GLOSSAIRE , LISTE D'ABRÉVIATIONS USUELLES DANS LE CONTEXTE AC AMC AMD AMR APX ARL AVIS BDP BLM CA CEMA CEMAV CODP CO MA...
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GLOSSAIRE , LISTE D'ABRÉVIATIONS USUELLES DANS LE CONTEXTE AC AMC AMD AMR APX ARL AVIS BDP BLM CA CEMA CEMAV CODP CO MAM COMC DC DI DL DLC DLM EAMC EMA EMC EME ERG FV GAM GEAMC GRCA GRDI LCA RA RAM RATIT RCA RCAP RDP REC SAET SAUR SEMT SHAT STA STC ST! STMAC TSF VLTT
antichar automitrailleuse de cavalerie (jusqu'en 1 931) puis automitrailleuse de cavalerie type combat (à partir de 1931) automitrailleuse de cavalerie type découverte automitrailleuse de cavalerie type reconnaissance atelier de construction de Puteaux atelier de construction de Rueil (dits auss i Docks de Rueil, annexe de l'APX) atelier de fabrication de Vincennes bataillon de dragons portés brigade légère mécanique (dans une DLM) ou brigade légère motorisée (dan s une DC/DL;DLC) corps d'armée, o u convention additionnelle (d' un march é) commission d 'expériences du matériel automobile (Vincennes) commission d'expériences du matériel automobile de Vincennes centre d'organisation de dragons portés (A ngers) centre d' organisation de motocyclistes et d 'automitrailleuses (Montlhéry) centre d'organisation mécanique de la cavalerie (Saumur Fonte vrault) division de cavalerie division d'infanterie division légère (de cavalerie) division légère de cavalerie division légère mécanique escadron d'automitrailleuses de cavalerie état-major de l'armée escadron de mitrailleuses et canons escadron de mitrailleuses et engins établissement de réserve générale fusiliers voltigeurs (dits aussi fu siliers écla ireurs dans les dra gons portés) groupe d'automitrailleuses (formant corps) groupe d'escadrons d'automitrailleuses de cavalerie groupe de reconnaissance de corps d 'armée groupe de reconnaissance de division d'infanterie laboratoire central de l'armement régiment d'artillerie régiment d'automitrailleuses régiment d'artillerie à tracteurs tous terrains régiment de chasseurs d'Afrique régiment de chasseurs d'Afrique portés régiment de dragons portés régiment étranger de cavalerie section de l'armement et des études techniques (de l'EMA) société anonyme des usines Renault section d'études du matériel de transmissions (fort d 'Issy) service historique de l'armée de terre section technique de l'artillerie section technique de la cavalerie section technique de l'infanterie section technique des matériels automobiles de combat téléphonie sans fil voiture de liaison tous terrains
Toute reproduction, même partielle , de cet ouvrage est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'auteur et de l'éditeur,
Cet ouvrage a été conçu, composé et réalisé par Histoire & Collections, entièrement sur stations informatiques intégrées,
ISBN : 2-91 5239-67-3
Conception et maquette : François Vauvillier,
Numéro d'éditeur: 2-91 5 239 Dépot légal:
4e
trimestre 2005
© Histoire & Co ïlections 2005
Téléphone: 01 4 0 21 1820 Fax: 0147 0051 11
www.histoireetcollections.fr
Achevé d'imprimer le 15 octobre 2005 sur les presses de Zure , Espagne , Union européenne.
LES MATÉRIELS DE L'ARMÉE FRANÇAISE
-
-
LES AUTOMITRAILLEUSES DE RECONNAISSANCE TOME
1
,
R RENAULT MODÈLE 1933 lYPE VM ses précurseurs, ses concurrentes et ses dérivés
fRANÇOIS
VAUVILLIER
AVEC LA PARTICIPATION EXCEPTIONNELLE DE RÉGIS POTlÉ, JACQUES SICARD ET PIERRE TaUZIN
INFOGRAPHIES COULEURS DE LAURENT LECOCQ
TABLE DES MATIÈRES (1923- t 932) La voiture de prise de contact Berliet VUDB Les Renault UR type L et Berliet VUC type L L'automitrailleuse Berliet VUDB 4
LES PREMltRES VOfTURES DE RECONNAISSANCE
4
7 8 9
LA NAISSANCE DES VRAIES AMR
L'AM légère de contact Citroën-Kégresse P 28 La chenillette Renault UE à casemate
la 13
RENAULT L'EMPORTE
La gestation de l'AMR Renault VM
14
Les cinq prototypes Essais en marge autour de l'AMR 33
16
L'AMR
réalisé nt
33 RENAULT VM DE SÉRIE
Les marchés: 118 exemplaires de série L'AMR 33 à suspension à blocs de caoutchouc CAMOUFLAGES ET MARQUES DISTINcnvES
Allier.
