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NAN-KING Les 81 difficultes de rAcupuncture
Du meme auleur: UBRAIRJE LE FRANCOIS, PHYSIQUE DB L' AcuPL'KCT11R.E...
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27360
NAN-KING Les 81 difficultes de rAcupuncture
Du meme auleur: UBRAIRJE LE FRANCOIS, PHYSIQUE DB L' AcuPL'KCT11R.E, 1972 LEs llsEAUX P'ACllPlI'NCTUIlE, 1914.
L£s ),lOllVE'fF..NTS P'tl'\""ERGJE
L~
Texte de Pien T'SIO (VI' sieele avo J.-C.) Commen/aires de Hiu TCHANG HOA (XIIl' 'ieele ap. J.-C.)
ACllPllNClllIE, 1975.
BIODYNAMIQUE - ACUPlINClURE, J976. 4 fascicules. EI'lu.Om-IQlf£ DES ENSEMBLES VIVA."lTS, 1977.
CflEZ LE MEME EDITEUR Coll~cllon
de
mO'lographi~s
de
r~jltxolhlrapjt
8ASIiS HEURODIOLQGIQUES DES R.E.FLEXOrnb.APIJ:s,
appliqule: p:u J.
BoSSY.
1978,
2'
Commentaires de
fditioll. 128 pages,
Maurice MUSSAT
78 figures.
par J. Bossy el J.-C1. MAURlU., 1978, 2' lirage, J48 pages, 18 (jaUfeS. OOULEUll.. ExPLOIu.TlON, TRAlTEMENT PAR NEUROSTlMULATlON, tLEcrROACUPUNCTURE, par F. BOUREAll ct J.C. WILLER, 1979 (SOU5 pressel,
ACUPUNCTUllE. LA
Vice-President de l'Association
TRAm D'ACllPUNcruRE. MMecine traditionneUc chinoise. Traduction et adaptation du cbinois. sous la direction de CI. ROUSTAN. Tome 1. - BastJ !ondamtntaltJ. 1978, 216 pages, 44 figures. Tome 2. - Anatomit tI physiologit dt ('acupuncturt. LtJ points. 1979 (50U5 prCS5C).
"BRta! D'ACllPUNClutt. t.bleaux.
par
J.
BoaSAJ;ELLO.
1979,
176
pase!,
Fran~aise
d'AcupunctuIc
Traductio/l et /loles de Pierre GRISON
nombrcuses figurcs ct
.I.U. MARSEJUE
MASSON PARIS
NEW YORK BARCELONE MILAN 1979
27360
NAN-KING Les 81 difficultes de rAcupuncture
Du meme auleur: UBRAIRJE LE FRANCOIS, PHYSIQUE DB L' AcuPL'KCT11R.E, 1972 LEs llsEAUX P'ACllPlI'NCTUIlE, 1914.
L£s ),lOllVE'fF..NTS P'tl'\""ERGJE
L~
Texte de Pien T'SIO (VI' sieele avo J.-C.) Commen/aires de Hiu TCHANG HOA (XIIl' 'ieele ap. J.-C.)
ACllPllNClllIE, 1975.
BIODYNAMIQUE - ACUPlINClURE, J976. 4 fascicules. EI'lu.Om-IQlf£ DES ENSEMBLES VIVA."lTS, 1977.
CflEZ LE MEME EDITEUR Coll~cllon
de
mO'lographi~s
de
r~jltxolhlrapjt
8ASIiS HEURODIOLQGIQUES DES R.E.FLEXOrnb.APIJ:s,
appliqule: p:u J.
BoSSY.
1978,
2'
Commentaires de
fditioll. 128 pages,
Maurice MUSSAT
78 figures.
par J. Bossy el J.-C1. MAURlU., 1978, 2' lirage, J48 pages, 18 (jaUfeS. OOULEUll.. ExPLOIu.TlON, TRAlTEMENT PAR NEUROSTlMULATlON, tLEcrROACUPUNCTURE, par F. BOUREAll ct J.C. WILLER, 1979 (SOU5 pressel,
ACUPUNCTUllE. LA
Vice-President de l'Association
TRAm D'ACllPUNcruRE. MMecine traditionneUc chinoise. Traduction et adaptation du cbinois. sous la direction de CI. ROUSTAN. Tome 1. - BastJ !ondamtntaltJ. 1978, 216 pages, 44 figures. Tome 2. - Anatomit tI physiologit dt ('acupuncturt. LtJ points. 1979 (50U5 prCS5C).
"BRta! D'ACllPUNClutt. t.bleaux.
par
J.
BoaSAJ;ELLO.
1979,
176
pase!,
Fran~aise
d'AcupunctuIc
Traductio/l et /loles de Pierre GRISON
nombrcuses figurcs ct
.I.U. MARSEJUE
MASSON PARIS
NEW YORK BARCELONE MILAN 1979
c 5i ron n'a pas compris_..• on n'a pas, pour autant, Ie droit de recuser.. , >
71' Difficulte.
AVANT-PROPOS c us causu immidiaus des maladies, ce sonl Ie haire eI Ie manger, In Jroid~ur d" "e1Jl ou I'lnugie pervust!.. leur cause profonde, Ce sonl les erces de I'homme qui s'eloigne de l'~nsei· gnement des Sages. ~
Cbe Ling-tch'c (ep. Tang).
Lie-tseu, en un savoureux apologue, fait apparaitre Ie deja legendaire Pien-ts'iao commc un habite anesthesiste, et comme un heureux precurseur... de Ja transplantation cardiaque (I). Une non moins etonnante histoire nnus est cootee par Se-ma Ts'ien, ou Ie meme Pien-ts'iao mene a bien, outre la guerison d'un officier de Tsin, "interpretation a priori de ses propres songes (2). Ces distrayantes peripeties nous apportent deux. enseignements au mains: Tous droits de traduction, d'adapt8tion et de reproduction par tous procedes reserves pour taus pays. La loi du 11 man J957 n'auLOrisant, aux lermes des alineas 2 et 3 de l'article 41, d'une part, que les c copies ou reproductio~ st.rictement ~rvm a I'usage prive du coplstc et DOD dc:stin&:s l une utlhsahon collective ~ et. d'autre part. que Ies analyses et les coutlcs citations, duns un but d'e~emple .et d'il1ustration, c toute representation ou reproduction lDte~ale, ou partlelle, f3.1te sans Ie comeDte.ment de l'auteur au de ses ayaDts drOit ou ayants cause, est illicite ~ (alinea l-r de l'article 40). . Cette representation au reproduction, par qucJque pr?Cede que ce ~t, constituerait done une contre!a~n sanctionnh par Jes artICles 425 et S\Uvants du Cod• .,enol.
© Mas30n, Paris. 1979 ISB ; 2-225-63723-7
120 boulevard Saint-Germain, 75280 Paris Cedex 06 MASSON S. A. MASSON PUBUSHING USA Inc. 14 East 60tb Street, New York, N. Y. 10022 TORAy-MASSON S. A. Balmes 151, Ban:elon. 8 MASSON !TAUA EDITORI S.p,A. Via Giovanni Pascoli 55. 20133 Milano
J. - Elles situcnt Pien-ts'iao - corome Ie fait d'ailleurs, in fine, I'auteur du Nan-king pell-yi - au debut de la periode des c Royaumes combattants. (en fait aux confins des I et V" siecles avo J.-C.), periode chaotique mais brillante (3) ou sc debattent interminablement les Tcheou finissants ; 2. - Elles font de Pien-ts'iao Ie tenant d·une medecine globale, depassant les bornes de I. physiologie pour traiter les causes et I'enviroonement psychologique de la maladic: c'est un element qui nc trompe pas, dans l'exceptionnelJe dimension du personnage, ou I'on .urait tort de voir Ie seul initiateur II la technique des pouls. La medecine, entre ses mains, est une science universelle et sacree,
(I) Lic-tseu, cbap. 5. (2) C1r.e-ki, chap. 43,
(3) Lao-LscU, Confucius, vivenl l ses limites; Mo-t.seu. Tchouang-tscu, Lie-tseu, Mengt.seu, Yen·tseu, Houei-tseu. Han-fei tseu..• y soot co plein. I..c:s rivalit& y 0PpoIeO.t. iI faut Ie dire, non sculement les royaumea, mais aussi lei idee$.
c 5i ron n'a pas compris_..• on n'a pas, pour autant, Ie droit de recuser.. , >
71' Difficulte.
AVANT-PROPOS c us causu immidiaus des maladies, ce sonl Ie haire eI Ie manger, In Jroid~ur d" "e1Jl ou I'lnugie pervust!.. leur cause profonde, Ce sonl les erces de I'homme qui s'eloigne de l'~nsei· gnement des Sages. ~
Cbe Ling-tch'c (ep. Tang).
Lie-tseu, en un savoureux apologue, fait apparaitre Ie deja legendaire Pien-ts'iao commc un habite anesthesiste, et comme un heureux precurseur... de Ja transplantation cardiaque (I). Une non moins etonnante histoire nnus est cootee par Se-ma Ts'ien, ou Ie meme Pien-ts'iao mene a bien, outre la guerison d'un officier de Tsin, "interpretation a priori de ses propres songes (2). Ces distrayantes peripeties nous apportent deux. enseignements au mains: Tous droits de traduction, d'adapt8tion et de reproduction par tous procedes reserves pour taus pays. La loi du 11 man J957 n'auLOrisant, aux lermes des alineas 2 et 3 de l'article 41, d'une part, que les c copies ou reproductio~ st.rictement ~rvm a I'usage prive du coplstc et DOD dc:stin&:s l une utlhsahon collective ~ et. d'autre part. que Ies analyses et les coutlcs citations, duns un but d'e~emple .et d'il1ustration, c toute representation ou reproduction lDte~ale, ou partlelle, f3.1te sans Ie comeDte.ment de l'auteur au de ses ayaDts drOit ou ayants cause, est illicite ~ (alinea l-r de l'article 40). . Cette representation au reproduction, par qucJque pr?Cede que ce ~t, constituerait done une contre!a~n sanctionnh par Jes artICles 425 et S\Uvants du Cod• .,enol.
© Mas30n, Paris. 1979 ISB ; 2-225-63723-7
120 boulevard Saint-Germain, 75280 Paris Cedex 06 MASSON S. A. MASSON PUBUSHING USA Inc. 14 East 60tb Street, New York, N. Y. 10022 TORAy-MASSON S. A. Balmes 151, Ban:elon. 8 MASSON !TAUA EDITORI S.p,A. Via Giovanni Pascoli 55. 20133 Milano
J. - Elles situcnt Pien-ts'iao - corome Ie fait d'ailleurs, in fine, I'auteur du Nan-king pell-yi - au debut de la periode des c Royaumes combattants. (en fait aux confins des I et V" siecles avo J.-C.), periode chaotique mais brillante (3) ou sc debattent interminablement les Tcheou finissants ; 2. - Elles font de Pien-ts'iao Ie tenant d·une medecine globale, depassant les bornes de I. physiologie pour traiter les causes et I'enviroonement psychologique de la maladic: c'est un element qui nc trompe pas, dans l'exceptionnelJe dimension du personnage, ou I'on .urait tort de voir Ie seul initiateur II la technique des pouls. La medecine, entre ses mains, est une science universelle et sacree,
(I) Lic-tseu, cbap. 5. (2) C1r.e-ki, chap. 43,
(3) Lao-LscU, Confucius, vivenl l ses limites; Mo-t.seu. Tchouang-tscu, Lie-tseu, Mengt.seu, Yen·tseu, Houei-tseu. Han-fei tseu..• y soot co plein. I..c:s rivalit& y 0PpoIeO.t. iI faut Ie dire, non sculement les royaumea, mais aussi lei idee$.
AVANT·PROPOS
AVANT-PROPOS
Quelle imporlance, apres cela, si la biographie de Se-ma Ts'ien pre. sente nombre d'incerliludes, et peul-etre de confusions? (4). La legende, bien souvent, est plus expres ive que Ie fail historique el date (5). Ugende aussi, d'ailleurs, que I'attribution du Nan-king a Pien-ts'iao : Ie texte n'a guere plus de chance d'etre dO au stylet de l'iIIustre medecin, que Ie Nei-king d'etre lomhe des levres de \'Empereur Jaune: la tradition historique chinoi.se De prete qu'aux riches, el ne Ie fait pas sans raison. Houang-ti est peut-etre moins un personnage qu'une fonction: a I'auhe d'une ere nouvelle. delenteur des secrets et des pouvoirs, il fixe la tradition immemoriale, il donne a la civilisation chinoise les moyens d'une existence sedentarisee par \'invention de tous les carts utiles _, dont la medecine est un aspect particulier. Pien-ts'iao, quant a lui, correspond a cettc surprcnante periode historique ou s'etablissent 105 grands courants doctrinaux diversifies, mais surtout ou ils se fixent par I'ecriturc (6).
taire (perdu) de Liu-kouang, 1a conception de I'ouvrage peut etre renvoyee, faute de mieux, c avant les Trois Royaurnes _ (SWI kouo, III' siecle) (9). 00 trouve bien mention, dans les annales d'epoque Han, d'un nei-killg et d'un waf-king de Pien-ts ' jao: mais ce qu'on lui altribue I~ ce so.nt apparemment de elements du So-wen et du Nei-killg class'ques; il semble par ailleun; que Tchang Tchong-king auteur, sous les Han, d'un Challg-han louen, c Discoun; sur Ie froid nocif _, ail fait allusion, dans sa preface, 11 81 difficultes lie.s 11 I'usagc du So-wen (10). Seule conclusion certaine: ce demicr ouvrage etait bien connu sous les Han. Quant au Nail-king, evidemment posterieur, reslons-en donc, tres vagnement, aux Han, c avant les Trois Royaurnes _, en justifiant notre choix par I'insistantc reference a la symbolique tao;sle des elements ~t des trigrarnmes, ordonne. en un systeme familier, et parfailcment cohe· rent (11).
Attribuer Ic Nei-killg a Houang-ti (ne lui attribuc-toOn pas aus i tout ou partie du Too-Ie killg ?), c'est simplcment Caire dc J'ouvragc Ie fondement de I'art medical, en Ie raltachant aux sources memes de la tradition chinoisc, peut-etre aussi lui reconnaitrc un certain caractere initiatique (7). Attribuer Ie Nail-king a Pien-ts'iao, c'est en faire une elape decisive dans la fixation, la revelation et I'actualisation de cet art. A ce niveau, qui est celui de la symbolique universelle, les recherches en patemite litteraire apparaisscnl derisoires. Tient-on cependant a situer historiqucment l'ouvragc? Le fetichisme de la critique dcs textcs prouvc pcu, en ce domainc, a force de vouloir prouver trop. Le Nall-killg, ses 2 livres et ses 81 difficultes ne sont expressement cites, nous dit-on, que dans Ics annales des Souei (fin VI' siecle), Ie nom meme de Yue-jen n'etant releve que sous les T'ang mais cest une manie des T'ang que de rebaptiser les celebrites du passe (8). En [onction d'allusions aotericures, notamment au commen-
Aucun doute, par conlee, en ce qui cODceroe Ie commentaire meme s'il reprend legitimement les elements de travaux anterieurs: il date des Yuan (13' - 14' sjecles), periode intellectuellement fascinante au cours de laquelle Ie seul Nall-killg suscita les gloses par dizaines de volumes. ~elle-ci, tantOt concise, lanl61 bavarde, a Ie me rite d'en citer el d'en Juger beaucoup d'aulrcs, Avec science ct pertinence.
VI
VII
Notrc exegete conclut en regrettant, apres d'autres, la limitation du N~n-king 11 81 diffieultes, ce qui D'epuise apparemment pas les obscu-
ntes du Nei-king : la suite, dit-i1, nous I'attendons toujours! C'est oubHer que Ie Nail-king ~ 81 articles comme Ie TOO-Ie killg 81 chapitres (12) ; ella grande ed,l,on du Nei-king par Wang-ping ne compte-t-elle pas elle-meme 81 [ascicules? 8 J, soit 9 X 9, est une totaHte, la parfaite expression de }'achevement.
Le traducteur s'esl voulu fidele, autant que possible, 11 la lettre du lexte ; il s'est interdit toute glose ou paraphrase que la mernocrite de sa science medicale rendrait d'ailleurs aleatoires (tout au plus ajoute-t-on,
(4) Che-ki, cbap. 105,
(S) Homu-nan tseu (rn- siecle avo J.-C.) compte Pien-Is'jao uu nombre des heros legendalrcs qui detienne-nt, dans I'ordre du mande, des pouvoirs particuliers, au mime tiue que p'iJta·yi, Ie c Comtc du Aeuve., Tsao-fou, le merveiUeux cocher du roi Mou qui \e canduisit au centre du monde, Vi Ie Don-n.rchcr, qui permit ra\'cnemcnt de Yao et fr~ppa d: ses neches les soIeils excessifs, ou Chollei, Ie cbef des artisans de Yao el Chouen: CC! personnages sembleDt avoir en commun l'absolue perfection dans 1'exercice de leur art, Icque! retentit sur I'ordonnance cosmique. (6) Rappdans que cette ~riode viI apparaitre, DOD seulemcot Lao-tseu ct Confucius, mm aussi Ie Bouddha, Ie Jina Mah5.vira, Zoroastre et Pytbagore... (7) Houang-li est en effet 18 source uaditionnelle des cnseignements secrets. II faut d'aiIleurs observer que Ie terme de Nt:i-king, c livre du dedans _, d~igne habiluellement un enscignement esoterique, par opposition au "'ai,king, c livre du dehors -, qui en tl'cele la I~on exoterique. (8) n s'agit a l'evidence d'un surnom, iquivalant a. UDe sorte de c beatifICation -, et QU'OD ~t rendre de (tl~on trk equivoque par: l' c Homme transcendant des Ts'in -; d'ou 130 rem:uque finale du cammentateur. contestant III r~(erence aux Ts'in, trap peu ~Ioianb dans Ie passe.
(9) En e~tet, ce commc:ntaUe aurait elC commllI1de a Liu-kouane par Ie (ai-che. Ie e Grand Scribe. de Wou, l'un des c Trois Royaumes:t, qui disPllIUt en I'an 280 de notre ere. U n'est pas indiff~rent d'obscrver Que III ~riode des Trois Royaumes est
eucte..ment cel.le d~. W~ng Chou-ho, doot Ie role fut imponant dans la mise au point de. Ia pulsologte. S d n cn est pas. comme on Ie pretend padois, I'auteur, it e t oCcess:uremcnt. en eflet, posterieur au Nan·king. (10) Tchll.D.& Tc.hong-klng est cite dans Ie commentaire de 13 58- di/lleu/tl. ~Il) O~~rvons: a) que la ~riode Han coune au total quatre siCcles; b) que les notIons u~s daDS cc S)'St~me lont Evidemmcnt plus aneicnnes: Ie llong·Jan, par excmple, est aoterieur l Pien-ts'jao lui-meme; Ie Hi-ts'eu cst au mains son contemporain Ie Yut!-ling est date dC$ Ts'iD. • (I~), Les critiques c~ois ne se font pas faute d'observer en outre que Ie Nan,king est djvisi en ~eux secuons: chang et hia, c ant&iewe et post&ieure _, comme dit Ie C~~~I, du c Livre des pouls _ de Pien-ts'iao; or c'est litteralement aussi ce que dit Ie LIe-neon tchouan du Tao-te kin,.
AVANT·PROPOS
AVANT-PROPOS
Quelle imporlance, apres cela, si la biographie de Se-ma Ts'ien pre. sente nombre d'incerliludes, et peul-etre de confusions? (4). La legende, bien souvent, est plus expres ive que Ie fail historique el date (5). Ugende aussi, d'ailleurs, que I'attribution du Nan-king a Pien-ts'iao : Ie texte n'a guere plus de chance d'etre dO au stylet de l'iIIustre medecin, que Ie Nei-king d'etre lomhe des levres de \'Empereur Jaune: la tradition historique chinoi.se De prete qu'aux riches, el ne Ie fait pas sans raison. Houang-ti est peut-etre moins un personnage qu'une fonction: a I'auhe d'une ere nouvelle. delenteur des secrets et des pouvoirs, il fixe la tradition immemoriale, il donne a la civilisation chinoise les moyens d'une existence sedentarisee par \'invention de tous les carts utiles _, dont la medecine est un aspect particuJier. Pien-ts'iao, quant a lui, correspond a cettc surprcnante periode historique ou s'etablissent 105 grands courants doctrinaux diversifies, mais surtout ou ils se fixent par I'ecriturc (6).
taire (perdu) de Liu-kouang, 1a conception de I'ouvrage peut etre renvoyee, faute de mieux, c avant les Trois Royaurnes _ (SWI kouo, III' siecle) (9). 00 trouve bien mention, dans les annales d'epoque Han, d'un nei-killg et d'un waf-king de Pien-ts ' jao: mais ce qu'on lui altribue I~ ce so.nt apparemment de elements du So-wen et du Nei-killg class'ques; il semble par ailleun; que Tchang Tchong-king auteur, sous les Han, d'un Challg-han louen, c Discoun; sur Ie froid nocif _, ail fait allusion, dans sa preface, 11 81 difficultes lie.s 11 I'usagc du So-wen (10). Seule conclusion certaine: ce demicr ouvrage etait bien connu sous les Han. Quant au Nail-king, evidemment posterieur, reslons-en donc, tres vagnement, aux Han, c avant les Trois Royaurnes _, en justifiant notre choix par I'insistantc reference a la symbolique tao;sle des elements ~t des trigrarnmes, ordonne. en un systeme familier, et parfailcment cohe· rent (11).
Attribuer Ic Nei-killg a Houang-ti (ne lui attribuc-toOn pas aus i tout ou partie du Too-Ie killg ?), c'est simplcment Caire dc J'ouvragc Ie fondement de I'art medical, en Ie raltachant aux sources memes de la tradition chinoisc, peut-etre aussi lui reconnaitrc un certain caractere initiatique (7). Attribuer Ie Nail-king a Pien-ts'iao, c'est en faire une elape decisive dans la fixation, la revelation et I'actualisation de cet art. A ce niveau, qui est celui de la symbolique universelle, les recherches en patemite litteraire apparaisscnl derisoires. Tient-on cependant a situer historiqucment l'ouvragc? Le fetichisme de la critique dcs textcs prouvc pcu, en ce domainc, a force de vouloir prouver trop. Le Nall-killg, ses 2 livres et ses 81 difficultes ne sont expressement cites, nous dit-on, que dans Ics annales des Souei (fin VI' siecle), Ie nom meme de Yue-jen n'etant releve que sous les T'ang mais cest une manie des T'ang que de rebaptiser les celebrites du passe (8). En [onction d'allusions aotericures, notamment au commen-
Aucun doutc, par conlee, en ce qui cODceroe Ie commentaire meme s'il reprend legitimement les elements de travaux anterieurs: il date des Yuan (13' - 14' sjecles), periode intellectuellement fascinante au cours de laquelle Ie seul Nall-killg suscita les gloses par dizaines de volumes. ~elle-ci, tantOt concise, lanl61 bavarde, a Ie me rite d'en citer el d'en Juger beaucoup d'aulrcs, Avec science ct pertinence.
VI
VII
Notrc exegete conclut en regrettant, apres d'autres, la limitation du N~n-king 11 81 diffieultes, ce qui D'epuise apparemment pas les obscu-
ntes du Nei-king : la suite, dit-i1, nous I'attendons toujours! C'est oubHer que Ie Nail-king ~ 81 articles comme Ie TOO-Ie killg 81 chapitres (12) ; ella grande ed,l,on du Nei-king par Wang-ping ne compte-l-elle pas elle-meme 81 [ascicules? 8 J, soit 9 X 9, est une totaHte, la parfaite expression de l'achevement.
Le traducteur s'esl voulu fidele, autant que possible, 11 la lettre du lexte ; il s'est interdit toute glose ou paraphrase que la mediocrite de sa science medicale rendrait d'ailleurs aleatoires (tout au plus ajoute-t-on,
(4) Che-ki, cbap. 105,
(S) Homu-nan tseu (rn- siecle avo J.-C.) compte Pien-Is'jao uu nombre des heros legendalrcs qui detienne-nt, dans I'ordre du mande, des pouvoirs particuliers, au mime titre que p'iJta·yi, Ie c Comtc du Aeuve., Tsao-fou, le merveiUeux cocher du roi Mou qui \e canduisit au centre du monde, Vi Ie Don-n.rchcr, qui permit ra\'cnemcnt de Yao et fr~ppa d: ses neches les soIeils excessifs, ou Chollei, Ie cbef des artisans de Yao el Chouen: CC! personnages sembleDt avoir en commun l'absolue perfection dans 1'exercice de leur art, Icque! retentit sur I'ordonnance cosmique. (6) Rappdons que cette ~riode viI apparaitre, DOD seulemcot Lao-tseu ct Confucius, mais aussi Ie Bouddha, Ie Jina Mah5.vira, Zoroastre et Pytbagore... (7) Houang-li est en effet 18 source uaditionnelle des cnseignements secrets. II faut d'aiIleurs observer que Ie terme de Nt:i-king, c livre du dedans _, d~igne habiluellement un enscignement esoterique, par opposition au "'ai,king, c livre du dehors -, qui en tl'cele la I~on exoterique. (8) n s'agit a l'evidence d'un surnom, iquivalant a. UDe sorte de c beatifICation -, et QU'OD ~t rendre de (tl~on trk equivoque par: l' c Homme transcendant des Ts'in -; d'ou 130 rem:uque finale du commentateur. contestant III r~(erence aux Ts'in, trap peu ~Ioianb dans Ie passe.
(9) En e~tet, ce commc:ntaUe aurait elC commllI1de a Liu-kouane par Ie (ai-che. Ie e Grand Scribe. de Wou, l'un des c Trois Royaumes:t, qui disPllIUt en I'an 280 de notre ere. U n'est pas indiff~rent d'obscrver Que III ~riode des Trois Royaumes est
eucte..ment cel.le d~. W~ng Chou-ho, doot Ie role fut imponant dans la mise au point de. Ia pulsologte. S d n cn est pas. comme on Ie pretend padois, I'auteur, it e t oCcess:uremcnt. en eflet, posterieur au Nan·king. (10) Tchll.D.& Tc.hong-klng est cite dans Ie commentaire de 13 58- di/lleu/fl. ~Il) O~~rvons: a) que la ~riode Han coune au total quatre siCcles; b) que les notIons u~s daDS cc S)'St~me lont Evidemmcnt plus aneicnnes: Ie llong·Jan, par excmple, est aoterieur l Pien-ts'jao lui-meme; Ie Hi-ts'eu cst au moins son contemporain Ie Yut!-ling est date dC$ Ts'iD. • (I~), Les critiques c~ois ne se font pas faute d'observer en outre que Ie Nan'king est djvisi en ~eux secuons: chang et hia, c ant&iewe et post&ieure _, comme dit Ie C~~~I, du c Livre des pouls _ de Pien-ts'iao; or c'est litteralement aussi ce que dit Ie LIe-neon fchouan du Tao-te kin,.
VIII
AVANT·PROPOS
~a et la, entre parentheses, les quelques mots strictement necessaires
a
AVERTISSEMENT
I'intelligence de la phrase). Le Nan-king, isole de son commentaire, appara't de ce fait dense, elliptique, et d'autant plus obscur qu'il se refere a des formules du Nei-king souvent bien difficilcs a identifier dans J'original modeme... : mais n'est-ce pas exactement ce qu'en disent les prHaciers, et la scule honnetete ne commande-t-elle pas de laisser parler un commcntaire dont c'est la fonction declaree ?
Le Iravail preSenle ici est essenriel/emenr Iraile sous I'angle traditionnel. Comme Ie leeleur s'en apercevra. il compor/e quatre par/ies:
Dans la citation des mnts chinois, on s'est deliberement eloigne des transcriptions dialectales du midi chinois, surtout dues a I'heritage de Soulie de Morant, pour se rapprocher de la transcription classique de J'Ecole Fran~aise d'Erueme-Orient, mieux adaptee a notre phonetique. Le texte utilise est celui du fonds chinnis de la Bibliotheque Nationale, repertorie, pour chacune des deux sections, sous les n~ 15601 (90.17) ct (90.18). C'est une reimpression modernc du textc de la celebre encyclopedie medicalc du XVI' siecle Kou-kin yi I'ong.
- Ie lexle lui-meme, Ie Nan-king, de PIENN TSlo ; - les commenlaires du Mailre Hru TCHANG HAo (Hin T'chouanr Noua) ; les noles du Iraducleur, P. GRISON ; -
ies commentaires qui me sont personnels. Bien entendu, je n'a; absolument rien modifii
a la
remarquable
Iraduction de P. GRISON, qui a su relUJre magnifiquemenr Ie slyle general des lexles medicaux Iradilionnels. - Les noles qu'it a ajoUlees, en fin de pages, sonl a dominanres hisloriques. ou sinologiqlles, ou esoteriques. - Pai tenu ce que mes cammen/aires personnels soient traites sur Ie plan slrictement e1 exclusivement diaIectique traditionnel. Pai soigneu-
a
Pierre GRISON.
semenl evite de parler d'energelique des ensembles vivams. Le Nan-king est un ;n.urwnem de travail, une SOrte de c Corpus» a rusage de mes confreres acupullcteurs Iraditionnalistes et des etudiants en Acupuncture.' i'ai considere comme indispensable de respecter non seulemenl Ie lexte lui-meme, ce qui est evident, mais egalement son esprit general, son codage. Cela explique que mes commentaires soient exactemellt con/ormes aux cours au enseignements donnes SOliS ['optique purement traditionnelle.
II ne faul jamais o/lb/ier /lne des parlicularites de ['Acupunclure: la Recherche dans ce domaine exige la connaissance la plus pr%nde possible des donnees Iradilionne//es. L'aspecl scienti/ique lui esl paraltele, les exp/ique el les dbnontre. Mais c'esl la Ie domaine de I'Energbique des ensembles vivants... A propos des commentaires de HIU TCHANG HOA, il convient de ne pas les prendre Irop a la lellre. Comme Ie sou/igne P. GRISON dans son avant-propos, H,u TCHANG HOA apparlienl a celie categorie de COI/Imenlaleurs lellres du Xiii' sieele. Celie epoque esl caraclerisee par UtI gOlll marque pour 10/lles sorles de gloses, d'analyses el d'exegeses des lexles Iradi/ionnels. Le seul Nan-king a provoque plus de Irente /ivres de commenta;res...
Le lexle de
H IU TCHANG HOA
est alambique. souve1ll verbeux el
obscur.
II I
I:
Plusieurs passages m01llrelll un cerlain embarras, el quelquefois la non comprehension du lexle de PIENN TslO.
VIII
AVANT·PROPOS
~a et la, entre parentheses, les quelques mots strictement necessaires
a
AVERTISSEMENT
I'intelligence de la phrase). Le Nan-king, isole de son commentaire, appara't de ce fait dense, elliptique, et d'autant plus obscur qu'il se refere a des formules du Nei-king souvent bien difficilcs a identifier dans J'original modeme... : mais n'est-ce pas exactement ce qu'en disent les prHaciers, et la scule honnetete ne commande-t-elle pas de laisser parler un commcntaire dont c'est la fonction declaree ?
Le Iravail preSenle ici est essenriel/emenr Iraile sous I'angle traditionneJ. Comme Ie leeleur s'en apercevra. il compor/e quatre par/ies:
Dans la citation des mnts chinois, on s'est deliberement eloigne des transcriptions dialectales du midi chinois, surtout dues a I'heritage de Soulie de Morant, pour se rapprocher de la transcription classique de J'Ecole Fran~aise d'Extreme-Orient, mieux adaptee a notre phonetique. Le texte utilise est celui du fonds chinnis de la Bibliotheque Nationale, repertorie, pour chacune des deux sections, sous les n~ 15601 (90.17) ct (90.18). C'est une reimpression modernc du textc de la celebre encyclopedie medicalc du XVI' siecle Kou-kin yi I'ong.
- Ie lexle lui-meme, Ie Nan-king, de PIENN TSlo ; - les commenlaires du Mailre Hru TCHANG HAo (Hin T'chouanr Noua) ; les noles du Iraducleur, P. GRISON ; -
ies commentaires qui me sont personnels. Bien entendu, je n'a; absolument rien modifie a la remarquable
Iraduction de P. GRISON, qui a su relUJre magnifiquemenr Ie slyle general des lexles medicaux Iradilionnels. - Les noles qu'it a ajoUlees, en fin de pages, sonl a dominanres hisloriques. ou sinologiqlles, ou esoteriques. - Pai tenu ce que mes cammen/aires personnels soient traites sur Ie plan slrictement e1 exclusivement diaIectique traditionnel. Pai soigneu-
a
Pierre GRISON.
semenl evite de parler d'energelique des ensembles vivams. Le Nan-king est un ;n.urwnem de travail, une SOrte de c Corpus» a rusage de mes confreres acupullcteurs Iraditionnalistes et des etudiants en Acupuncture.' i'ai considere comme indispensable de respecter non seulemenl Ie lexte lui-meme, ce qui est evident, mais egalement son esprit general, son codage. Cela explique que mes commentaires soient exactemellt con/ormes aux cours au enseignements donnes SOliS ['optique purement traditionnelle.
II ne faul jamais o/lb/ier /lne des parlicularites de ['Acupunclure: la Recherche dans ce domaine exige la connaissance la plus profonde possible des donnees Iradilionne//es. L'aspecl scientifique lui esl paraltele, les exp/ique el les dbnontre. Mais c'esl la Ie domaine de I'Energetique des ensembles vivants... A propos des commentaires de HIU TCHANG HOA, il convient de ne pas les prendre Irop a la lellre. Comme Ie sou/igne P. GRISON dans son avant-propos, H,u TCHANG HOA apparlienl a celie categorie de COI/Imenlaleurs lellres du Xiii' sieele. Celie epoque esl caraclerisee par UtI gOlll marque pour 10/lles sorles de gloses, d'analyses el d'exegeses des lexles Iradi/ionnels. Le seul Nan-king a provoque plus de Irente /ivres de commenta;res...
Le lexle de
H IU TCHANG HOA
est alambique. souve1ll verbeux el
obscur.
II I
I:
Plusieurs passages m01llrelll un cerlain embarras, el quelquefois la non comprehension du lexle de PIENN TslO.
x
AVERTISSEMENT II 101/1 dOllc cOlISiderer les allalyses el explicaliollS de HIU
TCHANG HOA
PREFACES ORIGINALES DU NAN-KING
comme LIne illustration du texle de base .. mais surtout sans lui accorder
de valeur absolue. II faut savoir Ie lillrer pour n'ell re/enir que ce qui est vraiment
va/able. Par cOlllre, it cOllslitue un bon exemple d'exercice dialeclique Iradiliollllel.
us explications de
PIEJ\'N TSIO lui-meme Dill. au con/raiTe, une
tres
grallde valeur, biell entendu, el doi"enl eIre integrees aux lextes de base du Nan-king. Le tout. COJ11me 011 Ie verro, constitue un ouvrage fondamental pOUT fa r~cherche en acupuncture, sous son aspect historique et /raditionnel.
Mais /e lecleur ne doit pas s'y tramper: cela lie constilue qu'ulle dOllllee de base a decrypter. Ce qui explique I' orientalioll exclusivement dialt:t:tique traditiomlelle de mes propres commentaires: i'aj vOl/lu me conformer iJ ['esprit general du livre.
La verilable recherche en acupullcture esl scielllilique. Comme je Ie dis plus haut, elle est du domaille de rellergerique des ellsemb/es vivall!s.
Maurice MussAT.
I
Le So-wen et Ie Lillg-chou sont les grands livres de la medecine, ses eminents modeles. Les ecrits des generations posterieures, en toutes regions, s'y referent en leur ensemble; mais leur langage cst ramasse, archaIque, profond, et n'est done pas facile a comprendre ; c'est pourquoi Ts'in Yue-jen a mis en evidence 81 difficultes, grace au developpement desquelles Ie sens cst devenu clair. Toutefois, bien que Yue-jen ne remonte pas it une lointaine antiquite, son propos cst egalemenl tres dense; Ie sens d'un seul mot, d'un seul caractere (13) s'enloure d'un mystere delibere ; auss; ont-ils fail I'objet de developpements et de commenlaires, ou ron discerne une dizaine d'ecoles: touteiois, cbacune possedant son poinl de vue particulicr, il n'est finalement pas possible de ramener ces (differenles) interpretations it I'urule; les unes reussissent en ceci et se trompenl en cela, les autres mettent en valeur Ie debut et negligent ce qui suit, sans s'aperccvoir de leurs propres erreurs ; mais a cause d'une crrcur dans les connaissances humaines, la maladJe (survient). Le Prince lliu Tchang-houa, (dil) Pai-jen, a veritablcment explicil.e, penetre, developpe jusqu'iI leur terme une multitude d'ouvrages consaCrt~S a la medecine; a l'age de 34 aos, il deviot infirmc, et son mal alia s'aggravanl; ne pouvant Ie surmonter, il ecrivail toul Ie jour et reOechissait, Ie soir venu, it ce qu'il avait laisse de elite; ainsi mena-t-il iI bien, loin de I'agitation, la composition des deux sections du Nail-king pell-yi (14), en decortiqua les subtilites cachees, en explora les arcanes secretes, en crocheta les mysteres, scrota et conjectura, discerna les erreurs, ajusta ce qu'il trouva bon dans toutes les ecoles (15), et Ie leur emprunta. I.e texte du Nall-killg se refuse a exhumer des principes; il mel en Iumierc unc regie, un fragment, detaille, explique, el Ies obscurit6s (16) du So-wen et du Lillg-choll se trouven! ainsi resolues. Or 1a vie ella
(13) Wen dfsigne habitueUemtnt les caracteres simples. Iff, Jes c:J,r3cteres composis. (14) Pm-ri, Ie scns premier, fondamenuJ: on pourrait dire I'u'g~\fe du NGn·kin,.
(IS) Au nombre de onze, selOD la uaditiOD. (16) Ngao, Ie coin obscur de 130 maison. mais Ie refuse !lussi des influences f6coDdes..
x
AVERTISSEMENT II {al/l dOllc cOlISiderer les allalyses el explicaliollS de
HIU TCHANG HOA
PREFACES ORIGINALES DU NAN-KING
comme LIne illustration du Lexie de base .. mais surtout sans lui accorder
de valeur absolue. II faut savoir Ie lillrer pour n'ell re/enir que ce qui est vraimen/
valable. Par cOlllre, it cOllslitue un bon exemple d'exercice dialeclique Iradiliollllel.
us explications de
PIEJ\'N TSIO lui-meme Dill. au con/raiTe, une
tres
grallde valeur, biell entendu, el doi"enl eIre integrees aux lextes de base du Nan-king. Le tout. COJ11me 011 Ie verro, constitue un ouvrage fondamental pOUT fa r~cherche en acupuncture, sous son aspect historique et Iraditionnel.
Mais Ie lecleur ne doit pas s'y tramper: cela lie constilue qu'ulle dOllllee de base a decrypter. Ce qui explique I' orientalioll exclusivement dialt:t:tique traditiomlelle de mes propres commentaires: i'aj vOl/lu me conformer iJ ['esprit general du livre.
La verilable recherche en acupullcture esl sciellli{ique. Comme je Ie dis plus haut, elle est du domaille de rellergerique des ellsembles vivall!s.
Maurice MussAT.
I
Le So-wen et Ie Lillg-chou sont les grands livres de la medecine, ses eminents modeles. Les ecrits des generations posterieures, en toutes regions, s'y referent en leur ensemble; mais leur langage cst ramasse, archaIque, profond, et n'est done pas facile a comprendre ; c'est pourquoi Ts'in Yue-jen a mis en evidence 81 difficultes, grace au developpement desquelles Ie sens cst devenu clair. Toutefois, bien que Yue-jen ne remonte pas it une lointaine antiquite, son propos cst egalemenl tres dense; Ie sens d'un seul mot, d'un seul caractere (13) s'enloure d'un mystere delibere ; auss; ont-ils fail I'objet de developpements et de commenlaires, ou ron discerne une dizaine d'ecoles: touteiois, cbacune possedant son poinl de vue particulicr, il n'est finalement pas possible de ramener ces (differenles) interpretations it I'urule; les unes reussissent en ceci et se trompenl en cela, les autres mettent en valeur Ie debut et negligent ce qui suit, sans s'aperccvoir de leurs propres erreurs ; mais a cause d'une crrcur dans les connaissances humaines, la maladJe (survient). Le Prince lliu Tchang-houa, (dil) Pai-jen, a veritablcment explicil.e, penetre, developpe jusqu'a leur terme une multitude d'ouvrages consaCrt~S a la medecine; a l'age de 34 aos, il deviot infirmc, et son mal alia s'aggravanl; ne pouvant Ie surmonter, il ecrivail toul Ie jour et reOechissait, Ie soir venu, it ce qu'il avait laisse de elite; ainsi mena-t-il a bien, loin de I'agitation, la composition des deux sections du Nail-king pell-yi (14), en decortiqua les subtilites cachees, en explora les arcanes secretes, en crocheta les mysteres, scrota et conjectura, discerna les erreurs, ajusta ce qu'il trouva bon dans toutes les ecoles (15), et Ie leur emprunta. I.e texte du Nall-killg se refuse a exhumer des principes; il mel en Iumierc unc regie, un fragment, detaille, explique, el Ies obscurit6s (16) du So-wen et du Lillg-choll se trouven! ainsi resolues. Or 1a vie ella
(13) Wen dfsigne habitueUemtnt les caracteres simples. Iff, Jes c:J,r3cteres composis. (14) Pm-ri, Ie scns premier, fondamenuJ: on pourrait dire I'u'g~\fe du NGn·kin,.
(IS) Au nombre de onze, selOD la uaditiOD. (16) Ngao, Ie coin obscur de 130 maison. mais Ie refuse !lussi des influences f6coDdes..
XIII
PR£FACES ORlGINALES DU NAN-KING
PREFACES ORlGINALES DU NAN·KING
mort de I'homme sonl tribulaires de la medecine, les fondements de la mMecine sonl issus du (Nei-)king, el Ie dessein du (Nei-)king n'esl pas de mellre en lumiere la possibilile de vaincre ce danIan souffre: c'est en quai I'reuvre de Pai-jen apparail considerabLe.
Les mattres de la medecine enlendenl frequemment ce donI ils ne conservenl pas Ie souvenir. A l'aulornne de la presenle annee (sans doule) auronl-Us oubHe ce que preeonise Ie Nan-king pen-yi: s'Us y prelaienl attention, leur consideralion envers Jen augmenlerail a coup sUr. Toule la sublilile du Prince (s'exerce) a I'inlention du mMecin. Longuemenl, U developpe, scbemalise, ordonne les lexles (relalifs) aux vaisseaux el aux 10, aux deparlements el aux divisions du • pied> et du «pouce >, a la vacuile et a la plenilude, U les penetre complelement el nous rend (ces nOlions) evidenles, meme si nous n'essayons pas de savoir ni de reflechir: ainsi fail-U plus de la moitie (du chemin). Oh ! la voie de la medecine, c'eSI la voie de La vie! CelIe voie eSI-elle suivie. la vic lend a emplir Ie ciel, la lerre cl lcs eaux, elle y circuJe sans scpui er. Que l'homme meure a10rs qu'il delicnl la Longevile, cesl ce vers quai lend Ie desir du Sagc. L'elude des lemps passes permel a chacun de reali er une approche pcriphOrique cl de I'approfondir; chercher a oblenir la vigueur ella reprimer, ce n'est pas La de bonne mMecine. Oh! qu'U eSI rare que no us prenions Yue-jen pour modele! Ce n'est pas a noIre (seul profit) que Pai-jen a grave loules ces planches, mais en faveur de lOus Les hommes sous Ie Cicl: Icl c I Ie senlimenl veritable de Pai-jen. Aussi cetle preface est-elle un hommage il ses grands enseignemenls.
XII
En 1026" annie de (I'ipoque) tche-tcheng, 2" mois, pre/ace de Kit-hong, Lang-tchong, du Diparument des Trm'aur PubliCI (17).
II
La medecine esl une science sacree. Depuis Cben-nong, toutes sortes d'herbe . de racines, de melaux et de mineraux sonl capables de preserver I'homme d'une mort prematuree (18). Les maladies sonl entiercmenl expliquees dans Ie (Nei-)king el les 8L difficullcS que Ts'in Yue-jen a tirees dcs livres de Hicn, K'i el Kouei Yu-k'iu (19): il rend evidenles les difficultes, tranche les fonnules equivoques, explicite les subtililes; les influenccs subtiles, kouei-chen, interviendraient-elles qu'elles ne lui cchapperaienl pas (20) ; Ie pa sions sont la loi des dix mille generation, sa voie a lui est unie a celles du Ciel el de la Terre: immenses sont les meritcs qu'il en acquierl ! Ainsi donc, tel bomme qui possede (comme tout un cbacun) un corps de 7 pieds, 5 viscere et 100 as, tombe malade: les 6 energies sonl melees, aussi, a I'aide de trois doigts, exerce-I-on une pression legere, Ie lemps d'une expiration et d'une inspiration: sans presenter une apparence vraiment caracterisce, (Ie pauls esl) ample au tenu, souple, cacbe, (fin) comme un eheveu, au presse: si erreurs au negligences (sont eommises), alors Ie pouls (exprime) la vie, rnais Ie remMe tue (ie palient)... Cependant, la mMecine dnnl on peut parler familieremenl, on peul aussi la praliquer avec aisanee. Houa Pai-jen residait a Yin (21) (el appanenait) a l'anlique clan Hiu ; les Hiu etaient issus de Tsao, pres de Tong-yuan, donI I'ecole de Maitre Li fera par la suile La renommee (22). (17) lAng-lchotll, fonction adminislrative aDcienne: c'est Ie «Premier scclitairc .. du ministere. 26' annee tcbc-tehc=ng = 1366. (18) L'empcreur Chen-DoDg, Ie cOlVin Laboureur. (XXIX" si~le avo J.-e.), ten eITet consid~re comme Ie precucscur de la pharmllcopee veg~tale. (19) Le So-wen et Ie Ling-chou. car: a) Mien (-YueD), nom de colline, cst Ie nom persoJUlcl de lIouang-ti; b) les deux OUVr3ges se prtsentcnt sous la forme de dialogues C'nlre cdui-ci el ses mMecins-eonseillers: K'i (-Pai) et Kouei Yu-l'iu principalf:ment. (20) Kou~i des pouls, (il correspond il) I'arlere de Cheou T'ai-yin. [E/I /lole: Telle esl la repon;e au paragraphe ici reproduit]
,L'o?jet principal des lignes suivantes de cc premier chapiLre, c'est d eluclder la formule selon laqucUe La c bouchc d'un poucc:t, ts'ouenk'eou, c'~~ ~a c bo~che dc I'~nergie:t, k'i-k'eouo (Sur Ie meridicn) Cheou T al-ym se sltue Oc pOlDt) Yu-tsi Ie c Ventre du poisson:t . mws si I'on progresse d'une di.stance d'un pouce en-dessous de k'i-k'eou' it >: a ce qU'OD appelJe la c barriere:t, kOllQn, ct ce qU'on appelJe I~ c pLed:t, 'c!l'eJ touLes ces 10caUsations etant (celles ou soot peq;us)
les cour.ants (d'energie) dc Cheou T'ai-yin (29); mais Cheou T'ai-yin cst aUSSI Ie confluent des cent pauls, l'origine du c lieu d'assemblee:t
(~O),.
Pourquoi, (a
I-f eou
pro~os
des) 5 visceres, d'aulres tcxlcs qualilient-ils
de c ~o~veram~, ,~? Tout simplemeot parce qU'it est Ie maltr~ des 5 Vlscereso K l-pal (31) appeUe l'estomac la c Mer de la nournture:t (32), la c. grande source des 6 cntraiLles:t. Les 5 savcurs penelrent dans la bouche, prennent refuge dans I'eslomac afin de nourrir J'energie des 5 visceres, el se manifestent tour a tour a' k'i-k'eouo Le premier chapitre du Ling-chou appelle la c reunion des pouls :t T'aik
(27) Dans la meme intenlion, on a conscl'\c pour king Ie terme c m~ridien:t merne sOil cst parfois conteste. King evoque, sous I'epiderme torrestre, de subtils coorants Uquides que scule pouna dkeler la boussole geomantique; mal (aussi prononci mol evoque I'ebauche d'un reseau hydrogrophique, un cours d'eau ramifie: la nuance est entre I'aspect subtil du premier et I'aspect physique du second. La gJosc traditionneUe definit king comme hant une c veine aquatiquc:t, choud-mai. (28) Tsang ec lou, depOts cacb& et magasins: ce que Soulie de lorant appelle les c organes-tresors:t et les c organes·aleliers:t: visdres et entrailles 00 radical anatomique dl$parait PaT abreviation). (29) Li, Coorants: litliralcmem les revolutions 50Iaires dans Ie tiel, et consequcmmcnt Ie compul calcnderique. NOlons incidemment que ce caracl~re altere pourrait conu:ibuer l\ dater la prfsC'nte 6dition du texte: la forme initiaie en fut interdite SOllS l'empereur K °ien-Iong (l73~ 1796), dans Ie nom propre duquel clle figurait (Hong-li). (30) Tch'Qo-hou~i, lieu dOasscmblte: lch'QO est liueralement la cour des 8udieDCeJ sou\'eraines. (31) I.e m~dccin instructcur de I"Ernpereur JauDe, dans Ie N~i·kjl18. (32) Lillcralement de l'rau et des ccreaies. des aliments soIides et llquides..
yuan, Ie
des pouls, (il correspond il) I'arlere de Cheou T'ai-yin. [E/I /lole: Telle esl la repon;e au paragraphe ici reproduit]
,L'o?jet principal des lignes suivantes de cc premier chapiLre, c'est d eluclder la formule selon laqucUe La c bouchc d'un poucc:t, ts'ouenk'eou, c'~~ ~a c bo~che dc I'~nergie:t, k'i-k'eouo (Sur Ie meridicn) Cheou T al-ym se sltue Oc pOlDt) Yu-tsi Ie c Ventre du poisson:t . mws si I'on progresse d'une di.stance d'un pouce en-dessous de k'i-k'eou' it >: a ce qU'OD appelJe la c barriere:t, kOllQn, ct ce qU'on appelJe I~ c pLed:t, 'c!l'eJ touLes ces 10caUsations etant (celles ou soot peq;us)
les cour.ants (d'energie) dc Cheou T'ai-yin (29); mais Cheou T'ai-yin cst aUSSI Ie confluent des cent pauls, l'origine du c lieu d'assemblee:t
(~O),.
