox. Pour cela, rendons-nous dans le gestionnaire de signets de Epiphany via le menu Signets>Éditer les signets.
Figure 8–20
Le gestionnaire de signets
Une
fois
dans
le
gestionnaire, choisissez l’entrée de menu Il ne vous reste plus qu’à choisir Firefox dans la liste proposée et appuyer sur le bouton Importer.
Fichier>Importer les signets.
Figure 8–21
Importation des signets depuis Firefox
Extensions et préférences Fidèle à la philosophie GNOME, Epiphany ne propose que très peu d’options. Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un oeil dessus via Édition>Préférences. Ce manque d’option est fort décrié par les partisans de Firefox alors que, au contraire, les adeptes d’Epiphany le considèrent comme une qualité majeure. À vous de choisir le navigateur qui vous convient le mieux.
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Si vous avez installé le paquet epiphany-extensions, vous trouverez dans le menu Outils>Extensions une liste d’extensions que vous pouvez activer (les descriptions sont malheureusement en anglais).
Figure 8–22
Les extensions d’Epiphany
À titre d’exemple citons Ad Blocker, qui bloque automatiquement et rend invisible les publicités, Favicon fallback, qui affiche les icônes des sites dans les signets et News Feed Subscription, qui permet de s’abonner aux sites proposant un fil RSS (voir encadré).
S’abonner à un flux RSS Ne vous est-il jamais arrivé de vous rendre sur un site web juste pour voir s’il y avait quelque chose de nouveau et de remarquer que vous aviez raté une dizaine d’actualités ? Ne vous êtes-vous jamais dit : « J’aimerais pouvoir être prévenu automatiquement des nouveautés sur tel site, être tenu au courant de l’actualité ! ». Et bien, vos désirs sont dès à présent une réalité grâce aux flux. Les flux, parfois appelés fils, sont une liste d’actualités que vous pouvez suivre grâce au lecteur approprié. Ces fils sont dans différents formats : RSS, Atom voire RDF. Le RSS étant le plus courant, il n’est pas rare de parler de « flux RSS », « fil RSS » voire « RSS » tout court. Le principe de s’abonner à un ou des flux est appelé la syndication.
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8 – Naviguer sur le Web
Les flux avec Firefox Le navigateur Firefox intègre par défaut une gestion basique des flux. Pour savoir si un site web dispose d’un tel flux, rien de plus facile : une petite icône orange apparaît à droite de l’adresse du site. Cliquez dessus.
Figure 8–23
Un site disposant d’un flux RSS dans Firefox Firefox vous demande où sauver ce nouveau marque-page, comme n’importe quel signet. Cependant, une fois ajouté, ce signet se révélera un peu particulier : il contient en effet la liste des derniers billets ! Pratique non ?
Les flux avec Liferea Liferea est un programme GNOME dédié à la lecture des flux RSS ou autres. Par défaut, il contient des dizaines d’exemples de flux fort intéressants dans votre langue.
Figure 8–24
L’interface de Liferea avec les flux par défaut
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Les Cahiers du programmeur XUL
Pour l’installer, avec Synaptic, sélectionnez simplement le paquet liferea. Liferea est aussi disponible dans la section Internet de Ajouter/enlever du menu Applications. Le programme Liferea se trouve à présent dans le menu Applications>Internet>Liferea, lecteur de flux. Lançons-le. Ouvrez les préférences via le menu Programme . Dans l’onglet Interface , cochez Afficher une icône de statut dans la zone de notification. Figure 8–25
Cochez l’option pour afficher l’icône de la zone de notification
Figure 8–26 L’icône de liferea
dans la zone de notification
Figure 8–27 Ajouter un nouveau flux dans Liferea
Une icône en forme de globe terrestre apparaît alors dans la zone de notification (en haut à droite de l’écran). Il suffit de cliquer sur cette icône pour faire apparaître/disparaître facilement Liferea. Ajoutons maintenant dans notre lecteur un flux, par exemple celui du blog de l’auteur de ces lignes (on n’est jamais si bien servi que par soi-même) : http://ploum.frimouvy.org/rss.php. Dans Liferea, cliquez sur l’icône Ajouter un nouvel abonnement (la croix bleue). Dans le champ Source, copiez simplement l’adresse du flux et appuyez sur Valider. Une fenêtre apparaît alors, vous demandant la fréquence à laquelle vous voulez automatiquement vérifier les nouveautés.
Figure 8–28
Fréquence de rafraîchissement d’un flux
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8 – Naviguer sur le Web
La fréquence de rafraîchissement dépend de l’activité du site. Le fait de rafraîchir trop souvent engendre un trafic très important qui peut être préjudiciable aux sites populaires. Le plus sage est donc généralement d’accepter la valeur proposée mais ne descendez jamais endessous de 60 minutes. Ici 1 440 minutes semble approprié (1 440 minutes étant 24 heures). À présent, si Liferea est lancé, vous pourrez automatiquement consulter les dernières news de vos sites web préférés. Dès qu’une nouveauté apparaît, l’icône de la zone de notification devient en effet plus foncée.
Figure 8–29
10 nouvelles non lues !
Les flux avec Epiphany Epiphany interagit d’une manière particulièrement simple avec Liferea. Tout d’abord, vérifiez que l’extension News Feed Subscription est bien activée dans le menu Outils>Extensions. Ensuite, rendez-vous sur un site proposant un flux RSS (si nous reprenons le même exemple, il s’agit de http://ploum.frimouvy.org/). Une icône représentant une chaîne et un globe apparaît alors en bas à gauche. Cliquez simplement dessus. Une fenêtre vous proposant d’ajouter le flux à votre lecteur apparaît. Figure 8–30 Icône signalant la présence
d’un flux RSS sur un site
Figure 8–31
Quels flux faut-il rajouter à Liferea ? Parfois, plusieurs choix sont possibles.
Il suffit pour terminer de cliquer sur S’abonner. Attention cependant, il faut que Liferea soit déjà lancé. Dans le cas contraire, une erreur vous signalera que votre lecteur RSS n’a pu être contacté.
En résumé... En conclusion, nous avons pu aborder dans ce chapitre toute la souplesse et la puissance du navigateur web Firefox. Navigateur libre, il vous offre une approche riche et sûre de la navigation sur Internet. De nombreuses fonctionnalités sont disponibles pour étendre ses possibilités. Notamment, la navigation par onglets et le blocage des fenêtres pop-ups rendront votre consultation du Web plus efficace et plus conviviale. Nous avons aussi rapidement parcouru Epiphany, le navigateur de GNOME. À vous de choisir lequel vous convient le mieux. Enfin, si vous ne connaissiez pas les fluxs RSS, vous remarquerez qu’ils révolutionneront rapidement votre vision du Web !
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chapitre
9
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Communiquer par Internet
SOMMAIRE
B Le courrier électronique
Connaître les outils de communication sur Internet, c’est s’assurer de ne pas rester isolé et de pouvoir avoir des échanges directs, efficaces, immédiats ou différés, personnels ou professionnels avec ses correspondants.
B La messagerie instantanée B L’IRC B La téléphonie sur Internet MOTS-CLÉS
B Evolution B bogofilter B filtrage anti-spam B carnet d’adresses B Thunderbird B Gaim B MSN B X-Chat B IRC
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GNU/Linux est un projet qui s’est développé grâce à Internet. La réussite d’un tel projet est due à une bonne communication entre les personnes. Pour cette raison, la communauté Linux a toujours apporté un grand soin à ses outils de communication. Ubuntu offre la possibilité de communiquer entre autres par courrier électronique, grâce notamment aux programmes Evolution ou Mozilla Thunderbird, ou encore en utilisant des systèmes comme la messagerie instantanée ou l’IRC. Utiliser Ubuntu pour dialoguer sur Internet permet de se protéger efficacement contre les virus, puisque la plupart de ceux-ci sont conçus pour exploiter les failles du système Microsoft Windows, et particulièrement celles qui affectent les carnets d’adresses des clients de messagerie électronique pour se propager. En conséquence, il est tout à fait inutile d’activer une armada d’antivirus, antispyware, antianti-antivirus et autres joyeusetés avant d’ouvrir un e-mail. Avec Ubuntu, retrouvez le plaisir simple de lire et écrire des e-mails sans angoisse !
Communiquer par e-mail RESSOURCES Le projet Evolution Evolution est un projet en constant développement. Pour suivre son évolution, rendez-vous régulièrement sur le site Internet qui lui est consacré : B http://gnome.org/projects/evolution/
Pour communiquer par e-mail, Ubuntu installe par défaut le logiciel Evolution. Evolution est plus qu’un client de messagerie électronique, c’est aussi un gestionnaire de contacts, de rendez-vous, de tâches, de notes, etc. Ce type de logiciel est précisément un gestionnaire d’informations personnelles ou PIM (Personal Information Manager). Il représente une alternative sérieuse à Microsoft Outlook car il permet aussi de se connecter au serveur de messagerie Microsoft Exchange. Pour les personnes souhaitant disposer d’un programme client e-mail dédié, Ubuntu fournit l’application Mozilla Thunderbird. Ce logiciel, issu du projet Mozilla, vient en complément idéal du navigateur web Firefox que nous avons présenté au chapitre précédent. Afin de permettre à chaque utilisateur de faire son choix, les deux logiciels, Evolution et Thunderbird, seront présentés dans le présent chapitre.
Utiliser Evolution Evolution se lance simplement depuis le menu Applications>Internet> Il peut bien sûr se lancer par les habituelles méthodes à votre disposition (tableau de bord, applet, terminal, raccourci clavier...). Messagerie d’Evolution.
Remarquez que, par défaut, une applet Evolution est déjà disponible : l’icône en forme d’enveloppe à côté de l’icône Firefox. 148
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Evolution facilite la création de comptes de courrier électronique grâce à un assistant. Celui-ci se lance à la première exécution de l’application. Les différentes étapes pour configurer un compte e-mail dans Evolution sont les suivantes : 1 L’option de lancement du programme Evolution se trouve dans le menu Applications>Internet. À la première exécution d’Evolution, l’assistant de configuration de compte e-mail se lance. Cliquez sur le bouton Suivant pour passer l’écran de présentation.
AVANT DE COMMENCER Informations sur le compte e-mail Pour pouvoir mener à bien l’étape de configuration de votre compte e-mail, veuillez vous assurer de posséder les informations relatives à votre compte auprès de votre fournisseur d’accès (Free, Wanadoo, Club-Internet, etc.).
Figure 9–1
Écran d’accueil de l’assistant de configuration d’Evolution
2 Entrez ensuite votre nom et votre adresse électronique, figure 9-2.
Figure 9–2
Premier écran de l’assistant de création de compte e-mail
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9 – Communiquer par Internet
Configurer son compte de messagerie électronique
Accès libre – Ubuntu
3 L’écran suivant permet de sélectionner le type de serveur que vous
allez contacter pour relever vos courriers. Evolution prend en charge un grand nombre de types de serveurs et notamment les deux plus utilisés : les serveurs POP (Post Office Protocol) et les serveurs IMAP (Internet Message Access Protocol). La configuration de ces serveurs est identique. Ici, nous configurerons la connexion à un serveur utilisant le protocole POP. Pour ce faire, sélectionnez le type POP et renseignez l’adresse Internet du serveur et le nom d’utilisateur.
Figure 9–3
Écran de configuration de la connexion au serveur de réception de courriels
4 Dans cette même fenêtre, vous pouvez définir le type de sécurité à
utiliser pour se connecter au serveur de réception de courriels. Cette option précise si les messages seront ou non chiffrés lors de leur transmission sur le réseau. Si une telle sécurité est disponible, il est bien entendu conseillé de l’activer. Dans le doute, essayez toujours Chiffrement SSL. Si cela ne fonctionne pas, il suffira de le désactiver par la suite. 5 Toujours dans la même fenêtre, il vous est demandé le type d’authentification. Si les informations de votre compte e-mail comprennent un identifiant et un mot de passe, la valeur par défaut, Mot de passe, conviendra à la majorité des utilisateurs. Validez les informations saisies en cliquant sur le bouton Suivant. 6 L’écran suivant permet de définir la politique de récupération du courrier. Il est possible d’indiquer à Evolution de récupérer les messages périodiquement. Sélectionnez cette option. Si vous avez choisi un compte IMAP, d’autres options s’affichent. Il est conseillé de cocher Appliquer les filtres aux nouveaux messages et Vérifier si les nouveaux messages contiennent des pourriels. Validez ensuite. 150
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9 – Communiquer par Internet
Figure 9–4
Définition de la politique de récupération des courriels pour un compte IMAP. La fenêtre pour un compte POP est bien plus simple.
7 Maintenant vous allez configurer la connexion au serveur d’envoi de
messages aussi appelé serveur SMTP (Simple Mail Transfer Protocol). Sélectionnez dans la liste SMTP puis entrez le nom du serveur. Validez vos choix en cliquant sur le bouton Suivant.
Figure 9–5
Écran de configuration de la connexion au serveur d’envoi de messages
8 Entrez un nom significatif représentant ce compte e-mail. Ce nom
sera affiché dans la liste des comptes de courrier électronique de la fenêtre Evolution. 9 Ensuite, sélectionnez votre zone horaire. Pour ce faire, vous pouvez utiliser la carte proposée et cliquer directement sur la localisation souhaitée. Les boutons gauche et droit de la souris permettent de © Groupe Eyrolles, 2005
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Accès libre – Ubuntu
Figure 9–6
Choix du nom représentatif du nouveau compte
zoomer et réduire une région de la carte. Vous avez aussi la possibilité de sélectionner le fuseau horaire à l’aide de la liste de choix proposée. Choisissez Europe/Paris et validez en cliquant sur le bouton Suivant.
Figure 9–7
Choix du fuseau horaire
10 Le dernier écran est celui de clôture de l’assistant. Validez pour enre-
gistrer toutes les informations saisies en cliquant sur le bouton Appliquer.
11 Evolution se lance. Si vous avez configuré un compte IMAP, il va
vous demander directement votre mot de passe pour ce compte. Dans le cas d’un compte POP, il ne demandera le mot de passe qu’au premier Envoyer/Recevoir. 152
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9 – Communiquer par Internet
Figure 9–8
Validation de la création du compte de courrier électronique
Figure 9–9
Evolution demande le mot de passe
TECHNIQUE Envoyer et recevoir des courriels Peu de gens le savent mais l’utilisation du courriel fait appel à deux techniques complètement indépendantes : recevoir et envoyer. Pour recevoir, il existe différents protocoles : POP, IMAP. Il est indispensable que votre serveur POP ou IMAP soit celui où sont stockés vos e-mails et que vous ayez un compte dessus (avec un mot de passe). Par contre, l’envoi du courrier peut se faire depuis n’importe quel serveur SMTP dans le monde. Cela ne changera en rien votre e-mail et cela sera complètement invisible à votre destinataire. Dans la plupart des cas, les fournisseurs d’accès fournissent donc un serveur SMTP auquel vous pouvez vous connecter sans mot de passe pour envoyer vos mails. Si POP et IMAP sont en fait l’équivalent de votre boîte aux lettres personnelle dont vous êtes le seul à avoir la clé, un serveur SMTP est l’équivalent d’une boîte aux lettres comme on en trouve dans les bureaux de poste : tout le monde peut y déposer son courrier, celuici sera ensuite transmis et le destinataire ne verra aucune différence si la lettre a été postée place de la Bastille ou au bureau de poste de Clafouti-les-Bains-de-Pieds.
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Au terme de ces étapes de configuration, Evolution peut télécharger vos courriers en attente de livraison présents sur le serveur de réception des messages. Pour les récupérer, cliquez sur le bouton Envoyer/Recevoir de la barre d’outils. CULTURE Serveurs POP et IMAP Un serveur POP conserve à votre disposition le courrier qui vous est destiné. Lorsque vous vous connectez au serveur pour récupérer vos messages, ceux-ci sont rapatriés en local sur votre machine et supprimés du serveur POP (bien qu’il soit possible d’y laisser une copie). Un serveur IMAP propose un fonctionnement différent pour la lecture du courrier. En effet, lorsque vous consultez vos messages, vous le faites directement sur le serveur lui-même. Vous pouvez y répondre, les supprimer, les archiver dans des dossiers différents du serveur ou les rapatrier en local sur votre machine. Bien que les fournisseurs d’accès mettent à disposition de plus en plus d’espace de stockage pour les comptes de messagerie électronique sur les serveurs IMAP, la place allouée n’est pas extensible et il est de bon usage de faire régulièrement le ménage et de rapatrier en local les courriers à conserver.
Supprimer les e-mails indésirables Pour filtrer le spam, c’est-à-dire les messages non souhaités, Evolution peut utiliser, au choix un logiciel appelé SpamAssassin ou bien Bogofilter . Spamassassin est surtout efficace sur un serveur et demande une configuration assez pointue pour un fonctionnement optimal. Bogofilter s’est révélé bien plus léger et pratique à l’emploi pour un usage individuel. C’est donc ce dernier que nous allons utiliser. DÉFINITION Qu’est ce que le spam ? Le spam est le courrier indésirable envoyé dans votre boîte e-mail, il est l’équivalent des prospectus de nos boîtes aux lettres physiques. En français, le terme officiel est « pourriel ». Cependant, l’usage a gardé le mot « spam ». Le spam est, au départ, une marque de viande en conserve vendue en GrandeBretagne et au goût réputé comme particulièrement mauvais. À tel point que des humoristes anglais, les Monty Pythons, en ont fait un sketch diffusé en 1970 où des vikings chantent « Spam Spam Spam » à tue-tête dans un restaurant où le menu ne comporte que des plats contenant du Spam. Lors des débuts du courrier électronique, les premiers utilisateurs ont fait remarquer qu’envoyer à tout le monde des messages publicitaires serait une véritable cacophonie comparable au chant des vikings dans le sketch. Le terme « spam » est donc resté pour définir un message non sollicité. Remarquons que la viande Spam est toujours en vente en Grande-Bretagne.
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9 – Communiquer par Internet
Dans un premier temps, nous installerons le logiciel puis nous configurerons Evolution pour lui indiquer de toujours filtrer les messages entrants : 1 Installez, avec Synaptic, le paquet bogofilter (voir le chapitre 6). 2 Relancez Evolution si nécessaire. Il faut à présent activer le greffon Bogofilter et désactiver le greffon Spamassassin (les deux étant incompatibles) : 1 Dans Evolution, choisissez le menu Edition > Greffons 2 Désactivez le greffon Spamassassin en décochant la case.
Figure 9–10
Décochons le greffon Spamassassin
3 Dans la même fenêtre, assurez-vous que le greffon Bogofilter est bien
coché.
Figure 9–11
Cochons le greffon Bogofilter
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Le fonctionnement du filtre anti-spam est très simple. Quand vous recevez un spam, cliquez sur le bouton Pourriel en haut à droite. Bogofilter va automatiquement enregistrer qu’il s’agit d’un pourriel.
Figure 9–12
Un spam reçu ? Marquons-le comme tel !
Au début, par manque d’entraînement, Bogofilter peut marquer des mails corrects comme spam par erreur. Il faut donc périodiquement vérifier le répertoire Pourriel. Si un mail correct s’y trouve, il suffit de le marquer comme Non Pourriel, bouton situé à côté du précédent. Après quelques jours d’entraînement, vous devriez obtenir un pourcentage de classification assez remarquable. TECHNIQUE Initialiser Bogofilter proprement Une autre technique, plus propre, consiste à utiliser la ligne de commande. Choisissez un mail normal (Ham) et enregistrez-le via Fichier>Enregistrer le message . Appelez-le ham.email dans votre répertoire personnel. Faites de même avec un spam et appelez-le spam.email. Lancez un terminal via le menu Applications>Accessoires>Terminal. Dans le terminal, entrez les deux commandes suivantes : $ bogofilter -n < ham.email
(suivi de Entrée pour valider la commande) $ bogofilter -s < spam.email
(suivi de Entrée pour valider la commande) Voilà, Bogofilter est à présent initialisé.
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9 – Communiquer par Internet
Figure 9–13
Un message faussement considéré comme Spam ? Marquons-le comme Non Pourriel.
Attention cependant : afin que Bogofilter soit actif, il doit apprendre au moins un Spam et un Ham (les Ham étant, par opposition, les mails normaux que vous souhaitez recevoir). La solution la plus simple consiste donc à prendre un message valide, à le marquer comme pourriel puis, dans le répertoire Pourriel, le marquer à nouveau mais comme Non Pourriel cette fois. Ce système est certes un peu bizarre mais sert à l’initialisation du système.
Insérer un nouveau correspondant dans le carnet d’adresses Evolution permet de gérer une liste de contacts. Celle-ci peut être mise à jour de plusieurs façons. À partir du destinataire d’un message Faites un clic droit sur l’adresse e-mail de l’expéditeur présent dans l’entête du message puis sélectionnez Ajouter l’expéditeur au carnet d’adresses. Une fenêtre indiquant le nom et l’e-mail du contact à ajouter apparaît. Vous pouvez modifier le nom, l’adresse voire toutes les infos en cliquant sur Éditer entièrement (figure 9-14).
Figure 9–14
Ajout d’un contact
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À partir de l’interface de consultation des contacts 1 Dans Evolution, ouvrir le gestionnaire de contacts en cliquant sur le bouton Contacts se trouvant en bas à gauche.
Figure 9–15
Mon carnet d’adresses
2 Cliquez sur le bouton Nouveau de la barre d’outils. Cette action ouvre
la fenêtre d’édition d’un nouveau contact. 3 Entrez les données relatives au nouveau contact et validez en cliquant sur le bouton Valider (figure 9-16).
Envoyer un e-mail à un correspondant Pour envoyer un e-mail à un correspondant, il suffit de procéder de la manière suivante : Positionnez-vous dans la section Courrier en cliquant sur le bouton correspondant en bas à gauche. Sélectionnez ensuite le bouton Nouveau de la barre d’outils pour ouvrir la fenêtre d’édition de message. Remarquez que si vous tapez les trois premières lettres d’un destinataire dans le champ prévu à cet effet, Evolution vous suggère automatiquement un contact de votre carnet d’adresses. Pratique non ? Si un destinataire est souligné, cela signifie qu’il est présent dans le carnet d’adresses.
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9 – Communiquer par Internet
Figure 9–16
Édition complète d’un contact
Figure 9–17
Rédaction d’un e-mail à l’intention d’un correspondant
Pour définir les destinataires, vous pouvez aussi cliquer sur le bouton À : pour accéder à la liste des contacts. Double-cliquez sur un contact pour le mettre automatiquement dans la liste des destinataires.
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Figure 9–18
Ajout des destinataires manuellement
Il ne reste plus qu’à entrer le sujet et le corps du message puis valider avec le bouton Envoyer.
Utiliser Thunderbird Installation de Thunderbird Thunderbird n’est pas installé par défaut sur votre système. Malgré tout, ce logiciel est présent sur le CD-Rom de votre distribution. Pour installer Thunderbird, installez avec Synaptic les paquets mozilla-thunderbird et mozilla-thunderbird-locale-fr, ce dernier permettant d’avoir une interface en français. RESSOURCES Le projet Thunderbird Si vous souhaitez obtenir plus d’informations sur le logiciel Thunderbird, n’hésitez pas à consulter le site Internet du projet : B http://www.mozilla-europe.org/fr/products/thunderbird/ et en général, pour les produits issus du projet Mozilla : B http://www.mozilla-europe.org/fr/ R D. Garance et al., Thunderbird, collection Accès libre, Eyrolles, 2005
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9 – Communiquer par Internet
AVANCÉ Envoyer des fichiers d’un seul clic Si vous désirez envoyer une panoplie de fichiers voire des répertoires entiers, transformer tout en .zip puis l’envoyer peut se révéler fastidieux. Evolution a pensé à vous ! Tout d’abord, dans le navigateur de fichier ou sur le bureau, sélectionnez les fichiers à envoyer.
Figure 9–21 Chouette, mon destinataire est auto-complété !
Figure 9–19 Sélection de 3 photos et un répertoire
Il suffit ensuite de cliquer droit sur la sélection et de choisir Envoyer à...
Figure 9–20 Envoyer à...
Entrez ensuite l’adresse ou le nom du destinataire. Bonne nouvelle, l’autocomplétion se fait sur les personnes déjà présentes dans votre carnet d’adresses !
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Si vous avez sélectionné au moins un répertoire, la sélection devra impérativement être placée dans un fichier archive dont vous pouvez choisir le format. Le .zip est sélectionné par défaut. Si vous n’avez pas sélectionné de répertoire, vous aurez le choix entre envoyer tous les fichiers comme pièces jointes séparées ou bien tout mettre dans une archive. Finalement, il ne vous reste plus qu’à appuyer sur Envoyer. Un nouveau message s’ouvre alors dans Evolution avec le destinataire et la pièce jointe déjà ajoutés.
Figure 9–22 Il ne reste plus qu’à rédiger l’e-mail.
Grâce à ce système, finie l’époque des tristement célèbres mails « Ci-joint mon CV évoqué dans le précédent mail mais que j’ai oublié d’attacher. Avec mes excuses. ». Ça ne vous rappelle pas quelque chose ? Merci Evolution...
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Figure 9–23
Thunderbird en action
Fermez Synaptic. Lancez maintenant Thunderbird à partir du menu Applications>Internet>Thunderbird Mail.
Configurer son compte de messagerie électronique La méthode à suivre pour l’ajout d’un compte e-mail dans Thunderbird est proche de celle utilisée dans Evolution. Un assistant vous guide pas à pas dans la création du compte jusqu’au premier lancement de l’application. Les étapes pour l’ajout d’un compte e-mail sont les suivantes : 1 Au premier lancement de Thunderbird, un assistant permet d’importer et de convertir les anciens comptes e-mails utilisés dans les applications Netscape et Mozilla. Cette situation ne nous concernant pas, sélectionnez l’option Ne rien importer puis validez en cliquant sur le bouton Suivant. 2 Ensuite se lance l’assistant de création de compte e-mail. Vérifiez que l’option Compte courrier électronique est sélectionnée. Thunderbird peut aussi faire office de lecteur de flux RSS. Les flux RSS sont expliqués plus loin dans ce chapitre.
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9 – Communiquer par Internet
Figure 9–24
Importation des anciens comptes (traduction francophone visiblement indisponible sur cette partie) Figure 9–25
Créons un compte de courrier électronique.
3 Saisissez votre nom ainsi que votre adresse e-mail.
Figure 9–26
Données personnelles
4 L’écran suivant demande les informations sur les serveurs d’envoi et
de réception de courriers. Ces informations sont normalement fournies par le service gérant votre compte e-mail et sont identiques à celles saisies pour le paramétrage d’Evolution. Une fois ces informations entrées, validez.
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Figure 9–27
Configuration de serveurs d’envoi et de réception de courrier
5 Renseignez ensuite les noms d’utilisateurs à utiliser pour vous con-
necter aux serveurs de réception et d’envoi de courriers électroniques.
Figure 9–28
Saisie des noms de compte chez votre FAI pour la gestion de vos courriers
6 Entrez le nom sous lequel sera enregistré ce compte dans Thunder-
bird. Ce nom est entièrement libre et uniquement utilisé à des fins de visualisation.
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9 – Communiquer par Internet
Figure 9–29
Choix du nom du compte
7 L’écran final de l’assistant récapitule toutes les informations saisies
sur le compte. Vérifiez-les et validez pour activer le compte dans Thunderbird.
Figure 9–30
Écran récapitulatif du compte e-mail en cours de création
Au terme de ces étapes, Thunderbird est configuré pour récupérer les messages de votre compte e-mail. Pour lancer la récupération des messages, cliquez sur le bouton Relever de la barre d’outils.
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Figure 9–31
Écran d’accueil de Mozilla Thunderbird
Supprimer les courriers indésirables Thunderbird est, comme Evolution, équipé d’un filtre pour lutter contre le spam. Pour configurer cette fonctionnalité, suivre les étapes ci-après : 1 Lancez le Gestionnaire des indésirables se trouvant dans le menu Outils. Une fenêtre d’informations s’affiche, cliquez sur le bouton OK pour continuer.
Figure 9–32
Informations sur le traitement du spam par Thunderbird
2 Sélectionnez le compte e-mail pour lequel configurer le filtre dans le
haut de la fenêtre.
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9 – Communiquer par Internet
Figure 9–33
Configuration du filtre anti-spam de Thunderbird
3 L’option de Listes blanches est activée par défaut pour le carnet
d’adresses personnel. Elle permet d’indiquer à Thunderbird les expéditeurs à considérer comme utilisateurs de confiance. On peut rapprocher ici le terme de Liste blanche de celui de Liste d’autorisation. Tout expéditeur se trouvant donc dans votre carnet d’adresses personnel verra son mail accepté par Thunderbird sans passer par l’étape de filtrage et d’analyse anti-spam. 4 Vous allez maintenant définir quelle action doit être appliquée à un message reconnu comme étant du spam. La politique la plus courante est de déplacer ce message dans un répertoire dédié, un répertoire à spam en quelque sorte. Pour cela, sélectionnez l’option Déplacer les message entrants identifiés comme indésirables vers. Dans notre exemple, nous choisissions de déplacer les spams dans le dossier Indésirables du compte en cours de configuration. 5 Parfois, malgré le filtre, certains spams ne sont pas reconnus. L’utilisateur peut alors marquer ces messages comme indésirables en cliquant sur le bouton Indésirable se trouvant dans la barre d’outils de Thunderbird. L’option suivante permet de configurer le comportement du bouton Indésirable. Sélectionnez l’option Lors du marquage manuel de messages comme indésirables et l’option associée Les déplacer dans le dossier « Indésirables ». 6 La configuration terminée, validez en cliquant sur le bouton OK. Le filtrage se fera désormais automatiquement sur tout message entrant.
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Une fois Thunderbird configuré pour la gestion des courriers indésirables, tout message entrant passera dans son filtre anti-spam et sera traité en conséquence, accepté ou déplacé dans le dossier Indésirables.
Ajouter un nouveau correspondant dans son carnet d’adresses Thunderbird gère une liste des contacts accessible à l’aide du bouton Adresses de la barre d’icônes. Il est possible d’insérer un contact de plusieurs façons : • En faisant un clic droit sur une adresse se trouvant dans l’en-tête d’un message et en sélectionnant Ajouter l’adresse au carnet d’adresses. Cela ouvre une fenêtre d’édition de contact qu’il ne reste plus qu’à compléter. • En cliquant sur le bouton Adresses de la barre d’icônes, ce qui ouvre le carnet d’adresses de Thunderbird et en cliquant sur le bouton Nouvelle Fiche. Une fenêtre d’édition de contact s’ouvre : il suffit de la compléter.
Figure 9–34
Le carnet d’adresses de Thunderbird
Envoyer un e-mail à un correspondant Pour envoyer un e-mail à un correspondant, la procédure est toujours aussi simple : 1 Cliquez sur l’icône Écrire présente dans la barre d’outils, ce qui ouvre
la fenêtre d’édition de message. 2 Le champ pour entrer le destinataire dispose de la fonctionnalité
d’autocomplétion, c’est-à-dire que Thunderbird complète automatiquement l’adresse en fonction des lettres entrées et des adresses e-mail présentes dans le carnet d’adresses. 168
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mettre le message. AVANCÉ Chiffrer et signer ses e-mails C’est possible grâce à l’extension Enigmail de Thunderbird et GnuPG (installé par défaut). R M. Lucas, PGP & GPG - Assurer la confidentialité de ses e-mails et fichiers, Eyrolles 2006
Figure 9–35
Rédaction d’un nouveau message
Utiliser la messagerie instantanée La messagerie instantanée permet de discuter directement avec un correspondant sur le Web et ce, sur un même réseau. Cette pratique se rapproche de la discussion de vive voix. Elle sert à maintenir un lien social entre des personnes géographiquement éloignées. RESSOURCES Le client de messagerie
Présentation de Gaim Gaim est le logiciel client de messagerie instantanée par défaut d’Ubuntu. Il s’agit d’un client multi-protocoles. En effet, Gaim peut se connecter à plusieurs comptes simultanément ce qui signifie qu’il est possible de parler à un contact sur le réseau Jabber tout en attendant la réponse d’une personne sur le réseau MSN.
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instantanée Gaim Pour plus d’informations sur le client de messagerie instantanée Gaim, nous vous invitons à consulter son site Internet : B http://gaim.sourceforge.net/ Les utilisateurs de Kubuntu préféreront sans aucun doute le client Kopete : B http://kopete.kde.org/
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9 – Communiquer par Internet
3 Une fois le message entré, sélectionnez le bouton Envoyer pour trans-
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Créer son compte Jabber Lancez Gaim à partir du menu Applications>Internet>Gaim Messagerie Internet. Comme vous n’avez aucun compte configuré, il va d’abord falloir passer par cette étape.
Figure 9–36
Fenêtre de présentation de Gaim au premier lancement
En messagerie instantanée, il existe plusieurs réseaux : MSN, ICQ, AOL, Yahoo!. Il existe également un réseau libre appelé Jabber. La particularité de Jabber est qu’il est basé sur un protocole standard (XMPP) et que tout le monde est libre de créer son propre serveur de messagerie ainsi que son client. Tout comme pour les e-mails, un utilisateur d’un serveur Jabber donné pourra discuter avec les utilisateurs des autres serveurs Jabber. Le service Google Talk, par exemple, est un serveur Jabber. Dans notre exemple, nous allons ouvrir un compte sur le serveur Jabber fritalk.com, serveur gratuit hébergé en France. Si la fenêtre Comptes n’est pas ouverte, appuyez sur le bouton du même nom dans la fenêtre d’accueil.
Figure 9–37
La fenêtre Comptes, encore vierge
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9 – Communiquer par Internet
Cliquez sur Ajouter. Choisissez ensuite le protocole Jabber. L’identifiant est laissé à votre guise mais doit être unique sur le serveur. Votre Jabber ID se composera de cet identifiant (ubuntufan dans l’exemple) et de l’adresse du serveur sous la forme :
[email protected], exactement comme une adresse e-mail.
Figure 9–38
Information concernant le (futur) compte
La ressource est l’endroit d’où vous vous connectez et n’est pas indispensable. Entrez ensuite un mot de passe que vous retiendrez et un alias pour identifier le compte. L’étape suivante est d’enregistrer le compte sur le serveur afin de le créer. Pour cela, il suffit de cliquer sur le bouton S’enregistrer. Bien sûr, si vous possédiez déjà auparavant un compte de messagerie instantanée, cette dernière étape est inutile et vous devez cliquez sur Enregistrer afin de sauvegarder la configuration (la formulation est un peu malheureuse).
PRATIQUE Choisir son serveur Jabber Il est conseillé de choisir un serveur Jabber géographiquement proche de chez soi afin de limiter la latence dans la connexion. Une liste de serveurs avec une description est disponible sur le site Jabberfr.org, site que nous vous conseillons chaudement. En France, le serveur le plus populaire est jabber.apinc.org. Quoiqu’il en soit, abstenez-vous à tout prix d’utiliser jabber.org même si c’est le serveur proposé par défaut par Gaim. B http://wiki.jabberfr.org/Serveurs B http://jabber.apinc.org/ B http://fritalk.com/
Figure 9–39 Confirmation nécessaire afin de valider la création du compte
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Accès libre – Ubuntu
Ajouter un nouveau correspondant dans sa liste de contacts Vous voilà connecté sur votre nouveau compte Jabber. Ajoutons un contact pour avoir quelqu’un à qui parler. Pour cela, rendez-vous dans Contacts>Ajouter un contact.
Figure 9–40
Ajout d’un contact
Entrez les informations relatives au contact que vous souhaitez ajouter ainsi qu’un alias qui vous permettra de le reconnaître facilement. Dans notre exemple, le correspondant possède une adresse sur le même serveur. C’est purement fortuit, nous aurions pu rajouter un correspondant
[email protected] ou
[email protected].
Figure 9–41
Qui allez-vous inviter dans votre liste ?
Une fois que le contact vous a accepté dans sa liste, il suffit de cliquer sur l’icône le représentant pour dialoguer/chatter/clavarder avec lui.
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9 – Communiquer par Internet
Figure 9–42 Discussion sur le réseau Jabber
Utiliser plusieurs comptes en même temps Pour bien illustrer le fait que Gaim supporte plusieurs comptes en même temps, nous allons ajouter un compte Google Talk. De la même manière, vous pouvez ajouter un compte MSN, un compte ICQ ou un compte des nombreux protocoles supportés par Gaim. Ouvrez la fenêtre Comptes via le menu Outils>Comptes. Cliquez sur Ajouter. Entrez les informations concernant le compte Google Talk. Le serveur est ici gmail.com et le protocole est Jabber, Google Talk étant membre du réseau Jabber. Petite particularité cependant : déroulez les options en cliquant sur Afficher plus d’options. Dans le champ Connexion au serveur, il faut ajouter talk.google.com. Cette petite astuce est nécessaire pour accéder au réseau Google Talk. Et voilà, vous avez à présent plusieurs comptes configurés en même temps dont les contacts s’afficheront tous ensemble dans la liste de contacts.
Figure 9–43
Ajout d’un compte Google Talk
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Accès libre – Ubuntu
Figure 9–44
Plusieurs comptes configurés et en ligne
Communiquer par IRC CULTURE L’IRC Le sigle IRC signifie Internet Relay Chat, expression que l’on peut traduire par Relais Internet de bavardage. Un serveur IRC est un serveur spécifique où des utilisateurs vont se connecter pour dialoguer en temps réel au sein d’un ou plusieurs canaux virtuels, les canaux (channels en anglais). Ceux-ci peuvent être thématiques ou tout simplement personnels. L’IRC est encore très largement utilisé dans les milieux informatiques bien que son usage s’est vu un peu réduit après l’arrivée des systèmes de messagerie instantanée.
Pour se connecter et communiquer par IRC avec un ou plusieurs groupes de correspondants, vous pouvez utiliser soit un logiciel graphique comme Xchat-GNOME, soit un logiciel en mode texte comme Irssi. Essayer les différents logiciels disponibles est une bonne habitude à adopter pour faire le choix le mieux adapté à ses besoins. Pour utiliser IRC, il faut tout d’abord installer un client. Depuis Synaptic, installez le paquet xchat-gnome. Lancez-le ensuite depuis le menu Applications>Internet>Discussion IRC Xchat-GNOME. Au premier lancement, Xchat-GNOME vous demande un pseudonyme et votre vrai nom.
Figure 9–45
Premier lancement de Xchat-GNOME
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9 – Communiquer par Internet
Le programme se lance ensuite mais il n’y a pas grand chose à voir : nous ne sommes connectés à aucun salon ni aucun serveur. Au moins, on peut dire que c’est calme.
Figure 9–46
Ben où c’est qu’ils sont tous passés ?