)5
L 'ESQUISSE D'UNE FAMILLE
32 33
La voiture de commandement Renault YS (type Ml Le véhicule antichar Renault VE (type P) 34 L 'AMR
33 DANS LES UNrrts (1934- t 940)
Organisation des unités et affectation des AMR 33 4 e GAM/4 e RC (1934-1937)
36 42
18e
44
RD (1934-1 937) 1 er GAM (1934-1938) 2 e GAM (1934-1939) GAM (1934-1939)
a-
deven u deven u
21
a- HAM (1939) a- HAM (1939)
z- RDP (1939-40) a- RDP (1939-40)
48 50 55 59 61
26
14e RDP (1939-40) 15 e RDP (1939-40) 4 e HAM (1940) Autres corps dotés d'AMR 3 3
63 64
28
Bibliographie , remerciements
66
23
25
Les autres véhicules entrant d 'une manière ou d 'une autre dans la catégorie des AMR : - par évolution du type adopté (A MR 35 Renault zr et ses dérivés) ; - o u par reclassement (AMR Schneider-Kégresse P 16, chars légers Hotchkiss) ; ainsi que les AMR restées à l'état de prototypes (Citroën P 103 et Gendron-Somua), sont traités dans le Tome 2.
HISTOIRE &. COLLEGIONS - PARIS
62
Le torpédo Rochet-
Schneider 18CV
nO17 303 est équipé en 1924 d'un jeu d'éléments de blindages à l'auant et à l 'arrière.
LES ESSAIS D
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Cette carte postale datant des années vingt illustre le déploiement d'un peloton automobile de groupe de reconnaissance au cours
d'u n exercice. En l'état, les voitures sont figurées par des (( tourisme ouvertes »
de marques diverses appartenant à l'armée et utilisées en temps ordinaire com me voitures de liaison. Pour l'occasion, chacune d 'elles accueille une mitrailleuse Hotchkiss sur trépied standard. En cas de mobilisation, les voit ures seraient de réqu isition et, théoriquement, appelées à être munies de blindages stockés à cet effet. Il n 'en sera rien .
LES PREMIÈ DE RECaNNAISS , EMPLOI du mot reconnaissance dans la désignation des AMR à partir de 1931 ne définit pas explicitement leur rôle. C'est pourquoi il est utile, avant d'entrer dans le vif du sujet, d'évoquer ce qu'est la reconnaissance, puis de passer brièvement en revue les différents véhicules qui ont été employés ou envisagés à cet effet durant la dizaine d'années précédant l'adoption des AMR (automitrailleuses de reconnaissance).
• LA RECONNAISSANCE DE CAVALERIE Dans la cavalerie, la mission de reconnaissance est ainsi définie l , au plus petit niveau : « un chef ayant des renseignements précis à recueillir, disposant d 'un personnel restreint {cond ucteurs, écla ireurs, estafettes}, libre de toute servitude
va CE (1923-1932) quant au choix des m oyens [...) Voir, ne pas être vu, ne pas rechercher le combat, renseigner en temps voulu. » S'agissant de la reconnaissance à plus haut niveau, la cavalerie a pour rôle de renseigner les grandes unités d'infanterie , au moyen de détachements constitués en leur sein. Cette mission, assurée en 1914 par deux escadrons de réserve dans chaque division d'infanterie, est revue à la hausse en 19 23 , lorsque sont créés les groupes de reconnaissance (GR) de division d'infanterie (GRDI) et de corps d'armée (GRe A). Il s'agit cette fois d'unités formant corps, pouvant compter jusqu'à quatre (puis cinq) escadrons combattants, mais qui ne sont appelées à être effectivement formées qu'à la mobilisation. Encore faut-il en prévoir dès le temps de paix la mise sur pied, et bien sûr les approvisionnements en matériels.
• LES VOITURES t 6 CV DES PELOTONS AUTOMOBILES DES GROUPES DE RECONNAISSANCE (l 923- t 928) L'instruction sur les « pelotons autom obiles des groupes de reconnaissance " définit comme suit les quatre voitures de reconnaissance dont chaque peloton (un par CA et un par DO devra être équipé à la mobilisation. Ce sont des « voitures de tourisme de réquisition, de 16 CV en général, armées de deux armes automatiques. [...1Équipage 4 hommes : 1 chef de voiture, 1 cond ucteur, 2 senxints d 'armes automatiques. Les propriétés ca ractéristiq ues de ces engins sont : une grande mobilité, un grand rayon d 'action, une certaine p uissance offensive, un armement défensif d 'un e efficacité lim itée. La mobilité est la qualité essentielle de ces voitures: en dehors de leur grande rapidité, elles possèdent une grande soup lesse de manœuvre; toutefois, e lles ne disposent pas d 'inverseur de marche et sont liées à la route ou aux chem ins
1. Aide-mémoire de l'officier de cavalerie en campagne (éditions diverses). Autochenille en reconnaissance ", une autre m ise en pratique d u concep t des pelotons automobiles, mais avec armement allégé {FM modèle 1915 pointé, prêt à tirer} et voitu re tous terrains (Cit ro ë n-Kég res s e P 11). No us sommes ici dans un escadron d 'automitrailleuses de l'arm ée d u Rhin, au cours des manœuvres de septem bre 1925. «
L'emploi d nir du parc civil, des automitrail de rapides coul drons du grou~ mise en action armes automat gine de réaliser à être placé su affectées aux sionnaire et de mément aux 50 en juillet 1923
• LE TORPÉDO À cette fin, 1 cennes (Avis) ac ment en « auto blindée ", d'w Rochet-Schnei re (nO17 303) dage en acier cl y est protégée 1 • LE TORPÉDO
Mais la Roch tôt rare. En vue tion justifiant en septembre rant dans le par série 16 CV Pa classer premier. Immatriculée nOl 4 cylindres 85 pée en blindage au printemps-é les limites du sy, n'est pas protég son alourdissem de ressoris aniè De fil en ai9\! gramme de voi nom d'. autan
de circonstah est mise en cor torpédo entière essais (5 juillet vice courant. D'( Melun, il sera er dos Panhard se durablement e tomitra illeuses Béchar (l er févriE dron du 1er RE
Le torpédo RochetSchneider 18 CV nO17 303 est équipé
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en 1924 d 'un jeu d'éléments
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blindages à l'avant et
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à l'arrière.