Pourquoi, (a
I-f eou
pro~os
des) 5 visceres, d'aulres tcxlcs qualilient-ils
de c ~o~veram~, ,~? Tout simplemeot parce qU'it est Ie maltr~ des 5 Vlscereso K l-pal (31) appeUe l'estomac la c Mer de la nournture:t (32), la c. grande source des 6 cntraiLles:t. Les 5 savcurs penelrent dans la bouche, prennent refuge dans I'eslomac afin de nourrir J'energie des 5 visceres, el se manifestent tour a tour a' k'i-k'eouo Le premier chapitre du Ling-chou appelle la c reunion des pouls :t Taik
(27) Dans la meme intenlion, on a conscl'\c pour king Ie terme c m~ridien:t merne sOil cst parfois conteste. King evoque, sous I'epiderme torrestre, de subtils coorants Uquides que scule pouna dkeler la boussole geomantique; mal (aussi prononci mol evOQue I'ebauche d'un reseau hydrogrophique, un cours d'eau ramifie: la nuance est entre I'aspect subtil du premier et I'aspect physique du second. La gJosc traditionneUe definit king comme hant une c veine aquatiquc:t, choud-mai. (28) Tsang ec lou, depOts cacb& et magasins: ce que Soulie de lorant appelle les c organes-tresors:t et les c organes·aleliers:t: visdres et entrailles 00 radical anatomique dlsparait PaT abreviation). (29) Li, Coorants: litliralcmem les revolutions 50Iaires dans Ie tiel, et consequcmmcnt Ie compul calcnderique. NOlons incidemment que ce caracl~re altere pourrait conu:ibuer l\ dater la prfsente 6dition du texte: la forme initiaJe en fut interdite SOllS l'empereur K °ien-Iong (l73~ 1796), dans Ie nom propre duquel clle figurait (Hong-li). (30) Tch'Qo-hou~i, lieu dOasscmblte: lch'QO est liueralement la cour des audieDCeJ sou\'eraines. (31) I.e m~dccin instructcur de I"Ernpereur JauDe, dans Ie N~i·kjl18. (32) Lillcralement de l'rau et des ccreaJes. des aliments soIides et llquides..
yuan, Ie
, la, • disperse >, san, (c'est celui du) ereur; s'il est superficiel, mais c court >, louan, c rugueux >, che, (c'est cclui du) poumon. (Le pOllls du) rein el (ceilli dll) /oie sonl
['till
el ['alllre pr%nds:
comment Jes distinguer?
S'il est c ferme >, lao, et c long~, tc/J'alJg, (c'est celui du) foie; si, lorsqu'on appuje, il est • souple >, JOIl, et lorsqu'on souleve Ie doigt, devient • resistant >, che, (c'est celui du) rcin. (L'energie de) la rate vient du domaine median, c'est pourquoi son pouls est intermediaire.
Telle est la fonnule du yin et du yang. (58) Fou, superficie1, c'cst liueruement flotter c·est couler au (ond de "eau.
a In
surface de I'eau: tch'en, pro(ond.
12
3' DIFFICULTE 2) • Empletement du yin.: if y a excil:s de inn dans sa zone: I'interieur. Ce qui 51901fle: blocage du yang dans sa lone, l'exMrleur.
C'est-a.dlre que Ie yang oe paut S8 transformer en inn: if est done en 8XceS dans sa zone. Or Ie yang met Ie inn en mouvement; Ie inn
etant en exc~s, dans J'interieur.
II nblste II I'ordre du yang: 11 est • en exces. at provoque done la non-transexcess if avec exces de yang.
formation du yang. done son exc~s: Ie inn est
3) ... Ie pouls dait etre per~u sur une distance de 1 pouce... : on retrouve la notion de symetrie obligatoire at constanta it travers toutes les donnees tradltionneJles de I'acupuncture at consequence dlrecte du inn/yang. En eHet, lars du mouvement de mutation du yang. lorsqu'i1 est • reodu ~ l'exM:rleur., II est encore dans la zone Inn, dans I'lnt~rleur. Si ee mouvement de restitution est bloqu~, au gline, Ie inn. exterleur., qui compense Ie mauve. ment de • sortie. du inn, ne peut effectuer Ie mouvement de rentree compensatrlee: il y a done exces de Inn. en attente au dehors. 8 cause de I'exees de yang • bloque a I'lnterieur.: • Ie yang est vletorleux avec exces de Inn.' c'est Ie cas exactement symetrlque du • Inn victorleux.. ' Ces deux defauts de mutation aboutissent, par consequent, it une disser eiation des inn et des yang, au "(veau de leurs mouvements. C'est donc un slgne d'extreme gravite, Comme sa caraeteristiquB essentlelle est d'etre Iiee it la mutation de mouvement, cela expllque que ce seul slgne masque les signes cllnlques directement lies aux organes et SUX entrailles: cas dernlers devlennent secondalres devant la dissociation globale du inn/yang.
4 e difficulte Le pOllls deliem la /ormllie dll yon el dll yaog. Quel est Ie sens de eela? L'expiratioo (corrcspond) eo meme temps au ereur et au poumon; l"inspiration (correspond) en meme temps au rein et au foie. Dans Ie temps de I'inspiration et dc I'cxpiration, In rate rc~oit la saveur des cereales ; son pouls cst intennediaire.
L'expiration est yang, l'inspiration cst yin; ca:ur et pouman sont yang, rein et foie sont yin, chacun en fonction de leur position rc~pec tivcment supericure au infericure. A cbaque expiration, les deux battements (du pouls) sont regis par Ie ca:ur et par Ie poumon; a cbaque inspiration, les deux battements (du pauls) soot regis par Ie rein et par Ie foie; dans Ie temps d'une inspiration-expiration - constituant une respiration (complete) - Ie pouls bat 5 fois: aussi la c grande respiration~, (ai-si, est-cUe la pcriodc de la ratc. C'cst pourquoi I'on dit que, dans Ie temps de I'inspiration et de "expiration, la rate r~oit ]a saveur des ccrealcs. Son pouts est intennediaire: s'il est intermediaire, comment yin et yang se situent-ils dans I'inspiration et I'cxpiration? La rate recevant alors la saveur des cereales, tous les visceres sont arroses et baignes; tous les visceres rC90ivent I'energie venue de
la rate; l'idee est celie de (l'clement) terre regnant dans Ie palais central,
Superficiel, c'est yallg; profond, c'est yin: c'est pourquoi I'on parle de yin et de yallg. Le c superficiel~, lou, cst yang .. Ie c profond ~, tch'etl, est yin (58) : ced com porte tes sens (respectifs) des mots challg, monter, s'elevcr, c1 hia, dcsccndre. (Le pOllls dll) cawr el (celui dll) poumon sonl ['lin el ['alllre sllper/iciels: comment les dislingller?
S'il est superficiel, mais • grand >, la, • disperse >, san, (c'est celui du) ereur; s'il est superficiel, mais c court >, louan, c rugueux >, che, (c'est cclui du) poumon. (Le pOllls du) rein el (ceilli dll) /oie sonl
['till
el ['alllre pr%nds:
comment Jes distinguer?
S'il est c ferme >, lao, et c long~, tc/J'alJg, (c'est celui du) foie; si, lorsqu'on appuje, il est • souple >, JOIl, et lorsqu'on souleve Ie doigt, devient • resistant >, che, (c'est celui du) rcin. (L'energie de) la rate vient du domaine median, c'est pourquoi son pouls est intermediaire.
Telle est la fonnule du yin et du yang. (58) Fou, superficie1, c'cst liueruement flotter c·est couler au (ond de "eau.
a In
surface de I'eau: tch'en, pro(ond.
14
4- DlFFICULTE (Les pouls) du cceur et du pouman sont I'un et ('autrt: superficiels, roais peuvent etre distingues : - Ie creur cst yang dans Ie yang: aussi son pouls est-il 'iuperficiel,
- glissalll, s'i1 va et vicnt, ct coulc avec aisancc: tous ces pouls sont yang.
Le (pauls) pr%lld (est altcint par) une palpation appuycc; il peut
mais grand el disperse;
apparaitrc :
- Ie pouman est yin dans Ie yallg: aussi son pouls est-il superficieJ, mais court et rugueux.
-
long;
SOD
Ces pouls permcttcnt de determin~r ?U si~gen.~ les m~l~d!cs. A trave~s les pouls, les maladies sont determmces par I IOtenned.l3lIe des mcndiens et des 10, correspondant aux visceres et aux entraillcs: tcl cst en bon ordre, tel autre non; tel est cn correlation. tel autre non. avec O'cncrgic des) 4 saisons (60): ce sont les moy~ns par lesquels on determine Ie eours normal ou anormal de la maladlc.
son pouls est souplc si ('on appuie, 5i J'on sou)cvc Ie doigt it devient
r~istant: souplc aU-dehors, (crme au-dcdans. c'est I'image de I'eau. (du pouls de) la rate qu'it est perc;u cn avant, lS'iell.
]I dit
Chacun (de ces aspects) permet de determiner, par J'intermediaire des meridiens, Ie cours normal au anonnal de 1a maladie (59). Cctte nouvellc formulalion de la question amene une reponse claire: les pouls yin et yang sont pcrc;us SOllS trois a peets, et non pas artemts separcmcot. Et s'ils ne peuvent ctre alleints separ~menl, c'est quc les aspects des 6 pouls s'cntremelent. Toutefois, Ie (pouls) superficiel est pcrc;u par une palpation 16gere; il peut apparaitre : - long, s'il deborde de sa position oormaJe; (59) Yi, chou~n, liueralement., suivre, ou remonler Ie courant.
.
Cependant.,. ]cs uns et les autrcs sont mele.s, d'ou la rencontrc dOl yin et d'l yang, ou encore d'} yang ct d'l yin: il o'y a done pas une (caractcrislique) unique.
- Ie rein est yin dans Ie yin: aussi son pouls cst-il souplc si ron appuie ct, si ron soulcve Ie doigt. dcvient-ils resistant. Maitre Vi-yuan l'Ancicn dit que, Ie rein etanl en relation avec reau,
Cela nc signlfie nullement qu'il existe 6 mouvements simultanes (mais 6 aspects du pauls), iI savoir: «superficiel., fOil, «profond., tch'ell, c long Jo, tch'ang, c court Jo, tOllan, c glissant Jo, hOlla, c rugueux Jo, che. - (Les pou]s) superiicie!, gIissaDt, long (sont de nature) yallg; - (Les pauls) profonds, court, rugueux (sont de natre) yill. Que veul dire c 1 yin, I yang') ? Cela vcut dire que Ie pauls se manifeste comme profond et glissant ; '\ yill, 2 yallg veut dirc qu'i] apparait profond, glissant et long; - I yill, 3 yallg veut dire qu'il apparait superficiel, glissant et long, avec eventuellement UD (aspect) profond. Que veut dire « I yallg, ] yill • ? Cela veut dire que Ie pouls apparait com me superricicl ct rugueux ; I yallg, 2 yin veut dire qu'il apparait long, profond et rugueux ; ] yallg, 3 yill veut dire qu'i1 apparait profond, rugucux et court, avcc eventuellement un (aspect) superficie!.
s'il n'atteint pas sa position Dormalc;
rugueux, si son va~ct-vient rencontre des obstructions: tous ces pouls soot yin.
pouls cst-il ferme ct
Le pouls comporle: - I (aspect) yin et I yang, I yin et 2 yang, I yin et 3 yang; - 1 (aspect) yang et I yin, I yang et 2 yin, 1 yang et 3 yin. Si I'on veut dire par Iii que ts'ollell-k'eoll eomporte 6 mouvements simultanes du pouls, n'est-ce pas uDe erreur?
COllrt,
-
(Les pouls) du foie et du rein sont I'un et I'autre profonds, mai~
peuvcnt elre distingues : - Ie faie est yang dans Ie )'i1l: aussi
15
4' D1FFlCULTE
1) «L'expiration est yang •...
Pour comprendre eela. II faut d'abord replacer les cinq 61ements dans leurs situations cardlnales: - la rate est au centre; - Ie ereur est au sud; - Ie poumon est II I'ouest; - Ie rein est au nord:
-
Ie foie est
~
!'est.
Dans Ie mouvement energtWque, on volt alors que Ie mouvement allant du fole-est au cCBur-sud correspond ~ une utilisation, de caractere yang (pulsqu'elle va d'un • lever - ~ une • culminatIon -). Arrivee a la culmination cCEur-sud. I'utilisation entre dans sa phase de rejet. pour preparer Ie stockage, I'emmagasinement, lequel se fait I'ouest. la ou I'energie devient yang dans Ie inn.
a
Done, toute la phase qui va du cCEur-sud au poumon·ouest est une phase yang de rejet: e'est bien I'expiration. Dans son aspect directemenl relle vers I'exterleur.
a I'homme,
I'expiration va de I'interleur
Mals en reallte elle part de la fin du Tae--Inn, donc du yang du Tae-inn, et rejoint Ie dehors. yang: I'expiratlon est donc un mouvement, done yang, qui part du yang du Tae-Inn et rejolnt Ie yang exterieur: ('expiration ne peut ~tre que yang. Enfin. dans ce m~me mouvement. et toujours au niveau de I'homme. l'exMrieur correspond au yang vraJ. maximal par rapport h I'homme: ce yang exterieur est donc la plus haute valeur du yang, pour I'homme. II est done • feu. et • sud _. par rapport a I'homme toujours; if est done • CCEur -.
(60) Voir St>-,,'..~n, chap. 2.
16
4' DIFFICULTE
4' DIFFICULTE
Par cons~quent, quel Que soit Ie r~Mrentlel: I'homme, ou la loi des cloq ~16ments. ou la mutation du mouvement, I'explratlon ne paut etra que yang at 08 paut que correspondre au emur et au pauman: au sud-feu at a I'ouest-
4) II convlent d'6tablir Ie rapprochement de la respiration avec la fonetlon partlculibre du triple rllchauffeur: celul-ci a un rOle fondamental de • transformation -, II est un • lieu de mutation., comme une plaque tournante qui permet la distribution. De sorte que la respiration. dans ses deux temps Inspiratoire et expiratoire, va • parcourir _ Ie triple rechauffeur. Ou rllchauffeur superieur vers l'inf6rleur en passant par Ie moyen. L'expiration suivra Ie mou. vement inverse, bien entendu. De sorte que les deux • extr6mit~s. du triple nkhauffeur vont presider it chacun des mouvements: - J'explratlon etant yang, elle correspond it la partie yang du triple r~chau feur, Ie rechauffeur superieur: cmur et paumon; - I'lnspJration est inn, elle correspond au rtkhauffeur inf6rieur; fole et rein: - Ie rechauffeur moyen correspond donc it la notion de mutation dans Ie systeme meme du triple rechauffeur: iI est la jonction Inn-yang et yang-inn au sein de ce meme systllme: iI cst Ie • centre.. Ce qui coincide avec sa correspondance avec la rate et I'estomac qui sont • terre-centre. ~galement.
sdcheresse.
On paut resumer en disa"t que I'explratlon est un mouvement de • coucher • :
il ne peut aller Que du midi a l'ouest. que de l'et6 a I'automne. On paut egalement dire que l'expiration est un mouvement de sortie, de I'InMrleur vers I'exterieur: on est done au • point Est. de la loi des 5 elements; II s'sgit done d'un mouvement yang, c'est·a.dlre que I'expiration est un • mouvement de lever •. Ce qui demontre qu'll faut se meHler de la dlalectlque...
2) • L'inspiratlon est inn., C'est Ie cas symetriQue de l'expiratlon, bien entendu: iI suffit de considl!rer la 101 des cinq elements, dans son aspect. cardinal _, pour s'en rendre compte. Le mouvement de • preparation du coucher. all ant du cceur-sud ~ I'ouestpoumon a pour symetrique Ie mouvement de • preparation du lever., all ant du nord-rein it !'est-foie. Le premier mouvement est Inn dans Ie yang; Ie deuxlbme mouvement est yang dans Ie Inn. Le premier est expiration, Ie deuxibme Inspirotion, II va done du rein au foie. Par arlleurs, ~tant inspiration, ce mouvement va du yang au Inn, de I'ext~ rieur vers I'Interieur; II correspond done 1:1 J'lnstent de mutation du yangexMrleur qui eborde l'interleur-homme par la limite externa du inn: Ie pouman. L'insplratlon est done un mouvemant ~ majoriM Inn: iI est • fin du yang exterleu"., • d~but du inn. et • mutation vers Ie Inn.: l'insplration ne peut atre qu'un mauvement Inn. O'autre part, ce mouvement etant Ie debut de la mutation du yang-energle ext6rleure, II est Ie signal des mutations Inlernes, ~ tous les niveaux. Or, la source, J'origlne, Ie controle de ces mutations est regl d'une part par Ie rein, racine du Chao Inn et Ie fole, • R~glsseur general., Tsiue Inn, et charnlbre du Inn/yang. l'lnsplretion ast done Ie signal d'orlglne de la mutation des mouvements Internes a I'homme. done eussi bien Inn que yang. Cette mutation ayant deux pOles, I'un 10 rein, eu point de vue energle; I'autre Ie foie, au point de vue matiere, ces deux organes-p6les sont neces. salrement lies ~ !'inspiration. 3) Les trois aspects des pouls inn et yang. Le systeme de comblnaison est analogue au systeme de combinaison des trigrammes entre eux et donnant les hexagrammes: II y a 3 yang et 3 inn; on ne peut done avoir que 1 inn • multlplie. par 1, ou 2, au 3: et autant pour
Ie yeng. 51 Ie inn est combine avec 3 yang, Ie pouls est yang dominant: II est done superflclel et yang. SI un yang est combine est Inn, done profond.
a3
Inn, ce dernler est dominant; done Ie pauls
17
5) En reallte, les explications ci.-dessus sont toutes dialectiques, on s'en doute bien. Par contre, les lois de l'energ6tique des ensembles vivants demontrent que Ie cycle respiratoire est une symetrie, une suite loglque, dont Ie • centre. est la valeur (3) 011 : La premiere partie de ce cycle, la phase d'entree, est de polarit6 negatlve~ deuxil!me phase, I'explration. est de polariM positive. Ce qui confirme totalement les donnees tradltionnelJes...
=. is
(Voir Energetlque des ensembles vivants, La Francois, 1977.)
5' DIFFICULT£
5 e difficulte Le pauls (peut elfe saisi par une pression) legere aLI appu)'tie. Quel est Ie sens de eela? Au debut de la palpation du pouls, si la pression est eelle de 3 petits pais, chou, et s'exerce sur l'epiderme et Jes poils, on peut pcrcevoir (Ie pouls du) pownon ; - si la pression est de 6 chou, et s'excrce sur I'arterc, on peut pereevoir (Ie pauls du) =ur ; - si la pression cst de 9 chou, et s'exerce sur la chair, on peut percevoir (Ie pauls de) la rate; - si ]a pression est de 12 chou, et s'exerce au niveau du tendon, on peut percevoir (Ie pauls du) foie; - si I'on exerce la pression jusqu'ii l'os et que, levant Ie doigt, on per~oive (un pauls) rapide, c'est celui du rein. C'est ii ce propos qu'on parlc de (prcssion) legere au appuyee. -
Le sammet du pauman sc situc en haut (du corps), il rcgit ct
sert I'epiderme et les poils (61): e'eM pourquoi son pauls (esl per~u par) une pression comparable ii celie de 3 chou; - Ie ca:ur se place au·dcssous du pouman, il regit les art~res: c'est pourquoi son pouls (est per~u) par une pression de 6 chou; -
In rate se place au-dessous du co::ur, cUe rcgit ]a chair: c'est
pourquoi son pouls (est per~u) par une pression de 9 chou j - Ie faie se place au-dessous de In rate, il regit Jes tendons: c'est pourquoi son pauls (est per~u) par une pression de 12 choLl; - Ie rein se place au-dcssous du faie, if fegit les os ; c'est pourquoi son pouls (est per~) par une pression exercee jusqu'a 1'05, ct dcvient vi! si I'on souleve Ie doigt; (a propos du) rein, il o'esl pas parle de chou: si 1'00 suit Ie meme raisonnernent. (son pauls) supportc une
pression de 15 chou. La presente regie esl celie de la methode d'emploi des (pressions) legere au appuyee. DaDS fa suite, on exposera la signification (des pouls) c superficicl:., c moyen. et c profond ~. Toulefois, dans Ie (Ling-)ehou et Ie So(-wen), il n'y a pas de lieu de perception (precis, specifique): on s'y satisfait de l'antiquc regie
des pauls, mais cUe comporte des Heux d',kbange (62) crrones, au aJors c'est Yue-jen lui-merne qui aurait obtenu des perceptions ceronees. Maitre Liu Ling·sie d6clare que Ie (temaire) poucc-barrihe-pied cst I'cndroit au soot regis Ics viscercs et les entrailles, chacun ayant un
siege distinct, ct Ie pauls ctant (saisi) en cel unique departement: de la aussi procMe la mise en reuvre des (pressions) Iegere au appuyee. Maitre Ling Yang.yu s'exprime en ces termes: Si, par exemplc. on exerce. a la c bouche d'un pouce • de la main gauche, une pression de 3 chou, on cst en mesure de connaitrc ainsi Ja plenitude de I'energie du (61) Voir
N~;.k.ing.
chap. 67.
(62) Ch~ou Ch~OIl, Iin6rnJemeni .. donner et recevoir_.
19
poumon ; par une pression de 6 chou, on cst en mesure de connaitre la plenilude du c meridicn du Bois~. mou-killg (63); Ie reste peut 8tre abtenu par Ie mcmc moyen: s'il en est bien ainsi. rcnergie des 5 visc~res peut etre cannue en substiluant I'un a I'autre les cours des 6 pauls: de ce fait. on delient un cardeau qui pennet de delenniner (Ie pronostic) Caste ou nMaste, et de dire les maladies (64). II en est tout a fait de mcmc Ii Ja barriere et au pied. La regie des J 0 aspects du pouls
est Ielle que dans la U)" difficult., mais (Ie lexle) y fail ccho. Deux aspects du me me
probl~me
sont
a
distinguer:
1) Aspect symbolique.
- .. Palper la peau. revient a s'arreter au Tae-inn. dont Ie yang. 18 • peau ..-surface. correspond au yang du Tae-Inn, done au poumon. - .. Palper rartera. ravlant ~ evaluer Ie • sang .. en tant que mouvement de la matiere-sang: ee qui deslgne la source de "energie du mouvement du sang: Ie eceur. - • Palper la chair. revient a evaluer ('armature, Ie soutien de I'ensemble, c'est·a-dire son • centre .. ' ce qui deslgne Ie centre-terre; c'ast-a-dire la rate. - • Palper Ie tendon 10 c'est evaluer ce qui relie Ie muscle a I'os, Ie mouvement a la matiere Immobile. C'est done palper la eharnl~re entre as et mouvement. c'est-a-dlre la charnl~re du inn: ce qui designe Ie fole. - .. Palper I'os. revienl a llvaluer Ie soutien, I'axe, Ie moment de plus grande dureM de la matiere: e'est done Ie • milieu du inn., ce qui designe Ie Chao-Inn, dans son aspect Ie plus dense, Ie plus materialise: c'est done Ie inn du Chao-Inn. Ce quI dllsigne Ie rein. 2) Aspect chiffres.
On retrouve iel une extension des mouvements hierarchiques des Irlgrammes, selon I'ordre primordial de Fou·hi : Le l~r inn est Ie Tslull-Inn (trigramme Souen ; Le 2"" inn est Ie Chao-inn (trigramme Kan) ; Le 3" inn est Ie Tae-jnn (trigram me Ken): Ie plus haut nlveau du Inn; ou encore Ie inn Ie plus • visible., Ie plus superfieiel. II vaut done .3.; la palpation du pouls du poumon se • traduit. done par 3. (En realita. Ie Tsiue-Inn est Ie • dernler inn.; Ie Tae-inn est Ie 1'" Inn. Mals lei Ie referentiel est Ie mouvement eirculaire apparent du solell...) - l'srtere est plus profonde, mals traduit Ie mouvement du eceur, qui est Ie yang du Chao-inn et correspond au feu, done au yang de yang, qui vaut egalement 3: la palpation dolt done exereer une pression. done un yang: II y a addition du yang cceur at du yang • d'examen .: I'un et J'autre valent 3, soit 6 en tout, pour I'artere. - Palper la chair revient A examiner Ie • centre -, done Ie Inn de inn, par rapport au yang de yang (trigramme Kien). Ce demier vaut 3, et Ie Inn de Inn (63) C"est-a-dire de l"eOC'rgie du Coie. (64) Tchotl~n-ch('ng. cordcau: .. Tel Ie ma~on Cixant SOil cordeau ... _ (T'ai-yi kin-houa lSollg-lche). c I.e cordeau noirci (du menuisier Strt a discerner) ce Qui est droit de ce: qui est tordu... » (Li-ki, chap. 23)...... c'cst !'image de la rec:titude» (Li-ki, chap. 36)... et de 1:1 methode qui permet de: I"atteindre et de la preserver.
20
5' DIFFICULTE
veut 6 (trigramme Koen) : 1a palpation qui est yang at qui vaut 3. s'ajoute au
Inn-6. salt 9 en tout. - Palper Ie foie revient it 6valuer la janellan totale entre inn at yang: Ie fole est la fin du cycle total. qui vaut done 1 an. salt 12 (mols). La pression est done Incluse dans Ie J'annee., soit 12 en tout. Au total. la progression ment total du cycle, done done etre qu'impalre: 3 -
-
cycle total: palper Ie fole ~quivaut A • Juger de de I'evaluatlon respecte la progression du rnouvedans son aspect yang: cette progression oe paut 6 . 9 • 12.
Par contre. Ie rein est I"armature, • ros de la vie.; il est done un
• moment immobile. par rapport II tout Ie reste: II est done un zero implicite : II nra done pas de chiffre de pression du pools.
- Cette analyse mantre Que Ie medecln qui prend Ie pouls est un media, uno jon est petit ct mou, Ie (pouls) c superficiel > grand et resistant, qu'on parle de plenitude du yang et de vide du yin: telle est la signification de 1a plenitude et de la vacuite du yin et du yang. c
Les (pouls) superficiels ou profonds (sont per9US par) uoe pression lege-re ou appuyee des doigts ; on parle de plr!nitude ou de vide selon que yin et yang abondent ou s'amenuisent. Si une pression h~gere des doigts pc~oit (un pouls) petit et mou, et qu'une pression appuyee per~oive (un pouls) grand et resistant, 00 sait que Ie yin y est en plenitude et Ie yang en vide. Si une pression appuyee des doigts per~oit (un pouls) petit et mou, et qu'une pression legere per~oive (un pouls) grand et resistanl, on sait que Ie yallg y est en plenitude et Ie yin en vide. En contrepartie, une pression legere sur la partie du yang, et une pression appuyee sur 13 partie du yin ne peuvenl etre retenues. Pourquoi cela ? La prise en consideration globale des c: departements ~ est exclue. Inn/yang ot vldo/pl6nltudo do. poul•. II s'eglt, Icl, de techniques d'examen. C'est la direction du choc perQu qUi est significative: - utlliser la pression 16g~re, puis la pression profonde revlent a evaluer la resistance de mouvement de pression du dehors vers Ie dedans; - I'inverse, partir du fond vers la superflcie, revlent II lalsser Ie doigt etre refoule par 1'6nergle du Inn: on apprecie Ie mouvement du yang vers Ie yang, vers la plenitude; et du Inn vers Ie yang, c'est·a-dire • son. vide relatlf.
23
7' DIFFICULTE
Si I'on fait les calculs celestes en fonction des mouvements conjoints du soleH et de 1a lune, leurs cours sont en avancc ou en retard; on De peut (determiner) une annee (exacte) : il y a chaquc lois une erreur, La formule de Yue-jen: c (Ie jour) kia~/se suivant Ie solstice d'biver :I, est bien celie qui doit etre employee, En consequence, il n'y a pas uniformite de I'energie a la Nouvelle Lune: en J'attente de son terme, elle nc pcut etre constante du matin au soir, C'est pourquoi Maitre Ting fait observcr qu'a partir (du jour) kia-lse suivant Ie solstice hjvernal, s'iI y a un c petit froid :I au debut, il y a un c grand froid:l par la suite (69). (Le pouls de) Chao-yang est per,u en premier lieu, (Ie, pouls des) aut res meridicns Ie sui vent chacun a tour de role. Maitre Ki enscigne lui aussi que, des Ie premier jour du solstice d'hivcr, Ie yang commence a croitre, et qu'a partir (du jour) kia-1St suivant Ie solstice d'hiver, Ie pouls de Chao-yang est en position dominante, Si I'on admcttait, scIon Ic principe antique, que (Ie jour) kia-Ise r!u II- mois coincide avec la ouveUe Lune et Ie solstice hivcmal, eo fonttion d'une telle normc, (lc pauls de) Chao-yang devrait nccc~ ~airem~ot etre en position dominante a partir de cc jour. ct jusqu'alJ
7 difficulte 8
Le (Nei-)king dit : (Le pauls de) Chao-yang apparail lanlol gralld, lantol pelil, lantl4
court. tantot long; -
(Ie pauls de) Yang-ming apparail superficiel, grand el COllrt; (Ie pauls de) Tai-yang apparait ample, hong, grand el long; (Ie pauls de) T'ai-yin apparail presse, kin, grand el long; (Ie p01I1s de) Chao-yin apparail presse, 1e,II/, si. el foible, wei; (Ie pouls de) Kille-yin apparail profolld, courl el feT/ne, touen. Ces 6 (Pauls) sont-ils des pauls normaux, all bien des pauls alleres, annoncialeurs de maladies? (65).
Ce snnt tous des pouls • dominants> (66). La signification de la Ics lignes qui sui vent :
Au
COUTS
de quel mois
c
milieu du J ' llIois (70), (les poul
cJrQculle
de leurs energies domine-I-elle, et pour
combien de jours ? A partir du (jour) kia-Ise (67) suivant Ie solstice d'hiver. Chao-yang est en position dominante ; a partir du kia-Ise qui suit, Yang-ming est en position dominante ; a partir du kia-Ise qui suit, T'ai-yang cst en positinn dominante ; partir du kia-tse qui suit, T'ai-yin est en position dominante ; a partir du kia-Ise qui suit, Chao-yin est en position dominante ; a partir du kia-Ise qui suit, Kiue-yin est en position dominante ; chaque (pouls) cst en position dominante pendant 60 jours, (soit au total) 60 X 6 = 360 jours, correspondant une annee complete. Celle domination (successive) des 3 yallg et des 3 yill (en relation avec) les saisons et les jour,; est d'une grande impnrtance.
a
a
Les ligoes qui precedent traitent des 3 yang ct des 3 )'ill en tant que pouls c dominants, : cela revient ~ dire que, lcs 3 yang et les 3 yin dominant (tour a tour) en fonction des saisons, chaque pouls doit etre perc;u en fODetion de la saison (correspondanle). Les c rubriques calcnderiques:l. Li-kia. cnscignent que dans rAntiquile, (le jour) kia-tse du 11- mois coincidait avec la ouvelle Lunc (68) et Ie solstice d'hiver, Oequcl) tlait I'ongine du compul calendcrique; or si ron saisit celie energie a la ouvelle Lune, clle est hetcrogene.
(66) Wang, Uueralement des pools c 50Uverains ,. (67) Kia est Ie premier Cllr3ctere de 13 serie demure (t'ien-kan, les c t'iges celestes '), Ise Ie premier caractere de 13 serie duooenaire (ti-tche, les c branches terrestre!l *). La mime combinaison kia·tse (bois· rat) sc rcproduit lous les 60 jours, soit 6 fois par an,
(68) Ou Ie lU jour du mois: ronnie des Tcheou
a
(69) Le c petit froid '. Slao-holJ, correspond au debut de jan\OKor; Ie c grand froid '. a 13 fin de janvier, (70) L'annee luni-solaire trnditionnelle commence en eifel au 2" mois sujVllDt Ie solstice, debut fevricr: Ie cycle de 60 jours s'Etendrait done, de f3~on constanle, jusqu'aux environs du 20 fhricr. (71) Le cycle holutif de l'fncriie est en parfait accord a"cc Ie cycle cO'>mique annuel du fin et du fang. la-hal"
(65) Vou So-...·en. chap. 61.
comme~ait
au solstice.
des) .ulres meridien, pren.nt Is
suite chacun a tour de role. - Chao-yang manifcstc une coergie yang encore discrete (71): c'est pourquoi son pOlils cst tan lot grand, tantot petit, tantot court, tantot long; - Yang-miog m::mifeste une (cncrgic) qui ticDt cncore dll y;'l: c'cst pourquoi son pouls est superficiel, grand ct court ; - T'ai-yang manifeste la plenilude et Ie faite du yang: c'cst pourquai on pauls est ample, grand et long. Lorsque Ie yang a atteint sa plenitude et son faitc, il baseule, et Ie yiJl (apparait). Ainsi, a partir du solstice d'etc, cc soot Ics ) yin qui commencent a etre mis en ceuvre: - Tai-yin manifeSlC une energic yin encore discrete: c'est pourquoi SOil pouls e~t pressc, grand et long; - Chao-yin mallifeste un yin progressivement florissant: c'est pour· quoi son pouls est presse, tenu et (aible ; - Kiue-yin manifeste la plenitude et Ie [aite du yin .. c'cst pourquoi son pouls cst proCoed, coun et ferme, Lorsquc Ie yi" a atteint sa plenitude et son faitc, iI bascuJe, et Ie yang (apparait): on revient a la mise en reuvre initiale des 3 yang. Ainsi, ces 3 yang et ces 3 yin, donl Ics pouls sont (tour a tour) 12 dominants. boucJent Ie cycle des 6 kia (-tse), ct se conforment loi des 4 saisons: tous sont initiaJement minimes, dcvcloppent progressivcmcnt leur presence, puis atteignent Ie faitc, cbacun scion son ordre. Maitre Yuan dit: Le printcmps. c'est la til~deur er I'ete la chaleur; l'automne, c'est la fraicheur et I'hiver froidure. Aussi, chez l'homme, les pauls des 6 meridiens sont-ils nccessairement en conformite avec
domination, des 6 (pauls) apparail dans
24
7' DIFFICULTE
7' DIFFICULTE
I~ 4 saisons, y;" et yang s'amenuisant, s'amplifiant, allemant el culminant.
Lieou Wen-chou dit que I'enseignement Ie plus r~eUemenl important
esl Ie suivanl (72) : - lorsque Kiue·yin a aUemt sa plenitude, hiell, (comme une corde d'arc) (73) ;
SOD
pouls est tendu,
- lorsque Chao-yin a atleinl sa plenilude, son pauls eSI en crochet, keou; - lorsque rai-yin a sueint sa plenitude, son pouls est pro fond ; - lorsque Chao-yang a atleinl sa plenilude, (son pauls) esl grand et superficiel ; - lorsque Yang-ming a stteint sa plenitude, (son pouls) est court et rugueux; - lorsque rai-yang a aueint sa plenitude, (son pauls) est grand
el long; ils sonl sinsi conformes
a l'enroulement
et au deploiement (altemes)
des energies du Ciel et de la Terre. Si c lendu • (repond au) prinlemps, c ample. a rete, c (leger comme une) plume. a I'automne. c (dur comme) pierre. a l'hiver. les 5 mouvements cycliques, les 6 energies, les 4 saisons sont donc taus en corn!~ lation, et sont pe~us au pouls. SeiaD Ie P'ilJg·jell~k'i-siang louen, c Discours sur les symboles energetiques de l'bomme equilibre» :
-
Ie pauls de rai-yang apparail ample, grand el long; Ie pauls de Chao-yang apparait lantol accelere, ChOll, lanlol
raIeoti, chou, tantot court, taotot long; - Ie pouls de Yang-ming apparait superficiel, grand et court. Le Nan-king elargit cela en traitant des pouls des 3 yin et des 3 yang, ainsi que du (caractere) superficiel, tsien, au profond, chen, des yin et de yang au debut de leur croissance.
Le paragraphe de lete comporle les deux mOls king yen, cle (Nei)-king dit» : or l'examen du (Ling-)cltou et du So-(wen)
I'y trouver; Ie
P'iJlg-jell-k'i~siallg
DC perroet pas de louell traite bien quelque peu du
sujet, mais De s'elend pas aux details. QU'en esl-il? A I'epoque de Yue-jen, y avait·il des differences dans la formulation des textes antiques? S'cn tenant au Nei-king, Ies generations suivantes l'ont-eUes neanmoins depouille, elague? II n'esl pas possible de Ie savoir. Par Ia sujte, lout Ie monde a utilise la formule c Ie Nei-king dit» sans examen ; Ies commeotaires sont tous
a l'image de
ceci.
II s'agll, lei, de I'appllcallon dlrecle de I'organlsallon • cleHerre • des salsons, A la mMeclne.
Cette organlsallon esl enll~remenl d6erlle dans Ie VI·klng (el Ie Nef·klng) el se base sur 1'6quallon d'6qulvalenee: 6 X 10 5 X 12, soil 60 qui esl I. valeur du • sl~cle. chlnols.
=
(72) En rdatioo avec cette indication et ceUes qui suiveot, voir Ie So-wen, chap. 18 et 19. (73) Tel est en eUct Ie sc:ns liueral du c:.aractcre hkn.
25
les divisions du cycle annuel se basent sur 60 jours, soit deux mols • occldentaux., at ne sont elles-memes qu'une adaptation correlative avec Ie si~cle de 60 jours dont Ie reflet • annuel. est un cycle de 60 jours. la repartition des energies combine les 6 energies et les 5 elements par conjonctlon des 6 energies celestes et des 5 elements terrestres, ces dernlers aye"t un mouvement relatlf Inverse par rapport au mouvement (yang) des 6 energies. les 6 energies sont • clel., les 5 elements sont • terre.: taus deux tournent dans Ie marne sens. rnals les 5 elements, repartls en 10 divisions, tournent mains vlte: 11 y a donc un decal age progressif entre les deux rapartions; Ie retour au zero initial se faisant au debut de chaque si~c1e de 60 ans. Gela slgnlfle que cheque division est formee de la synchronisation de deux energies, toujours differentes Ie long du meme slecle. II y a donc une energle en • presidenee., I'autre etant en • source., done domlnea relativement. La periode • florlssante. du Chao yang slgnlfle la domlnante de cette energle par rapport b celie qui est en source au moment du depart du sibcla. (Voir ~ ce sujat les chapltres correspondants dans Ie • Mouvement des energies_,
Le Francois, 1974.)
8' DIFFICULTE
8 e difficulte Le pouls de fa c bouche d'UIl pouce » est normal, et la mort (survient). Quel est Ie sem de cela ? Les pou1s des 12 meridiem sont tous en connexion avec la source de l'energie vitale, cheng-k'; .. ce qui revieot a dire que la source de I'energie vitale, c'cst la racine des 12 meridiem, II s'agit de l'energie motrice (qui siege) dans I'intcrvalle des reins; eUe est I'origine (des energies) des 5 viscorcs et des 6 entrailles, la racine des pouts des 12 meridiens: si I'inspiration et I'expiration (liCeS a la racine) s'interrompent, tige et feuilles se desscchent, Le pouts de la «boucbc d'un poucc >, Is'ollel1k'eoll, est normal, et cependant la mort (survient): c'est seulement a Pjnh~rieur que l'encrgie vitale s'est epuisee. L"energie mot rice de l'espace inter-renal est ce qui perroet a J'homme d'attcindre Ie Cicl, car c'cst J'ene.rgie de la vie. Le rein, c'est Ie fils, Ie domaine de I'cau. ainsi que Ie trigram me de I'oricnt Nord: k'an, I' « Abyssal. (74); if conslitue Ie Dombre de runite celeste, precedant Ie feu, Ie bois, Ie metal et la terre (75). C'esl pourquoi, ctanl Ia source de I'cncrgic vitale, la racine de tous les meridiens, elle preserve en outre des influences perverscs (76). Si I'cnergic primordiaJe, yuan-";.'i, triomphe, (I'energie) perverse n'est pas en mesure de gagner du terrain; si I'cnergie primordiale s'cpuise, c'est la mort, dc meme que si ]a racine de I'arbre est coupee, Ie tronc et les fcuilles se dcsscchcnt. C'cst ainsi que, ]c pouls de ts'ouell-k'eou ctant normal, la mort (slIcvicnt) ncanmoins: l'energie vitale oe s'est cpuisec qu'a I'intcricur, Ce chapitre est a rapprocher du propos de la IN difficulte: merne s'iJs s'opposcnt ruo a I'aulre, chaclln est cepcndant riche d'indications : la r· dijficulr€ considere ls'ouell-k'eoll (com me permettant de) determiner la vic ct 1a mort; il y est dit que la c bouche d'uD pouce ~ est la c grande reunion). la-houei. des pouls, et qu'on y perr;roit les transformations de I' c energie des ccrcaLcs ~, Le present chapitre prend en consideration I'energie primordialc. L'cncrgic primordiale de l'homme est en plenitude, mais I'cnergic primordiale de La vie s'epuisc: des lars, meme si Ie pouls de b'ouen-k'eou cst normal, c'est neanmoins la mort. YualJ-k'i, c eocrgie primordiale), e prime sa nature; kou-k'i. c cncrgie des cen~ales ~, exprime son utilisation. (74) On remarqucra Que cette source d'~nergie c moLrice., ou c aCli"e~. IOllg-k'i, correspond au trigramrne k'an 1. partir duqucl, selon Ie Chouo-koua, s'exerce I' c effon :t celeste. Le c r.JS): k'atr correspond, selon Ie merne texte, au «fils pume •. (75) On pcut ob!ile....-er que S, nombre des llements, n'est pas Ie Dombre du Cicl. mais cdui des production.s du Ciel, et cooslitue. de toute c:vidence, un tOlal. Mais en rcalitc. 10. prestnte (ormule se rerere au syst me de correspondances du lJong-lan: c I, c'est reau; 2, Ie (eu ... :t. (76) Sie 'che chen, les influences pen'erses, au mal ignes ; liueralemcnt Ics «esprits du m3.1 :t. Ics c diablcs:t. Chen: de che, rinflux c8este, Sublil + ch~", rexpansion cosmique scion Ie schema traditionncl de t:l double spitale.
27
Source de I'energie vitale_
Traditionnellement placee • entre les deux reins., elle rt~pond a la notion de • Mlng Menn ., c'est-a-dire do - Porte de lumiiHB -. Ce qui dolt etre rattach~ a la notion de • Point d'lnt6ret vital .., au de centre de commande, au encore, et plus probablement de point d'equilibre.
Ce qui explique qu'll existe piusleurs • Ming Menn., tels que ie 9 E, Ie 6 VC, Ie 12 VC. etc.; Ie principal tHant place • entre les deux reins· et repondant au triangle forme par les deux 23 V et Ie 4 VG. Cette notion d~rlve dlrectement du mouvement des energies: les diverses mutations des mouvements, du fait me me qu'll y a 6quilibre constant entre Inn et yang, passent par des points, au des • moments. d'equllibre. Ce sont des moments de transition, de mutation entre deux phases quelconques de I'energie. Ce sont des • centres .. qui determinent I'equilibre ~nerg6tlque de I'ensemble qu'ils commandent. Ce qui Impllque que chaque ensemble-fonction doit avoir son • Mlng Menn .. correspondsnt. Cels implique que I'ensemble total, I'homme, doit avoir un Mlng Menn _ general .., centre de commande de son equJlibre total. Or, I'equillbre general est place sous Ie contrale de deux axes fondamentaux, I'un inn et c'est Ie Chao-Inn, • axe de la vie., I'autre yang et c'est Ie triple rechauffeur qui surplombe, ou commande, tout Ie yang. Ces deux ensembles sont donc en correlation de fonctionnement: Us assurent Ie contrale de I'equllibre total. Ce qui implique que leurs centres d'equllibre doivent etre coherents et ohelr ti la 101 du inn/yang. II s'ensult que Ie centre de commande d'equlllbre du chao-inn ne peut t!:tre qu'au niveau du Inn du Chao-Inn; comme Ie centre d'equillbre du Chao,yang ne peut iHre qu'au nlveau du yang du Chao-yang. Le 1 centre repond done. aux reins., et etant • centre., il ne pout ctre qu'entre les deux reins, organes, Commandant la mutation de mouvement des energies, iI ne peut avolr qu'une localisation yang dans Ie Inn: II ne peut done etre place. en tant que zone physique, qu'au niveau du dos: ce qui explique la localisation du Mlng Menn • principal. dans Ie triangle 4 va at H
23 V.
Le r centre repond au triple rechauffeur; il y a done, a priori, 3 localisations physiques. Le Chao-yang etant • charni~re., II ne peut avolr qu'une commande a partir du Inn, pulsqu'il est yang par definition et localisation 6nergetique. les trois Ming Menn du triple rechauffeur oe peuvent done Mre localises que sur la face anterleure de tronc. De ces trois localisations anMrieures, celie qui est la plus importante est celie qui assure logiquement Ie lien encrgetique avec Ie Mlng Menn • des reins.; II s'agit done de I'espace compri! entre Ie 5 VC et Ie 6 VC; ce dernier notamment est designe comma • porte de renergie '. Ainsi, Ie circuit de contrOle d'equilibre general est etabll entre Ie yang du Chao-yang - c'est·lf..dire Ie triple rechauHeur - at Ie Inn du Chao-Inn (.'est·a-dlre les reins - et en symetrie totale: dans Ie inn par Ie 5 VC et 6 VC, qui controlent Ie rein et Ie foie et I'energie totale, et dans Ie yang par Ie 23 V et ie 4 VG,
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8' DIFFICULTS
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8' DIFFICULTS
Ce qui 6tabllt une symetrie totale. quel que salt Ie • moment" au on se place dans Ie systbme rein· triple rechauffeur. Un deuxleme aspect est it Isoler: 1) La notion de • rein -, en tant que receptacle et vecteur de transmission de I'. energie ancestrale., regroupe les notions de • quantum de vie., re~u des parents. at de continuite assuree de la vie, c'est·b-dlre la sexualite. Ce qui slgnlfle que I'. ensemble-rei"" est la source, ou la racine. de la vie inltlale. de !'Impulsion premli!re de vie, qui determine Ie fretus. On degage done la notion de • racine de Is vie., qui regroupe les deux aspects comple. mental res de matiere en tant que fCBtUS, d'iHre vivant, et d'energle, en tant qu'jmpulsion lnitiale de Ie vie. 2) Le trfple rechauffeur rt!!pond A la notion de transformation, ou plus exactement de • centre de mutation _, En eHet, II s'8glt lcl de la projection dlrecte de la distribution primordlale des trigrammes de Fou·hl: celle-ci est une 6quatlon ~nergetique qui explique les mouvements de mutations 6ner. g6tiques dans l'Atre vivant, Cette 6quation comporte deux determinants, qui sont des r6Mrentieis immuables, Ie yang et Ie Inn • totaux _ (Klen et Koen). Ce sont deux valeurs • initlales -, 58 d6termlnant rune I'autre, leurs variations dans J'espace-temps qui repr6sente !'iitre humain. ne peuvent passer que par 8 valeurs et 8 valeurs seulement, en y Incluant les deux ref6rentiels Inn at yang Bux-mAmes. qui constituent des culminations de la variation (lol de Paull; voir Biodynamique • Acupuncture, Le Fran.;:ols, 1976, Tome 1). les 6 autres moments de ceUe variation constituent donc 6 niveaux d'6nergie bien d6termin6s. Or, la variation 6nerg6tlque paut se falre A partir de n'importe lequel des 8 moments, pulsqu'Us constituent des param~tres de variation de J'equatlon 6nergMique. Cele slgnlfle que la mutation energtHique de run quelconque des 8 moments ne peut passer que par les 7 autres pour attelndre sa • valeur de mutation_, Ce mouvement de mutation, de cheque. moment _, peut se faire de deux fa.;:ons generales: - soit par rotation spirale, et cela constitue la • gravitation rotative selective - (voir Biodynamique - Acupuncture, loc, cit.). (Je rappelle que ce type de mutation aboutit au codage g6n6t1que, aux nueleotides, protldes, lipIdes et glucldes) ; - solt par passage continu par Ie centre de gravlt6 g6n6ral de J'~quation, Ie • point z~ro -, centre du cercle. Ce dernier mouvement, 7 • temps., peut bien entendu se faire solt dans Ie sens inn, solt dans Ie sens yang. Par exemple, si on etudle la variation du point yang total (Kien) l!I partir de I'equatlon de Fou-hi, et en Ie faisant varier dans Ie sens yang, II se • termlne _, II se mute en Tae--Inn (ken), SI on Ie fait varier dans Ie sens Inn, II se mute en Chao-yang (Tehen), Je r~sume en disant que la variation finale est de 135 a partir du depart et on ne peut donner que deux mutations Inn ou yang espac6es de 900,
a
Q
Cette dernll!re technique de mutation est d'ailleurs la cl6 de la • distribution secondaire de Wen-wang -, et conduit directement A la s6quence des hexa. grammes du VI-king. les deux distributions, de Fou-hl at de Wen-wang s'6tudlent et s'expllquent par allleurs parfaitement en analyse relatlvlste at aboutlssent A des r6sultats
surprenants qui sortent du cadre du present travail ensembles vivants, La Fran.;:ols, 1977).