IRC est formé de plusieurs réseaux, chacun regroupant un ou plusieurs serveurs. Sur chaque réseau se trouvent des salons (un salon commence toujours par le symbole #). Nous allons donc configurer le logiciel pour qu’il se connecte au réseau Freenode et rejoigne le salon #ubuntu-fr.
ALTERNATIVE Réseau Freenode Vous pouvez aussi choissir dans la liste Ubuntu Server, qui redirige sur Freenode.
Figure 9–47
La liste des réseaux préconfigurés. Faut trouver Freenode là dedans.
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Les réseaux ne communiquant pas entre eux, le salon #ubuntu-fr d’un autre réseau que Freenode serait entièrement différent et sans lien. Soyez donc assuré d’être sur le bon réseau ! On commence par le menu Édition>Préférences. Là, on va jeter un œil dans la section Réseaux où l’on sélectionnera le réseau Freenode, réseau sur lequel se trouvent tous les salons liés à Ubuntu (et, d’une manière générale, beaucoup de salons ayant trait au logiciel libre). Une fois le réseau Freenode trouvé, appuyez sur le bouton Édition. Là, dans l’onglet Utilisateur et canaux, on va ajouter le canal #ubuntu-fr en appuyant sur le bouton Ajouter.
Figure 9–48
Préférences d’un réseau IRC
Une fois le bouton Valider enfoncé, le réseau Freenode est configuré. Connectons-nous via le menu IRC>Connecter. Choisissons le réseau Freenode. Et voilà, nous sommes connectés !
Figure 9–49
Xchat-GNOME en action sur le point de rejoindre le canal #ubuntu-be
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9 – Communiquer par Internet
En cliquant droit sur un canal connecté, vous pouvez faire en sorte de vous y connecter automatiquement lors du lancement de XchatGNOME. Pratique...
Figure 9–50
Clic droit sur un canal
Vous pouvez maintenant discuter en toute sérénité : rappelez-vous que la courtoisie et la gentillesse font aussi partie de la philosphie Ubuntu...
Utiliser Irssi Irssi est un programme client IRC en mode texte. Pour se connecter à un serveur IRC avec Irssi, il suffit d’ouvrir un terminal, et de saisir la commande irssi. Une fois le programme lancé, pour se connecter au même serveur IRC que précédemment, saisissez d’abord la commande de connexion au serveur : /connect irc.freenode.net
Une fois connecté sur le serveur, il faut maintenant rejoindre le canal avec la commande que nous avons vue précédemment :
À RETENIR La syntaxe IRC Pour se connecter à tout serveur, et tout canal, la procédure est identique. Le caractère slash, « / » précède toujours les commandes IRC tandis que le caractère dièse, « # », précède toujours le nom des canaux. Pour aller plus loin dans la découverte de l’IRC, Internet regorge de nombreux sites d’initiation. Parmi ceux-ci, nous vous conseillons de commencer par : B http://www.commentcamarche.net/utile/ irc.php3
/join #ubuntu-fr
Figure 9–51
Irssi dans sa console © Groupe Eyrolles, 2005
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et vous voilà connecté, en mode terminal. Il est temps maintenant de commencer la discussion !
Figure 9–52
Connexion sur le canal #ubuntu-fr avec Irssi
Autres logiciels de courrier électronique et de messagerie instantanée Le monde des logiciels libres foisonne de nombreux logiciels permettant à chacun de tester et de choisir le logiciel qui lui convient le mieux. Ubuntu package ces différents programmes pour permettre de les installer ou de les supprimer de manière intuitive et automatique. Nous allons ci-après présenter rapidement quelques alternatives possibles pour le courrier électronique et la messagerie instantanée.
Logiciels de courrier électronique Parmi les programmes de courrier électronique, nous pouvons citer KMail, Sylpheed-claus et pour les inconditionnels du mode texte Mutt, Gnus...
KMail KMail B http://kmail.kde.org/
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KMail est le logiciel de courrier électronique du bureau KDE. Complètement intégré à ce dernier, il propose toutes les fonctions nécessaires pour une bonne gestion des messages. Un mécanisme de filtres puissant © Groupe Eyrolles, 2005
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permet d’automatiser cette gestion. Le chiffrement des courriers est supporté ainsi que l’utilisation de serveurs POP et IMAP. KMail fait partie du gestionnaire d’informations personnelles du projet KDE, Kontact.
Sylpheed Sylpheed est un programme de courrier électronique léger et convivial, construit à partir de GTK+, brique de base du bureau Gnome. La plupart des commandes de Sylpheed sont réalisables à l’aide de raccourcis clavier. Une des particularités de Sylpheed est la gestion des e-mails au format MH : à chaque courrier correspond un fichier. La plupart des logiciels de courrier électronique utilisent le format mbox où tous les e-mails d’une même boîte sont regroupés dans un seul fichier.
Sylpheed B http://sylpheed.good-day.net/
Mutt Mutt est un logiciel de courrier électronique en mode texte. Petit, léger mais très puissant, il est hautement configurable et offre de nombreuses possibilités comme la réaffectation des touches, les macros, l’utilisation des expressions régulières et des mécanismes de traitement de groupes de messages. Souvent catalogué de vieillot, de nombreuses personnes l’utilisent aujourd’hui encore, et ce, de manière intensive. Les curieux qui le découvrent et qui se donnent la peine de le tester peuvent être vite convaincus de sa simplicité et de son fabuleux potentiel.
Mutt B http://www.mutt.org/
Revers de la médaille, Mutt n’est qu’un MUA (Mail User Agent) et ne dispose pas de fonctionnalités d’envoi et de réception du courrier électronique. Il faut donc que la machine où vous utilisez Mutt dispose d’un serveur SMTP local traitant les envois des messages directement ou les relayant vers un autre serveur SMTP.
Gnus Gnus est un logiciel de courrier électronique extrêmement configurable et très puissant. Il peut être utilisé au sein d’Emacs ou de Xemacs, les éditeurs à tout faire des utilisateurs avertis de GNU/Linux. Gnus a été écrit en langage Emacs LISP. Sa configuration se fait aussi à l’aide de commandes issues de ce même langage.
Gnus B http://www.gnus.org/
Gnus est surtout destiné aux personnes traitant de gros volumes de courrier électronique. Ces mêmes personnes se servent parfois aussi de Gnus pour gérer leur utilisation des forums électroniques, les newsgroups. Logiciel de courrier et de forums électroniques, Gnus est réservé aux utilisateurs expérimentés ayant de gros besoins dans ces domaines. Une utilisation efficace de Gnus passe par une lecture quasi obligatoire de sa documentation et par de nombreux essais de configuration. Il est donc © Groupe Eyrolles, 2005
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conseillé aux débutants de se cantonner dans un premier temps aux logiciels proposant une interface graphique intuitive comme Evolution, Thunderbird, KMail ou Sylpheed.
Logiciels de messagerie instantanée En ce qui concerne la messagerie instantanée, les solutions sont aussi nombreuses. Nous retiendrons Kopete, aMSN et Gajim parmi les principales.
Kopete Kopete B http://kopete.kde.org/
Kopete est le programme de messagerie instantanée du projet KDE. Souple et extensible, il est comme le programme Gaim, multi-protocoles. Son architecture repose sur un système de plug-ins ce qui explique son extensibilité. L’ajout du support de nouveaux services de communication se fera donc de manière aisée et transparente par la création de nouveaux modules, que Kopete utilisera en tant que plug-ins. Entièrement intégré au bureau KDE, il sera le programme de messagerie instantanée idéal pour les utilisateurs de cet environnement.
aMSN aMSN B http://amsn.sourceforge.net/
aMSN (Alvaro’s Messenger) est un programme client de messagerie instantanée supportant le protocole MSN. Écrit en langage Tcl/Tk, multilingue, il offre de nombreuses possibilités comme les smileys, l’intégration aux bureaux KDE et Gnome, l’archivage des conversations, la notification de messages électroniques, le transfert de fichiers... Projet prometteur, il semble au moment où nous écrivons ces lignes un peu en sommeil malgré les versions en cours de développement qui annoncent les supports très attendus de la vidéo et du son.
Gajim Gajim (un client très complet intégré à Gnome) B http://www.gajim.org/ Psi (un client très complet intégré à KDE) B http://psi.affinix.com/ Gossip (un client simplissime) B http://developer.imendio.com/wiki/Gossip Jabberfr (la communauté francophone) B http://www.jabberfr.org/ Mais Jabber, c’est quoi en fait? B http://ploum.frimouvy.org/?2005/02/15/
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Gajim est un client Jabber parfaitement intégré à Gnome. Jabber est un système Open Source de messagerie instantanée. Il permet aussi de dialoguer avec des correspondants utilisant d’autres protocoles de messagerie comme ICQ, MSN... Contrairement aux protocoles MSN, ICQ, AOL et Yahoo, le protocole Jabber est ouvert et décentralisé. En gros, il possède les mêmes avantages par rapport à ses concurrents que Ubuntu par rapport à Windows. Pour découvrir Jabber ainsi que les différents clients (Psi, Gossip...), nous vous conseillons le site de la communauté francophone de Jabber, Jabberfr. © Groupe Eyrolles, 2005
9 – Communiquer par Internet
Clients de messagerie instantanée en mode texte Les inconditionnels de la console et du mode texte ont bien sûr à leur disposition quelques programmes de messagerie instantanée. Le plus connu est sans doute Centericq. Comme les programmes équivalents en mode graphique, il est multi-protocoles. Programme puissant, souple et flexible, son utilisation peut certes dérouter les débutants.
Centericq B http://thekonst.net/centericq
Comme toujours dans Ubuntu, chacun peut être tenté de voir ce que sont ces programmes en mode texte et est libre d’installer, tester, se faire une opinion afin de choisir sa solution la mieux adaptée.
La téléphonie sur Internet et la visioconférence La téléphonie via Internet (VoIP) et la visioconférence sont des technologies en plein essor. Par défaut, Ubuntu inclut un logiciel VoIP/Visioconférence appelé Ekiga (anciennement GnomeMeeting). Ekiga est disponible depuis le menu Applications>Internet>Softphone et se configure très simplement en suivant les instructions à l’écran.
Ekiga
Figure 9–53
Ekiga, la visioconférence sous Ubuntu
Ekiga supporte les principaux protocoles utilisés à savoir SIP et H323. © Groupe Eyrolles, 2005
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Accès libre – Ubuntu
B http://ekiga.org/ B http://tapioca-voip.sourceforge.net/ B http://www.openwengo.org/ B http://www.linphone.org/
Ekiga subit une forte concurrence et il existe une pléthore d’offres dans ce domaine : Tapioca, OpenWengo, Linphone... Tous ces logiciels utilisant le même protocole, ils sont compatibles entre eux. Malheureusement, le logiciel qui rencontre le plus de succès est aussi le seul a utiliser un protocole fermé et incompatible avec les solutions sus-citées : Skype. Skype peut s’installer très facilement sur Ubuntu. B http://www.skype.com/download/skype/linux/ B https://help.ubuntu.com/community/Skype
Il suffit de se rendre sur la page de téléchargement et de choisir Debian Package. RESSOURCES Pour aller plus loin dans la téléphonie sur Internet La page du site Open H323, projet qui inclut les logiciels Ekiga et OhPhone, est aussi une étape intéressante : B http://www.openh323.org/ Configurer Ekiga sur une connexion Free : B http://www.freetux.net/?2006/06/27/67-ekiga-free-cabine-telephonique Un How-To pour installer et utiliser Linphone peut s’avérer utile : B http://www.bxlug.be/articles/244 Enfin, un site général sur l’utilisation de la voix et de l’image sur Internet : B http://www.sit.ulaval.ca/pp/rva/presteleconf/tmat.htm
En résumé... Dans ce chapitre, nous avons constaté que votre distribution Ubuntu regorge d’outils vous permettant de communiquer sur Internet. Que ce soit pour le courrier électronique ou la messagerie instantanée, voire la téléphonie et la visioconférence, de nombreux programmes clients vous permettront de rester en contact avec vos correspondants, quelles que soient les plates-formes et les réseaux qu’ils utilisent.
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chapitre
10
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Bureautique
SOMMAIRE
B Vos besoins en bureautique
Les suites bureautiques commerciales sont de plus en plus lourdes et onéreuses. Une alternative libre existe désormais et sa souplesse, ses nombreuses fonctionnalités, son format ouvert ont séduit un grand nombre d’utilisateurs particuliers et professionnels. Vous avez bien sûr tous reconnu la suite bureautique OpenOffice.org.
B Le traitement de texte
Une seule recommandation : l’installer, la tester et l’adopter.
B Gnumeric, un tableur léger
OpenOffice.org Word Processor
B Les présentations avec OpenOffice.org Impress
B Le tableur OpenOffice.org Calc B Abiword, un traitement de texte léger
MOTS-CLÉS
B créer un texte B correction automatique B langue B assistant B dictionnaire B styliste B graphiques
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Accès libre – Ubuntu
Ubuntu propose donc comme suite bureautique OpenOffice.org, souvent nommée par abréviation OOo, équivalent libre et gratuit pour remplacer la suite Microsoft Office. Cette suite comprend un traitement de texte, un tableur, un éditeur de présentation ainsi qu’un éditeur d’image vectorielle. Nous ne nous attarderons pas sur le fonctionnement du logiciel, nous contentant de citer les différents composants et de les présenter. Le lecteur intéressé pourra se référer à des ouvrages complémentaires. RESSOURCES Pour aller plus loin Pour approfondir vos connaissances sur OOo, consultez l’ouvrage : R Sophie Gautier, Christian Hardy, Frédéric Labbe et Michel Pinquier, OpenOffice.org 2.0 efficace, Éditions Eyrolles, collection Accès libre, 2005. Pour une vue exclusivement comparative entre MS-Office et OpenOffice.org, consultez l’ouvrage : R Tamar Granor, OpenOffice.org, Eyrolles 2005, collection Hotline.
Un point sur vos besoins en bureautique Vous lisez ce livre, donc vous souhaitez passer ou êtes déjà sous Ubuntu Linux. Voyons d’abord si OpenOffice.org couvre bien tous vos besoins. Suivent quatre tableaux comparant les fonctionnalités d’OpenOffice.org et de Microsoft Office : Tableau 10–1 Comparaison des fonctionnalités générales
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Fonctionnalités générales
OpenOffice.org
Microsoft Office
Export en PDF
Oui
Non
Export en Flash (pour les présentations)
Oui
Non
Support du XHTML
Oui
Non
Format natif de fichier en XML
Oui
Non
Support des macros
Oui
Oui
Soulignement des mots mal orthographiés
Oui
Oui
Dates d’expiration du document
Non
Oui
Digital Signature Support
Non
Oui
Chiffrement de fichier avec mot de passe
Oui
Oui
Support XML
Oui
Non
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10 – Bureautique
Tableau 10–1 Comparaison des fonctionnalités générales (suite) Fonctionnalités générales
OpenOffice.org
Microsoft Office
Support des styles
Oui
Oui
Support du format Open Document
Oui
Plug-in en cours de réalisation
Tableau 10–2 Comparaison des traitements de texte Traitement de texte
OpenOffice.org
Microsoft Office
Lit et exporte au format HTML
Oui
Oui
Édite et exporte au format MS Word
Oui
Oui
Contrôle de version
Oui
Oui
Restriction d’une partie du document à l’édition
Oui
Oui
Marques de révision
Oui
Oui
Autocorrection
Oui
Oui
Autocomplétion
Oui
Oui
Vérificateur grammatical
Non
Oui
Comparaison de documents
Oui
Oui
Création d’enveloppes
Oui
Oui
Tableau 10–3 Comparaison des tableurs Tableur
OpenOffice.org
Microsoft Office
Édite et exporte au format Excel
Oui
Oui
Prise en compte des formules en langage naturel
Oui
Non
Assistant de scénario
Oui
Oui
Fusion des cellules
Oui
Oui
Tableau 10–4 Comparaison des modules de présentation Présentation
OpenOffice.org
Microsoft Office
Édite et exporte au format PowerPoint
Oui
Oui
Animation entre les pages
Oui
Oui
Animation des éléments de la page
Oui
Oui
Texte en trois dimensions
Oui
Non
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Accès libre – Ubuntu
OpenOffice.org Word Processor BONNE PRATIQUE Quand ne pas utiliser un traitement de texte? Inutile de charger les boîtes e-mail de vos correspondants et votre dossier d’envoi avec des pièces jointes, si ces dernières ne contiennent que du texte ! Pour du texte simple, rédigez-le simplement dans la fenêtre de rédaction du message de votre client de messagerie habituel, et économisez ainsi la bande passante et du temps pour tous !
OpenOffice.org Word Processor peut être vu comme un équivalent à Microsoft Word. Pour le lancer, utiliser le menu Applications>Bureautique>OpenOffice.org Word Processor.
Figure 10–1
OpenOffice.org Word Processor
Le traitement de texte d’OpenOffice.org est très proche de Microsoft Word, aussi bien au niveau des fonctionnalités que de l’apparence. Ils offrent la même facilité de prise en main et une interface similaire. D’ailleurs, lors de la première prise de contact avec le logiciel, on pourrait croire qu’il ne s’agit que d’une nouvelle version de Microsoft Word, exception faite de la barre d’outils supplémentaire pour les fonctions de dessin et autres, et la présence du styliste sous OpenOffice.org. La rédaction d’un texte est facilitée par des outils comme le système d’autocomplétion. Ce système assiste l’écriture et propose de compléter les mots saisis au cours de la frappe. Au fur et à mesure que vous tapez votre texte, un dictionnaire de mots se constitue et propose pour chaque entrée de compléter le mot à partir de la liste constituée. Pour accepter la proposition faite, il suffit de valider en appuyant sur la touche Entrée. Dans le cas contraire, la proposition disparaîtra lorsque la suite des lettres entrées ne correspondra plus à la proposition. Si vous préférez désactiver cette fonction, ouvrez le menu Outils>AutoCorrection..., puis l’onglet Insertion automatique et décochez la case Compléter les mots. 188
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10 – Bureautique
Figure 10–2
Fenêtre d’options de la correction automatique
ASTUCE Installer les dictionnaires d’OpenOffice.org Pour installer le support de la correction orthographique en français, il suffit tout simplement d’installer le paquet myspell-fr avec le gestionnaire Synaptic (voir chapitre 6). De la même manière, les dictionnaires de différentes langues sont disponibles : par exemple, myspell-es pour avoir la correction en espagnol. Une fois le paquet installé, rendez-vous dans le menu Outils>Options d’OpenOffice.org. Là, dans Paramètres Linguistiques>Langue, assurez-vous que la langue par défaut soit bien le français. Un petit symbole ABC signale que la correction orthographique est disponible pour cette langue. Notons que par défaut, en français, le séparateur décimal est la virgule. C’est pourquoi la touche « . » de votre clavier numérique affichera une virgule dans OpenOffice.org. Si vous souhaitez malgré tout afficher un point lorsque cette touche est pressée, décochez la case Identique à l’environnement linguistique de Touche de séparateur décimal.
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Figure 10–3 Les options de l’environnement linguistique
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Accès libre – Ubuntu
OpenOffice.org Impress pour les présentations OpenOffice.org dispose d’un équivalent à Microsoft PowerPoint. Ce module de présentation est disponible via le menu Applications>Bureautique>OpenOffice.org Presentation.
Figure 10–4
OpenOffice.org Presentation
Lors du premier lancement, OpenOffice.org Impress vous propose de créer une nouvelle présentation automatiquement.
Figure 10–5
Aide à la création d’une présentation
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10 – Bureautique
Ubuntu fournit plusieurs thèmes de présentation. Choisissez À partir d’un modèle et sélectionnez le modèle HumanUbuntu. Cliquez ensuite sur Créer.
La gestion d’une présentation est ensuite fort similaire à Microsoft PowerPoint et se fait en manipulant des « diapos ».
OpenOffice.org Calc En cliquant dans le menu Applications>Bureautique>OpenOffice.org Spreadsheet, on lance OpenOffice.org Calc, le tableur d’OpenOffice.org. Par comparaison, on peut dire que Calc est l’équivalent de Microsoft Excel.
Figure 10–6
Le tableur d’OpenOffice.org
Les utilisateurs désireux d’explorer à fond les fonctionnalités des modules d’OpenOffice.org sont invités à parcourir les nombreux ouvrages existant sur le sujet. Notons aussi une liste de tutoriels proposée sur le site Framasoft : http://www.framasoft.net/rubrique263.html. Ces tutoriels, classés par thème particulier, sont généralement extrêmement bien réalisés, clairs et précis. © Groupe Eyrolles, 2005
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Accès libre – Ubuntu
CULTURE Le projet OpenOffice.org Le projet OpenOffice.org a vu le jour avec la libération du code de la suite StarOffice en 2000 (notons que le .org est partie intégrante du nom, le nom OpenOffice tout court ayant été déposé). Au fil du temps, OpenOffice.org est devenu le concurrent le plus sérieux face à l’hégémonie de Microsoft Office. À noter que OpenOffice.org est également disponible sous Windows, tout comme Firefox et Thunderbird. N’hésitez donc pas à l’installer sur votre Windows (si vous en avez un) ou chez les amis qui vous demandent des copies piratées de MS Office. B http://fr.openoffice.org/ B http://fr.wikipedia.org/wiki/Openoffice
Abiword Tout comme Firefox, OpenOffice.org n’est pas une application parfaitement intégrée à GNOME. L’interface, par exemple, n’est pas toujours cohérente avec les règles d’interface et de simplicité propres à GNOME. OpenOffice.org a aussi la réputation d’être un programme lourd et lent, utilisable uniquement sur des machines puissantes. C’est certainement le prix à payer pour la multitude de fonctionnalités et de possibilités qu’il offre. Cependant, il existe un traitement de texte léger, simple et parfaitement intégré à GNOME : Abiword. Pour l’installer, sélectionnez simplement le paquet abiword-gnome dans Synaptic et validez (voir chapitre 6). Abiword est à présent disponible dans le menu Applications>Bureautique>Word Processor.
Abiword, cependant, ne dispose pas de toutes les fonctionnalités d’OpenOffice.org. Il conviendra parfaitement pour un usage simple de rédaction, de mise en page classique et d’impression. Cependant, il rencontrera plus de difficultés avec les gros documents .doc venant de Microsoft Word, les macros ou l’insertion d’objets tableurs, par exemple. À essayer donc, il se pourrait qu’Abiword réponde parfaitement à vos besoins.
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10 – Bureautique
Figure 10–7
Abiword, un chouette traitement de texte
Gnumeric Tout comme Abiword pour OpenOffice Word Processor, il existe un tableur léger et puissant intégré à GNOME : Gnumeric. Pour l’installer, installez simplement le paquet gnumeric avec Synaptic (voir chapitre 6). Gnumeric est à présent disponible dans le menu Applications>Bureautique>Tableur Gnumeric.
Fonctionnellement parlant, Gnumeric n’a rien à envier à OpenOffice.org ni même à Microsoft Excel. Tout ce qu’un tableur peut faire, il y a des fortes chances que Gnumeric puisse le faire. Son gros désavantage étant sans conteste son manque d’intégration avec Abiword (bien que ce point soit peut-être un jour fortement amélioré). Certains préfèreront l’optique tout-en-un d’OpenOffice.org, d’autres seront séduits par l’agilité de Gnumeric. À chacun de voir.
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Figure 10–8
Gnumeric, un tableur léger et puissant
CULTURE Le projet GNOME Office Abiword et Gnumeric font en fait partie d’un projet plus vaste appelé « GNOME Office » et visant à fournir un concurrent à Microsoft Office et OpenOffice.org qui soit parfaitement intégré à GNOME. À GNOME Office sont liés de près ou de loin Gimp, pour la retouche d’images, Planner pour la gestion de projets, Inkscape pour les images vectorielles et Gnome-db pour les bases de données. Un équivalent PowerPoint/Presentation est même envisagé avec le projet Criawips (bien qu’il ne soit, à l’heure actuelle, pas encore utilisable). Tout cela n’empêche cependant pas qu’Abiword et Gnumeric soient disponibles pour Windows (bien que cela soit encore relativement expérimental dans le cas de Gnumeric). N’hésitez donc pas à installer Abiword chez des amis, surtout ceux pour qui OpenOffice.org est trop gourmand ou trop lent. B http://www.gnome.org/gnome-office B http://www.abisource.com/ B http://www.gnome.org/projects/gnumeric/
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10 – Bureautique
KOffice KDE, l’environnement de travail qui remplace GNOME dans Kubuntu, dispose lui aussi d’une suite bureautique complète : KOffice. La grande particularité est que KOffice utilise le même format de fichier qu’OpenOffice. Une bonne nouvelle donc qui facilite grandement les échanges.
Figure 10–9
Kword, le traitement de texte de Koffice
KOffice dispose d’une mutlitude d’outils : KWord le traitement de texte, KSpread le tableur, KPresenter pour les présentations, Kexi pour les bases de données (concurrent de Microsoft Access), Kivio pour les diagrammes, Karbon14 pour les images vectorielles, Krita pour la retouche d’images, KPlato pour le project management. On aime beaucoup la lettre K chez KDE mais aussi le travail bien fait : la qualité de cette suite en fait le réel outsider dans le duel Microsoft Office vs OpenOffice.org. B http://www.koffice.org
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Les formats de fichiers Le gros problème des suites bureautiques n’est pas tant les fonctionnalités que le format des fichiers. En effet, la suite Microsoft Office utilise des formats fermés, cela empêche donc une compatibilité à 100 % de la part des concurrents et demande beaucoup plus de travail. CULTURE Formats ouverts, formats fermés. Un format de fichier est la manière dont un programme va représenter votre document sur le disque dur. C’est en quelque sorte la langue du programme. Pour un format ouvert, la langue est publique et la grammaire connue (les spécifications). Il est donc relativement simple pour un programmeur de réaliser un logiciel lisant de tels documents. On peut le comparer avec une personne ne connaissant pas l’espagnol devant lire un livre dans la langue de Cervantes mais disposant d’une collection complète de dictionnaires et grammaires. Le travail va prendre du temps mais il est réalisable et pas extraordinaire. Maintenant imaginez que vous souhaitiez traduire un livre écrit dans un langage inconnu dont les auteurs ne veulent pas vous faire part de la moindre information concernant le vocabulaire ni la grammaire. Le travail semble soudain bien plus ardu et il faut des génies comme Champollion pour le réussir. Or, c’est exactement ce qu’est le format .doc de Microsoft Word. Pour arriver à lire de tels documents, les développeurs d’OpenOffice.org et d’Abiword ont réalisé un travail digne de Champollion. Aussi, pensez-y la prochaine fois qu’un document .doc ne s’ouvre pas correctement et remerciez-les pour tous les documents qui fonctionnent sans problème. B http://formats-ouverts.org/
Les documents texte Au niveau des traitements de texte, le format le plus répandu est le tristement célèbre .doc de Microsoft Word. Ce format est tellement complexe que même entre deux versions de Word différentes, il est fortement probable qu’un même document s’affiche de manière différente. OpenOffice.org ouvre correctement près de 99 % des documents .doc. Cependant, le 1 % restant peut encore poser pas mal de problème. OpenOffice.org peut aussi sauver un document dans un .doc correspondant à Word 97.
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10 – Bureautique
CULTURE Open Document, le standard de la bureautique Plusieurs problèmes se posent avec les formats fermés. Le premier, et non le moindre, est qu’on n’est jamais sûr du contenu. Ainsi, il n’est pas impossible (bien que très improbable) que Microsoft Word ajoute, d’une façon cachée, votre numéro de carte de crédit ou l’adresse du dernier site web visité dans chacun de vos documents. Le second problème est la pérennité : qui me garantit que mon document pourra toujours être ouvert dans 20 ans ? L’informatique évolue tellement vite qu’un fichier écrit avec la suite Microsoft Works 2.0 il y a seulement 10 ans ne peut plus être lu actuellement. Il n’existe aucun moyen autre que de trouver un vieil ordinateur avec cette version précise du logiciel. Un format ouvert garantit que, même si nous n’avons plus le logiciel, nous connaissons la langue dans laquelle est écrite le document et nous pouvons donc engager un informaticien pour programmer un nouveau logiciel capable de le lire. Pour cette raison, il a été décidé de créer un format ouvert qui serait standardisé. Ce format, c’est l’Open Document, qui vient récemment d’être reconnu comme un standard ISO. Les gouvernements de plusieurs pays et de certains états américains, conscients de l’importance d’un format ouvert, ont déjà décrété une migration progressive de l’administration vers ce format. B http://fr.wikipedia.org/wiki/OpenDocument
Abiword peut avoir quelques difficultés à ouvrir des .doc complexes et risque, plus que probablement, d’afficher une mise en page inexacte. OpenOffice.org utilise par défaut le format ODT, Open Document Text, un format standardisé ISO et reconnu depuis peu par la Communauté Européenne. Dans sa version 1, OpenOffice.org utilisait le format .sxw, format qui peut toujours être lu ou écrit aujourd’hui. Notons qu’Abiword peut lire et écrire sans problème des documents .odt ainsi que .sxw bien que son format par défaut soit un format qui lui est propre : le .abw. Les auteurs d’Abiword ont déclaré ne pas vouloir utiliser uniquement le format ODT car certaines particularités d’Abiword ne peuvent être retranscrites dans ce format. Le traitement de texte de la suite KOffice utilise par défaut le format ODT.
Les documents tableur Le format le plus courant est, de nouveau, le format de Microsoft Excel, le .xls. Ce format peut, contrairement au .doc, être lu sans problème dans la majorité des cas par OpenOffice.org et par Gnumeric. Les deux logiciels peuvent aussi produire des documents dans ce format.
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Accès libre – Ubuntu
MILITANTISME En finir avec les .doc ! Les documents .doc sont devenus de plus en plus courants dans les échanges par email, alourdissant considérablement le réseau (un fichier .doc est plusieurs centaines de fois plus gros que le même texte simplement tapé dans un e-mail), ralentissant le travail (il faut lancer le traitement de texte pour lire le message). De plus, sous Windows, les .doc peuvent être vecteurs de virus. Pour lutter contre cet état de fait, de plus en plus de personnes ont décidé de lutter contre les .doc dans les e-mails. Ainsi, préférez envoyer directement l’information dans le corps de l’e-mail : rapide, direct et efficace. Dans 90 % des cas, l’usage d’un document Word n’apporte rien de plus que le simple e-mail. Si vous souhaitez que votre destinataire ait affaire à une belle mise en page et un beau document prêt à imprimer, préférez envoyer un PDF : OpenOffice.org dispose d’une fonction d’export PDF très simple, pourquoi ne pas s’en servir ? Avec un document PDF, vous avez la garantie que votre destinataire verra exactement la même chose que vous, au millimètre près. Finalement, n’hésitez pas à refuser les documents .doc inutiles que vous recevez. Une réponse sympathique voire humoristique n’est jamais à négliger. Évitez cependant toute agressivité, votre interlocuteur croyait bien faire. B http://www.gnu.org/philosophy/no-word-attachments.fr.html
Par défaut, OpenOffice.org utilise le format ODS, Open Document Spreadsheet, l’équivalent de l’ODT qui fait partie du même standard (le standard Open Document). Anciennement, OpenOffice.org utilisait le format .sxc, format qui peut bien entendu toujours être utilisé. Gnumeric peut lire sans problème les documents .sxc ainsi que .ods. Cependant, il ne peut pas en écrire (et ne peut donc pas modifier des documents dans ce format). Cette fonctionnalité fort attendue est cependant en cours d’élaboration. Gnumeric utilise, par défaut, un format qui lui est propre : le .gnumeric. Le tableur de la suite KOffice, Kspread, utilise par défaut le format ODS.
Les documents présentation Vous l’avez sans doute deviné : c’est Microsoft PowerPoint qui emporte la palme du format le plus répandu avec le .ppt et .pps. Tout comme le .doc, ce format est extrêmement complexe et ne garantit jamais l’affichage qu’il va avoir chez votre correspondant. Cependant, OpenOffice.org se débrouille avec les honneurs et affichera correctement le document PowerPoint dans la toute grande majorité des cas connus. 198
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10 – Bureautique
Il n’est guère besoin de préciser que OpenOffice.org utilise, par défaut, le format ODP, Open Document Presentation. Dans les versions précédentes, OpenOffice.org utilisait le .sxi, format qui peut bien entendu être toujours utilisé. Kpresenter, le logiciel de présentation de KOffice utilise lui aussi le ODP.
En résumé... Que ce soit pour rédiger un simple texte ou un rapport complet, un simple tableau de chiffres ou un tableau présentant des données complexes, une présentation personnelle ou un véritable diaporama professionnel, OpenOffice.org saura répondre efficacement et facilement à vos besoins. De nombreux ouvrages dédiés à OpenOffice.org existent et vous aideront à maîtriser cette suite bureautique qui a assurément un bel avenir devant elle. Ce livre en est la preuve : il a été entièrement rédigé, corrigé et relu avec OpenOffice.org ! Dans ce chapitre, nous n’avons pas voulu aller trop en profondeur et nous sommes contenté d’une présentation succincte.
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chapitre
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Graphisme et photo
SOMMAIRE
B Organiser ses photos de vacan-
S’il y a quelques années la photo numérique était uniquement accessible aux professionnels, elle fait aujourd’hui partie de notre quotidien. Nous sommes de plus en plus nombreux à posséder un appareil photo numérique et de plus en plus exigeants en terme de logiciels. Ubuntu inclut de nombreuses applications qui vous permettront d’exploiter toutes les facettes de ce domaine passionnant qu’est le graphisme.
ces avec gThumb
B Archiver ses photos sur CD B L’éditeur d’image Gimp pour la retouche de photos et de dessins
B Présentation d’Inkscape pour le dessin vectoriel
B Présentation de F-Spot pour la gestion des collections MOTS-CLÉS
B gThumb B Nautilus B Gimp B Inkscape B F-Spot
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Récupérer ses photos numériques RESSOURCES Liste détaillée d’appareils
Dans le monde des appareils photo numériques, il existe deux principaux protocoles pour communiquer avec les ordinateurs :
Une liste d’appareils photo avec le type de protocole supporté est consultable sur le site suivant : B http://www.teaser.fr/~hfiguiere/linux/ digicam.html
• Le protocole USB Mass Storage. Il s’agit du protocole utilisé par les clés USB. Il permet d’accéder aux photos de l’appareil comme on accéderait à un fichier sur un disque dur. • Le protocole PTP (Picture Transfer Protocol), développé avec l’aide de Kodak, fournit un mode d’accès standard aux appareils photo numériques. Les deux types d’appareil sont automatiquement reconnus. Lorsque vous branchez l’appareil, il vous est proposé automatiquement d’importer les photos.
Quel est le protocole utilisé par votre appareil ? En fait, il n’est pas vraiment nécessaire de savoir de quel type est votre appareil. Nous avons en effet décrit deux sections distinctes pour les deux cas de figure. Branchez-le simplement sur votre ordinateur et vous constaterez très vite si votre appareil suit l’un ou l’autre mode de fonctionnement. Si votre ordinateur vous parle de carte mémoire, votre appareil est de type USB Mass Storage (il fonctionne selon le même principe qu’une clé USB). Si Ubuntu vous parle directement d’appareil photo, alors votre appareil utilise le protocole PTP.
Récupérer vos photos avec l’USB Mass Storage Branchez votre appareil avec son câble USB. Automatiquement, un message apparaît vous demandant si vous souhaitez importer les photos.
Figure 11–1
Message automatique lors du branchement de votre appareil
Cliquez sur le bouton Importer les photos. Aussitôt, le logiciel gThumb se lance et affiche les photos contenues dans l’appareil. Attention ! Le message est en fait très mal formulé : les photos n’ont pas été importées. Vous devez manuellement les sélectionner (par exemple
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11 – Graphisme et photo
Figure 11–2
Les photos stockées dans l’appareil
en traçant la diagonale d’un rectangle qui englobe les photos voulues) et ensuite les copier à l’endroit voulu. Cependant, vous pouvez tout aussi facilement cliquer sur Ignorer et ne pas importer les photos. En effet, tout comme une clé USB, votre appareil photo est à présent affiché sur votre bureau.
Figure 11–3
En dessous du poste de travail, l’icône de votre appareil. Le nom peut varier d’une marque à l’autre.
En cliquant sur l’icône, vous accédez directement à l’appareil comme s’il s’agissait d’une clé USB. Généralement, les photos se trouvent dans un répertoire particulier de l’appareil. Il vous suffit ensuite de copier les photos vers le répertoire de votre choix. Avant de débrancher l’appareil, il est impératif de dire à l’ordinateur que l’on va déconnecter. Pour cela, cliquez droit sur l’icône représentant l’appareil et choisissez Éjecter.
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ASTUCE Copier/Déplacer par glisser/déposer Le fait de glisser/déposer une ou plusieurs photos les copiera sur le disque dur. Cependant, vous voudrez parfois les déplacer directement (c’est-à-dire que les photos soient copiées sur le disque dur mais aussi supprimées de l’appareil photo). Pour cela, effectuez votre glisser/déposer en enfonçant la molette de la souris (le bouton du milieu). Un menu vous demandera alors si vous souhaitez copier ou déplacer les photos. Pratique !
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Accès libre – Ubuntu
Figure 11–4
Ici les photos sont dans le répertoire DCIM/100CASIO de l’appareil.
Figure 11–5
Une action indispensable avant de débrancher un appareil ou une clé USB
Récupérer vos photos avec le protocole PTP Branchez votre appareil. Automatiquement, un message apparaît vous proposant d’importer les photos. Acceptez en cliquant sur Importer les photos. Votre appareil est alors détecté, reconnu, passé à la moulinette. Vous ne le voyez pas, mais dans votre ordinateur plein de petits bonshommes s’activent et se préparent à un déchargement de photos. 204
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11 – Graphisme et photo
TECHNIQUE Utilisation des clés USB Les appareils USB Mass Storage et les clés USB fonctionnent tout à fait de la même façon. Il suffit de les brancher et une icône apparaît sur le bureau permettant de parcourir les fichiers. Par contre, avant de débrancher, il est important de prévenir l’ordinateur. En effet, écrire sur une clé USB prend du temps. Peut-être que vous ne le voyez pas mais votre ordinateur est toujours en train de copier les fichiers que vous avez demandés. En débranchant la clé USB trop tôt, vous risquez de vous retrouver avec des fichiers incomplets. En cliquant droit sur l’icône et en choisissant Éjecter, une fenêtre va apparaître vous permettant de suivre l’évolution des opérations avant que vous puissiez réellement débrancher la clé. Cette fenêtre est la plupart du temps instantanée et vous ne la remarquerez même pas. Si vous avez demandé de copier un très gros fichier sur votre clé, cette fenêtre peut parfois rester plusieurs minutes. Lorsqu’elle a disparu et que l’icône n’est plus sur le bureau, vous pouvez enfin débrancher la clé ou votre appareil photo. Parfois, votre ordinateur refusera de débrancher la clé. Cela signifie qu’un fichier sur la clé USB est en cours d’utilisation. Fermez le programme utilisant ce fichier et recommencez l’éjection. Enfin, il est important de vider la corbeille avant d’éjecter une clé USB. En effet, si vous envoyez un fichier de la clé USB à la corbeille, celui-ci restera sur la clé mais de manière invisible (dans le répertoire caché .Trash). Et vous risquez de ne pas comprendre pourquoi vous avez si peu d’espace libre sur votre clé USB ou sur votre appareil photo.