LES ESSAIS DE BLINDAGE DES
32) être vu, ne pas voulu. »
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aut niveau, la cavaunités d'infanterie, eur sein. Cette misns de réserve dans a hausse en 1923, ssance (GR) de diviée (GRe A). n s'agit nt compter jusqu'à , mais qui ne sont u'à la mobilisation. aix la mise sur pied, :ériels. ~UTOMOBILES
:3- 1928)
,i/es des groupes de quatre voitures de ar CA et un par DO nt des « voitures de '1énéral, armées de
4 hommes : 1 chef
'1T1es automatiques. fins sont : une gran~
certaine puissance fficae/té limitée.
je ces voitures : en ssèdent une grande ss ne dispasent pas Jute ou aux chemins
lpagne (éditions diverses).
tre mise en pratique
lis avec armement
'er) et voiture Nous sommes
de l'armée du Rhin, 925.
« VOITURES DES PELOTONS AUTOMOBILES DES GROUPES DE RECONNAISSANCE » (1923- 1928)
L'emploi de ces voitures, qui doivent provenir du parc dvil, « n'est pas comparable à celui des automitrailleuses; i/ doit se limiter, soit à de rapides coups de sonde en avant des escadrons du groupe de reconnaissance, soit à la mise en action, au profit de ceux-ci, de leurs armes automatiques ". C'est pourquoi on imagine de réaliser un blindage minimal, « destiné à être plaCé sur des voitures de réquisition affectées aux escadro ns de cavalerie d ivisionnaire et de corps d'a rmée » ceci conformément aux souhaits de la cavalerie exprimés en juillet 1923.
Le to rpédo Panhard 16CV
nO10 378 reçoit à son tour
en 1926 un blindage d 'essai établi sur les m êmes p nncipes, avec protection
• LE TORPÉDO ROCHET-SCHNEIDER 18 CV À cette fin, l'atelier de fabrication de Vincennes (Avis) achève en avril 1924 l'aménagement en « automitrailleuse partiellement blindée . , d'une voiture de tourisme 18 CV Rochet-Schneider appartenant au parc militaire (nO17 303). ns'agit d'un prototype de blindage en acier doux. La mitrailleuse Hotchkiss y est protégée par un masque blindé. • LE TORPÉDO PANHARD t 6 CV Mais la Rochet-Schneider est une voiture plutôt rare. En vue de déboucher sur une réalisation justifiant une éventuelle série, il est décidé en septembre 1924 d'acheter un modèle courant dans le parc civil : ce sera un torpédo de série 16 CV Panhard, car celui-ci vient de se classer premier pour les offres de fourniture. lmmatriaJlée n" 10378, cette Panhard à moteur 4 cylindres 85 x 140 de 3 178 cm3 est équipée en blindages. Ses essais, qui se déroulent au printemps-été 1926, sont concluants mais les limites du système sont atteintes : la voiture n'est pas protégée latéralement et, par ailleurs, son alourdissement a entrainé la mise en place de ressorts arrière plus puissants.
De fil en aiguille, la cavalerie affine son programme de voitures pour GR, qui reçoivent le nom d'« automitrailleuses de cavalerie de circonstance ' , et, en 1928, la Panhard est mise en conformité : c'est désormais un torpédo entièrement blindé, qui satisfait aux essais (5 juillet 1928) et peut être mis en service courant. D'abord affecté au 15 e EAMC de Melun, il sera ensuite, avec deux autres torpédos Panhard semblables (désignation X 46), durablement en service au détachement d'automitrailleuses du Sud-Oranais de ColombBéchar (l et février 1929), qui deviendra 6e escadron du 1er REC le 1er juillet 1929. •
de radiateur a• onze volets.
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Deux ans plus ta rd, en juin 1928, la même Panhard 16 CVn ° 10378 ressort de l'atelier de Vince nnes avec un blindage latéral co mplet. Mais la modification est maintenant trop élaborée, on est so rti du cad re d 'origine. Le conducteur dispose d 'un casque lui recouvrant entièrement la tête (avec une fente d 'observation aménagée sur une plaque cou lissan te offra n t une plus grande ouverture), et rabattu à droite en cas de non-utilisation.
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rains » avec la n des ca ndidature constructeurs : - propulseu - roues mul Les autochef e t l'armée en n 'est pas le cas vent faire leur! qu'en faibles cr étant quasimen concours de 19 a• sup pose r que a u p roblème. E reste a ux voitun
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Ce détachemen t constitué a u sein d 'un escadron d'a utom itra illeuses co nstitue une autre forme d 'essai de pelotons m otorisés de reconnaissance. Ici, les fu siliers sont portés sur voitures de liaison tous : terrains (VLIT) CitroënKégresse P 1T (nO14 032, 14 049, etc.) et accompagnés d'u n véhicule de même châssis mais doté d'une ca rrosserie partiellement blindée e t d 'une arme collective sous masque blindé (n O14 038). Ce dispositif est de même natu re que cel ui essayé en 1924-1 926 à Vincen nes s ur châssis tourisme ( page 5).