(voir Energetique des
3) Ce qu'jJ faut retenir, dans Ie cadre de ce chapltre, c'est la notion fondamentale de centre, qui est Ie lien de contrOle de toute mutation: il ne peut y avolr contrOle d'une variation, et variation elle-m@me. que 5'11 exlste un moment d'equllibre: Ie • centre -. Ce centre de controle, au nlveau de I'equation complexe que represente I'homme - espace - temps, ne peut 61re forme que de la conjQnctlon, de 18 • coherence _ d'un centre de commande Inn et d'un centre equivalent yang. Cette coh6rence dolt otre sym6trlque pour otre 6qulllbr6e. C'est pourquol Ie triple rechauffeur, qui est yang, se • commande - dans la zone Inn et se projette eomme • centre - dans • son _ Inn: les 5 et 6 VC qui • correspondent _ au rein et 8U foie, C'est pourquol Ie Chao-Inn, qui est inn, se • commande. dans la zone yang et se projette comme centre dans • son - yang: les deux 23 V et Ie 4 VG qui commandent Ie rein yang: la symtHrie est totale, 4) C'est egalement pourquol CBS centres speciaux, de • contrOle de la vie _, sont des • portes d'entrH _, JA OU la vie est entree at peut IHre contr616e, la vie etant yang par d~flnition. elle est yang dans son aspect Ie plus pur: la lumiere: les Mlng Menn sont des • Portes de lumlare-. Ce qui expllque que si la lumiare • s'~teint -, au centre de I'homme. Is mort survlent sans que les slgnes p~riph~riques montrent de perturbations pr~monltolres: • I'~nergle vitale est la racine de retre humaln. Si cette racine s'6pulse, Ie tronc, les branches et les teuilles se dess~cheront_.
9- difficulte
10 difficulte 8
Comment discerner '/lie maladie de viscere d'avec (une maladie d'entraille ?
Un pal/Is comporte 10 avatars, Quel est Ie sens de eela? Les 5 perversites, Ics relations reeiproques du < dur., kallg, et du
Si Oe pouls) est accelere, c'est une entraille ; s'il est retarde, c'est un viscere. Aceelere, c'cst 1a c chaleur. ; retarde, c'est Ie < froid •. Tous
c mou _, jeou, trouvent ici leur sens. Prenons un exemple : , - si Ie pouls du creur est Ires presse, ki, (I'energie) perverse du fme va vers Ie ereur ;
les yang soot chauds, taus les yin sont fraids : e'est mnsi qu'on discerne une maladie de viscere d'avec une maladie d'entraiUe.
-
- si Ie pouls du ereur est tres grand, (I'encrgie) perverse du COlur atteint Ie ereur luj-meme ; - si Ie pouls du creur cst moins grand, O'energie) perverse de I'intestin grele atteint I'intestin grele lui-meme ; - si Ie pouls du ereur est tres retarde, hal/ali, (I'encrgie) perverse de Ia rate va vers Ie ereur ; - si Ic pouls du ereur est peu retarde. (I'energic) perverse de !'estomac va vers t'intcstin grele ; - si Ie pouls du creur est tre rugueux. (I'encrgie) perverse du poumon va vers Ie C{£ur ; - si Ie pouls du creur cst pcu rugueux, (I'cnergie) pervcrsc du gros intestin va vcrs I'intestin greJe ; - si Ie pouls du creur est lIes profond, (!'energie) perversc du rein
s'i1 est equilibre, n'a pas un pouls de malade; si (Ie rythme de cc pauls) augmente ou diminue, c'est alors la maladic: )orsqu'a une respiration correspondent 3 pulsationll, (Ie pouls) cst dit c retarde:l, tch'e: c'est un pouls insuffisant ; lorsqu'a une respiration correspondent 6 pulsations, il cst dit c accelcSre ». chou: c'est un pauls en exeCs. Les visceres sont yin. les cnlrailles sont yang. Il est non sculement avcr6. que Ie pauls accelere correspond aux cntraWes, au yang, a la c chaleur ». et Ie pauls retarde nux viscercs, au yill, au c froid », mais taus les pouls de nature yang SOnt c cbauds _, ct taus les pouls de nature yin sont c. f raids»: tel cst Ie moyen par lequel 00 discerne
une maladie de
visc~rc
si Ie pouls du creur est peu presse, (I'energie) perverse de la vesi-
cule biliairc va vcrs I'intestin grete ;
Chez tout homme, Ie pouls (est en correlation avec) l'cxprration et I'inspiralion (lesquelles constituenl) une respiration (complete): durant une respiration, on per~oit 4 pulsations; l'intervaUe correspondant a la c grande respiration:t, t'ai·si, r~oit 5 pulsations: c'est 13 loi naturelic (de celui) qU'on nomme I' c homme equilibre. (77). L'homme,
d'avec une matadie d'entraillc.
va vcrs Ie ereu r ;
- si Ie pouls du ereur est peu profond, (l'energie) perverse de la vessie va vers I'intestin gnllc. Chacun des 5 visceres possMc une (energie) pervcrsc < dure. et (une 6nergie perverse) < moIle • : c'est Ie pourquoi de la regle scIon laquelle un pouls, par mutations spontanecs, devient 10.
II t"agit ici de la corr~latlon dlrecte entre Ie caractere yang du pauls qui correspond 11 une c entraille _, done yang et chaleur.
La caractere inn du pouls correspond done
a I"organe
Inn et froid.
IV011 sit!, Co S pcrversites ~: ccla. vcut dire que les e!1ergie~ des 5 visceres et des 6 entraiUes quiltent la rectitude pour devewr mahgnes. Kang, jeD", c dur:. et c. mou »: c'est, Ie ya!J~ qui est c dUT., e'est Ie yin qui cst c mOll _ (78), Les .reJatl0?S. rcclproques d~ c ~ur» et du c mOll. cxpriment Ics agrcsslODS reclproques (d~ energies) .des visceres et des cntrailles. Lcs 5 visceres et Ics 5 entrailles (79) detleO· oent les uns el Ics auLrcs 5 perversites; des lors que Ie pouls dcvi.ent exccssif, sa dependance des viscercs s'ameouise, il c~t en conneXJon exclusive avec les cnlrailles (80), A l'instar (de celul du) ca:ur, (les
(78) Selon les definitions cla.s.s.iques du Chouo-koua ct du 1J/-I~'~". c Les positio?, SOOI divisees en }tn ct )'ang, Itnues 3ltemativement par «mou *' et c dur:t, c Les t.rans c durs *' et c moos*, se supplantent run I'aulre, il en resulle cbangemenLS et transformations, » (79) Le Triple rEcbauffcur n'tlnnt pas compte (voir 25" di//iculre), (80) Voir 9" dillicultl,
(77) FormuJc reprise de la Jrf dijjiculle.
.
- - - --
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-
32
!(Jc
DlFFlCULTE
pouls des) visceres se manifestent seIan leur propre loi ; Ie resle peUl etre developpe de maniere analogue. C'est Ie pourquoi de la formule selon laquelle un pouls, par mutations spontanees. devicnt 10. Una des caracteristlques de I'analyse en Acupuncture est la loi de corre-
lalloo continue entre la loi des c1nq ~I~ments at "'Importe quelle approche analytique au niveau de • I'homme _. Or la loi des clnq elements a deux aspects correlatifs at inevitables: I'aspect entraJlles. yang; et I'aspect organas, Inn. Chaque • point. de la lai des 5 elements, inn ou yang, pauL done etre combine non seulement avec lui·merna, mals encore avec les 4 autres. ee qui donne 10 combinalsons possibles pour un point inn ou yang.
ee mecanisme est A rapprocher de celul de Ie formation des hexagrammes, dans Ie systeme primordial de Fou-hl: cheque trlgramme peut ~tre combine non seulement avec lui-m~me, mals egalement avec les 1 autres. II s'sgit d'une table de multiplication is 8 compos ants, ne pouvant done donner que 8 X 8 = 64 comblnalsons, les 64 hexagrammes. De meme que chacun des composants de la 101 des clnq elements no peut donner que 5 comblnaisons Inn au yang, salt 10 en tout. Ce qui signlfie egalement que cheque organe ou entraille constltue une structure dependant et aglssant sur toutes les autres. C'est-a-dlre qu'on pout degager une • organisation cmur· par exemple en 5 comblnalsons. Co qui donne un total de 50 comblnalsons possibles «organes-entraJlles. (ce chlffre 50 a d'ailleurs une grande Importance dans Ie codage tradltlonnel: 11 constitue la cle de • I'evolutlon possible -, et est la base du systeme de divination du VI-king. Mals II s'agll I. d'un tout aulre problame). Alnsl, en n'etudiant que les comblnalsons structurales. cmur _, on voit que: - 81 Ie tole • agresse. Ie cceur, iI ajoute son energle a celie du cceur: Ie bois allmente Ie feu. Sian est en zone yang, entraJlles, Ie mecanisme est Ie meme: la veslcule «agresse. I'Intestin grele, comme Ie vent attlse Ie feu (on aglte I'eau, seJon Ie referentlel : lntestln gr~le est en meme temps Ie yang du Tao-yang-froJd·oau ot Ie yang du feu-emur) : - Ie mouvement de structuratlon se continue: la «structure cmur _ peut se concerner elle-meme: Ie feu s'ajoute au feu. De m~me que I'entraille correspondante. l'Intestin grele, s'active elle-meme; - de meme, sl Ie • Fils du cmur., la rate, • offense. sa mere, iI la retarde, au la gene dans son mouvement. Merne processus au niveau des entrallles correspondantes: l'estomac • gene. Ie mouvement de l'lntestln grele; - et alnsi de sUite; II suffit de sulvre les vecteurs de la 101 des cinq ~14menls.
C'est pourquoi. Ie pouls de chaque viscere peut revetlr dix aspects differents. II convlent egalement de noter que d'autres aspects differents sont b extralre : - une comblnaison organe-organe temolgne d'une Interaction au d'une propagation dans Ie Inn j JI s'aglt done d'une aggravation, ou au moins d'un cas grave:
!(Jc
DlFFlCULTE
33
- une combinalson entraille-entrallle est une propagation dans Ie yang. at n'est done qu'un passage peu grave; - une comblnalson organe veu entraille est une defense naturelle, vers la guerison; - una combinalson entraille vers organe est une propagation du yang au Inn, done une aggravation. Cela montra surtout que, contralrement a ce que certains atflrment, la 101 des cinq elements s'applique egalament aux entraillas.
11 difficulte
12 e difficulte
Le (Nei-)king dit: Si, avant que s'achevent 50 pulsations, [e pauls marque un arret, c'est qu'wl vi cere est sans blergie. Quel viscere?
connait ainsi qu'un viscere est sans encrgie, que 1'6ncrgie du rein est
Le (Nei-)king dil: Le pauls des 5 viseeres bam imerrompu Ii ['illterieur, par I'emploi des aiguilles, on en cOIl/orte la plenitude a l'exterieur, Le pauls des 5 visceres elant interrompu a l'exlerieuT, par l'emploi des aiguiiies, on en conforte la plenitude cl I'interieur. Interruption de l'interieur, de ['exlerieur: comment peut-on les dif/erellcier? Si Ie pauls des 5 visceres s'interrompt a I'interieur (83), les energies
en voie d'epuisement.
du rein el du foie soot interrompues
8
Chez I'ho~le, J'inspiration suit l'entrce du yin, )'cxpiration accompagne la sortIe du yang (81). Au cas present, I'inspiration n'est pas en mesure d'altciodre Ie rein, clle va jusqu'au [oie, puis s'en revicnt: on
Le 5· chapitre du Ling-choll dit que de l'homme en un jour et une nuit, O:t:nergie accompli,t) 50 fcis Ie tour (82); de serte que les cycles de I essence des,S Ylsceres n'on~ pas besoin d'etre comples; on donne Ie nom de k ouang-cheng. C VIC crranlc~, ou c vie percgrinan~e~, a cc qu'cx_primcnt ces 50 tours: (pour s'assurer que) les 5 vlSceres r~oivent lOUS l'cncrgic, pal per la c bouche du pouls. et y comptcr les battcments: ,; - ~O pulsations sans interruption: les 5 visc~res r~oivent tous I encrgle ; - (apres) 40 pUlsati.ons, une i!1terruption : un visccrc sans energie ; - (apr~) 30 pUlsat~ons, une !nterruption : 2 visceres sans energie ; (a pres) 20 pulsat~ons, une !nterrUpl!OD: 3 viscercs sans energie ; - (?pres) ~ 0 pulsat.lons, une mterruptlon : 4 visd::res sans cncrgie : , - s II y a IDl~rrUp~lon avant que s'achcvent lO pulsations, Ics 5 visceres sont sans energle.
,En bref, si (Ie cycle des) 5 visccres De s'arretc qu'a son tcrme Ie rem est en plcinc vitalitc. I'energie de I'inspiration descend tres I~in' si, a~aot J'a~~cvcmcnt ~es 5~ pu~satio~s, iJ y a un arret, on sait qu~ Ie rCID ne ~ellent; pl';1S I cnergle ne~essa1fe, qu'cUe y est en voic d'cpui. ~ment. Tsm, c epUlsemcnt. , cqUlvaut a un complet depcrissement' Sl, cll~ est en complet dcperissemem, I'cncrgie n'est pas en mesur~ d lltlclDdrc tous les visccrcs: clle demeure en baut. Cette difficulte est it rapprocher de la quatri~me, concernant J'expiratlon et I'inspiration, L'inspiratlon est Inn et concerne les portes de I'energie protonde inn: Ie elle est inn par rapport a celie du foie, Elle sera done ralentle dans son mouv~ment par rapport ou mouvement du fole. Done, lorsque l'inspiration mettra en mouvement Ie Inn·foie-rein, celul du foic sera predominant sur celul du rein, tole et Ie rein. Dans Ie cas au I'~nergie du rein se trouve deficiente
Le m6canlsme est exactement identique lors de I'expiratlon, qui est yang, at eglt sur Ie rechauffeur sup~rieur, Creur et poumon.
(81) Voir 1Ft di(ficulte. (82) ring, lour: renceinte circulaire d'un camp. clrcoDscrire, tourncr autour. Le contenu
de cc tC"lc se relrou\'c en effct au cbapilTc 5 du Nti.king.
a l'int6ricur ;
pourtant, Ie medecin
toniiie a tort celles du creur et du poumon. Si Je pouls des 5 viscores s'interrompt a l'exterieur, (les energies) des pouls du ereur et du pouman sont ioterrompues
a l'extt:rieur ; pourtant,
Ie mooecin tonifie
a tort
celles du rein et du foie: Ie yallg etaot epuise, iI tonifie Ie yin; Ie yin etant epuise, il tonifie Ic yang; en d'autres termes, c'est remplir ce qui est plein, ct vider ce qui est vide, reduire l'insuffisant et augmenter ce qui surabonde: s'il en est ainsi, (Ie malade) en meurt, et c'est Ie medecin qui I'aura tue (84). Lc I u chapitre du Ling-chou enseigne qu'avant toul emploi des aiguilles, it [aut d'abord examiner Ie pouls ct prendre en consideration les perturbations et les modifications de 1'6nergie: alors seulement it est possible d'operer. Lc 3- ehapitre donne en outre I'explication de Ja formulc scIon laquellc, si I'energie des 5 visccrcs est intcrrompue a l'iot6rieur, cette encrgie interieurcment epuisce n'atteint pas la c bouchc du pouls ., mai·k'eou " si ron puncture ncanmoins I'cxterieur de In region maIade en meme temps que (les points) 110 des meridiens yang, et si l'aiguille est maintenue en place arin d'appeler l'energic yang, J'energie )'ang afnuc, ct s'cpuise d'autant plus a I'interieur; eet
epuisement aggrave entrame la mort: on aura tue (Ie malade) (85).
Pas d'energie pour provoquer Ie mouvement, c'est done !'inertie: ce qui cxplique que, si I'energie des S visc~res est interrompue a I'exterieur, cetle energie exterieurement cpuisce o'atteint pas la c boucbe du pouls. ; SI 1'0n puncture neanmoins (Ics points) Ic!J'oU des quatre e.xtremites (86), el si l'aiguille est maintenue en place afio d'appeJer I'energie yin, I'energie yin afflue et I'cncrgie )'ang rentre; ceUe rentree provoque une opposition, un conflit, lequel entraine la mort: on aura tue (Ie malade). L'energic yin est en exeCs, d'oll I' c agitation~, Isao (87). Lc Ling-chou designe ici I'intericur ct I'exterieur de In c bouche du pauls. par les tcrOles (respectiIs de) yin et de yang. Yue-jcn, afia de distinguer (Ie caractere) interieur ou exterieur du creur et du pouman, du rein et du foie, fait semblablcment appel a la correlation du yin ct du yang. (83) TJ/lle, s'inlerromprc: commc un fit qu'on coupe. (84) Voir Nt!i·king, chap, I. (8S) Voir Nci·king, chap. 3. (86) us points d' c embarqucmem _, c·est·~·dirc les points cuI/is). (87) Voir N~I'~k1ng, chap. 3 in jint!.
YU
(\oir 67· et 68" dilli·
36
12' DIFFICULTE
Mailre Ki dit de cc chapilrc qu'il explicite La melhodc des aiguillcs. La «Tablcue dc Jade >, Kie, de Mailre Foag, dil dc cc chapilrc qu" la fois it introduit a I'cmploi des aiguiUcs. ct aux notions de tonification el de dispersion. Iraitecs comme clles Ie seroot plus loin dans la 6(), difficulle.' Ics regles sonl en effet idenliqucs de part et d'autre. Certe diHiculte preseote un double aspect. at peut presque etre consld~r~e comme un jeu de mots. 1) Aspect global: sl Ie pouls des 5 organas, done au niveau du Inn dans son ensemble denote un vide, il convient de .. reallmenter. Ie Inn en tonlflant Ie yang; car Ie yang engendre Ie inn: on tcolfie .. I'exterieur. qui va • engendrer. l'interieur. Mals sl Ie mouvement du Inn. dans sa mUlation, c'est-a-dire au point de vue fonclionnel, est insufflsant, c'est Ie to mouvement du Inn _, done son aspect yang, qui est a accelerer. II convient done de tonitler I'energie des clnq or9anes pour aecelerer leur mouvement. 2) Aspect relatif: Ie inn, dans son ensemble, pr~sente deux potentialites, I'une protonde inn, at c'est Ie couple fole-reln du rechauffeur Interleur; I'autre • superficielle -, mais toujours dans Ie Inn, at qui repond au couple cmur· poumon, constituant Ie rechauHeur superieur. II 8'a91t donc du inn sous les deux aspects Inn du Inn et yang du Inn. Donc: si on decele un vide du rechauffeur superieur, II on tonlfie Ie yang du inn. L'erreur conslste ~ tonlffar Ie inn cas on augmente Ie Inn du Inn, ce qui dlmlnue d'autant Ie aboutlt done ~ augmenter encore Ie vide de yang du inn: il erreur aggravante. Le CBS symetrlQue inverse aboutit au
me me
taut Ie tonltler: du Inn: dans ee yang du inn. On s'aglt done d'une
resultat.
Autrement dlt, dans Ie cas de perturbation du Inn, II faut dtkeler de quel inn II s'agit, ou plus exactement: de quelle • partie. (polarlte) du Inn; II ne taut pas se tramper et on ne dolt traiter que la partie du inn perturbee. C'est ainsl qu'on evita de tonitiar I'exces et de disperser Ie vide.
13 difficulte 8
Le (Nei-)king dil: Si I'on observe Ie leinl, che, el qu'on ne perl;oive pas Ie pouls (correspondani), mais all conlraire, un pOl/Is «Iriomphateur ~, cheng, la mort s'ensuit. S'il sagi/ d'un pouls c genera/eur ~, cheng, la maladie prend fin spontanemem. Emre leinl el pOl/Is, iI y a des corres-
pondances e/ des dissonances: queUes sont-elles? Le 4- chapitre du L;ng·chou dit qu'observer Ie teint, c'est connaitre la maladie. La tradition revele, (dit I'Empereur Jaune), qu'examiner Ie pouls, c'est connaitre In maladie. On dit (aussi) que scruter les manifestations subtiles de l'affection, c'est en connaitre la localisation. On dit (encore) que Ie praticicn, s'i1 o'observe simuhan~ment Ie tcint, Ie pouts et In carnation, fait fausse route. Si Ie teint est vert, Ie pauls est tendu, hiell (comme une corde
d'arc) (88) ; - s'il est rouge, Ie pouts est en crochet, keou j - s'il est jaune, Ie pouls cst changeant lai; - s'i1 est blanc. Ie pouls cst Mger, mao (com me une plume) ; - s'il cst 1I0;r, Ie pauls est dur, che (comme pierre). Observcr Ie tcint ct ne pas percevoir Ie pauls (correspondant), c'cst ce qu'on appclle la non-perception correlative du teint ct du pouls. Le teint ct Ie pauls n'etaat pas pcr~us cornHativement, sur quai sc baser '! Si Ie pouls per~u est un pouls c triomphateur:t, la mort s'cnsuit; s'il s'agit d'lIn pouls c gcnerateur », la maladie prend fin spontanement, c'cst In guerison. La dissonance est resotue.
Aux 5 visceres correspondent 5 teints, lous observes sur Ie visage; ils doivent eire en concordance avec (Ies pouls de) la • bouche d'un pOlice .. , Isouen-k'eou, et de l'(espace) c interieur du pied '), tch'e-nei
(89), ainsi par exemple : - si Ie leint est verI, Ie pouls doil etre teadu, hiell, et presse, ki; - si Ie teint est rouge, Ie pouts est superCiciel, fou, grand, la, et disperse. san; - si Ie teint est jaune, Ie pouls est mi-relarde, 1e/lOng-hol/an, el grand; - si Je leinl est blullc, Ie pouis esl superficiel, rugueux, che, el court, tQuall ;
- si Ie teint esl noir, Ie pouls e t pro(ond, Ich'ell, souple, jOl/, el glissant, houa. Voila ce que signifienl correspondances et dissonances entre les 5 teints et les pouls. • Concordances et dissonances entre les teints et les pouls. equivaut done. observer Ie teint et percevoir Ie pouls •. (88) Voir Nri·king, chap. 4. U existe, avec ces c:ouleurs el ces pauls, des corrcspondances saisonnieres (voir .,. dijjicull€). (89) C'est-l-dirc (voir 2- dilliculll) I"espace compns entre la c barrierc. et le point Tc:h'e-tehc, l' c etang d'un pied •.
38
13' DlFF1CULTE
13' DlFFICULTE
Si Ie pouls est rapide, ChOIl, l'epiderme du • pied. est c rapide » ; - si Ie pouls est presse, ki, I'epiderme du «pied. est pre se J tendu ; - si Ie pouls est retarde, hOIlOIl, l'epiderme du • pied> ment retarde, detendu ; - si Ie pouls est rugueu., che, l'epiderme du «pied. est rugueux ; - si Ie pouls est glissant, halla, I'epiderme du • pied. est glissant. Dans Ie 4- chapitre du Ling-chou. Houang-li, s'cxprimc ainsi:
r
egalement egalement est egale-
egalement
« Empereur Jaune ~.
rctarde, detendu ; si Ie pouls cst petit, )'cpidcrmc du c pied
~
est egnlement rcduit
et .molli (90) ; - si Ie pouls est grand, I'epiderme du
c pied. est cgalcmcnt ampliIie et enfle; - si Ie pouls est glissant, l'epiderme du Co pied. est cgalcmcnt glissant ; - si Ie pouls cst rugucux, l'cpidcrme du c pied. cst egalement rugucux. II s'agir. lIt d'aspects generaux, qui peuvent s'attenuer ou s'amplifier. C'est pourquoi, (scIon l'adage), lei qui s'accommode du c pied. nc se retere pas au c pouce .. , tel qui s'accommode du pouls ne se ref~re pas au teint: il est capable d'accorder les dissonances et d'opercr: c'est ce qui convient au praticicn superieur; Ie praticien superieur,
sur 10 (malades), en gucrit 9 ; -
tel qui procede
a deux
(des examcns), cst un praticicn moyen:
Ie praticicn moyen, sur 10 (malades) en guerit 8 ; - tel qui procCdc It un seul (examen), est un praticien infthieur: Ie praticien infencur. ur 10 (malades), en gu~rit 6. Ceci fait comprendrc Ie pourquoi des lignes qui precedent: si Ie teiDt, ]e pouls et la carnation nc sont pas (observes) simultancmeot, on fait fausse route.
Les 5 visceres possedent chacun un son, une couleuT, une odeur, une saveur (91), qui doivent eIre en correlation avec 1a • boucbe d'un
(90) Chao-k'i, llmolJi: liu~raJement de c moindre coeriPe •. (91) Voir in.(ra, 34° djJJicu.II~.
pouce. et I'(espace) • interieur du pied •. S'il n'y a pas correlation, c'est 1a maladie. Par ..emp!e : s'agissant du teint ven, - si Ie pouls est supcrriciel, rugueux et court, au encore grand et retarde, il y a c: triompbe :t ; - (si Ie pouls) est superficieL grand et di perse, ou encore petit et glissant, iI y a • generation •.
.galemcnt
- Les (earacteres) du teint et du pauls etant ctabli . quelle est I. methode de diagnostic? - Selon que Ie rythme du pouls. rcpond K'i-pai, est retard€ ou presse, grand ou petit, glissaot ou rugueux, que la chair est ferme ou delicate. on determine Jes modalites de la maladic. - En quai, dit Hounng-ti, Ie rythmc (du pouls) cst·il Ie moyen (de cettc determination)? - Si Ie pouls cst pre se, reprcnd K'i-pai, I'epiderme du c pied :t est cgalcmcnt presse, tendu ; - si Ie poul cst rctardc, I'cpidermc du c pied)o est egalemeot -
39
Tel qu'i1 eM fonnule, (Ie tcxtc est) equivoque. Le teint vert scrt de don nee initiale pour mettre en lumiere (les notions) de c tnomphe • et de c generation. : - vert, c'est la coulcur du faie .. superficicl, rugueux et court, c'est Ie pouls du poumon: C'C!I( Ie metal c maitrisant ~ Ie bois; grand et retarde, c'est Ie poul de la rate: c'est Ie bois c maitrisant. la terre: teUe cst (la notion de) c triomphe ~. - supcrficiel, grand et disperse, c'cst Ie pouls du C(EI4T: c'est Ie bois c genera"t. Ie feu; petit ct glissant, c'est Ie pauls du rei". c'cst I'cau c genera"t ~ le bois: tcUe cst (1a notion de) c generation •. D'ou la formule selon laqucllc, si ron pe~oit un pouls c triomphateur ~ la mort s'cnsuit, si I'on per~oit un pouls c generateur., 13 ma1adie prend fin spontanement.
Le (Nei-)king dit: tel qui connalt 1 est un praticicn inferieur, tel qui connalt 2 est un praticien moyen, tel qui connalt 3 cst un praticien superieur. Le praticien superieur, sur 10 (malades) en guerit 9 ; Ie praticien moyen, sur 10 en guerit 8 ; Ie praticien in(erieur, sur 10 en guerit 6: lei est son propos. La formllie c examiner d'abord 3. veut dire: Ie leint, Ie pouls et l'epidermc, soit 3. Les qu(,.'Stions el les r~ponses de ce chapitrc (so repartisscnt), au toull, en 5 paragraphes: - Ie rr pnragrnphe, c'cst la formulation de la question; - leo; 2~ et 3° pnrngraphes exposent que si Ie teint, Ie pouls el In carnation ne sont pas (observes) simultanement, on fait faussc route; - Ie 4° pnragrnphc dit que les 5 visc~rcs possedent chacun un son, une couleur, unc odeur, une saveur, qui doivent l!tre en corrcHation avec c pied.. et c pouee :t. Toutefois, l'cxemple qui suit traite uniqucment de In concordance et de la di onance du teint ct du pouls, il ne dit mot du son, de I'odeur ni de la saveur: peut-ctre Ie texle est-it incomplet? Ou bien la manifestation exteneure du teint (= coulcur) apparait-ellc decisive comme critere de dissonance? - Je 5° paragraphe dispose cnfio qu'eD fonction du nombrc d'obser"ations) qu'il connait. Jc praticien est superieur ou infericur. 1) La lecture attentive de cette diftlculte met en relief la concordance de trois elements de diagnostic: Ie • teint _, la • palpation. (consistance) et Ie pouls. La aussi. on retrouve la necessite constante de faire concorder les donnees esoMriques ou symboliques de base, avec la technique: Ie diagnostic est un moment yang de la pensee du mMecln: c'est lui qui va engendrer Ie moovement (geste) therapeutique.
40
}3'
13' DIFFlCULT£
DIFFlCULT£
La diagnostic ne paut done qu'atre conforme 1I la • valeur. du yang: 3. O'sutre part, ces trois aspects du yang doivent etre conformes (au Alra Ie refletl de I'organisation du monde: matli!re. energie et mouvement.
-
l'aspect matiere est la palpation. l'aspect anergle est Ie telnt.
-
l'sspect mouvement est Ie pouls.
-
Et chacun de ces caraeteres paut atra intervertl: - Ie pouls a un aspect matiere at un aspect anergle; - Ie teint refl(~te la matl~re et obait 8U mouvement (de I'anergie vitale) ;
-
la palpation appnkie Ie tonlclM des t1ssus. leur chaleur at Ie mauve·
ment des muscles. Cas trois elements de diagnostic sont done en tous points conformes BUX lois du yang-inn. l'~quilibre de I'hamme ~tant Ie r~sultat de I'harmanle Inn-yang, les trois elements de diagnostic dolvent Mre .. en concordance -: en equllibre.
Or I'equilibre de (nomma est regl par la loi des cinq elements, ~ son niveau. II en resulte que les trois elements du diagnostic sont assujettis meme loi.
i)
cette
Ce qui explique que, par exemple, '" sl Ie telnt du visage est vert _, Ie pauls dolt atre sous la caraclerlstlque fole-arbre-vent: II dolt etre tendu at press6. De mema, sl Ie telnt du visage est rouge, Ie pauls dolt etre conforms au cCBur-feu: II dolt etre superficial (yang de yang), changesnt (comme 13 flamme dansante) et disperse (comme la chaleur Irradl6eJ. 2) Mals la 13" dlfflcult~ parle du telnt du • visage. et II n'y a qu'un passage parlant de la • peau du pled. (du pauls). Et ce meme passage s'applique 1II falre concorder les clnq elements avec cette zone radiale.
41
II guerlra donc 9 cas sur les 10 • comblnaisons. possibles. Done Ie Petit Ouvrler, qui lui est dlam6tralement oppose, est Inn de Inn, par rapport au Grand Maitre: II vaut donc la valeur du Inn par rapport 8U yang de yang: ea darnler • vaut 9 _, done Ie Petit Ouvrler • vaut,o les 2/3 de 9 = 6: II ne pourrs guerir que 6 cas sur les 10 combinaisons possibles. A mi-chemin, se situe Ie '" Moyen Ouvrler.: entre 6 et 9 ne peuvent se placer que 7 au 8. Or, ce '" Moyen Ouvrler - est inn par rapport au Grand Maitre. iI vaut done '" 1 inn. de mains, soit 2 (Ie yang vaut 3, Ie yang de yang vaut 9). Mals II est yang par rapport au Petit Ouvrler. 11 vaut done 2 yang de plus par rapport au Inn: soit 6 + 2 (et non 6 + 3. car alors II serait I'egal du Grand Maitre). Dans les deux cas, Ie '" Moyen Ouvrier· • vaut 8·: II ne pourra guerlr Que 8 cas sur les 10 combinalsons possibles. Ce qui explique Ie passage de cette 13" dlfflcult6: • Ie Grand Ouvrler ("J obtient 9 guerisons sur 10 malades tralMs; Ie Moyen Ouvrler 8 guerisons sur 10 malades traites at Ie Petit Ouvrler 6 guerisons sur 10 malades traltes 10. A noter que Ie Grand Maitre, Ie .. Grand Ouvrier. ne pourrs Jamals guerir 10 cas sur 10: II serait 11 ce moment I'equivalent du .. Grand 1· Ie Tai-kl (au Tai-yi), I'lncommensurable, I'orlglne du monde et de la vie: et Ie Grand Ouvrler n'est qu'un homma com me les autres. avec sa limite de 9 succ~s sur 10. Cette analyse est un exemple trlls pur de l'lnterference eontinuelle des donnees tradltlonnelles du symbollsme chinols: elles dolvent se retrouver a taus les echelons; et on salt que la num6ro!ogie et I'algbbre ant une tr~s grande place dans Ie symbollsme chlnois: cette meme Interference se retrouve dans de trits nombreux passages du NeT.klng (voir. par exemple, Ie pronostlc de mort),
Je crols personnellement que les notions de • teint. et de .. palpation. sont bien plus elargles: un bon medecln dOlt savoir regarder son malade, observer son teint, ses yeux, ses muqueuses, /e couleur generale de la peau. Mals egalement if dolt savolr toucher Ie malade, Ie palper, apprecier la consistence yang au Inn de ses t1ssus: Ie bon medecln doit avoir des yeux au bout des dolgts. Cela lui permet egalement de localiser avec exactitude les points d'acu· puncture. Cela expllque les passages de cette lJ- difficulte au II est dit que chacun des cinq organes possll:de un son, un telnt, une anergle, une odeur et une saveur qui lui est propre On dolt etre en eonformlte totale avec les ensembles analogiques de la 101 des clnq ~I~ments, 3) Le bon medeein doit, savolr regarder, toucher et apprecier Jes pouls: II salslt les trois elements du diagnostic; II est done un Grand Ouvrier: yang de yang; c'est-~ire 3 X 3 = 9,
(.) au Ie Pratlclen • aup6rleur •. J'al oonserv6 I.. terme& tredlIIOMeI. de Grand, Moyen ou 'atlt • Ouvrlar -.
14' D1FFJCULT~
14e difficulte u
Chez I'homme equilibre, (dans Ie temps) d'une expiration (laquelle correspond il) 2 pulsations, Ie pouls progresse de 3 pouces. Si, 11
pouls compor/e c dijicieIJce ~ el ~ txaltat;otr~. Quel est Ie sens
de cela? Si (dans Ie temps) d'une expiration, Ie pouls bat 2 Cois, il est dit « CquiJjbre >, p'ing, - s'il bat 3 fois, il cst appele « divergent >, Ii-king; s'il bat 4 fois, il est dit de I' c essence Tavie:t 101iO-tS;llg' - s'il bat 5 fois, il est dit « mortel >, s e ; ' , - s'il bat 6 fois, il est dit de I' « interruption de la vie >, min~-lsiLle, Ce sont Iii les pouls « exaltes >, lelre, Qu'entend-on par (pouls) « deficients
>,
sOLien ?
Si (dans Ie temps) d'une expiration, Ic pouls bat I Cois, il est appele c divergent
-
:t,
Ii-king;
si, pour 2 expirations, il bat I fois, il est dil tOllO-tsing .si, pour 3 expiration, il bat I fois, il est dit « mortel >, se .si, pour 4 expirations, i! bat I fois, il cst dit millg-tsiLle,
Ce sonl Iii les pouls «deficienls >, Les pouls exalles (evoluent) du bas vers Ie haUl, les pouls deCicients du haut vers Ie bas. Le pouls de I'hommc cquilibrc (92) (compte) pour une expiration, 2 pUlsa~ioDs.' p~:>ur une inspiration. 2 pulsations; pour une expiration Ie et une mSplfatlon - constituant une respiration (complete) si pouls b~t 4 ~ois. Si (ee nombrc) augmcntc, il y a exces ; s,d diminue, II y a Insufflsance; execs ct insuffisancc constituent (respectivement)
I'
et la c deficience~. Li-king: c'est la separation, Ii, d'avec la direction. king, constante
c
exaltation
10
d'une demarche. TOllo-lsing: c'c~t Ie chouai, de J'energie subtile, Isillg-k'i.
.
43
c
rapt ~t 10UO, Ie deperisscmcnt '
~es po~ls exaltes ~ui. partant du bas, refluent vers Ie haut, repondent
(a I evolUtion) du reID vers Ie poumon ; les pouls deficients qui, panant
du haul. progressent vcrs Ie bas, repondent (a l'evolution) du pauman vcrs Ie rein,
Chez I'homme equilibre, e""cigne Maitre Sie, (dans Ie temps) d'nne expuauon (laquelle correspond a) 2 pulsations, (I'energie du) pauls progress~ de 3 pOllees (93). Si, a present, une expiration (correspond a) 3 p~Isa.tlons, Ie pouls progresse alors de 4 pouees 1/2; durant une rCSplT31IOn (complete), la progression est de 9 pouees ; durant 20 respiratIOns, eile est de 180 Ichang (94): elle cxccde la progression (cons-
prescnt, une expiration (correspond a) une seule pulsation, la progression est d'l pOllee 1/2; durant 20 respirations, Ie pauls accuse une progression retardee de 60 ,chang.. il 5'agit Hi d'uD pouls deficient c divergent •. De la memc fa~on, pour un pouls exalte tOllo-uing, une expiration (correspond a) 4 pulsation ; durant une respiration, la progression cst alor! dOl pied 2 pouces. Pour un pouls dCficient tOllo-lsing, 2 expirations (correspondent a) 1 pulsation; durant une respiration, la progression est de 3 pouees : la maladie est grave. Au-deJa de ceux-ci. sont les (pouls) c mortels ~, et d' c interruption de la vie~, ming-tsiue,
Quelles som les manifestations pallrologiques des pouls deficiems?
r dificience: c'est 10 dericieDCe de J'epiderme el des poils: la peau se ride et 105 poils 10mbeDt. ']e deficience: c'esl la deficicnce des vaisseaux sanguins ; Jes vaisseaux sanguins, de capacite reduite, ne sonl pas en mesure (d'amener \'energie) yong aux 5 viscercs et nux 6 cntrailles. 3' deficience: c'esl la deCicience de 10 cbair; la cbair (Ies muscles) fondent. it y a amaigrissement, (I'energie) alimentaire n'atteint pas 10 chair ni I" peau. 4' d{1ieience: c'est la dcficience des tendons; les tendnns (les nerfs) sont atones: impossible de tenir fermement ce que I'on re,oit. 5' difieienee: c'esl la deficience des os ; les as dcfaiUeOl, impossible de se lever dc son lit. L'exaILatinn dans I'oblentinn des manifestations pathologiques eSI 11 I'inverse de ceci. Si (I'evolulion s'eCCectue) du haut vers Ie bas, lorsque les ns defailJent el qu'i! est impossible de se lever du lit, c'est la mort. (Si eUe s'effectue) du bas vers Ie haul, lorsque la peau se ride el que les poils tombenl, c'est 10 mort. c Exaltation dans l'obtcntion des manifestations patbologiques» est mis pour c manifestations pat.hologiques des pouls exaltes ~ : les deux caraetcres yu cheou, c dans ('obtention') sont fautifs. Le poumon regit I'epiderme ct les pails, Ie cceur regit les vaisseaux sanguins. la rate rcgit la chair, Ie foie regit les tendons, Ie rein regil les os: chacun (des visceres) sc manifestc a travers cc qu'iJ regit. et l'on per~oit ainsi Icquel est deficienL A l'inverse de eelles-ci sont les manifestations pathologiqucs des pouls exahes; lcs pauls deficients (cvoluent) du ham vers Ie bas. les pouls exaltes du bas vers Ie haul.
tatee), ch'7 I'homme equilibre de 60 tchang .. il s'agit lil d'un pouls exaltc c divergent
~.
(92) Voir In dilljcull~. (93) Voir I'" djl!;cull~. (94) n ne s'agit pas de 180 u:hallg =
tehallg, L3 remarque vaul pour Jes
I Ii, ma.is evidcrnmeol de 180 pouees
nOlations
qui $UlVeDl.
1,80
Par quels moyens trailer les d€/iciences? - si Ie poumon est deficient, augmenter son energie ; _ si Ie caLir est deficient, faire concerter (les energie ) yOllg et wei; - si 10 rate est deficiente, harmoniser Ie boire el Ie manger eo "quilillrant Ie cbaud et Ie froid;
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14' DIFFlCULTE
14- DIFFICULTE
-
si Ie foie est deficient, temperer I'interieur ;
-
si le rein est deficient, augmenter !'essence, Ising.
Tels sont les moyens de traiter les deficiences. Le 'p0uman ~ouvernant J'energie, Ie cx:cur gouvernant la circulation saogu.rne. Ie reID gouvemant J'essence. chacun se manifestc a travers ce q~ est ~Micient, ~t si I'?D r~g~larise (les energies) yang et wei, c'est la clfcuJalIon sangulD~ qUI cn lLf~ profit. La rale regit et re;oit 1a saveur ~es cerea.lcs. c cst pourquOi. lorsque la rate est deficiente, on hann~mse Ie. boice.ct Ie manger en equilibrant te cbaud et le froid: de .meme qu au pnntcmps et en ete, on mange frais ou on mange frOId: en. automne ou .co hiver, on mange tiMe ou on mange chaud (95), qu on (porte) vctcmcots de dessus ou vetcmcnts de dessous' qU·OD. se m.et a l'a:uvre. ou au rcpos, scion les ex.igenccs des saisons: Lc fOie reglt Ie ~ang : SI Ie, sang est en, vide, l'interieur n'est pas suffisammen! homoge,oe; on ,dlt que, Ie fOle regi sant Ia colerc, la colere peut nuue au (Ole; aUSSl, en cas de deficience du foie faut-il tem~erer son interi,eur.. L; (Nei-)king observant qu'au foi~ (repoodent) I ame!1Ume et 1 anxl6t~ (96), II faut une nourriture sucn!e pour Ie temperer (97); c temperer., hOllan. (equjvaut il) harmoniser, IIouo. Les pOl/Is pel/vent presemer :
- pour une expiration, 2 pulsations, pour une inspiration, 2 tions; - pour une expiration, 3 pulsations, pour une inspiration, 3 tions; - pour une expiration. 4 pulsations, pour une inspiration, 4 tions; - pour une expiration, 5 pulsations, pour une inspiration, 5 tions; - pour line expirmion, 6 pulsations. pour line inspiratioll, 6 tions ; pour line expiration, J pulsation, pour une inspiration. J tion; pour 2 expirations, une pulsation, pour 2 inspirations, une tion; pour line expiration et une inspiration, 2 pulsations.
pulsapulsapulsaplilsa~
plilsa~
pulsapulsa-
Ell presence de tant de pOl/Is, comment reconnaitre les affections qui lel/r (correspondent) ? On soulcve c
a nouveau
iei (Ie probleme des) pouls c deficients. et
exalles .: telle ";'1. la reponse
a
la question (posee). En effet, la
presen~e de la c defle,tenee, • ,~u ~e l' c ~a1tation. re.sulte de ce que les S ':'lsc.eres sont attelOts, a Itnteneur, dune affection spontance. mais cela slgnlfie alol'S que Ie sang et l'energie des meridiens et des /0 sont
---(95) Voir
Yu~-ling.
(96) Voir Nei-kin" chap. 8. (9~) Nolte logique est, certes, disposh l admettre que l"amertume, k'ou. convienl a~ fOle. ~ore but-il prendre garde de ne pas la confondre avec la saveur umre, k OU, ttadillonnel1emeDC mise en COCTespoodance avec Ie ctrur (voir 14- diJjicwt€).
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pervertis. ce qui est en eux affaibli ou excessif ctant per~u depuis l'exterieur. Lorsqu'on dit que. pour une expiration et une inspiration, il y a 2 pulsations, apres avoir dit que, pour une expiration il y a une pulsation, et pour une inspiration une pulsation. c'est probablement une
formule superfetatoire. Si, pour une expiration, Ie pouls compte 2 pulsations. et pour une inspiration 2 pulsations, s'il n'cst ni grand, ni petit, on Ie dit « equilibre •. _ Pour une expiralion 3 pulsalions, el pour une in.piration 3 pulsations, il cst annonciatcur d'une maladie it son debul : • stll est grand en avant, petit en arricre. il s'cnsuit maux de tete et troubles de la vue; • s'i1 c t petit en avant, grand en arriere, iI s'ensuit plenitude de la poitrine et souffle court. - Pour nne expiration 4 pulsations, et pour une inspiration 4 pulsations, 1a maladie est en pleine evolution: • si Ie pouls est ample ct grand: amertume, degout ; • s'il est profond et tenu : douleurs dans Ie ventre; • sti} est glissant: chaleur nocivc ;
• s'il est rugueux: c'esl au-dedans Ie brouillard et la rosee. - Pour une expiralion 5 pulsations, ct pour une inspiration 5 pulsations, I'hommc est it toute extremite : • si (Ie pouls eSI) profond et lenu, I'aggravation a lieu de nuit ; • s'il est superficiel et grand, !'aggravation a lieu de jour; • s'il n'est ni grand ni petit, (Ie malade) fUt-i1 it toute extremite, la guerison cst possible; • s'il est (tour a tour) petit et grand, la gueflson est difficile. - Pour une expiration 6 pulsations, et pour une inspiration 6 pulsations, ctest un pauls martel:
• s'il est profond et tenu, la mort (survient) la nuil; • s'iI est superficiel el grand, la mort (survient) Ie jour. - Pour une expiration I pulsation, el pour une inspiration 1 pulsation, (Ie pouls) re, I'arbre eSI pourvu de racines: meme si Ies brancbes el les feuilles se sonl dessechees les racines et Ie traDe subsistcront d'cllx-memes ; Ie pouls detient raci~e et
14' D1FFlCULTE
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lige, l'bomme delienl I'energie primordiale, )'LlQlI-k'i: aussi ne connail-i1 pas la mort. [En note: Les deux caract~res p'; jou. c de meme que., laisscnt supposer que l'homrne possede un c pied .. cn-bas.] Voici d'autrcs considerations sur les affections (revelees par Ie fait que) Ie pouls se manifeste ou non aux departemcnlS d'en baut ou d'en bas: Maitre Ki dit: Si Ic dcpartcmcnt d'cn haUl comportc un pouls et que Ie departcment d'en bas n'en comportc pas, c'est que (l'cnergie) perverse s'accumule en haut : par suitc, il cst necessaire (que Ie malade) vomissc. Si I'absence de vomissement est auestee, c'CSl qu'i1 n'y a pas (d'energic) perverse en haUl, mais qu'cn bas, l'cncrgie est cpuisec: c'est pourquoi iI est dit que la mort cst inevitable. Maitre Tong-yuan Li (9g) dil: Si Ie departcment d'en bas esl sans pouls, c'est r c obstruction du bois .. , mou-Ju. L'cxces du boire ct du manger provoquc I'engorgement, au milieu de la poitrinc, d'une partie de (fsiu) T'ai-yin, et au yang printanier. il cst en consequence interdit de progresscr vcrs Ie haut : c'cst I'obstruction du bois; s'i1 y a obstruction du bois. il s'agit de la franchir, et c'cst ce qu'cxprime Ie vomissemenL Maitre Sic dit: Si Ie departement d'en baut ne com porte pas de pouls et que Ic departement d'en bas en eomporte un, I'cnergic yin est abondante et l'cnergic yang minime : c'est pourquoi, meme a toute extremite, (1e malade ne peut etre mis en danger. Le departement d'en haut sans pouls, c'cst commc I'nrhrc nux branches desscchccs; Ie dcpartement d'en-bas comportant un pauls, c'est comma J'arbre pourvu de racines: Ic seut fait qu'jJ ait des raeincs lui permct de se maintenir en vie. Maitrc Se-ming Tch'en dil: exaltation, c'cst progrcs: Ie yang est seul ahondant, et il atleint au degre Ie plus cleve. DCficience, c'cst amoindrissemcnt: Ie yin cst seul abondant, mais il atteint au degre Ie plus faible. Lc pauls exaltc (progressanl) du bas vcrs Ie haut exprime I'absence de yin et la progression exclusive du yang jusqu'cn haut: Ie yang alors s'jnterrompt a son tour, et c'est la mort. Le pouls deficient (progressant) du haUl vcrs Ie bas exprimc l'absence de yang et la progrcssion exclusive du yin jusqu'en bas: Ie yin alors s'epuise a son tour, et c'est la morl. La 1n: dif/icufte tmite dc la Co bouchc d'un pouee. eomme instru· ment de determination des organes tsang et fou, de la vie ct de la mort, du faste et du nCfaste ; eUe traitc de la c. bouche de I'cncrgie. com me recteur des 5 visceres. La 4- dif/iculte enseigne que la rate, recevanl la saveur des cereales, son pauls est Co intcrmediaire ~. Paree que j'estomac est Ie regent des pouls des 5 viscercs. il regit (I'cspace) au-dessus de la c barriere ... La prescnte e/iffieulle note que l'homme pourvu d'ua c picd .. est comparable a rarbre pourvu de racines: Ie pauls detient racine et tige, I'hommc detient I'cncrgie primordiale: aussi ne connait-il pas la mort : Ie Co pied .. est donc ainsi Ie recteur (de l'energie primordiale). C'est
(98) Maitre Li de Tong-yuan (..-oir Avant-propos).