Figure 11–6
Votre appareil est branché.
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Figure 11–7
Branle-bas de combat ! Votre appareil est détecté.
Apparaît ensuite l’assistant d’importation. Il affiche les photos que contient votre appareil. Sélectionnez les photos que vous souhaitez importer.
Figure 11–8
L’assistant d’importation avec certaines photos déjà sélectionnées
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11 – Graphisme et photo
ASTUCE Sélections faciles Si vous voulez sélectionner certaines photos, gardez la touche Ctrl de votre clavier enfoncée et cliquez simplement sur chacune des photos que vous souhaitez importer. Un cadre orangé vous affichera qu’une photo est sélectionnée. Recliquer sur une photo sélectionnée pour la déselectionner (la touche Ctrl étant bien sûr toujours enfoncée). Pour sélectionner toutes les photos, utilisez le raccourci clavier Ctrl+A (enfoncez Ctrl et A en même temps). Le tout se combine : pour importer toutes les photos sauf une, faites Ctrl+A puis, la touche Ctrl toujours enfoncée, cliquez sur la photo à désélectionner.
Il ne reste plus qu’à appuyer sur le bouton Importer. C’est ici que nos petits bonshommes entre en jeu. Ils vont transporter une à une les photos sur leurs épaules musclées vers le disque dur. Une barre de progression permet de suivre l’avancement du travail.
Figure 11–9
Vos photos sont en cours d’importation.
Un répertoire portant le nom année-mois-jour--heure.minute.seconde est automatiquement crée et les photos y sont déposées. À la fin de l’importation, gThumb s’ouvre automatiquement dans le répertoire en question. Vous pouvez à présent déplacer les photos vers un endroit plus approprié si vous le souhaitez.
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Accès libre – Ubuntu
Figure 11–10
Le répertoire 2006-07-22--13.18.02 contenant les photos
Classer ses photos de vacances avec gThumb Ubuntu inclut le logiciel gThumb pour le classement de vos photos. gThumb repose sur un système de répertoires virtuels permettant une classification sans modification de vos dossiers. Ainsi, une même photo peut être classée dans plusieurs répertoires en fonction des catégories auxquelles elle correspond. C’est très pratique et cela fait gagner beaucoup de temps lors des recherches. Voyons maintenant comment utiliser gThumb pour classer nos photos : 1 Lancez le logiciel gThumb à partir du menu Applications>Graphisme>Visionneur d’images gThumb.
2 gThumb contient un navigateur d’images, figure 11-11. À l’aide de
celui-ci, déplacez-vous dans le répertoire contenant les photos que vous souhaitez classer. 3 Dans la fenêtre listant les photos en miniatures, maintenez la touche Ctrl enfoncée et cliquez sur les photos à insérer dans un premier catalogue.
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11 – Graphisme et photo
4 Cliquez droit sur une des photos sélectionnées et choisissez l’option Ajouter au catalogue.
Cette action ouvre une fenêtre listant les catalo-
gues existants.
Figure 11–11
Fenêtre de sélection du catalogue de photos
5 Si aucun catalogue existant ne vous convient, cliquez sur Nouveau catalogue. Nommez votre nouveau catalogue, sur Valider. Dans la fenêtre qui apparaît,
puis acceptez en appuyant choisissez un catalogue et validez. Pour retrouver les photos classées par nom de catalogue, il suffit de cliquer sur le bouton Catalogue. Bien que vos photos n’aient pas été déplacées, elles sont classées dans un catalogue accessible par gThumb. Une approche qui peut se révéler très pratique.
Archiver ses photos sur CD Pour archiver nos photos, nous pouvons utiliser le navigateur de fichiers Nautilus. Il intègre un module de gravure capable de créer des CD de données, donc idéal pour l’archivage. Si vos photos se trouvent dans votre dossier personnel, voici la procédure à suivre : 1 Ouvrez votre dossier personnel à partir du menu Poste de travail. Positionnez-vous dans le répertoire contenant les photos à mettre sur le CD. Ici, les fichiers se trouvent dans le répertoire photos/100NIKON. Sélectionnez les photos à graver en maintenant la touche Shift pressée. Puis copiez la sélection avec la combinaison de touches Ctrl+C. © Groupe Eyrolles, 2005
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Accès libre – Ubuntu
Figure 11–12
Répertoire contenant les photos
2 Dans le menu de Nautilus, cliquez sur Aller à>Créateur de CD/DVD.
Une nouvelle fenêtre vide s’ouvre. Pressez les touches Ctrl+V afin de coller les images précédemment sélectionnées dans le créateur de CD, figure 11-14.
Figure 11–13
Sélection des fichiers à graver
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11 – Graphisme et photo
3 Insérez un CD vierge dans le lecteur de CD. S’il s’agit d’un support
réinscriptible (CD-RW), ce dernier sera effacé avant que les données ne soient gravées dessus. 4 Une fois tous les fichiers à graver placés dans la fenêtre du créateur de CD, sélectionnez Fichier>Graver un CD. La fenêtre de configuration du créateur de CD se présente, figure 11-15.
Figure 11–14
Fenêtre de configuration du créateur de CD
5 Après avoir vérifié que les informations étaient correctes, lancez la
gravure en cliquant sur le bouton Graver. Une fenêtre informe de la progression de l’opération, figure 11-16.
Figure 11–15
Fenêtre de progression de la gravure
Il est aussi possible de graver directement depuis gThumb. Nous pouvons graver au choix le contenu d’un catalogue ou le contenu d’un dossier photo complet (s’il contient par exemple les photos de plusieurs catalogues). 1 Positionnez-vous dans la fenêtre gThumb. 2 Sélectionnez au choix le bouton Dossiers ou le bouton Catalogues.
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Accès libre – Ubuntu
3 Dans la colonne de gauche, sélectionnez le catalogue dont vous sou-
haitez archiver les photos. 4 Ouvrez le menu Fichier>Graver sur un CD, et validez. 5 Le navigateur de fichiers Nautilus s’ouvre en présentant à nouveau
une fenêtre avec les photos du dossier ou du catalogue visible dans la partie droite. 6 Depuis cette dernière fenêtre, ouvrez le menu Fichier>Graver un CD. 7 Laissez les options par défaut, insérez un CD-R ou un CD-RW et
cliquez sur le bouton Graver. Une fois l’opération terminée, si l’option a été cochée, le CD gravé est éjecté. Ce CD contient maintenant toutes vos photos. LOGICIEL F-Spot, gestion d’albums photos gThumb est un logiciel simple d’emploi dont les fonctionnalités seront suffisantes pour une grande partie des utilisateurs. Cependant, les photographes avertis et les personnes souhaitant gérer une grande collection d’albums photos se tourneront vers des logiciels plus pointus. Citons F-Spot (paquet f-spot , installable avec Synaptic), un gestionnaire de photos très complet. Au premier lancement, il vous faudra importer votre dossier de photos dans F-Spot. F-Spot dispose entre autres fonctionnalités d’une barre chronologique, vous permettant de retrouver très facilement la photo d’une date donnée. Figure 11–16
F-Spot dispose d’une ligne du temps, d’étiquettes et de beaucoup d’autres fonctionnalités.
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11 – Graphisme et photo
L’éditeur d’image Gimp pour la retouche photo et le dessin Pour faire de la retouche d’images, Ubuntu fournit le logiciel Gimp, figure 11–18, accessible à partir du menu Applications>Graphisme>Éditeur d’images GIMP. Ce logiciel est comparable à Photoshop sur de nombreux points.
Figure 11–17
Lancement de Gimp
Voici un condensé des fonctionnalités de Gimp : • suite complète d’outils de dessin comprenant un crayon, un pinceau, un aérographe, un outil de clonage... ; • gestion partitionnée de la mémoire de telle façon que la taille de l’image ne soit limitée que par l’espace disque disponible ; • échantillonnage des sous-pixels pour tous les outils de dessin pour un anticrénelage de qualité ; • support de la transparence via un canal Alpha ; • calques et canaux chromatiques ; • suite de procédures pour appeler les fonctions internes de Gimp à partir de programmes extérieurs tels que les Script-fu ; • capacités avancées de scriptage (Perl, Python, Ruby, C#) ; • historique d’annulation ;
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Accès libre – Ubuntu
• outils de transformation tels que rotation, étirer/rétrécir, cisaillement et miroir ; • nombreux formats de fichiers supportés GIF, JPEG, PNG, XPM, TIFF, TGA, MPEG, PS, PDF, PCX, BMP et d’autres encore ; • lecture, écriture et conversion de nombreux formats ; • outils de sélection tels que rectangle, ellipse, main levée, par couleur, contiguë, courbes de Bézier et ciseaux intelligents ; • greffons (plug-ins) qui autorisent l’extension du programme de base par des réalisations extérieures téléchargeables.
Figure 11–18
Menu d’aide de Gimp
Utiliser Gimp Gimp est un logiciel professionnel contenant une multitude de menus et de sous-menus. Cela peut être une bonne idée d’installer les menus d’aide. Pour cela, il suffit d’installer le paquet gimp-help-fr. Pour plus d’informations sur l’installation du paquet, reportez-vous au chapitre 6, « Administrer les logiciels sous Ubuntu ».
Réaliser une capture d’écran Lancez Gimp, fermez la fenêtre des conseils du jour, et ouvrez le menu Fichier>Acquisition>Capture d’écran.
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11 – Graphisme et photo
Figure 11–19
Menu de capture d’écran de Gimp
Sélectionnez le réglage qui vous convient, et cliquez sur Capturer. La capture apparaît, il ne vous reste plus qu’à la sauvegarder, menu Fichier>Enregistrer sous>(choisissez le répertoire et le format de votre choix). La figure 11-21 montre un exemple de capture d’écran à deux niveaux. Une première capture de l’interface d’administration de logiciels, Synaptic, a été prise, tandis qu’une deuxième capture a été réalisée en agissant sur le délai avant capture, en mode fenêtre entière.
Figure 11–20
Réalisation de captures d’écran
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Recadrer une photo POUR ALLER PLUS LOIN R Cédric Gémy, Gimp 2 efficace, Éditions
Eyrolles, 2005 R Dimitri Robert, Gimp
photo et graphisme Eyrolles, 2005
2.2, Retouche libre, Éditions
Le manuel de Gimp, tel que nous l’avons installé, fournit un paragraphe sur la retouche photo qui est tout à fait pratique. Plutôt qu’un long discours théorique, ouvrons une photo que nous souhaitons retoucher avec Gimp. Une méthode très simple pour ouvrir une photo est de la glisserdéposer avec la souris sur la fenêtre principale de Gimp. D’abord, en figure 11-21, la photo à recadrer.
Figure 11–21
Photo à retoucher
1 Nous souhaitons tout d’abord la recadrer et la redimensionner pour
l’envoyer par e-mail. Choisissez l’outil de Sélection rectangulaire (figure 11-22) et tracez le rectangle de la zone que vous souhaitez conserver sur la photo.
Figure 11–22
L’outil de sélection rectangulaire
2 Dans le menu Image, choissisez ensuite l’entrée Découper l’image
(figure 11-23).
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11 – Graphisme et photo
Figure 11–23
Découper l’image
3 L’image est à présent cadrée à votre convenance. Rendez-vous dans le
menu Image>Échelle et taille de l’image pour la redimensionner. Pour envoyer une photo par e-mail, une largeur de 600 pixels est un bon compromis entre légèreté et qualité minimale. Si la photo est destinée à l’impression, n’hésitez pas à garder une taille plus importante.
Figure 11–24
Redimensionner l’image
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Accès libre – Ubuntu
Gimp possède des centaines de possibilités que nous ne pouvons malheureusement couvrir dans ce livre. Pourquoi ne pas passer quelques minutes à faire des essais ? Le menu Script-Fu, par exemple, se révèle très riche en effets amusants ou esthétiques.
Figure 11–25
Résultat obtenu en lançant successivement les Scripts-Fu vieille photo et pellicule photo.
POUR ALLER PLUS LOIN Suivre le projet Pour suivre l’évolution du projet, consultez la page : B http://www.gimp.org/
Le logiciel Inkscape pour le dessin vectoriel Pour faire du dessin vectoriel, Ubuntu inclut le logiciel Inkscape, disponible dans le dépôt Main et qui, une fois installé, sera accessible à partir du menu Applications>Graphisme>Illustrateur vectoriel SVG Inkscape. Ce logiciel est un éditeur d’image au format SVG. Pour l’installer, ouvrez le gestionnaire de paquets Synaptic via le menu Recherchez et installez le paquet inkscape via Synaptic comme expliqué au chapitre 6. Inkscape est à présent installé.
Système>Administration.
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11 – Graphisme et photo
TECHNIQUE Format vectoriel et format bitmap Une image est généralement stockée au format bitmap. Cela signifie que l’image est découpée en un certain nombre de points (les fameux pixels) et que chaque point se voit associer une et une seule couleur. Une image bitmap est donc une mosaïque de points de couleurs. Votre écran, par exemple, est au format bitmap. La majorité des formats utilisés le sont aussi : .jpg, .png, .gif, .bmp. Par essence, une photo numérique sera toujours un bitmap. Tous ces formats, d’une manière ou d’une autre, décrivent l’image en disant : un pixel rouge, un pixel noir, un pixel bleu clair, un noir, un vert... Cependant, un bitmap possède une grosse limitation : en zoomant dessus, on aperçoit les pixels. Il existe donc un type de format tout différent appelé format vectoriel. Le SVG est un format vectoriel très répandu. Le principe du format vectoriel est de décrire l’image en termes de formes géométriques : un cercle de taille X, rempli par un dégradé de rouge. Le format vectoriel est donc plus limité dans ce qu’il peut exprimer (pas question de transformer une photographie en vectoriel) mais permet d’obtenir une image nette à n’importe quelle taille : un cercle reste un cercle quelle que soit la taille. Travailler avec des images vectorielles est donc une toute autre affaire et c’est le but d’Inkscape, Gimp étant consacré aux images de type bitmap.
Figure 11–26
Menu pour accéder à Inkscape
Ce logiciel dispose d’outils simples de création de formes géométriques (cercles, ellipses, carrés, rectangles, étoiles...), la conversion d’objets en chemins (et leur simplification). De plus, à l’aide de l’éditeur XML intégré, il est possible de visionner et de modifier instantanément l’arbre du document SVG. Le menu d’aide d’Inkscape, richement fourni, permet de prendre en main ces outils aisément, comme nous pouvons le voir dans la figure 11-28. Inkscape affiche un rendu de haute qualité des formes et du texte en utilisant un moteur de rendu sans crénelage (antialiasing). © Groupe Eyrolles, 2005
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Accès libre – Ubuntu
Figure 11–27
Outils des formes géométriques dans l’aide
Inkscape contient les fonctionnalités suivantes : • support du regroupement d’objets vectoriels ; • support des transformations affines ; • support des opérations sur la profondeur ; • édition directe à l’aide de nœuds et points de contrôle ; • importation et exportation d’images bitmap. POUR ALLER PLUS LOIN Évolution d’Inkscape Pour les personnes désirant suivre l’évolution du projet, consultez la page : B http://www.inkscape.org/
220
Pour apprendre à utiliser Inkscape, le menu d’aide permet d’accéder à plusieurs tutoriaux dont le premier est Inkscape : basique, rédigé en français, comme le tutoriel Inkscape : avancé, et illustré pour une bonne compréhension. Les autres didacticiels sont rédigés en anglais. Il est tout de même possible de commencer rapidement à élaborer quelques créations. Sur la figure 9-23, un dessin naïf réalisé sans connaissance préalable.
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11 – Graphisme et photo
Figure 11–28
Dessin naïf
En résumé... Dans ce chapitre, nous avons présenté les bases permettant de démarrer rapidement sur les applications multimédias relatives au graphisme. Ce chapitre n’a présenté que les principaux logiciels de graphisme, mais dans la pratique vous en découvrirez bien d’autres.
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chapitre
12
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Le son et la vidéo
SOMMAIRE
B Le son
La distribution Ubuntu intègre moult applications afin que vous puissiez profiter pleinement du multimédia, et ce, en toute simplicité. À l’heure du numérique, le son et la vidéo sont des domaines incontournables. Ubuntu saura répondre à vos attentes, même les plus exigeantes.
B Écouter un CD B Écouter des MP3 B Encoder ses CD B Graver un CD de MP3 B Créer un CD audio B La vidéo B Lire un DVD B Lire un DivX B Les autres formats vidéo MOTS-CLÉS
B Rhythmbox B Sound Juicer B Goobox B Serpentine B GnomeBaker B Totem
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Écouter de la musique sous Ubuntu Écouter un CD Par défaut, Ubuntu est configuré de telle sorte que l’insertion d’un CD audio lance sa lecture automatiquement à l’aide du logiciel Sound Juicer.
Figure 12–1
Le logiciel Sound Juicer
Sound Juicer n’est pas seulement un lecteur de CD audio mais également un logiciel capable d’extraire les pistes du CD aux formats Ogg Vorbis, FLAC ou WAV. Cette application est accessible depuis le menu Applications>Son et Vidéo>Extracteur de CD audio Sound Juicer. Vous pouvez aussi utiliser le traditionnel lecteur de CD audio (Applications>Son et Vidéo>Lecteur de CD audio). Si vous désirez utiliser une autre application pour la lecture automatique ou juste désactiver cette fonctionnalité, il suffit de modifier les préférences des périphériques et média amovibles. Pour ce faire, depuis le menu, cliquez sur Système>Préférences>Périphériques et média amovibles. Sélectionnez l’onglet Multimédia et affinez vos préférences.
Écouter des MP3 Pour des raisons de légalité, la distribution Ubuntu ne prend pas en charge directement le format audio MP3. Bien que ce format soit le plus utilisé, il ne peut malheureusement pas être installé par défaut car soumis à un brevet logiciel, donc légalement incompatible avec la licence 224
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12 – Le son et la vidéo
Open Source de la distribution. De ce fait, en configuration standard, toutes les applications capables de lire de la musique numérique ne peuvent lire ce format audio. Seul le format libre Ogg Vorbis est supporté par défaut. Cependant, de même que d’autres applications non libres, il est possible d’installer les programmes permettant d’écouter des fichiers musicaux encodés au format MP3. Vous devrez simplement prendre connaissance des conditions d’utilisation qui régissent ces programmes, et vous y conformer. Le support pour le format MP3 et d’autres formats multimédia est disponible dans les dépôts Universe et Multiverse. Ces dépôts ayant été activés au chapitre 6, il vous suffit d’installer les paquets suivants : • gstreamer0.10-plugins-bad ; • gstreamer0.10-plugins-ugly ; • gstreamer0.10-plugins-bad-multiverse ; • gstreamer0.10-plugins-ugly-multiverse. Ces étapes accomplies, les lecteurs de musique Rhythmbox et Totem sont dorénavant capables de lire des fichiers MP3. Pour y accéder, ouvrez le lecteur de musique dans le menu Applications>Son et Vidéo. Rhythmbox permet de facilement organiser ses MP3 par artistes et par albums (figure 12-2).
ALTERNATIVES D’autres juke-boxes Il existe pléthore de logiciels de lecture et de gestion de bibliothèque musicale pour le système d’exploitation GNU/Linux. Un des plus connus, XMMS, est un clone du célèbre Winamp, bien connu des mélomanes sous Windows. Il est disponible sous Ubuntu en installant le paquet xmms. B http://www.xmms.org/ Une autre alternative se trouve dans Beep Media Player, un juke-box léger et performant. Le paquet à installer se nomme beep-mediaplayer. B http://beepmp.sourceforge.net/
Figure 12–2
Le lecteur de musique d’Ubuntu, Rhythmbox © Groupe Eyrolles, 2005
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Accès libre – Ubuntu
À présent, si vous double-cliquez sur un fichier MP3, le lecteur multimédia Totem se lance et lit le fichier.
Utiliser le lecteur de musique Rhythmbox ATTENTION La loi et les fichiers musicaux La loi concernant l’échange et le téléchargement de fichiers musicaux varie grandement d’un pays à l’autre, la majorité des pays étant encore dans le flou le plus total. Il est important à chaque utilisateur de se renseigner afin de ne pas commettre d’acte illégal et de vérifier qu’un fichier donné peutêtre téléchargé sans risque. Les Français se renseigneront notamment sur la fameuse loi DADVSI, loi fortement critiquée. B http://eucd.info/ R F. Le Fessant, Peer to peer Comprendre et utiliser, Eyrolles 2006.
Rhythmbox est un logiciel de lecture de musique complet. Il permet de classer ses morceaux de musique. Pour enregistrer ses morceaux dans Rhythmbox, lancez cette application depuis le menu. Si c’est la première fois que vous exécutez ce logiciel, un assistant vous accueille. Après avoir lu la brève présentation, cliquez sur Avancer. Deux choix vous sont proposés : soit vous indiquez le répertoire dans lequel sont situés vos fichiers musicaux et Rhythmbox les importera automatiquement, soit vous décidez d’ignorer cette étape et vous importerez donc vos fichiers plus tard. Cliquez ensuite sur Avancer et quittez l’assistant en cliquant sur Appliquer. Si vous avez décidé d’ignorer l’importation depuis l’assistant, vous pouvez importer un dossier à tout moment depuis le menu Musique>Importer un dossier... Si votre dossier contient des sous-dossiers, Rhythmbox recherchera récursivement les fichiers dans ces derniers. Vous pouvez également importer un simple fichier audio via Musique>Importer un fichier... ou directement un CD audio via Musique>Importer un CD audio...
À SAVOIR Pour un bon classement Un fichier MP3, en plus de l’enregistrement, contient des informations telles que le nom de l’artiste, le nom de l’album et le titre du morceau. Ce sont ces informations que Rhythmbox utilise pour organiser les morceaux. Or si ces informations sont mal renseignées, Rhythmbox ne classera pas convenablement le morceau. Pour régler ce problème, il existe des logiciels permettant de modifier les informations des fichiers MP3. Vous pouvez, par exemple, installer le logiciel Cowbell (paquet cowbell). B http://more-cowbell.org/
226
Une autre fonctionnalité de ce logiciel est la gravure. En effet, il est possible, à partir de votre bibliothèque musicale, de créer des CD audios personnalisés. Dans le menu, cliquez sur Musique>Playlist>New Playlist... ou utilisez le raccourci clavier Ctrl+N. Dans la fenêtre de gauche intitulée Source, entrez un nom pour cette liste de lecture. Ensuite, depuis votre bibliothèque, glissez-déposez les fichiers musicaux sur l’icône de votre liste de lecture et ils seront automatiquement ajoutés. Dès lors que vous êtes satisfait de cette liste, insérez un CD-R dans votre graveur et lancez la procédure de gravure en cliquant droit sur l’icône et en sélectionnant Create audio CD... puis Créer. Après une étape de conversion, les pistes seront gravées sur le CD-R. Vous pouvez aussi utiliser la fonctionnalité de génération automatique de liste de lecture via le menu Musique>Playlist>New Automatic Playlist... Il suffit alors d’indiquer les critères désirés et Rhythmbox créera automatiquement une liste de lecture avec les fichiers musicaux correspondants à ces critères.
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12 – Le son et la vidéo
Encoder ses CD Encoder un CD permet de convertir chaque piste d’un CD audio en un fichier de musique numérique de type MP3 ou Ogg Vorbis, format libre et très performant. De cette manière, il sera possible d’extraire les morceaux de musique de vos CD pour les écouter directement depuis votre disque dur ou votre baladeur et de gérer votre bibliothèque musicale de manière personnalisée. CULTURE Musique libre Il existe un nombre important d’artistes qui publient leurs créations sous l’une ou l’autre des licences libres, et permettent ainsi la libre diffusion et redistribution de leurs œuvres. Ces œuvres musicales peuvent êtres consultées et téléchargées depuis les sites des licences Art Libre et Creative Commons. Si vous désirez reprendre certaines parties musicales de ces créations, vous devrez prendre connaissance des termes de la licence les accompagnant, car certains musiciens autorisent la modification de leurs œuvres, sous condition de redistribution dans les mêmes termes, pour la préservation de cette liberté musicale. B http://artlibre.org/licence.php/lal.html B http://creativecommons.org/ B http://www.jamendo.org/ B http://www.musique-libre.org B http://magnatune.com / B http://ploum.frimouvy.org/?2005/08/29/
DÉFINITION Ogg Vorbis Le format Ogg Vorbis, outre ses qualités techniques (bon ratio qualité/compression), est un format dont les coulisses techniques sont connues et utilisables par tous (entreprises, projets de logiciels libres, associations, etc.) sans restriction. Un tel format est dit ouvert : les données dans ce format peuvent être lues par tous sans contrainte légale ou financière. Le MP3 est lui soumis à un brevet et un auteur de logiciel ou matériel lisant ce type de fichier devra s’acquitter d’une redevance importante. D’ailleurs, non content d’être libre et de proposer un très bon taux de compression, le format Ogg Vorbis offre l’un des meilleurs rendus acoustiques selon des tests indépendants : B http://cf2mweb.phpnet.org/ comparatif_audio/
L’application installée par défaut, Sound Juicer, permet nativement l’encodage au format Ogg Vorbis ainsi que MP3 si vous avez installé le support pour ce format au début de ce chapitre.
Encoder votre premier CD avec Sound Juicer Sound Juicer est le logiciel qui se lance par défaut lorsque vous insérez un CD audio. En plus des fonctionnalités de lecture, il permet d’encoder les pistes d’un CD audio au format MP3, Ogg Vorbis, FLAC ou WAV. Les pistes sont alors converties en fichiers audio et stockées sur votre disque dur dans le dossier de votre choix ou votre répertoire personnel si vous ne modifiez pas les options de configuration du logiciel. Dans le détail, voici les étapes à suivre pour encoder un CD : 1 Insérez le CD dans le lecteur. Sound Juicer se lance. 2 Par défaut, les pistes seront converties au format Ogg Vorbis, un format de fichier ouvert comparable au MP3. Il est possible de modifier cela à partir de la section Format des pistes de la fenêtre de préférences accessible dans le menu Édition (figure 12-3).
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TECHNIQUE Le format ouvert FLAC pour l’encodage audio À l’instar du format Ogg Vorbis, FLAC est un format Open Source pour l’encodage audio numérique. Mais il est quelque peu différent puisqu’il utilise une compression de type lossless, c’est-à-dire sans perte de qualité. Un fichier WAV encodé en FLAC retrouvera une qualité d’origine après décodage. Ce type de compression est particulièrement appréciée des musiciens. Si vous désirez utiliser ce format, il suffit d’installer le paquet flac via le gestionnaire de paquets Synaptic.
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Accès libre – Ubuntu
Figure 12–3
Sélection du format des fichiers musicaux
3 Cliquez sur le bouton Extraire pour lancer l’extraction des pistes du
CD (figure 12-4).
Figure 12–4
Fenêtre de progression de l’extraction des pistes audio
Une fois l’opération terminée, chaque piste se trouve numérisée dans un répertoire portant le nom de l’album.
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12 – Le son et la vidéo
ASTUCE Raccourcis clavier pour le contrôle du volume Vous pouvez assigner des combinaisons de touches pour contrôler le niveau sonore de l’environnement, en utilisant l’utilitaire de configuration des raccourcis clavier, disponible via Système>Préférences>Raccourcis clavier et en vous rendant dans la section Son. Par exemple, on peut imaginer les raccourcis suivants: • Ctrl+Alt+Flèche haut pour augmenter le volume ; • Ctrl+Alt+Flèche bas pour diminuer le volume ; • Ctrl+Alt+M pour activer/désactiver la sourdine. Notez que si vous possédez un clavier multimédia, il y a de fortes chances pour que les touches appropriées fonctionnent sans configuration particulière. Bien sûr vous pouvez toujours utiliser l’icône de réglage de volume en haut à droite de votre bureau.
Graver ses MP3 sur CD Le navigateur de fichiers Nautilus propose nativement un utilitaire de gravure intégré. Cet utilitaire ne peut créer que des CD de données. Idéal pour sauvegarder des fichiers et donc des MP3. En aucun cas il ne créera un CD audio. Les fichiers MP3 seront gravés tels quels et ne seront pas lisibles sur un lecteur de CD audio standard. En partant du principe que vos fichiers musicaux au format MP3 sont dans votre dossier personnel, il suffit de suivre les étapes suivantes : 1 Ouvrez votre dossier personnel à partir du menu Raccourcis. Positionnez-vous dans le répertoire contenant les fichiers MP3 à mettre sur le CD. Ici les fichiers se trouvent dans le répertoire MaMusique (figure 12-5).
TECHNIQUE Gravure et graveurs Pour pouvoir graver et donc créer des CD ou DVD, vous devez disposer d’un graveur. C’est un périphérique généralement inclus dans les configurations PC actuelles. Il existe des graveurs CDR(W) et/ou DVD-R(W) dont la rapidité de gravure varie en fonction des modèles. Ce type de périphérique porte souvent une série de trois chiffres suffixés par la lettre « x ». Cela représente respectivement les vitesses d’écriture (CDR ou DVD-R), de réécriture (CD-RW ou DVD-RW) et de lecture (CD ou DVD). Plus les chiffres sont élevés, plus votre graveur est performant.
Figure 12–5
Répertoire contenant les fichiers MP3
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Accès libre – Ubuntu
2 Dans la fenêtre du répertoire, sélectionnez Raccourcis>Créateur de CD.
Cela ouvre une nouvelle fenêtre vide. 3 Sélectionnez les fichiers que vous souhaitez graver (figure 12-6).
Figure 12–6
Sélection des fichiers à graver
4 Déplacez-les vers la fenêtre du créateur de CD en maintenant le
bouton gauche de la souris enfoncé. 5 Insérez un CD vierge dans le lecteur de CD-Rom. S’il s’agit d’un CD réinscriptible, ce dernier sera effacé avant que les données soient gravées dessus. 6 Une fois tous les fichiers à graver placés dans le créateur de CD, sélectionnez Fichier>Graver un CD. Cette action ouvre la fenêtre de configuration du créateur de CD (figure 12-7). 7 Après vérification des informations, lancez la gravure en sélectionnant le bouton Graver. Cette action ouvre une fenêtre indiquant la progression de l’opération (figure 12-8).
Figure 12–7 Fenêtre de configuration du créateur de CD
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Figure 12–8 Fenêtre de progression de la gravure
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12 – Le son et la vidéo
Une fois l’opération terminée, si l’option a été cochée, le CD gravé est éjecté.
Créer un CD audio Ubuntu propose par défaut un logiciel de gravure dédié à la création de CD audio : Serpentine. Cependant, il existe bien d’autres logiciels plus complets comme GnomeBaker ou Graveman.
Graver un CD audio avec Serpentine Serpentine est déjà installé et accessible via le menu Applications>Son et Vidéo>Créateur de CD audio Serpentine. Donc, nul besoin de l’installer, lancez-le simplement. Ce logiciel est d’une grande facilité d’utilisation. Il autorise deux approches : l’importation de fichiers audio depuis le menu de l’application (bouton Ajouter ou menu Edit>Ajouter) ou l’importation de fichiers audio en glisser-déposer depuis le navigateur de fichiers Nautilus. Nous préférons cette dernière approche mais libre à vous d’utiliser le menu si cela vous paraît plus logique. Ouvrez le navigateur de fichiers et dirigez-vous vers le répertoire où sont stockés les fichiers audio à graver. Sélectionnez les fichiers à l’aide de la touche Shift et du sélecteur de la souris, et tout en maintenant le bouton droit de la souris enfoncé, déposez la sélection dans la fenêtre du logiciel Serpentine. Instantanément, les fichiers seront importés et visuellement présentés sous forme de pistes audio, telles qu’elles seront gravées sur le CD. Serpentine indique en temps réel l’espace occupé sur le CD. Pensez à sélectionner le type de CD-R à graver (21, 74, 80 ou 90 minutes). Cette information est précisée sur le CD ou sur son emballage. Vous pouvez à tout moment enlever une piste ou en importer d’autres. Vous pouvez aussi créer et réutiliser des listes de lecture via les fonctions File>Save Playlist As... et File>Open Playlist.... Dès lors que vous êtes satisfait de cette liste de lecture, vous pouvez procéder à la gravure en cliquant sur l’icône Write to Disc. Une boîte de dialogue s’ouvre alors pour demander confirmation. Pour confirmer, cliquez sur le bouton Write to Disc, sinon annulez l’opération. Après une phase de conversion, les fichiers seront gravés et vous aurez ainsi créé un CD audio.
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Accès libre – Ubuntu
Graver un CD audio avec GnomeBaker Le logiciel de gravure GnomeBaker est beaucoup plus complet mais n’est pas installé par défaut. Vous devez installer le paquet gnomebaker, présent dans le dépôt Universe (voir chapitre 6). Une fois le paquet installé, suivez ces étapes : 1 Lancez le logiciel de gravure GnomeBaker depuis le menu Applications>Son et Vidéo>GnomeBaker (figure 12-9).
Figure 12–9
L’interface de GnomeBaker
2 Sélectionnez l’option Copier un CD audio à partir du menu Actions. 3 Une interface de configuration se lance alors permettant de confi-
gurer les options de la copie d’un CD audio (figure 12-10). Vérifiez que les options sont correctes, sinon modifiez-les en conséquence. Puis validez pour lancer la copie. 4 Insérez le CD audio à dupliquer. 5 La copie de CD se lance alors. 6 Une fenêtre demande l’insertion d’un CD vierge sur lequel sera copié le CD audio. 7 GnomeBaker copie les données sur le CD vierge puis la fenêtre de progression de la copie indique que l’action est terminée. Il existe une autre méthode pour dupliquer un CD. GnomeBaker permet l’utilisation des fichiers encodés au format Ogg Vorbis ou MP3, sauvegardés précédemment dans un répertoire. Il les convertit en fichiers audio et les place dans le répertoire /tmp sous /tmp/GnomeBaker. Vous n’aurez plus qu’à graver le CD à partir de ce répertoire. 232
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12 – Le son et la vidéo
Figure 12–10
Interface de configuration de la copie de CD audio
La marche à suivre est la suivante : 1 Lancez GnomeBaker comme indiqué précédemment. 2 Depuis la zone présentant le système de fichiers, sélectionnez le répertoire contenant les fichiers de musique. 3 Sélectionnez les fichiers affichés dans la fenêtre à droite de celle des fichiers de musique. Aidez-vous de la touche Shift enfoncée simultanément et du sélecteur de la souris pour sélectionner tous les fichiers, puis cliquez sur le bouton Ajouter un (des) fichier(s) placé à gauche, juste en dessous de la fenêtre système de fichiers, après avoir vérifié que l’onglet CDAudio soit bien sélectionné. 4 Tous les fichiers sélectionnés sont copiés dans la fenêtre de l’onglet CDAudio. 5 La barre de remplissage indique le nombre des minutes correspondant aux morceaux de musique, aussi réglez le bouton situé à droite de celle-ci en fonction : 80 min. CD, 74 min. CD, ou 22 min. CD pour un mini CD. Pour cela, cliquez sur la petite flèche correspondant à ce bouton pour faire apparaître les choix à sélectionner. 6 Cliquez en bas à droite sur Créer un CD Audio, le réencodage des fichiers démarre. 7 Une fenêtre nous invite à insérer un CD dans le graveur. Vous trouverez dans le tableau 12-1 (page 236) une liste de logiciels en rapport avec le domaine du son. Ils sont tous inclus dans la distribution.
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Les Cahiers du programmeur XUL
EXPERT Le fonctionnement du son sous Ubuntu Si l’on souhaite régler un problème particulier ou bien, tout simplement, en apprendre plus sur la manière dont Ubuntu gère le multimédia, il va falloir plonger un peu les mains dans le cambouis. Avant toute chose, assurez-vous que vos enceintes sont allumées, bien branchées et que le volume n’est pas à zéro. Traitement par le noyau Le cœur du système Ubuntu est constitué du noyau Linux. C’est lui qui va s’occuper du matériel, notamment de la carte son, grâce au pilote approprié. Cependant, là commence le problème car Linux peut s’occuper de la carte son selon deux méthodes distinctes. • OSS L’ancienne partie de Linux qui gérait les cartes son jusqu’au noyau Linux 2.4 est appelée Open Sound System, OSS. Beaucoup de pilotes ont été développés pour OSS. De même, beaucoup d’applications se servent encore d’OSS pour utiliser la carte son. En effet, cela fonctionnait et c’est le principal. À un moment donné, pour savoir quels programmes utilisent OSS, il suffit de taper : lsof /dev/dsp
Cela nécessite d’avoir installé le programme lsof. • ALSA OSS n’étant pas techniquement parfait, un remplaçant lui a été trouvé : ALSA, pour Advanced Linux Sound Architecture. Les programmes utilisant le son doivent donc être récérits pour utiliser ALSA à la place de OSS (c’est la raison pour laquelle XMMS a un plug-in OSS et un plug-in ALSA). Cependant, afin que les anciennes applications continuent à fonctionner, il existe dans ALSA une couche de compatibilité qui permet aux applications OSS de croire qu’elles se servent d’OSS au lieu d’ALSA. Le greffon Flash de Macromedia, par exemple, ne connaît pas ALSA et continue à utiliser OSS. Lorsque vous lirez OSS, il faudra dorénavant comprendre « l’émulation OSS d’ALSA » car OSS pur n’est plus utilisé sur Ubuntu. Notons qu’il faut aussi réécrire chaque pilote de carte son, connu aussi sous le nom de module. Ce module est normalement lancé automatiquement au démarrage. La commande lsmod permet d’afficher la liste des modules chargés sur le système. Ceux qui concernent ALSA ont un nom commençant par snd. Pour savoir quels programmes utilisent pour le moment ALSA :
Écouter plusieurs sons en même temps Généralement, une carte son ne dispose que d’une seule sortie. De ce fait, le noyau Linux ne produit qu’un seul son à la fois. Si on lui en demande plusieurs en même temps, le premier passera et les autres feront apparaître le message « device busy », qui peut se traduire par « périphérique occupé, merci de réessayer plus tard ». L’oreille humaine étant capable de différencier plusieurs sons mélangés, il faut donc mélanger - mixer - les différents sons avant de les envoyer au noyau Linux. Pour cela, il existe plusieurs solutions. • ESD ESD, Enlightened Sound Daemon, est un programme conçu au départ pour Gnome ; il mélange les sons et les envoie ensuite à OSS ou ALSA. Le problème est que ESD « se réserve » la carte son. Il s’ensuit que tous les programmes qui utilisent ALSA ou OSS directement sont muets. On peut donc dire à ESD de se lancer uniquement si on a besoin de lui et de se couper après x secondes d’inactivité. C’est le choix par défaut dans Ubuntu 6.06.