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e n bon état. Leur puissance de feu leur est donn ée par deux armes automatiques largement approvisionnées. Il leur est difficile - moins cependant que pour les autos-mitrailleuses - d'échapper à l'observation ennem ie, par suite de la poussière qu 'elles soulèvent e t du bruit qu 'elles produisent. Enfin, dans leur é tat actuel, elles présentent une plus grande vulnérabilité e n raison de la nature e t de la disposition de leur blindage. » ( détails page 5). En pratique , les bindages prévus ne seront pas a p p rovision nés, et le concep t est aba ndonné e n 1928. • LES « VOnuRES DE RECONNAISSANCE » DU CONCOURS DE SATORY (FÉVRIER 1925) Parallèlement à la transformation envisagée de torpédos de tourisme auxquels, quelles que soient leurs qualités de puissance et de vitesse, il ne sera jamais possible de s'affranchir de la route, le ministère de la Guerre lance e n 1924 un concours de voitures tous terrains pour deux em plois distincts : la « vo iture de liaison » (type L à quatre places) et la « voiture de reconnaissance » (type R), analogue ma is .'
plus grosse, à six places dont deux sur strapontins. Le but recherché, permanent dans ce genre de concours, est de favoriser le développement dans le parc civil, grâce à des primes versées aux acheteurs, d 'une certaine quantité de châssis de types présélectionnés, reconnus comme utiles à l'armée en cas de mobilisation, et donc de réquisition. C'est le principe des véhicules primés, adopté dès 1907. Dans le cas du concours de 1925, nous som mes cependant en présence de voitures peu susceptibles de trouver un débouché civil. Ceci, ajouté à la difficulté technique de réaliser, au m ilieu des années vingt, un châssis capable de rouler sur route et « à tra vers rer-
BERU
Dans cet espr concours de Sate tique ambitieuse à usage militaire. pour les emplois le, sans les appui siens Citroën et 1
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'erra/n:o~ure:s ~
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• L A VOnuRE [ Parmi les mul quatre roues mol point de départ 2 blindés légers de tion du prototype
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(nOS 11 e t 12 ici au second plan). Ces dernières ne se distinguent que par la présence d 'un treuil à l'avant.
(1925)
onc",r.n~;.
La voitu re à six roues Berliet VPB, concurrente directe de la Renault MH, possède la particularité de d isposer de six roues mo trices, ma is au prix d'une mécan ique très sophistiquée et d'un poids élevé. Elle est aussi la p rem ière d'une lignée de voitures réellemen t tous terrains qui don nera un temps de grands espoirs au constructeur lyo nnais. Carrossés en torpédo, les deux exemplaires engagés (n O15 e t 16) se classent p remiers au concours de Sa tory de 1925 dans la catégorie des « voitures de recon naissance »,
étudié « pour un impraticables au faitement pour l. La VUDB de 6 cylindres 3 70 ) de poids à vide, i blindées mais le \ ge tire à travers sommes toujours
2 . Elle est p récéd 3. Ce moteur sel 4 cylindres 9 0 x 131 4. Et l'armée be
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rains » avec la même aisance, ne favorise pas l'éclosion des candidatures. Se présentent tout de même quatre constructeurs : - propulseurs Kégresse : Citroën et Delahaye. - roues multiples : Renault et Berliet. Les autochenilles ont alors les faveurs des militaires, et l'armée en possède déjà un certain nombre. Tel n'est pas le cas des voitures à roues multiples, qui doivent faire leurs preuves et ne seront commandées qu'en faibles quantités. Par ailleurs, le marché civil étant quasiment inexistant pour de tels véhicules, le concours de 1925 ne produit aucun résultat autorisant à supposer que la réquisition pourra être une solution au problème. Force est donc de constater que l'avenir reste aux voitures tous terrains purement militaires.
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Le p rototype Berliet VUH blindé (1928), pho tographié ici dans la neige lyonnaise, p résen te une silhouette déjà très aboutie de « voitu re de prise de con tact » mais une conf iguration inverse (moteur à l'arrière) de celle de la f uture VUDB.
rapontins. genre de concours, ! parc civil, grâce à :erlaine quantité de lUS comme utiles à le réquisition. C'est ,dès 1907. lUS sommes cepentibles de trouver un é technique de réa; vingt, un châssis rouler sur route et «
BERLIET VUDB (VOOURE DE PRISE DE CONTACT)
La VUDB n O85 565 est la première des 50 voitures de série com mandées par l'armée f ra nçaise. La voici en co nfiguration métropole, au cours des manœ uvres
à travers te r-
de septembre 1929.
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cédente. L'armée française en perçoit 50 exemplaires 4 (marchés n" 1533 DIL et n" 26IL, voitures n" 85 565 à 85574 et 85 581 à 85 620). Mis d'urgence en service en 1930 au Maroc, au 1er RCA et au 1er REC, les VUDB seront employées opérationnellement en Afrique jusqu'en 1942-1943.
BERLIET LE PRÉCURSEUR Dans cet esprit, et fort du succès de ses voitures VPB au concours de Satory, Berliet se lance sans tarder dans une politique ambitieuse de développement de véhicules tous terrains à usage militaire, toutes roues motrices, dans les tonnages et pour les emplois les plus divers. Mais il le fait loin de la capitale, sans les appuis dont disposent ses grands concurrents parisiens Citroën et Renault, et souvent de sa propre initiative. • LA VOITURE DE PRlSE DE CONfAa
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parcours oncurrem.s. -~
te de la Renault MH, iotrices, mais au prix s élevé. Elle est aussi terrains qui donnera ~arrossés en torpédo, prem iers au concours ; de reconnaissance ".