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14' DIFFlCULTE 13. ce que Yue-jen considere comme la trame de son explication. per~ue fragmentairemcnt dans Ics diffcrcnts chapitres. a propos de la percep· tion (du pouls) au c pouee~. a Ia c barriere. et au c pied. et it traite a nouveau de ce qui apparticol a chacun d'eux.
1) II s'8glt iei d'un crilere d'evaluatlon des pouls en fonction du nombre des pulsations. La base de mesure s'sppule sur Ie rythme rcsplrotolre, ce qui donne une evaluation adapMe a chaque sUjet. Le rythme pulsatile normal est etabll a deux pulsations par expiration. On determine alnsl les deux s6rles d'anomalles: en plus ou en molns. Par contre. la notion d'evaluatlon de • bas en haUl. ou inversement. s'sppuie sur une r6terence partlcullere. En eftet. les perturbations du pouls se rattachent essentiellement II une pathologle profonde, donc de la zone Inn. II est donc normal de ne conslderer une evolution qu'e" fonctlon des organes. Or, les deux .. Iimites. du Inn na sont preclsement que Ie rein en tant que Inn de Inn et Ie poumon qui est Ie yang du Tae-inn. le rein est la fin du inn, en tant que circuit energetlque, et est ouvert vers l'exterleur. Le paumon est Ie debut du Inn at recoit de I'exterieur. Mals Ie rein • termlne. Ie mouvement general de la mutation du Inn, du yang vars Ie Inn: if est donc • ouvert vers Ie bas •. Alors que Ie Tae-inn assure la mutation de transformation de yang en Inn d'une part et la fonctlon entre Ie yang du inn et Ie Inn du yang (circulation long entre Tae-Inn et Yang·mlng) d'autre part. Par consequent, Ie Tae-Inn ne peut atre ouvert que • vers Ie haut-. On peut egalement dire que Ie rein assure la mutation du mouvement de I'eau, du dedans vers Ie dehors: Ie 'rein est done Nord-eau-froid. Alors que Ie Tae-Inn assure la mutation de I'alr Inn en air yang: Ie poumon ne peut qu'atre tourne • vers I'air -. II est done en meme temps Est-vent, et Sud-feu par opposition au reln-Nord-frold-eau (0).
14' DIFFlCULTE
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Le mouvament evoluUf allant du yang au inn cela sl9nlfle que Ie mouvement de Is loi des clnq ~16ments est inverse: II s'agit done essentlellement du mecanisme du • m6pris -. Le depart 6taot au yang du Inn, donc au poumon, la description des • tableaux _ des pouls lents ne peut que commencer au poumon. la 101 du mapris indique des lors Ie premier axe d'action: du poumon au creur On aura done d'abord une symptomatologie de • type poumon -0 se traduisant au nlveau de la peau et des phaneres. Puis Ie • meprls _ jouant, on aura une symptomatologie d'evolution au nlvaau du CCBur, done au nlveau circulatoire et energetique au niveau des 5 organes et des 6 entrailles; ces deux pOles constituant les limite! de I'axe poumoncceur.
l'evolution continuant, I'erreur conslste it passer du ClEur au rein. alors que revolution aggravante, dans Ie Inn, est constituee par 13 jonctJon energetique entre deux organes, poumon at ceeur dans Ie cas initial. Done I'axa sulvant qui sera concern6 sera colul Indique par la rotation inversee de la 101 des cinq 6lements: c'est un engendrement lJ renvers; donc J'evolutlon axlale suivant celie du poumon-cceur ne peut concerner que I'axe rate-fole. at la suivante ne peut etre que I'axe cceur-rein. Autrement dlt, dans I'evolutlon pathologique all ant du yang au Inn, vers Ie Inn de inn, toule la 101 des clnq elements se lrouve Inversee. Comme, d'autre part, II s'aglt d'evolution par interactions, II ne peut s'aglr que d'une l!volutlon par connexlon de deux niveaux opposes, donc poumoncmur, puis rate-fole, puis entre eceur·reln : la progression !oglque est respect~e : du yang du inn, Ie poumon, jusqu'au inn du Inn, Ie rein. Cette etude montre une fois de plus la tras grande souplesse at la tres grande loglque de la loi des einq ~lements; elle • fonctionne. selon Ie referentlel utilise et ne peut obelr qu'~ une vectorisation precise. On peut dire que la 101 des clnq elements est un abaque unlversel du • fonctionnement - de I'homme.
De toute facon, quel que salt Ie rMerentiel, on voit que rein et pouman sont les frontieres du inn.
3) Les modalites de traitement des pouls lents. - Lorsqu'une perturbation profonde apparait et Interesse aussl bien I'aspect anergetique que fonctlonnel d'un organe, la mellleure modalit6 thMapeutique consiste ~ traiter en fonctlon de la caracterlstique prlnclpate de cet organe.
Par consequent les pauls rapldes, done yang, traduisent une evolution yang dans Ie Inn, donc allant du Inn de Inn vers Ie yang du Inn, done du rein au poumon.
Ainsi, Ie pauman est une porte de I'anergie vitale, et 11 est une des racines de la vie. Par consequent, en cas de vide du paumon, II faut tonifler I'organe lui·meme, car II est indispensable ~ I'entretien de I'energle globale.
les pouls Jents traduisent I'evolution Inverse. 2) Les .. tableaux. des pouls. - les pouls tradulsent une evolution allent du yang de Inn vers Ie Inn de inn, du poumon vers Ie rein. o'autre part, cette evolution tradult une pathologle de fonctlons, d·organes. II s'aglra donc essentlellement d'une destruction.
(0) hlr. I. npprochement IVee: Ie • r6chwffeur lup6rlelK 0.
Le cceur a une fonetlon d'entretien et de repartition de I'energie du sang. II preside done la bonne repartition des energies iong et oe; ce sont done ces deux energies qu'll faut tonlfler en cas de vide de cceur
a
La rate a une fonction de distribution generale de I'energle long en provenance de I'estomac, c'est·a-dlre du Yang·ming, donc de I'alimentatlon. Par consequent, Ie traitement d'un trouble de la rate dolt se baser sur la diet6tlque.
Le foie est la charnl~re du Inn, la fin du mouvement total de mutation. II recolt done les • injonctlons. des autres organes. Par consequent, son tr81tement devra conslster 1J calmer la trlstesse venant du poumon, la coline
50
14' DIFFICULTE
(mecontentement) venant du ereur, et I'alder par la saveur douce qui met en mouvement 1'6nergle de la rate: en fournlssaot du • sucre. II la rate, mals en qU8ntit~ moderee, on economise I'~nergle dominante du foie vers la rate: co qui augmente la quantlte de yang du fole. ce qui equivaut a une tonificatlon. II faut egalement • nourrir Ie bois. en toolflaot Ie rein.eau. Le rein est Ie pale inn du Chao-Inn. dont Ie yang de yang est la pensee. La rein est egalement 1a racine et Ie receptable de I'energle ancestrale et de I'energie mentale. dont f'autre pale actif est Ie feu-emur. On ne paut augmenter I'energie ancestrale qui est une dotation unique et transmise. On peut, par contre. tooifier I'energle mentale. Pour eela. en cas de vide du rein, Ie traitement dolt tonlfler Ie Chao-Inn dans son entier, et plus spl§clalement dans son aspect yang: rein yang at cceur. Tonlfler Ie seul rein Inn ne ravient qu'li acUver I'l§nergie de reau, done sa circulation, ce qui augments Ie Inn du Chao-Inn, co qui dlmlnue son yang: on obtlant done Ie rl§sultat contralre 1I calul cherch~.
4J Toute 10 derni"re partie de 10 14' dlHlculte est une application de la numl§rologle codl§e du VI-king at du Nel-king, 11 s'agit d'une balance constante entre chlffres • normaux. d'equilibre at chlffra • d'exc~s. ou d'insufflsance.
II s'aglt, en somme, d'une reprise de toute I'analyse du dl§but. mals exprimee sous forme numerologique la base nHerentlelle de • calcul. est de deux pulsations par expiration at par Inspiration.
15e difficulte Le (Nei-)king dir: Le pauls du prinlemps esl lendu, Ie pauls de I'ite eSI en crochel, Ie pauls de l'aulOmne eSI /tiger, Ie pauls de I'hiver esl dur: ces pauls • dominanls > (99), sonl-, hien, • en crochet >. keou, • leger > (comme la plume), mao, • dur > (commc la pierre), che: ce sont Iii les pauls des 4 saisons (100). - Le pouls tendu du prin/emps (correspond) au foie, ii I'orient est, au bois. Les dix mille Stres vieonent ii I'existence, les branches sont depourvues de feuilles: aussi Ie pauls apparait-i1 souple, jou, faible, yao (101), et long, /ch'ang; c'est pourquoi on Ie dit .tendu > (comme une corde d'arc), hiell. - Le pauls en crochet de I'ere (corrcspond) au creur, ii I'orient sud, au feu. Les dix mille Sires y sont florissants, les branches pendantes sont couvertes de fcuillcs, toutcs clles ploient et se courbent en forme de crochets: aussi Ie pouls apparait-il rapide a I'arrivee, lent au depart ; c'est pourquoi on Ie dit • en crochet >, keou. - Le pouls leger de l'aU/omne (correspond) au poumon, ii I'orient ouest, au metal. C'est, pour les dix mille Sires, Ie temps de l'achevement, pour les vegctaux, les fleurs, les feuilles, celui de la recolte et de la chule. les branches solitaires sont comme dCplumees: aussi Ie pauls apparail-iJ "'ger, k'ing, vide et par consequent superficiel ; c'est pourquoi on Ie dit • leger > (comme une plume), mao. - Le pauls dur de I'hiver (correspond) au rein, ii I'orient nord, a l'eau. C'est pour les dix mille Stres Ie temps de la reclusion (102) ; au temps du plein hiver, I'eau devient solide comme la pierre: aussi Ie pouls apparait-i1 profond, souple et glissant; c'est pourquoi on Ie dit • dur > (comme pierre), che. Tels sont les pouls des 4 saisons. lei. les textes du Nei-king, du P'ing-jen-k'i siang et du Yu-ki tchenISQng Jauen, c Discours sur Ics veritablcs secrets du metier de jade:t,
sont lous trois meles pour constituer Ie chapitre. - Ie pouls tendu du priotcmps - Ie foie regissant Ies tendons repond a I'image, siallg, des tendons (103).
(99) Wang, rc!:gnaDts (voir .,. difficult/). (100) Voir Scrwen, chap. 19, (lOt) Commc: un oi.seau dont les plumes des ailes commenceat .. pousser: ooto05 l'opportunit6 du symbolisme ~tymo1ogique. (102) Tsang: c de se cacher:t. c En hiver, lout se cache... :t (So-wen, chap. 2). c Tout est clos. toul est ferm6: ainsi l"hiver est constilUE.» (Yue-linl, 10" mois), et aussi: c l"c:au d~jl devient glace, la terre se met l geJer:t. (103) L'analogie du tendon et de la corde d'arc est patentc.
52
IS' DIFFiCULTE - Le pouls en crochet de l'~te - Ie la teodanee
a la
colere (chan, c tcndance », c aHinitc », equivaut a hi. c prendre plaisir », a hao. c aimer »). Le vert du visage, e'est la couleur du foie. Ces signes externes, cene couleur. sont cn affinite avec le caractere
du pouls. La gauche du nombril, e'est Ie c departemcnt » du foie. c A In palpation, elle se rcvcle concrete, et comene telle douloureuse », veut dire que l'energie motriec apparait fenne, kien, solide, lao, qu'clle ne se deplace pas, et qU'clle est eventueUement douloureuse. Maitrc Fong dit que J'energic du foie (produit) tumeurs et obstructions: e'est pourquai les 4 membres sont gourds et raides, Les eommentaircs discnt que les vents, les sueurs abondanlCS (annoncent) que la maladie touche son terme. Le pouls de rrsiu) Kiuc·yin est conforme a Ia tcndance yin de la maladie du foie, d'ou la difficulte d'uriner ct d'allcr la selle; Ics nerfs entortilJcs: Ie foie regit les tendons. les nerfs. Ces signes internes sont localises cn correlation avec les jjeux ou rcgne la maladie,
a
a
Si Ie diagnostic relatif au pauls du crellr (considere) les signes exlemes suivants : - visage rouge, bouche secbe, envie de rire, et les signes internes suivants: - I'cnergie motrice se manifeste au-dessus du nombtil; 11 la palpation, eUe s'y revele concrcte, et comme telle douloureusc, (Ie malade) souffre de: gene dans la region du creur, creur douloureux, (sensation de) chaleur au creux de la paume et nausees : Ces signes sont-ils observes, c'est Ie ereur ; sinon, ce ne I'est pas. Le creux de la paume, c'est Ie lieu ou se trouve Ie point de passage
(118) Cheng, sagessc:. trndition: Ics prkepleS transmis de houcbe a orcillc. (119) Voir So-wen, cb.3p. 20, dont Jes conceptions sont eo dIet fort differenles. (120) Les BEments qui suivent proviennent apparemment du So-wen, chap. 80 encore qu'on trouve une formule voisine dans Ne;-kmg, chap. 9 - . 11 D'Y cst fait nucunc allusion aWl: 60 formes du pouls. Lc chap. 4 du Nei-king, par contre, en donne la liste sc.lon Ie rylhme (5 X 12). ToulefOis, si rOD se rHhe A la JO" dijjicu,11e, Je rytbmc devrait eire ici (6 X 10). (121) Cht!ng-jen, Ie Sage: voir note 118. (t22) Sien heou, les tenants et Jes aboutissanLs, le:s causes et les eUcts: Iilu:raJement ce qui precede et ce qui suiL
de (l'energie du) pauls de Cbeou Sin-tehou
(J 24).
En rcalite, Ie (133), Us sont genercs ct nourris l'un par l'aulre (134). (130) • L'c:au mouille c:t descend. (Hong./a,.). c L'cau coole ct ne s'accumule nullc part.• (Yi·kulg). (131) Definition liuernte du Hong·/an. (132) Le tcltte porle Chao-yin: DOUS corrigeons d'office. (133) c La ~re, c'cst Ie trone, les fils, cc sont tes branches.• (Wang·pi). (134) c Les etments, dans leur mouvcment, succedent Ics UDS aux 3utres; les S 4!1mtc:nts, au cours du cycle des 4 saisons el des 12 mois, SORt l'ori;ioe Ie! uns des aulres.. (Li·ki, VII, 3).
70
18' DIFFICULT/!
,Cheou
T'~i-yin. et
(Cbeou) Yang-ming, e'est Ie metal; en bas, ils
genercnt ,TSlU TaJ-y~ng ct (fs.iu) Chao-yin, l'eau: I'eau descend par nature,.c cst pourquol cUe se Sllue dans Ie departement d'eD bas. Tsiu Chao-ym et (fsi~) Tai-ya?g, reau, gcoerent Tsiu Kiue-yin et (Tsiu»
Chao-yang, Ie boIS. Le boIS genere Cbeou Chao-yin et (Cheou) T'aiyang, Ie feu, 3InSI que Cheou Sin-lehou, (qui cst cgalement) Ie feu: Ie feu fla';Dbe ct. s~eleve, c'esl done Ie departement d'en haul. Le feu genefe TSlu Tal-YLO .ct ([siu) Yang-ming, la terre; la terre se situe au departement .m~dlan. De ?ouvcau cst genere Ie metal, (element du) pouman: aJllSJ les 5 clements sc substituent-ils run J'autre (~eloD Ia regie de) la c mere ct du fils., ct sonl-i!s generes ct nourris I un par l'aulfc.
a
Ceci (etablit) cn effet. les raisons pour lesquelles Cbeou T'ai-yin
el Ya,ng-rnlDg, TSl~ Tal-yang ct Chao-yin relcvent (respectivement d.es .d.epa~cments d en~ haut et d'en bas, et developpe amplement la slgDl!I~atl0!1 de In generation succcs ive des 5 elements; Yue-jen cO~ld~re egalemeot. que s'accomplit leur exemple 13 generation des 5 vls~eres, en fooctlOn de ce que Ie departement qui leur correspond (~st . .Itue) en ,~aut, ou en ~bas; eCl?endant, I~ formule exposec De sl~OIfie pas qU.J1s n ont pas etc constnues anteneurement, mais il faut falre comme Sl Ics productions s"effectuaient uccessivement. Outre Ie developpemcnt sur I"existence des 3 departements il cst fait
a
rCCerencc aux idees dc la 4' dillicLllte,
71
18' DIFF1CULT8
0" il est dit que (105' pouls du)
creur et. du .poumon sont I'un et ('autre superficiels, (ceux du) rein et d~u . fOl~, I un ct. ':autre profonds, (celui de) 13 rate (se situant) dans la reg!o~ mter;ncdlalre; to,utefoi'i, I'un.(~es textc~) sc rcfere uniqucmcnt aux visceres, I autre sc refere aux mcndlens, malS les meridicns examines d~ns, la question ct la reponse qui prcc~dent sc referent a la fois aux Vlsccrcs et ,aux entraiUcs. Les deux paragraphes qui suivent De sont pas completement etrangers I'un l'autre mais pcut-etre ces meridiens (proviennent-i1s) d'un texte fautif. '
a
Le pOLlls comporte 3 departements et 9 divisions: que regil chact'" d'eux?
Les 3. departement , ce sont Ie c pouce >, Ia c barriere > et Ie c pied>. Les 9 dlVISJOrIS, ce sont (a raison de 3 pour cbacun des 3 departements) I. superficielle, I'intermediaire et Ia profonde. ' departement d'en baut cst a l'image du Ciel (135), il regit (I Identification des) maladies qui siegent de Ia poitrine jusqu'1I la tete; -:- Ie depaItement median est ii I'image de I'homme, il regit (I'identification des~ maladies qui siegent du diaphragme jusqu'au nombril ; . . Ic dcpartement dOen bas est ii l'image de la Terre, il regit (I'identiflCatlOn des) maladics qui siegent du nombril jusqu'aux pieds. Les explorer et les piquer.
,.- u:
Maitre ~ie ~it que ce paragraphe doit etre considcre comme la repoos.e. qUI fall defaut dans la 16- dif/iculte, Je texlc en ayant ete place JCI par crreur, el quc Ie reste procCdc des dix caracteres (ainsi . (13S) Voir So-wen, chap. 20. On trouve ici une expression de 13. triade cruno;se IradittonncUe: Tien- len- Ti, Ie del, l"bom.me, la terre.
traduits): c Le pouls comporte 3 dcpal1ements et 9 divisions: que regit chacun d'eux?, Les explorer cl les piquer: Maitre K.i declare qu'on soubaile examiner Ie mouvement des pouIs, mais a l'occasion d'une malad ie, il n'cst pas possible de ne pas Ics explorer: aussi parle·t-on d'explorer, chen, et de piquer, lS'e .. c les piquer" c'cst-a-dire: leur mouvement, et en leur milieu. Les antiques c Chroniques des dix mille annees -, WallnitlJ tchoualJ, parlent de c piquer la division., heou ts'e: c'est-a-dire la division en son milieu - avec Ie memc sens qu'ici - ou bien elles disenl c piquer _, b 'e, ou c puncturer. tchelHs'e: cela signifie explorer son departcmenl, et Ie piquer a l'aide des aiguilles, tcheIJ.
La maladie de l'homme constiluee par line coagulation pro!onde, une accumlliatioll prolongee (de I'cnergie), pellt-elle etre deceMe all pOllls, et ainsi determ;nee ? A la question qui precede, )a rcponse ne correspond pas explicitc· ment: sans doute pcut-on dire qu'il en est comme de la reponse qui
fait dCfaut, dans la t7' dilliclItte,
(a
la formule):
c
ou bien persevere
sans repit pendant des mois et des anDt~es_.
Si, ii l'examen, une accumulation d'cnergie se rcvCle au cote droit, lc pouls du poumon sera un pouls «nouc >, kie; si I'accumulation est importante, Ie pouls sera tres noue ; s'j) rest peu, (I'accumulation d') cnergie est faible. (Lc caractere) c noue " kie, traduisant raccumulation, lsi-Hiu, (d'cnergie) (s'observe) au pouls du pouman: cc pouls etant pcr~u noue, 011 sa it qu'au cote droit iI y a accumulation d'encrgie; Ie cole droh, c'cst Ic departement du poumon. Scion que raccumulation d'energie est faible ou importantc, Ie pouls se conforme a elle ct lui correspond.
Si, a l'examell, on ne perfoit pas Ie pouls du poumon, mais qu'il y ail cependam acculllulation d'energie au cote droit, quelle en esl la raison? Si Ie pouls du poumon n'est pas per9u 11 la main droite, c'est qu'il est profond, Ich'ell, cache, lOLl. Meme si Ie pouls du poumon n'apparait pas c noue,. Ie pouls de Ia main droite est neccssairement perl;u (comme) prorond et cache; s'H est profond et cachc. iI y a nccessairemcnt accumulation (d'cnergie). Le pouls est a la main droitc: c'est la raison pour laquclle il est
utilise (pour les maux) du dedans. Les matex chrolliqlles dll dehors sont-iis delermines par lllle met/lode idenlique all dillereme?
a demander si les (d'energie) a l'interieur.
Les mots qui precedent reviennent
maux chro-
niques du dehors sont fnbserves) par des methodes analogues ou differentes de celie de l'aecumulation
S'il est c noue >, Ie pouls vient et s'en va, avec un temps d'arret, sans rythme constant: c'e t ce qu'on appelle Olre c noue > ; _ s'il est c cache >, Ie pouls passe en dessous du tcndon ;
72
18' D1FFICULTP.
18' DIFFICULTP.
-
s'il est «superficiel >, Ie pouls se manifeste
chair:
a
la surface de la
que ce soit a gauche ou a droite, au-debors ou au-dedans, la regie est toujours semblable a celle-ci. Le nouement, Lc pouls cache,
ki~.
c"est J'accumulation, lsi, Ie rassemblement, ts;u. en dcssous du tendon, regit Ie dedaos; Ie p~uls s.uperfICt~l. qw 5«: ~aDlfestc a la surface de la chair, regit Ie d_hors. Iii res.de Ia difference. Le cote droit est honore d'ahord c'est la regie: c'est pourquoi iJ est dit ici qu'a gauche ou a droite J~ methode est idcotique. • qUI. passe
Dan les bypotheses suivantes : - si Ie pouls cst noue et cacbe sans accumulation (d'energie) a rinterieur ; , - s~. Ie pouls cst supe~iciel ct noue, sans mal cbronique a rexterieur ; - s 11 y a accumulation (d'energie) sans que Ie pouls soit noue ni cache; - s'il y a mal chronique sans que Ie pouls soit superficiel ni noue, , Ie pouls ne rcpond pas au mal, ou Ie mal ne repond pas au pouls: 1affection est mortelle. On a Ie pouls sans avoir fa maladic (corrcspondante)' on a la maladie s~s en avoir Ie pouls: Ie pouls et la rnaladie n~ sont pas en correlation, c'est pourquoi l'affcction cst martelle. Cette dlHIcult6 est a rapprocher de la 16" difflculte, en ce sens qu'elle donne l'explication des locallsaUans des pauls radlaux. la technique analytique est un pur exemple de I'adaptatlon des regles universelles de. la 101 d~s clnq ~I~ments; at surtout, elle est un exemple parfait de la dlalectlque partlcullere li la logistique de I'Acupuncture. Toutes les regtes symboliques de base sont appllquees at scrupuleusement sulvles. Alnsl Ie poumon et Ie gros intestln, etant couples et correspondant analogiquement li I'ouest-metal, lis • engendrent _ reau-rein-nord, la premiere etage analytique est lit. Puis Ie passage loglque se fait: I'eau ns peut que s'eeouler vers Ie bas, donc sa localisation anatomique au pauls radial, na peut etre .. qu'en bas-. le passage de r~ferentiel en referentlel se continue: J'homme etant vu debout les bras leves, la localisation radiale na peut etre .. qu'en bas _ par rapport a la styloide radiale: done la localisation du pauls du rein et de la vessie ne paut etre placee que du cote cephalique, toujours par rapport b la
stylolde radiale: du cOte du _ pled _. La merne logique analytique, passant de rMerentiel en referentlel conduit
a la localisation logique des divers pouls organlques. Une partlcularlte it noter: Ie - maitre du cmur. et les .. trois rechauffeurs _ sont ~esignes sous la rubrique .. feu - (et non chaleur). lis sont done places au POlOt cmur-sud de la 101 des cinq elements: lis engendrent done Ie couple
73
rate-estomac. done • centre-terre.; lequel va done etre places a ml..chemln entre • pied. et • pouce .: it hauteur de la styloide radiale: maitre de cc:eur et triple rechauHeur sont les • charnieres .; c'est ce caraetare partlculler qui est a mettre en relation avec la rate et I'estomac: ces deux fonctlons sont • m~dianes., au milieu de la mutation totale de I'energie: 11 y a done une analogIe de • transformation., de mutation, que Ie texte n'a pas manque d'exploiler. En effct, la feu-cc:eur n'est pas utilise com me rMerentiel d'engendrement de la rate--estomac: ce sont les deux. charnieres • qui sont ces reMrentiels. O'autre part, ce mArne syst~me d'indlcatlon par referentlel d'engendrement suit exactement la loi • m~re-fils.. En somme toutes les lois de base des mouvements des clnq elements sont appliquees et 11 ne pouvelt en etre autrement. De plus, I'ldentite generate de I'homme par rapport au ciel et ~ Ie terre doit etre retrouvee et su/vle: J'homme est a mi-chemln de la terre et du ciel. Donc, tr~s logiquement, ce referentiel indlque I'analogle des .. trois departe-
menlo _ du pauls radial: cOte pouce, II s'agil - du ciel .; cOte pled II .'agll de la terre: done la • barriltre. (styloide radiale) est. I'homme .: la bascule des referentlels continua: Ie pauls du pouce, donc clel, donc • en haut-, correspond aux maladies .. hautes .: thoraciques et cephaliques. le pauls du pied correspond a la terre, donc • en bas., et indlque les
maladies - du bas -: de I'omhilic aux pleds. De I'ombllic et non du pubis: I'ombilie est Ie • centre de I'homme·: c'est donc lui qui est Ie rsp~re anatomo-dynamique. D'autre part et enfln, une seule phrase de cette dlfflculte parle de la • localisation gauche du poumon -. En effet, Ie poumon repond a I'ouest-metal ; donc lorsque Ie medecln faIt face a son malade, la loi des clnq eltments se superpose sur ce dernler: Ie sud lltant Ie tete, I'ouest est done II la gauche du malade: c'est la que se trouve Ie pouls du poumon. Mais cette dlfflculte presente une caracteristique qui dolt etre rapprochee ~ propos de la 16" dlfflculle: toules les fonclion. sont nett... ment citees et localisees, seut precisement celie du Poumon, qui est Ie fonc· tlon yang essentlelle et vitale du Tae·lnn.
de I"etude faile
Je pense, personnellement, que cela recoupe ce que je dis dans I'etude de la 11)- diHlculte: Ie pauls du Ta&-inn (poumon-rate) est Ie pauls-signal de la totalitti du Inn, de I'ensemble des fooctloos: ce pouls est done present partout, dans les deux regions radiales, mals avec une predominance gauche conformement a la 101 des clnq elements. les deux pauls radlaux permettent: revaluation globale du inn, et la comparaison par rapport au Tae-lnn-Centre, J'evaluation plus particull~re de I'organe poumon se falsant surtout a gauche. Cela expllque Ie passage au 11 est dit: .si Ie pauls du poumon n'est pas perc;u, mals que I'accumulation se trouve bien a droite, queUe en est la raison? • Et la reponse est expliclte: • Ie pauls du poumo" n'est pas perc;u, c'est qu'it est profond et cache _. Ce qui slgnlfie qu'll y a bien une perturbation des organes, ~valuee par rapport 8U pouls du Poumon.
19< DIFFICULTE
1g e difficulte
7S
Maitre Sie dil: Le (signe) yin, c'esl Ie bois, Ie bois genere Ie. feu; or Ie feu nait (au signe) yin, sa nature cst de flamber et de s'elever
(141): e'est pourquoi Ie pouls de I'homme cst au-dessus de La «barLe (Nei-)king dil: Le pouls peul bre rebelle 011 docile. L'homme e/ la femme onl des (pouls) COIIS/OlltS, mais cOlltraires. Quel est Ie ens de cela? Heng, c constant, permanent. (136). (cquivaut a) teh'ang, c constant, normatif •. Le pouls peut elre rcbelle, yi, au docile, chouen (137), c'est-a-dire qu'll se conforme aux (caractcrcs) respectifs de I'homme et de la femme. Le pouls de I'homme est au-des us de la c: harrierc )0, Ie pouls de la femme t cn dcssous de la c barricre. ; chez Ie gar~on. Ie pouls du c pied. e t constarnment raible, yao .. chez la fille, Ie pouls du c pied. est constammcnt en plenitude, cheng: cOest la ce
qui distingue (lcs pouls de) I'homme et de la femme. Rebelle ou docile exprime ceci: si J'hommc cst soumis, la femme cst rcbelle; si Ia femme cst docile, I'homme ne lui est pas semblablc. Quel que soit Oe caractere de) I'homme ct de 13 femme, it est, pour chacun d'cux, constant. Contraire. ja", do it ctre entendu comme la constance dans l'oppositiono
Le gar, che/OlIg, c'est (celie de) I'cnergie ; maladie du • milieu vital >, chollo-chmg (153), c'cst (celie du) sang. Si la pcrversite prend pied dans I'energie, celte cnergie (altcrec constitue la maladie de) I' • element moteur> ; si la pcrversitc prend pied dans Ie sang, ee sang (altere constitue la maladie du) • milieu vital >. L'energie regit I'baleine, hiu, Ie sang regit la souplesse. jou. Si I'energie est retenue et figec, c'est que I'energie est affectce d'abord; si Ie sang cst bloque, epais, c'est que Ie sang est affecte en second lieu. En elfet (I'affection de) che-tong (se manifeste) en prcmier lieu, celie de chollo-chellg ensuite.
Si le corps bumain est affecte, et que Ie pouls n'e t pas aHecte, ee n'est pas qu'il n'y ait pas de maladie: eela signifie que Ie rythme respiratoire n'est pas en correlation avec Ie rythme du pouls. C'est la un critere important. Tebeau Tcbong-li dit: Dans son corps, on eprouve affliction et tristessc, I'activite mentale (15]) est co pleine confusion. on DC goute oi n'apprccie la Dourriture; cependant, Ie pouls apparait conformc a (1.1 Darroe des) 4 saisons. j) De m::lDifesle oi exces, oi insuffisaDcc : bien que l'homme soit maladc, Ie pouls n'cst pas affecte. Lc corps cst cn parCaitc harmonie, mais Ie mouvcmcnt du pouls cst tantol grand. tantot pel it, soil cxa1tc, soit deficient, tendu ou press':. supcrficicl ct glissant ou profond cl rugueux; it n'est pas uniforme; de graves nuisances perturbent l'harmonisation de I'encrgie: c'cst que l'ensemble des mouvements du pauls n'est pas en correlation avec Ie corps; done Ie pauls est mfecte, roms I'homme n'est pas malade. Lc premier cas, dans Icqucl J'homme est malade et Ie pauls non affecte. est appele du «vide interieur ». lJe;-hill. parce que J'csprit, chell, n'est pas alimente - meme si les causes n'en (apparaisscnt) pas - . Si Ie pauls est affecte et que I'bomme n'cst pas maladc, c'est ce qu'on appelle 13 «marcbe cadavcrique », hing-che (152): parce qu'eJle n'est plus gouvernee, J'energie cesse, (Ie malade) tombe en syncope, il perd eonnaissance; Ie lot de vic de !'bomme est court: c'est la mort. Maitre Sic observe que, si I'on sc rcferc au texte de base, les termes de la reponse De concordent pas avec les idees exprimees: it semble qu'it y ait des lacunes au des fautes. Devant un syndrome pathologique ne modlfJant pas les pouls, c'est que • la maladie est dans Ie yang.: elle ne fait • que traverser.; Ie pouls 6tant Mmoln du inn et n'tHant pas modifie, c'est que la maladie o'est pas • dans la profondeur.: cette maladle est banale, Ie pronostlc est bon, • c'est signe de vie -. Par contre, si on d6cele un pauls malade, sans exteriorisation. c'est que la maladie est profonde, dans Ie Inn; ella creuse I'homme, qui est detruit • par en dedans.: • c'est signe de mort... -.
(lSI) Tsing.cht!n, I'activite mentale: Iitteralement I' c esprit subul *, source des locullCs mentales. dont Ie siege est dans Ie caur. (152) Voir 14- difJiculrl.
(En /Jote.' uni (154).
Hiu~
c haleine :t: ton module; jou, «souplesse,.: ton
H iu, I'haleinc, Ie souffle, (est une) manifeslation, tchao. c L'energie regil Ie souffle * veut dire que I'cnergie se manifeste dans Ie va-et-vient de Ia respiration, dans la chaude vapeur (qui s'insinue) dans l'intervalle entre peau et chair. c Lc sang rcgit Ia souplesse> veul dire que Ie sang assouplit et humidific Ies tendons et les as, lubrifie et favorise connex..ions et articulations, cntrcticnt et nourrit les organes tsang et fOil.
Le caract ere mai, ici (utilise. ne designe) pas Ie pauls du c pied» et du c pouce " : c'est Ie cheminement que suivent les 12 mcridiens. Ccla signifie que les 12 meridiens suivcnt un chcmincment (determjne), que chacun d'eux est a I'interieur d'un c vaisseau., maio Des lars, il y a deux maladies: on distingue en effel celie qui affectc l'cnergie de celie qui afCccte Ie sang. Si la perversite prend pied dans I'cnergie, (la ffialadie) de J'cncrgie cst (dite de) I' c: element meteur », dIe-tong; s.i Ja perversite prend pied dans Ie sang, la maladje du sang est (dite du) c: milieu vital *, chouo-cheng. Si l'energie est retenue et figee, J'cnergie est malade ; si Ie sang est bloquc, epais, Ie sang est malade; c'est aimi que I'affection de che~lOlIg (se manifeste) cn premier lieu, celle de chollo-cheng ensuile. Siell, heoll, « d'abord, ensuite », exprimcDt ceci: l'eDcrgic sc situe n I'cxterieur et Ie sang a I'jnlcricur; l'ex:tcrieur r~oil en premier Heu O'energie) perverse, qui se propage ensuite a rintericur, et la maladie avec eUe. Ainsi, la perversion pcut aussi bieD aHecter l'energie seule que penetrer et affecter Ie sang; it n'cst (IS3) Che-ron" litteraleme.nl • ce qui me.ul •• ou si 1'OD pref'Cre. c fonc:tionoel_; chouo chm,. litteralement .11 au eSl la vie *, c'est..a-dire cffectivemeol Ie SUI. 00 ret:rouve ici la dua.lit~ c saIla-souffle *, hiue-k'i, elements respectivemenl c arossier. et • subtil» de la vit.alite. (154) Ces remarques. qu'on trouvera en d'8utres occasions, onl trail 1 la prononciation des caracleres.
22' DIFFICULTF.
82
pas pes ible de considcrer autremcnt (Ies notions) d"affcction c anterieure ~ et c postcricure •. (En ce qui concerne) Ie (Nei-)king. voir Ling-chou, chapitrc 10. Les meridians sont les • voles-reflets· de I'organisation generale I'homme: lis repondent done au yang et au inn, OU en sont les reflats.
de
l'energle correspond a J'aspect • fooetia". d'un viscera. Le sang correspond a I'aspect matiere. Et d'une fac;:on plus generale, I'energie etant yang.
elle correspond zone inn.
a la
zone yang: la matJ~re etant inn. elle correspond
a
Is
Mais la matiere n'est pas inerte; elle est en mouvement, et ce mouvement lui provie"t de I'anergle: Ie yang met Ie Inn en mouvement. De sorte que si une anergle • perverse _, anormale. se trouve • a l'inte· rieur _, l'energie sera atteinte d'abord ot par consequent ne pourra plus mettre Ie Inn en mouvement: Ie Inn-sang sera atteint en second. Ce mecanisme se retrouve Identique: - que J'energie perverse soit dans la zone yang et elle concernera l'energle. laquelle par contre-coup agira sur la mat!llre: _ ou que I'energle perverse solt dans Ie Inn, et elle • bloquera. Ie sang parce qu'elle aura nui a I'energie: Ie sang-matillre ne paut etre attelnt qu'en second dans les deux cas.
23 e difficulte ESI-il ou non possible de eonnaitre la longueur des 3 vaisseawe yin el des 3 vaisseau:c yang de la main et du pied?
• - Les 3 vaisseaux yang de la main ont, depuis la main jusqu'a la tele, une longueur de 5 pieds, leh'e, (soit en tout, pour les deux mains) : 5 X 6 = (30 pieds, ou) 3 tehang (155). - Les 3 vaisseaux yin de la main ont, depuis la main jusqu'au milieu de la poitrine, une longueur de 3 pieds 5 pouces, l.I'ouen, (soit en tout) : 3 X 6 = (I 8 pieds, ou) 1 lehang 8 pieds, et 5 X 6 = (30 pouces, ou) 3 pleds ; au total: 2 Ichang I pied. - Les 3 vaisscaux yang du pied ont, depuis Ie pied jusqu'a 1a tete, une longueur de 8 pieds, (soit en tout): 6 X 8 = (48 pieds, ou) 4 tchang 8 pieds. - Les 3 vaisseaux yin du pied ont. depuis Ie pied jusqu'a la poitrine, une longueur de 6 pieds 5 pouces, (soit en tout) : 6 X 6 = (36 pieds, ou) 3 Ichang 6 pieds, et 5 X 6 = (30 pouees, ou) 3 pieds ; au lotal : 3 Ichang 9 pieds. - Les vaisseaux k'iao des deux pieds onto depuis Ie pied jusqu'a I'reil, une longueur de 7 pieds 5 pouees, (soit en tout): 2 X 7 = (14 pieds. ou) 1 tchang 4 pied', et 2 X 5 = (10 pouces, ou) I pied; au total: I /Chang 5 pieds. -
Le vaisscau c gouverneur. et le vaisseau c responsable
:t,
Tau-rnai
et Jen-mai (156), ont ehaeun une longueur de 4 pieds 5 pouees, (soit en tout): 2 X 4 = 8 pieds, et 2 X 5 = (10 pouces, ou) 1 pied; au total: 9 pieds. La longueur totale des vaisseaux est done de 16 tchang 2 pieds. Ce qui doit etre entendu comIDe Ja mesure de longueur (totale) des 12 meridiens et des
C'
vaisseaux
:t,
maio
C'est cxaetement ici Ie texte du 27' chapitre du Ling-chou (157). Les 3 yin ct les 3 yang deviennent au total, dans Ie Ling-chou, 6 yill ct 6 yang; examinons preciscment et avec plus de clart(~ Ie cours des meridiens ct des vaisseaux: ainsi, les 3 yanG de la main vont de la main a la tete, les 3 yin de la main vont du ventre a la main' les 3 yang du pied descendent de la tete jusqu'au pied, les 3 yin du pied s'clevent depuis Ie pied et penetrcnt dans Ie ventre: ceci permet 05S) Pour Ics mesures de longueur, revoir J" d;l/i~ullr.
J~n, c responsable -, c'est I'bomme .. en charae _: litt&aJement cclui qui porte un fllrdeau a I'aide du b3.lancicr chinois. L'addition tardh'c du radicaJ feminin justine III lecture - contestable et contestee - de .. vaisseau de III conception _, de la femme qui .. pone _. Au demeurant, Ie radical ne figure pas daDS notre textc. Voir pourtant la Z8" d;JJ;cult~, dont Ie ~ommcntaire soutient la seconde version. (157) En rewite, N~;-king, chap. 17.
(56) Tou, c gouverneur _, evoque riR5pcction des travaux agricoles.
23' DlFFlCULTB
84
23' DIFFlCULTB
d'cffcctuer la mesure des king-mai, et c'est pourquoi I'on part to~jours de la main ou du pied; l'expression c vaisseaux k';ao des deux plcds ~ designe Jes yin·Kiao. Le vaisseau yin-k';ao commence d~ns Ie t~Jon. passe derriere I'os interne de la c~eviLle •• s'cleve tout droit ~n. SUlva~t (Ie meridic" Chao-)yin dans ]a CUlsse, penctre avec Ie .(men?I.en) yilt dans Ie ventre monte dans la poitrine, passe (au pOInt) K JUe-pen, I' c l:.cucl1c bri~ee. sc manifcste en avant (du point) Jen-ying, peDe-tre a I'intericur de la :nachoire, et s'unit, a I'angle interne de l'a::iI (point Tsing-ming), au vaisseau (ChcQu) rai-yang ; c'est un 10 distinct, p'ie-l0, de Tsiu Chao-yin. Les 3 vaisseaux yang du pied ant, du pied jusqu'a la tele, une longueur de 8 pieds: les anciens ouvrages ohservent en effct. ~~e Ie corps humain a une longueur de 8 picds, un rapport de simIlItude
ctant etabli entre Ie corps, Ie pied et Ie pouee (158).
85
lateralement, ee soot les 10. Les 12 meridiens oot 12 10, auxquels s'ajoutent Ie yang-Io et Ie yin-Io, aiosi que Ie c grand 10 ~ de la rate, ta-/o: soit (en tout) 15/0 (161). Maitre Sie dit: O'energie nutritive) a pour origine Ie rechauffeuI median: c'est qu'en efiet Ie boire ct Ie manger penetrent dans Ja bouche, prenncnt refuge dans I'estomae, dont Jc sue les transformc quelque peu; (1'6nergic produHe) se devcrse cn Cbeou rai-yin ct (Chcou) Yang-ming, puis de run en I'autre suceessivcment, jusqu'a Tsiu Kiue·yin; de Tsiu Kiue-yin, elle se devcrse a nouveau cn Che. ou T'ni-yin. Les 15 vaisseaux 10 suivant tous les 12 meridiens dont ils sont issus, ils se devcrsent suecessivcment Ie uns dans les autres comme en un cycle sallS fin, se reunisscnt a ts'oueJl-k'eou et a jen-ying en vue dt:: (pcrmcltrc) l'identification des cent maladies, Ie pronostic de In vie et de la mort.
12 so1l1 les ,'aisseaux king, 15 les vaisseaux 10 ; quelle ell esl {'origille, el quelle ell esl la /ill ?
L'antique methode de ts'ouen-k'eou et jen·ying eonsiderait que !en-yirrg etait situe sur Ics arteces de part ct d'autre de la gorge (I 62),
Les vaisseaux killg (permeLtent) la circulation du ang et de I'energie dans I'ensemble du yill et du yallg en vue de la prosperite du corps. (L'energie nu tritive) a pour origine Ie rechauffeur median, TchollgIsiao .. cUe se deverse en Cheou T'ai-yin et (Cheou) Yang-ming; - de Yang-ming, elle se deverse en Tsiu Yang-ming et (Tsiu) T'aiyin; - de T'ai-yin, elle e deverse en Cheou Chao-yin et (Cheou) Tai-
jen-yirrg est a 1 fen en avant de la c barri~rc. de In main gauche. et k'i-k'eou 1 fen en avant de la c barrierc .. de la main deoite. Les ecoles des cpoques ulterieures ont ignore les raisons pour Jesqucllcs les anciens disaient palper jen-)'ing ct k'i-k'eou.' a sa\'oir que (Ie point) jen-)'ing, c'est Tsiu Yang-ming, Ie mcridien de I'estomac, qui r~oit l'energie des cere-ales et nourrit Ics visceres ; que k'i-k'eoll, c'est Cheou T'ai-yin, Ie meridicD du poumon, qui rcunit les cent pouls et perroet
~ng;
.
de T'ai-yang, elle se deverse en Tsiu T'ai-yang et (Tsiu) Chao-ym ; de Chao-yin, eUe se deverse en Cheou Sin-tchou et (Cheou) Chaoyang; de Chao-yang, elle se deverse en Tsiu Chao-yang et (Tsiu) Kiueyin ; de (Tsiu) Kiue-yin, elle sc deverse a nouveau en Cheou Tai-yin (159). Les 15 10 • distincts >, p'ie-lo, se suivent, yill, tous a partir de leur source, yuan, comme en un cycle sans fin ; its se deversent successivement Ies uns dans les autres, et se reunissent a ts'ouen·k'eou et a jen-ying en vue de permettre la determination des cent maladies, et Ie pronostic de la vie et de la mort. Yin (equivaut a) souei, c suivre .. , yuan ache, c commencement, originc ... Tcll'oo, c se reunir .. , est II I'image de .teh'ao,. I~ cour des audiences imperiales, Ie lieu d'assemblee: Ja reU010D qUI S y. effectuc est mise a profit. Le terffiC yin qui prec~de evoquc Ie c plcd ~ dcs meridiens, cepcndant Ie tene dit qu'i! se rapp~rte au cour~ des klllg-fo (160). Ce qui va tout droit, ce sont Ies mend lens ; ee qUI cn procede (158) Voir 2- dilJjculti: 1 jen. longueur du corps - 8 pieds. (159) Voir J't'I djfJiculti. . . . . (160) Conlradiclion apparente cn cflel: Ie lute d6cnt bien Ie cours des 12 mCTldien~, non cclui des 15 10.
jusqu'a ee que Wang Chou-bo de Tsin (163) eonsidere justemcnt que
a
d'en appreeier I'equilibre.
Le (Nei-)king parle de la cOllllaissallce de {'origille el de la /ill, de la dbermillatiOIl du yin el du yang: quel esl Ie seIlS de cela ?
L'origine et la fin, c'est I'ordonnancement des pouls. A Is'ouell-k'eoll et a jell-yillg, les energies du yill et du yallg accedent a la • rennion >, eUes s'y ordonnent comme en un cycle sans fin: e'est pourquoi 1'0n parle d'. origine >. La fin: si (Ies pouls) des 3 yill et des 3 yallg s'interrompent, eette interruption entraine la mort, chacun presente les apparenees de la mort: e'est pourquoi l'on parle de • fin >. Maitre Sie dit : Le Ling-chou king, en son chapitre 9, s'exprime ainsi (164): La demarche de tout acupuncteur se resume en l'inteUigence de J'origine et de la fin: conoaitre l'origine et la fin, la disposition des 5 viscercs, la determination du yin et du yang. II cnseignc en outre qu'jJ n'y a pas de maladie si la c bouche des pouls ~ et jen.ying sont en correlation avec les 4 saisons; que, si l'energie est petite, Ia c boucbe des pouls.. ct jen-king soot Ires faibles et irreguliers au c pied.. el au c pouee ~. Aux termes du paragrapbe qui precede, ts'ouen·k'eou el jen-ying (permetteot) I'identification des cent maladies, (161) Les 10 suppl~mcntaires sont ici - comme dans III 16' di/JIcZllt~ - ceux des deux K'iao, y,ill el )lotlg. Le N~i-killg leur substilue, da.ns I"~num~ration, les 10 de Tou-mai et do len mtlJ. (162) ACluel point Jen-ylog, 9 E. (~63) Cet ilJustre a.uteur du Mai·king, Ie c Livre des pouJs. (26$-.317), cst parfod conSld~r~ comme ~tant aussi Ie v~ritablc auteur de notre Nan-king. Qu'F"d CD ail influence I, forme actueUe est en tout cas vrllisc:mblable. (164) Voir eD eUe! Nd-kin8, chap. 9.
86
23' DlFFICULTE.
23' DIFFICULTE.