TECHNIQUE La configuration de ESD. La configuration de ESD est visible avec la commande : sudo gedit /etc/esound/esd.conf auto_spawn=1 signifie « lance-toi automatiquement si on a
besoin de toi ». -terminate -as 2 signifie « termine-toi après 2secondes
si on a pas besoin de toi ». Le plus gros problème avec ESD, outre que les programmes ne l’utilisent pas tous, est qu’il introduit un temps de latence. Pour résoudre cela, un remplaçant théoriquement bien meilleur est en préparation : PulseAudio, anciennement connu sous le nom Polypaudio. Notons qu’ESD n’a pas que des désavantages : il permet, par exemple, d’écouter de la musique à travers un réseau. On joue la musique sur un ordinateur et le son sort sur un autre. Par défaut, ESD utilise OSS. Mais la commande sudo apt-get install libesd-alsa0 lui permet d’utiliser ALSA. • Arts Arts, est l’équivalent KDE de ESD, centré sur Gnome.
lsof /dev/snd/pcm*
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B http://forum.ubuntu-fr.org/viewtopic.php?id=19402 .
Plusieurs cartes son ? Vous avez plusieurs cartes son ? Eh bien, sous Ubuntu, ce n’est heureusement plus un problème. Dans Système>Préférences>Sons, il suffit de choisir la carte son souhaitée.
TECHNIQUE Bien comprendre Gstreamer Il est possible, en ligne de commande, de lire des fichiers audio avec gstreamer. Par exemple : gst-launch gnomevfssrc location=musique.ogg ! vorbisfile ! esdsink
où musique.ogg est un fichier .ogg. Pour plus d’informations : B http://gstreamer.freedesktop.org/ B http://www.coagul.org/article.php3?id_article=316 Grâce à l’architecture particulière de Gstreamer, il est aisé pour d’autres programmes de l’utiliser sans décoder les fichiers. Il suffit de dire : « Gstreamer, lis-moi ça ! » et GStreamer le lit. Le travail est de ce fait grandement facilité. Rhythmbox, SoundJuicer et Totem, entre autres, utilisent Gstreamer. Le sélecteur de systèmes multimédias, dans les préférences, permet de choisir la sortie à utiliser par les applications GStreamer : OSS, ALSA ou ESD.
Dans le bas de la fenêtre, vous pouvez choisir votre carte son Notons aussi l’apparition du « mixage de sons (ESD) ». En cochant cette case, vous activez donc ESD. Les applications qui utilisent le son Tout ce que nous avons vu concerne l’accès direct à la carte son. Cependant, dans la majorité des cas, les sons sont stockés sous forme de fichiers, le tout dans différents formats : Ogg Vorbis, MP3, etc. Il faut donc les décoder et c’est ce que fait une application comme XMMS : elle décode un fichier en fonction de son format, le transforme en son et l’envoie à la carte son selon la sortie choisie. À chaque fois qu’on crée un nouveau lecteur multimédia, on doit donc refaire tout le travail de décodage des fichiers .mp3, .ogg, etc. Bref, ce n’est pas très rentable. Pour mettre fin à ce problème est apparu Gstreamer. Gstreamer Gstreamer est un framework. C’est en fait une application comme une autre : elle accède à la carte son mais peut ellemême être utilisée par d’autres applications.
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Par défaut, Gstreamer détecte automatiquement la sortie à utiliser : ESD si disponible, ALSA sinon. Si, dans ce sélecteur, on choisit d’utiliser ESD, Rhythmbox et Totem utiliseront par conséquent ESD. XMMS, en revanche, n’en tiendra aucunement compte puisqu’il n’utilise pas GStreamer.
REMARQUE Gstreamer et les plug-ins GStreamer est très modulaire et il est très facile d’ajouter un plug-in pour lire un format particulier. Par défaut, GStreamer ne possède pas le support pour lire des MP3. C’est pourquoi XMMS lit des MP3 mais pas Totem ou Rhythmbox. Il suffit donc d’installer les plug-ins GStreamer adéquats, ce que nous avons fait au début de ce chapitre. B https://wiki.ubuntu.com/RestrictedFormats
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12 – Le son et la vidéo
• Dmix Dmix est en fait l’approche la plus logique. Contrairement aux deux premiers, ce n’est plus un programme externe mais directement ALSA qui va s’occuper du mixage. On profite ainsi des capacités de mixage hardware des cartes qui en possèdent. Pour activer Dmix, il faut créer un fichier /etc/asound.conf propre à la carte son. Voir pour cela les explications sur le forum Ubuntu-fr :
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Tableau 12–1 Applications relatives au son Logiciel son
Action
Configuration
Depôt (origine)
Créateur de CD/DVD
Gravure de CD de données et d’images ISO
Mode par défaut recommandé
Installé par défaut
Sound Juicer
Lecture, extraction et encodage de CD audio
Édition>Préférences>Format sortie qualité CD (FLAC ou OGG)
Installé par défaut
GnomeBaker
Gravure de CD de données, CD audio, images ISO CD/DVD et CD/ DVD-RW
Édition/Préférences
Universe
Graveman
Gravure de CD audio, de CD/DVD de données et copie disque à disque
Mode par défaut recommandé
Universe
Rythmbox
Lecture de fichiers de musique et bibliothèque musicale
Édition>Préférences
Installé par défaut
Totem
Lecture de CD audio, fichiers musi- Édition>Préférences caux et vidéo CD/DVD
Installé par défaut
Lecteur de CD audio
Lecture des pistes audios de CD et DVD
Icône Préférences
Installé par défaut
La vidéo sous Ubuntu Lire un DVD Toujours pour des raisons de légalité, la fonctionnalité de lecture de DVD n’est pas installée par défaut sous Ubuntu Linux. Pour cela, il faut installer le logiciel totem-xine. Par défaut est installé le lecteur de vidéo totem-gstreamer. Mais ce dernier ne supporte que partiellement la lecture des DVD. Donc, pour pouvoir lire des DVD, il suffit d’installer les paquets suivants : • totem-xine ; • libmad0 ; • libdvdread3. Il faut également installer le paquet libdvdcss2, paquet permettant le décryptage des DVD. En effet, ceux-ci sont encodés. Le paquet libdvdcss2 n’est pas légal dans tous les pays, renseignez-vous avant de l’installer. Concernant la lecture de DVD : B https://wiki.ubuntu.com/RestrictedFormats
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12 – Le son et la vidéo
Pour ces raisons purement légales, ce paquet ne s’installe pas suivant la méthode ordinaire. Vous devez disposer du paquet libdvdread3 installé puis, dans une console, taper la commande suivante : sudo /usr/share/doc/libdvdread3/examples/install-css.sh
Entrez votre mot de passe (attention, rien ne s’affiche lorsque vous tapez votre mot de passe, c’est normal) et l’installation devrait être ensuite automatique.
Lire un DivX La fonctionnalité de lecture de DivX n’est pas installée par défaut sous Ubuntu. Pour cela, il faut installer le logiciel totem-xine, comme expliqué précédemment.
Les autres formats vidéo En plus des DivX et des DVD, il existe bien d’autres types de formats vidéo, notamment, un grand nombre de formats propriétaires et/ou non libres. Les principaux sont les suivants : • Windows Media Video (extension .wmv) ; • RealVideo (extension .ram ou .rm) ; • Quicktime (extension .mov) ; • MPEG-1 et 2 (extension .mpg ou .mpeg). Pour pouvoir lire ce type de fichier sous Ubuntu avec le lecteur multimédia totem-xine, il suffit d’installer le paquet w32codecs. Or, pour des raisons de licence, ce paquet n’est ni inclus dans la distribution, ni présent dans les différents dépôts officiels préconfigurés dans le gestionnaire de paquets Synaptic. Heureusement, il est possible de trouver ce paquet un peut partout sur Internet.
DÉFINITION DivX Le format DivX est un format de compression/ décompression vidéo permettant d’obtenir des vidéos compressées peu volumineuses avec une perte de qualité très raisonnable. Ainsi, le format DivX permet de stocker un film complet sur un CD-Rom de 650 ou 700 Mo.
À SAVOIR Un format vidéo libre Il en existe un. Il s’agit du format Ogg Theora. Ce système de compression vidéo est développé par la fondation Xiph.org. Bien que peu développé pour le moment, il est promis à un bel avenir. Pour toute information supplémentaire : B http://www.theora.org/ B http://www.xiph.org/
Vous pouvez par exemple le télécharger depuis l’adresse : B http://www.debian-multimedia.org/pool/main/w/w32codecs/w32codecs_20060611-
0.0_i386.deb
ALTERNATIVE VLC, l’autre lecteur multimédia
Une fois téléchargé, il suffit de cliquer dessus et de suivre les instructions pour l’installer. Les amateurs de la ligne de commande taperont les deux commandes suivantes : wget http://www.debian-multimedia.org/pool/main/w/w32codecs/ w32codecs_20060611-0.0_i386.deb sudo dpkg -i w32codecs_20060611-0.0_i386.deb
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VLC est un logiciel permettant de lire toutes sortes de fichiers son et vidéo, libres ou propriétaires, et ce sans avoir à ajouter le moindre plugin. Ubuntu propose le paquet vlc dans son dépôt Universe. B http://www.videolan.org/vlc/
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Une fois installé, votre système est capable de lire de nombreux formats vidéo et vous pouvez d’ailleurs profiter des dernières bandes-annonces du moment sur le site suivant : B http://www.apple.com/trailers/
En résumé... Dans ce chapitre, nous avons présenté les bases permettant de démarrer rapidement avec les applications multimédias relatives au son et à la vidéo. Dans la pratique, vous découvrirez certainement beaucoup plus de paramètres à configurer, car le matériel disponible sur le marché actuellement n’est pas homogène et n’est pas basé que sur un seul standard. Cependant, pour les usages courants de lecture musicale, les indications données dans le tableau 12-1 seront satisfaisantes dans la plupart des cas. Quelques pistes pour l’édition vidéo L’édition de vidéo numérique a longtemps été le parent pauvre sous Linux. L’importation ne pose généralement aucun problème : la norme Firewire (IEEE1394) est particulièrement bien reconnue et se révèle parfois plus efficace sous Linux que sous Windows. Afin d’importer la vidéo et de faire des montages simples, le logiciel Kino est parfaitement adapté (paquet kino auquel on ajoute kinoplus pour les plug-ins) : B http://www.kinodv.org/ Pour le montage, un logiciel très puissant mais extrêmement complexe est Cinelerra : B http://heroinewarrior.com/index.php3 Un tutoriel pour monter ses vidéos avec Kino et Cinelerra : B http://www.funix.org/fr/linux/cinelerra.htm Cependant, tout comme Jokosher pour l’audio, on voit fleurir des nouveaux projets qui semblent très prometteurs. Citons Pitivi et Diva, deux très jeunes éditeurs non linéaires pour GNOME basés sur Gstreamer. B http://pitivi.sourceforge.net/ B http://www.diva-project.org/
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12 – Le son et la vidéo
Quelques logiciels pour les musiciens amateurs et professionnels iRATE est un logiciel qui sélectionne des flux musicaux composés de morceaux de musique produites sous licences libres exclusivement. Il n’est pas disponible sur les dépôts Ubuntu, mais il existe sous forme de paquet .deb pour la distribution Debian, versions Sarge et Sid. Le site du logiciel iRATE peut être visité à l’URL suivante : B http://irate.sourceforge.net/. Le logiciel Rosegarden est un équivalent disponible sous Linux du logiciel propriétaire Cubase. Doté de beaucoup de fonctionnalités, il est pourvu d’une très jolie interface graphique. Vous pouvez en savoir plus sur le site : B http://www.rosegardenmusic.com/ Audacity bénéficie d’une place de choix parmi les fiches de présentations du site Framasoft.org. On peut aussi télécharger un tutoriel mis à disposition sur le lien : B http://www.framasoft.net/article1772.html Ardour, quant à lui, est une station de travail audio-numérique. Vous trouverez de plus amples renseignements sur le site officiel : B http://ardour.org/ Beast, enfin, est une application de composition, de modélisation et de synthèse sonore : B http://beast.gtk.org/
POUR ALLER PLUS LOIN Pour une utilisation plus poussée du multimédia, accompagnée de conseils sur les composants à sélectionner, reportez-vous à : R V. Garcia, Home cinéma et musique sous
Linux, Eyrolles, 2004
Les logiciels Rosegarden, Audacity, Ardour et Beast sont disponibles dans les dépôts de la distribution Ubuntu. Il existe d’autres logiciels de son comme LilyPond, Guido, Apodio, Muse, Hydrogen, jOrgan... Dernièrement est apparu un logiciel très prometteur bien qu’encore très jeune : Jokosher. Jokosher est un logiciel GNOME, utilisant GStreamer et dont le but est l’édition audio multitracks.
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chapitre
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Personnaliser l’environnement
SOMMAIRE
B Personnaliser l’apparence
Votre nouveau système d’exploitation doit s’adapter à vous : aménagez-le comme vous le feriez avec une nouvelle maison.
d’Ubuntu
B Changer complètement de bureau MOTS-CLÉS
B thème B Art Manager B aides techniques
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Personnaliser l’apparence d’Ubuntu Comme vous avez pu le remarquer, Ubuntu propose une interface aux couleurs chaudes, dans les tons orange-brun. Mais ne vous y trompez pas, tout cela est entièrement personnalisable. Que vous soyez un adepte du minimalisme bleu-bleu ciel avec peu d’images et de motifs ou que vous appréciiez des fenêtres vertes avec bordure mauve, le tout sur un écran affichant une photo de vos dernières vacances, tout est possible sous Ubuntu. Nous allons donc rapidement passer en revue les principales personnalisations possibles.
Changer le fond d’écran L’application de gestion des fonds d’écran est accessible par un clic droit sur le bureau en sélectionnant Changer l’arrière-plan du bureau ou à partir du menu Système>Préférences>Arrière-plan du bureau. C’est certainement une information que nous aurions dû mettre à la première page de ce livre, mais il y a de fortes chances pour que vous l’ayez découvert par vous-même. La sélection du fond d’écran se fait dans la liste qui met directement à jour le bureau pour donner un aperçu grandeur nature. Comme vous pouvez le constater, Ubuntu vous fournit par défaut une série de fonds d’écran dont certains sont translucides. Vous pouvez en changer la couleur. Par exemple, sélectionnez Tentacules (transparent ). Votre bureau devient vert. Changez la couleur du bureau en cliquant sur le carré vert. Surprise, le motif reste identique mais la couleur change. Il est même possible de faire un dégradé.
Figure 13–1
Préférences de l’arrière plan du bureau
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Le bouton Style ouvre une liste permettant de choisir le type d’affichage de l’image de fond d’écran : • centré ; • remplir l’écran ; • redimensionné ; • mosaïque.
Modifier les thèmes de bureau
RESSOURCES Trouver des fonds d’écran Les communautés des utilisateurs d’Ubuntu et plus généralement de Gnome maintiennent des ressources de fonds d’écran. Parmi tant d’autres, voici quelques sites : B http://art.ubuntu.com/backgrounds/ ubuntu/ B http://www.gnome-look.org/ B http://art.gnome.org/backgrounds/
Un thème est un ensemble de paramètres définissant une apparence de l’environnement de travail Ubuntu. Un thème agit sur trois parties du bureau : • les contrôles : ce sont les boutons, les barres de défilement... ; • le contour des fenêtres ; • les icônes. L’interface de sélection des thèmes, figure 13-2, est accessible à partir du menu Système>Préférences>Thèmes.
Figure 13–2
Préférences du thème
La fenêtre de gestion des thèmes propose une liste de thèmes globaux, modifiant les trois parties précitées de concert. Il est cependant possible de configurer l’apparence plus finement en sélectionnant le bouton Détails des © Groupe Eyrolles, 2005
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13 – Personnaliser l’environnement
Mais vous n’êtes pas limité aux images proposées. Le bouton Ajouter un papier peint permet de parcourir les images de votre ordinateur afin d’en ajouter à la liste par défaut.
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RESSOURCES Trouver des thèmes
thèmes.
Une fenêtre à onglets propose alors une liste pour chacune des trois parties d’un thème afin de définir un thème personnalisé.
Ubuntu fournit par défaut des paquets contenant des thèmes comme gnome-themes, gnome-themes-extras et metacity-themes. Il est aussi possible d’en récupérer sur des sites Internet dédiés aux thèmes de bureau comme : B http://art.gnome.org/ B http://www.gnome-look.org/
Figure 13–3
Sélection en détail du thème
Installer un thème téléchargé ne pose aucun problème particulier. Il suffit en effet de glisser-déposer le fichier téléchargé (généralement un fichier avec l’extension tar.gz) sur la fenêtre de sélection des thèmes. Ce dernier sera alors automatiquement installé.
Art Manager Il existe aussi une application spécialement destinée à faciliter la personnalisation de l’environnement Gnome : Art Manager, accessible via Système>Préférences>Art Manager. Pour en bénéficier, il faut installer le paquet gnome-art, via Synaptic (comme expliqué au chapitre 6, avec le dépôt Universe activé). Ce programme vous permet de prévisualiser et d’installer directement les thèmes d’applications, d’icônes, de fenêtres et les fonds d’écran du site http://art.gnome.org/. Malheureusement, son interface est toujours en anglais. Pour l’utiliser, vous devez être connecté à Internet. Par exemple, imaginons que vous souhaitiez changer l’apparence de vos fenêtres (les bordures et la barre de titre au-dessus de chaque fenêtre). Dans Art Manager, sélectionnez l’entrée de menu Art>Desktop Theme>Window border. 244
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13 – Personnaliser l’environnement
Figure 13–4
Art Manager
Art Manager va automatiquement télécharger une série de thèmes que vous pourrez prévisualiser. Il y en a pour tous les goûts et même parfois plus (on vous aura prévenu). Une fois votre choix fait, il suffit de sélectionner le thème et de cliquer sur Install. Les préférences du thème s’ouvrent alors et, dans les détails, le thème installé apparaît.
Sélectionner un économiseur d’écran Un économiseur d’écran, aussi appelé mise en veille, est une application lançant une animation sur l’écran lorsque l’ordinateur reste inactif pendant une période donnée. Historiquement, cela permettait de ne pas abîmer les écrans, une image fixe trop longue pouvant en effet les imprégner et laisser une rémanence. Actuellement, les écrans de veille servent surtout à la confidentialité, en mettant un mot de passe. Ils gardent aussi, il faut bien l’avouer, un aspect ludique indéniable. L’outil de configuration se trouve dans le menu Système>Préférence>Économiseur d’écran. Une liste propose un large choix d’animations consultables dans la fenêtre d’aperçu ou en plein écran en sélectionnant le bouton Aperçu. Un mode aléatoire permet même de varier le style à chaque démarrage de l’économiseur d’écran. Si vous souhaitez vous absenter sans qu’on puisse consulter votre travail, vous pouvez activer l’écran de veille par le menu Système>Quitter et puis en choisissant Verrouiller l’écran. Sortir de l’écran de veille nécessitera alors votre mot de passe. © Groupe Eyrolles, 2005
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Figure 13–5
Préférences économiseur d’écran
Modifier les propriétés du tableau de bord Les tableaux de bords sont des barres grises dans lesquelles vous pouvez placer des « applets ». Par défaut, vous disposez de deux tableaux de bord : l’un au dessus et l’autre dans le bas de votre écran. Pour modifier les propriétés du tableau de bord, sélectionnez tour à tour l’une ou l’autre de ses barres. Commencez par celle du haut, par exemple. Ouvrez le menu contextuel Propriétés en cliquant droit sur une zone vierge de la barre. Dans l’onglet Général, sélectionnez Afficher les boutons de masquage et Afficher les flèches sur les boutons de masquage. Vous pouvez maintenant escamoter et réafficher votre barre de tableau de bord à volonté, en cliquant sur l’une des flèches placées à chacune de ses extrémités. Vous pouvez effectuer ce même réglage sur l’autre barre du tableau de bord, et ainsi, vous pourrez par exemple afficher des documents sur toute la surface de l’écran pour travailler dessus, ou les escamoter à l’occasion de réalisation de captures d’écran. Dans le même menu Propriétés, sélectionnez maintenant l’onglet Arrièreplan. Choisissez Couleur unie, et juste dessous, le bouton face au mot Couleur. Une roue des couleurs apparaît. Cliquez à l’endroit souhaité dans le triangle pour le réglage clair-foncé. Faites tourner la pointe du triangle sur la roue, du bout du pointeur de la souris, pour sélectionner la couleur. Ajustez à nouveau la nuance. Dans la ligne sous le menu Couleur, réglez la transparence. Dans la fenêtre de la roue des couleurs, copiez les lettres et/ou les chiffres correspondant au nom de la couleur. Il ne vous reste plus qu’à coller ces valeurs dans la fenêtre de réglage de l’autre barre, pour obtenir deux barres de tableau de bord de même couleur et personnalisées. 246
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13 – Personnaliser l’environnement
Au chapitre 4, « Prise en main d’Ubuntu », nous avons vu rapidement comment ajouter une applet à un tableau de bord existant. Mais vous pouvez bien sûr créer un nouveau tableau de bord. Pour cela, cliquez droit sur un tableau de bord existant et choisissez Nouveau tableau de bord. Un nouveau tableau de bord apparaît. Vous pouvez le déplacer vers un côté de votre écran en le saisissant avec le bouton milieu de votre souris (généralement une molette). Cela peut vous demander une certaine dextérité la première fois : cliquez avec la molette dans le nouveau tableau ainsi créé et, tout en gardant la molette enfoncée, déplacez votre souris vers un côté (haut, bas, gauche ou droite). Si vous ne souhaitez pas que le tableau de bord soit collé à un bord, vous devez d’abord décochez la case Étendre dans ses propriétés. Vous pouvez, par la même occasion, en augmenter la taille.
Figure 13–6
Les propriétés d’un tableau de bord
Remarquez que cette technique de glisser-déposer avec la molette s’applique aussi aux applets qui ne sont pas verrouillées au tableau de bord. Par exemple, cliquez droit sur l’icône en forme d’enveloppe du programme Evolution, le lecteur de courriel. Décochez la ligne Verrouiller au tableau de bord puis saisissez cette icône avec le bouton milieu de votre souris et déposez-la dans le nouveau tableau de bord.
Changer complètement de bureau Tout ce que nous avons vu jusqu’à présent concerne l’environnement GNOME, environnement fourni par défaut avec Ubuntu.
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Figure 13–7
Un tableau de bord un peu folklorique flottant au milieu de l’écran
Or, il existe d’autres environnements. Le plus connu est KDE. Il existe d’ailleurs une version de Ubuntu qui fournit KDE à la place de GNOME. Cette version est appelée Kubuntu, en toute logique. Rassurez-vous, nul besoin de tout réinstaller pour essayer KDE. D’ailleurs, vous pouvez disposer d’autant d’environnements que vous le souhaitez et choisir celui à utiliser au démarrage. Pour installer KDE, installez simplement le paquet kubuntu-desktop avec Synaptic, comme expliqué au chapitre 6. Attention, un environnement de bureau est quelque chose de très complexe et de très gros. Installer Kubuntu va vous demander le téléchargement de plusieurs centaines de Mo ! Ne vous y lancez pas si vous ne disposez pas d’une connexion rapide. Lors de l’installation, Synaptic vous demande quel gestionnaire de connexion utiliser. Par défaut, gardez GDM pour le moment, le gestionnaire de GNOME. Une fois KDE installé, ce qui peut prendre un certain temps, déconnectez-vous avec le bouton rouge en haut à droite (ou Système>Quitter, ce qui revient au même). Choisissez Se déconnecter, ce qui vous ramène à l’écran de démarrage. En bas à droite se trouve le menu Options dans lequel vous devez choisir
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13 – Personnaliser l’environnement
Figure 13–8
Installation du paquet kubuntu-desktop Sélectionner une session. fier la session.
Choisissez KDE et validez en appuyant sur Modi-
Figure 13–9
Choix d’une session dans le gestionnaire de connexions
Il ne vous reste plus qu’à entrer votre nom d’utilisateur et votre mot de passe. L’environnement KDE se lance après vous avoir demandé si vous voulez utiliser KDE par défaut ou si c’est juste pour cette session. Répondez Uniquement pour cette session pour le moment.
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Figure 13–10
Le bureau KDE et son navigateur, Konqueror
Ah pour être bleu, c’est bleu ! C’est vrai qu’après quelques temps sous GNOME Ubuntu non personnalisé, on avait un peu oublié ce que bleu signifiait. Kubuntu nous le rappelle très vite. Remarquez que vous pouvez très facilement rendre GNOME tout bleu et KDE orange-brun. CULTURE Environnements de bureau et gestionnaires de fenêtres. GNOME et KDE ne sont pas les seuls environnements de bureau. Notons par exemple XFCE qui ravira les amateurs de rapidité et qui s’installe tout simplement en installant le paquet xubuntu-desktop. À coté des environnements de bureau, on trouve aussi ce qu’on appelle les gestionnaires de fenêtres (window manager en anglais). Alors qu’un environnement de bureau se veut un ensemble assez complet qui permet aux logiciels d’interagir entre eux tout en gardant une cohérence d’ensemble, un gestionnaire de fenêtres fournit seulement un service minimaliste : gestion de la bordure des fenêtres et parfois d’un bureau, sans plus. Un simple gestionnaire de fenêtres n’apporte donc aucune aide, aucune automatisation. Il en résulte une grande souplesse pour ceux qui ont le temps et les compétences techniques de tout configurer par eux-mêmes. Vous pouvez tenter l’aventure en installant les packages fluxbox, fvwm ou icewm et en les choisissant comme session au démarrage.
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13 – Personnaliser l’environnement
KDE suit des principes différents que GNOME, tant en ergonomie qu’en fonctionnalités. KDE dispose ainsi de ses propres thèmes, incompatibles avec GNOME, de ses propres tableaux de bord... À vous de choisir celui qui vous convient le mieux ou, pourquoi pas, passer un jour sur l’un, un autre jour sous l’autre. En naviguant dans les menus vous constaterez que toutes les applications GNOME restent disponibles (même si elles peuvent être légèrement plus longues à démarrer que dans leur environnement natif ). De la même façon, les applications KDE nouvellement installées sont désormais disponibles dans le menu GNOME !
Figure 13–11
Les menus KDE contiennent toujours les applications GNOME.
En résumé... Ubuntu est un système GNU/Linux. Cela signifie qu’il est bâti sur des milliers de composants indépendants. En jouant avec ces composants, on peut personnaliser à outrance son système. Si certains se contentent de changer le fond d’écran, d’autres pousseront la personnalisation à ses limites en lançant des scripts au démarrage, en lançant automatiquement un bureau donné en fonction du jour de la semaine, l’imagination seule est la limite. Des centaines de possibilités s’offrent à vous et nous avons dû nous contenter des fonctionnalités de base. Cependant, des logiciels existent qui étendent les possibilités du bureau GNOME. Citons par exemple gdesklets, installable par Synaptic, incontournable chez les fanatiques de la personnalisation.
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chapitre
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En ligne de commande...
SOMMAIRE
B La console
Sous un aspect austère qui fait parfois peur, la ligne de commande cache une puissance insoupçonnée. Vous êtes sans doute persuadé que la ligne de commande est réservée à l’élite, que taper des commandes incompréhensibles n’est pas à la portée du commun des mortels.Vous avez entièrement raison... Mais si vous êtes en train de lire ce chapitre, vous n’êtes déjà plus dans le commun des mortels alors, autant se lancer à fond. Bienvenue dans les entrailles d’Ubuntu !
B Taper une commande B Opérations sur les fichiers B Éditer du texte B Droits et permissions B Gestion des logiciels B Gestion du système MOTS-CLÉS
B terminal B shell B ligne de commande B chmod B apt-get
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Accès libre – Ubuntu
Qu’est-ce qu’une console ? À l’origine, les ordinateurs prenaient beaucoup de place et on s’y connectait depuis une station composée d’un écran et d’un clavier, le tout pouvant être très éloigné de l’ordinateur lui-même. Cette station était appelé terminal. Depuis, le terme terminal est resté pour désigner une interface permettant de dialoguer directement avec l’ordinateur. Le terme console est un synonyme de terminal. Dans ce livre comme dans le langage courant (ou du moins courant chez les Linuxiens), vous entendrez parler de la même façon de terminal ou de console. Vous pouvez lancer un terminal depuis le menu Applications>Accessoires>Terminal.
Figure 14–1
Le terminal par défaut sous Ubuntu
Le but du terminal est de dialoguer directement avec l’ordinateur, de lui donner directement les ordres sans passer par des icônes ou des boutons. Le rectangle noir clignotant symbolise le début de la ligne où vous pourrez taper une commande. Ces commandes seront ensuite interprétées par l’ordinateur. Comme vous pouvez le constater, du texte est déjà affiché. Il s’agit du prompt. Ce texte apparaîtra toujours au début de chaque commande et est invisible à l’ordinateur. Il ne sert qu’à vous donner certaines informations. Par défaut, le prompt est du type : ploum@ubuntu:~$
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14 – En ligne de commande...
COMPRENDRE Les « vrais » terminaux Pour être tout à fait exact, le programme que nous venons de lancer n’est pas un vrai terminal. En effet, un vrai terminal était un écran tout noir où scintillaient des lettres blanches. Il s’agit donc en fait d’un émulateur de terminal, un logiciel propre à GNOME qui se conduit comme un terminal. Linux fournit cependant de vrais terminaux. Par défaut, sous Ubuntu, ils sont au nombre de 6. Pressez simultanément les touches Ctrl+Alt+F1. Votre écran devient tout noir et vous demande votre login : il s’agit là d’un vrai terminal, terminal dont le nom est tty1 (tty pour text teletype). En faisant Ctrl+Alt+F2, vous arrivez sur tty2 et ainsi de suite jusque tty6. Vous pouvez entrer votre login et votre password (attention, le password ne s’affiche pas, c’est entièrement normal), vous obtiendrez ensuite un écran similaire au terminal de GNOME. Tout ce qui est expliqué ici s’applique aussi bien à un vrai terminal qu’à l’émulateur de GNOME. En fait, ils sont techniquement indifférenciables. L’écran n° 7 lui est un peu particulier. Au lieu d’un terminal, c’est un logiciel appelé X.org qui l’occupe. Ce logiciel, anciennement appelé Xfree ou Xfree86 permet d’afficher des images à l’écran. C’est lui que Gnome utilise pour afficher une interface un peu plus sympathique que du texte sur fond noir. Pour retrouver GNOME, la combinaison de touches est donc Ctrl+Alt+F7. Pour résumer, on peut donc dire que votre ordinateur dispose de 7 écrans. Sur les 6 premiers sont lancés des terminaux. Dans le 7e est lancé X.org. Dans X.org lui-même est lancé l’environnement GNOME. Dans GNOME, vous disposez de 4 bureaux et dans un de ces bureaux vous avez à présent un terminal...
Le premier mot (ploum) est le nom de l’utilisateur connecté. Le second celui de l’ordinateur sur lequel l’utilisateur est connecté. Ainsi, le prompt actuel nous dit déjà que je suis l’utilisateur ploum connecté sur l’ordinateur ubuntu. C’est très important si, par exemple, on est connecté à plusieurs ordinateurs via le réseau. La séquence après les deux points est le répertoire dans lequel se trouve actuellement le terminal. Par défaut, il s’agit du répertoire ~ qui signifie mon répertoire personnel. C’est équivalent de /home/ploum. Enfin, le dernier symbole me renseigne sur le type d’utilisateur. $ signifie un utilisateur normal. Un symbole # signifie un utilisateur administrateur. Par exemple, le prompt suivant : root@marvin:/home/ploum#
m’informe que je suis l’utilisateur root sur l’ordinateur marvin. Je suis dans le répertoire /home/ploum (qui n’est pas mon répertoire personnel, sinon je verrais un ~) et je suis un administrateur.
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COMPRENDRE Interpréteur de commandes Techniquement, la commande n’est pas de suite envoyée à l’ordinateur. Elle est d’abord traduite par un programme appelé l’interpréteur de commandes, aussi appelé shell. C’est aussi le programme qui se charge de vous afficher le prompt. Par défaut, le shell utilisé est bash mais il en existe bien d’autres (comme zsh, csh, ksh...). Mais du coup, la syntaxe des commandes ne sera pas toujours la même entre deux shells, ceux-ci interprétant les commandes de deux manières différentes. Bash étant le plus courant et le plus utilisé, il est conseillé de le garder pour le moment. zsh est fort proche de bash et propose certaines fonctionnalités en plus qui font que beaucoup d’utilisateurs de bash passent à zsh après un certains temps. csh et ksh eux sont fort différents et sont généralement utilisés pour des raisons historiques.
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Taper une commande Après le prompt, il va falloir taper des commandes. C’est via les commandes que l’on communique avec l’ordinateur. C’est d’ailleurs pour cela que la console est souvent appelée « ligne de commande ». Une commande a toujours la même structure : un mot sans espace ni caractères spéciaux (la commande principale) suivi d’un espace et suivi des options. Attention, la casse est importante et doit toujours être respectée : Linux considère une minuscule et une majuscule comme deux caractères différents. Il est donc important de comprendre que votre premier mot sera primordial, il s’agit de la commande principale. Si il y a des options ou des choses qui suivent la commande, celles-ci seront toujours séparées par un espace de la commande principale. C’est comme ça que le shell reconnaît la commande. Chaque commande est en fait un programme à part entière ! Par exemple, dans votre terminal, tapez la commande suivante : firefox
VOCABULAIRE Option et argument Pour être exact, nous ne passons pas ici une option mais un argument. La différence entre les deux est assez subtile : un argument fournit au programme les données qu’il va traiter (ici une page web). Une option fournit juste une indication sur la manière de traiter les données ou de s’exécuter. L’adresse web est donc un argument. L’option -v est elle un paramètre : elle indique à Firefox comment traiter les données (ici ne rien faire avec l’argument et afficher uniquement mon numéro de version). Par tradition dans les systèmes Linux, on nomme les options avec un tiret devant (voire un double-tiret). Les arguments eux n’ont rien de particulier. Cependant, ce n’est pas une règle absolue. L’ensemble des options et des arguments forme les paramètres de la commande.
Pour valider une commande, il faut appuyer sur la touche Entrée. Tant que la touche entrée n’est pas enfoncée, la commande n’est pas envoyée et l’ordinateur ne sait même pas qu’il y a une commande. Immédiatement, le programme Firefox se lance ! Vous venez de comprendre le principe d’une commande. En fait, à chaque fois que vous cliquez sur une icône, celle-ci lance une commande avec laquelle elle est associée. Utiliser le terminal permet donc de passer outre l’icône en entrant directement la commande. Remarquez que tant que Firefox est lancé, vous ne savez plus rien taper dans la ligne de commande. En effet, le terminal est bloqué par Firefox. Fermez Firefox : un nouveau prompt apparaît vous permettant de taper une nouvelle commande. Le programme Firefox permet de recevoir des paramètres. Par défaut, si on passe un paramètre à Firefox, celui le considère comme une adresse à ouvrir. Tapez donc : firefox http://ubuntu.com
Validez en appuyant sur Entrée. Magie ! Firefox s’ouvre directement sur le site demandé. Le programme a donc bien lu l’argument de la commande. 256
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14 – En ligne de commande...
Figure 14–2
Firefox lancé depuis un terminal. La ligne de commande est bloquée.
Un autre exemple pour Firefox, est l’option -v. Cette option demande d’afficher simplement la version de Firefox sans lancer le programme. Tapez la commande : firefox -v
Le résultat s’affiche dans votre console : Mozilla Firefox 1.5.0.3, Copyright (c) 1998 - 2006 mozilla.org
Un nouveau prompt vous indique que la commande est terminée, vous pouvez taper autre chose. Afin de bien comprendre le fonctionnement des options, lancez le programme Xeyes : xeyes
Xeyes est un simple petit programme qui suit votre souris des yeux. Il possède cependant des paramètres que l’on peut changer comme la couleur. Le paramètre -fg (pour foreground, avant plan) permet de choisir la couleur des pupilles. Fermez Xeyes pour retrouver la console et lancez la commande : xeyes -fg red
Comme vous pouvez le voir, le paramètre -fg a ici besoin d’une valeur. On donne cette valeur directement après le nom de l’option, suivi d’un espace. Ce n’est pas une règle absolue : certains programmes utilisent le © Groupe Eyrolles, 2005
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ASTUCE L’indispensable touche Tab La touche Tab est la touche représentant deux flèches situées juste au dessus de Caps Lock.
Lorsque vous utiliserez un terminal, vous ne pourrez bien vite plus vous en passer. La touche Tab permet en effet de compléter automatiquement une commande voire parfois les arguments et paramètres de la commande. Faites l’expérience : tapez dans un terminal la commande fir. Appuyez ensuite sur la touche Tab. Comme il n’existe qu’une seul commande qui commence par le mot fir, votre terminal en déduit que vous voulez taper firefox et complète automatiquement ! Magique ! Par contre, il existe plusieurs commandes commençant par fi. Si vous appuyez sur Tab, il ne se passera donc rien. Insistez et appuyez une seconde fois : la liste de toutes les commandes commençant par fi est affichée ! Il vous suffit alors de taper la lettre suivante (ici r) puis une fois encore Tab. firefox est affiché, on peut valider avec la touche Entrée. Cela fonctionne aussi avec les arguments : imaginons que vous souhaitiez ouvrir le fichier index.html dans votre répertoire personnel avec Firefox. Tapez fir suivi de Tab puis espace puis i (la première lettre de index.html) puis Tab. Si index.html est le seul fichier de votre répertoire à commencer par la lettre i, il sera automatiquement complété !
LOCALISATION Pages de man en français L’anglais est la langue de l’informatique. Si l’on désire plonger dans une utilisation plus poussée comme l’est la ligne de commande, une compréhension basique de l’anglais se révélera vite indispensable. Cependant, les pages man sont disponibles en français. Pour cela, installez simplement le paquet manpages-fr avec Synaptic.
signe égal (ce qui donnerait -fg=red) et d’autres, plus rares, n’utilisent rien du tout (ce qui donnerait -fgred). Xeyes dispose aussi des options -outline et -center. Essayez donc : xeyes -fg red -outline blue -center green
ASTUCE Man man, RTFM ! Bien sûr il est impossible de retenir toutes les options de tous les programmes ! Cette aide est affichée par le programme man (pour manuel). Chaque programme dispose en fait d’une aide très précise. Le programme man prend en argument le nom d’un autre programme. Il affiche alors dans la console toutes les informations sur la manière d’utiliser ce programme. Essayez : man firefox man xeyes
Pour défiler dans la page, utilisez les touches Flèche haut et Flèche bas. Pour revenir à la console, appuyez sur la lettre Q (comme « Quit »). D’ailleurs, pour savoir comment fonctionne le man, il suffit logiquement de faire .... man man
Il est considéré comme très grossier de poser, à propos d’une commande, une question dont la réponse se trouve dans le man. Par exemple, poser la question « Comment changer la couleur des yeux dans xeyes ? » recevra sans aucun doute la réponse : RTFM, sigle pour Read The F* Manual, « Lis Le Foutu Manuel ».