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BERLIET VUDB
Parmi les multiples réalisations Berliet, la voiture blindée à quatre roues motrices VUDB constitue en France le véritable point de départ 2 du développement opérationnel des véhicules blindés légers de reconnaissance. Dans la notice de présentation du prototype - où la VUDB est déjà qualifiée de « voiture de prise de contact »- son constructeur indique l'avoir étudié « pour un déplacement rapide sur route et te rrain s impraticables aux véhicu les ordinaires » et convenant « parfaitement pour les colon ies
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Cette curieuse maquette de superstructure, avec tourelle et bouclier, accentue la vocation combattante de cette VUDB équipée en configuration Maroc (notamment, grillage pour sables mous).
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La VUDB de série, mûe par un moteur MLSB 10 0/ dl 6 cylindres 3 70 x 109 de 2 5 17 cm3 , est une voiture de 3,9 t .~ de poids à vide, à trois hornrnes et deux FM. Ses parois sont ~ . blindées mais le véhicule est sans toit, à l'air libre, et l'équipa- -;g ge tire à travers des ouvertures munies de volets : nous § .: sommes toujours dans la logique d'emploi de la décennie pré- }j
-
2. Elle est précédée par le prototype blindé VUR, présenté fin 19 28 . 3. Ce moteur sera remplacé en cours de durée sur les VUDB par un 4 cylindres 90 x 13 0 du type équipant d'origine les VUDB 4 . 4. Et l'armée belge en comptera 12, pour un usage métropolitain.
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1
Photographiée à Billancourt en 1931, la voiture de reconnaissance (type L) Renault URL comporte un blindage sim ulé (plaques de tôle sur armature bois), afin d 'être prête à temps pou r les manœu vres. C'est ainsi qu'elle est présentée à la CEMAVen août 1931 . Lourde et volumineuse (longueur 5,29 m, largeur 2,15 m, hauteur avec tourelle 2,24 m ), c'est une voiture plutôt « tous chem ins ", don t seules les qua tre roues arrière sont motrices. Le cons tructe ur se propose d'y ajouter des chenilles amovibles (visibles ici su r l'aile) pour en améliorer l'adhérence, mais ce système se révélera défa illant et d 'une mise en œ uvre difficile.
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' BOP en 193 1.
L'« automitrail est le premier 1 Nos document tête de série, n
.CEMAV le proe d'une chenille mme c'est l'usas mentionné et, té déposés pour es par le bureau ue ,· scrupuleux, pré'abtication, mais I-UOyd ; présentant, égalle monoplace à vant ,
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orter dans le prorie. Mais Citroën ontraire, la direcla formule semi-
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~R 't )• . vitesse « élevée » ;'est intéressée au rés petite taille et 4, un 4 cylindres c, le véhicule s'est sur route, sans éclaireur » 2 et d'une tourelle de 2. Le 15 octobre n-Kégresse à toui des plans et des participation aux re 1932.
•
sur les voitures réceptionnées, le pot d 'échappement est cylindrique L'Kautomitrailleuse légère de contact tout terrain " Citroën-Kégresse P 28 et le compartiment moteur est entièrement blindé avec des ou ies d'aération est le premier véhicule à entrer, de justesse, dans /a catégorie des AMR. à l'arrière. La tourelle comporte ici un support de tir antiaérien (une spécification Nos documents présentent des voitures prototypes, ou plus exactement de tête de série, n 'ayant pas encore leur configuration définiti ve. En particulier, du programme des AMR) qu i est, soit vertical (véhicule du haut), soit oblique.
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biplace à touuomitrailieuse notion de « p rise , l'adoption de la donc évolué , la ~, un véhicule plus 1t au lieu de trois, et présentant une -Ines. tourelle reste basé ment (,. . photo ci'32, est nettement de franchissement ière, il possède un e P 28, qui donne de ce modèle sont ncennes , 1° 5 609 Wl , est moteur C 6, un nt 55 chevaux. veau moteur K, un ippant 67 chevaux
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En service a u l "'BDP à Saint-Germainen-Laye e n 1933 (le bataillon y tient garnison depuis mars 1932, après Versailles), cette voiture
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n ° 79728
est celle • qUI a sen», en décembre 1932 à Vincennes, à déterminer les conditions de récep tion desAMRP28 de série. Elle atteignit à cette occasion la vitesse m axim ale de 48 knv1J . •
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CITROËNKÉGRESSE P28
l
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(AMR DE SËRlE, PRODUCTION 1932,
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MISE EN SERVICE
1933)
Un peloton d 'A MR P 28 (aœ c notamment les n ° 79 692 et 79695) en serurce
au 11 e chasseurs à Vesoul
vers 1934 . La voiture
nO79 719 f igure •
également dans les dotations de ce régiment partiellement !3 m otorisé, appelé ~~ à fo rmer .g des groupes de reconna Issance
8 à la mobilisation. Au 1"' GAM à Orléa ns durant l'hiver 1933-34, la voiture n ° 79 699. En 193 9-1 94 0, les AMR Citroën-Kégresse ne sont p lus e n service dans les unités du corps de bataille, mais on en 1
trouve enco re en école,
comme celle-ci, n ° 79 701, qui participe à un exercice combiné avec des cavaliers montés. Image d 'un certain anachronisme.. .