Ie pronostic de La vic et de la mort, et ce que veut dire le texle, c'cst que, si l'on cherche a connailre I"ofiginc ct la fin, s'agissant (des pouls) yin et yang, la determination en devient possible: cn effet, la palpation et 13 caracterisation (des pouls des) meridiens yang (s'effectue) a jell-ying, la palpation et la caracterisation (des pouls des) meridiens yin (s'cffcctue) a k';-k'eou. Tch'oo che. reunion ct ordonnance: Ich'oo, Ie lieu de reunion, veut dire que l'encrgie et 1c sang sont fluides comme l'eau, en correspondance saisonnicrc, ct sc deversent ; che veul dire que yilt et yang sont run et rautre mis en Q:uvre. L' c origine s. cite. sc compare a l'origine de la vie des ctres; la c fin, Ichong, so compare a l'achevement de la vie des elres. Veut-on connaitre (Ie pronostic de) 13 vie et de la mort cn sc servant du pouls 1 Si les energies du yin et du yang accedent a la c reunion Jo et s'y ordonnent comme en un cycle sans fin. i1 o'y a pas de maladie ; mais si elles nc sont ensemble ni reunies. ni ordonnees, il y a maladie ; a fortiori, si les pouls des 3 yin et des 3 yang s'interrompent, cettc interruption (entraine) mkessaircment la mort: les appareoces corporcUes de la mort sont completes. Comme dans Ie chapitre qui suit. on s'attache surtout is. collationner des observations. Cette difficulM est un pur exemple de Is numerologie symbolique et cod6e de Is tradition chinoise. Donner taus les d~tails des divers m~canlsmes de cette difflculte serait trop long dans Ie cadre de cette etude. On peut, pour cela, trouver taus les renselgnements annexes dans Ie Mouvcment des energies. Je ne me borneral done qu'a schematiser les prlnclpaux axes de raisonnement permettant la comprehension du texte. L'analytlque est un peu differente que celie qui y est exposee, mais la technologie generale est ldentlque. 1) Le yang et Ie inn. - • La clel est 3, la terre est 2. (yi-king). Ouand Ie clel se • eonfirme., descend, 11 se multiplie; 11 vaut donc 3 X 3 = 9. Ouand Ie inn (. celeste.) descend. mals est encore yang, II se conforme, 11 se multiplie at vaut donc 2 X 2 = 4. Ouand yang et Jnn, .ordres celestes., arrlvent sur terre, i1s s'additionnent pour se mat~rialiser. lis • realisent. done 9 + 4 = 13.
87
Resumons sous une autre forme: Le ciel est 3, la terre est 2. Dans leurs mouvements: Ie ciel est yang-yang, soit 3 X 3 _ 9. La terre est Jnn-inn, soit 2 X 2 = 4. Dans leurs confirmations, au materialisations, done les meridiens yang d'abord, on ne peut avolr que yang et inn, salt 9 + 4 = 13, qui est Is longueur des meridiens yang. Sur chaque meridlen yang. dans son ensemble, et valant done 13, Ie haut done yang, est materialise puisqu'i! est sur l'homme: iJ vaut done yang et inn: 3 + 2 = 5. Done Ie bas ne peut valoir que 13 -
5 = 8.
C'est-a-dire que les eombinaisons du yang et du inn celestes, done yang tous les deux, vont se rcallser sur I'homme. 115 ne peuvent done se realiser qu'A la surface de I'homme, done son yang: 11 ne peut done s'agir en premier lieu que des meridlens yang. Done les meridiens inn ne peuvent etre crt~es qu'en second et vont sulvre un mecanisme sym~trlque Inverse. 2) Les meridiens inn. - Par rapport aux yang 115 sont a la fa Is Ie inn du yang et la terre: lis sont centre, c'est~a-dire Ie moment final, profond, de la mutation de mouvement. a partir du yang celeste. II y a done IA une interference de deux referentiels: - l'un la notion de inn par rapport au yang: - I'autre. la notion de centre. a) Le Inn va • de bas en haut., pulsqu'll est r~ponse, a partir de la matlMe. Donc A partir du moment au Ie Inn matl~re est a son maximum de • conden~ satlon •• de maMrlalisation, II ~qulvaut a /a conjonetlon totala de I'energle et de la matiere: 3 X 2 = 6 (et non 3 et 2 = 5: I'addition est une structure. la multiplication est une tecondation). Done a partir de son point • de reponse., Ie inn vaut 6 et va se mouvolr en sens Inverse du yang, done de bas en haut: II va s'user et se transformer progressivement de Inn en yang, lequel • vaut 3.; done, en bas, Ie meridlen Inn • vaut 6.; en haut II vaut 3 mais ces valeurs sont provisoir8G, car II manque Ie 2" rtHerentleJ: Ie centre.
Par consequent, les m~ridiens yang qui sont la concretisation-terre de la conjonctlon yang-inn ne peuvent que • valoir 13., sur I'homme. C'est-a-dire que la materialisation de la eonjonction yang-Jnn au niveau de I'homme et des meridiens dans "aspect yang de cette conJonction, ne peut valoir que 13.
b) Le centre: I'~volution totale. lJ partir du yang va du 1 au 9: Ie 1 est Ie Tai-kl, la grande unite source de tout, la • grande poutre _. Puis la mutation du yang se poursult: des que Ie yang 1 exlste, Ie inn • est la.: 2. Done Ie yang suivant ne peut etre que 3, qui impliclte Ie Inn-4, etc.
La partie haute de cette valeur, c'est-a-dire la partie yang des meridiens yang (c'est·8-dire ceux de la main) ne peut que correspondre qu'aux valeurs InJtlales du yang et du Inn: solt par consequent 3 (yang initial) + 2 (inn Initial). Puisque Ie • haut. du meridJen yang est Ie ciel par rapport au • bas· du merna merldlen qui est la terre inn.
Mais: Ie lai·kl, Is • grande poutre., • !'ineffable., Ie • non perceptible., Ie • grand 1 • est par dtHlnition Inaccessible a J'homme; Jequel ne peut commencer a Ie pereevolr qu'a sa valeur suivant: 3 (et non 2 qui est la preml6re valeur du inn),
Done les meridiens de la main ne peuvent • valolr. que 3
+
2 = 5.
Par consequent ceux du pied ne peuvent valoir que • Ie reste.: 13 - 5 = 8.
soit
Done la materiallsatlon totale du yang ne paut etre que Ie yang de yang: 3 X 3 = 9. Donc, du 1 au 9 se sltue la base inltlale, • celeste., yang et inn, de n'lmporte queI autre cycle.
88
23' DIFFICULTE
23' DIFFlCULTE
Or, Ie milieu de ce cycle Initial est Ie 5. Done Ie 5. bien qu'impalr. done
yang, est 18 valeur du centre: Is terre est 5, comma Ie ciel est 1 at 9. Et on constitue Ie triangle fondamental: 1 at 9 en haut, 5 en bas. Ou encore. la notation exacte du Tao: Ie yang dans Ie inn dolt porter Ie 1 ; Ie inn dans Ie yang dolt porter Ie 9. at au centre est Ie 5. at leur total fait 15. qui est la conjonctlon du yang 3 par Ie centre-terre 5. Ou encore: Ie 9 en haul at Ie 5 en bas. Ce qui est rapprocher du Beesu des anciens empereurs de Chine: • Mol qui regoe sur Ie 9 at Ie 5 -,
a
Par consequent. les me rid lens inn. au nlveau de I'homme, davront notifier Ie centre 5. mals sans I'int~grer: Ie 5 est Ie • moment tion: II est partDut present at toujours dIstlnct.
zero -, Ie lieu de muta-
D'oll la valeur n~elle des meridlens inn: a) en bas: 6, valeur par rapport au yang et >Centre: 6,5. b) en haut _ 3, valeur • visee -, transformee du inn en yang, at Ie Centre-5. solt 3,5. Resumons, en ce qui concerne les merid lens Inn = a) i1s vont en sens inverse des yang, donc de bas en haut, donc lis 58 transforment du lnn-S en yang-3: b) lis sont en meme temps Ie centre·terre, donc 5 : c) its slgnlfient donc en marne temps: _ variation de I'energie du Inn au yang et _ constance ou perennlte du centre·terre-5 solt 6,5 • en bas - et 3,5 • en haut _; done leur total vaut 6,5 + 3,5 = 10 qui est la contir· mation du Inn·terre : 5 at 5. Annexe. - Ouand les inn du bas vont • aglr - at permettre Is fecondatlon matlere-enargle, a leur nlveau, on obUa"t 6 X 5 = 3D, De marne en haut on obtlent 3 X 5 = 15; leur total donne 30 + 15 ;::. 45: qui est la fecondatlon de la terre-centre-5 par Ie clel-total-9. Par consequent: quel que solt Ie mode de ralsonnement. ou I'approche numerlque, on peut retrouver de multiples recoupements avec les chiffres • sacres .: les 1, 3, 5 et 9, pour los yang et las 2, 4, 6 at 8 pour les Inn. O'autres comblnalsons, encore plus subtJles, debouchent sur une alg~bre ~
base 12. Les chlffres de multiplication par pal res donn~s dans Ie texte de la 23" dllllculM se d~dulsent tr~s facilement ~ partir des donn~es de base ~tudl~es.
3) Les meridiens curieux. La 23' dltftculte ne cite que 4 merldlens eurleux: les Inn et yang keo; Ie tou mo et Ie joun mo. a) Les Inn et yang ke~ president aux mouvements et sont done temoins de 1'6nergie. Mals lis sont yang par rapport aux meridians princi~aux. Done lis 80nt dans la partie yang du cycle c61este des valeurs: Ie milieu du cycle est Ie Centre-5, donc leur valeur, yang, ne peut Atre que du cote Ie plus fort du cycle: entre Ie 5 et Ie 9, Et Ie seul chiHre yang est Ie 7. Comme la notion de centre dolt ~tre toujours pr6sente et distincte lis oe peuvent val air par cons~quent que 7 et 5 chacun. salt 7,5. De plus, lis sont
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coupl~s: leur total fait done 70S X 2 = 15, soit Ie r~sultat de la • f~condatlon • du xentre par la 3-yang.
b) Tout-mo et joun-mo sont • les mers - des yang et des Inn: lis sont donc I'aboutissement des valeurs Inn paires et yang Impalres, c'est·A-dlre qU'lIs sont la fin, Ie total, de I'evolutlon. c'est-a-dire 9. Etant yang et Inn. lis se partagent cette valeur par moitles compl~mentalres : salt 4,5 chacun: et on retrouve encore Ie 5-centre, toujours present. c) Les autres meridlens curleux sont des annexes. des moments partlcullers et intermediaires, des. liaisons. : inn et yang oe et Tae-mo. Mals une mutation particulil!l!re doit etre faite pour Ie tchong-mo: iI est Ie • merldlen d'assaut-, celui qui commande et preside a la transmission de la vie, a 18 fecondatlon, et it la naissance. Par consequent, II est dlrectement rattach6 l.I Ie notion du • mystere de I'orlgine -, II est donc un reflet. un temoignage humal" du • grand 1 -: II est la marque de I'origlne meme de la vie. II est donc • com me Ie grand 1 -: ineffable et non perceptible: iI ne peut done avolr de mesure. Voir a ce propos I'etude speciale des meridiens curieux selon les trlgrammes, dans Ie • mouvement des energies.: Ie tchong-mo preside A la vie: 11 feconde et met Ie Inn en mouvement: Ie tchong-mo equlvaut au sud-eulmlnatlon-yang total-. klen --feu. Oonc celul qu'll • met en mouvement. ne peut etre que Ie Inn keo (mouvement]. qui est au nord-inn total-. koen --froid. etc. Note. - Toute cette etude a ete conduite intentionnellement d'une fac;on un pau difMrente de celie du texte. Le but est de montrar que la dlalectlque traditio nnelie permet toutes les • demonstrations -. Les chiffres obtenus dans cette analyse recQupent exactement une traduction de /a meme • dlfflcult6 ., falte par Ie Dr Nguyen Van Nghl II y a quelque temps ... la conclusion est toujours la meme: II faut se metler des acrobatles dlalectlques.
24' DIFFICULT/!.
24e difficulte Lorsque s' epuise I' energie des 3 yin el des 3 yang de la main el du pied, de quelle flIfOIl Ie pressenl-on? ESI-it possible d'ell cOllllailre (Ie pronostic) fasle Oil lIetasle?
Lon;que s'epuise I'encrgie de Tsiu Chao-yin, Ies os sc dcssechent. (Le pouls dc) Chao-yin est Ie pouls de rhiver ; sa circulation est discrete, il rechauffe les os et la moelle; en consequence. les os et la moelle n'etant pas rechauffes, la chair nc recouvre pas Ics os ; si les os et la chair ne sont pas solidaires, la chair devient Dasquc ct retombante; la chair etant Dasque et retombante. les dents (apparais ent) longues et gatees, les chevew< sans eclat; si (les cheveux) sont sans eclat, (I'etat des) os est celui qui precede la mort. Au jour wou, (Ie mal) s'aggrave; au jour ki, e'est la mort. Ces six paragraphcs successifs rcproduisent, sans modification, Ie texte du chapitre 10 du Ling-chou (165). JOII, c fJasque .. , se lit com me jOllall, c faiblc, rarnalli:t. Si Ie rein cst florissant. eela se manifestc aux cbeveux, s'il C\t cn ph~nitudc, cela se manilcstc aux as ; 5i (I'energic du) rein s'epuisc. Ics as De peuvcnt obteoir la plenitude ni les cbeveux. 1'~cIat; la chair e~l [Iasquc cl rctombanlc: cela veul dire que, de III
chair ct des as, l'une nc recouvre pas les autres, que la chair cst flasquc c( se r~trncte. (Les c liges ) WOll et ki (correspondent a) la terre. La terre triomphc de I'eau. C'cst Ie pourquoi de leur cmploi: les jours ou eUes domincnt. (survienncnt) I'aggravation (du mal) et Ia mort.
Lorsque s'epuise I'energie du Tsiu T'ai-yin, (I'cnergie du) pouls n'est plus dispensee il snn propre orifice, ni aW< levre ; la bouebe et les levres sont de Ja nature de la chair; (l'energie du) pouls n'y etant pas dispensee, la chair n'est pas lisse ni souple; si la chair n'est pas lisse oi souplc, cUe est «plcine ~; si In chair cst pleine, les levres se retroussent ; si les levres se retroussent, (I'etat de) la ebair est celui qui precede la mort. Au jour kia, (Ie mal) s'aggrave, au jour yi, c'est la mort. Si Ia rate cst fiorissante. cela se manifeste aux levres el aux 4 parties nues; si cUe cst en plenitude, ccla sc manifeste dans Ia chair; si (I'energic de) la rate s'cpuise, la chair est plemc ct les I~vres se retroussent. La chair c pleine .. , man, veut dire que la chair o'est pas Iisse et souple, mais qu'cUe cst • pressee Jo, tendue, tumetiee, st.riee.
Lorsque s'epuise J'energie du Tsiu Kiue-yin, les tendons 50 retractent, de meme que Ie scrotum, et la langue s·enroule. Kiue-yin, c'est Ie vaisseau du foie. Le foic est associe aux tendons. Les tendnns sont reunis aux organes genitaux, et Ics 10 il la racine de la langue. Cest pourquoi, (165) Voir en dIet Nei·ki"B, chap. 10.
91
si (I'energie du) pouls n'est pas dispense.. Ies tendons se retractent, 50 tendent ; si les tcndons sont retractes et tend us, il en est de meme du scrotum et de la langue: en consequence, si la langue s'enroule, si Ie scrotum 50 retracte, (I'etat des) tendons est celui qui precede la mort. Au jour keng, (Ie mal) s'aggrave ; au jour sin, e'est la mort. Le faie, c'est la reunion de O'energie des) pouls. S'il est flori sanl, cela se manifeste aux angles; s'il est en plenitude, cela se manifeste ~ux teDd~:ms: les tendons soot reunis aux. organes gcnitaux. et les 10 a la racme de la langue; si (renergie du) foie s'epuise, alors les tendons se retractenl, en ffieme temps que Ie scrotum el que la langue. Le Louen-heng de Wang-tch·ong (166) dit que, si 1. maladie (survient) a kia-)'i. l'cchcance de la vie ou de La mort se tient tOUjOUIS a keng-silJ.
Lon;que s'epuise I'energie de Cheou T'ai-yin, I'epiderme et les poils roussissent. T'ai-yin, c'est (Ie vaisseau du) poumon. La fonction de son energie est de reehauffer I'epiderme et les poils. Si I'encrgie n'cst pas dispense., I'epiderme et les poils roussissent; si I'epiderme et les poils sont roussis, la secretion des bumeurs se tarit ; si Ia secrelion des humeurs se tarit, la peau ct les articulations en patissent ; si la peau ct les articulations patissent, la peau se dessecbe, les poils sont cassants; si les poil sont cassallls, (leur etat) est celui qui precMe la mort. Au jour pillg, (Ie mal) s'aggrave ; au jour ling, c'est la mort. L~ poumon, c'est la source de I'cncrgie; s'il est florissant cela se n.,a",lfestc .aux pails; s'il est,:" .pleni~ud?, cela se manife..'1tc a l'cpidcrmc i 5J (I ene,r~IC du) poumon s epUlse, I cpldcrme et les pails roussisscnt ct la... ~ecretlOn des humeurs se tant: la pcau et les aniculations en paussent, car toules les humeurs s'asscmbJcnt dans les articulations.
Lorsque s'e~uise I'energie de Cheou Chao-yin, le pouls n'est pas pereepUble; 51 Ie pouls n'e t pas perceptible, c'est que Ie sang ne clrcule pas; Sl Ie sang ne circule pas, Ie teint pcrd sa fralcbeur, Ie visage prend, en consequence, un teint noiratre ou brunatre. (L'etat du) sang est celul qUI precede la mort. Au jour jell, (Ie mal) s'aggrave ; au jour kouei, c'est La mort. Lc c~ur .reunit les vai~seaux (sanguins). 11 magnifie Ie teint. S'il est flo~lssant, cela se. maOl~este au visage; stiJ est en plenilude, cela se mantIes~e dans la clrcul~LJon sanguine; si (l'~nergie du) ca:ur s'cpuise, Ie pouls n cst pas perceptJble. Ie sang oe circule pas. Ie teinl perd sa fralcheur.
Lo,rsque I'energie des 3 yin est totalement epuisee, la vue 50 trouble, (on eprouve) des vertiges (167), les yeW< se ferment; si Ies yeux se ferment, la volonte fait dOCaut; si la volonte se perd, (son etat) est eelui qui precede 1a mort: la mort requiert la fermeture des yeux. (166) Ouvrage et auteur dlebres du .v si~le de notre ~re. (167) Tchouan exprime I'id~ de c loumer _, au c retoumer _; on peul llussi comprendre que ce sonl les yeux qui c toument _. qui se revulsenl
24' DlFFlCULTE
24' DIFFlCULTE
92
Les 3 yill sool per,us aux meridieos de la maio el du pied (168). Le 10"' chapitre du Ling-chou oe fait etat que de l'epuisemcnt total de reoergie de 5
y;1I
(169): c'esl que Cbeou Kiue-yin (maitre du
ca:ur) et Chcou Chao-yin (creur) sont au meme titre des meridiens du ccr:ur. La vue se trouble, (on cprouvc) des vertiges. lcs yem se ferment: ce qU'OD vcUl dire, c'esl que, si (I'energie) yin cst absente, les yeux sont aveugles. et ceci totalemcnt: c'est pourquoi il est dit que, si les
93
qui est en mArne temps Ie yang du Tsiue-Inn: celul-cl est Ie • mIlieu de 18 vie., Ie • point zero., de renversement de la mutation totalc de I'energle (voir Biodynamique): ce qui slgolfle que Ie malade est frappe • en son milieu.: I'ensemble·vle est detruit par son centre: si la terre est detrulte, J'homme n'a plus la perception de l'unlvers, tout est ramene au zero absolu: la mort.
yeux se ferment, la volonie fait dOCaul, et que (eet elal de) la volonte precede la mort. Maitre Se-ming Tch"en dit que, lorsque l'energie yin des 5 visceres est entiercment ~puisee, la volante est conftnee a l"interieur, c'est pourquoi I'cnergie subtile n'irrigue pas les yeux: rhomme perd Ja vue el meurt.
Lorsque I'energie des 6 yallg esl 10lalemenl epuisee, Ie yin et Ie yang se separent I'un de I'aulre; yill el yang etanl sepan!s I'un de l'autre, Ie reseau organique suinte et s'epuise, une abondante sueur apparait, qui roule comme une enfilade de perles; eUe apparail, mais ne coule pas: un tel (elal de) I'energie precede la mort. (Si les signes se produisent) Ie matin, on peul predire la morl pour Ie soir; (s'ils se produisenl) Ie soir, on peut predire 1a mort pour Ie (Iendemain) malin. La sueur apparait, mais nc coule pas, parce que Ie yang est epuise. Maitre Tch'en dit que lorsque l'cncrgic yallg des 6 eotrail.lcs cst totalement epuisee, I'energie cst ruince au~dehors: en consCquence. la secretion des bumeurs sc tarit, et c'est la mort. La texte de cette dlfflcult~ est partlcull~rement clair et explicite et ne fait que sulvre les correlations analoglques entre la loi des clnq elements et les mouvements de ran nee : II suffit de bien connaitre les ensembles analoglques de chaque moment de la 101 des clnq elements pour comprendre Ie texte. Mals une partlcularite est it soullgner: cette difficulte se base sur Is notlon d'epuisemcnt des energies inn et yang: II s'agit donc d'un mecanisme de destruction: la loi des cinq elements est done sulvie A !'envers: elle n'engendre plus, au ne .. domine. plus: elle detruit, C'ast done Ie mecanisme Inverse de la vie. Or, les .. limites. du inn, qui est Ie plus .. precleux -, sont Ie poumon en haut, par au arrive I'energie de rair qui .. entretlent. la vie (rechauffeur sup~rleur) ; et Ie rein en bas, qui aSSure la transmission et la perennlte de la vie [voir les difficultes precedentes] [rechauffeur inferieur). Par cons~quent Ie sens normal de la mutation de I'energie, dans Ie Inn, ne peut aller que de • haut en bas.: du poumon au rein. Par consequent encore, Ie mouvement Inverse de destruction, ne peut commencer qu' .. en bas., au rein (rein-Inn]. De I~, la destruction ne peut se falre qu'en sens inverse de la loi: du rein a la rate, de la rate au fole, du fole au poumon et 11: du paumon 8U groupe vital feu: cceur et surtout maitre du cceur (rechauffeur superieur) (168) 115 sont done 6 au total. (169) En dfct: voir N~i-k.ing, chap. 10, ou Chcou
Kiuc~yin
est neglige.
Details du texte. • Le rein tsiu chao yin, • Sa circulation est discrete.,.• : parce qu'i1 est nord-noir.frold-profond-Inn, etc.: Ie bon ordre doit conserver chaque chose Ii sa place, et .. l'atat sera tranqul11e et bien gere.: Ie rein doit rester profond at regulier. Autre image: 1'05, rattache au rein, ne doit pas etre vu: iI dolt rester cache au profond des chairs et des muscles. les cheveux sont egalement rattaches au rein [voir: Ie rein receptable de 18 virilite, et la notion de cheveux .. longs et brillants • des mythologies anciennes) : si l'anergie des reins s'epuise, les cheveux deviennent sees... La rate: un point particulier: ravais dej~ signale au cours de certaines reunions de travail que la notion traditionnelle de • chair., rattachea li la rate, me paralssait correspondre li /a notion de .. Peau du dedans., les muqueuses, par opposition li la • peau du dehors., Ie revetement cutana, rattache au poumon. En effet, Ie yang du Tae-inn est Ie pouman, donc rattache a la peau. Le Inn du Tae-Inn est 18 rate, ce qui conduit tI I'aspect Inn de la peau: les muqueuses. C'est ce que Ie texte semble bien expllclter. Le fole est rattachli aux muscles et aux tendons; mals II est • charnl~re ., Indissoclable de I'autre charni~re: Ie Chao-yang, vesicule billalre at troIs rechauffeurs: chaleur et mouvement. Si l'energle du foie (Inn] est en vide, elle • Iib~re. par reaction !'energle yang de I'autre charnl~re: les muscles devlennent yang, tendus, par dMaut de Inn. la notion de • tension du scrotum. est due a la notion traditionneJle selon laquelle Ie meridlen du fole commande, au passe. par les organes genltaux edemes [tout ce que Ie dolgt peut toucher] : I'energie Inn du fale etant en vide, iI y a exc~s de yang, done contracture du scrotum. La paumon: rattache aux phan~res et II 18 regie de I'energle profonde. Dans J'aspect inn de cette energle, Ie • liqulde organique. est perturb~. Dans Ie mouvement normal de la 101 des 5 6lements. Ie poumon engendre Ie rein-eau . Done, dans I'epuisement de I'anergie du poumon .. la mere ne nourrit plus son fils.; d'ou les perturbations articulalres, eau, rein, as, etc... Maitre du ClEur; et cc:eur-feu·roug8: sl son energle s'epuise, Ie feu s'etelnt: Ie vehlcule-matl~re de I'energie, Ie sang, ne peut plus clrculer... • Energie totale inn: 51 elle s'epuise. sl elle se vide, if y a yang·lumiere: done II y a eblouissements et vertiges.
exc~s
relatlf de
Mals I'ceil et la vision sont rattaches au Tsiue-inn, Ie • moment de renversement· total. L'CBlI est donc Ie .. temoin du milieu _: 51 celul-cl .. se vIde.
24' DIFFICULTE
94
et devlent • nair. [Inn-Inn), I'alli n'a plus que S8 fenner. Energie totale yang: Ie yang
prot~e
d'~nergle
• mantrer: Ii ne peut ,
25 e difficulte
Ie Inn. I'expllque, Ie determine at Ie
met en mouvement. SI Ie yang s'epulse, Ie inn n'est plus c contenu .: Ie trigramme yang-total• klan ...sud·feu explique, dAtermlne et met en mouvement Ie loo·total-, s'y unit a Yang-wei, monte jusqu'au (point) Pai-houei, les c Ccnt assemblees~, s'y unit a (Cheou) rai-yang, descend jusqu'au ncz., et au (point) Tchou-jen, c: Ce que somient I'homme ~, s'unit a (Chcou) Yang-mingo len-rna; commence au milieu de rextremite (du corps: perinee), 3u-dessous du point K'iu-kou, l' c: Os courbe >. (Le caraclerc) jen, c'cst jell, 13 c: conception. (181). C'est In racine de la vie et de In crois· sance de l'hommc. Tch'ollg-ma; commence au point K'i-tch'ong, c: Passage ., ou c: Assaul de I'energie., va ju qu'au milieu de In poitrine, et s'y rami fie ; c'cst Ja mer des vaisseaux yin. Le Nei-king lui fait rejoindre Ie meridicn
Tsiu Chao-yin (182), lequel, associe
a Tch'ong-mai,
va (aux points)
Yeou-meD, la c Porte obscure., T'ong-kou, fa c Vallee pcnetrante >,
la c Passe., et s'eleve (jusqu'au point d'union) des Chao-yin (183). 11 faut sujvre ici Ie Nei-kjng: les 3 vaisseaux tou, jen et tch'ong commencent tous trois a la c reunion des Y;1I > : it y a en eeret une source unique d'oo se detachent trois ramifications. Taj-ma; commence 1 pouce 8 fen au-dcssous de la base des cotes, il fait une seule lois Ie tour du corps. qu'il encerclc comme une ceinture. Yallg-k';ao ma; commence au pied, dans Ie talon, au point Chen-mai,
a
Ie
c
Vaisseau Chen. (au Ie «pauls repete '), il longe (la face) externe
de la cheviLIc. ct suit son cours. Yin-k'iao mai (commence) cgalement dans Ie talon. au point Tchao-ha'i, la c Mer aux renets ., longe (la face) interne de la cheville et suit son cours. K'iao (cquivaut ll) tsic. c vaincre, vivacite ~ (184): parce que les vaisseaux commenceDt tous deux au pied, on admct pour k';ao Ie sens de c: vaincrc ~, ts;t. c sur· passer~, 1ch'ao. c: franchir ~, yue. Yang-wei et Yin-we; relient, we;, les /0 dans Ie corps, i1s assurent (rcspectivement) la jonction entre eux: des (meTidiens) yang et yin. La ou Yang-wei se manjfeste distinctement, c'est (au point) Kin-men, la c Porte d'or., qui est Ie lieu de c reunion des yang~. lJ est relic il Cbeou et Tsiu T'ai-yang (185), ainsi qu'au vaisseau (Yang)- k'iao, a No-yu, Ie point yu du bras; iI s'unit a Cbcou et Tsiu Chao-yang au (point) T'ien-kiao. la c Cave celeste., poursuit jusqu'au (point)
(180) Pour 1'~I)'mologie, voir 23' diJJiculrl, note 1.56. Les deux caraclcres homophones s'a.ssocienl en cHCl pour designer Ie c: gouverneur~, tou-rou, ce1ui qui supervise toul cc qui se trame a l'intcrieur des murs de 1.0. cite. (181) Interpretation courante, mais contestee (voir 2~ dilJiculr/, note 1.56). (182) Voir SD-l4!~n. chap. 60. (183) A sa,'oir Licn-t5'ouen, 23 VC (Nei·king, chap. .5). (184) L'~quiva1ence esl, sinon logiqucmcnt, du moins ftymologiquement peu evidente: k'wo, c'est se dresser sur ses pieds, ou encore lever les pieds; tsie, c'est ('action victoneuse des mains. SeuJe 1.0. notion de (oree est prescnte dans les deux cas. (18.5) Le texte porte Cheou Tsiu rQi.~jn: Dom corrigeons d'officc.
106
28' DIFFICULTE Kieo-tsing. Ie Ising, Ie c Puits de I'cpaule) ; iI s'uDit a Tsiu Chaoyang aux (points) Yang-pai, la c BIancbeur solaire). Chang-pen, I' c Origine d'en haUl), Chen-Jin. I' c Approche subtile). K'i-Ich'eng, Ie c Regisscuf des larmes • ; it contournc la voGte cr5nienne cr descend jusqu'au (point) Fong-teb'e. I' c: J::tang du Vent); avec Tou-mai. il s'umt (aux points) Fang-fou, Ie c Palais du Vent~. et Va-men, la c porte de la mutile:t (186). lei, Yang-wei commence a Ia reunion de tous les yang.
Le point (d'origine) de Yin-wei est appele Tchou-pin. J' c Hote du ch:mtier :to Jl s'ucit a Tsiu T'ai-yin aux (points) Fou-ngai. )3 c Doulcur intcrieure., Ta-hong. In c Grande traverse. ; il s'uDit en"uite a Tsiu T'ai+yin et a (fsiu) Kiue-yin aux (points) Fau-che, Ie c Palais-chaumicrc., et K'i-men, 13 c Porte de "csperance.; iJ s'unit ensuite a Jen-mai nux (points) T'ien-tou, I' c. lmperuositc. celeste " et Lien-ts'ouen, la c Source pure •. lei, Yin-wei commence it la reunion de tOllS les yi". c Recevant Ie trop-plein (d'energie), ils De sont pas cn mesure (de suivre) Ie cours cyclique des meridiens, ct les irriguent tous. : ccs 12 caracteres se rapportent ntee airement aux 12 meridiem. c lis De pcuvent pas leur eire assimiles :. : iI n'y a avec cc qui suit aucune contradiction, et on obtient avec ceci un en emble coherent. c lis rec;oivent I"energie perverse et la conserve nt, etc.• : selon Maitre Sic, ces 12 caracteres sont une interpolation du textc original, ct component probablement des lacunes; ainsi les meridiens sont-ils, hors de cette hypothese, une superfetation. Ainsi qu'jJ est dit dans la 31' tli/liculte, (Ie phenomene) c. obstacle-barrierc" kouan·".o, ne permet pas I'accomplissement de la destinee, mais (conduit) a Ia mort. Dans In suite, on dit cependanl que 13 cause en est la presence de (I'energie) perverse dans Ies 6 entrailles. Cette dlffleult~ ne presente pas de caracteres partlculiers. On y retrouve les Indications habltuellement relevees dans tous les tralles d'Acupuncture. II s'agit essentlellement des trajets des meridians curieux. Quelques details peuvent etre soul/gnes: - Tou-mo et jenn-mo: si leur orlglne est Indlquee, on oe note pas d'arrivee. - Tchong-mo: son origine est donnee au 30 E, son trajat est tres imprecls. - Le Inn-keo: s'unit au Tchong·mo • dans la region du larynx •. - Le Inn-ot! et Yang-oe : commencent 11:1 ou les Inn et yang se • reunlssent •... A noter: que Jorsque !'anergle perverse attaque les m~ridiens curleux, ceux-el sont • enflammes .. et jJ faut les falre salgner par la lithopuncture, c'est-b-dlre par les polnc;ons de pierre. Je crois que c'est lei la seule notification precise de I'emploi des poinc;:ons de pierre. Ce commentaire est 1:1 rapprocher de la difficult~ precedente: les 8 meridiens • curleux.. sont des programmes signaux: lis oe peuvent avolr de trajets IIn~alres; lis oe peuvent etre que des relations lnterenergtHlques par liaison de certains points entre eux...
(186) Le ml!me qui n;t plus haut
DOllllM
Yin-men (rna-me 5eO$).
2g e difficulte Commem (sc manifcstc) I'alleillle des meridiens parliculiers? - Yang-wei relie entre eux Oes meridiens) yang .. Yin-wei relie entre eux les (meridiens) yin. Si Yin et Yang (-wei) ne sont pas en mesure (d'assurer) spontanement leurs liaisons respectives, iI y a irritation, absence de volante, debilite (187), incapacite a saisir et it retenir; - si c'est Yang-wci qui est atleint, sensation (a1ternee) de chaud et de froid; - si c'est Yin-wei qui est atteintJ douleurs cardiaques. - Lorsque Yin-kiao est atteint, iI y a lenteur, !louall, du yallg, et precipitation, J..i du yill. . . - Lorsque Yang-k'iao est atleinl. iI y a Ienteur du yill et preCipitation du yallg. - Si c'est Tch'ong (-mai) qui est atleint, I'energie reflue, \'imerieur est c. presse ,. - Si c'est Tau (-mai) qui est atleint, iI y a raideur de la colonne vertebrale et contractures (J 88). - Si c'esl Jen (-mai) qui cst atteint, !'interieur est comme noue: (i1 sagit), chez Ie gar~on, des sept (sortes de) hernies, chez la fille d'obstruction-congestion (de I'cnergie), kia-Isiu. - Si c'est Tai (-mai) qui est atteint, il y a plenitude du ventre, faiblesse dans Ies reins, sensation d'ctre assis dans I'eau.
Ainsi (se manifeste) I'atteinte des 8 vaisseaux (dits), • meridiens particuliers ). (Ell nOle : Les 14 caracteres: • Si c'est Yang-wei qui est atleint, etc. laissent apparailrc des Iacunes et des erreurs de toutes sortes).
>
II est ici traite de l'allcinte des c. meridiens pnrticuliers :t : - Lorsque Yin(·wei) .n'est pas en mcsure de ,relier entre cux. Ies (meridiens) yin, iJ y a irritation, manque de volonte ; . - lorsque Yans(-wci) n'est pas en mesurc de reher entr~ cux les (meridicos) yang, il y a debilite. incapacitc. a saisir el a retemr. Yangwei relie rensemble (des meridiens) yang ct regit wei: wei, c~est I'energie . J'cocrgic sc lient a t'exlerieuf. c'cst pourquoi iI y a sensatlo!' (altemcc)' de chaud et de froid; Yin-wei relie l'ensernblc des (m~n dieDs) yin, C1 regit yong; YOllg, c'est Ie sang; Ie sang est en. correlation avec Ie c<cur: c'est pourquoi on cprouve des douleurs cardlaques. Atteiote des deux vaissc3ux k'iao: - s'i1 s'agit de Yang (-k'iao). Ie yang est noue, presse; (187) Yong-yong. dtbilite: redoublement de Jong. un cours d'eau proload et lent,. dissimule au fond d'une gorge. (I88) Interpretation conjecturale. Dans I'hentualit~ d~une. aI.teration du caract~re, on poumtit lire: c convulsions •. Ces sympt6mes sont en partie deems dans So-~ ~n, chap. 60.
108
29< DIFFICULTE t" s'il s'agit ,de .Yin (~k'jao). Ie yill est DOU~, presse: 5 tis soot .presses~ lis sont atteints par la maladic; s'ils De soot pas malades, ils marufestent naturellemcot une barmonieusc Icoteur. . Tch'ong-mai va (du point) Kouao-yucD, J' c Origine de la barriere. Jusqu'a 13 gorge: c'est pourquoi )'energic refluc, J'jnterieur est c pressc .: Tou-mai passe dans Ie dos: c'est pourquoi il y a raideur de Ja colonne vertebralc et contracrures.
• lcn-mai co.m~cDce. aux organes genitau.l. el passe sur Ie vcotre:
~ est po.urquOi I affection se ~anifeslC par une sensation de noucment
Il~temc.. sept (sones de) heroiCS chez I'homme, congestion (de I'cner.
gle),
kla-ISIll,
chez Ja femme.
T~i-mai fait un tour autaur du corp : c'est pourquoi I'affection se mamfeste par la debilite, l'air d'elre sans force. Cha~~ne des manifeSlations est ici Conclion de l'endroit ou ~c Ie n:ae~ldle? Et ~ans ce q.ui s'exprime de la 2]- di//icu!le jusqu'a cel1e-ci, les Idees s encbaL~ent soh~cment de !'une a I'autre : Jorsqu'on lc:s reunit comprendre (devlent) un Jeu. ' Cette dlfficulM complbte la pr6cedente en donnant Is symptomatologle succlncte et principale des m6ridlens curleux. On retrouve les prlncipales Indications donn6es par Ie Nel.king.
30 e difficulte L'energie yang suit-elle constamment la meme voie que l' energie wei? Ne se rencontrenr-elles pas? Selon Ie (Nei-)killg, I'homme re~it I'energie des cereales: les eereales penetreDt dans l'cstomac, el gagnent ensuitc les 5 visceres ct les 6 entraiUes ; les 5 visceres et les 6 entrailles re~oivent tous de I'energie: est-eUe pure, trillg, c'est yOllg,. est-eUe impure, tchOllO, c'est wei (189) ; yang circule dans les vaisseaux. wei circuJe cn-dehors des vaisseaux; (l'energie) yOllg parcourt 50 cycles (corporels) sans interruption, puis fait retour (au lieu de la) • grande reunion. ; eUe traverse tour ~ tour Ie yill et Ie yallg en formant un eycle sans fin: on sait donc que les (energies) yOllg et wei se rencnntrent. Ce chapitrc, et K'i-pai dans Ie 18' chapitre du Litlg-chou, s'expriment de maniere identiquc (190): les ccrcalcs penetrent sculement dans I'estomac, ct gagncnt ensuite les 5 visceres et les 6 entraiUes; les 5 visccrcs et les 6 entrailles r~oivent tous de I'energie. Le Lingchou fait pcn~trcr les cereales dans l'cstomac, d'ou cUes gagnent Ie poumon, de sorlC que les 5 visceres et Ics 6 entrailles r~oivent tous de I'energic: la difference est minime. Ainsi done, tous rec;oivcnt de J'cnergie: ccttc c cnergie:t dcsigne I'cnergic de I'cau ct des cerealcs, ct I'on dit (qu'elle aceomplit) 50 (cycles corporels), ct fait retour a la c grande reunion:t, ta-houei: voir a ce sujet In r' difliculte. Maitre Se-ming Tch'cn dit: yang est yin, sa circulation est naturellemcnt Icntc; wei csl yang. sa circulation est naturellement rapidc.
Toutefois, (I'une est) pure, done f1uide, penclranle (191); (l'autre) impure, done ardente, brutale; aucune des deux n'a une consistance grossiere, epaisse: c'est pourquoi, d'unc fac;on generate, wei circulant en dehors (des vaisseaux), yong circule aisement a I'interieur: ctant connue Ja norme de leur cours, it faut (pour determiner) la rcnconlre, connaitre Ie rythme du cycle. Maitre Hou Nan.wang dit : (Cela qui cst) pur, sa substance monte, (il correspond au) yang, au feu; Ie (trigram me) Ii com porte en son milieu un (trait) yin qui desccnd (192): c'est pourquoi, des 3pr~s midi, un yin prend naissance : simultanement, Ie eceur produit lc sang. C'est pourquoi 1'0n dit que J'energie pure, c'est )'ong. [En notl!: Si Ie ciel est pur, i1 ne descend pas ; si Ie ciel est impur, it peUl descendre; ce sont les 6 yin qui sont abaisses et diriges vers (189) Ts'irlg, tchouo, pur·impur: la partie clariliec et la partie bourbcuse d'un liquide au repos. La correlation des deux termes esl eons1Anle: voir Tchouaoa-1seu, chap. 14: yi Is'in, pi tchouo, c un (temps de) clarte, de timpidite, un (temps d')Epais--
sissemenl :to (190) Voir en dfet
chap. 18, el auss! In diJjicultl. pc:ut compreodre aussi: favorable, bicnfaisante, en opposition avec la violence oraaeuse de w~i (cette violence, han, est la secheresse du c~ur). (192) Li correspond au feu, au solstice d·etE., ~ midi, a TOO-yane. au c~ur; la c descente:t du trait yin de Ii aboutit au trigramme loud, Ie mEtal, I'automnt. N~i-klrlg,
(191) Li, aigu, ~ne1ranl;
00
110
30' DIFFlCULT£ Ie bas. Lorsqu'on parle d'cnergic pure, ceJa designe en general la sub lance de Ii.]
.. (~ela qui es.t) impur. sa substance descend, (ll correspond au) yin. a ! cau; (le tngrarnmc) k' an com porte en son milieu un (trait) yang qU! s'cleve (~93): c'cst pourquoi, des apres minuit. un yang prend D3lSsancc: simuhanemcnc Ie rein produit I'encrgie. C'est pourquoi 1'00 dit que rencrgie impure, c'cst wei. fEn note: 5i la terre est impure, elle De monte pas; si la terre est pure. cIIe peut manter; ce sont les 6 yang qui sont cleves et diriges vcrs Ie haul. Lorsqu'on parle d'encrgie impure. eela designe en general 13 substance de k'an.] Le (Nei-)king enseignc que I'cncrgie de la Terre qui montc, ce sont Ics nuages, que J'energie du Cicl qui descend, c'cst la pluic; cela suppose que la pluie procC : de maniere identiquc. Ie traitement (s'cxerce sur) une region, un district (195); leur traitcment explicile la locali ation des 3 reehaufCeurs. Lorsqu'on dil que Ie traitcmeot c rend Ie 100 juste >, cela signific que, les 3 rcchauHcurs ctant aCCecies. Ie traitement s'applique au siege de chacun d'cux. dc fait par Ie moyen des aiguiJles. (195) Tche, tr3iter: cette expression vocate s'exerce sur Ie cours des eatu: cUe compone en effet Ie stni de prescrire, r~&1cr, gouvcrner.
113
Les 3 rechauffeurs (releveot) l'uo et I'autre du feu. Le feu a la capacit6 (de promouvoir) 13 maceration, 130 maturation de toutes chases; les rechauffeurs, conCormemcnt au feu, (produisent) egalcment la transformatjon de J'cncrgie des &..res: ce que rOD nomme ming, la «vita. lite :t, trouve peut-etre cn eela sa signification. Le IS' chapitre du Ling·chou s'exprime ainsi (196): (L'energie dU) rechauIfeur superieur prcnd na..lssance a I'orifice superieur de I'eslomac, au niveau de I'ccsophagc ; de la, cUe s'cleve a travers Ie diaphragme et se repand dans 130 poitrine, va a I'aissellc. suit une partie de (Cheou) rai-yin, puis revient a (CheQu) Yang-ming. monte )usqu'a 130 Janl;ue, descend avec Tsiu Yang·ming; constamment assoclee (aux cnergles) )'01lg et wei, clle parcourt 25 [ois Ie yang, puis 25 fois Ie yin, (Ie tout constituant) un cycle (camplct); aiasi, (apres avoir eCfectue) 50 tours, elle fait retour a la c grande rcunion:t. ta-houei, :1 Cheou Tai-yin. Le rechauffeur median prend egalement naissance a proximite de J'orifice de I'cstomac, en arriere du rechauCfcur superieur; it y r~oit J'energie (des cert:ales), i1 en elimine Ies residus, en distilJe les humeurs, cn transforme 130 quintessence, I'cleve imperceptiblement jusqu'aux vaisseaux du poumon ; elle y est tran formce, et devient Ie sang, tequet a pour fonetion de nourrir In vie corporelle; rien de remarquable en ceci : ctant ta seule qui puisse circuler dans les meridiens, eo suivre Ie sort, clle cst appelee energie yang.
(L'energie du) rechauffeur inferieur separe Ies residus dans l'intes-
~ir6af:s.diSeg~e:~~0~a cVo~:~~~~~td:~~~se~I~'~~~oul~~~~~~:,oesC:i~r~:~
Corme en dcchets qui descendent dans l'iolestin grele et Ie gros intestin, accompagne Ie rechauffeur inf6rieur ct descend jusqu'au nombril, elirnine d'autrcs humeurs. et a 13 suile du rechauffeur median, se deversc dans la vcssie. Maitre Sie observe que. si 1'00 se r6fere au texle original du Ling. chou, On peut constalcr davantage encore que Ie triple rechauffeur a un nom, mais pas de forme. Maitre Yi-yuan I'Ancien s'exprime ainsi : Ce que I'on appclle triple reebauffcur, c'cst Ia graisse qui en~u.it a l'intericur la membrane du diaphragme, dans l'iotervaUe des 5 vlsceres ct des 5 entrailles' l'eau et les cereales s'ecoulent et sc transforment par la digestion, te~r 6nergie s'ccbauffe et se concentre dans eet inter. valle; une chaude vapeur se produit en abondaoce a Ja membrane du diaphragme, s'insinue entre peau et chair, va et vieot de tous cOtes. (Les rechau(feurs soot dits) superieur, median et infericur, en raison de la situation propre a chacun d'eux, et s'ils ant reellement un nom, c'CSI que leur fonction se distingue (de celie) de I'energie primordiale. C'est pourquoi, meme si (Ie triple rechauffeur) n'a pas de forme, il prend appui sur I'apparence (d'une relation) c interne-extcrne >, et r~ojt un nom; meme s'iJ n'est pas vraiment lie par la reaJite (d'one relation) c inteme·exleme >, it cst neanmoins localise.
Ia
Les igoorants paIpeot Oe pouls de) celte eolraille au (point) K'i-kiai, c Rue de J'eoergie. (Ia formule est douteuse: Ie texte cst allere;
peut-etre s'agit-iJ d"une superfetation). Le tril.'le rechauffeur est. n.aturcUement en connexion, comme lOUle entralUe. avec son mend len : c'est Cbeou Cbao-yang, lequel est apparie a Cheou Sin-tcbou; par aiUeurs. cbacun (des J rechauffeurs) possede un endroit ou (pouvoir (196) Voir Nd·kinl, chap. 18.
114
31' DlFFlCULTS etre) traite: it n'est pas oecessaire qu'ils constituent, en outre, une c entraille ».
Cette
dlHicult~ pr~sente
une partlcularit6 importante concernant Ie d6licat
,oroblltme du triple r~chauffeur. les donnees du Nel·klng situent I'origlne du triple r~chauffeur au niveau de I'estomac. Des lars, un mecanisme analogi que d6cQupe I'estomac en trois r~glons: 1) Iii
32 e difficulte
au • arrive. raliment: ctest Ie cardia bien entendu qui correspond
au rechauffeur superieur. Alars que Ie Nel·king Ie designe comme commandant. au c rspondant • au pouman, au maitre du eceur et au ereur. Et sa localisation eot thoracique. D'ailleurs la difficulte donne Ie t 7 VC comme point de tral·
tement.
Les 5 Vlsceres sont lous de meme espece,. pour/ani, Ie caur et Ie poumon Sf SitUf1l1 seuls au-desslls du diapJrragme: pourquoi eeIa?
Le ereur (produit) Ie sang, Ie poumon l'energie. Le sang, c'est )'ong, l'energie, c'est wei .. ils se suivent l'un I'autre du haut en bas (du corps), c'est-ii-dire que leurs (energies) yong et wei circulent panout avec les meridiens et les to (197), Ie cycle s'etablissant (dans l'espace) c exterieur. : c'e t ce qui fait que Ie ereur et Ie poumon sont au-dessus du diaphragme.
2) la au • tombent. les aliments et au lis se «transforment.: c'est Ie
corps gastrique; c'est Ie rechauffeur moyen que Ie Nei·king fait repondre I'estomac et a la rate.
a
Mals cette dlfflcult6 donne comme point de commande Ie 25 E, qui est un point charniere entre bas et haut. Alars que Ie 12 VC n'est pas cite. bien que Ie Nef-king lui accord une grande Importance: Ie 12 VC est un grand • point centre -.