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Premiers pas en console Se déplacer et consulter les fichiers Il est primordial de bien comprendre la notion de position dans le système de fichiers. En effet, votre terminal vous permet d’entrer des commandes mais, en plus, il est positionné dans un répertoire donné. Comme nous l’avons vu, ce répertoire est indiqué dans le prompt. Par défaut, lorsqu’on lance un terminal, le répertoire dans lequel nous sommes positionné est le répertoire personnel, symbolisé par ~. Le chemin complet de votre répertoire personnel est /home/login où login est votre login personnel.
POUR ALLER PLUS LOIN R I. Hurbain, E. Dreyfus, Mémento Unix/
Linux, Eyrolles 2006.
Dans notre exemple, le répertoire personnel est donc /home/ploum. Sous Ubuntu, le système entier est contenu dans la racine (root en anglais) symbolisé par /. Ainsi, dans la racine se trouve un répertoire nommé home. Dans ce répertoire home se trouve un répertoire appelé ploum. Le résultat est donc /home/ploum. Pour savoir dans quel répertoire on se trouve, on utilise la commande pwd : pwd
En résultat, la console vous affiche bel et bien le répertoire dans lequel vous vous trouvez : ploum@ubuntu:~$ pwd /home/ploum
signifie en fait Print Working Directory (affiche le répertoire de travail).
pwd
Pour changer de répertoire, nous allons utiliser la commande cd (change directory). La commande cd prend un argument : le répertoire dans lequel on veut se déplacer.
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Essayons de nous déplacer dans le répertoire racine puis dans le répertoire home puis de revenir dans le répertoire personnel : ploum@ubuntu:~$ cd / ploum@ubuntu:/$ pwd / ploum@ubuntu:/$ cd /home ploum@ubuntu:/home$ pwd /home ploum@ubuntu:/home$ cd /home/ploum/ ploum@ubuntu:~$ pwd /home/ploum
ASTUCE cd sans argument Si l’on ne donne aucun argument à cd, ce dernier se déplace automatiquement dans le répertoire personnel. Les commandes suivantes sont donc parfaitement équivalentes : cd cd ~ cd /home/ploum
HISTORIQUE cd.. en DOS Les anciens utilisateurs du système DOS auront tendance à taper cd.. pour remonter dans le répertoire parent. Cependant, n’oublions pas que sous Linux il est nécessaire de séparer le nom de la commande et son argument par un espace. cd.. renverra donc une erreur. Il faut s’habituer à taper cd .. à la place.
Remarquons que l’autocomplétion avec la touche Tab est disponible pour l’argument. Il suffit donc de taper cd /h puis de presser la touche Tab pour voir apparaître cd /home/. Remarquez qu’ici nous avons chaque fois décrit le répertoire en partant de la racine. Cela porte le nom de chemin absolu. Le chemin d’un répertoire peut aussi être décrit en relatif. Au lieu de partir de la racine, on va partir du répertoire dans lequel on se trouve actuellement. Pour décrire un chemin relatif, on ne commence donc pas par le symbole de la racine /. Deux autres symboles sont disponibles : • . : le point signifie le répertoire actuel. La commande cd . ne change donc pas le répertoire. • .. : deux points sont le symbole du répertoire parent. La commande cd .. remonte donc d’un niveau. Dans votre répertoire personnel, vous disposez d’un répertoire appelé Desktop. Ce répertoire est le contenu affiché sur votre bureau. Pour nous y déplacer, nous tapons donc, depuis le répertoire personnel : cd Desktop
Pour revenir dans le répertoire personnel : cd ..
Le tout peut être combiné. Ainsi, saurez-vous prévoir le résultat de la commande suivante ? cd ~/Desktop/../../ploum/./Desktop/..
Une fois dans un répertoire, on va évidemment vouloir afficher le contenu d’un répertoire. 260
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RÉPONSE Dans quel répertoire suis-je ? La commande part du répertoire personnel, symbolisé par ~. Ensuite, elle mène dans le sous-répertoire Desktop. À ce moment, nous serons donc dans /home/ploum/Desktop. ../.. signifie que l’on va remonter deux fois. On remonte donc jusque dans /home. Là, on repart dans le répertoire ploum. Le point est tout à fait inutile ici et dit que l’on reste dans le même répertoire. On rentre enfin dans le sous-répertoire Desktop dont on prend le parent. En final, cette commande tordue se contente de nous ramener dans notre dossier personnel... pwd peut d’ailleurs le confirmer. Ça valait bien la peine !
Le contenu d’un répertoire est obtenu via la commande ls (pour listing). ploum@ubuntu:~$ ls Desktop
La commande m’informe donc que je n’ai, dans mon répertoire personnel qu’un seul fichier : Desktop (il s’agit en fait d’un répertoire). ls
peut prendre en argument le dossier dont on veut afficher le contenu.
Ainsi la commande : ls /home
est équivalente à la suite cd /home ls cd /home/ploum
Bien sûr, le chemin peut-être indiqué en relatif : ploum@ubuntu:~$ ls .. ploum steve
Je remarque donc que le répertoire home contient deux fichiers : ploum, mon répertoire personnel et steve. Il y a de fortes chances qu’il s’agisse du répertoire personnel de l’utilisateur steve. La commande ls dispose de plusieurs options (visibles via man ls). Les plus intéressantes sont : • ls -l : affiche chaque fichier avec plein de détails (permissions, propriétaire, date de modification). • ls -a : affiche aussi les fichiers cachés.
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TECHNIQUE Les fichiers cachés Sous Linux, les fichiers ou les répertoires dont le nom commence par un point « . » sont des fichiers cachés. Cela permet de stocker facilement des fichiers et des données sans obstruer le répertoire de l’utilisateur. Ainsi, vos e-mails sont stockés par Evolution dans le répertoire .evolution situé dans votre répertoire personnel. Faites donc l’expérience : créez un fichier et appelez-le .machin. Vous remarquerez que ce fichier ne s’affiche pas si vous faîtes ls ni via le traditionnel navigateur de fichier. Par contre, ls -a l’affichera. Dans le menu Édition>Préférences de votre navigateur de fichier se trouve aussi une option Afficher les fichiers cachés.
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•
: affiche récursivement. Ainsi, si le dossier dont on affiche le contenu contient un sous-dossier, le contenu du sous-dossier sera lui aussi affiché et ainsi de suite.
ls -R
Les options peuvent être combinées : ls -la /home/ploum
affichera en détail (option -l) le contenu du répertoire /home/ploum et ce y compris les fichiers cachés (option -a)
Opérations sur les fichiers Nous allons à présent effectuer quelques opérations sur les fichiers. La commande touch permet, entre autres, de créer un nouveau fichier vierge. Elle prend en argument le nom du fichier à créer. ploum@ubuntu:~$ touch essai ploum@ubuntu:~$ ls Desktop essai
Nous avons donc bien créé un fichier appelé essai dans notre répertoire personnel. Créons-en un nommé essai2 dans le répertoire Desktop. ploum@ubuntu:~$ touch Desktop/essai2 ploum@ubuntu:~$ ls Desktop/ essai2
Le fichier essai2 devrait d’ailleurs apparaître sur le bureau. La commande cp permet de copier un fichier. Elle prend deux arguments : le fichier à copier suivi de la destination. Si la destination est un répertoire, le fichier sera copié dans ce répertoire. Ainsi, ploum@ubuntu:~$ cp essai copie ploum@ubuntu:~$ ls copie Desktop essai
crée une copie du fichier essai et l’appelle copie. En revanche, ploum@ubuntu:~$ cp essai Desktop/ ploum@ubuntu:~$ ls Desktop/ essai essai2
crée une copie du fichier dans le répertoire coup son nom original. 262
Desktop
mais lui laisse du
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On peut bien sûr copier dans un autre répertoire et en même temps modifer le nom de la copie : ploum@ubuntu:~$ cp essai Desktop/copie2 ploum@ubuntu:~$ ls Desktop/ copie2 essai essai2
La commande mv déplace au lieu de copier. Le déplacement et le renommage d’un fichier sont en fait exactement la même opération : ploum@ubuntu:~$ ploum@ubuntu:~$ Desktop essai ploum@ubuntu:~$ ploum@ubuntu:~$ Desktop nouveau
mv copie Desktop/ ls mv essai nouveau ls
Enfin, on veut évidemment parfois effacer un fichier. Ici, nous utilisons la commande rm (pour remove). La commande rm prend en argument le nom du fichier à effacer. On peut passer plusieurs fichiers à la fois : ploum@ubuntu:~$ cd Desktop/ ploum@ubuntu:~/Desktop$ ls copie copie2 essai essai2 ploum@ubuntu:~/Desktop$ rm copie2 ploum@ubuntu:~/Desktop$ rm essai2 copie essai
Nous avons donc effacé les fichiers créés dans le répertoire Desktop. Attention : les fichiers sont directement effacés sans corbeille ni confirmation ! Un fichier effacé avec rm est irrémédiablement perdu. La commande rm peut prendre en option le paramètre -i qui va vous demander confirmation avant d’effacer un fichier. Il faut répondre par y (yes) ou n (no). Si votre système est en français, il acceptera les réponses o (oui) et n (non). ploum@ubuntu:~/Desktop$ touch aze ploum@ubuntu:~/Desktop$ rm -i aze rm: détruire fichier régulier vide `aze`? y
Pour les répertoires, les commandes touch et rm ne fonctionnent pas. À la place on va utiliser mkdir (pour créer un répertoire) et rmdir (pour effacer un répertoire vide).
Afficher les fichiers Il existe deux types de fichiers sur un ordinateur : des fichiers binaires et des fichiers de type texte.
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ATTENTION rm -rf / Attention, la commande rm peut se révéler très dangereuse avec les options -f (ne pas demander confirmation et forcer l’effacement) et -r (effacer de manière récursive : si on rencontre un répertoire, effacer tout son contenu puis le supprimer). Ainsi, la commande rm -rf / efface le répertoire / (la racine) et tout son contenu. Cela signifie l’effacement complet de tout votre système ! En une seule commande si lancée avec les droits d’administrateur ! On comprend donc la nécessité des backups. Un proverbe bien connu est justement : « Il existe deux types d’administrateurs sous Linux : ceux qui ont déjà tapé par erreur la commande rm -rf / et ceux qui vont bientôt le faire ». La commande rm -rf ~ est non moins dangereuse car elle efface tous vos fichiers personnels ! Relisez donc toujours deux fois une commande qui comporte rm avant d’appuyer sur Entrée.
Les fichiers binaires sont des suites de 0 et 1 uniquement compréhensibles par un programme donné ou par l’ordinateur lui-même. Un fichier .zip ou un fichier musical .ogg est un fichier binaire. Sans un programme particulier, nous ne savons pas le lire et encore moins le modifier. Cependant, beaucoup de fichiers sont de type texte : on peut les lire et les modifier très simplement. Pour afficher un fichier texte dans votre console, il suffit d’utiliser la commande cat avec en argument le fichier à afficher. Par exemple, nous savons à présent que Ubuntu est basé sur Debian. Il existe donc un fichier appelé debian-version qui informe sur quelle version de Debian est basée l’actuelle Ubuntu. Ce fichier se trouve dans le répertoire etc, répertoire situé à la racine : ploum@ubuntu:~$ cat /etc/debian_version testing/unstable
Ce fichier ne comporte donc qu’une seule ligne, ligne qui est affichée et qui comporte les mots « testing/unstable ». Prenons le cas d’un long fichier. C’est par exemple le cas de la licence GPL située dans le répertoire /usr/share/common-licenses : cat /usr/share/common-licenses/GPL
Ouhlala ! Quel blabla ! Le tout a défilé à la vitesse de l’éclair et nous n’avons pas eu le temps de tout lire. Nous allons donc utiliser un lecteur de texte un peu plus évolué : less. less /usr/share/common-licenses/GPL
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Less affiche le texte complètement et vous pouvez vous déplacez en utilisant les touches Flèche haut et Flèche bas. Si vous souhaitez trouver un mot particulier, tapez sur la touche / de votre clavier puis entrez le mot. Cherchons par exemple les occurrences du mot « GNU ». Remarquez que votre recherche s’affiche dans le bas de la fenêtre. Appuyez sur Entrée pour valider la recherche. Toutes les occurrences du mot « GNU » sont surlignées. Pour passer à la suivante, appuyez sur la touche n (pour next). Vous pouvez de cette manière descendre jusqu’au dernier GNU, dans le bas de la page. Pour revenir à un GNU précédent, utilisez la touche N.
Figure 14–3
Une recherche sur les occurrences de GNU dans la GPL.
Enfin, pour quitter le lecteur de texte et revenir au prompt, appuyez sur (quit).
q
CULTURE more, less, outils GNU Toutes les commandes utilisées jusqu’à présent sont en fait des programmes à part entière. cp, mv, ls sont des programmes au même titre que Firefox ou Xeyes. Tout cet ensemble de petits outils fait généralement partie du projet GNU. On est tellement habitué à les utiliser et cela nous paraît tellement habituel qu’on en oublie tout le travail qui a été fourni pour concevoir ces outils. Parfois, l’outil existait mais n’était pas un logiciel libre, cela l’empêchait donc de faire partie du projet GNU. Le lecteur de fichier historique s’appelait d’ailleurs « more » mais n’était pas libre. Le projet GNU a donc implémenté son propre lecteur de texte et, en forme de clin d’œil, l’a appelé « less » (more or less signifie plus ou moins en anglais).
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Éditer du texte Si l’on veut modifier du texte, il nous faut un éditeur de texte. L’éditeur de texte est le logiciel le plus important du Linuxien, son couteau suisse : un Linuxien sans éditeur de texte, c’est une voiture sans volant : on ne peut rien en faire (sauf aller tout droit) ! Il existe des éditeurs de texte graphiques (comme Gedit, accessible depuis le menu Applications>Accessoires>Éditeur de texte) et des éditeurs de texte en ligne de commande. Commençons par lancer un éditeur de texte graphique, juste pour essayer : gedit
Les éditeurs de texte suivent tous la même convention : si vous leur donnez en argument le nom d’un fichier, ils vont ouvrir ce fichier. Lancé sans argument, un éditeur de texte vous ouvrira alors un fichier vierge que vous devrez sauver.
Figure 14–4
Gedit, éditeur de texte en mode graphique intégré à GNOME
Enregistrons le fichier sous le nom « texte.txt » et fermons Gedit. Passons à présent à un éditeur en mode texte. Un éditeur très simple est nano. Ouvrons le fichier texte.txt avec Nano. nano texte.txt
Il suffit de taper pour ajouter du texte ou en supprimer.
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Figure 14–5
Nano, un éditeur simple en ligne de commande
Étant donné que la souris n’est pas disponible en ligne de commande, il va falloir utiliser les raccourcis clavier. La liste des raccourcis clavier se trouve dans le bas de votre écran. ^X signifie qu’il va falloir taper Ctrl+X pour quitter et retourner au prompt. Nano est donc relativement simple d’utilisation mais peu puissant. Il existe une multitude d’éditeurs de texte sous Linux, certains sont très puissants d’autres plus simples. Les deux grands concurrents sont Vim (parfois appelé Vi bien que Vim soit une version améliorée de Vi) et Emacs. Autant le dire tout de suite, l’utilisation de ces deux éditeurs est assez complexe au premier abord. Ainsi, si vous lancez : vim texte.txt
Vous ne pourrez pas éditer le texte ! Il faudra d’abord vous placer en mode insertion en appuyant sur « i ». Une fois le texte édité, il faut sortir du mode insertion en pressant la touche Échap. La commande pour quitter Vim et revenir au prompt en sauvant les modifications est :wq. Si vous ne souhaitez pas sauvez les modifications, il faut taper :q!. Avouons-le, l’utilisation de Vim paraît cryptique au premier abord ! L’utilisation d’Emacs le sera tout autant et vous obligera à contorsionner vos doigts sur le clavier en tapant des combinaisons Ctrl+C suivi de Ctrl+X. À cela s’ajoute le fait que Emacs peut gérer vos e-mails, jouer aux échecs, jouer le rôle de psychanalyste et nourrir votre chien (encore expérimental).
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Figure 14–6
Vim, un éditeur très puissant
Maîtriser un éditeur de texte en console est donc tout un apprentissage. CULTURE La guerre Vim/Emacs Tout comme GNOME et KDE, la guerre Vim contre Emacs est une tradition du monde Linux. Il est de coutume de choisir un éditeur de texte, celui qu’on préfère, et d’en devenir un inconditionnel tout en lançant des blagues à l’encontre des personnes utilisant le second. Cette bataille dégénère parfois en troll, longue discussion stérile et enflammée mais reste toujours bon enfant. Le troll Vim/Emacs est l’un des plus connus et des plus respectés, devançant largement le troll GNOME/KDE ou bien celui Ubuntu/Debian (bien que ce dernier fasse un retour en force). Il n’est pas rare, lors d’une conférence, de voir organiser un match de football « utilisateurs de Vim contre utilisateurs d’Emacs ». Cette sympathique rivalité est réellement un pilier historique de la culture Linux même si tout le monde sait à présent que Vim est le meilleur. Jeu : saurez-vous deviner quel éditeur de texte utilise l’auteur de ces lignes ?
RESSOURCES Apprendre Vim et Emacs Vim fournit un excellent tutoriel qui va vous permettre, en 20 minutes chrono, d’être fonctionnel et d’apprécier ce logiciel. Dans un terminal, tapez simplement la commande : vimtutor
Vimtutor va vous prendre en main et vous apprendre toutes les bases de Vim depuis le début. Des tutoriels Vim sont également disponibles : B http://people.via.ecp.fr/~alexis/formation-linux/vim.html B http://sylvain.lhullier.org/guides/vi.html Pour apprendre Emacs, il suffit de le lancer avec la commande : emacs
(s’il n’est pas installé, installez le paquet du même nom). Une fois dans l’éditeur, tapez les raccourcis : Ctrl+H puis t. Un tutoriel avancé en français est également disponible à l’adresse : B http://people.via.ecp.fr/~flo/2000/emacs-tut/
Administration en console L’administrateur et root Lorsque vous êtes connecté sur votre ordinateur, vous utilisez votre compte utilisateur. Par principe, un utilisateur ne peut pas modifier le 268
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système. Il peut uniquement modifier ses fichiers et ses propres préférences. Seul l’administrateur, habituellement appelé « root », peut modifier le système. Dans beaucoup de distributions GNU/Linux, le compte root est un utilisateur complètement à part possédant son propre mot de passe et ses propres préférences. Son dossier personnel ne se trouve pas dans /home/ root mais dans /root (cette précaution permet à l’administrateur d’avoir accès à son répertoire même dans le cas où le répertoire /home ne serait pas disponible). Cependant, il est fortement déconseillé de lancer des applications sous le compte root. Ce dernier ne doit être utilisé que pour des tâches ponctuelles d’administration du système. L’administrateur a donc généralement un compte normal, pour son travail quotidien. La commande su (super user) permet de se connecter sous un autre nom d’utilisateur. Par exemple : su steve
Me connectera sous l’utilisateur steve (pour peu qu’il existe sur mon système) après m’avoir demandé le mot de passe du compte. Pour quitter ce compte et redevenir moi-même, c’est très simple : exit
Pour devenir administrateur, la logique voudrait donc qu’on tape simplement : su root
En fait, cela équivaut à taper su sans argument. Taper cette commande demande le mot de passe administrateur. Sous Ubuntu, ce mot de passe n’existe pas. Il n’est donc, par défaut, pas possible de se connecter sous le compte administrateur ! En effet, un compte administrateur c’est un mot de passe en plus, une complexité accrue et surtout la tentation de rester tout le temps connecté sur le compte administrateur. Pas de compte administrateur donc ! Mais comment faire ? Un autre logiciel bien pratique existe : sudo. La commande sudo prend en fait en argument une commande et lance cette commande comme si l’utilisateur root l’avait lancée. Sudo va vous demander votre propre mot © Groupe Eyrolles, 2005
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de passe puis lancer la commande comme un administrateur. Lorsque Synaptic vous demande votre mot de passe au lancement, il s’agit en fait de Sudo ! Supposons par exemple que vous souhaitiez afficher le fichier de configuration de Sudo, justement. Ce fichier s’intitule sudoers et se trouve dans le répertoire /etc. Un simple cat devrait suffire : ploum@ubuntu:~$ cat /etc/sudoers cat: /etc/sudoers: Permission non accordée
Notre utilisateur n’a pas le droit de lire la configuration de Sudo ! En effet, celle-ci fait partie du système et ne peut pas être lue par n’importe qui. Nous devons donc la lire en tant qu’administrateur : sudo cat /etc/sudoers
Sudo nous demande notre mot de passe (rien ne s’affiche quand on le tape, c’est normal) et, ensuite, cat affiche parfaitement le fichier demandé. À chaque fois que nous voudrons taper une commande d’administration, il faudra donc taper sudo avant la commande. Il arrive parfois que l’on souhaite effectuer beaucoup d’actions en mode administration. Plutôt que de taper sudo à chaque fois, nous allons lancer un shell root : sudo -s
Le prompt qui s’affiche nous indique alors que nous sommes connecté en tant que root (notez le # à la fin du prompt): root@ubuntu:~#
Attention ! Un shell en root peut être dangereux. N’y lancez que les commandes qui sont absolument nécessaires en root ! Fermez le shell dès qu’il n’est plus nécessaire (commande exit). Préférez utiliser systématiquement la commande sudo. Quoiqu’il en soit, pas d’imprudences et bonne root...
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Droits et permissions Les utilisateurs et les groupes Comme vous l’avez vu, vous êtes un utilisateur du système. Créer un nouvel utilisateur, par exemple pour votre ami, se fait avec la commande : sudo adduser steve
et supprimer un utilisateur : sudo deluser steve
Les utilisateurs peuvent appartenir à des groupes (un utilisateur peut faire partie de plusieurs groupes). Pour créer un groupe : sudo addgroup nom_du_groupe
et supprimer un groupe : sudo delgroup nom_du_groupe
Pour ajouter un utilisateur à un groupe existant : sudo adduser steve nom_du_groupe
Un fichier appartient toujours à la fois à un utilisateur et à un groupe. Lorsque vous entrez la commande ls -l, vous pouvez savoir à qui appartient les fichiers affichés. ploum@ubuntu:~$ ls -l total 164 drwxr-xr-x 2 ploum ploum 4096 2006-07-22 17:17 Desktop -rw-r----- 1 ploum amis 110557 2006-07-22 22:24 gthumb1.png
Ainsi, on peut voir que le répertoire Desktop appartient à l’utilisateur ploum et au groupe ploum (en fait un utilisateur définit un groupe dont il est le seul membre). Le fichier gthumb1.png appartient aussi à ploum mais au groupe amis.
Les droits sur un fichier Vous remarquez que devant le propriétaire/groupe se trouve une ligne assez cryptique : il s’agit des droits de chacun sur le fichier.
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Accès libre – Ubuntu
Pour chaque fichier, nous allons définir trois types de droits : les droits du propriétaire du fichier, les droits du groupe et les droits du reste du monde. Chaque droit consiste en trois permissions distinctes : r si le fichier peut être lu (read), w si le fichier peut-être modifié (write) et x si le fichier peut être exécuté (execute). La permission d’exécution n’a de réel sens que pour un programme. Une image, par exemple, ne sera jamais exécutée. Sur un répertoire, la permission d’exécution décrit si l’utilisateur a le droit d’entrer dans le répertoire en question. Analysons dons ces 10 caractères : drwxr-xr-x
Le premier caractère nous informe du type de fichier. Ici d signifie répertoire (directory). Les trois suivants concernent les droits du propriétaire : rwx signifie donc que le propriétaire peut lire un fichier contenu dans le répertoire, peut écrire un fichier dans ce répertoire et peut entrer dans le répertoire. Les trois suivants sont les droits du groupe : r-x. On remarque que le w manque. Un membre du groupe ne pourra donc pas écrire de fichier dans ce répertoire. Il pourra cependant entrer dans le répertoire et lire les fichiers qu’il contient. Enfin, les trois derniers concernent le reste du monde : les utilisateurs qui ne sont pas le propriétaire et qui ne sont pas membres du groupe propriétaire. Ici, le reste du monde a les mêmes droits que le groupe. Prenons notre second fichier : -rw-r-----
Le premier caractère (-) nous indique qu’il s’agit d’un fichier normal. Ensuite, on peut voir que le propriétaire a le droit de lire et modifier l’image mais pas de l’exécuter (ce qui prendrait du sens si le fichier contenait un programme). Le groupe amis peut seulement lire le fichier (r--) tandis que le reste du monde n’a pas du tout accès au fichier.
Modifier les droits d’un fichier Pour changer le propriétaire ou le groupe d’un fichier, on utilise la commande chown (CHange OWNer) ou la commande chgrp : • chown ploum fichier change le propriétaire du fichier à ploum.
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chown
ploum:amis
fichier
change le propriétaire à
ploum
14 – En ligne de commande...
•
et le
groupe à amis. •
chown :amis fichier
change le groupe à
amis
(ne pas oublier les
« : »). Cette dernière commande est équivalente à : chgrp amis fichier
Maintenant que le propriétaire et le groupe nous conviennent, nous pouvons fixer les droits. La commande utilisée est chmod. Cette commande prend comme premier argument le droit de modifier et en second le fichier. Pour construire votre arguments, vous devez utiliser une lettre parmi u (user, le propriétaire), g (group, le groupe), o (other, le reste du monde) et a (all, tous en même temps). Si vous souhaitez ajouter un droit, faites suivre la lettre choisie du signe +. Si vous voulez supprimer, utilisez le signe -. Finissez l’argument en ajoutant les droits. Ce n’est pas encore clair pour vous ? Un exemple sera sans doute plus parlant : • chmod a-x fichier va supprimer les droits d’exécution à tout le monde. • chmod g+rw fichier va permettre aux membres du groupe de lire et écrire le fichier. • chmod o-r fichier va supprimer au reste du monde la possibilité de lire le fichier.
À SAVOIR La sécurité sous Linux Linux a la réputation d’être plus sécurisé et moins sensible aux virus que d’autres systèmes comme Microsoft Windows. Pourquoi une telle réputation et qu’en est-il exactement ?
TECHNIQUE Le fameux chmod 777 Il existe une autre manière de construire un argument à la commande chmod. Cela consiste à donner à la permission r la valeur 4, à la permission w la valeur 2 et à la permission x la valeur 1. On obtient donc un chiffre compris entre 0 (aucune permission, --- dans ls -l) et 7 (toutes les permissions, rwx). On calcule ce chiffre pour le propriétaire, le groupe et le reste du monde. Le nombre final peut être passé en argument à chmod. Ainsi, pour donner les droits de lecture-écriture au propriétaire, de lecture uniquement au groupe et aucun droit au reste du monde, on fera : chmod 640 fichier Si l’on veut donner tous les droits possibles à tout le monde, on tapera donc : chmod 777 fichier chmod 777 est donc, sous forme de blague, le symbole de l’ouverture extrême et de la sécurité nulle puisque tout le monde peut faire n’importe quoi.
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Les Cahiers du programmeur XUL
REMARQUE Remarques et recommandations sur les droits et la sécurité Root et les utilisateurs Une majorité des virus et des problèmes sous Windows proviennent du fait que les utilisateurs lancent volontairement un programme malveillant, pensant ouvrir un document ou un fichier. Ce programme peut donc infecter le système et en prendre contrôle si l’utilisateur est administrateur. Or, sous Windows, la tentation est très grande de travailler en permanence sur le compte administrateur. En effet, il est relativement malaisé de faire certaines actions lorsqu’on n’est pas administrateur. Sous Linux, vous êtes toujours un simple utilisateur. Lorsque les droits de root se font sentir, sudo vous demandera votre mot de passe. Il est donc primordial de réfléchir deux fois plutôt qu’une lorsque votre mot de passe est demandé : Avais-je explicitement demandé une action nécessitant les droits root ? Quelle action va effectuer le système si je rentre mon mot de passe ? L’utilisation de sudo est donc une protection supplémentaire mais n’est pas une barrière infranchissable : restez prudent ! Droits d’exécution Comme nous l’avons vu, chaque fichier sur votre système possède des droits d’exécution. Ces droits sont aussi une garantie supplémentaire. En effet, rien n’est plus facile que de faire un programme malveillant. Imaginons que je vous envoie un programme qui effectue simplement la commande : rm -rf ~
Comme ce programme n’aura pas les droits root, il ne pourra affecter le système. Bonne nouvelle. Cependant, il effacera tous vos fichiers personnels si vous le lancez ! Cela nous fait une belle jambe de savoir que le système et les autres utilisateurs ne sont pas touchés. Par défaut donc, un fichier reçu ou téléchargé n’aura pas les droits d’exécution, vous ne pourrez pas le lancer. Avant d’attribuer des droits d’exécution, soyez certain de l’origine du fichier. Failles de sécurité et virus Même si l’utilisateur n’effectue aucune action, un ordinateur sous MS Windows a, une fois connecté à Internet, une espérance de vie d’une dizaine de secondes. En cause, les failles de sécurité qui permettent d’exécuter à distance un programme sur un ordinateur. Tout système possède ses failles et Linux ne fait pas exception. Cependant, Linux a gagné une certaine renommée par la rapidité avec laquelle elles sont corrigées. Un autre aspect qui entre en jeu est la diversité qui compose le parc informatique Linux. Comme il existe plusieurs distributions
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GNU/Linux, que chacun est libre de personnaliser son système, d’utiliser le lecteur de courrier qu’il souhaite, il est extrêmement improbable d’arriver à trouver une faille de sécurité qui touche tout le monde en même temps. C’est pourquoi on compare parfois le monopole de MS Windows à la culture intensive de pommes de terre en Irlande au 19ème siècle, les virus représentant le mildiou qui a anéanti toutes les récoltes et provoqué une famine considérable. Quand Linux sera plus utilisé, il sera aussi envahi de virus Les paragraphes précédents nous permettent de dire que la probabilité est plus faible que Linux connaisse un sort aussi terrible que celui de MS Windows actuellement. Nous n’avons cependant pas de boule de cristal et seul l’avenir nous le dira. Mais même si Linux devait, dans 10 ans, connaître le sort de Windows, pourquoi ne pas profiter de ces 10 années de répit que nous offre Linux ? Certains scientifiques auraient réussi à créer des virus pour Linux mais on ne reporte encore pour le moment aucune infection de masse. L’utilisation d’un antivirus est donc à ce jour tout à fait inutile dans le cas d’un ordinateur personnel et d’ailleurs mal comprise par les Linuxiens acharnés qui ne comprennent pas qu’on puisse vouloir se défendre contre son propre ordinateur. Malgré tout, la vigilance et les règles élémentaires de sécurité restent de mise comme partout : on n’exécute pas n’importe quel fichier ou n’importe quelle commande aperçue au hasard d’un site web douteux ! On ne le répétera jamais assez : contre l’utilisateur lui-même, il n’existe aucun antivirus. Signature et confiance Afin de garantir la sécurité et la provenance d’un fichier, d’un programme ou même d’un e-mail, on utilise un système de signatures électroniques comme GPG. Ainsi, lorsque vous téléchargez des paquets avec Synaptic ou apt-get, la signature de ceux-ci est vérifiée par rapport à une liste de clés de signatures connues et de confiance. Un paquet sans signature valide et reconnue vous affichera un avertissement. À vous alors de prendre vos responsabilités. Les signatures des développeurs Ubuntu sont installées automatiquement avec le paquet ubuntu-keyring. Vous pouvez bien entendu importer les signatures de vos amis ou d’autres personnes de confiance. Pour gérer votre trousseau de clé GPG, vous pouvez installer le paquet seahorse. R W. Lucas, PGP & GPG, Assurer la confidentialité de ses emails et fichiers, Eyrolles 2006.
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14 – En ligne de commande...
REMARQUE Confidentialité et chiffrement Le droit de lecture vous permet de contrôler qui a accès à la lecture d’un fichier sur votre ordinateur. Cependant cette technique a ses limites : elle est inefficace contre l’utilisateur root ou contre toute personne ayant accès physique à la machine et pouvant par exemple consulter les fichiers depuis un CD Vif. De même, ne perdez jamais de vue que lorsque vous envoyez un courriel, celui-ci est comme une carte postale : tous les intermédiaires peuvent le lire avant qu’il soit remis à destination. Lorsque vous désirez stocker ou envoyer des données confidentielles, il sera donc utile de les chiffrer. Le chiffrement de données peut se faire avec le même logiciel que pour les signatures : GPG. Celui-ci est automatiquement intégré à Evolution et, via l’extension Enigmail, à Thunderbird. Notons que Linux offre bien d’autres possibilités de chiffrement et de sécurité. B http://openpgp.vie-privee.org/ B http://doc.ubuntu-fr.org/applications/gnupg B http://doc.ubuntu-fr.org/applications/mozilla-thunderbird_enigmail B http://matrix.samizdat.net/crypto/gpg_intro/
Gestion des logiciels Plutôt que d’utiliser Synaptic, vous pouvez très simplement gérer vos logiciels depuis la ligne de commande. Pour installer le paquet lynx, navigateur web en mode texte, il suffira de taper la commande : sudo apt-get install lynx
Pour le supprimer, un simple : sudo apt-get remove lynx
Ces deux commandes vont vous demander des confirmations, vous informant parfois que d’autres paquets doivent être installés/supprimés suite à votre commande. Il suffit de lire les informations affichées et de suivre les instructions. En fait, pour donner une image intuitive, vous êtes plus ou moins en train de faire à la main ce que Synaptic réalise de manière invisible lorsque vous lui demandez d’installer un logiciel. Si vous n’êtes pas sûr du nom du paquet, vous pouvez faire une recherche avec la commande apt-cache search : apt-cache search lynx
Une liste de paquet avec une brève description s’affiche.
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Accès libre – Ubuntu
Pour consulter une description plus détaillée d’un paquet donné, la commande est apt-cache show : apt-cache show lynx
NOTE apt-cache sans sudo Notez que la commande apt-cache et ses dérivés ne modifie jamais le système. Il s’agit d’un outil purement informatif. C’est pourquoi il n’est pas nécessaire de le préfixer par sudo, contrairement à apt-get.
Enfin, pour savoir si le paquet est déjà installé et pour savoir quelle version sont disponibles, utilisez apt-cache policy : apt-cache policy lynx
Avec un peu d’expérience, vous constaterez vite que la ligne de commande est bien plus rapide que Synaptic. N’oubliez pas que man apt-get est une grande source d’informations. Si vous souhaitez installer directement un paquet au format .deb que vous avez téléchargé, utilisez la commande dpkg avec l’option -i (pour installation) : sudo dpkg -i paquet.deb
Utilisation avancée de la console Gestion du système Sur un système Ubuntu, comme sur la majorité des systèmes de ces dernières décennies, plusieurs programmes peuvent tourner en même temps. En fait, chaque programme est lancé dans ce qu’on appelle un processus. Il serait donc intéressant à un moment donné d’établir la liste des processus actuellement actifs sur le système afin de monitorer ou de diagnostiquer un problème. Notons qu’en pratique un programme peut luimême lancer plusieurs processus. La commande ps affiche les processus lancés par votre utilisateur depuis le terminal duquel vous appelez la commande ps. Vous verrez donc quelque chose ressemblant à : ploum@ubuntu:~$ ps PID TTY TIME CMD 14236 pts/5 00:00:00 bash 14237 pts/5 00:00:00 ps
Nous voyons que deux processus actuellement actifs ont été lancés depuis le terminal : bash, notre shell et la commande ps elle-même. 276
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14 – En ligne de commande...
Lançons le programme Xeyes dans la console. Mais si nous le lançons, nous ne pourrons plus avoir accès à la console, celle-ci sera bloquée ! L’astuce consiste à ajouter le symbole & à la fin d’une commande. Le résultat de la commande ps contient à présent le programme Xeyes : ploum@ubuntu:~$ ps PID TTY TIME 14236 pts/5 00:00:00 14608 pts/5 00:00:00 14660 pts/5 00:00:00
CMD bash xeyes ps
Remarquons que chaque processus dispose d’un numéro unique. C’est très important et cela permet de l’identifier. Bon, c’est très bien tout ça mais si je pouvais voir tous les processus de mon système, ce serait bien mieux. Pour cela, il suffit d’ajouter l’option -e à ps : ps -e
Une autre commande d’intérêt non négligeable est un terminal.
top.
Tapez
top
dans
TECHNIQUE Lancer un programme en arrière plan Nous avons vu que lorsqu’un programme est lancé depuis une console, celle-ci est bloquée jusqu’à la fin du programme en question. Il faut donc indiquer que nous voulons que le programme se lance mais que la console reste accessible. On dit alors que le programme est lancé en arrière-plan, la console reprenant le premier plan. Pour cela, il suffit simplement de suffixer n’importe quelle commande par le symbole &. Attention cependant de ne pas le faire avec des commandes qui requièrent une interaction dans la console. Lancer apt-get ou nano avec le suffixe & est donc à éviter. De manière générale, le signe & servira pour les applications graphiques comme Xeyes ou Firefox. Essayez donc : xeyes & Si jamais l’application est déjà lancée et que la console est bloquée, il vous reste la possibilité d’effectuer la combinaison Ctrl+z dans la console bloquée. Cette commande va geler temporairement le programme et vous redonner accès à la console. Il suffit ensuite de taper la commande bg (pour background) pour dégeler l’application tout en gardant une console accessible. Essayez donc : xeyes La console est bloquée, tapez Ctrl+z. La console est disponible mais le programme Xeyes est à présent bloqué. Il ne suit plus votre souris des yeux. Tapez donc : bg Et voilà...