0:
0
à 3 0 0 0 t/m r point laborieuï des voitures es Entreternp
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qui sera plus i Fin décerne justesse » à ce - et souligne Citroën-Kégre Au début, c du n" 79 68 deux escadror plusieurs autn assez vite retn
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à 3 000 t/mn, avec lequel elle atteint 53 km/h. Mais le moteur K connaît une mise au
point laborieuse et le propulseur P 28 se révèle fragile, de sorte que la mise en service des voitures est retardée par de nombreux ennuis techniques. Entretemps vient d'être arrêté le programme des spécifications de 1'« automitrailleuse de cavalerie 3 type reconnaissance » (16 janvier 1932), véhicule qui sera plus aisément identifié sous son acronyme simplifié : l'AMR. Fin décembre 1932, la CEMAV considère que la voiture P 28 répond d' « extrême justesse» à ce nouveau programme - pour laquelle elle n'avait du reste pas été conçue - et souligne la faiblesse du moteur K. Et c'est seulement en avril 1933 que l'AMR Citroën-Kégresse P 28 est admise en service courant. Au début, on trouvera les 50 exemplaires (dont 34 matricules retrouvés à ce jour, du n" 79 686 au n° 79 728) notamment au 4e GAM de Reims qui en compte deux escadrons de 15 voitures en 1933 (". page 4 2), le reste étant saupoudré dans plusieurs autres unités. Puis ces voitures, ne donnant nullement satisfaction, seront assez vite retirées du service opérationnel.
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• LA PREMltRE RÉPLIQUE DE RENAULT : UNE " TANKEm » Mais revenons à l'automne 1931 , alors que Citroën vient de l'emporter auprès des
cavaliers. Chez Renault, cette nouvelle percée du quai de Javel est prise au sérieux car on entend bien exploiter au maximum la nouvelle chenille à pas réduit. Or, la cavalerie est un gros client potentiel, qu'il faut absolument séduire. Le 21 novembre 1931 , la STC demande aux usines Renault, en vue d'une présentation de véhicules pour dragons portés qui se tiendra neuf jours plus tard, s'il leur est possible d'y faire participer deux chenillettes alors en essais à Satory : « un de ces véhicules devrait être présenté armé », Les délais sont trop courts, Renault peut seulement présenter une UE d'infanterie, mais l'idée fait son chemin. Un mois plus tard, le 22 décembre 1931 , un proche collaborateur de Louis Renault s'entretient avec le général Weygand et en rapporte un compte-rendu éloquent. Évoquant l'automitrailleuse légère de contact tout terrain, il indique que, selon le patron de l'armée française, « la voiture légère Citroën expérimentée l'été dernier [.. .1paraît convenir à ce service. » C'est alors que le collaborateur contre-attaque en vantant la production maison : « J 'ai fait remarquer les incon vénients sérieux des deux roues directrices avant. À quoi le générai m'a répandu que si, comme je le lui indiquais, notre petite voiture [la chenillette UEj recevait, en même temps qu'un moteur plus puissant, une installation fixe de mitrailleuse, elle pourrait fort bien entrer en concurrence avec la Citroën. » Ainsi naît la version armée de la chenillette Renault UE. Mais cette « tankette » ne pouvait évidemment pas satisfaire les cavaliers : moteur insuffisant (un 10 CV nominal développant 38 ch), vitesse maximale trop faible (30 km/h), champ de vision et de tir totalement limité. En cet hiver 1931-1932 , c'est bel et bien Citroën qui, avec sa petite voiture semi-chenillée, a remporté la première manche. • 3. Avant l'emploi des acronymes AMC (combat), AMD (découverte) et AMR (reconnaissance), les voitures blindées de tous modèles alors en service dans la cavalerte étaient désignées, fort logiquement, AMC (automitrailleuse de cavalerie). Mais à partir de 1931, cette désignation crée une ambiguité avec la nouvelle définition de J'AMC (automitrailleuse de combat).