::n Ii! au les aliments transformes vont sortir de l'estomac et vont etrd • tries.: Ie pylore qui est Ie lieu du rechauffeur inferieur. Et la diHiculte regroupe toute5 les [onetiona d'~liminatlon, de tri et d'expulsion; c'est-a·dlre qu'on y retrouve pele.mele les fonetlons de I'Intestin grele (tri alimentaire entre • pur. et • impur., ou entre • clair. et • trouble.J. du rein (distinction • purete-impurete.l. du gros Intestlo et de la vessle (elimination des dachets). Le point de traitement Indique est Ie 7 VC; Ie 6 VC etant donnt~ comma • lieu de concentration _ du triple rechauffeur. Alars que Ie Nei·klng rattacha Ie rechauffeur inferleur au foie at au rain. A noter egalement que ceUe difficulM signale que Ie reehauffeur inferleur va du pylore aux meats ureteraux. Note: comme nous I'avons vu plus haut, dans une autre difflculte, Ie maitre .du cwur assure la conjonetion de la matiere sang et de I'energle qui Ie met en mouvement, d'oll la liaison entre maitre du creur et cceur. le triple rechauffeur assure la conjonction entre I'energie alimentaire materielle qui entre dans I'homme et sa transformation en energle utilisable, mise en mouvement: Ie lieu !ogique est bien I'estomac ou commence cette mutation. C'est-~-dire que maitre du cceur et triple rechauffeur ont des fonctlons de controle (ou de garantie) des mouvements de mutation entre energle et matiere: lis ant des • Iieux centres., mals • pas de forme •. A titre 51mplement Indlcatlf. r~nergtHlque montre que Ie concept • triple ntch~lJffeur. est un systeme de protectlon.r~gulation implicite dans la 101 dt~s
cinq eiements (penta-coordinatlon).
(L'energie) yong du ca:ur et (l'energie) wei du poumon circuIcnt
partout avec Ie' meridien' et 105 10. Ie cycle s'etablissant (dans I'espaee) c
cxterieur ... : iI est ainsi comparable
a la
voie du Cicl, l'ien-lao, qui
va ct vicnl dans le.lO hauteurs. Ko, Ie diaphragme, (s'idcntifie a) ko,
c scparcr:t (98). En sam me, au-dessous du c«ur humain, if y a unc membrane qui lc c scparc:t. ko, d'avec Ie dos et les nancs, circonscrit les uns et 105 autres, ce qui fait qu'en raison de cetle protection. de cette separation, I'cncrgic impure ne peut provoquer I'ascension de la chaude vapeur, hitm, vcrs Ie cccur et Ie poumon. J\Jailrc Sc·ming Tch'en dit : c'est a dessein qu'on parlc ici de I'cltvation relative de Icur position: si c'ctait en vue d'cxprimer une modi(ication des qua lites des 5 visccres, alors la formulation serait erronee. Puisque Je ereur el Ie pouman sont capables de produire Ie sang et renergie, i1s engendrent Ie corps bumain (199), i1s sont done c pere·et. mere:t de ce corps. Parce qu'ils sont pere-et-mere. ils sont venerables ct sc ticnnent nalurellemenl en haut (200). Le Nei-king dit: Dans In region qui sc situe au-dessus du diaphragme, it y a pere-et-mere: voila ce qu'iJ a voulu exprimer.
Pur exemple de dlalectlque • adaptee., cette difficulte donne I'explicatlon de la localisation sus-diaphragmatique du cceur et des poumons. en se basant sur la notion d'~nergle • circulante. et • defensive. Oong et oe). Ce sont ces deux energies qui protegent et entretiennent I'homme. Done elles sont comme Ie yang qui protbge et entretient Ie Inn. Les vlscbres so usdiaphragmatiques ~tant Inn, pulsque profonds, ils ne peuvent etre prot~ges et entre tenus qu'tt partir du yang. done ~ partir des viscbres non·abdominaux...
(97) Voir 27" diJJiculll. (198) La phonelique leo s'emploie seule en diet - de fa~on abreace - pour desi~ gner, soil Ie diaphragme, soit la notion de separation, d·intervalle. (199) Hitle-k'j sont en eCCet Ies eomposantes de Ia vitaliti; ils en sont l'eau et Ie feu; ils sont dans 1"Ctre vivanl, dit Houai-nan tseu, comme sont dans runiven la pluie et Ie venL (200) Fou·mou, c pere-c.l-mere:t. evoque non seulement la trllditionneUc picti filiale dn Cbinois., mais aussi la venu souverainc: c I.e prince sage ... i1 est ~re-ct-IMre du ~uple.:t (Che-ki"K, Ta-ya, 2, 7).
116
32- DIFFICULTE
Or Ie paumon assure et entretlent Ie vie II partir de I'air, element yang par dMinltlon. Alors que Ie cceur aSSure et entretient la vie par la circulation du sang, qui relie energetlquement Ie yang et Ie Inn. ... Par consequent, ces deux organes assurant la protection et I'entretlen de la vie ne peuvent etre qu'en dehors de la zone. profonde • qu'est I'abdomen... Par consequent, lis ne peuvent Atre qu'aLKIessus du diaphragme, dans Ie yang de J'abdomen...
33 e difficulte Au foie Ie ven, Ie symbole dll bois,. all pouman Ie blanc, Ie symbole dll metal,. Ie foie, s'if alteint l'eall, if s'enfonce, (a1ors que) Ie bois, s'if atteint I'eau, if flolte,. Ie pOllmon, s'if alteinl l'eall, if /lolte, (a1ors que) Ie metal, s'il ruleint l'eall, if s'enfonce. Quel est Ie sens de cela?
S'agissant du foie, iI ne (correspond) pas exclusivement au bois, mais aussi a (la • tige celeste '), yi, a (la note) kio (201), ainsi qu'a (I'element) mou de (la lige) keng. (Dans Ie langage superieur, (i1 s'agit de) yin avec yang,. dans I'expression commune, de I'epoux avec l'epouse (202). (Yt) libere son yang cache, et aspire I'energie du yin cache (de keng) : cela repond a la • satisfactinn •. Le metal suit egalement, c'est bien connu, (la voie descendante) du yin,. d'ou la sentence; Ie foie, s'i1 atteint 1'eau, il s'enfonce. Quant au poumon, iI ne (correspond) pas exclusivement au metal, mais aussi a (la • tige celeste.) sin, Ii la (note) chang (201), ainsi qu'li (relement) mou de (la tige) ping. (Dans Je langage superieur, (i1 s'agit de) yin avec yang,. dans I'expression commune, de I'epoux avec I'epouse). (Sin) libere son yin cache, realise I'union (203), et paracheve Ie feu: cela repond Ii la • satisfaction.. Le feu suit egalement, c'est bien connu, (la voie ascendante) du yang,. d'ou la sentence; Ie poumon, s'i1 alternt I'eau, it flotte. Le poumon arrive arrive
a maillrile,
a
a
malurile, puis fail retour l'immersion,. Ie foie puis fait relour 10 flol/Dison. Quel est Ie sens de
a
cela? L'explication de eeta, c'est que sin revient necessajrement que yi revient necessairement a kia,
a keng,
et
Maitre Se-ming Tcb'cn s'cxprime aJDSI: Le fcic est en cODnexion avec Ie (binome) kia-yi et Ie bois, il correspond a la note kio. aux elements lourds. graves. impuIS (204); aussi peut-on dire que kin (201) n est de rtgle CODSlaJllc en effet (voir Yu~·Jin,) que l'C1~ment bois corm;ponde au binome cyclique kia.yi et 1 la note kio Oa), l'EI~ment metal au bio6me keng·sin ct a la note clumg (sol). (202) Double aceeption - neltement soulignee - des symboles: c cCIeste a el c ter· reslre a (car, elit Ie H;·,s'~U, c I.e Cid est en haut, la Terre est en bas a), cosmologique et phySiologique. (203) Ho~n, rf3liser I'union: litt. c prendre femme a: I'espect c terrestre: a du sym. boIisme est de nouveau m.is 1 contribution. (204) Tehon" lourd, grave: des poids ent~; ,dOIlO, trouble, impur: ee qui , chez la fille de ce qui a rapport Ii l'uterus. On
Or, Ie • lieu _ de cette energie est Ie rein, racine de I'homme, racine de la vie et el~ du Chao-Inn.
sall ams, que Je rem ne delienl (quant Ii lui) qu'une seuJe (Conelion). .Si Ie. re~n pos..sede .deux (f?nctions), c'est qu',a gauche il s'agit du reID (IUl-memc), a drolle de mmg-men, In c porte de Ia vita lite ~. S'agissant du gar!roo! )' c essence cachce », ts'a"g-Is;ng, (c'est) l'esscncc, Ising, r~~ue des 5 Vlsceres et des 6 cntraiJles, ct qui cst recelee, cmmagaSince, ~r'QI!g. S'agiss~! de I~ fiUe, Ie rapport avec I'utcrus, (c'es-t) c obt~rur I essence., 1 IOuodulTC ct 13 {aire agir dans !'uterus au se co.nshtu~ l'cmbryon (229). L'e~ergic primordialc, YUOIz·k'i exprlme Ie fall .qu aU-dcss~us d~ J?ombril,. dans J'espace inter-renal, J'cnergie m?t~lce. tong-k}. la vltaJl~e hu~ame ct Ies 12 meridicns trouvcnt leur ongme. L.c present chapJlre dJt que c toutes deux (n'apparticnncnt) pa.s au ~..e tn .'. La .3l}- di!/iculte notc cgalement qu'a gauche, c'est Ie rcm, qu a. d:"01te, c est mu.,g-men (230); clle dit cn outre que l'energic d~ cellc·cl etant ~~ r~latlon avec Ie rein, Ie rein (equivaut a) deux (vls~er,es), alors qu ~ n en. (consti.tuc) reeJlemcnt qu'un seul. C'esl pour. quol I ~~olc ~e ,M~ttrc Hlang, cltant Cha Souei-tch'cng, dit que, selon la tr?dltlon, a J o~lcnt nord ~ont loujours associecs deux choses: ainsi, con~ldera.nt (Ie t~lgramme) k'an. clle ajoutc qU'habitucllcment, parmi les etre vivants. C est I~ tortue ct Ie setycnt ; quc panni Ics orients. c'est Ie. nord ,et Ie scptent~lon; que parmt Ics c grandes obscurites _, t'aiJlIum~, ~ est la c~nfu Ion ct ce sont les tcnebres. Le Nan-king dit que Ies Vlsccrcs possedcnt une unique (fonetion) et que Ie rein seul en a deu~ : e'~st III ce qu'il dit: Scrutcz a. ce sUjet les 3lr et 3~ difficult/s, collauonnez tous Ics. ch.apltr~ anteneurs ct posterieurs, exam inez-en Ie sens: vous aurez alnsl epulse (la question).
1) Rein droit· Rein gauche. - II ne faut jamais perdre de vue. dans toute la systf§matlque tradition nelle, la notion fondamentale de mouvement,
L~ rMerentiel majeur, celui qui dtHinit tout mouvement de I'univers, est Ie soletl: au tout au mains, son mouvement apparent: tout ce qui va dans Ie meme sens que Ie solell est yang. Inversement, la terre tourne en sens contraire, elle est inn.
(229) Le 10uI exprime de Cas:on parfailemeDt rea.!.iste el sans Causse pudeur. (230) Voir 3ussi cOmmeDtaire de Ja 25t diljicuJti. '
Ce qui slgnifie que Ie rein assure la continuite, la relation entre I'hommematil!lre-inn et la progeniture, done yang par definition. Le rein aura done un double aspect de liaison: entre inn-hom me at yang' survle. II y a done deux polarites Indlssociables: I'une inn-matil!lre-eau; rautre yang-mouvement-feu. Par consequent. Ie rein aura deux aspects: I'un conforme au mouvement du solell qui engendre la vie: done all ant • vers la droite -: et I'autre conforme au support de 1a vie et qui permet la transmission: 18 terre-inn: ce mouvement va done • vcrs 18 gauche_. C'est pourquoi II y
8
un • reln-gauche--inn - ayant ('eau pour • racine -.
Et un • reln-yang-droit _ ayant Ie feu pour • racine -. 2) • Ming Menn _. Par cons~quent, Ie reln-yang-· droit _-feu est assimilable au solell: c'est lui qui • ~c1aire -, • chautfe - et permet la vie - : II est done • lumi~re D par definition: il est ressence memo du mouvement de vie: c'est lui quI est Ie verItable. moteur vital -.
C'est done lui qui est Ie lIeu au I'energie • pure - ancestrale, de transmission, est donn~e au fcctus et permet sa vie. Le rein-yang est donc en me me temps une porte d'entree de la vie, et une porte de transmission de la vie: II est la porte au 1a • luml~re _ de la vie est reeue et transmise: II est • porte de lumiare _, iI est. ming menn - (au encore porte du destin). C'est pourquol II est en relation avec J'energie • spermatique - chez I'homme; et I'uh~rus chez Ie femme: les deux. lieux de la vie -. O'autre part, les reins sont les plus. centraux - des organes. Jls sont semicirculaires et tourn~s vers I'axe du corps. lis sont done b. I'lmage de la • distribution c~leste primordiale de Fou-hl _, dont Ie cote gauche est yang (cote est) et Ie c6t~ droit est inn (ouest): done Ie rein gauche est yang et Ie droit est Inn...
37' DIFFICULT!!
37e difficulte L'energie des 5 visceres, oil done prend-elle naissance? A vee quoi en relation? N'existe-t-il pas lin moyen de ie savoir?
est~el1e
(L'ene~gie des),5 visceres (se manlfeste) toujours aux 9 ouvertures de la c barnere supeneurc Jl. C'est ainsi que: - I'energie du poumon est en relation avec Ie nez' si Ie nez est
' sain, iI reconnait les bonnes et les mauvaises odeurs . . - l'ene~gi.e du loie est en relation avec les ye~x ; si les yeux sont sams, ils dJStlOguent Ie blane et Ie noir . - .l'energie de la rale est en relatio~ avec la bouche . si la bouche ' est same, eUe reconnait Ie gout des cereales . . - l'energie du cO!ur est en relation ave~ la langue; si la langue est
same, eUe reconna1t les 5 saveurs . - I'ener~ie du rein est en relation avec l'oreille ; si I"oreille est saine
eUe reconoa1t les 5 soos.
'
~.1aitre Si~ dit: Le paragraphe initial demande: L'cnergie des ~ VI~Ceres, au done prend-eUe naissance? Avec quai est-cUe en eelat10~ . ,Le texlc y repond. mais sc contentc d'cxposer la relation des 5 v!sc~rcs avec 1~ 9 ouvertures, el non pas l'origine (de J'cncrgie des) 5 Vlsceres: pe~t-e!rc cC.lexte comp?rte-l-i1 des lacunes. Si les ignorants ~~ChCIChe.nt ou (I encr~le .des) 5 vlscercs prcnd naissanee. il convient en decnre .Ie cours ~msl que dans la 23- dijjiculle. Les 9 ouvertures de la c. bnrnere supeneure , houei-yell (245), Ja profondeur est de 3 pouces 1/2; 1.1 contenance (de la cavile buccale) est de 5 ho. - La fanglle pese 10 onces ; elle a 7 pouces de long, 2 pouees 1/2 de large. - La • porte de la gorge>, yen-men, pese 12 onces ; elle a 2 pouces 1/2 de Jarge ; jusqu'll I'estomac, la distance est de 1 pied 6 pouces. - L'O!sophage pese 12 onces ; il a 2 pouces de circon[erence, I pied 2 pouces de long; (il comporte) 9 sections, - Le rectllm pese 12 onces ; il a 8 pouces de circonference, 2 pouces 2/3 de diametre (246), 2 pieds 8 pouces de long; sa capacite est de 9 cheng 3 ho 1/8. J'
Les notions (prop res a) ce chapitre, lcs 31- et 32- chapitres du Ling·chou (247), ant taus etc riunis par Yuc-jen en un cbapitre unique; de plus, dans un article additionneI, il fait entrer Ie poids des 5 vis· ceres, ce qu'ils contiennent, ce qu'ils recelent; toutefois, dans Ies informations qui sui vent ou precedent Ie poids. il D'est pas fait reference aux affections (des organes, au fait de savoie) s'i1s sont sains,
(2,44) Le premier paragraphe dit 1 pouee 1/2. (24:5) .Ooture de la reunion» des voies digestive et respiratoire: Ie larynx, ult6· rieurc:ment appel6 y~n·mm: la porte de la lorge. Voir cOmJ:lll:ntaite de la 44- diJlicultl. (246) On dit plus haut: 2 pouees 1/2(247) Ccs dew: cbapitres du Nei-king ont etc negliges par Charnfrault et Uo. Knna-sam en r:JisoD de leur caract~re purement rormel.
146
42' DIFFICULTE. equilibres mais uniquemcnt a ce que r~oit leur espace interieur. a la mesure d~ leur contenu chacune etant differente des autres. Ceci De comporte pas d'idccs m~jeures ; cependant leur absence pennel rinfor· matian immediate.
Catte difficulte est assez particuIJere at comporte toute une nomenclature pondersle at metrique des divers organes. Je pense. personnellement, qu'i1 sufflt de 18 considerer comme une sorte de description anatomlque sp6clale, sans signification clinique rt~elle. at "'ayaot qu'un lnt~ret • historique -. II convlent, par contre, de noter les caracteres • psychiques. rapportes it chaque foncUon, et deja dec rites dans d'autres dlfficulMs: - Ie fole conserve rame; - Ie eoour conserve Ie mental: - la rate conserve la pens6e; - Ie paumon conserve I'essence vitale; - Ie rein conserve la volont6.
43 e difficulte L'/romme ne mange ni ne boit pendant 7 jours, el il meurl. Pourquoi cela? L'estomac de I'bomme a nonnalement une capacite de 2 boisseaux de cereales, et de 1 boisseau 5 cheng de liquide. En consequence, I'bomme equilibre va deux fois par jour 11 1a seUe, 11 raison de 2 cheng 1/2 chaque fois, soit 5 cheng par jour; en 7 jours: 5 X 7 = 3 boisseaux 5 cheng,. les elements nutritifs sont ainsi epuises. C'est pourquoi, si J'bomme equilibre ne mange ni ne boit pendant 7 jours, il meurt: 1es elements nutritifs, les bumeurs sont totalement epuises, apres quai c'est Ja mort. Ce cbapitre el Ie le,le du )0" cbapilre du Ling-chou (comportent) de grandes similitudes el bien peu de differences (248). Si I'eslomac de l'homme equiJibre est plein. ses intestins sont vides ; si ses intestins sont pleins. son cstomac est vide; plus I'un est plein, plus I'autre est vide; en consequence, I'energie peut manter et dcscendrc tranquillemenl, posement dans les 5 viscercs, les vaisseaux sanguins eue en harmonic: alors Ics clements subtils y prennent refuge, en Conction de quai J'esprit chell (apparait com me) l'cnergic subtile des clements nutritifs, Si I'hommc cquilibre ne mange oi ne bait pendant 7 joun, it meurt: reau, les cercales et les humeurs sont totalemenl epuisecs. C'est pourquoi l'on dit quc, si l'eau fait defaut, (I'energie) yong se dissipc, que si les cereales s'amoindrissent, (l'cnergie) wei s'arrete; si yonl: se dissipe et que wei s'urrete. l'esprit chen n'a plus rien au prendre appui: c'est In ce qu'on veut dire.
On retrouve, dans cette dlfficult6, Ie goUt extreme-oriental d'une • algbbre • constamment entach6e de symbolisme. II 5'aglt en fait d'une num~rologle adapt6e constamment aux codages symbollques (par exemple. la rate est terre-humidite.sucre-centre et 5). Ainsi, on determine Ie • volume. alimentalre contenu dans I'estomsc et Ie gros intesUn. salt 5 • thang • au total. De sorte que sl I'homme 6vacue constamment sans remplacer cetta deper. dition d'energie alimentalre, iI mourra au bout de 7 jours par epuisement de son 6nergle, au plus exaetement: par non·apport d'energle alimentalre. En fait, II faut rapporter cette d6termination de la valeur 7 au cycle des trigrammes, dans I'ordre primordial de Fou-hl: it y a huit trlgrammes. 10 mouvemcnt commenc;ant au Inn de Inn (depart z6ro) et se termlnant au yang de yang (kien), qui • slgnifie., donc, 7: Ie total du mouvement constltuant Ie cycle normal de la vie at de 18 mutation de I'energie dans l'homme. (248) Rien de semblable au chap. 30 du Nd·king, tel du moins que oous Ie connaisson5.
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43' DIFFICULTE
Or, tout Ie cycle est mls en mouvement. est • dlHermln6· par Ie yangtotal·klen, qui est Ie signal-energle: Ie mouvement·math~re. commence done au Inn·total-koen. De sarte que lorsque Ie cycle normal est termlne. II est revanu au yang-total klen d'ou repart Ie slgnal-energie; at Ie cycle recom· mence. SI ce slgnal·6nergie est supprime, II y a arret, c'est·&dlre mort. 51 I'homme parcourt son cycle at oe se realimente pas. iI y a arret du cycle: II y 8 mort au bout de • 7 jours •... A noter que Ie texte soullgne que la mort survient par epuisement des SBVBurs et du Iiquide alimentaire. c'est·t.·dlre par perte 61ectrolytlque at dbhy-
drat8tlon.
44 e difficulte Les 7 portes de transit, quelles son/-elles?
Les levres, c'est la • porte a deux battants ., lei-met! (249). Les dents, c'est la • porte interieure., hou-men (250). La • cloture de la reunion >, c'est la • porte du souffle., hi-men. L'entre. de I'estomac, c'est la • porte intermediaire " pi.men (251). L'ouverture iof.rieure du • grand magasin >, c'est la • porte obscure. yeou-men (252). - La reunion du gros inteslin et de I'ioteslin gr;;le, c'est la • porte
barree~, lall-men.
- L'extIemite inferieure (du corps), c'est la • porte de I'iime p'o " p'o-men (253). Ainsi designe-t-on les 7 portes de transit, tch'ong-mell. Tell'ong, c'est Ie c passage .. par au iJ faut nccessairement passer. Houei-yc1l. la c cloture de la reunion .. (des voies digestive cl respiraloife), e'cst ce qui [ermc la gorge (larynx) ; yt'1 est idcntique (h. Son homophone) yen, c fermer, dissimuler .. (254); cela signifie que la gorge doit se fermer aux chases. selon l'opportunit6; Ie larynx oe sert pas la nourriture, il n'y faut pas Jaisser penclrer ce qui eropecherait Ie rythme du souffle d'eolrcr el de sortic. Pi est idcntique pen, caller, courie»: cela designe I'eadroit ou passeDt les chases, vcrs au ciles se dirigcnt. L'ouverturc inf~rieure du c grand magasin_, ,'ai-/s'aflg, c'est I'ouverture infhieure de I'estomac : eUe se situe 2 pouces nu-dcssus du nombril, a I'oppose de l'resophage. La reunion du gros intestin et de I'intcstin grCie se situe ~ I pOllee aUMdesslls du nombril, au point Cbouei-fcn, la c Division de )'eau ». L'extremite inferieure, c'est l'anus, kang-men .. elle est appelee p'oMmen, c porte de I'ame p'o :t, et detient egalcment Ie sens de yin ou d'obscur, yeou.
a
a
a
Cette difflculte est ~ rapprocher des deux pnkedentes: il s'aglt egalement d'une syst6matisation anatomlque. A "oter la delimitation de • 7 portes de transit. ou on retrouve encore Ie chlffre 7, valeur du yang-fin de cycle.
deux ailes qui battenL (250) Hou, pone interieure des appartements, f:i.gurU par un seul battant. (251) Ce seas n'est exigE que par Ie commentaire. On pou.rra.it aussi bien lire: J~nMm~n, Ja c porte om6e:t, pi-men, la c g.rande porte ». au meme. pen-men, 10. c porte de )'8rdeur:t, ou c de 10. coI~re ». (252) YItOU, les endroits les mains visibles. Ies. plus obscun de la montagne; ce sont aussi les c enfers •. (253) P'o-mltn: ainsi nomm6e parcc qu'l Ja mort. eUe pennet i I'ame p'o de s'Cchapper vers 10. terre, aU eUe devient koud, c influence errante:t. (254) n comporte effectivemtnt I'jd~ de c retraite. (accompagnllOt la diaestion). (249) Fri, Iitteralement voler:
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44' DIFFlCULTP.
II ~tait done Indispensable de S6 conformer it la regie continuelle de correlation symbolique: II faut designer 7 partes: ce qui explique la d~slgnatlon • des dents. com me etant una • porte -, De touta ta(fon, ce qui est Interessant est que catta difficulte mantra que les medecins chinois de 1'6poque du Ns.rklng connalssaient I'anatomie. contralrement a ce qui a ete affJrme quelquefols. les descriptions et localisations des connexlons anatomiques mantrent uno bonne observation. merna sl elle est somrnaire.
45 e difficulte Le ( ei-)k.ing traite des 8 reuuions. De quoi s'agit-il ? La reunion des cntrailles, c'cst T'ai-ts'ang, Ie c grand magasin :t ; la reunion des visceres, c'est Ki-hie, Ie c bas-cote» ; la reunion des tendon , c'est Yang-ling ts'iuan, Ia c source du tertre yang
~
;
la reunion des moelies, c'est Tsiue-kou, l' c os rompu '» ; la reunion du ang, c'est Ko-yu, Ie (point) c Yu du diaphragme > la reunion des os, c'est Ta-tchou, Ia c grande navette :t ; la reunion des vaisseaux, c'est Tai~yuan, Ie c grand abime :t ; la reunion de ['energie c'est, a I'exterieur du triple rechauffeur, un nerf juste entre les deux seins. Lorsqu'une maladie de chaleur siege Ii J"interieur, traiter les points energctiques de ces reunions. - T'ai~(s'allg. Ie «grand magasin~, est une designation (du point) Tchong-yuen, la c cour intcrieure ~ ; il sc situc a 4 pOllees au-dcssus du nombril (255), Les 6 entrailles prennent cn J'estomac leur Dourriture: raison pour laquelle it s'ugit de la «reunion des entrailles ~, - Xi-hie. Ie c bas-cote~, c'est Ie point Tchang-men. 1a «porte ornee~, «briJI.llnte~. 11 se sittlc a J'exterieur de la grande traverse, au droit du Dombril. A J'extremitc des basses cotes se trouve (Ie point) mOll de la rate; Ics 5 visceres re~oivent de la rale leur subsistancc : raison pour laquelle it s'agit de la « reunion des visccres~, - Lc nC,£ud des tendons de Tsiu Chao-yang esl au pli exterieur du genou, c'est Yang-ling ts'luan. II se situe 1 pouce au-dcssous du genou, dans Ie creux du pli ext~rieur. Par aiUours, la v~siculc biliaire est apparh~e au foic, Ie foie est assode aux tendons: raison pour laquelle il s'agit de la «reunion des tcndons :to - Tsiue-koll, I' cos rompu~, est une designation (du point) Yang. fou, qui .. assiste Je yang:t. 1l se situe a la face externe de la jambe, 4 pouces au·dessus de la cheviUe. Tsiue-kou est en avant de Yang-fou ;
en fait, il ne Ie precede pas de plus de 3 fen. Les moeJles sont toutes en conncxion avec les os: raison pour laquelle it s'agit de la c reunion
des moelles ~, - K o-yu est sous la 7· vertebre dorsaJe, J pouce J/ 2 de chacun des deux. cotes de Ja colonne vertebrale, Iii ou se manifeste l'energie du meridien Tsiu T'ai-yang, Tai-yang a beaucoup de sang; de plus, Ie sang est l'image de I'eau: raison pour Jaquelle il s'agit de In c reunion du sang~. - Ta-tchou est derriere la nuque, sallS la 1r. vertebre, 1 pouce ] /2 de chacun des deux cotes de la colonne vertebrale. - T'a;-yuall, Ie c grand abime~, est dans un creux au-dessus de
a
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a
(25S) Tai-ts'ang est aussj une designation de l'estomac (voir 44" diJliculrl): d'w I'allusion qui suit.
45' DIFFICULTE.
IS2
45' DIFFICULTE.
13 main, jusle au niveau de l'arterc, au lieu ,appelc ls'oueIJ-k'f!ou, In 4; bouche d'UD pouee .. : c'esl la c grande reuOIon des pOll.ls .. (256). _ La c reunion de l'energie .. c'CS1, a re t~rieur du triple recbauffcur, un nert juste entre les deux seins, car Ie thorax contient la c mer de l'cncrgie:t, k'i-hai. EUe sc situe a I pOllee 6 fell en dessous du (point) Yu.t'ang, la c salle de jade. (2S7). Lorsqu'une maladie de chaleur siege a l'intcrieur, iJ faut considcrcr pour chacune ce a qUOI clle correspond, el en traiter 13 c reunion ... Maitre Sic dit du triple Techauffcur que sa fonclicD est de produire et de faire montcr la chaleur. Maitre Se-ming Tcb'cn observe, (a propos de) la reu~ion des !"oell~ a Tsiuc-kou, que la macllc cst en correlation avec Ie relO ; Ie reIn reglt les 0 ; Tsiu Chao-yang DC com porte pas de barriere. ~e eervcau est la c mer des moeUes~. souei-hai; Ic eervcau a Ie POlOt Tchen-kou, l' c os de rorcilIer ~ : Bussi est-ce une erreur que de confondre Tebenkou et Tsiuc-kou. La reunion du sang Ko-yu: Ie sang. c'cst ce que regit I: ereur, ee qu'abrite Ie foie. Ko-yu est SallS la 7· verlcbre, des deux cotes (de la colonne vertebral e) ; au-dessus. il yale (point) yu du ereur, Sin-yu ; en dessous, il yale (point) yu du foie, Kan-yu: raison pour laquelle il s'agit de la c. reunion du sang ~. La reunion des as Ta-tchou : Ies os, c'est cc que nourril la moclle ; la moclle desccnd spontanement du cerveau Ta-tebou ; de Ta-tcbou, elle penetre dans la colonne vertebrate au-dessus du ereur, traverse !'extrcmite du coccyx, sc rcpand dans l'enscmble des os et des tendons: c'est pourquoi I'energic des os se rcunit toute ici et y pcnetre. Maitre Yi-yuan I'Ancien s'exprimc ilinsi: Si I'homme pe~t marcbe~ d'un bon pas, c'est grace la rcunion des moeHes,. -':slUe-kou;. Sl I'epaule peut supporter unc lourdc charge, c'cst grace a la reUnion des os Ta-tehou.
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On trouve, dans cette diHlculte, la nomenclature des Importants • points de reunion.; c'est-a--dlre des points ayant une action energetique speclflque. II est possible d'extraire une logistlque de determination de ces points, toujours bas6e sur les correlations entre les mouvements de mutation et la loi des cinq ~Iements. 1) 12 V.C.: est Ie point de contrale, ou de correspondance, du rechauffeur moyen. II contrale done Ie passage global yang-inn, de I'estomac A la rate. 11 est done en relation avec la notion de • centre. (voir 38" difficulte) et domlne done Ie lieu de contrOle et de • distribution. vers Ie inn. II est par consequent, Ie point de reunion des • 6 energles-. Note: Ie point 12 V.C. correspond au a- dermatome (T8), zone de projection du fole. Ce merna dermatome correspond, en srrillre, au point 18 V (foie). 2) 13 foTe: Ie foie-est est Ie lieu ou se fait la jonction Inn-yang; c'est la charnlere profonde. Ie premier piller du • pont de passage du inn au yang-. II concerne done directement la 101 des clnq elements. (256) Voir Jr. dijjicillte. (257) Voir 3J' di//ieulle et, par ailleun, Nti-king, chap. 33: point Tan-tehong (17 Ve).
153
Par consequent, les • 5 organes. ne peuvent Atre contrOles, en tant que • reunion. que par Ie meridian du foie. Et comme 11 s'aglt d'un passage Inn-yang, ce point oe peut etre que dans la partie yang du Merldien du fole: au tronc. Or, Ie point 14 F., terminal du meridien, est egalement Ie • point mo. de Ja rate et des 5 organes. On peut egalement dire que Ie point t4 F. est la fin du merldlen du fole. done yang, alors que la correlation symbolique situe Ie mouvement du fole tI la fin du Inn, rna Is encore. dans Ie Inn. (voir 41· difflculre). Par consequent Ie point 13 F.• presque A la fin du Inn. est plus justlfle que Ie 14 F. 3) 34 V.B.: lieu de reunion • des muscles., donc de • ce qui permet Ie mouvement -, c'est·lK)lre de ce qui relie I'Immoblle (I'os) et Ie mobile, Ie corps. Par consequent, la charnlere yang est predominante. O'autre part, Ie Chao-yang est la charnlere en correspondence avec Ie Tsiue-inn: I'energle chaleur commence tI se materlaliser A I'est-vent·veslcule bllialre. Par consequent. c'est Ie moment, Ie point, au I'energle devient • accessible ., • visible.: II 8'agit done du • point ho • du merldjen veslcule bllialre: Ie point 34 V.B. qui est Ie point qui. volt apparaitre Ie mouvement _: point de reunion des muscles. Note: Ce point correspond A J'emergence du nert cutane sural lateral, et au dermatome lS. 4) 39 V.B.: point de reunion. des moelles •. II est tr~s dlHlelle de donner une correspondance physlologlque valahle de la notion de • moelie.. On ne peut que retenir Ie point, jusqu'~ l'apparitlon 6ventuelle de nouvelles donn6es. 5) 17 V,: Jorsqu'on parcourt les divers traites d'Acupuncture donnant les indications th6rapeutlques de ce point, II en res sort que celles-cl concernent essent/ellement un • ralentlssement du inn.: asth6nie, corps lourd. ballonn&ment, etc. Par all/eurs, II est Ie point de commande du dlaphragme. Par consequent, des qu'un defaut du mouvement du Inn apparait, c'est qu'i1 s'agit d'un d~faut de fonctionnement de la charnli!re entre Inn et yang. La limite anat~ mique globale entre Inn at yang est constituee par Ie djaphragme, qui separe I'abdomen Inn du thorax yang. Par consequent, lorsque Ie mouvement du inn est gene dans Ie corps, II faut faciliter Ie mouvement de mutation au niveau du dlaphragme. Et Ie mouvement du Inn, dans son aspect matiere, est essentlellement relle au sang. Oe sorte que Ie point 17 V. represente la synthase des notions de mouvement, yang, par puncture du Tae-yang (vessie): de commande du dlaphragme (et de I'cesophage) qui est la charniere entre bas et haut; at de mise en mouvement du sang. 6) 11 V.: donn6 comme lieu de reunion. des os •. II me parait dlfflclle de pr6clser cette relation (de meme que pour la notion de • moelles .). O'autant plus que ce point 11 V. est notltie com me • point sp~ciflque de dispersion de I'ensemble de I'energje yang du corps. (Nel.klng, chap. 51).
154
45' DIFFICULTE
II est egalement indique comma ayant la propri6M de faire balsser la tern· perature, sian I'associe DUX points 16 T.R at 29 V.
Mals. II est peut~tre possible que la notion de • reunion des as· veuille slmplement signifier de maniere symbolique que 1'05, atont Ie plus • dense. du corps, est relie au inn du Chao-inn; 1'05 • represente. done co qu'll y a de plus protond, de plus Inn. de plus froid: par consequent, en mettant en mouvement • co qu'JI y a de plus rrold. dans Ie corps. on combat I'excl!s de chaleur, I'exces de yang. II taut done puncturer une des zones de plus haute potentia lite du corps. un des endroits au la chaleur thoracique a Ie plus de chance de S8 grouper; Ie haut du thorax. Et comme II s'a9lt de • disperser Ie yang _, co point doit etre en zone yang: Ie point 11 V. repond exactement Aces dlverses necessites: II permet Ie • manMe de ce qui est Ie plus froid, Ie plus inn., done • I'os-nord·frold. par analogie.
7) 9 P.: lieu de reunion des. arteres., parce qu'U est tout slmplement Ie point anatomlque au les battaments arterials sont las plus nettement percept
tlbles (pauls radlaux). On peut egalement dire qu'll est Ie lieu au Ie c mouvement du sang c est Ie plus perceptible, ou la • vie des art~res. se mesure Ie mleux (voir les dlffl·
C\Jltes precedentes d'analyse des pouls). 8) 17 V.C.: lieu de reunion. de I'energle c. 11 est donne egalament comme ayant deux proprietes: 11 est Ie point. mo. du maitre du cceur; mals egalement comma point de reunion de tous les merldiens Inn, at notamment de leurs valsseaux secondaires. Or, II est essentiellement Ie point. mo. (de commande inn) du maitre du creur, qui est la partie yang du Tslue-Inn. Le Tslue-Inn est Ie charnlere • interne., donc la fin du mouvement total de mutation (fIn de la constitution et debut de la restitution - voir Biodynamique - tome 1). Le tsJue-inn est done • contigu au Tae-yang _ (jonction fin
et debut: • Blao-U .). Et • la fin. du Tsiue-inn etant sa partie yang, haute, au va se falre la Jonction avec Ie • debut .du yang (Chao Yang) ; toutes les energies ont leur • resume. ~ ce nlveau. Par consequent, Ie point. mo. du yang du Tsiue-Inn sera egalement un point de • focalisatlon ., de reunion, de toutes les energlas. Taus ces • points de reunion. ant donc une caracMristiquB commune: CB sont des points de • ragroupement de J'energie _, inn ou yang: par consequent, si une attelnte profonde par energle perverse a eu lieu II convient d'utiliser CBS points de r6union pour traiter la maladie: on peut tonifler I'energie vraie des organes et des entrailles.
46 e difficulte Le vieillard se cOIlChe et ne dart pas; Ie jeune homme dans la force de I'lige, dart et ne s' eveille pas, Pourquoi eela? Le (Nei-)king dit que, ebez les jeunes hommes dans la force de I'age, Ie sang et I'energie sont en plenitude, la cbair est lisse, les voies de I'energie sont penetrantes, (les energies) yang et wei cireulent sans s'ecarter de la nonne : raisons pour lesquelles, pendant Ie jour, (i1s ont I'esprit) delie, et la nuit ne s'eveillent pas. Que cbez les vieillard , Ie sang el l'energie deperissent, la cbair n'est pas lisse, Ie cours des (energies) yang et wei est beurte: raisons pour Jesquelles, de jour, iIs ne sont pas eapables d'agilite (de l'esprit), et la nuit ne peuvent pas donnir. Ainsi eomprend-on que les vicillards ne puissent donnir. Le vieillard est eveille et ne dart pas ; Ie jeune homme dans Ja force de l'age dort quant a lui, et nc s'eveille pas: eela cst consccutif a ce que yong et wei. sang el energic. sont en excCs au cn insuffisance. (Texte) idcnlique au J 8' chapitre du Ling-chou (258),
Les etres jeunes disposent pleinement de leurs trois ~nergles fondamen· tales: • ancestrale. t iong et oe. Elias sont pulssantes at leurs mouvements s'enchainent n§gullbrement. Leurs. temps yang. et leurs. temps Inn. altement harmonleusement; Us sont • conformes ., • an ordre.: ils sont Inn au moment du Inn et yang 8U moment du yang. Cas etres dorment bien la nuit et sont
lucldes Ie Jour. les etres ages voient leurs 6nergles affaiblies, at par consequent ralenties. leurs temps Inn at leurs temps yang, mArne s'lls se suivent harmonieusement (ce qui temolgne d'une bonne sante) tendent it se decaler par rapport aux mouvements Inn at yang de I'univers: lis tendent lJ ne plus etre con formes, a ne plus etre en ordre, par rapport A la conformiM et a I'ordre universe I. Par consequent, les Mres Ages ont un sommei! trouble. Mals comme lis sont vivants, donc yang, leur temps yang tend a empleter sur Ie temps Inn de J'unlvers: its auront I'lnsomnia des vieillards, au un sommei! leger et Irregulier. De meme, leur temps Inn tend A se decaler et a empletar sur Ie temps yang de I"univers: ils somnoleront pendant Ie Jour.
(258) Voir en dfet Nei-kinr, chap. 18.
47' DIFFICULTE
47e difficulte Seul Ie visage de {,homme est capable de supporter Ie froid. Pourquoi
cela? La tele de I'homme est (Ie lieu de) reunion de lous les (vaisseaux) yallg. Les vaisseaux yill vonl lous jusqu'1I In nuque au 11 l'inlerieur de In poilrine, et s'cn reviennent solitaires, Ie vaisseaux yang s'elevant tollS jusqu'u In tete: d'ou In sentence (selon Inquelle) Ie visage supporte Ie froid. Le 4- chapitre du LinC·chou s'cxprime ainsi: La tete ct 13 face oot des parties du corps. Ellcs sont en correlation avec les articuJations. Ics jonctions osseuscs (259), de 13 meme fas:on que Ie sang est associe a J'cncrgie. Si Ie ciel se refroidit, alors la terre se fend, cUe gele. la glace fait suite au froid. Quand bien merne les mains et les pieds seraient engourdis, Ie visage, lui, o'cst pas couvert: pourquoi eela? K'i-pai repond: Le sang el I'energie des 12 meridien el des 365 10 moolcot a la face et gagnent scs orifices; I'energie du yallg pur, (sing-yang k'i, monte aux yeux et agit sur la clairvoyance; I'energie distinctc, pje~k'i, va aux oreiUes et nctionne I'ou"ie ; I'~nergie nnccstralc, Iseng-k'jJ SC manifestc au nez et actionne d'odorat; I'energie impure, lsouo-k'i, issue de J"cstomac, va aux levres, a Ia bouche, et actionne Ie gaul: (la face) cst Ie confluent des energies, toutes les humcurs montent et se diffusent a la face ct a son cpiderme; par aillcurs, la chair en est tres fcnnc; en consequence, grande cst sa chaleur, et la pire froidure n'est pas en mesure de 18 dominer (260). Scion les ignorants, les 3 yanK de la main partent de la main et man tent jusqu'A la tete, les 3 yang du pied partent de In tcte et descendent jusqu'nu pied; les 3 yin de In main partent du ventre et vont jusqu'a la main, les 3 yin du pied partent du pied et penetrcnt dans Ie ventre. On considere iei que taus les vaisseaux yill attcignent la Duque au l'interieur de la poitrine et s'cn reviennent solitaires, taus les vaisseaux yang montant jusqu'A la tete.
Tous les
m~rldiens
yang se r6unlssent, ou passent, 111 la t&tc.
En partieulier, taus les tendlno-musculalres des m6rldlens yang. du pied at du bras, se r6unissent 111 la partie ant6rleure de la tete, 111 la face, aux points 13 V.B. at 18 I.G. Alors que les m6ridiens inn et leurs m6ridens tendino-musculaires en partlculler, restent au trane au au pubis {22 V.B. et 2 V.C.l. (259) C"esl si vrai que I'eou, lelc, s'allie ~ kou, os, pour designer Ics os CD general. Par aiUcurs il cxisle unc corrtlllLion os-saog, qui cst celie du pere el dc la merc, produclCurs rcspcctifs de l'uD el de I'autre: kou-hiu.e, ce sont les enfanlS. (260) Voir Nei-kill,. chap. 4.
157
Par cons6quent. la face est prot6g6e par Ie yang, chaleur des tendln~ musculalres. II s'ensuit que la face supporte bien Ie froid. Mais a la condition que 1'6nergle des merldlens prlnclpaux et de leurs tendin~musculaires solt normala, saine at • en ardre _.
81 r6nergie des m6ridiens principaux est d6ficiente, 1'6nergle perverse pourra alors attaquer la face, car les m6ridiens tendlno-museulalres n'ont plus assez d'6nergie pour assurer la defense. pour assurer la quantile de yang n6cessalro a la protection...
48- DIFFlCULTE
48 e difficulte L'homme detient 3 vocuites et 3 plenitudes. Quel est Ie sens de eela ? existe: vaeuite et plenitude du pouls; vaeuite et plenitude de la maladie, vaeuite et plenitude du diagnostic. Vaeuite et plenitude du pouls : • la souplesse est vaeuite ; • la rapidite, la fennete sont plenitude. Vaeuite et plenitude de la maladie : • l'exteriorisation est vacuite, }'interiorisatioD est plenitude; • Ia parole est vaeuite, l'absenee de parole est plenitude; • la lenteur est vaeuite, la rapidite est plenitude. Vaeuite et plenitude du diagnostic: • la souplesse est vaeuite, la fermete est plenitude; • la demangeaison est vaeuite, la douleur est plenitude; • la douleur externe et l'alaerite interieure sont plenitude externe et vacuit6 int~rieure ; • la douleur interne et l'alaerite exterieure sont plenitude interne et vaeuite exterieure.
n
Ainsi de ee qu'on entend par vaeuites et plenitudes. - La souplcsse, jou, est vacuite; la rapidite, kin, la fermetc. lao. sont plenitude: tcUes sont la vacuite ella plenitude du pouls. - L'exteriorisation, (ch'ou. est vacuite: e'est Ie fait que l'affcction propre des 5 visccres, initialcment interne, s'exteriorise; ce que reeolc de Tong-yuan designe commc etant la c perturbation interne:t, ne;· chang. L'joleriorisation, jou, est plenitude: ctcst Ie fait que Ie point d'agrcssion des 5 (energies) perverses, initialcmcnt extcricur, s'interiorise; ee que reeole de Tong-yuan designe eommc etant fa c perturbation externe:t, wai-cllong. - La parole est vacuite: du fait que I'affection propre des S visceres n'est pas initialcmcnt exterieure, O'cnergie) perverse est, en consequence. calme et paisiblc, ct DC contrarie pas Ie langage. L'absencc de parole est plenitude: du fait que l'cnergie perverse, en rbommc, s'interiorise. l'anxiete produi~ en consequence, trouble, confusion ct
perte du langage.
- La Ieoteur est vacuite: houan, lent, s'oppose a ki, presse. Cc1a signifie que, (procedant de) I'inte.rieur, la maladie se manifestc avec tant de lenteur ct de rctard qu'elle n'est pas (effective en !'cspace) d'une matinee et d'une soiree. La rapidite est plenitude: c'est-a-dire ceUe de (I'energic) perverse cxtericure; s'il est affecte par Ie cvent:t. jong, Ie malade est succcssivement froid, tiede, chaud. et passe de vic a trepas en I'espace de S a 6 jours: telles sont la vacuite et la plenitude de la maJadie. - Tchen, c'est ngan, c examcn, diagnoctic:t, heolt, c aceueil, pre-
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vi ion:t (261). Examiner l'exterieur ct Ie connaitrc nc constitue pas un diagnostic: c'cst au pouls (que s'effectue) Ie diagnostic. - La souplesse. jou, est vacuite, la fermete, lao, est plenitude: (il s'agit du) pouls. Le (Nei)kiflg fait abstraction de ees deux formules, que Maitre Sic considcre commc superfetatoires. Maitre Yang explique que si, a la palpation. la peau et la chair sont molle", soupiest c'est la vacuite; que si elles sont denses, fcrmes. c'cst In pl~nitude. Cons!!:qucmment, it y a, ou it n'y a pas d'affection: c'cst ce que l'cxameo du malade pennel de connaitre. - La doulcur est plenitude: on sait aloes que, s'il n'y a pas douleur, mais demangeaison, ce n'cst pas la plenitude. On sait en outre que. s'il y a douleur externe, alacrite interieure, O'encrgie) perverse est abondantc ct se tient au dehors; que, s'iI y a douleur interne, alacrite exterieure, (l'energie) perverse aboode et se tient en dedans. D'une fa~on gcncrale, Sl l'energie perverse abondc, c'est la plenitude; si J'energie pure est eliminee. c'est 1a vacuite: tcUes sont la vacuitc et
la plenitude du diagnostic.
Etablir un diagnostic en acupuncture se base sur les pouls, Is palpation et
I'analyse d. I'evolutlon. Vide ou plenitude du pouls sont determines par leurs cacaeteres Inn ou yang: lent (mou) ou • presse -, fort.
L'evolutlon de la maladis est d'analyse plus fine: Ie cerarenticl est canstltue par. ce qui est Ie plus precieux.: Ie inn. Par consequent: 1) L'evolutlon interieur vers exterieur signifie deperditlon de I'energie Inn. II y a done vide de I'energie Inn en meme temps que vide de I'energie yang: II n'y e pas assez de yang pour contenir Ie inn.
Mals on peut egalement considerer que l'evolutlon de I'Interieur vers I'exte· rieur. du Inn au yang, est une evolution • normale., de bon pronostle. Par consequent, pour que ce mouvement pulsse se talre, II est necesselra que Ie yang ne soit pas en plenitude, pour ne pas empeeher Ie mouvement • naturei. du Inn Qui se trenstorme en yang. 2) Par contre, I'evolutlon exterieur-Interieur est une aggravation: II y a plenitude du yang Qui va provoQuer Ie plenitude du Inn. On peut egalement dire Qu'une sttelnte par energie perverse, externe, va provoQuer la plenitude relative du yang: II s'aglt Ie d'une evolution de l"exMrleur vral vers les premieres couches du corps: du yang au inn. De me me Que eette attelnte par energle perverse peut concerner d'ebord les meridiens tendino·musculolres, puis envahir secondeirement les meridians prillcipaux: 11 y a evolution de I'exterieur vers !'interieur par plenitude. 3) Ouand II y a maledie chronlque, sans Que la racine de la vie, Ie Chao-Inn, soit ettelnte, II y a vide de Inn, sans retentlssement Sur l'ensemble du Chao-Inn: (261) Le marne mot heou d&igne les c divisions _ du pouls (voir 16t dil/iculti): 10 rapprochement n'est pas, scmble+iI, interdiL
160
48' DlFFICULTE
Ie yang du Chao-inn ne souffre pas: Ie emur est Indemne, done II n'y 8 pas
trouble de Is parole. La maladie est chronique et n'est pas martelle. Mals. s'i1 y a attalnte du Inn avec attelnte du Chaerlnn, II y a tendance a la .s6paration du inn at du yang -, c'est Ie syndrome de • I'etirement du ChaoInn. : iI y 8 vide du rein-Inn at liberation du feu.cceur; ce qui agit directement sur Ie tlnh du cceur: I'esprit est troubl6 et son exMriorisation aussl. d'ou trouble de 18 parole: if y a plenitude du feu dans Ie Inn. 4) La palpation Indlque Ie caract~re yang ou Inn selon !'impression rassentie . 18 douleur est yang.