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Accès libre – Ubuntu
Figure 14–7
Top affiche les processus qui tournent
Top affiche les processus actuellement actifs par ordre décroissant de consommation de temps processeur. Les processus les plus gourmands sont listés en haut. On peut par exemple voir que le processus qui a effectué la capture d’écran prenait 10 % du temps processeur. Si l’on appuie sur la touche M (Shift+m), le classement n’est plus en fonction du temps processeur mais par occupation de la mémoire RAM. Une bonne façon de voir quel programme ralentit tout votre système. Pour quitter top, il suffit d’appuyer sur q. Maintenant que nous avons pu explorer les processus, nous voulons pouvoir communiquer avec eux. Le plus généralement il s’agit de fermer un processus. Comme vous l’avez constaté, chaque processus dispose d’un identifiant unique appelé PID. Pour envoyer à un processus l’ordre de se fermer, il suffit d’appeler la commande kill. Le nom n’est-il pas magnifiquement explicite ? Imaginons que je souhaite interrompre le screenshot. Je vois que le PID est 14846. Il me suffit donc de taper : kill 14846
Parfois, je veux tuer tous les processus qui portent un nom donné. Dans ce cas, j’aurais employé la commande killall (tuer tout) : killall screenshot
La commande kill envoie au processus l’ordre de se fermer. La commande killall envoie le même ordre mais à plusieurs processus si plusieurs portent le nom « screenshot ». 278
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Cependant, il arrive qu’un processus n’obéisse plus aux ordres et soit complètement planté. Dans ce cas, on va devoir envoyer un ordre vraiment fort. En fait, on va tuer le processus sans même lui demander quoi que ce soit. Ce signal bien particulier porte le numéro 9 et doit être passé en option : TECHNIQUE Les signaux kill -9 14846 killall -9 screenshot
Attention ! Un kill -9 est une action vraiment violente sur votre système qui peut résulter en des pertes de données. Ne l’utilisez pas à la légère !
Informations sur le matériel La ligne de commande peut aussi être utile pour obtenir des informations sur votre système. Ainsi, la commande lshw va vous afficher une liste (très détaillée) du matériel contenu sur votre ordinateur. De la même manière, la commande lsusb liste le matériel connecté via les portes USB et lspci le matériel disponible sur les ports PCI. Avec un peu d’expérience, il vous sera facile de voir à quoi correspond chaque ligne et d’identifier le matériel de manière plus sûre qu’en se fiant à l’emballage !
Les processus peuvent réagir à différent signaux. Le programme kill sert à envoyer un signal choisi à un processus. La liste des signaux disponibles est visibles avec la commande : kill -l Employé sans option, kill va envoyer le signal TERM au processus, lui demandant de se terminer. L’option -9 enverra elle le fameux signal KILL. Le programme kill peut donc faire bien plus que simplement envoyer le signal KILL ! Cependant, les développeurs ont bien vite compris que dans 99 % des cas, ce serait le signal KILL que l’on voudrait envoyer et ils ont choisi le nom de la commande en conséquence.
Notons aussi le répertoire /proc, répertoire un peu particulier car il contient des informations propres au système. /proc n’est pas un répertoire classique et n’essayez pas d’écrire ou de modifier quoi que ce soit dedans. Deux fichiers pourront vous intéresser dans ce répertoire : cpuinfo, qui contient des informations sur le processeur et meminfo qui contient les informations relatives à la mémoire vive. Vous pouvez lire ces fichiers au choix avec cat ou avec less. cat /proc/meminfo cat /proc/cpuinfo
Aller plus loin Il est très difficile, sans écrire un livre complet, de donner un aperçu de toute la puissance disponible grâce à la ligne de commande. Que ce soit pour personnaliser son shell, pour rediriger et mixer les commandes grâce aux pipes et aux redirections ou écrire des scripts automatisant des tâches complexes, un terminal se révélera bien vite un outil indispensable. © Groupe Eyrolles, 2005
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Accès libre – Ubuntu
La place manque, malheureusement, pour vous faire partager tout ce que nous aimons dans la ligne de commande. Cependant, nous vous recommandons chaudement la lecture de quelques liens. 1 http://people.via.ecp.fr/~alexis/formation-linux/shell.html 2 http://lea-linux.org/cached/index/Shell.html 3 http://www.linuxfrench.net/article.php3?id_article=983 4 http://lea-linux.org/cached/index/Dev-shell_script.html
Ce dernier lien est particulièrement bien réalisé et utile pour démarrer dans l’écriture de scripts. La ligne de commande offre aussi tout une série de logiciels qui peuvent remplacer vos applications graphiques : mutt est un lecteur de courriels, lynx et links des navigateurs web, irssi un client IRC et bien d’autres que vous découvrirez sans doute au fil de vos pérégrinations. Installez-les avec Synaptic et essayez-les, cela vaut la peine !
Figure 14–8
Le site Google affiché dans le navigateur links
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chapitre
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Références utiles
SOMMAIRE
B Ouvrages
Car, heureusement, il reste encore beaucoup à découvrir...
B Sites de référence B L’entraide B Contribuer ?
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Accès libre – Ubuntu
Ouvrages complémentaires Comme nous l’avons découvert ensemble, Ubuntu ne consiste pas en un gros logiciel mais bien en un ensemble. Nous avons dans cet ouvrage survolé la globalité, quelques fois de manière assez pointue. Cependant, il est parfois nécessaire de se spécialiser dans un domaine précis.
B http://www.editions-eyrolles.com/Theme/
224/informatique/
À cet effet, les éditions Eyrolles proposent une panoplie d’ouvrages dans la collection Accès Libre dont, entre autres : • Gimp 2 Efficace, de Cédric Gémy, qui vous permettra de prendre en main et de maîtriser l’infographie sous Ubuntu avec The Gimp. • Firefox, de Thierry Trubacz, pour découvrir tous les secrets de cet extraordinaire navigateur. • OpenOffice.org 2 efficace, de Sophie Gautier, Christian Hardy, Frédéric Labbe et Michel Pinquier, afin de maîtriser votre suite bureautique. (Ubuntu est fournie avec la version 2 mais la version 1.1 reste installable et diffère finalement très peu en terme d’ergonomie). • OpenOffice.org 2 Calc, de Sophie Gautier et Jean-Marie Thomas, pour découvrir tous les secrets de votre tableur. Il en existe bien d’autres encore, le catalogue peut être consulté à l’adresse ci-contre et certains chapitres sont souvent disponibles en téléchargement.
Les sites de référence Le succès d’Ubuntu a été tel qu’une nuée de sites de qualités très inégales ont vu le jour. Pas facile de s’y retrouver quand une recherche avec le critère « Ubuntu+Linux » sur Google renvoie presque 500 000 résultats !
La toile Ubuntu Parmi les sites Ubuntu, nous retiendrons : • Ubuntu.com Le site officiel en anglais. B http://www.ubuntu.com/
• Ubuntufr.org Le site en français de la communauté des utilisateurs d’Ubuntu francophones. Une mine d’or de documentation, d’astuces et de bons conseils. B http://www.ubuntu-fr.org/
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15 – Références utiles
• Markshuttleworth.com Le site personnel de celui qui est à l’origine d’Ubuntu Linux et qui a écrit la préface de ce livre. B http://www.markshuttleworth.com/
• Shipit Site anglophone pour commander gratuitement des CD-Rom Ubuntu. B https://shipit.ubuntu.com
• Download Section téléchargement du site officiel Ubuntu. B http://www.ubuntu.com/download/
• UbuntuFoundation La fondation Ubuntu sur le site officiel Ubuntu. B http://www.ubuntulinux.org/UbuntuFoundation
• Kubuntu Ubuntu avec l’environnement de bureau KDE. B http://www.kubuntu.org/
• Edubuntu Ubuntu pour l’éducation. B http://www.edubuntu.org/
• The Fridge Partie du site officiel pour être tenu au courant de l’actualité liée à Ubuntu. Un site sympathique au ton peu sérieux. B http://fridge.ubuntu.com/
• Planet UbuntuPUC pour les intimes. Il s’agit de l’agrégation des blogs des membres Ubuntu. Un site indispensable donc pour suivre ce qui se passe au jour le jour chez les gens qui font Ubuntu de leurs petites mains potelées. B http://planet.ubuntu.com/
Les liens linuxiens En devenant utilisateur d’Ubuntu, on devient in extenso utilisateur de Linux. La documentation s’appliquant aux systèmes GNU/Linux en général peut donc être parfaitement utilisée. Ubuntu s’appuyant en © Groupe Eyrolles, 2005
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Accès libre – Ubuntu
grande partie sur la distribution Debian, beaucoup de choses peuvent être transposées à Ubuntu. Parmi la multitude de sites traitant de GNU/Linux, nous vous recommandons ceux-ci. • LinuxFr Le site de la communauté francophone des utilisateurs de Linux, pour être tenu au courant des dernières nouveautés. B http://linuxfr.org/
• LeaLinux Un site français regorgeant de didacticiels et d’informations pour apprendre et comprendre plus en profondeur. Envie de maîtriser la console, la programmation Bash ou la configuration de réseau en ligne de commande, les méandres de la configuration de X...? LeaLinux est fait pour vous. B http://lea-linux.org/
• La formation d’Alexis de Lattre Cette formation très complète s’adresse principalement aux utilisateurs souhaitant devenir des gourous du système Debian. Un must pour les passionnés. B http://people.via.ecp.fr/~alexis/formation-linux/
Le parfait petit libriste Envie de connaître un peu mieux le « Monde du Libre », comme l’appellent ses adeptes ? N’hésitez pas à consulter les sites suivants. • Framasoft Site français indispensable ! Une mine de logiciels libres, tant pour GNU/Linux que pour Windows ou Mac OS X, des articles, des sélections de musiques libres, un forum... B http://framasoft.net/
• GNU La version française du site officiel GNU, austère mais informatif. B http://www.gnu.org/home.fr.html
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15 – Références utiles
• Debian Le projet Debian. Debian est une distribution GNU/Linux sur laquelle se base Ubuntu. Debian est donc un maillon très important pour Ubuntu. B http://www.debian.org/
• April Association pour la promotion et la recherche en informatique libre, une des associations nationales du logiciel libre en France. B http://www.april.org/
• Aful Association francophone des utilisateurs de linux et des logiciels libres, autre association nationale pour la promotion du logiciel libre en France. B http://www.aful.org/
Et les logiciels ? Et pour tous les logiciels que nous utilisons tous les jours sous Ubuntu ? Et bien, là aussi une multitude de liens existe. Parmi les principaux, nous citerons : • OpenOffice.org Le site francophone de la suite bureautique OpenOffice.org, souvent nommée OOo. B http://fr.openoffice.org/
• OOo sur Framasoft La rubrique OpenOffice.org sur Framasoft. De quoi combler les plus curieux ! B http://framasoft.net/rubrique263.html
• Mozilla-Europe Le site de la fondation Mozilla-Europe où vous pourrez suivre le développement des indispensables logiciels Firefox et Thunderbird. B http://www.mozilla-europe.org/fr/
• Gimp Le guide francophone de l’utilisateur de Gimp. B http://docs.gimp.org/fr/
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Accès libre – Ubuntu
• JabberFr Le site francophone des utilisateurs du système de messagerie instantanée Jabber. B http://www.jabberfr.org/
• GnomeFr Rassemble l’ensemble des développeurs, traducteurs et utilisateurs Gnome francophones dont le but est de promouvoir Gnome. B http://gnomefr.org/
• Jeux Libres Une liste de jeux libres, généralement disponibles dans Ubuntu. B http://jeuxlibres.net/
Comprendre les utilisateurs de Linux Pour terminer, pensez à votre conjoint ou aux personnes qui partagent votre vie. Vous voilà passionné d’Ubuntu et de Linux, ce que votre entourage ne comprend pas toujours. Ces derniers liens s’adressent donc à eux. • Wiki Frimouvy Tentative de définition et d’analyse des geeks. B http://wiki.frimouvy.org/Geek
• Copine de geek Aisément transposable à copain de geek, mari de geek, femme de geek, compagnon de geek, etc. Hilarant et indispensable ! B http://www.copinedegeek.com/
L’entraide, virtuelle ou réelle Les manuels c’est très bien, mais la plupart du temps, on est confronté à un problème dont le manuel ne fait aucune mention. Après des heures à tout tenter, et à taper sur le clavier avec vos deux poings, ne jetez pas tout de suite votre ordinateur par la fenêtre. Peut-être qu’une bonne âme vous expliquera en quelques minutes comment résoudre votre problème. La communauté du Libre (et tout particulièrement la communauté Ubuntu) est très réactive et majoritairement pleine de bonne volonté. Pour bénéficier de cette entraide, vous avez le choix des armes. 288
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15 – Références utiles
Les wikis Les wikis sont des sites que tout le monde peut modifier et corriger. Ce système est très pratique et cela vous permet, par exemple, de corriger une faute d’orthographe dans le texte que vous lisez. Les wikis sont utilisés pour construire des documentations structurées et détaillées tout en restant relativement dynamiques. • Wiki Officiel Le wiki officiel en anglais du projet Ubuntu. B http://wiki.ubuntu.com/
• Wiki Ubuntu-fr Le wiki francophone d’Ubuntu-fr. B http://wiki.ubuntu-fr.org/
Les forums Les forums sont des sites web sur lesquels vous avez la possibilité de poster des messages, d’obtenir des réponses, ..., bref de discuter de manière constructive. Sauf en cas de débordement grave, les écrits sur un forum ne sont jamais effacés et restent à disposition de tous. Attention donc à ne pas y écrire trop de bêtises... Il est aussi indispensable, avant de poster un nouveau message, de faire une recherche pour vérifier si le thème n’a pas déjà été abordé. Nous vous conseillons donc de visiter et de participer aux forums suivants. • Ubuntuforums Le plus gros forum (en anglais) lié à Ubuntu (plus de 40 000 membres inscrits !) B http://ubuntuforums.org/
• Forum Ubuntufr Le sympathique forum français Ubuntu-fr. Peut-être y croiserezvous l’un ou l’autre des auteurs de ce livre ? B http://forum.ubuntu-fr.org/
• Andesi Un forum français plus spécifiquement dédié à Debian mais disposant d’une rubrique Ubuntu. Ce forum est fréquenté par quelques gourous prêts à résoudre tous vos problèmes. B http://andesi.org/forum/
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Accès libre – Ubuntu
IRC IRC, au contraire des forums, est instantané, rapide et généralement pas archivé. Une fois connecté à un salon IRC, tout le monde parle plus ou moins en même temps, dans un joyeux bazar. C’est l’occasion de tenter de résoudre en direct un problème tout en acceptant que la conversation puisse dévier sur des sujets variés. Un des logiciels pour se connecter sur IRC dans Ubuntu est X-chat. Sur le serveur IRC irc.freenode.net, vous pourrez fréquenter les canaux de discussion suivants : • #ubuntu Le canal officiel. Très très fréquenté, il en devient même difficile d’accès ! • #ubuntu-fr Le canal francophone, lui aussi de plus en plus fréquenté. • #andesi Le canal Andesi, moins fréquenté mais parfait pour les questions un peu techniques ou sur la philosophie du libre.
Les LUG Malgré tout, nous restons des êtres humains et le contact social est souvent plus agréable et plus efficace que des heures passées devant un écran. Les utilisateurs de Linux ont coutume de se regrouper en LUG (Linux User Group) ou GUL (Groupe d’utilisateurs de Linux). Il existe certainement un LUG dans votre région. La liste des LUG reconnus est disponible sur le site de l’AFUL à l’adresse suivante : B http://www.aful.org/gul
Les LUG les plus actifs organisent des conférences, des rencontres voire des install-parties, journées où tout le monde vient avec un ordinateur sous MS-Windows et repart avec un ordinateur avec Linux installé en dualboot. C’est aussi l’occasion de voir des passionnés (les fameux geeks) en pleine action. À essayer au moins une fois dans sa vie !
Quelques conseils Nous avons passé en revue les différents moyens de demander de l’aide. Cependant, avant toute chose, il est très important de respecter certaines règles. Ainsi, la communauté est essentiellement composée de bénévoles. Il est donc indispensable de formuler des requêtes polies, claires et 290
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15 – Références utiles
dans un français (ou du moins la langue utilisée) correct. Les gens qui vous répondent essaient juste de vous faire plaisir. Remerciez-les donc chaleureusement et ne soyez ni agressifs, ni négatifs. D’une manière générale, les requêtes impératives, antipathiques ou en langage SMS sont une certitude absolue de n’obtenir aucune réponse. Si votre message n’obtient pas de réponse, rien ne sert d’insister, c’est que personne ne peut ou ne veut répondre à votre demande pour le moment. Essayez de la poser autrement ou dans un autre endroit plus adapté. Rien n’est plus énervant que de répéter 36 fois la même chose. Aussi, avant de poser votre question, soyez sûr que le sujet n’a pas déjà été abordé ou qu’une documentation spécifique n’existe pas. Dans la majorité des cas, si vous avez un problème, vous ne devez pas être le seul à le subir... Enfin, si vous voyez une question à laquelle vous pouvez apporter une réponse, même partielle, n’hésitez pas. Faites profiter les autres de votre savoir nouvellement acquis !
Contribuer ? Ubuntu et les logiciels libres en général, c’est principalement une armée de bénévoles, de volontaires, de passionnés qui tentent d’apporter leur pierre à l’édifice. Certes, on pense avant tout aux programmeurs dont certains sont des vedettes (Linus Torvalds par exemple), mais la programmation n’est que la partie émergée de l’iceberg. Le libre a besoin de toutes les contributions pour entretenir un site web, faire un logo, une documentation. Les contributions financières sous forme de dons ou les cadeaux sont tout autant appréciés. Après tout, est-il illogique de remercier toutes ces personnes qui ont permis à l’outil que vous utilisez d’exister ? À chacun de choisir (voire d’inventer) la forme de contribution qui lui convient, si tant est qu’envie de contribuer il y ait. Il est en effet tout à fait honorable d’apprécier Ubuntu en tant que système sans pour autant y passer des heures. Les différentes méthodes de contribution qui suivent ne sont donc que des idées, en aucun cas des obligations.
Devenir Ubuntero La première façon de contribuer au projet Ubuntu est tout simplement de le faire connaître autour de vous. © Groupe Eyrolles, 2005
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Accès libre – Ubuntu
CULTURE Ubunteros, Ubuntites et membres L’Ubuntero est le terme pour désigner un passionné d’Ubuntu. Ubuntite était le terme anciennement mais la signification reste la même. Rejoindre les rangs des Ubunteros ne nécessite qu’un engagement moral en signant le code de conduite. Tout le monde peut donc devenir Ubuntero. Un Ubuntero qui aura contribué de manière soutenue, régulière et importante pourra poser sa candidature afin de devenir « Membre ». Afin d’être accepté comme membre, un Ubuntero doit recevoir un avis favorable d’au moins 3 des 4 membres de l’Ubuntu Council. Une fois accepté, le membre disposera alors d’une adresse e-mail de type @ubuntu.com et d’un droit de vote lors de l’élection de l’Ubuntu Council. Si vous croisez une personne dont l’adresse e-mail est @ubuntu.com, c’est que cette personne a déjà contribué de manière importante au projet et qu’elle possède sans doute une connaissance approfondie d’Ubuntu.
Contrairement aux grandes multinationales, le logiciel libre a rarement les moyens de se payer de grandes campagnes publicitaires avec pleines pages dans les journaux. Et quand les moyens sont là, on préfère souvent les utiliser à autre chose. Aussi, il est du ressort des utilisateurs de promouvoir le logiciel libre autour d’eux ainsi que d’aider, dans la mesure de leurs moyens, les nouveaux utilisateurs. Afin de conserver au projet une ambiance conviviale et chaleureuse, une charte de bonne conduite a été rédigée : B http://doc.ubuntu-fr.org/codedeconduite (en français) ou B http://www.ubuntu.com/community/conduct (en anglais)
Elle est malheureusement en anglais mais rien ne vous empêche de la traduire si vous le pouvez. Cette charte insiste principalement sur le respect à porter aux autres, sur le fait d’accepter le désaccord, de ne pas se prendre pour le centre du monde et de reconnaître ses erreurs ou son incompétence. En signant cette charte, vous devenez Ubuntero : B http://www.ubuntu.com/community/processes/newmember
Pour récupérer des informations en français sur Ubuntu, le site de la communauté francophone des utilisateurs d’Ubuntu est : B http://www.ubuntu-fr.org/
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15 – Références utiles
Rapporter des bogues Vous rencontrez un problème ? Manifestement quelque chose ne marche pas comme prévu ? Le problème ne se résoudra certainement pas tout seul, surtout si personne ne prend la peine d’informer les développeurs de la situation. Il est donc important de poster ce qu’on appelle un rapport de bogue (bogue est le mot français pour bug, en anglais). Poster un rapport de bogue n’est pas toujours simple au début : que dire exactement, quelles sont les informations nécessaires ? Les habitués sur les forums ou sur IRC vous aideront les premières fois. BONNES PRATIQUES Un bon rapport de bogue Un bon rapport de bogue est invariablement constitué des informations suivantes : • un titre clair qui permet d’identifier immédiatement le bogue ; • une explication détaillée du problème ; • une manière de reproduire, étape par étape, le bogue en question ; • le résultat que vous obtenez et ce qu’il faudrait obtenir ; • les versions des programmes impliqués ainsi que toutes informations que vous jugez utile pour résoudre le bogue ; • en anglais, la langue de travail d’Ubuntu.
D’une manière générale, mieux vaut poster un rapport de bogue inutile que de risquer de laisser un bogue non signalé. Les bogues liés à Ubuntu sont maintenant signalés dans Launchpad : B https://launchpad.net/ B https://launchpad.net/malone/distros/ubuntu
En vous créant un compte sur Launchpad, vous pourrez non seulement rapporter des bogues mais aussi signer la charte de conduite (et donc devenir Ubuntero), traduire des applications...
Traduire, documenter... Vous pensez que contribuer à Ubuntu nécessite des capacités horsnormes ? Qu’il faut au minimum être bac+18 avec un QI de 160 ? Et bien vous avez raison, d’ailleurs les auteurs de ce livre en sont un exemple parfait... euh... justement non ! Même sans aucune compétence en informatique, vous pouvez aider. Prenons un exemple : vous tombez dans votre logiciel préféré sur un texte en anglais alors que votre système est en français. Un bogue ! Et bien dans le menu Aide, en haut à droite, choisissez Traduire cette appli© Groupe Eyrolles, 2005
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Accès libre – Ubuntu
cation.
Si vous avez un compte Launchpad (comme cité dans le paragraphe précédent), vous pouvez traduire la phrase manquante pour que cela soit corrigé lors de la prochaine mise à jour. Et, magie, votre nom sera listé sur Launchpad dans la liste des contributeurs à ce programme. Vous pouvez aussi réaliser des documentations, depuis des courts articles dans un forum jusqu’à un livre complet. Toute participation est vraiment bienvenue. La musique au démarrage d’Ubuntu n’est pas réellement satisfaisante et votre oncle est musicien : pourquoi ne pas lui demander ce petit service ? Comme le disent souvent les responsables de logiciels libres : « Il n’y a pas de petite contribution ».
Et plus loin encore... Et si l’informatique est vraiment votre dada, pourquoi ne pas se lancer dans la programmation d’une petite application ou, plus simplement, pourquoi ne pas construire les paquets Ubuntu à partir des programmes existants ? Les programmes disponibles sur Ubuntu sont mis à votre disposition par une formidable équipe appelée MOTU, Master of the universe (Maître de l’Univers). Ces passionnés abattent, bénévolement pour la plupart, un travail fantastique. Si vous voulez un jour les rejoindre, tout commence ici : B https://wiki.ubuntu.com/DeveloperResources
En résumé... La liste des ressources ci-dessus est loin d’être exhaustive. Ce n’est qu’un point de départ vers de nouveaux horizons, de nouvelles richesses. Dans la majorité des livres, la dernière page signifie la fin de l’histoire. Ce livre est à cet effet un peu particulier. Lorsque vous tournerez cette page, l’aventure réelle commencera seulement. Vous serez dans le monde d’Ubuntu, un monde que nous vous souhaitons plein de plaisirs et de découvertes.
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annexe
A
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Faire cohabiter Ubuntu et Windows
SOMMAIRE
B Ubuntu et les partitions
Une fois votre système Ubuntu installé et pris en main, il reste à y ajouter vos données personnelles. Vous aurez sans doute à récupérer vos données présentes sur une partition gérée par Windows. Et si vous souhaitez conserver Windows sur votre machine, vous aurez probablement à passer des données d’un système à l’autre. Ce chapitre présente une solution éprouvée par de nombreux utilisateurs du dualboot et proposera quelques autres solutions.
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Windows
B Accéder aux données présentes sur une partition de type FAT
B Accéder aux données présentes sur une partition de type NTFS
B Créer une partition pour échanger entre les deux systèmes MOTS-CLÉS
B partition B EXT2, EXT3 B FAT32 B NTFS B Wine B montage
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Ubuntu et les partitions Windows Ubuntu est installé, tout tourne à merveille mais, pour une raison ou une autre, vous êtes peut-être obligé de conserver Windows. Comme nous l’avons vu, cela ne pose en pratique aucun problème d’avoir les deux systèmes sur un ordinateur : il suffit de choisir le bon au démarrage. Là où les choses se corsent, c’est lorsqu’il s’agit d’accéder aux mêmes données depuis les deux systèmes ! En effet, comment transférer simplement des fichiers et des documents d’un système à l’autre ? Le moyen le plus simple est de considérer les deux systèmes comme deux ordinateurs indépendants. Il suffit alors tout simplement d’utiliser une clé USB comme intermédiaire de transfert. Certes ! Solution envisageable mais ô combien peu satisfaisante. Nous allons donc voir différentes autres méthodes permettant de transférer les données d’un système à l’autre. Il faut savoir que les données sont stockées sur les disques durs via un système de fichiers, nom donné à la technique d’encodage des données sur le disque dur (voir encadré). TECHNIQUE Les systèmes de fichiers Ce sont des méthodes de stockage et d’organisation des fichiers et des données visant à les rendre aisément exploitables. Un système de fichiers s’applique à un périphérique de stockage, un disque dur, un CD-Rom ou une clé USB par exemple, pour y stocker physiquement les données. Souvent, les systèmes d’exploitation ne prennent en compte que leur propre système de fichiers sans rechercher de compatibilité avec le système de fichiers d’un autre système d’exploitation. Cette situation rend ardu l’échange de données entre différents systèmes. Windows fait partie de ces systèmes d’exploitation. Il ne peut lire et écrire que sur deux types de partitions : FAT et NTFS. Par défaut, Ubuntu, et plus généralement Linux, utilise les systèmes de fichiers EXT2 et EXT3. Mais pour des raisons d’interopérabilité, ce système d’exploitation est capable de lire un grand nombre d’autres systèmes de fichiers. Ubuntu peut notamment lire et écrire sur les partitions de type FAT. Il gère aussi les partitions de type NTFS, mais uniquement en lecture pour le moment.
Sous Windows, le système de fichiers est généralement NTFS ou FAT32 (plus ancien). Sous Linux, le système de fichiers est généralement EXT2 ou EXT3 (parfois ReiserFS, mais celui-ci sort du cadre de ce livre). Windows peut lire et écrire sans problème du NTFS et du FAT32 (heureusement) mais ne connaît pas l’existence d’EXT2 ni d’EXT3. Linux peut lire et écrire du EXT2 ou du EXT3, du FAT32 mais aussi lire (sans écriture possible) du NTFS. 298
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A – Faire cohabiter Ubuntu et Windows
TECHNIQUE EXT2 ou EXT3 ? Parmi les systèmes de fichiers supportés par Linux, on trouve EXT2 et EXT3. Les deux systèmes sont, comme leur nom l’indique, très proches. En fait, on peut même dire que l’EXT3 est de l’EXT2 auquel on a rajouté un journal. Ce qui signifie que si on sait lire de l’EXT3, on peut a fortiori lire de l’EXT2. Un journal ? Quésaco ? Pour simplifier, le journal est une zone du système de fichier dans lequel est indiqué l’historique des modifications récentes. Cela permet de récupérer des données en cas de panne. Si par exemple vous étiez en train de déplacer un gros fichier et qu’est survenu une panne de courant, avec de l’EXT2 standard, une moitié de fichier sera copiée et ne sera pas correcte. Avec le journal de l’EXT3, Linux pourra se dire : « Mais quel est donc ce fichier incorrect ? Ah oui, c’est le déplacement inachevé de tel fichier. » et donc compléter sans heurt l’opération. Si la partition est endommagée pour une raison ou une autre et que EXT3 ne sait pas où mettre un fichier récupéré depuis le journal, ce fichier sera placé dans le répertoire lost+found (perdu+retrouvé) qui se trouve à la base de chaque partition. Si votre répertoire /home se trouve sur une partition distincte, vous aurez donc un répertoire /home/lost+found qui, nous l’espérons, restera vide.
Si votre système Windows utilise FAT32, pas de problème. Tous vos fichiers sont accessibles et modifiables depuis Linux, ce qui vous simplifiera grandement la vie. Mais si votre système Windows utilise NTFS, vous avez deux solutions : 1 Apprendre à Windows à lire EXT2 ou EXT3 : dans cette solution, chaque système peut lire les données de l’autre mais ne peut y écrire en toute sécurité. 2 Créer une partition commune utilisant le format FAT32, partition qui sera la zone neutre partagée par les deux systèmes : chacun pourra y lire et y écrire des données.
Apprendre à Windows à lire du EXT2/EXT3 Si vous avez très peu de besoins de communication entre les deux systèmes, cette solution peut vous convenir. Très simple à mettre en place, elle est aussi très facile car tous vos fichiers Linux seront à tout moment accessibles depuis Windows. Pour cela, il suffit de se rendre sur la page du projet du pilote : B http://www.fs-driver.org/
de télécharger l’exécutable dans la section Download puis de l’installer par un double-clic. Une fois cet outil installé, Windows attribuera une lettre de lecteur à la partition Linux, qui sera alors visible comme un autre disque.
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ATTENTION Méthode risquée Notez que cette méthode peut se révéler parfois dangereuse. En effet, Windows ne gère pas les permissions de la même façon que Linux et l’écriture sur une partition Linux depuis Windows peut parfois générer certains problèmes voire, dans le pire des cas, rendre votre système Linux inutilisable. Néanmoins, si vous ne modifiez pas les fichiers du système depuis Windows, cette méthode peut se révéler la plus facile à l’usage. Consultez la foire aux questions pour plus d’informations : B http://fs-driver.org/faq.html
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Accès libre – Ubuntu
Figure A–1
Une partition Linux de type EXT2 vue depuis Windows XP
Une partition au format FAT32 ATTENTION Les problèmes du FAT32 La partition réservée aux transferts au format FAT32 pose néanmoins quelques problèmes. Tout d’abord, le FAT32 ne gère pas les permissions. Un fichier sur une telle partition pourra donc être lu par n’importe quel utilisateur. De plus, on ne peut être certain des permissions dont héritera, sous Linux, un fichier créé sur cette partition depuis Windows. Enfin, FAT32 ne gère pas la casse dans les noms de fichiers. Ainsi, sous Linux en temps normal, essai.txt et ESSAI.txt sont deux fichiers différents : ce n’est pas le cas sur une partition FAT32 et cela peut induire des problèmes.
La méthode de la partition lisible et inscriptible depuis les deux systèmes d’exploitation est un peu plus complexe à mettre en place mais elle est préférable pour établir une cohabitation durable entre les deux systèmes. C’est pourquoi cette méthode est historiquement à conseiller car son utilisation ne peut mettre en péril aucun des deux systèmes. Cependant, les progrès techniques rendent la lecture du NTFS depuis Linux et du EXT3 depuis Windows de plus en plus sûre. La solution de la partition réservée aux échanges est donc certainement amenée à disparaître. Créer une partition de transfert après l’installation, alors que le système est opérationnel peut s’avérer dangereux car cela implique un redimensionnement d’une partition. Or, une telle opération n’est jamais simple et présente un risque de destruction de la partition, voire du système, si on l’effectue sans précaution ou avec un outil non sûr. Le plus simple est de créer une partition FAT32 suffisamment grande (à vous de réfléchir à vos besoins) au moment où l’on installe Ubuntu. Rappelons que cela n’est nécessaire que si votre système Windows utilise des partitions de type NTFS. Nous avons vu au chapitre 3 comment réduire la taille d’une telle partition et nous n’y revenons pas ici. Il suffira, lors du partitionnement effectué au moment de l’installation, de créer plusieurs partitions dans l’espace dégagé, et pour l’une d’elles, de lui donner le type FAT32.
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A – Faire cohabiter Ubuntu et Windows
AVANCÉ Windows dans Linux : Wine et VMWare Si vous utilisez surtout Linux mais que vous avez besoin de Windows pour un ou deux programmes particuliers, deux solutions supplémentaires s’offrent à vous. La première est l’émulation. On va faire croire aux programmes qu’ils sont sur un système Windows et non sur un système Linux. C’est rendu possible grâce au programme WINE. Une fois WINE installé via Synaptic, il suffit en théorie de lancer le programme Windows depuis un terminal avec la commande : wine MON_PROGRAMME.EXE
Cependant, cette solution peut ne pas fonctionner pour tous les programmes et demande alors beaucoup de chipotage et de manœuvres complexes (vous trouverez sans aucun doute de l’aide sur les forums à ce sujet). B http://www.winehq.com/
La seconde solution est la virtualisation. Cette fois, il s’agit de faire tourner un Windows complet sous Linux. Les programmes permettant ce petit miracle sont appelés « virtualisateurs ». Le plus connu est VMWare, qui est un logiciel payant et non libre. Des virtualisateurs libres (comme Xen) ont récemment fait leur apparition. Vous pouvez télécharger la version d’évaluation de VMWare ou la version gratuite (VMWare player) sur le site : B http://www.vmware.com/
Ensuite, suivez les instructions données sur le site pour l’installation. Une fois cette étape achevée, il faudra installer Windows dans la machine virtuelle ainsi créée. Autant dire que cette solution est un peu plus compliquée à mettre en œuvre.
Sous Ubuntu, cette partition sera visible et vous pourrez y lire ou écrire des fichiers. Sous Windows, la nouvelle partition apparaîtra avec une nouvelle lettre de lecteur (D:, E: ou autre selon votre configuration). Vous y trouverez les fichiers créés sous Ubuntu et vous pourrez en ajouter d’autres qui seront alors disponibles en lecture et écriture sous Ubuntu au prochain redémarrage. Souvenez-vous toutefois que les fichiers placés dans le dossier Mes Documents de Windows ne seront, en général, pas placés dans ce lecteur. Il faut donc prendre soin de copier les fichiers utiles, ou bien de les enregistrer directement, sur ce lecteur.
Accéder aux données présentes sur une partition de type FAT32 Cette section présente comment utiliser une partition de type FAT32 sous Ubuntu. Ainsi, il sera possible de lire et écrire à partir d’Ubuntu sur une partition Windows de type FAT32. © Groupe Eyrolles, 2005
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Accès libre – Ubuntu
Identifier les partitions ALTERNATIVE Plus facile avec le gestionnaire graphique de disques Vous pouvez plus simplement passer par le menu Système>Disque pour voir le gestionnaire de disques en mode graphique.
Dans un premier temps, nous devons vérifier si le disque dur contient une partition de type FAT32, grâce aux deux étapes suivantes : 1 Lancez un terminal superutilisateur à l’aide du menu Application> Accessoires>Terminal. 2 Saisissez la commande permettant de lister les partitions : sudo fdisk -l
Le résultat est de ce type : Disque /dev/hda: 81.9 Go, 81964302336 octets 255 têtes, 63 secteurs/piste, 9964 cylindres Unités = cylindres de 16065 * 512 = 8225280 octets Périphérique Amorce /dev/hda1 * /dev/hda2 /dev/hda3
Début 1 974 1035
Fin 973 1034 9964
Blocs Id Système 7815591 83 Linux 489982+ 82 Linux swap / Solaris 71730225 b W95 FAT32
Les partitions contenant l’indication W95 Fat32 sont les partitions de type FAT32 qui nous intéressent. Dans cet exemple, nous utiliserons la partition /dev/hda3.
Créer le point de montage Maintenant que nous avons sélectionné une partition, nous allons créer un point de montage. Il s’agit d’un simple répertoire représentant le point d’entrée de la partition dans le système de fichiers d’Ubuntu : 1 Lancez un terminal superutilisateur à l’aide du menu Applications>Accessoires>Terminal. 2 Lancez la commande de création de répertoire : sudo mkdir /mnt/windows
Le nom du répertoire est personnel : on peut donc entrer un nom qui identifie facilement la partition. Il est conseillé de créer le point de montage dans le répertoire /mnt contenant les points de montage dans la hiérarchie standard des répertoires sous Linux.
Monter la partition Nous allons maintenant modifier le fichier de montage de partitions d’Ubuntu afin d’automatiser le montage de cette partition. Ainsi, à 302
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A – Faire cohabiter Ubuntu et Windows
chaque démarrage, les données présentes sur cette partition seront accessibles aussi bien en lecture qu’en écriture : 1 Dans le menu Applications>Accessoires, lancez l’outil Lancer avec un utilisateur différent (figure A-2).
Figure A–2
L’utilitaire Lancer avec un utilisateur différent
2 Vérifiez que l’utilisateur sélectionné soit root, puis entrez la com-
mande suivante, permettant d’éditer le fichier /etc/fstab : gedit /etc/fstab
Le fichier obtenu est de la forme suivante : # /etc/fstab: static file system information. # # <mount point> <pass> proc /proc proc defaults 0 0 /dev/hda1 / ext3 defaults,errors=remount-ro,user_xattr 0 /dev/hda2 none swap sw 0 0 /dev/hdc /media/cdrom0 udf,iso9660 ro,user,noauto 0 0 /dev/fd0 /media/floppy0 auto rw,user,noauto 0 0
1
3 Entrez à la fin du fichier la ligne suivante : /dev/hda3 /mnt/windows vfat user,auto,gid=100,umask=002 0 0
Détaillons un peu les options saisies pour comprendre : – /dev/hda3 : correspond à la partition que l’on souhaite monter. – /mnt/windows : correspond au point de montage, le répertoire où seront visibles les fichiers de la partition /dev/hda3. – vfat : option indiquant le type de formatage de la partition. – user : option permettant à n’importe quel utilisateur de monter cette partition. – auto : option pour que la partition soit montée automatiquement au démarrage d’Ubuntu. – gid=100 : cette option attribuera au gid (group id : numéro du groupe) la valeur 100 qui, sur Ubuntu, correspond au groupe users.
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Accès libre – Ubuntu
–
umask=002 : cette option donnera les droits de lire et écrire sur les répertoires et fichiers de la partition (777 - umask = 777 - 002 = 775 soit rwxrwxr-x). 4 Enregistrez les modifications puis fermez la fenêtre.
Pour accéder aux données de la partition, il suffit de monter la partition, mais auparavant on relancera Ubuntu.
Accéder aux données présentes sur une partition de type NTFS QUESTION Écrire sur une partition NTFS depuis Linux Il existe un projet pour cela mais il n’a pas encore abouti sur une solution complètement fiable. C’est pourquoi l’écriture n’est pas disponible dans les distributions. B http://www.linux-ntfs.org/
D’autres projets sont entrepris, certains étant arrêtés. Il est conseillé d’éviter des solutions dont vous n’avez pas la garantie qu’elles fonctionnent sans risque.