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ENT à la proposition minimaliste d'une chenillette UE à casemate, le bureau d'études Renault se lance, fin 1931, dans une voie plus ambitieuse. il faut absolument contrer Citroën. La base du véhicule projeté est toujours constituée par la chenillette UE, mais •
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À nouveau le prototype n ° 79 756, cette fois photogrophié durant les monœuvres de 1932. La bâche est arrimée sur le côté, ce qui la rend sujette à l'a rrachement au moindre obstacle latéral. ~ En revanche, la pioche du lot de bord occupe déjà '5 sa position déf initive. Les cinq p rototypes participent ~ ~ aux « exercices combinés » et, lorsque trois d 'entre eux seront présentés à Vincennes deux mois plus tard, S 10 Comm ission constatera que le matériel « quoique ayant fait les manœuvres, semble en bon état », ~
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J l'ROTOlYPE N° 79 760 (SUSPENSION MODIRÉE AN 1932)
Présenté en novembre 1932 à Vincennes, le prototype nO79 760 vient de recevoir une nouvelle suspension composée de : - deux galets extrêmes reliés par l'in terméd iaire d'un ren voi à so nnette à un resso rt à boudin placé horizontalement ; - et deux galets cen traux mon tés aux deux extrém ités de ressorts à lames fixés à la partie inférieure d 'un e tige . , . qUI s appUIe sur un ressort à boudin vertical. Les mouvements de ces ressorts sont freinés pa r des amortisseurs hydrauliques placés à la partie inférieure de la ca isse blindée. .~ En outre, les galets ~ retour son t déso rma is 0.; au nombre de quatre. .~ ~
Le long d u coffre gauche son t bien visibles les cinq sé ries de rivets posés en triangles qu i corresponden t aux supports de cha rgeurs circula ires
d'amortisseurs à friction fixés d'une part au blindage, d'autre part aux axes de chacun des galets, ceci de manière à amoindrir la nervosité très inconfortable constatée durant les manoeuvres (nous ne connaissons, à ce jour, aucune photo de la voiture n" 79 759 dans cette configuration) ; - sur la voiture n° 79 760, une suspension avec ressorts à boudin (,. photos de cette page) qui, « f aisan t reposer le ch ôssis en trois points au lieu de deux dans les types p récéden ts, es t plus confortable ». C'est elle qui, retenue par Vincennes comme « b ien supérieu re à l'ancienne " va préfigurer le modèle définitif monté sur l'AMR 33 de série . Hormis ce point fondamental, les trois prototypes VM exa-
minés présentent des caractéristiques similaires : vitesse maxi· male 56 à 60 km/h, vitesse moyenne sur route 35,5 à 38 km/h, poids mort 4,3 à 4,5 t (le programme demandait 3 t, de manière irréaliste), autonomie insuffisante avec un réservoir de 100 litres, inférieure aux 200 km exigés.
• 1933 : DEUX NOUVELLES SUSPENSIONS À L'ESSAI En avril 1933, la CEMAV évalue deux prototypes Renauh VM ayant subi chez le constructeur de nouvelles modifications affectant principalement leur train de roulement : - la voiture n? 79 758, nouvellement dotée d'une sus' pension par blocs de caoutchouc (,. photos page ci-contre) ;
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1933)
Le prototype n ° 79 758 modifié, essayé en avril 1933 par la
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commission de Vincennes,
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La nouvelle suspension du prototype n" 79 758 modifié (avril 1933) est atnsi décrite par le constructeur : « Les deux galets du centre sont réunis par leurs
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possède une suspension par blocs de caoutchouc montés sur tringles coulissantes, dernière née du bureau d'études Renault. Ce type, jugé trop brusque, ne sera pas retenu en 1933 mais, après de notables améliorations et un aspect extérieur changé, il obtiendra gain de ca use un peu plus tard. Autre modification, la bâche est roulée à l'arrière, pour mieux résister à l'arrachement. Cet emplacement sera définitif sur les AMR 33 de série.
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(SUR LE PRO A SUSPENS"
D'origine ê établi en Gr2 las Strausslei l'on doit nota châssis tube voiture tous f( Il a aussi passa-trancf de fonction par le croqui positif, prése mée françaf totype est cc li ers e t cha n° 206 D/P) en avril 19 ' 1938 , parL prototype d À l'expé franchir des 2 m de largl autres cas U) Il ne sera pa
• LA REMORQUE POUR AMR L'attelage d'une remorque de ravitaillement UK -accompagnant normalement la chenillette UE - à une AMR a fait l'objet d'essais. L"AMR 33 tracée sur ce plan d'époque présente une caisse de série et une tourelle Avis, avec la suspension d'avril 1933 du prototype n° 79 758. Aucun crochet ne sera monté en série sur AMR 33. En revanche, le prototype n° 79 760 en a bien été muni en 1934 (_ photo Tome 2 page 7), et les AMR 35 .;;. comportent cet accessoire en série. . . 1
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de 107. :e du tube, ventilation,
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Prototype Renault VE (type P) Tiré des photos de cette double page, ce profil montre le véhicule da ns sa configuration de 1932· 1933, avec un camo uf lage assez linéaire (comme les prototypes VM). Lorsqu'il apparaît à la CEMAVen 1935, il a été repeint, dans le même esprit mais avec des vagues de fo rmes différentes.
véhicule complet pèse 4 565 kg en ordre de marche avec canon et munitions, équipage et lot de bord au complet. Roulant à 32 km/h en moyenne (54, 1 km/h maximum), le prototype Renault VE est alors jugé, «d 'un modèle ancien et périmé [...J, incapable d 'un service sérieux. »(CEMAV, 18 avril 1935). Condamné, le véhicule « type P » l'est non seulement par la vétusté de son modèle, mais aussi par le choix du calibre du futur antichar puissant, et par son caractère automoteur même. Le 24 juin 1935, le conseil consultatif de l'armement se prononce en faveur d'un 47 mm AC dont la disposition générale sera d'être « rem orqué par un tra cteur à chen illes , type N [c'est-à-dire la chenillette Renault UEJ qui recevra à cet effet les légères m odifications nécessaires. » Mais si l'artillerie, par culture, n'aime guère les automoteurs, cette voie n'est pas totalement abandonnée : à la demande de la cavalerie, elle rebondit exactement au même moment, en juin 1935, pour donner naissance à l'AMR 35 type ZT 3 à • canon de 25 AC en casemate (.• Tome 2, page 47).
Infographie L. Lecocq © Histoire & Collections 2005
Ci-dessus et ci-contre. Le prototype Renault VE photographié après avoir reçu son canon de 37 antichar. Portant encore son immatriculation temporaire, il recevra pius tard son matricule militaire, n O81 805.