4g e difficulte II y a Ies affections spolllanees des c meridiens principaux , ; il y a (celles qui r~ultent de ) agressions des 5 (energies) perverses. Comment les distinguer? La tristesse, l'affLiction, les soucis nuisent au creur ; - les refroidissements, les boissons glac6es nuisent au poumon ; - la colere, Ie reflux d'energie vers Ie haut sans qu'elle redescende, nuisent au foie ;
- Ie boire cl Ie manger, Ie travail fatigant nuisent ii la rate; - une longue station assise sur Ie sol hurnide, les efforts violents, la penetration dans I'eau, nuisent au rein. Telles sont Ics affections spontan6cs des c meridiens principaux • (262). - Le ClZur r~git I'activitc mentale (tel) Ie Souverain gouveruant les fonetionnaires: c'cst pourquoi la tristesse, "affliction, les soucis Duisent au c, lsi .. ce qui est (constitue par) un rassemblement d'energie re~oit Ie nom de c rassemblcment:to, lsiu. Ainsi done, l'accumulation, c'est ce que produisent les 5 visceres ; Ie rassemblement. c'cst ce qu'accomp!lssent les 6 entrailles. L'accumulation, (c'est cclle de) I'energie, yin: Jorsqu'elle commence a se manifester, la douleur est localisee de fa90n permanente; sa localisation est verticaJemcnt determin e, JateraJement delimitee (281). Le rassemblement, (c'est cclui de) I'energie yang: lorsqu'elle commence a se manifester, elle est Sans origine (perceptible), sans localisation verticaJement delimitee; Ja douleur n'est pas Jocalisee de fa,on permanente: e'e t ce qu'an cntend par c rnsscmblement
:t.
Tels sont les moyens par lesquels on peut opercr la distinction enlre c accumulation
::t
177
et c rassemblement
::to
L'accurnulation, lsi, c'est ce que produiscnt les 5 visceres: les 5 visccres sont cn correlation avec Ie yin .. Ie yill Tegit Ie rcpos: aussi leurs maladies sont-elles profondcs, cachees, et de localisation bien delimitee. Le rassemblement, /Sill, c'est ce qu'accomplisscnt les 6 entraiIJes; les 6 entrailJes sont en correlation avec Ie yang.. Ie yang regit Ie mouvement: aussi leurs maladies sant·cUes superficielles, mobiles et sans localisation stable. MaitTe Yang dit : Tsi, c'est hill. C Bm8SScr (Ia nourriture)~. lorsque Ie sang De circule pas dans Ics vaisscaux, on dit qu'it y a camas., c accumulation., et Ie malade s'eteint. Tcbeau Tchong-li dit: Yin profond ct cache: au debut, on ne sent rien ; peu :i peuJ cela augmente de plus en plu , (comme) les jours accumules, lsi. constituent les mois Quant au c rassemblement •• sa maladie se produit lors de rcncontres (onuiles du sang et de J'energie: c'est la raison pour laquellc cUe n'cst pas localisee de fa~oD permaneDlc. Le sens est identique a ceJui de la 52- dil/iculti.
(28t) Litteralemcnt c de haUl en bas~, .. de droite ~ gauche~.
10,
Par consequent, une maladle du inn tendra a prendre la forme d'un entsssement, d'un blocage, d'une condensation de matiere, d'un alourdissement, D'autre part, Ie Inn est • matiere sera done un • tumefaction _,
10,
done • forme
10:
son • accumulation
I'
Par consequent encore, une maladie du yang sera mobile, douloureuse, relati. vement imprecise. Etant • mouvement 10, la maladle tend ~ regrouper les sym~ tomes qui se • rencantrent 10, ou se • regroupent 10, au se • rassemblent 10. Mals Ie yang ~tant chaleur et mouvement, iI y aura douleur, Le yang etant mouvement. iI ne pourra y avoir immoblllsat1on de la matl~re, au condensation: II y aura douleur sans tumefaction.
56' DIFFlCULTJ!
56 e difficulte US (maladies d') acclImlllation des 5 visceres portent chac,me lin nom; en qlle1 mois, en qllels jOllrs 1es atteignent-ils (specifiquement) ?
- L'accumulation du foie est nppelee fei-k'i, l' « energie chnrnue > ; eUe se situe au bns-eote gauche, et ressemble a UDe tnsse renversee; elle a une tete et UD pied. Si, de longtemps, eUe ne guerit pns, eUe provoque chez I'homme toux, renux, etnt febrile (282) ; elle se poursuit tout au long de rannee. L'atleinte se produit a Ja fin de l'ete, aux jours wOIl-ki. Pourquoi cela? Parce qU'il est dit que du poumon, In maladie se transmet au foie ; que du foie, elle se doi! transmettre a la rate; la rate, a la fin de I'ete, se trouve (en po ition) dominante (283); etant (en position) dominante, elle ne reyoit pns (l'energie) perverse; revenant au faie, cUe s'efforce de faire retour au pouman, mais Ie pouman ne veut pas la recevoir: elle s'immobiJise done et s'accumule. Ainsi connait-on Ia raison pour Iaquelle I'atleinte de fei-k'i se produit lorsque surviennent la fin de I'ete, les jours wOIl-ki. Fe; signifie chellg, abandont. prospere (284). Avoir une tete cl un pied, c'est avoir des dimensions, un commencement ct une fin. Toux et reflux: Ie (meridicn) distinct de Tsiu Kiue-yin traverse Ie diapbragme, s'cleve et deverse ~3.ns Je poumen In maladic du foie: d'ol! (Ia pr6senee) dans la pOltnne de toux et de reflux. Un jour sur deux sc manifeste In [cbeilitc. Selon Ie Ne;-king, les 5 visccres sont tous alleints par la fievre; ici, eUe siege dans Ie foie: c'est fOllg-yao, la c fievre du vent ~. Parce que la fievre est Ie mal du chaud et du froid les c~rrelations sont nom~reuses avec (fsiu) Chao-yang: Ie foie est 'avec lUI dans Ie rapport c JOtcrne-extcrne~. C'est pourquoi it est dit que Ie cote gauche est la region du foie.
- L'accumulation du cawr est appelee fou-liallg, Ia « poutre cachee > ; eUe se forme au-dessus du nombril, grande corume I'avant-brns, et s'eleve jusqu'en-dessous du ca:ur. Si, de Jongtemps, eUe ne guerit pas, eUe provoque chez I'homme de Ia melancolie (285). Le ca:ur est atteint en automne, aux jours kellg-sill. Pourquoi cela? Parce qu'il est dit que du rein la maladie se transmet au ca:ur; que du ca:ur elle se doit transmettre au poumon ; Ie poumon, en automne, se trouve (en position) dominante ; etant (en position) dominante, il ne re,oit pns (l'energie) perverse; du ca:ur, eUe s'efforce de faire retour au rein, mais Ie rein nc> veut pns la recevoir: eUe s'immobilise donc et s'accumule. Ainsi (282) Yao est spkifiquement la fibre p31udic:nne. (283) Car la rate. ofgane du c centre _, correspond a rintersaison s:lns duric: qui ~pare Ie 6' du 7' mois, Ie poumon 1 l'automne, etc. (284) F el, litt~raJemeDt bien en cbair, gras l\ poinL (285) Fan: on peut aussi comprendre: des migraines, des bouffees de chaleur (voir 49' dijjiculll, nole 266).
179
connait-oD la raison pour Iaquelle I'atteinte de fou-liallg se produit lorsque surviennent I'automnc, les jours keng.sin. Fou-Iiang: fou, se cacher, et demeurer immobile comme une poutre, liallg, de bois.
- L'accumulatinn de Ia rate est appelee p'i-k'i, I' c energie bouchee > ; elle siege dans (Ia region de) I'n:sophage et de restomac, et couvre la surface d'une nssiette_ Si, de longtemps, elle ne guerit pns, eUe fait que l'homme ne peut replier ses quatre membres et presente une jauDisse, il De se nourrit de peau ni de cbair. L'atteinte se produit en hiver, aux jnurs jell-kollei. Pourquoi cela? Parce qu'il est dit que du foie la maladie se tran met a la rate; que de Ia rate elle se doit transmettre au rein; Ie rein, en hiver, se trouve (en position) dominante; etant (en po ition) dominante, il De re,oit pns (l'energie) perverse; de Ia rate, eUe s'efforce de faire retour au foie, mais Ie foie ne veut pns Ia recevoir: elle s'immobilise donc et s'accumule. Ainsi conoait-on la raison pour laqueUe I'atteinte de p'i-k'i se produit lorsque surviennen! I'hiver, les jours jell-kollei. P'i-k'i: p'i. c'est obstrucr, s'opposer a la penetration. La", Ia jaunissc: Ie malade devient jaune; la chaleur et l'bumidite, c'est Ia jaunisse.
- L'accumulation du pOllman est appelee si-petl, I' c ardeur apaisee .. ; eUe siege au bas-cote droit, et couvre la surface d'une tasse. Si, de longtemps, elle ne guerit pas, eUe provoque chez l'homme une transpiration abondante, une (sensation a1ternee) de cbaud et de froid, de l'oppression, de 1a toux; il se produit une obstruction pulmonaire. L'atteinte se produit au printemps, aux jours kia-yi. Pourquoi cela? Parce qu'il est dit que du ca:ur, la maladie se transmet au poumon ; que du poumon elle se doi! traDsmettre au foie ; Ie foie, au printemps se trouve (en position) dominante ; etant (en position) dominante, il ne reyoit pns (l'energie) perverse; du poumon, elle s'efforce de faire retour au ca:ur, mais Ie creur ne veul pas la recevoir: eUe s'immobilise done et s'accu· mule: c'est la raison pour laquelle l'atleinte de si-pen se produit lnrsque surviennent Ie printemps, les jours kia-yi. Si-pen: tant8t l'apaisement, si, tantot l'ardeur, pen. Le cote droit,
e'est la region du poumon; Ie poumon n!git l'epiderme et 1es poils: d'ou la transpiration, Oes sensations de) chaud et froid. Peut-ctre
veut-on dire que, les maladies de visceres s'immobilisant et De chan-
geant pas de place, il y a des lors accumulation du poumon (286). Tant6t I'apaisement, tantot ]'ardeur: pourquoi cela? Tantot l'apaisement, {aotot I'ardeur: aucune localisation qui soit permanente, comme dans
les maladies d'entrailles (286). Toutefois, du fait que Ie poumon gouverne l'energie, sa maladie comporte des temps d'activite et de rcpos.
(286) Voir
jj.
dillkulti.
180
56' DIFFICULT!!.
56' DIFFICULT!!.
Le rein lui aussi gouvcrne I'encrgie: c'est pourquoi it ex.istc aussi Ie c petit cochon ardent •.
- L'accurouJation du rein est appelee pen-t'oLlen, Ie «petit cochon ardent. ; elle se manifeste du bas-ventre jusqu'au-dessous du coour ; son apparence est celie d'UD petit cochon qui, tant6t moote et tant6t descend. sans consideration de temps. Si, de longtemps, elle ne guerit pas. elle provoque chez I'homme oppression, reflux, impotence des os. energie faible. L'atteinte se produit en etc, aux jours ping-ling. Pourquoi cela? Parce qu'it est dit que, de la rate, la maladie se transmet au rein; que du rein, eUe e doit transmettre au co::ur ; Ie CCCUT en eli, se trouve (en position) dominante: ctant (en position dominante, iI ne re~oit pas (l'energie) perverse; venant du rein, clle s'efTorce de fa ire retour ii 13 rate, roais la rate ne veut pas la recevoir: eUe s'immobilisc done et s'accumule. Ainsi connait-on Ill. raison pour laquelle }'aueinte de pellt'oLlen se produit lorsque surviennent I'ete, les jours ping-ling. Telles sont les regles de determination des 5 nouements. J
Pen-l'ouen, c'e t CDmmc un petit cachoD qui serait ardent, impctueux, qui ne rcstcrnit jnmn..is cn place. Le petit cacheD cst par nalUre ecbauffe: c'cst pourquoi on utilise cetle denomination. Cc qui pro~ voque chez J'homme oppression, reflux, c'est qu'il accompagne Tsiu Chao-yin partir du poumon, sort par les 10 (au niveau du) cu:ur et se
a
repanct dans la poitrinc.
La prescnte difficulte traite seulement des maladies de visceres et oe traite pas des maladies d'entrailles. Maitre Ki dil que les 6 cnLrailles se transmettent aussi (Ia rnaladie) de rune a l'autre, comme Ie font les 5 visccres, Peut-cLre se demandera-t·on si. la constitution des ~tres SOllS Ie cicl comportant uDe (faculte) emotive, it euste des transferts d'emotions, de sentiments. Le transfert (impliquc) renergie; s'il y a sentiment. it y a emotion; s'iJ y a cnergie, il y a transfert ; des Jors, ces c accu~ mulations:t des 5 visc~rcs sont uniquemcnt fooction du transfert de I'cnergie du (viscere) dominc vcrs celui qui n'est pas domine. 00 dit que, s'il se trouve (en position) souveraine, it oe r~oit pas (l'l!nergie) perverse: c'cst une constante. Si cUe n'est pas res:ue, et qu'cUe s'c(force de Caire retour au (viseere) domine, Ie (visd~re) dom.in~ nc In rcs:oit pas, elle s'immobilise et s'aceumule: c'est alors que ron eprouvc des sentiments, que I'on est emu. Toutefois, des 5 visc~rcs residant dans Ie corps humain, chacun est une chose comparable a l'oreiJIe, organc de )'ouie, a l'ceil, organe de 10 vision: chacun a sa fonclion (propre) ct n'est pas capable de penser, n'est pas, comme I'homme, un etre emotiC ; des tors, Ie ca:ur ~t Ie r~gi cur de cette (Conction), et beneficie du dispositif energetique. De ce fait, les 5 visceres sont-its reellement capables dOavoir chacun des sentiments et des emotions? Lc propos de Yue-jen Ie donne a pcnser; iI fonde en eCfet Ie principe de son argumentation sur la doctrine des 5 ~16ments; dans Ie cas ou il eo serait aiasi, Ie textc en serait la mise en cruvre et I'achcvement. Initialcment, il ne traite pas necessairement des sentiments et des emotions; s'il n'en traile pas necessairement, doit-on, oui ou non, s'y reierer? A la lecture, iJ cst seulemcnt question du transfert du (viscere) domine 3 celui
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qui ne rest pas, (Iequel) atteignant 03 position) souvcraine, nc r~oit pas O'cnergie) perver e. par suite de quoi celle-ei s'immobiJise et s'accumule; on consid~rc alorsqu'iJ ne s'agit pas 13 d'un rcjct de la tendance DeCaste, mais d'une activitc mcntale excedant 10 moycnne. Peut-etre se dcmandero·t-on encore si Ie Maitre traite des sentiments ct des emotions, du transfert de I'e.nergie (selon) ce qu'cn disaient les sages d'autrefois: il cst dit par la suite, de J'emotion cl de rcnergie. quOdies sont liees a Ia forme; iJ est en outre affirmc que rcncrgie est capable d'crnouvoir. Que nous dit Ie Maitre" 11 parle comme Ie faisaient Its sages d'autrcfois, bien qu'H coasid~re I'emotion et J'cncrgie comme ctant liecs a la forme. Hillg. la formc, designe Ie corps humain. ct signifie done que celui-ei commande aux emotions.
La dlffieulM pr6cedente avalt etabli la distinction entre maladie du Inn. par • accumulation - et s'accompagnant de • forme _, c'est·lI-dlre de tum~factlon, et la maladle du yang, caract~ris~a par Ie • rassemblement. et la douleur sans tumefaction. La 56" diHIcult6 ~Iarglt cas notions. Mals comma les maladies du yang sont relatlvement b~nlgnes, alors que celles du inn sont • profondes • et donc graves. ce sont ces derni~res qui sont a conslderer.
Par eons~quent, la loi des clnq eillments va encore etre Ie reMrentlel majeur, non seu/ement au point de vue energMlque et dynamique, maTs ~galement au point de vue topographique, montrant alnsl a quel point I'homme est assuJettl it cette loi. Ainsi: - Ie fole: I'accumulatlon, la tumefaction va se retrouver. Mais Ie foie est a I'est, done it gauche lorsqu'on regarde Ie sud-feu. La malad Ie du fole par accumulation se tradulra par une tum~faction de • I'hypocondre gauche" (com me une • tasse renversee - J. Cet exemple est caract6rlstique de la n~cessite d'adaptatlon continue des lois traditionnelles A la cllnique: Ie foie est a droite; en cas d'h6patomegalle. la palpation decele Ie debordement hepatique; cela importe peu: Ie fole--Est est a gauche dans la 101 des clnq elements; I'accumulatlon, la tumefaction dolt etre it gauche. Mals il y a une solution qui arrange tout Ie monde: Ie medecin qui examine son malade • volt - la 101 des einq elements se projeter sur luI. Par consequent, Ie foie du malade est 0 la gauche du medeein: l'hepatomegalie sera perc;ue, par ce dernler, • It gauche _ ! Par ailleurs, 51 Ie toie souffre par accumulation, I'origlne en est au pouman : une atteinte par energle perverse de ce dernier suit la 101 de dominance et va donc passer au fole et, de Ill, a la rate. Mals si la maladle se sltue • a la fin de l'et6 _ qui est Ie moment ou la rate • fleurlt -, ou est en • actlvlte -, son energle est en plelne expansion et empeche Ie mouvement de dominance du toie vers la rate: I'energie perverse est done bloquee, • stockee., au niveau du fole, d'ou I'accumulatlon.
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56' DIFFlCULTE
Autrement dit, Ie circuit pathologlque s'tHablit alnsl: atteinte primitive du pauma" par ~nergle perverse. Puis, passage par dominance. du pauman au tole.
lil, Ie passage • qui devrait se falre. du tole maladIe 8 lieu a 18 fin de accumulation du foie.
a la
rate ne
58
57e difficulte
fait pas, sl la
I'ete: "energle de la rate bloque Ie passage, d'olJ
Par consequent. if exlste une correlation entre les maladies du Inn par entassement et la date a raqueUe cas maladies survlennent. La mecanisme est exaclement Ie marne pour les autres organas: - Ie C(2ur: la tumefaction sera II "epigastre, Ie sud-feu, lorsque Ie medecin regarde son malade (Ie centre etant Ie nombrll). Son atteinte a lieu II I'sutomne : Ie pauma" est· en effervescence. at provoque I'accumulatlon du cceur car la maladie provlent du rein (dominance) et ne peut passer du cceur au poumon ; - la rate: la tumeur sera • centrale •. au niveau du cordia. ou vers Ie point 12 V.C.
La propagation part du fole at passe ill la rate: 51 la maladle 8 lieu au reln·hlver, au moment ou 1'6nergie du rein est en effervescence. la maladle no pourra pas passer de la rate au rein, d'ou accumulation au niveau de la rate; - Ie pauman: la tumefaction, 18 • tasse renvers6e. sera • a droite., c'est·&-dire a la drolte du m6decln qui regarde son malade puisque Ie poumon est lI. I'ouest-metal..automne. Par consequent, la maladie a son d6part au cceur. puis passe au poumon et devralt passer au fole-printemps; au moment au 1'6nergle du foie est en effervescence. la maladie ne paut passer du poumon au tole; d'ou • accumulation. au poumon : - Ie rein: la tumefaction sera hypogastrique (. au nord .). La maladle vient de la rate et passe au cceur-feu·6ttl. Par consequent, 51 la maladle a lieu en 6t6, lorsque I'energle du cceur est en effervescence, Is maladle ne peut passer du rein au CCBur, d'ou • accumulation. au rein. Au total, il y a parall6lisme entre les attelntes par energie perverse au nlveau des organes et les salsons.
Com bien y a-t-i1 de sortes de diarrhties? N'ont-elles pas tOLltes Llne appellation (specifique)? n existe 5 sortes de diarrb~, portant (cbacune) un nom different: la diarrbee de l'estomae, wei-sie; la diarrhee de la rate, p'i-sie; Ia djarrb~ du grns inlestill, ta-tch'allg-sie; Ia diarrMe de I'inteslin grille, siao-tch'ang-sie ; Ia diarrb~ de Ia grande obstruction, ta-kia-sie. Ces appellations sont repel~S ci-apres. Les signes particuliers de ccs 5 diarrhees sont de-tailles dans Ie texte qui suit:
La diarrhee d'eslomac: • les aliments ne digerent pas; • (les selles sont) de couleur jaune. L'cstomac est affecte, c'est pourquoi Je manger ne digere pas; restom3C est en correlation avec la terre, c'cst Ie pourquoi de la colo.
ration j.une (des selles). La diarrhee de Ia rate : • Ie ventre est ballonne, rempli de liquide ; • Ie repas est suivi d'eructations, de nausees, de vomissements. Lorsqu'i1 y a emission bruyante sans (renvoi de) maticres, c'est ngeOll. la nausee; lorsqu'il y a emission bruyante avec (renvoi de) matieres, c'est I'ou, Ie vomissement. La rate est affecttSe: c'est pourquoi Ie ventre est ballonne, plein de liquide, Ie repas suivi d'eructations, de nausces. de vomjssements.
La diarrbee du gros imestin : • Ie repas est aussitot suivi d'uDe gene; • les seUes sont c urgentes " de couleur blancbe ; • I'inteslin praduil des borborygmes, il est tres douloureux. Le repas est a peine termine que se produit une gene. on rcssent un bcsoin urgent d'aller a la selle. Blanc, c'cst la couleur du metal; Maitre Sie dit que c'est Ie signe du c froid :t de J'intestin. diarrh~
de I'ill/estin grele: • I'urine et les seUes (contiennent) du pus el du sang; • Ie bas-ventre est douloureux.
La
Cheoll, urine, cc sont les c petits besoins :t ; pien cst mis pour la-pien. les c grands besoins:t, et )'on veut dire que Jes urines et Ies seUes (contiennent) du pus et du sang; on exprime le fait que les c petits
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57' DIFFICULTI1
57' DIFFICULTE
besoins;) ne sont pas cntraves. que Jes c grands besoms. oi interieurement c presses _. oi frequemmcnt repetes.
La diarrhee de la grande obstruction: • hate interieure, repetition frequente ; • on se read souvent aux latrines sans pouvoir aller • 1a verge est interieurement douloureuse,
DC
a la
sont,
selle;
Telles sont les regles qui permeltent d'identifier les 5 diarrhees. Kia, obstruction. c'est kie, nouement: cela signifie que, parce qu'iI y a solidification, iJ y a noucment ct unification; Ja hiile interieure veul dire qu'jJ y a presse, urgcnce a !'intcneur du ventre; repetition frequentc veul dire que J'anu DC produit rien, I'urgcncc, In repetition frcquente CIani uniquement internes: c'est pourquoi On se rend aux latrines san pouvoir aller a la selic; In verge est intcrieurement dou. Jourcuse : l'urine Don plus n'cst pas excretec. Maitre Sic explique les dcu.~ diarrhees de l'intestin grcle et de la grande obstruction ct, a prescnt, ce que signifieDt les maladies dysenteriques. Le Nei-ki"8 present de purger I'intestin et, en cas de sctlcs rouges ou blanches, de pratiquer des moxa au (point) yu de I'intestin grele, Siao-tch'ang yu (cc point est situ6 en dessotis de la 16- vertebrc, a I potice 5 fen de part et d'autre) : cela cst efticacc. Maitre Se-ming Tch'cn dit que: la diarrhee de I'estomac, c'est une
diarrh~e du souper; la diarrh~e de la rate, c'est une diarrhee hurnide ; la diarrhee du gros intestin, e'est une diarrbce sechc; la diarrhee de
J'intestin grele, c'cst 1a diarrhce commune, elle precede donc la secretion urinairc, mais les selles sont (melees de) sang: c'est une diarrhee sanglante; la diarrhce de grande obstruction. c'est une affection intestioale.
les diverses diarrhees... II est possible que Ie texte englobe egalement les dysenteries. Ce n'est qu'une hypothllse dont II faut savoir se mefier... Des lors, comme iI s'agit d'une • malarlie du tube digestif _, les trois prJn. cipaux etages sont concernes: • I'estomac -, !'intestin grele at Ie gros Intestin, bien entendu. Mais cala ne suffit pas, car la diarrhea est une • perte d'eau _, un trouble de sa • distribution.: la rate est donc concern~e, puisqu'elle est chargee de la • distribution des Iiquldes -: II y aura 6galement une • diarrhee splenique. (au d'orlgine rate ...). Entin, J'eau etant inn par definition, et etant eliminee par les selles (et non par la voie des urines) dans les cas de dlarrhee, la • partie inn., inferleure, du gros Intestin sera concernee: II y aura donc des diarrhees d'orlgine • rectoslgmoidlenne -. Par consequent. 18 symbollque tradltionnelle va orlenter les correlations: - la diarrhee • gastrique. est rattach~e au • centre·terre-rate-fin de l'et~ jaune .: les selles seront donc • jaunatres _ : - la diarrhee • splenique. sera essentlellement • lIquidlenne • pulsque l'eau est l'aspect matiere du couple estomac·rate ;
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- la dlarrhee • du gr05 intestin. est donc rattachee 1I • I'ouest-blanc·tris. tesse-secheresse -: les selles seront • blanchlitres _ ; - les diarrhees • de l'lntestin grete. sont donc ranachees au • sud-creur· feu-rouge.: les selles seront donc • sangulno-purulentes _, c'est·lri-dire essen. tiellement rouges au rosees: - les dlarrhees • de 18 grande obstruction., c'est·~ire de la zone Inn du COlon. ce qui deslgne la region recto-sigmoidienne, auront une symptomatolegie essentiellement regionale: tenesme et retentissement perlpherlque, dans la sphere genital., A noter que la notion de cooleur n'est pas slgnal6e, car cette localisation est essentlellement topographique.
58' DIFFICULTE
58 e difficulte Combien y a-t-il (de formes de la maladie) du c froid nocif • ? Quels sont les aspects de leurs pouls ?
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culmine au printemps puis evolue; lorsque se manifestc Ie c. mal de liedeur ". (l'energie perverse) se disperse et circule dans taus les meridiens: c'est la raison pour laqueUe 00 ne peut connaitre d'avance J'approche de la maladie ; mais I'exameo permet de savoir comment se situe I'activile des meridiens, dooe de la suivre ct de la traiter. Maitre Sic observe que, selon Ies c. Principes du froid nocif~. Chang-han Ji de Tchoog~king, en mver Ie froid est intense, Ies dix mille especes amasseDt (des provisions) et se mellent a l'abri. Ie prince sage fail assurer la cloture (de leurs retraitcs): ainsi ne souffrcnt-eUes pas du froid (287). Tch'ou-mao. c. pousse-au-linceul ~ (288): aiasi nommc-t-il Ie froid nocif. L'offensive de ce1ui-ci (s'cxerce) aux 4 saisons; 1'6nergie peut etre tout eotiere affcctec, du fait que Ie froid ooell cst d6lethe; lorsqu'iJ aUeint son maximum, I'energie est seve· rement amoindrie. Si I'on cst atteint, et que In maladie s'ensuivc, c'cst ce qu'on appeUe (;) proprement parler), Ie c froid Doeii ~ ; si la maladie ne s'ensuit pas, Ie froid intoxique les visceres a travcrs )a peau ella cbair. (Si I'offensive) culmine au priotemps, puis evoluc, c'cst Ie c. mal de ticdeur • ; si cUe culminc en etc. puis evolue. c'cst Ie c mal de chaleur. ; daos Ie c mal de cbaleur~, la chaleur est extreme. mais preferable a la tiedeuf. (Le Maitre) dit encore que, si Ie pauls yang est supcrficiel. glissant, Ie pauls yin souple et faible, qu'it y ail intervention rcilcree du vent, puis evolution. c·est la c ti~deur du vent~, jong-wen. Si 1'0n se reporte a present aux principes de Tchong-king, fong~wen correspond aux pauls du vent dans Ie Nail-king, el non pas a ce qu'i1 Dorome c tiedeur humide Jo, che~wefl. 11 dit encore que, ee que Ie Na,,~k;ng nomme Ie c mal de tiedeur~, c'est ce que Ie Chang-han Ii de Tebong-king designe pa' la suite (sous les noms de) c mal de ti~deur Jo, wen-ping, c. tiedeur du vent ". fong~wen, c intoxi~ cation de la ti6deur~, welJ~tou, c epidemie de la ticdcur~, wen-y;: les quatre c maladies de la tiedeur ~, J
(La maladie du) c froid nodf " chang-han, revet 5 (formes) :
il yale event morbide., tchong-fong; Ie c froid nocif., chang-han; la c tiedeur humide ~J che~wen, Ie c mal de cbaleur., je-ping; Ie c mal de tiedeur., wen-ping; la localisation et la forme de chacune etant differentes des autres. PieIJ, aspects, equlvaut a tso pie", faire discerner. a savoie lcs differences de ces pouls. Maitre Ki dit : Si ron sort eo sueur, on craint Ie vent: it stagit du event morbide:t ; on ne transpire pas et )'on craint Ie froid: il s'agit du c froid nocif. ; Ie corps s'~pui e cl sQuUre, il est incapable de se laurner de cole: il s'agit de la c lied cur humidc:.; la perturbation (produite) en hiver par Ie froid. attend 1'6te pour se manifester : 11 s'agit du c mal de chaleur:t; iI n'a pas de saison. mais son energie sc manifeste au milieu de l'anncc, les maladies se resscmblcnt beaucoup l'une et l'autre: il s'agit du c mal de tiedeue ~.
Les pouls du event morbide • : • Ie yang est superficiel, fOll, et gUssant, hOlla; • Ie yin est souple, jOll, et laible, yao. Les pouls de la c tiedeur humide • : • Ie yang est superficiel et faible ; • Ie yin est petit, slao, et presse, ki. Les pouls du c froid nocif • : • yin et yang sont I'un el !'aulre pleins, cheng, et rapides, kin, rugueux, che. - Les pouls du c mal de chaleur. : • yill et yang sont I'un et I'autre superficiels; (3 la palpation) en surface, ils sont glissaots ; (n la palpation) en profondeur, ils sont disperses, san, et rugueux. - Les pouls du c mal de tiedeur. : iI circule et sejourne dans tous les meridieos sans qu'on sache queUe est I'activite des meridieos. Observer chacUD des meridieos qui sont atteints, et les puncturer. Le texte ci-dcssus traile de la detennination du c froid nocif ", c'est-a-dire du discemement de ses pouls. Les caracteres yin et yang ont dans tous les cas Ie sens de c pied ~ el de c. pouee ~. et Tepre. senlenl ceux-ci. Maitre Yang dit : Le c mal de licdeur ", c'est aussi I'epidcmie pestilentielle; son eoergie n'esl pas infJuencce en hiver par Ie froid, cUe
Yue-jen en expose I'cnscmble, et non pas les details; Tchong-kiog quant a lui, en revele Ics secrcts, et sa determination des pauls perroet de conjecturer les details. Lcs c Considerations generales sur Ie froid Doeif., Chang-han tsong-[ouen, de P'aog Ngan-tch'ang s'expriment ainsi: Le Nan-king eoumere cinq sortes de c lroid Docif~, ct traite des pouls du c. mal de tiedeur ~: il circule et sejourne dans taus les meridiens sans qu'on saehe queUe est l'activitc des meridiens. Observer chacun des meridiens qui sont atteinlS. ct les puncturer. Selon Ie Nan-king, Ie c. mal de tiedeur:Jo est aussi de quatre sorlcs, Ie froid noeit affeete I'energie tout entiere. puis aeheve son evolution. C'est la raison pour laquclle \Vang Chou~bo dit que, si Ie pauls yang est superfieiel ct glissant. Ie pauls yin souple et faible, qu'iJ y ait inter~ vention rciterec du vent, puis evolution, C'es! la c tiedeur du vent" ; si Ie pouls yang cst ample, hong, aecclerc. chou, Ie pauls yin ferme, che. et grand, la, qu'iI y ait intervention reitcrce de I'bumidile ct de la chaleur, puis evolution. c'cst I' c intoxication de la tiedeur~. wen· tOll" l' c intoxication de la tiedeur» est une rnaladie tres grave. Si (287) Voir Yu~-ling. 9' mois: c I.e souffle froid attemt sa plus grande intensit6: Ie peuple n'est plus en mesurc de Ie supporter. Que tous rentfent dans leurs maisons I Jo Et cocore: c. Tous Jes animaux hibernaots, tete basse, sont confinb dans leur retra..ite. dont ils ont obstru6 t'entric: •. (288) Mao, linceui: cn fait un v!te.roent en forme de sae qui enveloppe Ie eadavre (voir Li-ki, XlX, 2).
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58' DIFFlCULTE Ie. poul~. yallC . es~ suuple ,ct fail:>le, Ie pouls yin tendu, hien, ct rapide, ~m, q~ II Y all. LOtervcnllO? rCllcree de I'c~ergje humide, puis evolution, c est la c llC!deur bumtde:t, che-wen. 51 les pouls yin el yang sont I:uo et.l'autre pl~ins. qu'iJ .y ait atteinte n!pctee du froid:,. puis evolulion, c est la c fleVee de lledeur .. , wen-YDO: c'est la mcme maladie sous un nom different, Ie memc pouls sur un autre meridicn. Tel est Ie ~cns de la fonnule: c observer chacun des meridicn! qui soot attell~ts. ~t les puncturer.. ici (utilisee). Ce propos de Maitre P'ang est difficilc. et DC concorde pas avec Ie Non.king .. aussi dail-on determiner soi-meme une signification homogime.
.(~ontre) Ie froid nocif, 011 utilise la sudatiOll, el c'esl la guerisoll, (on utlhse) fa purge. el c'est la mort; on utilise la sudaJion et c'est la mori (on utilise) la pllrge, et c'esl la gllerisOIl. Quel est Ie ';ns de cela? '
Si Ie yallg est en vide et Ie yin en plenitude, la sudation guerit. la purgation entraine la mort. Si Ie yallg est en plenitude et Ie Jill en vide, la sudation fait mourir, la purge amene la guerison. • Si ron e~t r~ceplif :i 'a maladie, iI y a vaeuite ; si ron n'est pas reccptif a la maladle, d, y a plenitude; s'i1 y a seulcment vncuit6., O'energie) perverse l:!-fflu.e ; s'iJ y a se~lement plenitude, (I'cnergic) perverse n'entre pas; par sUite, II y a preenunence du dehors, c'est-a-dire que si I'ex(crieur est malade, I'intericur est equilibrc, que si I'interieur est malade l'extericur cst equiJibre: cela permct de conjecturer Ie transfert ct l'e~olution du froid no.cif, et d'en parler. Si l'exterieur cst atteint el l'interieur sain I~ sudalIon eS,t possible, mais la purge est contrc-indiquee; a J'extc: r~cUI, O:energle) perverse n'est pas climinee, a ]'jnterieur, J'energie sen revlcnl, eUe est emportce, Si J'inttrieur est atteint et I'c:. Quel est Ie sens de cela ?
Les vaisseaux des 3 yang de la main sont atteints par Ie vent ct Ie £roid (pervers); ils s'y abritent et n'en bougent plus: c'est ee qu'on appelle les maux de tete • de reflux >, kille-I'eOLl-I'ong. Pour Ics derails, voir Ie Ling-chou, 24- chapitre. Kille, (c'est) yi, reflux, a contre-courant.
S'i1s penetrent continumcDt dans Ie eerveau, c'est ce qu'on appelle :t, tchen-t'eou-t'ong.
les maux de tele c vrais
Les rnaux de tete c. vrais :t : ce soot des douleurs violentes, Ie cerveau lout entier est douloureux, les mains ct les pieds sont froids jusqu'aux articulations: la mort est irremediable. En cffet, Ie cerveau est la c mer des mocUcs., souei·hai. le lieu ou se rassemblent toutes les energies pures: it nc peut recevoir O'cnergie) perverse: s'il rc~oit (l'eDcrgic) perverse, c'cst la mort.
Si les 5 visceres sont cODjointement attaques par I'energie (perverse), c'esl ce qu'on appeUe les maux de came c de reflux ), kille-sin t}ong. Le L""g-cl!ou enurnere cinq douJeurs du caur et de - doulcur du ereur et du doulcurs du ca:ur ct de - doulcurs du C jours commcnce~t-il a kia, les (points) yong, lio de I'homme commeneent-ils a Ising. Maitre P'ing dit que Ising, c'cst kou, La c bouche des eaux:t, que t~ing, cc sont les c points d'eau:t, tsillg-IS';uafl, lA. all apparaissent les sources, yuan. Maitre Se-ming Tch'cn designe ainsi les points dcs meridiens au ~c manireste I'energie: elle a son point de d6part it. Ising, puis se deverse a yong, s'ccoulc a yu, passe a king, rcntre a ho: d'ou la comparaison (de uing), dans les dix mille eLres, avec I'origine
a
a
uu uecompte de ran nee et du decompte des jours.
1) Le moment de l'ann~e ou I'energie se manifeste et devlent visible est Ie printemps: c'est·&-dire ('est, III ou Ie solell se Ibve: son 6nergie se manifeste et devlent visible.
Or. les m6ridiens yang descendent et les meridiens inn montent. Par consequent, leur orlgine, leur debut. est Ie moment oil I'~nergie se manifeste et devient visible: Ie 1·' point su antique. Ie point ting. est Ie point ou I'energie • se montre -. 2) Or. rEst est Ie moment au l'~nergie • sort du inn _; par cons~quent. Ie mouvement d'tSnergle des Inn se montrers dans Ie yang au • moment est~ printemps -. II s'ensult par equivalence que Ie debut du mouvement d'energle des merldlens Inn, Ie point tlng. ne peut • se situer _ qU'li I'est: c'est pourquol • Ie ting des inn est A l'Est-fole -.
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63' DIFFlCULTE
a
la au •
3) Mals sl Ie mouvement passe du inn au yang, J'est, II devlent visible -, c'ast que Ie mouvement du yang lui est compllSmentalre; sl Ie Inn passe du inn au yang J'est. c'est que Ie yang passe du yang au Inn I'ouest: 16 Ie solell yang se couche.
au
a
a
Par consequent, I'origine des mouvements du yang, selon les points su antiques, oe peut etre que complementalre de I'origine des inn: sl les • ting des Inn sont a I'Est·fole -, eela slgnifie que • les t1ng des yang sont a rOuest.
pouman -, Comme Ie referentiel commun des deux mouvements est Ie mouvement du solell. eel a signifje que les deux s~quences, Inn at yang, sont orlentees dans
Ie m~me sens. Ce Qui explique Que Ie tlng des Inn (I'est·foie) correspond au • iu • de la sequence yang. Et que Ie ling des yang (rouest-poumon) corres. pond au • king. de la s~quence Inn.
64 e difficulte Le Che-pien dit egalemem: . ' - (Le point) tsing (des meridiens) yin (correspond au) bOIs; (Ie pOint) tsing (des mhidiens) yang (correspond au) metal; (Ie poim) yong (des mliridiens) yin (correspond au) fell; (Ie poim) yong (des mliridiens) yang (correspond a) I'eall ; . (Ie poilll) yu (des mliridiens) yin (correspond a) 10 terre; (Ie poml yu (des mliridiens) yang (correspond all) bois; (Ie poim) king (des mliridiens) yin (correspond au) mbal; (Ie poillt) king (des mliridiens) yang (correspolld all) fell ; (Ie poillt) ho (des meridiells) yin (correspond a) {'eall; (Ie point) ho (des mliridiens) yang (correspond a) 10 terre.
(La circulation de J'energie des) 12 meridiens con:ameoce .au po.int ISing; (Ie point) ISing (des meridje!"S) yin, ,c'~st Ie: b01S: aussl ie tsm~
(de meridiens) yin - (qui est) bOIS - , genere-HI Ie yang (des mendiens) yin - (qui est) feu - ; . - Ie yang (des meridiens) yill - (qUi est) feu - , genere Ie yu (des meridjens) yin - (qui cst) terre - ; - Ie yu (des meridiens) yin - (qui est) terre -, genere Ie king (des meridiens) yin - (qui est) metal -.: _ Ie killg (des meridiens) yin - (qUi est) metal - , genere Ie lio (des meridiens) yin - (qui est) eau -. . . (Lc point) Ising (des meridiens) yang. c'est Ie ~etal.: aussl Ie ISmg (des meridien.) yang - (qui est) metal -, genere-t-II Ie yang (des meridiens) yang - (qui est) eau - ; - Ie yang (des meridiens) yallg - (qui est) eau - , genere Ie yu (des meridiens) yang - (qui est) bnis : . _ Ie yu (des meridiens) yanK - (qui est) bnis - , genere Ie klllg (des meridiens) yang - (qui cst) feu - ; . _ le king (des meridiens) yang - (qw est) feu - , generc Ie ho (des meridien ) yang - (qui est) terre -. La sigllification (des points des mliridiens) yin et yang n'est pas, dans taus les cas, 10 mlime. Pourquoi cela?
C'est qu'i!s sont soumis (il la regle du) c dur. et du c mou. (30~): Ie tsing (des meridiens) yin (correspond il la c tige .) yi et au bOIs; Ie tsing (des meridiens) yang (correspond ilia c tige .) keng et au metal ; Ie tsing de yang (correspondant il) keng, keng est Ie c dur. de yi; Ie tsing de yin (correspondant il) yi, yi est Ie c mou. de keng. Yi, c'est Ie bois: aussi dit-on quc les Ising (des meridicns) yin (correspondent au) bois; .. keng, c'est Ie metal: aussi dit-on que les tsing (des mendlens) yang (correspondent au) metal. (30t) Voir 10" diJJicult/, note 78.
204
64' DIFFICULTE
Taus les autres (points) sont
a I'instar de cela.
c Dur-moll .. : en {onetiaD de cela, )'i et keng soot run ct rautfe apparil!s. Ce qui est dit de yi et de keng s'etcnd en rcalitc a l'cDsemble dec; 10 tiges (celestes), kon: les points des visceres et des cntrailles ont tous tsing commc point de depart; Jes lsiflg des vaisseau yin com. mence"t a yi, Ie bois; Jes (sing des vaisseaux yang commenceDt a keng, Ie metal: c'est pourquoi, en panant de yi ct de keng. on dit qu'ils s'apparient (selon 13 regie) du c duc» ct du c mou:t. et que 10US lcs autres. parmi les 5 ~lcmenlS, s'npparient I'inslar de ceux-ci. .M aitre Ting dit: Lc c dur:t et Ie c mOll., cela veUl dire que: - si bi~rg de yin (correspond au) bois, uing de Jan au metal. keltg, Ie metal. c'est Ie c dur:t, et )'i, Ie bois. c'cst Ie c mou .. : - si yong de yin (correspond au) (eu et yong de yang I'cau. jen, I'eau, c'est Ie c dur .., ct ting, Ie fcu, c'est Ie c mou • ; - si yu de yin (correspond il) la terrc ct )'U de yallg au boic;, kia. Ie bois, c'est Ie c dur .. , et ki, la terre, c'cst Ie c mOll. : - si king de yin (correspond au) mc!tal. et king de yang au feu, ping, Ie feu, c'est Ic c dur ., et sin, Ie metal, c'est Ie c mou .. : - si ho de yin (correspond a) I'cau, et ho de yang a la tcrre. WOIl, la terre, c'cst Ie c dur .., et koltei, I'eau, c'est Ic c mou ...
a
a
En effel. selon la r~gle des 5 6lcmcnts, ils se gcncrcnt succc~ivc mcnt a I'image de la c mere et du fils.; i1s se dominent succe~~i ~emcnt, ils se re~isscnt succ~ssi.vement. I'un I'autre, a I'cxcmple de I c epoux et de I ~pousc .. : omSI les 1015 naturellcs veulcnt-dles que t~ut cc qUi. rcleve de I'cpoux so it c dur. J que tout ce qui rch~ve de 1 epousc salt c mall •. Lc Yi (-king) dit: c dans les divisions yin et les divisions yallg, alterncnt Ie mOll et Ie dur. (302): lcllc 'est In signification de ccla.
Cette difficulte est /a continuation de la precedente et donne une explication des deux lacallsatlons des points • tlng. Inn et yang. Cette explication se base sur deux referentiels, Ie calendrier at la compl6mentarite Inn·yang. Comme les deux sequences sont decalees de 180 0 (est-ouest), on retrouve la mi!me compJementarite au niveau des autres pOlnls at notamment les mouvements de dominance de la lai des einq elements. Alnsi Ie ting des Inn est au foie-bols-Est; et Ie ting des yang est au poumanouest-metal; co dernier domine I'autre: Ie ting des yang est yang, Ie ting des Inn est Inn. Le • long. des inn est au feu, slars que Ie • iong • des yang est au nord-eau. Etant yang, II ne peut Que domlner Ie • long. des inn, comme I'eau domlne Ie feu. Et ainsi de suite: II y a correlation continue selon n'importe que I refe. rentlel.
65 e difficulte Le (Nei-)king dil : Lii 0/' sari (I eDergie), c'esl tsing ; Iii 0/' elle relllre. c'eSI ho. Qu'implique une telJe formule?
La au sort (I'eoergie), c'est Ising: Ising, c'est I'orient Est, Ie printemps ; (en cetle saison), les dix mille etres accedent a la vie: c'e,t pourquoi il est dit que, la au art (J'energie), c'est Ising. La au elJe rentre, c'est 110 : ho, c'est l'orient . 'ord, l'hiver. (en celte saison) I'energie yang rentre et se dissimulc: c'est pourquoi il est dit que la au rentre (J'energie). c'est ho. lei sont designcs les points des meridiens aU. s'amorce et au s'uchcvc !a circulation (de l'cncrgie).
Catte diHiculM prlisente una contradiction apparente avec les pr{)cedentes, qui traltent egalement des caractt!ristiques des points su antiques. Elle est un excellent example de la duallte continue, Inn·yang, de la dlelactique tradltionnelle dans laquelle toute la logique descriptive est directement fanctlon du reMrentlel choisi. Alnsl, l'Est est Ie moment au I'energie se manifesle ot devlent visible: 10 solell se I~ve. Mals cela slgnlfle egalement que I'Est·tlng-prlntemps·fole est Bussi Ie moment au I'anergie • sort. du Inn, au Ie jour. sort,. de la nult. En fonetlon de ce dornier nUerentiel. Ie point ting·Est-printemps-Foie est Ie lieu de • sortie. de I'llnergie, comma on paut dire d'une Jeune plante qu'elle • entre dans la vIe ., ou qu'elle • sort de la terre·. II s'ensult que I'ensemble du cycle total de I'annee se termlne et reconr mence au solstice d'hlver, au nord-reln-froid-eau. Done Ie nord-froid·hiver·eau est Ie moment au I'energie est • retln~e ., cachee, profonde; Ie moment au son cycle se termine et va recommencer.
C'est a partir du nord-frold-eau-hiver que I'energie reprend son cyc!e d'evolutlon: elle ne peut donc tendrs que vers Ie yang-Est·foie-prlntemps. Par consequent, Ie point • ho. des inn, Qui correspond au nord, est Ie point au I'energle • entre dans Ie yang.: elle est en gestation-yang dans Ie Inn et va ~tre visible b l'est-foie-printemps4ing. Le mecanisme est exactement complementaire en ce qui concerne Ie yang: - les points • ho. des merldiens inn sont Ie • moment· ou 1'6nergle • entre •... ; - les points • ho. des merldiens yang sont Ie • moment. ou I't!nergle • sort. et devlent accessible. Le point ho des yang correspond au point. fin de I'ete-eentre-rate-estomac -, la au I'energle de I'estomac passe a I'Inh~rieur pour Ie • nourrlr •.
(302) Citation du Chouo-koua.
Mais ces mouvements correlatlfs sont lies it la direction du mouvement.
206
65' DIFFICULTE
Comma Ie Inn va de bas en haut, c'est
8U
point ho des m~ridiens inn de
I. jambe que I'energle • entre _. Donc lorsque Ie inn arrive vers Ie haut, Ie bras, et va se transformer en yang (. passer dans la yang.), c'ast Ie m6canlsma compl6mentaire qui sa fait: I'energie • sort _ au point ho des meridiens inn du bras j Ie reMrentiel change: • en bas _, 11 est inn; en haut, II est yang, toujours par Ie mouvement inn. En ce qui concerne Ie mouvement yang, qui va de haut en bas, Ie point ho des m6rldiens yang du bras est Ie • moment _ au I'energie • entre.. Par consequent, • en bas ., Quand 1'6nergie yang va se transformer en Inn (passer dans Ie Inn), c'est Ie m6canisme complementaire qui se fait: Ie point ho des meridiens yang de la jambe est Ie • moment _ au I'energie • sort a. II y
8
done application exacte d'une des lois de base de I'acupuncture:
la complementarite continue.