Cette section présente comment utiliser une partition Windows de type NTFS sous Ubuntu. Ainsi, il sera possible de lire, à partir d’Ubuntu, le contenu de la partition. Comme indiqué plus haut, il ne sera pas possible d’écrire sur cette partition.
Identifier les partitions Dans un premier temps, nous devons vérifier si le disque dur contient une partition de type NTFS. Suivez les étapes suivantes : 1 Lancez un terminal superutilisateur à l’aide du menu Applications> Accessoires>Terminal. 2 Saisissez la commande permettant de lister les partitions : sudo -s fdisk -l
Le résultat obtenu est de ce type : Disque /dev/hda: 81.9 Go, 81964302336 octets 255 têtes, 63 secteurs/piste, 9964 cylindres Unités = cylindres de 16065 * 512 = 8225280 octets Périphérique Amorce /dev/hda1 * /dev/hda2 /dev/hda3
Début 1 974 1035
Fin 973 1034 9964
Blocs Id Système 7815591 83 Linux 489982+ 82 Linux swap / Solaris 71730225 b NTFS
Les partitions contenant l’indication NTFS sont les partitions de type NTFS qui nous intéressent. Dans cet exemple, nous utiliserons la partition /dev/hda3.
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Créer le point de montage Maintenant que nous avons sélectionné une partition, nous allons créer un point de montage. Il s’agit d’un simple répertoire représentant le point d’entrée de la partition dans le système de fichiers d’Ubuntu : 1 Lancez un terminal superutilisateur à l’aide du menu Application> Accessoires>Terminal. 2 Lancez la commande de création de répertoire : sudo -s mkdir /mnt/windows
Le nom du répertoire est personnel : on peut donc entrer un nom qui identifie facilement la partition. Mais il est préférable de créer le point de montage dans le répertoire /mnt contenant les points de montage dans la hiérarchie standard des répertoires sous Linux.
Monter la partition Nous allons modifier le fichier de montage de partitions d’Ubuntu pour automatiser le montage de cette partition. Ainsi, à chaque démarrage, les données présentes sur cette partition seront accessibles en lecture : 1 Dans le menu Application>Outils Système, lancez l’outil Lancer avec un utilisateur différent (figure A-3).
Figure A–3
L’utilitaire Lancer avec un utilisateur différent
2 Vérifiez que l’utilisateur sélectionné soit root, puis entrez la com-
mande suivante, permettant d’éditer le fichier /etc/fstab : gedit /etc/fstab
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Accès libre – Ubuntu
Le fichier est de la forme suivante : # /etc/fstab: static file system information. # # <mount point> <pass> proc /proc proc defaults 0 0 /dev/hda1 / ext3 defaults,errors=remount-ro,user_xattr 0 /dev/hda2 none swap sw 0 0 /dev/hdc /media/cdrom0 udf,iso9660 ro,user,noauto 0 0 /dev/fd0 /media/floppy0 auto rw,user,noauto 0 0
1
3 Entrez à la fin du fichier la ligne suivante : /dev/hda3 /mnt/windows ntfs ro,user,auto,gid=100,umask=002 0 0
ATTENTION Sauvegardez vos données ATTENTION ! ATTENTION ! Les opérations décrites dans cette section sont dangereuses, nous ne le dirons jamais assez : faites une sauvegarde ! La réduction de la taille d’une partition est toujours une opération à risque. Soyez averti que cette procédure peut échouer et abîmer ou détruire votre partition. Si vous ne pouvez faire autrement, il est donc indispensable de sauvegarder au préalable toutes vos données. Consultez les forums et la documentation des outils pour obtenir les informations utiles en fonction de votre cas précis et vous assurer que la procédure que vous envisagez est bien adaptée à votre système.
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Détaillons un peu les options pour comprendre : • /dev/hda3 : correspond à la partition que l’on souhaite monter. • ro : option indiquant que la partition est en lecture seule. • /mnt/windows: correspond au point de montage, le répertoire où seront visibles les fichiers de la partition /dev/hda3. • ntfs : option qui indique le type de formatage de la partition. • user : permet à n’importe quel utilisateur de monter cette partition. • auto : impose que la partition soit montée automatiquement au démarrage d’Ubuntu. • gid=100 : cette option attribuera au gid (group id : numéro du groupe) la valeur 100 qui, sur Ubuntu, correspond au groupe users. • umask=002 : cette option donnera les droits de lire et écrire les répertoires et fichiers de la partition, (777 - umask = 777 - 002 = 775 soit rwxrwxr-x). Pour accéder aux données de la partition, il reste à monter la partition. Il faut au préalable relancer Ubuntu.
Créer une partition pour échanger entre les deux systèmes Si vous souhaitez créer une partition d’échange alors que votre système fonctionne et que tout l’espace disponible pour les partitions est utilisé, vous devez dégager de l’espace à l’aide d’un utilitaire de repartitionnement. L’un d’eux est GParted déjà présenté au chapitre 3 lors de l’installation.
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A – Faire cohabiter Ubuntu et Windows
Redimensionner une de ses partitions Cette section présente la façon de faire de la place sur une partition Ubuntu afin d’échanger des données dans les deux sens. Nous allons redimensionner une partition afin de libérer 500 Mo qui serviront à créer la partition d’échange. Voici la procédure : 1 Lancer l’outil de partitionnement GParted en allant dans le menu Système>Administration>Éditeur de partitions Gnome après l’avoir installé si nécessaire (voir chapitre 6).
Figure A–4
Fenêtre principale de l’application GParted
2 Sélectionnez la partition à redimensionner. Ici, nous choisissons la
partition /dev/hda6. Cliquez sur le bouton Resize/Move de la barre d’icônes pour ouvrir la fenêtre de redimensionnement de partition (figure A-5).
Figure A–5
Fenêtre de redimensionnement de partition
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Accès libre – Ubuntu
3 Réduisez la barre définissant l’espace occupé par la partition à l’aide
de la souris afin d’avoir 500 indiqué dans la fenêtre Free Space FolPuis cliquez sur le bouton Resize. Cette action ouvre une fenêtre indiquant les actions à effectuer (figure A-6). lowing.
Figure A–6
Fenêtre indiquant les actions à effectuer
4 Pour appliquer les modifications demandées, cliquez sur le bouton
de la barre d’icônes, ce qui lance une fenêtre indiquant l’évolution des opérations (figure A-7). Appliquer
Figure A–7
Fenêtre indiquant l’évolution des opérations
5 Une fois l’opération terminée, on peut constater la réduction de la
partition /dev/hda6 et l’apparition d’un bloc gris non alloué (figure A-8).
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A – Faire cohabiter Ubuntu et Windows
Figure A–8
Résultat du redimensionnement de la partition
6 Maintenant il faut convertir ce bloc non alloué en une partition de
type FAT. Sélectionnez le bloc non alloué, puis cliquez sur le bouton Nouveau dans la barre d’icônes. Cette action ouvre la fenêtre de création de partition (figure A-9).
Figure A–9
Fenêtre de création de nouvelles partitions
7 L’interface propose par défaut d’occuper tout l’espace disponible, ce
que nous souhaitons. La seule modification à faire est de modifier l’option Filesystem. Celle-ci est par défaut fixée à ext2. Fixez-la à Fat32. Puis validez la configuration en cliquant sur le bouton Ajouter. Cette action ajoute une entrée dans la fenêtre indiquant les actions à réaliser (figure A-10).
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Accès libre – Ubuntu
Figure A–10
Fenêtre indiquant les actions à effectuer
8 Pour appliquer les modifications demandées, cliquez sur le bouton
de la barre d’icônes, ce qui lance une fenêtre indiquant l’évolution des opérations (figure A-11). Appliquer
Figure A–11
Fenêtre indiquant l’évolution des opérations
9 Une fois les opérations effectuées, une fenêtre indique qu’il est préfé-
rable de redémarrer la machine afin d’appliquer les modifications. Fermer l’application GParted et redémarrer l’ordinateur.
Monter la partition de transfert La partition à monter est une partition de type FAT32. Pour la monter, se reporter à la section « Accéder aux données présentes sur une partition de type FAT32 » de la présente annexe, page 301.
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A – Faire cohabiter Ubuntu et Windows
En résumé... En conclusion, nous avons pu aborder dans ce chapitre la façon de mettre en place une partition d’échange afin de partager efficacement des données entre les deux systèmes d’exploitation. Il est conseillé de créer cette partition lors de l’installation d’Ubuntu afin de ne pas prendre le risque de perdre des données lors du redimensionnement d’une partition, qui serait nécessaire pour la créer plus tard. Pour une cohabitation durable des deux systèmes, c’est la solution la plus sûre car chaque système lit et écrit dans une partition de type FAT32 sans mettre en péril l’autre système. Dans un usage courant, il apparaît cependant que les communications entre deux systèmes sont réduites une fois la migration achevée. La lecture EXT3 depuis Windows et NTFS depuis Linux étant de plus en plus stables et testées, ces solutions devraient à terme devenir de plus en plus courantes pour peu qu’elles soient utilisées raisonnablement. Et bien sûr, on peut toujours utiliser une clé USB pour échanger des fichiers de temps à autre. C’est absolument sans risque pour vos partitions.
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annexe
B
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Fonctionnalités serveur d’Ubuntu
SOMMAIRE
B Installer et configurer un
Votre distribution Ubuntu, même si elle excelle dans le cadre d’une utilisation traditionnelle (bureautique, navigation Internet, messagerie, jeux, etc.), est à même de vous proposer tous les outils permettant de la transformer en une solution serveur fiable, tout comme son illustre grande sœur, Debian.
serveur web
B Installer et configurer un serveur FTP
B Installer et configurer un serveur SSH
B Rendre sa machine accessible depuis Internet MOTS-CLÉS
B Apache B MySQL B Dotclear B serveur web B FTP B SSH B DynDNS
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Accès libre – Ubuntu
CULTURE Blog Un weblog, ou par contraction un blog est un journal, personnel ou collectif, publié sur Internet. Sa particularité principale est de présenter les informations de façon chronologique, tel un carnet de bord. Nous avons choisi d’utiliser le logiciel Dotclear dans sa version 1 bien que la version 2 soit actuellement en préparation (et peut-être déjà disponible à l’heure où vous lirez ces lignes).
ATTENTION Notions élémentaires de sécurité Les logiciels libres ne sont pas exempts de bogues ou de failles de sécurité, il est donc impératif de mettre à jour régulièrement sa machine au moyen d’Apt ou de Synaptic pour garantir la fiabilité et la sécurité du système. C’est d’autant plus vrai dans le cas d’une machine serveur exposée au public !
Pour les utilisateurs avancés, voici quelques astuces qui vous permettront de configurer votre distribution en tant que serveur web et FTP, et ainsi offrir à vos proches, vos amis, ou simplement à vous-même un accès personnalisé aux informations que vous souhaitez publier par le biais de votre connexion Internet. Nous illustrerons ces notions en prenant pour exemple l’installation d’un blog, Dotclear. Ensuite, nous verrons comment accéder à distance à notre machine en utilisant SSH. Enfin, nous verrons comment rendre notre serveur accessible depuis Internet. Attention, les opérations décrites ci-après nécessitent l’utilisation de la ligne de commande, mais ne vous inquiétez pas, elle ne mord pas. Dans les exemples qui suivent, nous partirons du principe que le compte principal du système se nomme eyrolles, et que la machine s’appelle ubuntu. La plupart des paquets à installer cités dans cette section sont disponibles sur Ubuntu en activant les dépôts Universe (voir chapitre 6, « Administrer les logiciels avec Ubuntu »). AVERTISSEMENT Hébergeur, c’est un métier Les astuces présentées dans cette annexe ne constituent en aucun cas un moyen de proposer une plate-forme d’hébergement de production, mais simplement de vous faire découvrir les fonctionnalités serveur d’Ubuntu, pour un usage personnel pédagogique et ludique.
CULTURE Le protocole HTTP Le protocole HTTP (pour HyperText Transfer Protocol) permet de transférer les pages web générées ou stockées sur un serveur vers un navigateur Internet, comme Firefox par exemple. Le serveur utilise pour cela un logiciel serveur comme Apache : B http://www.apache.org
CULTURE Ubuntu-server Canonical propose une version entièrement dédiée serveur d’Ubuntu : ubuntu-server. Elle ne possède pas de serveur graphique ni d’environnement de bureau, mais elle est en revanche dotée par défaut de tous les outils courants permettant de configurer un serveur complet. B http://releases.ubuntu.com/6.06/
Installer et configurer un serveur web Le logiciel Apache équipe à peu près deux serveurs HTTP sur trois dans le monde, c’est dire si la robustesse et l’efficacité de cette solution ne sont plus à démontrer. Il prendra toute sa saveur couplé à PHP, un langage de script exécuté côté serveur et de MySQL, un système de gestion de bases de données. Associé à votre système Linux, ce quatuor de talent forme alors ce qu’il est devenu courant d’appeler LAMP (pour Linux, Apache, MySQL et PHP), et cette LAMP ne demande qu’à briller en votre compagnie :-)
Installer et configurer MySQL Pour installer notre serveur MySQL, il nous faut installer le paquet mysql-server-4.1. Ceci fait, nous allons ouvrir un terminal, et taper la commande suivante pour lancer la procédure de configuration : eyrolles@ubuntu:~$ sudo mysql_secure_installation
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Enter current password for root (enter for none):
MySQL nous demande l’actuel mot de passe root MySQL... Étrange, il n’a jamais été défini puisque c’est la première fois que nous installons ce programme ! Il suffit donc d’appuyer sur la touche Entrée pour passer cette étape. La prochaine question est cruciale et nécessite toute notre attention : Set root password? [Y/n]
Évidemment, nous allons définir un mot de passe pour l’administrateur MySQL afin que n’importe qui ne puisse pas jouir des droits correspondants, ce qui équivaudrait dans la vie de tous les jours à laisser la porte de son appartement grande ouverte avec un panneau clignotant au-dessus sur lequel serait écrit « Entrez, et servez-vous ». Vous pouvez ensuite allègrement accepter toutes les réponses proposées par défaut à toutes les autres questions en appuyant sur la touche Entrée. Lorsque la configuration est terminée, un message de confirmation est affiché : All done! If you’ve completed all of the above steps, your MySQL installation should now be secure.
C’est bien gentil tout ça, mais administrer une base de données en ligne de commande, ce n’est pas très pratique. Autant se servir des outils graphiques existants, qui plus est si ce sont des interfaces web accessibles à distance, comme le célèbre phpMyAdmin, que beaucoup de webmestres en herbe connaissent bien. Cela tombe bien, c’est l’objectif, entre autres, de la section suivante !
Installer Apache, PHP et phpMyAdmin Nous utiliserons la version 2 d’Apache ainsi que la version 4 de PHP, aussi nous n’aurons besoin d’installer que les paquets suivants (toutes les dépendances vous seront proposées et installées automatiquement par apt-get ou Synaptic) : • phpmyadmin ; • php4-gd. © Groupe Eyrolles, 2005
CULTURE MySQL MySQL est un système de gestion de base de données relationnel sous licence GPL très largement répandu puisque libre, simple, performant et rapide à mettre en œuvre. B http://www.mysql.org/
ATTENTION Utilisateurs système et MySQL Les utilisateurs MySQL et les utilisateurs système ne sont pas les mêmes, à commencer par root, même si leur dénomination pourrait prêter à confusion. Veillez donc à ne pas les confondre ! Pour plus de sécurité, il est d’ailleurs conseillé de ne pas utiliser le même mot de passe pour le compte root système et le compte root MySQL.
ASTUCE Outils graphiques officiels d’administration MySQL MySQL AB, la société suédoise qui produit MySQL, fournit gratuitement des outils d’administration graphiques sous Windows, Mac OS X et GNU/Linux. Par chance, ils sont disponibles dans les dépôts Universe d’Ubuntu ; il suffit pour les obtenir d’installer les paquets suivants : • mysql-query-browser (qui vous permettra de tester vos requêtes) ; • mysql-admin (qui vous donnera une vue d’ensemble des paramètres de configuration de MySQL, mais aussi de créer vos bases, vos tables, de gérer vos utilisateurs et leurs privilèges).
AVERTISSEMENT Les paquets peuvent créer des problèmes de dépendances. Il est vivement conseillé de tester que les dépendances sont bien installées.
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B – Fonctionnalités serveur d’Ubuntu
Nous devons fournir notre mot de passe superutilisateur (celui de notre compte principal) pour que le programme se lance. Ce dernier nous pose ensuite une série de questions, en anglais qui plus est. Diable ! Sachez que vous pouvez répondre à la plupart des questions posées en appuyant sur la touche Entrée, y compris celle-ci :
Accès libre – Ubuntu
ASTUCE Organisez-vous ! Une bonne pratique est de créer une base de données et un utilisateur MySQL par utilisateur du système désirant disposer de son site web personnel sur la machine. Par exemple, une base claude pour l’utilisateur claude, une base nadine pour l’utilisatrice nadine, etc., chacun possédant les droits exclusifs sur sa propre base de données.
Ceci fait, vous pouvez d’ores et déjà ouvrir votre navigateur préféré à l’adresse http://localhost/phpmyadmin/ afin de tester le bon fonctionnement de votre serveur web Apache 2, de PHP et de MySQL via phpMyAdmin. Le seul utilisateur existant actuellement pour MySQL est root. Connectez-vous au moyen du mot de passe que vous avez défini à l’étape précédente pour cet utilisateur.
CULTURE localhost Le terme localhost est une référence directe à votre machine : on parle alors d’hôte local. L’équivalent IP de cet alias est 127.0.0.1. L’intérêt de ce concept est d’éviter d’avoir à passer par Internet ou le réseau pour accéder à la machine... depuis elle-même. Figure B–1 Écran d’accueil de phpMyAdmin
Nous allons maintenant créer une base de données portant le nom d’un utilisateur système existant ; par exemple celui de l’utilisateur principal, eyrolles. Entrez ce nom dans le champ Créer une base de données puis cliquez sur le bouton Créer.
Figure B–2
Création d’un nouvelle base de données
Une fois la base créée, revenons à l’accueil de phpMyAdmin en cliquant sur le lien Serveur : localhost, situé en haut à gauche du panneau de droite.
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B – Fonctionnalités serveur d’Ubuntu
Nous allons créer un nouvel utilisateur MySQL eyrolles qui pourra gérer et utiliser la base de données que nous venons de créer.
Figure B–3
Création d’un nouvel utilisateur MySQL
Cliquez sur Privilèges, puis sur Ajouter un utilisateur. Entrez son nom, dans notre exemple eyrolles, le nom de la machine locale (localhost) et saisissez un mot de passe (si possible différent de celui de l’utilisateur système correspondant, pour plus de sécurité). Dans le formulaire Privilèges globaux, ne cochez rien. Nous allons attribuer des droits spécifiques à cet utilisateur pour sa base de données personnelle. Cliquez sur Exécuter. Dans la section Privilèges spécifiques à une base de données de la page qui s’affiche, nous allons définir les privilèges de cet utilisateur sur sa base associée, en l’occurrence la base eyrolles. Figure B–4
Définition d’une base de données associée à l’utilisateur
Maintenant, nous allons définir les privilèges de l’utilisateur eyrolles sur la base eyrolles. En l’occurrence, nous lui donnons tous les privilèges, sauf ceux d’administration. © Groupe Eyrolles, 2005
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Accès libre – Ubuntu
Figure B–5
Définition des privilèges de l’utilisateur sur sa base
Enfin, validons en cliquant sur Exécuter.
Configurer Apache Une fois installé et lancé, Apache va afficher par défaut les pages contenues dans le répertoire /var/www/ du système de fichiers. Hélas, ce répertoire n’est accessible qu’au superutilisateur root, ce qui ne rend pas les opérations de mise à jour très pratiques. Il va nous falloir déterminer comment nous voulons organiser notre serveur web ; veut-on ne bénéficier que d’un seul site web sur la machine, administré par le seul utilisateur root, ou bien proposer à chacun des utilisateurs la possibilité d’héberger son propre site web ? Nous choisirons la deuxième solution, bien entendu ! Pour cela, nous allons éditer le fichier de configuration d’Apache2 /etc/ apache2/apache2.conf. eyrolles@ubuntu:~$ sudo gedit /etc/apache2/apache2.conf
ASTUCE Nom des répertoires web personnels Nul n’est tenu d’utiliser le nom public_html pour les répertoires web personnels des utilisateurs du système. On pourrait très bien, comme cela se trouve souvent, déterminer que ces répertoires se nommeront tous www. Pour cela, il suffit de modifier la ligne UserDir avec la valeur suivante : UserDir www Attention cependant, une fois la convention de nommage déterminée, il ne faudra pas revenir en arrière et changer à nouveau ce nom, faute de quoi vos utilisateurs pourraient voir leurs sites rendus inaccessibles !
Nous allons activer le module de gestion du répertoire web personnel public_html des utilisateurs du système, en décommentant les lignes suivantes dans le fichier : UserDir public_html UserDir disabled root AllowOverride FileInfo AuthConfig Limit Options Indexes SymLinksIfOwnerMatch IncludesNoExec
Sauvegardez le fichier, puis fermez l’éditeur de texte. Pour que les changements soient pris en compte, il faut redémarrer Apache 2 : eyrolles@ubuntu:~$ sudo apache2ctl restart
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B – Fonctionnalités serveur d’Ubuntu
Maintenant, vous et tous les autres utilisateurs de la machine pouvez créer votre répertoire public_html dans votre dossier personnel, ce qui nous donnera un chemin absolu de type : /home/eyrolles/public_html, et constituera la racine de votre site Internet dédié. L’URL de votre site sera alors de la forme http://ma_machine/~eyrolles/. Attention, notez bien qu’il faudra que le répertoire personnel de l’utilisateur (/home/eyrolles) soit bien marqué comme exécutable pour tous les utilisateurs du système (Apache y compris, donc), et que les fichiers et répertoires contenus dans le dossier public_html soient accessibles en lecture de même, au risque d’admirer une magnifique erreur « 403 Forbidden » (accès en lecture non autorisé). Voici une manipulation simple pour effectuer ces deux opérations en ligne de commande : eyrolles@ubuntu:~$ chmod +x ~ eyrolles@ubuntu:~$ chmod -R +r ~/public_html
Installer un blog Dotclear Pour installer Dotclear, il faut tout d’abord se le procurer, en se rendant à l’adresse : B http://www.dotclear.net/download.html
Nous récupérons la version archive (au format tar.gz) de l’application et la sauvegardons dans notre répertoire public_html personnel, où il ne nous reste plus qu’à la décompresser, à l’aide du Gestionnaire d’archives ou de la ligne de commande :
CULTURE Dotclear Dotclear est un gestionnaire de weblog écrit en PHP et MySQL très populaire. Il est extensible via une multitude de plug-ins développés par l’énorme communauté de contributeurs. La version courante à l’heure où ces lignes sont écrites est la 1.2.5. B http://www.dotclear.net
eyrolles@ubuntu:~$ tar xvzf ~/public_html/dotclear-1.2.5.tar.gz
Il ne nous reste plus qu’à lancer la procédure d’installation en faisant pointer notre navigateur préféré à l’adresse suivante (dans laquelle eyrolles représente votre compte) : B http://localhost/~eyrolles/dotclear/install/
Horreur ! À l’étape 2, Dotclear nous informe que le répertoire n’est pas accessible en écriture par le serveur web.
conf/
Figure B–6
Le dossier conf n’est pas accessible en écriture.
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Accès libre – Ubuntu
SÉCURITÉ Le chmod 777 Dans le cas d’une application nécessitant que certains fichiers ou dossiers soient accessibles en lecture/écriture par le serveur web, beaucoup de gens pensent bien faire en assignant les droits de lecture, d’écriture et d’exécution à tous les utilisateurs du système, par le biais de la fameuse commande chmod 777, également disponible en FTP. C’est une pratique risquée, dans le sens où elle permet à tous les utilisateurs du système de lire et de modifier lesdits fichiers, ces derniers pouvant contenir des informations critiques et/ou confidentielles. Une bonne pratique est de limiter les risques en n’autorisant que l’utilisateur courant et Apache à lire et modifier ces fichiers sensibles. Hélas, c’est bien souvent impossible dans le cas d’un hébergement mutualisé ne proposant pas d’accès au mode superutilisateur, seul habilité à effectuer ce type d’opérations. Par chance dans notre cas, notre machine équipée d’Ubuntu fait office de serveur dédié, nous sommes chez nous et on y fait ce que bon nous semble !
Qu’à cela ne tienne, nous allons attribuer les droits d’écriture à Apache sur ce dossier et les fichiers qu’il contient, en passant par le mode superutilisateur. Ce dossier contenant des informations cruciales comme les paramètres de votre connexion à la base de données, nous attacherons un point tout particulier à ce que seul Apache et vous-même ayez les droits de lecture/écriture sur les fichiers en question : eyrolles@ubuntu:~$ sudo chown -R eyrolles:www-data ~/ public_html/dotclear/conf eyrolles@ubuntu:~$ sudo chmod 770 ~/public_html/dotclear/conf/ eyrolles@ubuntu:~$ sudo chmod 660 ~/public_html/dotclear/conf/*
Actualisons la page de l’installeur, et miracle ! L’installation peut se poursuivre.
Figure B–7
Le dossier conf est désormais accessible en écriture par le serveur web.
La prochaine étape nous demande de fournir les informations concernant la base de données MySQL. Rien de bien compliqué, nous disposons de toutes les informations pour cela.
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B – Fonctionnalités serveur d’Ubuntu
Figure B–8
Saisie des paramètres d’accès à la base de données
Si tout s’est bien déroulé, vous obtenez le message suivant :
Figure B–9
La création des tables a réussi.
Il ne nous reste plus qu’à créer l’utilisateur principal...
Figure B–10
Création de l’utilisateur principal Dotclear
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Accès libre – Ubuntu
...et de donner un titre à notre weblog :-)
Figure B–11
Définir le titre de son weblog
Nous pouvons nous connecter à notre weblog et enfin éditer notre premier billet ! Quel plaisir par la suite de visualiser notre propre site web, accessible à l’adresse http://localhost/~eyrolles/dotclear/.
Figure B–12
Votre blog est prêt !
Pour être tout à fait complet, d’autres répertoires de Dotclear nécessitent les droits d’écriture pour que certaines fonctionnalités soient disponibles, comme le stockage d’images, le partage de certaines ressources, l’installation de nouveaux thèmes graphiques ou encore l’installation de plugins. De la même manière que nous avons précédemment attribué des droits spécifiques au répertoire conf, nous allons répéter la même procédure avec les éléments concernés :
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B – Fonctionnalités serveur d’Ubuntu
eyrolles@ubuntu:~$ eyrolles@ubuntu:~$ eyrolles@ubuntu:~$ eyrolles@ubuntu:~$ eyrolles@ubuntu:~$ eyrolles@ubuntu:~$ eyrolles@ubuntu:~$ eyrolles@ubuntu:~$
sudo chown -R eyrolles:www-data ~/public_html/dotclear/images/ sudo chown -R eyrolles:www-data ~/public_html/dotclear/share/ sudo chown -R eyrolles:www-data ~/public_html/dotclear/themes/ sudo chown -R eyrolles:www-data ~/public_html/dotclear/ecrire/tools/ chmod -R 770 ~/public_html/dotclear/images/ chmod -R 770 ~/public_html/dotclear/share/ chmod -R 770 ~/public_html/dotclear/themes/ chmod -R 770 ~/public_html/dotclear/ecrire/tools/
Pour plus d’informations sur le fonctionnement et la personnalisation de Dotclear, rien ne vaut la visite du site officiel : B http://www.dotclear.net
ASTUCE Un problème ? Si vous rencontrez des problèmes d’installation de Dotclear, le forum du site officiel est une mine d’or : B http://www.dotclear.net/forum/
Installer et configurer un serveur FTP Que diriez-vous de pouvoir mettre à jour à distance les fichiers de votre site Internet personnel, hébergé sur votre machine comme indiqué précédemment ? Un serveur FTP comme ProFTPd permet de réaliser très simplement cette opération.
Installation D’abord, il vous faut bien évidemment disposer du logiciel, disponible dans les dépôts Universe : eyrolles@ubuntu:~$ sudo apt-get install proftpd proftpd-common proftpd-doc
CULTURE Le protocole FTP Le protocole FTP (pour File Transfer Protocol) permet de transférer des fichiers stockés sur un serveur vers un client ou inversement, avec un logiciel comme gFTP, que vous trouverez dans les dépôts Ubuntu. Sous GNU/Linux, il existe beaucoup de logiciels serveurs FTP : B http://www.proftpd.org B http://www.pureftpd.org B http://www.wu-ftpd.org
Configuration Une fois l’installation effectuée, nous allons éditer le fichier de configuration de ProFTPd afin de définir le répertoire d’accès par défaut pour les utilisateurs s’y connectant, en l’occurrence et dans l’objectif que nous nous sommes fixé, le répertoire public_html : eyrolles@ubuntu:~$ sudo gedit /etc/proftpd.conf
Il nous faut rajouter cette ligne en toute fin de fichier, afin d’empêcher l’accès à la racine de votre compte personnel et, plus embêtant, l’accès en lecture au système de fichiers dans son intégralité : DefaultRoot ~/public_html
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Accès libre – Ubuntu
SÉCURITÉ Accès FTP anonymes Nous ne recommandons pas la création d’un accès FTP anonyme sur une machine personnelle, pour d’évidentes raisons de sécurité et de confidentialité.
Sauvegardons le fichier, puis redémarrons le service FTP : eyrolles@ubuntu:~$ sudo /etc/init.d/proftpd restart
Il ne nous reste plus qu’à tester notre accès personnel, en utilisant un logiciel comme gFTP, disponible dans les dépôts Universe. ALTERNATIVE Accès complet au répertoire personnel Si vous souhaitez que chaque utilisateur puisse accéder à la racine de son répertoire personnel, il nous suffit de remplacer ou de créer la ligne : DefaultRoot ~/public_html du ficher /etc/proftpd.conf
par : DefaultRoot ~
Installer et utiliser un serveur SSH CULTURE Le protocole SSH SSH (pour Secure SHell) est à la fois un logiciel et un protocole de transfert client/serveur sécurisé via lequel les données sont chiffrées. B http://fr.wikipedia.org/wiki/SSH
Il peut s’avérer fort pratique de prendre la main à distance sur une machine, par exemple pour accéder à des fichiers stockés sur celle-ci, administrer un serveur ou encore effectuer des opérations de maintenance. La partie cliente de SSH permet de se connecter à tout serveur SSH, quelle que soit la plate-forme où ce dernier est installé. Il existe pour cela une solution client/serveur sécurisée : OpenSSH. Voyons comment installer les versions serveur et client d’openssh : $ sudo apt-get install openssh-server openssh-client
Pas besoin de configuration exotique, nous nous contenterons de celle proposée par défaut, apte à répondre à la plupart des besoins pour un usage personnel. ASTUCE Se connecter en SSH depuis un ordinateur Windows Il existe un petit logiciel gratuit pour Windows permettant de se connecter sur une machine distante via le protocole SSH : Putty. Comme tout client SSH, Putty permet de se connecter à tout serveur SSH (GNU/Linux, *BSD, Windows...). B http://www.chiark.greenend.org.uk/ ~sgtatham/putty/
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Utilisation Prenons un exemple concret : M. Eyrolles dispose d’une connexion permanente à Internet et d’un ordinateur équipé d’Ubuntu. Il travaille à l’extérieur et souhaiterait pouvoir se connecter à sa machine pour accéder à certains documents, synchroniser ses répertoires de travail ou effectuer de temps en temps une mise à jour du système. Pour se connecter à son ordinateur depuis un ordinateur de son entreprise, et en admettant que sa machine personnelle réponde au nom ubuntu.chez-moi.org ou à l’adresse IP 123.234.0.1, M. Eyrolles n’aura qu’à utiliser la commande suivante : © Groupe Eyrolles, 2005
B – Fonctionnalités serveur d’Ubuntu
ssh
[email protected] Ou bien, en utilisant l’adresse IP : ssh
[email protected] Après avoir fourni son mot de passe utilisateur, il aura alors accès au Shell (à l’interpréteur) de sa machine. Une fois ses manipulations effectuées, il n’aura plus qu’à fermer sa session au moyen de la commande exit : eyrolles@ubuntu:~$ exit
Rendre sa machine accessible depuis Internet Maintenant que notre serveur est configuré et opérationnel, il va falloir le rendre accessible depuis Internet. En effet, qui dit serveur dit la plupart du temps adresse IP fixe, domaine ou service de gestion DNS externalisé. RAPPEL TECHNIQUE IP, nom de domaines et serveurs DNS Une adresse IP est en quelque sorte le numéro de téléphone unique qui identifie votre ordinateur sur un réseau informatique, qu’il soit local comme dans le cas d’un réseau domestique, ou mondial comme Internet. Un nom de domaine est une chaîne de caractères unique identifiant un ou plusieurs ordinateurs liés à une entité (entreprise, institution, association, particulier, etc.) sur Internet, par exemple domaine.org. Ce nom peut se décliner en sous-domaines, comme dans l’exemple sous-domaine.domaine.org. Un serveur DNS (pour Domain Name Server ou Domain Name System) permet d’assurer la translation entre un domaine et une adresse IP, et inversement.
TECHNIQUE Routeur Un routeur informatique permet de déterminer la route que doivent emprunter les paquets de données reçus pour atteindre leur destination sur les réseaux. Il existe de nombreux constructeurs de matériel informatique proposant des routeurs grand public pour des prix de plus en plus abordables. Certains FAI fournissent même des modems/routeurs, comme par exemple Free et sa Freebox.
TECHNIQUE IP dynamiques Certains FAI renouvellent votre IP à chaque nouvelle connexion sur leur réseau : on parle alors d’IP dynamique.
Disposer d’une adresse IP fixe De plus en plus de FAI (Fournisseur d’accès à Internet) proposent une IP fixe, comme Free, NERIM ou Wanadoo en France. Certains autres vont même jusqu’à proposer, en plus d’une IP fixe, un nom de machine dans un de leurs sous-domaines ; c’est le cas de Free par exemple, qui vous propose d’associer l’IP publique de votre connexion à une adresse du type xxxxx.hd.free.fr (où xxxxx est un identifiant de votre choix). Si votre ordinateur est situé derrière un routeur, il doit également disposer d’une IP fixe interne. Par convention, les IP internes peuvent être © Groupe Eyrolles, 2005
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Accès libre – Ubuntu
de type 10.xxx.xxx.xxx, 192.168.xxx.xxx ou bien 172.yy.xxx.xxx (où yy est compris entre 16 et 31). En pratique, vous ne rencontrerez probablement que des adresses internes de type 192.168.xxx.xxx.
Déléguer la gestion des serveurs DNS Certains registrars, organismes d’attribution de noms de domaine comme Gandi ou OVH, vous permettent de déléguer complètement la gestion des serveurs DNS pour un domaine et permettent de faire pointer ce dernier vers l’IP fixe de votre machine.
Utiliser les services de gestion DNS ASTUCE Connaître son IP Pour connaître son IP sous Ubuntu, il suffit dans un terminal de taper la commande : ifconfig L’information se trouve à la ligne inet adr de l’interface réseau active, par exemple : inet adr:192.168.0.110 Bcast:192.168.0.255 Masque:255.255.255.0
Pour ceux qui ne disposent que d’une IP dynamique, les services de translation dynamique DNS comme DynDNS permettent de faire automatiquement la transition entre une IP dynamique (votre machine) et un sous-domaine voire votre propre nom de domaine, moyennant finance cependant. Imaginons que votre fournisseur d’accès vous alloue une nouvelle adresse IP à chaque nouvelle connexion et que vous souhaitiez héberger votre site Internet. En l’état actuel, pour que vos futurs visiteurs puissent accéder à vos pages par une URL unique, il faudrait que celle-ci pointe toujours vers la même adresse IP ; ce qui n’est hélas pas le cas ! DynDNS va vous tirer de ce mauvais pas en vous fournissant le chaînon manquant. En souscrivant à leur service de DNS dynamique, vous aurez accès à une entrée dans une liste de domaines aux choix et à un programme client à installer sur votre machine qui, à chaque nouvelle IP allouée par votre FAI, enverra cette dernière à DynDNS pour adapter la correspondance URL → adresse IP. Un exemple valant mieux que de longs discours, supposons que votre IP actuelle soit aa.bb.cc.dd et que vous souhaitiez que votre URL soit http:// monsite.homedns.org/ : DynDNS gère une entrée DNS qui associe cette URL à cette adresse IP. Lors d’un nouvelle connexion, votre FAI vous attribue une nouvelle adresse IP, aa.bb.cc.ee. Le programme client DynDNS installé détecte ce changement et envoie la nouvelle adresse IP à DynDNS qui va automatiquement mettre à jour son entrée DNS associée à votre URL pour que vos visiteurs continuent à accéder à votre site de manière transparente. Et voilà, le tour est joué ! Toutes les informations sont disponibles sur le site de DynDNS : B http://www.dyndns.com
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Nous devons à présent faire en sorte que les connexions entrantes soient autorisées sur notre machine, sur chacun des ports correspondant aux services que nous désirons mettre en œuvre sur cette dernière. Notez qu’Ubuntu active les ports des services concernés dès leur installation et leur démarrage effectif. Deux cas se présentent : soit nous sommes directement connectés à Internet, auquel cas nous n’avons rien de plus à configurer, soit nous sommes derrière un routeur, voire un parefeu, sortes de gares de triage/ postes-frontières filtrants par défaut toutes les requêtes entrantes vers notre machine.
CULTURE Notions de ports Sur un ordinateur, les ports logiciels permettent de distinguer différents interlocuteurs pouvant émettre ou écouter des informations. Il est alors possible de faire tourner différents logiciels serveurs en même temps.
Dans ce deuxième cas, il nous faut impérativement autoriser l’acheminement des paquets pointant vers notre machine sur les ports suivants pour que nos logiciels serveurs puissent recevoir les requêtes les concernant : • Port 80 : celui du protocole HTTP qu’utilise Apache 2 par défaut. • Port 20 : celui du protocole FTP-DATA, par lequel transiteront les données transmises via FTP. • Port 21 : celui du protocole FTP, que ProFTPd utilise par défaut. • Port 22 : celui du protocole SSH, qu’OpenSSH utilise par défaut. Dans le cas d’un routeur, il nous faudra de surcroît faire pointer les différents ports mentionnés ci-dessus et arrivant sur l’IP publique de notre connexion vers les ports de notre machine disposant d’une IP sur le réseau interne (192.168.0.xxx par exemple) ; on parle alors de portforwarding ou en français, de redirection de port. Nous vous invitons à consulter la documentation de votre matériel, ou de prendre contact avec votre fournisseur d’accès à Internet pour de plus amples renseignements.