66 e difficulte I.e (Nei-)king dit : - Ie (poim) yuan du poumon apparait tl T'ai-yuan, Ie «grand abime >; - Ie (point) yuan du ClI!ur apparait tl T'ai-tillg, la « grallde collille • ; - Ie (poim) yuan du /oie apparait tl T'ai-tch'ollg, Ie «gralld assaut • Oil c grand passage> ; - Ie (point) yuan de la rate apparait tl T'ai-pai, la «grallde b/OIIcheur >; - Ie (point) yuan du rein apparait tl T'ai-k'i, Ie «grOlld ravill • ; - Ie (poillt) yuan de (Cheou) Chao-yin apparait tl Touei-kou, 1'« as du passage " de I' « echallge • ; (En note: C'est Ie poillt Chen-mell, la « porte des ill/luellces subtiles •.) - Ie (point) yuan de la vesicule biliaire apparait tl K'ieou-k'iu, Ie « tertre dominant. ; - Ie (point) yuan de I'estomac apparait tl Tch'ong-yang, Ie «yang assail/ant • ; - Ie (poilll) yuan du triple rechauffeur apparait tl Yang-tch'e, 1'« etang du yang. ; - Ie (poilll) yuan de la vessie apparait tl Killg-koll, I'. as sail/alii> ; - Ie (poim) yuan du gros illlest;n apparait tl Ho-kou, Ie «val de l'harmonie • ; - Ie (poilll) yuan de I'intestin grele apparait tl Wall-kou, 1'« os du poignet ., Du (point) yuan du poumon, T'ai-yuan, jusqu'au (point) yuaf! du rein, T'a.i-k'j, voir Ie p. cbapitre du Ling-chou. Son second ehapitre Dote que: - ]e (point) yll du poumon est rai-yuan ; - Ie (point) yll du ca:ur est rai-ling ; - Ie (point) yu du rOlc est rai-tch'ong; Ie (point) yu de la rate est T'ai-pai; - Ie (point) yu du rein est T'ai-k'i; - Ie (point) )'U de ]a vessie est Chou-kou, I' c as lie ~ ; iL se situe au-del& de Kiog-kou, lequel constitue Ie (point) y"an; - Ie (point) yll de la vesicule biliaire est Lin-k'i, < Pres des larmes ~ ; il se situe au-dela de K'ieou·k'iu, Icquel constitue Je (point) yuan; - Ie (point) yu de I'estomac est Hien-kou, la c passe abrupte»; it se s.itue au-dell de Tch'ong-yang, Iequel constitue Ie (point) yuan; - Ie (point) yu du triple rechauffeur est Tcbong-tchou, I' < Uot central>; iI se situe au-del& de Yang-tch'e, lequel constitue Ie (point) yuall ;
_ Ie (point) yu de l'intestin grole est Heou-k'i, Ie «ravin posterieur ~; it se situe au-dela de Wan-kou, Icquel constitue Ie (point)
yuan;
-
Ie (point) yu du gros intestin est San-kien, Ics c trois inter-
208
66' DIFFlCULTE valles.; il sc situe au-deJa de Ho-kou, lequcl constitue Ie (point) yuan. De fait. les meridicns yin des 5 Vlscercs ccsscnt (iei) de detenir des (points) yu: iIs constituent Oes paims) yuan .. les meridicDS yang des 6 entrailles, qui ant dejil un (point) yll, ani, comme les precedents. un point yuan. Certcs, Ie Ling-chou considcre que T'ai-ling est Ie (point) yuan du eeeur, et Ie Nail-king pareillemeot; mais (cclui-ci) considcrc en outre Touei-kou comme clant Ie (point) yuan de (Cheou) Chao-yin; Ie Tc"ell-M~ou droll, c Traite des aiguillcs et des moxas:t de Tchou.k.ia, considere par ail leurs que T'ai-ling est Ie (point) yu de Cheou Kiue-yin. (Ie meridicn du) Maltre du ecrur; puisque Chenmen est situe en d~a de la p3ume. a J'cxtremite de Toueipkou, c'cst la au s'ecoulc O'eocrgie du) m~ridicn du cceur. Ie (point) yu devrait etre idcntique: pourquoi done e t-il iei diff~rcnt?
Selon Ie 71· chapilre du Ling-cltou. (Cheou) Chao-yin n"a pas de (point) yu, Ie caur De pouvant Clre atleint. K'i-pai dit: son meridicn cxterieur peut crre aUcint, mais Ie viscerc DC l'est pas; c'est pourquoi on puncture uniqucmcnt son meridicn en d~a de fa paume, a J'extremite de Touci-kou. QuaDt aux autres pouls, s'ils sont. Ii I'entree et a la sortie, courbes, au cours heurtc, )a maladic est grave: tous les pouls se comportent de fa mcme maniere que ccux de Cheou Chao-yin
et (Cheou) Sin-lcboll. Par ail leurs. Ie 2' cbapilre dit que: (I'cnergie du)
creur sort a Tchong-tch'ong, se deverse a Lo-Kong, s'ecoule Ii rai-liDg, passe a Kien-ebe, I' c entremetteur:t, et rentre a K'iu-tcbe, Ie c marais tOl1ueux: », dans Cheou Chao-yin. [En /Iote: Si ron s'cn lient it Tcbong-tch'ong et it ec qui suit, Ie (point) yu est celui de Cheol! Sin-tchou; Ie Ling-chou indique a juste titre qu'il s'agit de Chcou Chao-yin, mais Ie (point) yu du meridien Cheou Chao-yin n'est pas cite distinctement.] En outre, Ie So-wen, ::tu chapitre lvlieou-ts'e. c PiqQrcs fausses:t, prescrit de puncturer Cheou Sin-tchou et (Cheou) Chao-yin a l'extremitc de Touei-kou. chacun une seule (ois: I'etat de choe cessc immediateme"t (303). II e~t dit cncore. dans Ie chapitre K'i-hiuc, les c Points de I'energie. (204): II y a 50 points yll de visceres. Maitre Wang note 5 (points) yu de visceres seulcmcnt; iI y a des points yu ct ts;lIg du meridicn de I'cnveloppe du creur. mais il n'y a pas de point yu et Hillg du meridien du creur. La 7V difficulle dit aussi que. par cxcmple. si Ie cceur cst attcint, iI raut dissiper Ie yu de Cbeou Sin-tehou, et tonifier Ie Ising de Cheou Sin-tchou; Ie tcxte exprime ici dans Ie detail les tenants et les aboutissants de chacun des meridiens: on sait ainsi qu'il est aussi bien possible de guerir avec Cbeou Chao-yin qu'avec
(Cheou) Sin-tcbou.
On considere tous les (points) yu des /2 nl/iridiells comme erant yuan. Pourquoi cela? Aux (points) yu (des meridiens) des 5 viscercs circule I'encrgie du triple rechauffeur ; elle y demeure et y prend fin. La ou circule (renergie dll) triple rechallf/eur, Ie (point) yu de"ient yuan. Pourquoi eela? (303) Voir So-.....en, chap. 63, (304) Voir So-w~n. chap. 58.
66' DIFFICULTE
209
En dessous du nombril, dans J'espace inter-renal. se siluenl l'energie motrice, tOllg-k'i, la vitalite de I'homme ; c'est la racine des 12 meridiens ; c'est pourquoi on donne Ie nom de yuan, • souree >, (i'energie du) triplc rechauffeur, I'energie primordiale, yuall-k'i, ayant line fonction differenle (305). Elle regit la circulation des 3 energies, pas e successivement dans les 5 visceres et les 6 entrailles. Yuall, source, origine, est une designation honorifique du triple rechauffeur. Cest pourquoi, si c'est yuan qui s'interrompt brusquement, les 5 visceres et les 6 entrailles sont affectes: il laut trailer les (points) yuan de chacun d'eux.
a
On considcre tous les (points) yu des J 2 meridiens comme clant parce que les )tu des 12 meridiens 50nt tous en conncxion avec Ie triple recbauffeur. dont J'energie y circule, y demt:urc et y prend fin. La OU circule (I'cnergie du) triple rechauffeur, Ie (point) JU devient yuaJl parce qU'au-dessous du nombril, dans respace inter-renal, se (situent) I'encrgie motricc, ainsi que la vitalit~ de I'bomme et la racine des 12 meridicns ; (I'energie du) triple rechauffcur a alors une fone· tion distioete de celie de I'cnergie primordialc, yua,,-k';: elle regit la circulation des 3 energies de haut CD bas (du corps), passe successivement dans les 5 visceres et les 6 cntrailles. La circulation des 3 energies, c'est cc dont Maitre Ki explique que Ie rechauf[eur inferieur nourrit I'energie du c vrai principe :t. c'est-a-dire l'energie prirnordiale, YUGn.k'i. Elle s'eleve. pcoetre jusqu'au rechauffeur median; Ie rl!:chauffcur median rC!roit les elements nutritifs, leurs energics (respeelivcment) subtile et impetueuse se transform eDt et deviennent (lcs energies) yong et wei j les energies yong et wei. unies a I'energie du vrai principe, ,chenyuell, circulent ct penetrent dans Ie rechauffeur superieur. C'cst la rai· son pour laqueUc yuan est une appellation bonorifique du triplc rechauffeur ; ct si c'est yuan qui s'interrompt brusqucmcnt, encore faut-it ctre averli du point qu'i1 a atteint. identifier I'eodroit iI circule. Lorsque les 5 visceres ou les 6 cntrailles sont affectes, iI cn est de tous ainsi, et 1'00 traite celui qui convient. yUG1I
ou
Cette dlfflcult6 donne la localisation des points • lu _. On y trouve egalement ce qui a tHe notlfJe dans les dlfficultes preeedentes: la nature et Ie raison du point lu (du .. double _ point Ill-yuan). Ce point yuan est la .. traduction. au la correspondance, du triple rechauffeur. C'est lUI quI pr6slde au mouvement de mutation yang·l"n. Ce point yuan est donc essentiellement un point de mouvement, O'sutre part. I'orlglne de la vie, ou plus exactement du • mouvement de la vie _, est sltue .. sux reins - (voir difficultes ant6rieures). II s·ensult que Ie reehauffeur Inferieur (S V.C.·foie-reln) preside aux mouvements de mutation: c'est Iii Ie siege de I'origlne des mouvements de mutation des energies long, oe et • pure _, Ce qui slgnlfie que Ie point correspondant au triple r~chauffeur, sur les merldlens yang, a une fonctlon • noble -, puisqu'i1 preside aux mouvements d'energle, On Ie distlngue done du point • lu -, en Ie denommant: • yuan _, (305) Voir 15' dillicuili.
211
67' DIFFlCULTE
67e difficulte
va au yin, La c M~Lhode des aiguillcs:t, Tchen-/a, s'exprime ainsi: Ce qui su.it Ie yang attire Ie yin .. cc qui suit Je yin attire Ie yang (308).
Les (poinIS) mou des 5 I'isc~res solll lous situ.. dans Ie yin, el les (points) yu dans Ie yang. Quel est Ie sens de cela?
Si Ie )'in est atteint, (l'energie) va au )'wlg; si Ie ),ang est alleint, (l'energie) va au yin: c'est Ie pourquoi de la formule selon laqueUe (les points) mou sont situes dans Ie yin, el (Ies points) yu dans Ie yang.
Cette dlfflcult6 est une lIIustratlon de la 101 de qui pr~slde aux mouvements d'~nergle.
compl~mentarit6
continue,
1) L'~nergle plJnlltre dans Ie Inn par la 'surface du Inn _. Et elle regagne l'exMrleur, Ie yang, par la _ surface du yang -. Ce qui expllque la eorrc§latlon existant entre Ie Tae-Inn at Ie Tae-yang.
L'enscmble (des poiolS) IIlOU et yu des 5 visccres r~olt globalemcDt Ie nom de points k'OllN. k'ong-hille. Ce qui est silue dans Ie ventre est yin: cela conccrne done les (points) mou .. ce qui cst situe dans Ie dos est yang: ecla conccrne done les (points) yu.. mou, c'cst Ia mcme chose que mou-Me, c n<cud de mou » ; mou signifie que I'encrgie
Au nlveau de I'homme, la • surface du inn. a deux aspects genereux: - d'une part, la peau elle-m~me: I'enveloppa de I'homme. qui supporte les meridians: - d'aulre part. Ie zone thoraco-abdomlnale qui est Ie Inn par rapport au dos.
des meridiens est iei rassernblcc. Yu-che, commcOlant Pien-lS'iao. avance que chou, c'cst la m..:me cho e que wei. jeter, abandooocr; chou slgmfie que I'energie des meridicns trouvc en ceux-ci son origine, e1
Pour com prendre eela. 11 suffit d'appllquer a I'homme la notion fondamentale de fecondatlon: l'homme Meonde la femme com me Ie clel Mconde la terre: Ie clel est yang, la terre est Inn: Ie dos est yang, Ie • ventre« est Inn.
qU'elie s'epuise en ceux-liI (306). Lcs (points) mou des 5 visceres sont situes daDS Ie ventre: - les tpoints) mOll du pouman sont les Tcbong-fou, c: paJais central .: 2 points silUCS dans la region tboraeique, 1 pouee cn-dcssous de Yucn-men, au·dcs~us des seins, entre deux cotes, dans Ie ereux. de I'artere; - Ie (point) mou du eeeuc, c'est Kiu-k'iue, III c grande brcche., point unique situe I pouee en dessous de Kieou-wei, la c queue de
pigeon> (307);
- les (points) moa de In rate sont Ics TCheng-men, c porte ornee. 2 points situes en dessous des basses cOtes, au droit du nombril ; - les (points) mOll du foie sont les K'i-mcn, c: porte de l'csperance • : 2 points SIlUes de chaque cote, chacun a 1 pOllee 5 jen de Pou-yong, c sans apparence. ; - les (points) mou du rein sont les King-men, c: porte elevce»: 2 poin~ situes ii In ceinture, a J'origine des basses cotes, J
Les (points) yu des 5 visches sont silu,," dans Ie dos, Ie long du meridien Tsiu T'ai-yang: - Ie (point) )'U du poumon cst ~itue SolIS la 3- vertebre ; - Ie (point) yu du c(Cu.r est situe SOLIS la 5' vertebre; Ie (point) yu du foie est situe SOliS la 9' vertebre ; - Ie (point) yu de la ratc est situe SOLIS la II' vertebre ; - Ie (point) )'ll du rein csi situ~ SOLIS la 14' vcrtebre, tous 1 pouee 5 len de part et d'autre de la colo nne vertcbraJe, Si Ie yill est atteint, (I'energie) va au yang; si Ie yang cst atteint, (I'energie) va au yin: les energies des meridiens et des 10, yin et yang, se rcunissent cnlre elles, traversent les visceres et les entraillcs; du venLre et du dos, les energies penelrcnt celui qui leur correspond: cause de quai, si Ie yin ~t atteint., (I'cnergie) marque un temps, puis va au yang; si Ie yang est :lttcint, (I'~nergie) marque un tcmps, puis
a
a
(306) Voir 68- diJ/iculrl. note 312, en (ooelion de IllqueUe on peut aussi comprendre qu'eUe s'y c embarque~. ou s'y c d~\'erse ~. (307) L'appendice xipboide.
Ce qui expllque egalement que Ie • ventre _ de la femme est yang (II • regarde _ Ie elel) et que son dos est Inn, II est appuyt! hi la terre) (voir Nel·klng) .
2) L'lJnergle va du yang au Inn et du Inn au yang. Par consequent, une attelnte ' profonde _ des viseeres, fait que Ie mouvement d'tinergie va du Inn au yang, de la profondour Inn vers la lone yang: Ie dos. Par consequent, I'tinergle troubllie ressortira par Ie clel-yang·dos·tae-yang. C'est pourquol les points - yu - sont taus placlis sur Ie meridian Tae yang du dos. Inversement, une attelnte profande, des vlsc~res. va se falre par la surface du Inn, vers la profondeur: donc, II partir du • ventre -. C'est pourquol les • points mo .. (mou) sont thoraco-abdamlnaux: et c'est pourquol egalement, Us vont tradulre, ou • annancer.. la souffrance des visceres profonds: lis sont dans la zone la plus • prticleuse - de I'homme : Ie Inn. Par constiquent. I'energle ,sort _ par les points 'yu. at ,rentre. par les
points • mo. (mou). 3) O'autre part. chaque visc~re, Inn ou yang, est Ie sl~ge de transformations mtitaboliques. Ce qui slgnlfle que chaque viscera est un centre de mutation. Par constiquent. chaque vlseltre (organe ou entraille) est Ie lieu ou un mallvement de mutation se reallse, C'est pourquol Ie triple r6ehauffeur a touJours une correspondance vlsc6rale: son r61e de controle des mouvements de mutation trouve son lieu d'eleetlon au niveau des vlseeres, II s'ensult que ehaque vlseine est
OJO
lieu de mutation entre Inn et yang.
(308) T.JOng ),ang yin yi". 'song )'in yin yang: tsang. accompagner, se conformer 1; yin, attirer a soi, comme la corde de rare qu'on bande,
212
67' DIFFICULTE
Etant profonds, done • dans Ie Inn., lis sont Ie siege d'UM mouvement du Inn au yang.
g~nl!ral
4) Par consequent. en cas de maladie yang, on taMiliara Ie inn, dans Ie sens du mouvement de mutation: du inn au yang. On agira done en tanifiant les points. rna. correspondants. Ce qui n'empeche pas que I'on puisse • alder ., • Buivre -, la transformation en dispersant Ie yang en trap, par la puncture des points • Inn. corresponds"ts.
Done. en cas de maladie inn. profonde. on augmentera I'~nergie du viscera perturb~ en Ie tonlfis"t. Par consequent, en passant par la Yole yang; la ton iff. cation du point fu donnera du yang au viscera et permettra done la mise en mouvement du inn.
Ce qui n'empeche pas la tanificatlon Identlque du point. rna • : on ajoute de
l'~nergle Inn qui va aussl S8 transformer en yang: on retablit Ie nlveau d'energle du vJsc~re perturbe par une maladie inn. 4) Entin, dans Ie cas d'un trouble de la circulation energetique dans un visc~re, on puncturera les deux voles d'acces, dans Ie sens du mouvement de mutation: on disperse Ie point mo, ce qui appelle I'energle yang exterieure et permet la • rentree • dans Ie Inn; et on tonifle Ie potnt • iu _, ce qui appelle J'energle Inn profonde et facilite la • sortie. vers Ie yang.
Ce qui n'est pas autre chose que ('application du syst~me • lo-iunn • des merldlens : on facilite la circulation entre deux merldiens couples en dispersant Ie point. /0 • et en toniflant Ie point • lu _. En eHet. la • vole IU mo. est un • chemin. traversant un vJsc~re et Ie reliant au inn et au yang, du Inn au yang. 4
5) Au total, la 101 de complementarltEi continue S8 retrouve lntegralement: on traite Ie yang par Ie Inn et Ie inn par Ie yang (voir Monographle GREMA nO 7: M Technique du Trelternent lu.Mo .).
68 e difficulte (Les m6ridiens des) 5 viseeres el des 6 entrailles ont lOllS des (points) tsing, yang, yu et ho: It quai commande chacun d'eux ? Le (Nei-)king dit: OU sort (I'6nergie), c'est Ising .. au elle s'&:oule, c'est yang,. oil elle se deverse, c'est yu,. oll eUe passe, c'est king,. oll eUe renlIe, c'est ho (309). Tsing commande a la (sensation de) plenitude sOus Ie =ur ; )'ong commande It la chaleur du corps; yu commande It la pesanteur du corps, aux douleurs articulaires ; king commande It I'oppression, a Ja toux, aux (sensations) de chaudet-froid ; - ho commande aux rcDux d'energie, aux diarrMes. Telles sont les affections auxquelles commandent (les points) Ising, )'ong, yu, king et ho des 5 vi ceres et des 6 enlIailles. Tchou, commander a, c'est Iche, gucrir. Tsing: ce sont Ics points d'eau, kou-Ising, c'est Ie puits au l'eau
sourd, lA ou elle se manifeste (310) ; YOllg: c'esl Ie point de depart d'un petit cours d'cau (311); IS;lIg, c'cst la source, originellcment minime ; si done (l'cnergie) poursuit son cours en demcurant discrete, c'est yang; yu: c'est tc/z'ou. embarquer; c'est Ichou, deverser (312); si (I'energie), partant de yong, se deverse, alors c'est yu .. si, de yu pour origine, eUe passe outre a cclui-ci, c'est alors (Ie point) appele king (313); si, de king pour ongine, elle entre au point de reunion. c'cst celui qu·on appcllc ho: ho, c'est hOlle;, la reunion (314). Le 1er chapitre du Ling-chou s'exprime ainsi: 5 visccres (ayant
chacun) 5 yu, (cela fait au total) 5 X 5 chacun) 6 yll, (cela fait au total) 6 X 6
= =
25 yu; 6 viscores (ayant 36 yu.
fEn note: Ce mot yu dcsigne d'une fa~on generale les /tong-Mue; tous les J.'ong-hiue peuvcnt recevoir Ie nom de yu.] 1I y a J 2 meridiens, king-mai, et IS vaisseaux 10, lo-mai, soit en tout 27 (vaisscaux) ou circule I'energie; tous (ant des points) Ising, yang, yu, king ct /zo qui leur correspondent, et qui commandent aux maladies, chacun de fa~on difIcrente: Ising commande a la (sensation de) plenitude sous Ie C(rur: maladie du foie et du bois. Une ramifica(309) Voir N~i-kin" chap. 2. (310) Tsing, Ie puits: la r~partition clas,sique du sol en 9 parcelles, dont ceDe du centre contient Ie puits commun. (3 J I) Yon, est, certc:s, un ruisseau, mais cene explication fait intervenir l'homopbonie, car Ie radK:3J aquatique n'entre pas habitueDement dans Ie caroctere. (312) Yu est uee barque antique, quelque chose comme l'actuel sampan; Ich'ou, comp0s6 du prk€dcot, c·est transporter en barque; Ie meme, prononc€ chou, c'est renverser, vider, perdre. (313) Kin" la tnlme des eaux souterraines; passer par; voir aussi 1"' dil/iculll. note 27. (314) Ho. des vou i I'unisson: accord, union.
214
68' DIFFICULTS
tion (du
m~ridien)
Tsiu Kiue-yin part du foie, trave"e Ie diaphragme,
s'elevc et se diffuse dans Je pouman: c'est pourquoi Ising commandc a la plenitude (rcssentie) SOLIS Ie cccur ; YOll8 commande a la chaleur du corps: maladie du creur ct du feu; yu commande a la pesanteur du corps. :lUX douleurs articulaires: maladies de 13 rate. de la terre; king commande a ('oppression, a la (aux, BUX (sensations de) chaud-elfroid: maladies du pouman, du metal; commande aux reflux d·cnergie. aux. diarrhecs: maladies du rein, de I'cau. Maitre Sic dit: On (Taite ici des maladies des 5 visccres; pour chacuoe d'elles, la regte est corrcctement etablie; les autres maladies pcuvent faire I'objet de sembiabies deductions, ct elre traitees en consequence. On De parle pas des 6 entrailles: traiter des vi ceres est suffisant en vue de ce dont iI s'agit.
"0
CelIe
dilfleult~ ~Iablil
les
eorr~latlons
th6rapeullques des points su antiques.
en fonctlon de la loi des clnq elements.
Par
eons~quenl.
Ie
rM~rentlel
utllis~.
6g e difficulte Le (Nei-)king dit: S'il y a vide (des m~ridiens), les toni/ier; s'il y a plenitude, les disperser; s'il n'y a ni vide IIi plenitllde, prelldre en consideration Ie meridien (qui convienl), et Ie traiter. Quel esl Ie sens de cela? S'i1 y a vide, en lonifier la mere; s'i1 y a plenilude, en disperser Ie fils ; iI faut d'abard lonifier, el ensaile disperser; s'i1 n'y a ni vide ni plenilude, prendre en consideralion Ie meridlen (qui convienl), el Ie trailer: c'esl Ie meridien principal qui esl sponlan~menl perlurbOints) rsing, c'est uniquemeol pour di perser yong. car ISlIIg est bOIS, )'on8 esl feu, el Ie feu est Ie «fils. du bois. Dans la pr~sente explication, Yue-jen parle uoiquement de 13 dispersion de Ising. Si I'on doit lonilier tsing, il faut alors tonifier (Ie point) ho correspondant; c'cst pourquoi, citanl Ie (Nei~)k;ng, it dit que, (si Ie cas releve de) la tonification. it n'est pas possible d'y appliquer )3 dispersion ; ~s~il r~leve de) la dispersion, iJ n'est pas possible d'y appliquer Ja IOl1lflcatlon: a ehacun cc qui convient. Si I'on tonifie ou disperse a contretemps, la maladie s'aggrave de plus en plus et atteint s.. pl~nitud~; la.pl~niIUd~ (de Ja mal!die), c'esl Ie vide (de I'~nergie); qUI est affhge d un lei Vide ne peut etre soigne.
~ont les mouvements harmonleux at campl6mentalres du yang at du Inn ...
II s'agit icl de l'applJcation dlrecte de la correspondance des points su antiques avec la 101 des clnq ~I~ments et I'utilisatlon du mauvement d'engendrement. Nous avons vu, dans une dlHiculte pr6cedente que dans la loi des cinq elements la • mere - ongendre • Ie fils _, et que Ie fils prend I'anergie de la mere. Par consequent, pour. disperser la mere -, on • puncture Ie fils _. Ainsi Ie point ting-est·bols·fale sera dIsperse par son. fils _, Ie point iang-eceur.sud-fau, du mime m6ridien,
mo)
VOtt 67' dillie.lll.
-
. -
-
74- DIFFlCULT8
74e difficulte
225
1) La premil!re question de cette 74· difficult6 s'expllque d'ell~mAme: elle applique directement les eorr61ations entre organes et points de la 101 des clnq 616ments.
Le (Nei-}king dit: Au printemps, puncturer Ising; en ete, puncturer ynng ; d 10 fin de /'ete, puncturer yu ; en automne, puncturer king ; en hiver, puncturer hn. Quel est Ie sens de cela ? - Au printemps, on puncture (Ie point) tsing, car (I'energie) perverse siege dans Ie foie ; - en ete, on puncture (Ie point) yong, car (I'energie) perverse siege
Par exemple: au print8mps·fole-Est, Ie fole est souvant attelnt par 1'6nergle perverse: 1I faut puncturer Ie point tlog; en ete, I'~nergie perverse se localise souvent au emur: 11 faut puncturer Ie point iong. Cela slgnlfl8 que dans les cas de maladle par energie perverse salsonnlere et so traduisant t. I'organa correspondant A la salson, Ie point Ie plus actif et Ie plus Indlqu6 est celul qui correspond A la salson-organe.
dans Ie camr ;
2) La deuxll!me question est plus subtile et donne les indications des points en fonctlon de la cllnique • salsonniere _.
- a la fin
de I'ete, on puncture (Ie point) yu, car (I'energie) perverse siege dans la rate; - en automne, on puncture (Ie point) killg, car (I'energie) perverse siege dans Ie poumon ; - en hiver, on puncture (Ie poinl) 11o, car (I'energie) perverse siege dans Ie rein. Les (points) yong-yu sont associes aux quatre saisons en fODetion
du sejour de (I'energie) perverse en chacun d·eWl.
Pourquoi Ie !aie. Ie emu,. La rale, Ie paum01l, Ie rein sont-its (respectivemenl) associes au printemps, d /'ete, tl l'automlle et tl l'hiver? Si l'un des 5 visceres est malade, (les correlalions s'elablissent) aussit"l sur la base 5. Prenons I'exemple d'une affection du foie : si Ie teint est vert, c'est Ie faie ;
si l'odeuf est rance, c'est Ie faie; si I'on aime (la saveur) acide, c'est Ie foie ; si 1'0n aime appeler, c'est Ie faie ; si ron plcure volontiers, c'est Ie faie. Les maladies sont si nombreuses qu'il n'esl pas possible de parler de loules. Mais chacune des 4 saisons en compte un certain nombre, el toules sont associees au printemps, a I'eto, a I'automne au a l'hiver. L'acupuncture qui se veut parfaile tienl en un c poil d'aulomne» (32I). Si I'un des 5 visceres est malade, (Ies correlations s'etablissent) sans cesse par 5; les affections en soot extremement oombreuses. Quel qu'eo soit Ie combre, et bien que les 4 saisons en comptent chacune un certain combre, clles sont toutes associees au printemps, a rett, a l'aUlomne ou a l'hiver. ainsi qu'aux points (sing. yang. yu, king. ho qui leur correspondent. L'usage des aiguilles neeessite un examen tres subtil. A l'examen, Ie texte de ce ehapitre semble bien eomporter des
Iacunes; toutefois, si I'on s'en rapporte
a
la presente explication, iI
devient immediatemeot comprehensible. (321) T&'ieou·h/Jo, un poil d'automne: un cheveu d'une extreme finesse.
Alnsl, lorsqu'un organe est attelnt, les slgnes font partie de toute la s6rie analoglque du moment correspondant de 18 101 des clnq 6lements. Par exemple. sl Ie fole est malade, on aura toute Is s~rle de slgnes cllnlques correspondant au bols·Est-fole.prlntemps: Ie telnt est. verdAtre., I'odeur naus~abonde, la saveur est 81gre, Ie malade larmoie et • iI appelle. (II r6clame
et se plaint).
Des lors la correspondance d'utilisatlon des points se fait d'elle-meme: sl Ie tole-tlng est en vide, II faut Ie tonlfler: on puncturers Ie • polnt.mere • : Ie point ho en tonlflcation. SI Ie fole-tlng est en pl6nitude, on puncturers Ie • point fils. long du meme m6rldlen. En somme la regulatlon exigee s'appllquera les mouvements de la 101 des clnq 616ments.
BUX
points su antiques en sulvant
-
Jj-
75' DlFFlCULTE
75 difficulte e
Le (Nei-)king dil: Si I'oriellt ESI eSI e" pU"illlde, el 1'0rie"l Ouesl en vide, dispersez I'oriellt Sud, el lonitiez I'orient Nord. Quel est Ie sens de eela? Le metal, Ie bois, I'eau, Ie feu et la terre doivent etre tour it tour equilibres I'un par I'autre : - I'orient est, c'est Ie bois (322), [,orient ouest, Ie metal: si Ie bois tend it la plenitude, il Ie faut Oquilibrer par Ie metal ; si Ie feu tend it la pleoitude, il Ie faut equilibrer par ['eau ; si la terre tend it la plenitude, it la faut equilihrer par Ie bois; si Ie metal teod it la plenitude, il Ie faut equilibrer par Ie feu; si I'eau teod it la plenitude, ilia faut equilihrer par la terre. L'orieot est, c'est Ie foie: on doit donc comprendre (qu'il s'agit de) la plenitude du foie ; I'orient oucst, c'est Ie poumon : on doit donc comprendre (qu'il s'agit du) vide du poumoo. (ll faut) disperser I'oricnt sud, Ie feu; tonifier I'orieot nord, ['eau, car: - I'orient-sud, c'est Ie feu, Ie feu, c'est Ie c fils:) du bois; - I'orient nord, c'est )'eau, reau, c'est la c mere, du bois. L'eau triomphe du feu: - Ie • fils > peut commander a 10 • mere >, (qui aUeint la) plenitude ; - la c mere> peut commander au • fils >, (qui atteint Ie) vide. Ainsi done, la disper,ion du feu et la tonilication de I'eau tendent a influer sur Ie metal qui ne peut equilibrer Ie bois. Le (Nei-)ki"g dit: A qui n'est pas capahle de traiter Ie vide, que demander de plus? Tel est Ie sens de cela. c Le metal nc peut equitibrer Ie bois
~
: ie mot
pOll, ..
De pas). est
sans doute une superfetation (323). c 5i ronent Est est en plenitude et I'orie"t Ouest eo vide, dispersez I'orient Sud et tonifiez l'oricnt Nord ~ ; Le bois et Ie metal, Ie feu el l'eau doivent ctre altemativemeot equiJibres I'un par l'autrc. Le bois, Ie feu, la terre. Ie metal ct I'eau tendent a la plenitude, les S elements cbercbent a triompher et s'efforccot a La domination (des uns sur les autres). Le metal, I'eau, Ie bois, Ie feu et la terre s'cquilibrent mutuelJement parce que ce dont (chacun) des 5 clements triomphe, ce qu'il domine, it Ie convoite. Le (N~i-)ki"g dit: Si run de visceres n'est pas equilibrc, ce dont it triomphe I'equilibre. L'orient Est, c'est Ie foie; I'orient Ouest, c'est Ie poumon ; si rorient t est en plenitude, on sait que l'orient Ouest est en vide; si rorient Ouest o'etait pas vide,
terre _; DOUS corri&eons d'officc:. (323) On peut comprcndre: c parce qu'il ne peut pas... _, 3ussi puisse Cquilibrer Ie bois •. (322) Le lute dit: c 13
bien que: c pour
qu'i1
227
alors comment I'orient Est pourrait-il neanmoins augmentcr sa proprc plenitude? Soit qU'OD disperse. soit qu'aD tonifie, il s'agit de reduire I'exces ou de combIer l'insuffisance ; reduction ou augmentation tendent a la voie du milieu. L'enu est capable de triompher du feu: Ie fils peut commander a Ia
mere (qui alte;nt la) plenitude, la mere peut commander au fils (qui
atteint Ie) vide: - si I'on disperse I'orient Sud, Ie feu, on enIeve I'cocrgie du fils et I'on provoque In croissance de In mere. laqueUe est cn exces' - si I'on toni fie POTient Nord, l'eau, on fait debordcr l'energie du fils sans provoquer La croissance de in mere. De cette fa~on. ce qui etait en lrap est r&luit, ce qui etait affaibli progresse. Le metal clevieot capable d'cquilibrer Ie bois. ct les deux orients Est et Oucst n'ont plus tendance a triompher (I'un de I'autre). ils oot tendaoce a eliminer leur
hostilite (reciproque).
Le dessein general de Yue-jen, c'est de faire com prendre que, l'energie de I'orieot Est etant au-dela de la plenitUde, et celle de l'onent Ouest ctant insuffisante, iI cODvient de disperser Ie fcu pour nHaiblir l'enu, et de tonifier reau pour coofoner Ie metal: ainsi rend-on Ie metal et Ie bois cnpables de s'arretcr mutucHement. C'cst pourquoi 1'00 dit qu'on souhaitc commander au metal de reussir a equilibrer Ie bois. Si I'on disait vouloir commander au metal de ne pas reussir a equilibrer Ie bois, Ie sens de I'cnsemble du texte deviendrait inintelligibIe, el I'on ne pourrait comprendre Ie propos final: si J'on fniseit que Ie foie-bois ne soit pas en exces, et que Ie pOumOD DC soit pas vide, il faudrait a nouveau disperser Ie feu et lonifier reau; i1 ne faut pas vouloi!" cmplir ce qui cst plein, oi vider ce qui est vide. Le sens du textc de la 81- di//iculte est cn parfaitc concordance avec celui-ci, ils s'cclairent I'un par l'autre. Maitre Kicou Fong-ts'ni explique que. de J'eau, du feu, du metal, du bois et de la terre, it est bon de tonifier seulement cetui qui triomphe dc rautrc, afin d'cn reduire I'exces: Ie sens est donc identique. D'oll la sentence qui dit: A qui n'est pas capable de traiter Ie vide, que demander de plus? En effet, si 1'00 connait la norme et pas Jes variantes, mieux vaut s'abstcnir. L'idee principale de ce cbapitre, c'est qu'en cas de plenitude du foie et de vide du poumon, it faut disperser Ie feu et tonifier I'cau. On se posera sans doute la question suivante: Ie fils pouvaot commander a la mere (et celle-ci atteigDant la) plenitude; la mere pouvant commander au fils (et celui-ci aneignant Ie) vide, doit-on disperser Ie feu ct tonificr la terre? C'est vrai, car si Ie Fils est en excCs, I'cncrgie de la merc ne s'accroit pas, et si La mere est en insuffisance, clle n'est pas en mesure de proteger son fils; si I'on disperse I'orient Sud - Ie feu - , on enleve !'cnergie du fils et ron provoque I'accroi ement de la mere qui devient en exeCs; si ron toniIie Ie c centre ~ 13 terre - , I'energie de la merc deborde et devient, en consequence.
capahle de proteger son fils. A prescnt, pourquoi donc disperser ]e feu et tonifier reau? A ce propos, Yue-jen parle excellemment d'une seule action et de deux resultats : si I'on disperse Ie feu: • on enleve I'energie du bois, • on fait disparaitre )a subordination du meta);
228
75' DIFFICULTE
75' DIFFICULTE si I'on tonitie l'eau : • 00 fait deborder J'energie du metal, • 00 limite J'eclat du feu; si rOD tonifie la terre: • on porte assistance au metal, el c'est tout; iL n"y a ~~ de second effet possible; ce que 1'0n prend en compte lei, cc n'est pas la tonification de la terre. mais la tonification de reau. On s'interrogera sans dOUle encore au sujet de la doctrine des 5 elements (dans la fommle): La mere pouv3nt commander au fils, (celui-ci atteint) Ia plenitude; Ie fils pouvant commander it la mere, (celle-ci atteint) Ie vide. lei, Yue-jen dit que: Ie fils pouvant commander a la mere, (ccllc-ci aneint) la plenitude; 13 mere pouvant commander au fils. (cclui-ci atteint) Ie vide: pourquoi cela? C'est sans doule que chacun parte son propre langage : - la mere pouvant commander au fils. (celui-ci aueint) 13 plenitude; Ie fils pouvant commander a la mere, (ecllc-ci atteint) Ie vide: c'cst la generation et la mutation des 5 clements; - Ie fils pouvant commander a la mere, (celle-ci atteint) Ia ph~nj tude; la m~re pouvant commander au nls, (celui-ci atteint) Ie vide: c'est J'apport et I' c enJevemcnt» dans Ie domaine de l'acupuncture. L'un et l'autre DC coi'ncident pas toujours. Maitre 5e-ming Tcb'en dit que la secondc proposition s.ignifie que Ie bois progrcsse au detriment du metal, et i1 lui donne Ie nom de hellg, c insolence» (324). Le Nei-king dit que, si l'cnergie c, e'est la tonifiealion de la mere. Dans rexemple d'une affection du ereur : disperser (Ie point) JLI de Cheou Sin-Iehou, e'csl ee que signifie • aller 11 la reneontre en vue de !'enlevement > ; tonifier (Ie poinl) Ising de Cheou Sin-tehnu, c'cst ee que signifie c poursuivrc afin de sOlltcnir ». c Aller
a la
rencontre en vue de J'enlevement" c'est la dispersion:
239
Cette dlfflcult6 n'est qu'une modalit~ d'expllcation concernant I'utllisation des points su antiques selon la 101 des cinq mouvements. Cene utilisation sa base toujours sur l'orientation du mouvement d'engendrement. 1) Lorsque Ie • fils - est en vide, on tonifle la • m~re -. Ce qui slgnifie qu'on accelere Ie mouvement d'~nergie: on • pratique In poursuite •. Inversement. lorsque la • mere - est en plenitude, on favorlse Ie mouvement d'~vacuation en dispersant Ie • fils -: c'est • poursuivre afl" de soutenlr-, C'est-i)-dire que dans un cas comme dans !'autre, on precede Ie mouvement. 2)
L'exemple donne dans cette difficulte presente un aspect Interessant:
a) Dans Ie cas de plenitude du meridien du creur, 11 convlent de puncturer non un point de ce merldlen, mals plutot du meridien du maitre du eceur, En effet. II s'oglt d'un cas de plenitude de meridien et non de Janetlan. Par consequent Ie nlveau A conslderer est celui forme de la synergia fole-maitre du ceaur, qui constltue Ie Tslue-inn, alors que les rapports energ~tiques entre organes concernent /'organe fole et I'organe creur, e'est-~-dlre les rapports exlstant entre Tslue-Inn et Chao-Inn. Cela expllque que Ie • moment ceaur - de la 101 des clnq mouvements comporte egalement Ie maitre du cceur (de meme qu'U comporta Ie triple rechauf-
c: poursuivre afin de soutenir', c'cst la tonification. Dans rexemplc
feur. synerglque de la
d'une affection du creur: - Ie creur, c'est Ie fcu ; 10. terre, c'c t Ic c: fils, du feu; Ie (point) yu de Cheou Sin-tchou, c'est Ta-ling ; s'il est en plenitude, on Ie disperse: c'est caller it la rcnconlre cn vue de I'cnlevemenl' ; - ie bois. c'cst la mere du feu; Ie (point) Ising de Cheou Sin-tchou, c'cst Tchong-tch'ong ; s'il est en vide, on Ie tonifie: c'est c poursuivre aCin de soutcnir,. Ying, caller a la rencontre, : c'est aller chercber, allcr au-devant; souei, c poursuivre ,: c'cst suivre derriere (334). Cel cxcmpte du Cttur comporte un procede de tonification et de dispersion, a propos duqucl on parle de Cheou Sin-tchou: c'est la consequence de ce que dit Ie Ling-chou: que (Cheou) Chao-yin ne comporte pas de (point) )"u. A rapprocher de la 66- difficult•.
Par consequent, en cas de plenitude du meridian du creur, il convlent plutot de traiter Ie m~rldien maitre du emur par suite du reMrentiel en jeu: II 5'aglt de I'engendrement fole-maitre du cceur et non foie-cCBur. Or, Ie • moment maitre du cceur - correspond au point long, • mere - du point lu: par consequent, en cas de plenitude du moment. long-maitre du creur-, on disperse son • fils -: Ie point. iu-centre-rate - du meridien maitre du eceur:
Ce qui fait ennnaitre que la plenitude tend Ii 50 vider, c'est la sensation de fermcte, lao, ou dc souplesse, jail: renergie qui gagnc en plenitude est ferme, e'est Ie • gain>; eUe est souple 10n;qu'eUe se vide: c'esl la • perte >. Ains; parle-I-on du gain compare 11 la perte. Quand l'energie gagne en plenitude, elle est ferme, et souplc lors-
---
(334) Voir 7lt dil/lcul.l. On pourrait dire: • quete» el c poursuile •.
Ie
7
v~sleule
bilialre (Chao-yang)).
M.C.
b) Le raisonnement est exactement Ie merna en cas de vide du mfbldien creur: Ie nlveau en cause est Ie lsiue-Inn. Le point moment en cause est Ie point • long-maitre du cceur _, dont la • mere _ est Ie point • Ting-Foie _: II faut done tonifier Ie point ling du meridien maitre du cceur (9 M.C.). Au total, il ne faut pas confondre les Indications des points su antiques selon qu'll s'aglt d'un trouble energetique d'organe ou de meridien. O'autre part, et d'une fa~on generale en acupuncture, Ie meridien cceur, comme I'organe ClEur, demandent une puncture prudente et economique: Ie cCBur-feu est la fonction vitale par excellence, aussi bien dans son aspect dlrectement cceur-organe que par son aspect feu-. esprit - (chen). Au point de vue traitement d'une symptomatologle • cardlaque _, 11 vaut mieux traiter par • co qui commande Ie creur. plutOt que par Ie CCBur lui-mome.
81· difficulte
80· difficulte Le (Nei-)king dit : Jl y a: Observer s'il convient d'entrer, et observer s'iI convient de sortir. Quel est Ie seos de eela ? Le sens (de I'expression) • Observer s'il convient d'entrer >, est Ie suivant : cela signifie que la main gaucbe doit observer I'arrive. de ('energie jusqu'au (point de piqure), apres quoi ('aiguilJe est enfonce. ; l'aiguiUe etant enlr~e, on observe I'epuisement de I'energie, apres quoi I'aiguille est retiree. Tel est Ie sens de (I'expression) • Observer s'i1 convient d'enlrer, observer s'il convient de sortir
>,
c Le sens (de I'expression): Observer s'il coovient d'eotrer _: it manque certaincment a la suite les quatre mots: yeou kien jou tch'ou, c observer s'il convient de sortir _, lou est mis pour jo, c comme si, convenable _, ou pour eul; (ainsi, dans) Ie Livre de Meng-tseu: Wang tao eul wei tche kien (325), eul doit eIre lu comme jo, ou jou : c'est en diet de pratique courante, Observer s'il convieol d'entrer, de sonir. signifie que, de la main gauche, on appuie sur le point a traiter jusqu'a I'arrivee de I'energie,
apres quai l'aiguiUe est
enfonc~e:
l'etat de l'energie correspond
c'est
I'entr~e
a I'cpuisement,
de !'aiguille; lorsque
on fait sortir I'aiguille,
Colte dlfflcult6 est una sarto de formule lepldolre at Imag6e Indlquont slm· plement comment on se conforms au cas, lorsqu'on place une aiguille: en cas
de pl6nltude au do vide, on monlpule I'olguilio pour disperser au tonillor. Celte technique a 6t6 d6crlte dans une dlfflcult6 pr6c6dente. Cela pr6suppose que Ie • Grand Ouvrler • solt • voir .. et a91r en eons6quenee,
Le (Nei-)king dit: II ne faut, ni emplir ce qui est plein, ni vider ce qui est vide (336) ; ni reduire I'insuffisant, ni faire deborder ce qui est en exces: s'agit-il III du pouls de ts'ouen-k'eou, ou veut-on parler du vide et de la plenitude de la maladie elle-meme ? Quelles sont les modalites de I' amenllisenl£nt et du debordement? C'est de la maladie qu'il s'agit, et non pas du pouls de ts'ouen k'eou. On dit de la maladie elle-meme qu'elle peut comporter vide ou pl~ni tude. Prenons pour exemple la plenitude du foie et Ie vide du ponmon: Ie foie, c'est Ie bois, Ie poumon, c'est Ie metal; iI faut faire que Ie metal et Ie bois parviennent ii leur mutuel equilibre, il faut savoir equilibrer Ie bois par Ie metal. Prenons pour exemple la plenitude du ponmon et Ie vide du foie: I'~nergie de ceJui-ei est tres faible ; si, dans I'cmploi des aiguilles on ne tooifie pas Ie foie, mais qu'au contraire on amplifie la plenitude du poumon, c'est Iii ce qu'on appelle emplir ce qui est plein, vider ce qui est vide, reduire J'insuffisant, faire deborder ce qui est en exces, C'est Iii Ie mefait d'un pratieien moyen. Les deux mots che ping, c c'est de la maladie ~, ne soot pas negliges. ils const.ituent en consequence une superfetation. S'U y a plenitude du foie et vide du poumon, Ie metal doit equilibrer Ie bois, comme
!'expose la 75' dilfieulle. S'i1 y a plenitude du poumon. et ~idc du foie il faut alors affaiblir Ie metal et conforter Ie bOIS, S" dans
I'err:ploi des aiguilles, 00 ne toni fie pas Ie foic, mais qu'au contraire On ampljfic la plenitude du poumon,. c'est .la ce qU'~n entend. par cmplir ce qui est plein, et vider ce qUi est vide, amenuiser ce qUI est insuffisant et faire d6border ce qui est en exces: c'est coup sur, luer Ie maladc. c Praticien moyen:t, tchong-kong: c moyen - a Ie sens d' c ordinaire _ ; Ie (qualifier de) moyen, c'est commc parler d'un pralicien c. grossier., trau-kong.
a
Si I'on examine les 81 chapitres du Nan-king, Ie propos en apparait tres eclcctiquc; loutefois, Ie mouvement (des energies) l!0n~ el wei, les positions relatives du c pied _ et du c pOllce _, la ~~mlDat1on alter· Dante du yill el du yang, )3 methode des pouls superficiels et profends des visceres et des entrailles, la possibilite de diagnostiquer les maladies a partir du cours des meridiens et des 'i!' les points d'a~upuncture. (tout ccta) n'est-it pas traite a fond? MalS ce texte etabht en outre des regles d'une extreme importance; il ne s'agit pas uniquement en eIfet d'acupuncture: i1 porte attention, d'une fa~on generale, tout ce qui est necessaire en vue de la guerison ; it lui arrive meme d'intro-
a
duire quelques notions sur I'eoriture (337), (336) Voir 75· dilltcult~. Toules les regles preconisenl au conlraire d' c a.menuiser Ie
(335) MeDI·lIc:U, IV, 2: c (Wen-wan&) consid~rail II Voie comm~ I'U ne I'avait pu a~ue.,
annd. d'augmcntcr Ie petit... :. (rl-kin,), afin d'aucindre Ie juste milieu, tchO'I,-tao, (337) Pi, lin. Ie pinccau 1 6crite.
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81' DIFFlCULTE Ob ! Yue-jen est Decessairemcnt anterieur a Ts'in : il est de l'epoque des «Royaumes com battants • (338), 13 meme que celie du Nei-king Ling-chou, dont Ja parutian n'est pas tres ~Ioignec: iJ faut en efIet qU'OD ait pu lui communiquer oralement des enseignements. des informations. des eclarcisscments : c'esr pourquoi, cn ayant pe~u I'evidencc, iI les expose de facron precise, el non pas seulement comme cc que rapportent les Annalistes qu'il adviot au Prince de Tchang-sang. Maitre Chao