En résumé... Quelle meilleure conclusion que de savourer la prise en main à distance de sa machine, de partager des fichiers sur son espace FTP ou encore de naviguer sur son propre site Internet, hébergé chez soi ? Et ce n’est là qu’un aperçu des fantastiques fonctionnalités serveur que peut offrir Ubuntu Linux. Il ne vous reste plus qu’à les découvrir, au gré de vos envies, de votre curiosité ou en fonction de vos besoins. Bon amusement !
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B – Fonctionnalités serveur d’Ubuntu
Autoriser les connexions entrantes sur les ports concernés
annexe
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Sécurité
SOMMAIRE
B Virus et autres menaces
Ce qui suit est une discussion entre une débutante et un spécialiste....
B La commande sudo B Courrier électronique B Sécurité des paquets MOTS-CLÉS
B antivirus B parefeu B shell B dépôts
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Sécurité : pour en finir avec les préjugés Lorsqu’on recherche des informations au sujet de la sécurité dans les documentations sur Internet, les informations que l’on peut trouver concernent surtout les réseaux de machines utilisées en milieux professionnels, alors que les utilisateurs de postes isolés, fonctionnant en usage domestique, sont de plus en plus nombreux. Les usagers reliés uniquement à Internet, en terme de réseaux, sont donc moins bien servis, au niveau de l’information sur la sécurité, jusqu’ici tout du moins. Les questions de sécurité qui sont posées fréquemment par des débutants concernent principalement les virus, et leur comportement sous Linux, les attaques par le réseau Internet, le firewalling (fait d’utiliser un parefeu), la détection... DÉFINITION Cheval de Troie Type de logiciel malveillant, c’est-à-dire un logiciel d’apparence légitime, mais conçu pour subrepticement exécuter des actions nuisibles à l’utilisateur. Un cheval de Troie n’est pas un virus informatique dans le sens où il ne se duplique pas par lui-même, fonction essentielle pour qu’un logiciel puisse être considéré comme un virus. Un cheval de Troie est conçu pour être dupliqué par des utilisateurs naïfs, attirés par les fonctionnalités vantées. B http://fr.wikipedia.org/wiki/ Cheval_de_Troie
DÉFINITION Rootkit La fonction principale du rootkit est de simplifier, voire automatiser, la mise en place d’une ou plusieurs portes dérobées ou backdoors (utilisables en local ou à distance) qui permettent au pirate de s’introduire à nouveau au cœur de la machine sans pour autant exploiter une nouvelle fois la faille avec laquelle il a pu obtenir l’accès frauduleux initial. Rien à voir donc avec un virus ou un ver de nouvelle génération. Un rootkit ne se réplique pas. Son installation nécessite des droits administrateurs sur la machine. B http://fr.wikipedia.org/wiki/Rootkit B http://www.sysinternals.com/blog/2005/10/ sony-rootkits-and-digital-rights.html
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Virus et autres menaces Linux D : Pour en finir avec une rumeur publique, quelle est la réalité de l’existence de virus sous Linux ? S : Ils existent (des gens sérieux en ont vus). Sous Linux, les véritables virus sont extrêmement rares. Les chevaux de Troie et les rootkits sont de plus en plus fréquents. D : Y en a-t-il qui circulent ou non ? S : Oui (très peu). D : L’opinion générale est qu’il n’y en a pas qui circulent. S : C’est quasi vrai (la probabilité d’en récolter un est très faible). D : Les conjectures qu’il s’en développe dans le futur, avec une plus grande généralisation de l’utilisation de GNU/Linux sont-elles fondées ? S : À mon sens oui, ne serait-ce que parce que les auteurs visent les grands parcs et par l’adoption du genre d’outils qui facilitent la création et la propagation d’un virus (en particulier les suites bureautiques comprenant un langage d’extension). Mais leur diversité, dangerosité et espérance de vie seront selon moi beaucoup plus limitées que sous MS-Windows du fait de : • sa diversité : il est plein de patches et d’extensions non documentées ; • sa dangerosité : il est exposé car il présente de nombreuses failles ; • sa longévité : il est maintenu par une seule entité et non grâce à la revue par les pairs. Toutefois, une machine mal administrée (en particulier, non mise à jour ou installée avec des applications de provenance douteuse) ou très mal employée (installation et invocation de n’importe quelle application) sera exposée mais les dégâts seront très vraisemblablement limités au compte concerné (malheur si root !). D : Enfin, est-ce utile d’installer un antivirus sur un poste isolé sous Linux ? S : Vous voulez dire afin de détecter les virus Linux car l’installation d’un détecteur de virus MS-Windows sur un serveur sous Linux est toujours pertinente ou presque. Dans l’absolu non, car les virus pour Linux sont trop peu répandus. Et en cas d’exposition, je l’ignore car je ne sais si des détecteurs efficaces (à jour) existent.
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C – Sécurité
PRÉCISION Invocation d’utilisation et mode utilisateur Pour préciser, les applications installées en interne, donc par apt, en console ou par l’interface graphique Synaptic, bénéficient de l’authentification des paquets. Attention cependant, invoquer une application, en d’autres termes la lancer, doit toujours être tenté en mode utilisateur, sauf mention contraire par un message dans le terminal, comme pour la commande lshw, par exemple, qui amène immanquablement un message explicite dans la console « attention vous devriez lancer cette commande en mode superutilisateur ». D : Y a-t-il d’une façon ou d’une autre interaction par rapport aux e-mails et documents transmis depuis et vers des utilisateurs MS-Windows ? S : Au pire par convoyage si le virus débarque en tant que pièce jointe et est transmis tel quel entre deux postes Windows, la machine étant un simple relais. D : Y a-t-il des parefeu sous Linux faciles à configurer sans connaissances particulières ? S : Oui, il y a Lokkit, mais surtout Firestarter en mode graphique, installable depuis Synaptic sous Ubuntu et accessible depuis la commande Système/ Administration.
Figure C–1
Configuration de Firestarter en mode graphique
Pour configurer Lokkit, il suffit de le lancer en console, précédé de la commande sudo, puis d’indiquer dans l’interface semi-graphique le niveau le plus élevé, en navigant dans l’interface de la même manière que décrit dans la configuration de ppp pour Internet en bas débit. On utilise donc les flèches de direction, la touche Tab du clavier et la touche Espace.
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Sudo et sécurité L’utilisation de la commande sudo peut donner une sensation de sécurité accrue, d’autant que le mot de passe est demandé à nouveau chaque quart d’heure, dans le cas où la configuration par défaut n’a pas été modifiée. La conversation suivante démontrera que l’utilisation de la commande sudo n’est pas à prendre à la légère. S : Vous invoquez gpg avec sudo, il fonctionne donc en tant que root. Rappelons qu’employer sans cesse sudo est dangereux. D : Est-ce qu’une fois le prompt revenu cela signifie qu’on est sorti de l’état d’administrateur ? Cela peut avoir l’air idiot, mais quand j’ai le symbole $ de l’invite de commande face à moi, je n’ai pas l’impression d’être toujours sous root. S : Lorsque vous saisissez (avant de taper Entrée) : sudo gpg --list-key vous discutez avec le shell (Bash), qui fonctionne sous (lire en tant que) votre compte utilisateur. Dès que vous tapez sur Entrée, le shell interprète la commande et lance sudo en lui fournissant en paramètre le reste de la ligne. Donc sudo, sitôt démarré, est root (puisque son fichier est setuid root). Il analyse sa configuration afin de déterminer si vous avez ou non le droit de l’employer. Comme c’est le cas, il lance la commande fournie en argument (gpg --list-key) en tant que root ! Donc gpg démarre en tant que root, considère qu’il a été invoqué par l’utilisateur root (c’est à cela que sert sudo), lit le fichier de configuration et s’aperçoit qu’il n’appartient pas à root affiche alors un avertissement. Dès que gpg a terminé il rend la main, sudo en fait autant et le shell la reprend. D : Est-il dangereux d’être connecté en tant que root pendant un long intervalle de temps ? S : Le fait que vous soyez loguée root et inactive (dans un shell actif mais où vous ne saisissez rien, donc qui n’exécute rien) n’est guère dangereux. Les attaques grâce auxquelles, de l’extérieur, quelqu’un pourrait profiter de cette session pour devenir root lui-même, sont infimes. D : Mais pourquoi infimes s’il y a un téléchargement en cours ? S : Lors d’un téléchargement votre machine contacte une autre machine, établit une liaison de transfert de fichier et des octets circulent, c’est tout. Tout cela n’implique pas que l’autre machine pourra faire autre chose sur votre machine et encore moins qu’une tierce disposera d’une porte. Les principaux problèmes potentiels sont : • Bogue de l’application de téléchargement que vous employez (par exemple si apt-get, qui en fait délègue cela à divers autres programmes classiques, était bogué), qui se prendrait les pieds dans le tapis et ouvrirait des accès n’importe comment : c’est rare. • Ce que vous téléchargez est un logiciel dangereux. Ce n’est pas le téléchargement même qui vous expose mais le fait que vous allez invoquer le logiciel dangereux. • Le plus gros du risque provient souvent des démons actifs et écoutant grâce aux interfaces réseau en liaison avec l’extérieur.
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C – Sécurité
Courriels, confidentialité et sécurité La consultation des courriels peut aussi faire l’objet de quelques réflexions, relatives à la sécurité des données. Il s’agit ici de la consultation de courriels depuis d’autres ordinateurs que le sien. Chez des amis, dans des lieux publics, tels que les cybercafés ou bien des espaces informatiques mis à la disposition du public par les collectivités locales. D : Lorsque j’importe mes courriels dans le client de messagerie (j’utilise Mozilla Thunderbird actuellement) une option du client permet de conserver une copie des e-mails sur le serveur du fournisseur d’accès Internet. S : Cela offre la possibilité de les consulter depuis un autre poste ; mais il faut dire que la machine utilisée pour cela doit être sûre, car dans le cas contraire il y a une possibilité de vol du mot de passe. D : Il faut être parano pour penser à cela : celui qui a besoin d’une sécurité renforcée ne le sait-il pas, et ne sait-il pas comment la mettre en place ? S : C’est malheureusement faux. Beaucoup de gens accèdent et modifient des infos confidentielles via des ordinateurs sans rien entendre à la sécurité informatique. D : Il est très difficile de supporter l’idée qu’il puisse y avoir des failles de sécurité quand on ne sait pas ce qu’on doit craindre précisément, et qu’on ignore comment se prémunir de telles failles. S : La sécurité, en résumé c’est : • un équipement sûr (machine, réseau...) ; • un programme sûr ; • un utilisateur sûr. D : J’utilise parfois un ordinateur dans les cybercafés, des lieux publics mettant des ordinateurs à la disposition du public. Il y a des utilisateurs qui utilisent les machines mises à disposition dans les cybercafés, qu’en pensez-vous ? S : Il ne faut jamais placer de données confidentielles sur ce genre de machine où quelqu’un a pu bricoler le système pour conserver copie de toutes données écrites, même temporairement. Par « placer », j’entends copier depuis une clé USB, un CD-Rom... ou télécharger depuis le réseau... D : L’utilisateur ordinaire ne peut pas voir des voleurs de mots de passe à tous les coins de rue, il ne s’en sortirait pas. S : S’il manipule des données confidentielles – qu’elles concernent des tiers ou lui-même, il y est contraint. D : Il y a dans tout navigateur une fonction permettant de vider l’historique, pour que des personnes venant après ne puissent regarder où la personne précédente a surfé. Est-ce utile d’utiliser cette option ? S : Si l’ordinateur est instrumenté, par exemple par l’installation de programmes ou de périphériques récupérant tout ce qui a été saisi ou affiché, cela ne sert à rien. D : Je serais bien incapable de découvrir si un ordinateur est instrumenté de cette manière. S : Par principe, il ne faut pas faire confiance.
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D : Concrètement, après seulement un an d’utilisation, mais intensive, soit plusieurs heures tous les jours, j’ignore tout des vols de mots de passe. Pour ce qui est des données confidentielles, sachant qu’il y a une vulnérabilité du fait d’être débutante et donc de ne pas savoir protéger mon système, par la détection de ports ouverts et la fermeture de ceux-ci, par la mise en place de logiciels de surveillance (genre Snort)... S : L’interprétation correcte de ces résultats (détections) est souvent hors de la portée même d’un jeune professionnel... D : Ce que j’ai appris comme notions de base, c’est de n’utiliser que du texte brut dans les e-mails, afin d’éviter les possibles entrées de codes déguisés dans le corps d’un texte au format HTML, de ne pas ouvrir les messages de spams, de ne pas ouvrir de pièces jointes venant de spammeurs, de régler les préférences du logiciel de messagerie pour ne pas afficher directement d’images sans avertir, de vérifier que la connexion lors d’un paiement en ligne, est chiffrée (https, etc.)... S : Tous ces conseils me semblent bons. D : Tout en restant dans des notions abordables pour un débutant, comment peut-on savoir si un ordinateur est sûr ou s’il ne l’est pas ? S : De diverses manières : • en l’installant soi-même avec un système d’exploitation sûr et d’origine puis en n’installant que des programmes sûrs ; • en supprimant les programmes inutiles ; • en limitant aussi au maximum les connexions des autres programmes avec l’extérieur ; • en ne créant de compte (surtout interactif) qu’à des gens sûrs ; • en tenant le tout à jour ; • en installant un filtre de paquets (parefeu) ne laissant entrer et sortir que le nécessaire ; • en n’utilisant les comptes privilégiés (root...) que lorsque c’est nécessaire. La sécurité n’est alors pas absolue mais elle atteint un niveau suffisant.
Sécurité et origine des paquets Ubuntu/Debian Nous avons déjà évoqué dans les chapitres précédents des notions relatives à la sécurité en lien avec l’origine des paquets. Les échanges de discussion suivants vont apporter quelques éclaircissement à ce propos. Mais voyons tout d’abord en quoi consistent les différents dépôts qui permettent d’installer des paquets par le biais de l’utilitaire apt, tel que nous l’avons décrit jusqu’ici, donc en utilisant Synaptic, ou en utilisant apt-get dans la console.
Rappel sur les dépôts sous Ubuntu Linux Les dépôts sont des serveurs sur lesquels sont entreposés les paquets auto-installables et les mises à jour tant des paquets du système d’exploitation, que des paquets correspondants aux applications. À l’inverse des paquets auto-installables, nous avons les paquets sources sous forme d’archives .tar, souvent au format .gz, appelés tarball, qui sont utiles 334
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pour les développeurs mais difficiles à installer, du fait du jeu des dépendances. Les dépôts résolvent ce problème en fournissant des paquets cohérents, complets, et tenant compte, grâce à l’outil apt, des librairies déjà installées dans le système. On distingue principalement les dépôts officiels maintenus par l’équipe de développement Ubuntu, les dépôts officiels non maintenus par l’équipe de développement Ubuntu, c’est-à-dire les dépôts Universe et Multiverse. HISTOIRE Dépôts BackPorts Depuis début juin 2005, les développeurs du dépôt Backports communiquent avec l’équipe officielle, pour s’organiser de sorte à être intégrés aux dépôts officiels. Cela signifie concrètement que les paquets maintenus par le dépôt Backports, sans être garantis par l’équipe de développement centrale, bénéficieront toutefois pour les paquets d’un soin accru concernant la bonne intégration des dépendances des paquets, et aussi de l’authentification des paquets lors de téléchargements. L’utilisateur final n’aura pas besoin sur ce point d’intervenir, car la clé employée sera la même que celle qui authentifie déjà les dépôts Main, Sécurité, Restricted, Universe, et Multiverse.
Dépôts officiels accessibles par défaut Pour résumer, les dépôts officiels configurés par défaut sont : • Main : contient des logiciels libres, distribués librement, et selon la terminologie du site wiki Ubuntu, pleinement supportés par l’équipe de développement officielle. Tous les logiciels du dépôt Main, dont beaucoup sont installés par défaut, bénéficient de mises à jour de sécurité et d’un support technique. • Restricted : contient des logiciels supportés par l’équipe de développement officielle même s’ils ne contiennent pas uniquement des programmes totalement libres. C’est le cas par exemple, pour certains pilotes de cartes graphiques. Ces logiciels sont désinstallables facilement, sans conséquences pour le reste de l’environnement logiciel (mais pas pour votre machine si ce pilote est nécessaire pour faire fonctionner votre carte graphique).
Dépôts officiels non accessibles par défaut Les dépôts officiels non configurés par défaut : • Universe : contient le plus grand nombre de paquets libres disponibles, mais n’est pas maintenu par l’équipe officielle Ubuntu. Ce que l’équipe officielle offre par rapport à ces paquets : des mises à jour si les développeurs de Universe les ont réalisées et mises à disposition, l’authentification des paquets, mais aucune garantie de suivi ni de © Groupe Eyrolles, 2005
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support technique. Pour toute anomalie que vous souhaiteriez signaler, rendez-vous sur l’espace dédié à cet effet sur le wiki de Universe : B https://launchpad.ubuntu.com/
• Multiverse : contient des paquets non libres, pour lesquels vous devez prendre connaissance des conditions d’utilisation (lecture de la licence d’utilisation et acceptation ou refus au moment de l’installation). Ces logiciels ne sont pas supportés, ne peuvent bénéficier de mises à jour par l’équipe officielle, ni d’améliorations. Ils bénéficient toutefois de l’authentification des paquets, comme les trois autres dépôts, avec la même clé d’authentification. Ces deux derniers dépôts sont configurables directement dans l’interface Synaptic, de la manière indiquée dans les chapitres précédents.
Autres dépôts D’autres dépôts peuvent être ajoutés, provenant de diverses sources. Le dépôt Marillat offre une authentification par la clé dont nous avons présenté précédemment le mode de téléchargement et d’installation. SÉCURITÉ Problème d’identification des paquets D’autres dépôts existent, en fonction de développeurs ouvrant des miroirs, mais l’authentification n’en étant pas assurée, nous vous déconseillons fortement de les utiliser, à moins que le type d’utilisation que vous faites de votre machine, (orientation loisir principalement par exemple) vous permette de vous passer de la sécurité de paquets authentifiés.
La sécurité des paquets authentifiés Nous pouvons maintenant revenir à la discussion entre une débutante et un spécialiste de la sécurité informatique, pour préciser la différence entre des paquets authentifiés et d’autres qui ne le sont pas. La discussion a cette fois commencé sur la pertinence de faire une mise à jour d’abord, ou après avoir téléchargé des logiciels supplémentaires, et l’importance de désinstaller tout logiciel dont on ne compte pas se servir. Lorsqu’on débute, on peut douter de ce que l’on peut avoir ou non besoin, aussi, désinstallez d’abord un ou plusieurs logiciels si vous êtes sûr que vous n’en aurez pas l’usage. Vous pouvez économiser la bande passante, si vous êtes en bas débit, par exemple.
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Pour cette dernière raison, tant pour économiser la bande passante que l’espace disque disponible sur votre disque dur, évitez de configurer les dépôts sources, indiqués avec le terme src dans le nom. Ceux-ci ne sont intéressants que pour les développeurs de programmes, pas pour les simples utilisateurs. D : Pour éviter de faire de trop gros téléchargements on peut limiter les sources aux médias officiels et uniquement les binaires ? S : C’est à mon sens obligatoire pour un débutant, et oui, il faut expliquer pourquoi un débutant ne doit recourir qu’aux sources de paquets officiels. Les paquets non officiels : • peuvent provenir d’auteurs douteux donc présenter un réel risque ; • sont moins testés donc souvent et de ce fait moins stables ; • ont parfois des effets rendus majeurs par le jeu des dépendances car l’installation d’une application qui dépend d’une tonne de bibliothèques non officielles installera ces dernières, donc les applications stables qui en dépendent seront moins stables du fait qu’elles emploieront une bibliothèque non officielle, et l’ensemble de l’installation sera de moins en moins fiable. D : Si on ajoute une source non officielle pour un paquet, on peut désélectionner cette source tout de suite après l’installation de l’application qui manquait, pour ne pas avoir de logiciels non officiels qui soient téléchargés par la suite sans qu’on le maîtrise ? Ne devrait-on pas noter quelque part tout ce qu’on installe depuis Universe ou autre dépôt non maintenu par l’équipe officielle ? S : Oui, mais nous insistons sur le fait que nous préconisons de se contenter des paquets officiels. Un paquet non authentifié peut avoir fait l’objet d’un détournement par un attaquant, et avoir été complété par un cheval de Troie, dispositif pirate compromettant la sécurité du système. C’est la raison majeure pour laquelle des paquets non authentifiés ne devraient jamais être téléchargés. D : Concrètement, un exemple de problème pouvant surgir ? S : Voici trois exemples : 1. La source non officielle est un pirate ou a été piratée : le débutant installe un programme dans lequel quelqu’un a placé une bombe logique qui, trois jours après, détruit tous ses fichiers. 2. La source non officielle est maintenue par une personne honnête et n’a pas été piratée mais le paquet dépend d’une bibliothèque déjà installée et la version nécessaire est plus récente. La source officielle dispose de cette version qui est donc installée. Mais cette version contient un nouveau bogue donc certains des programmes déjà installés (sans rapport avec cette source de paquets non officielle) ne fonctionnent plus correctement. 3. La nouvelle version du programme n’est plus utilisable par les autres programmes installés. D : Si un problème survient, suffit-il de désinstaller le paquet défectueux ? S : Parfois oui (cas 3 voire cas 2), si on effectue la désinstallation de cette bibliothèque, ce qui peut être difficile car cela peut impliquer la désinstallation de toutes les applications qui en dépendent, ou l’utilisation d’un paramètre de désinstallation ésotérique.
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D : Peut-être en ce cas, peut-on faire une nouvelle mise à jour pour suppléer d’éventuelles dépendances manquantes conséquemment ? S : Oui, lorsqu’il est possible de désinstaller. D : En étant prévenu, on est amené à n’installer que des logiciels hors distribution dont on a absolument besoin, et dont on aura bien vérifié la provenance et l’intégrité par la méthode d’authentification, donc. S : Idéalement oui.
En résumé Soyez conscient des problèmes d’intégrité et de sécurité, liés à votre système ; vous deviendrez ainsi un acteur responsable du bon fonctionnement de vos outils.
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Index Symboles # 255 #ubuntu-fr 175 $ 255 & 277 .deb (fichier) 92 .doc (fichier) 198 .pps 198 .ppt 198 .tar.gz 60 .xls (fichier) 197 / 259 /mnt 49 /proc, 279 ~ 255 127.0.0.1 316 56k 83 56k (connexion) 85
A Abiword 26, 192 Access 195 Accessoires 59 Activation Universe et Multiverse 95 Ad Blocker 142 AdBlock 136 addgroup 271 adduser 271 administrateur 115, 268 administration 72 adresse IP 22, 325 ADSL 81 aides techniques 121 ajouter une application 64, 92 Ajouter/enlever 92 © Groupe Eyrolles, 2005
Alacarte 59 Alias 171 all (droits) 273 alltray 127 ALSA 234 aMSN 180 anti-spam 156 Thunderbird 167 antivirus 274 AOL 170 Apache 314 APN 202 appareil photo numérique 202 applet 66, 246 Applications (menu) 58, 59 APT 105 apt-cache 275 apt-get 105, 275 archive 59 Ardour 239 argument 256 Arrêter 74 Arrière-plan du bureau 242 Art Manager 244 Arts 234 ath0 80 Atom 142 attaque par dictionnaire 43 Audacity 239 audio 223 autocomplétion 65, 161, 188 console 258 autoriser les connexions entrantes sur les ports concernés 327
B backports 105 branche extras 105 branche stable 105 sous-branches staging 105 backup 31 barre des tâches 66, 246 bash 255 bg (commande) 277 binaire 11 BIOS 28 bitmap 219 BitTorrent 62 blog 314, 319 Bogofilter 154 bogue 121, 293 Boot 28 Bootloader 50 BoulderDash 137 Breezy Badger 13 brevet 227 bureau 58, 67 bureau virtuel 58 bureautique 185, 186
C Calc 191 canal IRC 174 Canonical 13 carnet d’adresses 157 carte sans fil 21 son 10, 235 cat 264 catalogue 209
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cd (commande) 260 CD audio créer 231 écouter 224 encoder 227 CD vif 20, 26 CD-Rom 71 Centericq 181 Champollion 196 channels 174 chatter 172 chgrp 272 chiffrement 275 des courriels 62 SSL 150 chmod 273 777 273, 320 choix de la langue 40 chown 272 Cinelerra 238 Clafouti 153 clavarder 172 clavier 41 clé 274 USB 71, 203, 205 clusters 32 code source 11 Codecs 64 cohabitation avec Windows 297 commande 256 communication 148 compilation 11 complétion (console) 258 compte utilisateur 43 confiance 274 confidentialité 275 configuration d’Apache 318 de l’imprimante 112 de sa connexion 79 connexion ADSL 81 en 56K 85 par port USB 82 RTC 83 sans fil 79 console 254 contact 158 contour des fenêtres 243 contribuer 291 contrôle à distance 63
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contrôles 243 corbeille 69 correspondant 157 Jabber 172 courrier électronique 62, 149 courrier indésirable (Thunderbird) 166 Cowbell 226 cp 262 Creative Commons 227 créer un CD audio 231 une archive 59 Criawips 194 csh, 255 Customize Google 136
D DADVSI 226 daemon 85 Dapper Drake 13 Dapper-commercial 95 deb 106 Debian 12 défragmentation 32 rebelle 32 delgroup 271 deluser 271 démon 85 démonter 71 dépendances 92 d’un paquet 92 déplacer une fenêtre 73 dépôt 94 activer Universe et Multiverse 95 backport 105 officieux 105 privé 104 désinstaller un logiciel 102 dessin vectoriel 218 destinataire 157 DHCP 22, 78 dialoguer 172 sur Internet 148 dictionnaires (OpenOffice.org) 189 directory 272 disque dur 10 Diva 238 diversité (sécurité) 274 DivX 237 Dmix 235 DNS 22
utiliser les services de gestion 326 document présentation 198 tableur 197 texte 196 documenter 293 Documents récents (menu) 70 données personnelles 297 Dotclear 314 double amorçage 15 Download 285 droits 115, 271 d’exécution 274 sur un fichier 115 dualboot 15 DVD 236 Dynamic Host Configuration Protocol 78 DynDNS 326
E économiseur d’écran 245 écouter des MP3 224 un CD audio 224 écriture (droit) 115, 117 Edgy Eft 13 éditeur d’image 213 de menus 59 de présentation 186 de texte 266 non linéaire 238 vectorielle 186 édition vidéo 238 Edubuntu 14 éjecter 205 Ekiga 61, 181 Emacs 267 e-mail 148 indésirable 154 émulateur de terminal 255 encoder un CD audio 227 Enigmail 62, 275 entraide 288 environnement de bureau 250 graphique 58 envoyer 161 un e-mail 158 Envoyer/Recevoir 152 Epiphany 137
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Index
ergonomie 57, 251 ESD 234 eth0 80 Ethernet 78 Evolution 62, 148 Examples 30 Excel 193, 197 execute (droit) 117, 272 exécution (droit) 115, 117 exit 269 export en PDF 186, 198 EXT2 298 EXT3 33, 47, 298 extensions 134 Epiphany 141 extracteur de CD audio 224 extras 105
F FAI 78 failles de sécurité 274 FAT 298 32 33, 298 Favicon fallback 142 favoris 136 fdisk 302 fenêtres 72 manipulation 72 fermeture de session 74 fichier 60 binaire 264 caché 261 compressé 59 texte 264 File-Roller 59 filtre 150 anti-spam 156 de classement (Synaptic) 101 Firefox 25, 62, 126, 284 Firewire 238 FLAC 224, 227 Flash 132 flux RSS 142 Firefox 143 fluxbox 250 fonctionnalités serveur 313 fond d’écran 242 fondation Ubuntu 13, 285 format des fichiers 196 fermé 196
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ouvert 196 vidéo 237 formateur de disquette 71 forum 289 framework 235 Freenode 175 Fridge 285 F-Spot 212 fstab 303 FTP 323 accès anonyme 324 configuration 323 installation 323 protocole 323 fuseau horaire 41 fvwm 250
G Gaim 26, 62, 169 Gajim 180 Galeon 138 garder un système propre 109 gateway 22 gdebi 106 Gecko 138 gedit 266 geek 288 gestion des logiciels 275 du système 276 gestionnaire d’archives 59 de canaux logiciels 95 de connexions 249 de fenêtres 250 de signets (Epiphany) 141 Gigahertz 9 Giga-octet 10 Gimp 25, 61, 213, 284 capture d’écran 214 outils de dessin 213 retoucher une photo 216 Gimper une image 25 glisser/déposer 203 GNOME 14, 57 Office 194 GnomeBaker 232 GnomeMeeting 181 GNU 9 GNU/Linux 12 Gnumeric 193
GnuPG 62 Gnus 179 Google 127 Google Talk 26, 170, 173 Gossip 180 GParted 44, 306 GPG 274 GPL 264 graphisme 201, 253 Graphisme (menu) 61 gratuit 11 graver des MP3 229 un CD ou un DVD 71, 209 Greenwich 41 greffon (Evolution) 155 greffon Bogofilter 155 group (droits) 273 groupe 115, 271 du fichier 116 GRUB 50 Gstreamer 235 gThumb 202, 208 GUL (Groupe d’utilisateurs de Linux) 290
H H323 181 Ham 157 handicap 57 hardware 21 hébergeur 314 Hoary Hedgehog 13 HTTP (HyperText Transfer Protocol) 314
I icewm 250 icône 67, 243 ICQ 170 identifiant 43 identification 43 IEEE1394 238 IMAP 150 importer les photos 204 imprimante 112 infographie 284 Inkscape 218 Install (bouton) 50 Installation de Kubuntu 248 installation 38 Apache, PHP et phpMyAdmin 315
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d’un blog Dotclear 319 d’une application qui n’existe dans aucun dépôt 106
pas dans les dépôts officiels 103 en mode texte 38 et configuration d’un serveur web 314 installeur 38 de paquet 106 Internet 61, 148 Menu 61 Internet Explorer 126 Internet Message Access Protocol 150 interpréteur de commandes 255 IP (adresse) 22 dynamique 325 fixe 325 iRATE 239 IRC 148, 174, 290 Irssi 174, 177 ISO 197
J Jabber 26, 170, 180 Jabber ID (JID) 171 Java 134 jeux 63 Jokosher 239 journal 299
K KDE 14, 248 kernel 50 kill 278 KILL (signal) 279 killall 278 kino 238 KMail 178 Knoppix 27 KOffice 195 Konqueror 250 Kopete 169, 180 ksh 255 Kubuntu 14 installation 248 KWord 195
L LAMP 314 Lancer au démarrage 67 en arrière-plan 277 un programme 63
342
une application 65 langue (choix) 40 lecteur de musique 226 lecture (droit) 115, 116 less 264, 265 libdvdcss2 236 Liferea 143 ligne de commande 256 Linphone 182 Linus Torvalds 12 Linux 9 Linux User Group 290 LinuxFr 286 liste blanche 167 de contacts 172 Live CD 20, 26 Local Printer 113 localhost 316 logiciel 8, 9 libre 11 login 43, 115 lp 119 ls 261 lshw 279 lspci 279 lsusb 279 LTS (Long Term Support) 13 LUG (Linux User Group) 290
M Mac OS X 20 Main 94 man 258 en français 258 Mark Shuttleworth IX, 12 marque-pages 136 masque de sous-réseau 22 Master of the universe 294 matériel 21, 279 Mégahertz 9 mémoire vive 10 menus (édition) 59 messagerie électronique 62, 149 en mode texte 181 instantanée 61, 169 Microsoft Access 195 Microsoft Excel 193 Microsoft Exchange 148 Microsoft Office 186
Microsoft Windows 9, 20 Microsoft Word 192 migration 19 depuis MS Windows 20 mise à jour intelligente 108 système 107 mise en veille 245 mode texte 38 messagerie 181 modem 10, 83 ADSL 81 USB 82 moniteur réseau 80 système 63 monitorer 276 montage de la partition 302 de volume 71 Monty Pythons 154 more 265 mot de passe 43, 57 MOTU 294 Mouse Gestures 136 Mozilla 25, 62, 126, 162 Firefox 25, 62 Thunderbird 25, 148 MP3 224 MSN 170 multiboot 15 multimédia 201, 223, 253 Multiverse 95 musique 224 libre 227 Mutt 179 mv 263 MySQL 314 installer et configurer 314
N nano 266 Nautilus 60 navigateur 126 de fichiers 60 navigation 126 avec les onglets 129 Netscape 162 Network Printer, 113 News Feed Subscription 142 nom de l'ordinateur 43
© Groupe Eyrolles, 2005
Index
Non Pourriel 157 notification (zone de) 69 notions ports 327 NTFS 33, 298, 304
O ODS 198 ODT 197 Ogg Vorbis 224, 227 onglet 126, 129 dans Epiphany 139 OOo 186 Open Document 197 Open Document Spreadsheet 198 Open Document Text 197 OpenOffice.org 25, 185, 186, 284 dictionnaire 189 export en Flash 186 export en PDF 186 OpenWengo 182 Opera 95 option 256 ordinateur 8, 9 OS (Operating System) 9 OSS 234 other (droits) 273 outils GNU 265 système 63 Outlook Express 148
P page de test (impression) 114 paquet 92 paramètres de la commande 256 parefeu 327 partage de fichiers 62 partition 33, 44 d’échange 47 avec Windows 297, 306 FAT 297 NTFS 297 racine « / » 47 redimensionner 307 Windows 297, 298 partitionnement 33, 44 passerelle 22 peer-to-peer 62 permissions 115, 271 Personal Information Manager 148 personnaliser 242 © Groupe Eyrolles, 2005
PGP 62 photo 201, 203 archiver 209 numérique 202 organiser 208 récupérer 202 PHP 314 phpMyAdmin 315 PID 278 pièce jointe 161 PIM (Personal Information Manager) 148 Pitivi 238 Planet Ubuntu 285 plug-in 235 Flash 132 Java 134 QuickTime 133 vidéo 133 poff 85 point de montage 48, 302, 305 Polypaudio 234 pon 85 POP 150 pop-up 126, 131 port 327 parallèle 112 portable (Ubuntu sur un) 21 portforwarding 327 Post Office Protocol 150 poste de travail 71 pourriel 150, 154 PowerPoint 198 pppconfig 85 pppd 85 préférences 72 présentation 190 Printout mode 115 privilèges utilisateur 119 processeur 9 processus 279 ProFTPd 323 programme 8 malveillant 274 prompt 254, 255 propriétaire 271 du fichier 116 protocole FTP 323 PTP 202, 204 SSH 324
USB Mass Storage 202 ps 276 Psi 180 PTP (Picture Transfer Protocol) 202 PUC 285 Putty 324 pwd 259
R raccourci 58 clavier 229 Raccourcis (menu) 70 racine 49 RAM (Random Access Memory) 10 RDF 142 read 272 droit 116 Real Player 95 recherche 70 sur le Web 127 redémarrer 74 le réseau 78 redimensionner une fenêtre 73 une partition 307 redirection de port 327 réinstaller GRUB 51 ReiserFS 298 remove 263 rendre sa machine accessible depuis Internet 325 repartitionner 33 répertoire droit d’exécution 117 personnel 255 réseau configuration 21 IRC 175 paramètres 22 sans fil 80 restauration de GRUB 50 reste du monde 116 Restricted 95 Rhythmbox 225, 226 Richard Stallman 12 RJ45 81 rm 263 -rf / 264 root 115 administrateur 268 racine 259
343
Accès libre – Ubuntu
système de fichiers 49 Rosegarden 239 routeur 325, 327 RSS 142 RTC 83 RTFM 258
S sans fil 21, 80 sauvegarde 31, 306 des données 31 sauver l’adresse d’une page 128 ScanDisk 32 scanner 61 screensaver 245 scripts bash 280 se déconnecter 74, 248 sécurité 273, 330 sélecteur de bureaux virtuels 58 Serpentine 231 serveur DHCP 22 FTP 323 Jabber 171 POP 154 SSH 324 web 314 session 56, 249 SETUP 29 shell 255 Shipit 285 Shuttleworth, Mark 12 signature 274 signaux 279 signets (Epiphany) 139 SIP 181 site Internet 62 Skype 182 SMTP (Simple Mail Transfer Protocol) 151 Solaris 20 son 64, 223 Sound Juicer 224, 227 source 11 spam 154 Spam Spam Spam 154 SpamAssassin 154 SpeedTouch 82 SSH 324 installer, utiliser un serveur SSH 324 protocole 324
344
Putty 324 se connecter en SSH depuis un ordinateur Windows 324 utilisation 324 stable 105 staging 105 streaming 133 su 269 sudo 269 suite bureautique 185 sujet (signets dans Epiphany) 140 Super User 269 super utilisateur 115 suppression complète 102 standard 102 SVG 219 swap 47 Sylpheed 179 Synaptic 97, 100, 103 activer Universe et Multiverse 95 système 58 d’exploitation 9 de fichiers 298 Système (Menu) 72
T Tab 258 TabbrowserPreferences 136 tableau de bord 66, 246 tableur 186 talk.google.com 173 Tapioca 182 tar.bz2 59 tar.gz 59 téléchargement 226 télémaintenance 63 téléphonie 181 temps universel coordonné 41 Tentacules 242 TERM (signal) 279 terminal 60, 254 testing/unstable 264 text teletype 255 thème de bureau 243 TheOpenCD 28 Theora 133 Thunderbird 25, 148, 160 top (commande) 277 Totem 225 touch 262
traduire 293 traitement de texte 186, 188 troll 268 tty 255
U Ubuntero 291 Ubuntites 292 Ubuntu 11 Ubuntu Backports 106 Ubuntu–server 314 Universe 95 USB imprimante 112 Mass Storage 202 user (droits) 273 UTC 41 utilisateur 43, 115 création/suppression 115 système 119
V vaisseau intergalactique 95 vectoriel (image) 219 verrouillage de l’écran 75 Vi 267 vidéo 64, 223, 236 videolan 237 Vim 267 vimtutor 268 virus 274, 330 visioconférence 181 Visionneur d’images 208 VLC 237 VMWare 301 VoIP 181 Vorbis 133
W w32codecs 237 wallpaper 242 Warty Warthog 13 WAV 224 Web 126 wifi 79 wifi–radar 80 wiki 289 Wikipedia 127 window manager 250 Windows 9 Windows Media 133 Wine 301 © Groupe Eyrolles, 2005
Index
Winmodem 21, 85 Winprinter 21 wireless (carte sans fil) 21 wlan0 80 Word 192 Word Processor 188 world readable 116 write (droit) 117, 272
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X
Xubuntu 14
X 60 X.org 60, 255 Xchat-GNOME 174 Xeyes 257 XFCE 14, 250 Xfree 255 Xfree86 255 XMPP 170 XSane 61
Y Yahoo! 170
Z zip 59 zone de notification 69 zsh 255
345