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Elle compte alors, pour sa partie métropolitaine : - 5 divisions de cavalerie (DC) « mixtes type 1932 ., rœ):rr tairement à cheval, disposant toutefois chacune de deux l.1I1iti! motorisées : un groupe d'automitrailleuses (GAM) et un balillb de dragons portés (BOP). L'une de ces divisions, la 4 e OC. el en voie de motorisation/mécanisation intégrale, en vue de~ nir la 1 re OiM (division légère mécanique) ; - 9 régiments métropolitains non endivisionnés, eux aUSl principalement à cheval mais comportant un escadron moI~ risé (trois d'entre eux avec automitrailleuses). Ces régirnero -. ont vocation à être dissous à la mobilisation pour forrœ , des groupes de reconnaissance (GRCA et GRDO. La ventilation initiale des AMR 33 de 5éIi: (_ tableau ci-contre) traduit assez fidè!ernell cette organisation, puisqu'elle attribue: - 40 AMR à la 4 e OC, future l " DLM. . ., servie en prermere urgence ; - 15 AMR à chacune des au1res OC (13 à la 5e OC), surtout sur le 2' 101 ; - et 20 AMR à deux des ré<j ments non endivisionnés. En 1934, J'organisation des petites unitis
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d'automitrailleuses n'a pas évolué : l'escadron (quel que soit le modèle de voitures blindées qu'il emploie) est toujours à quatre pelotons de trois voitures, plus deux voitures de précaution (dites aussi e de volant ,,) et une blindée TSF pour le capitaine : soit 15 voitures, quantité que l'on retrouve dans l'attribution des AMR 33 aux GAM (sauf le 5e) ainsi qu'au 18e dragons. Pour les autres corps destinataires, les attributions permettent de constituer deux ou trois pelotons, au sein d'escadrons mixtes. Mais cet ordonnancement ne va pas durer, car tout bouge en permanence dans la cavalerie. La Ol.M en gestation se révèle forte demanderesse de véhicules blindés. Dès 1934, son promoteur le général Ravigny se bat pour que l'on y organise les pela- • tons à cinq voitures au lieu de trois. Comme les crédits
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s-
mnés, eux aussi escadron moto,). Ces régiments tion pour former : Aet GROO. m 33 de série assez fidèlement eUe attribue : ,future 1Te OLM, lence ; 1e des autres OC out sur le 2e lot ; l à deux des régi-
2" lot B Total
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10 10 10 8
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8
8
65
12
12
50
115
Nmrs DU TABlEAU A. En principe, marché n° 754 D/P 1. en fait, il y a eu des B. En principe, marché n° 996 D/P , - mélanges dès l'origine. C. Ventilation nouvelle (les 40 étaient prévues au 4e GAM en déc. 33). D. Dont 11 à Paris même et 4 au détachement de Versailles. E. Total porté à 13 avec les trois dernières livrées en 1935 à Lyon.
mdivisionnés.
l34, l'organisales petites unités
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GAM le Il novembre 1938 à Paris, ann ive rsaire de l'A rm istice. Les cocardes so nt peintes pour le sur les blindés de la cavalerie d epuis mars 1938. On reconnaît, à gauche, l'AMR 33 n ° 83 922 (celle-ci porte un cercle blanc qui pourrait ê tre la marque du cap ita ine com m andant l'escadron ~ profil page 57), derrière elle la n ° 81 726 e t, tout à fait à droite du document, la n ° 83 949.
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TABLEAU PROVISOIRE DES IMMATRICULATIONS ET AFFEeTATIONS DES Matricule 1 - MARcHÉ 79 756 79 757 79758 79 759 79 760
Unité, lieu, date, insignes. numéros et renseignements divers
N° 294 D/P (5 voitures prototypes, aux manœuvres de sept. 1932) _ au standard série (suspension genre ZT) en 1935 _ 7e chasseurs _ . _ au standard série (suspension genre ZT) en 1935 _ 7e chasseurs ' . CEMA Vincennes 1935-36 _ premier prototype ZT 8 cyl. en 1934 _ perdue à Orléans 1940 _ deuxième prototype ZT 4 cyl. en 1934 _ ...
1933 (45 + 20 voitures) NB 1 : en pratique, les commandes de voitures, en deux lots de 45 + 20, datent de mars et juin 1933. NB 2 : quatre numéros n'ont pas été retrouvés à ce jour (en début ou en fin de série).
11 - MARCHÉ N" 754 D/P
DU
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11e chasseurs Vesoul 1936 _ ... • •• • • • • • • • • • • • • • • • • •• • •• • • •••• • • • • • • • ••••• • • • • • • • •
4 e GAM Reims vers 1935, " 4 • • •• • • • • • • • • ••••••• • • • • • • •
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3 e GAM Paris 14 juillet 1935 et 11 novembre 1936 _ ...
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2e GAM Strasbourg 1939 ~ _ ... • •••• • • • • • • ••••• • • • • • • • • •
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2e GAM Strasbourg _ ... 4 e GAM (J. d'Arc à droite, sanglier à gauche), Suippes 1935 _ ... 4 e GAM Champagne septembre 1935 (n" au pochoir) • 10 • TSF _ ... • ••• • • • • ••••••• • • • • • • • •• •
3e GAM Paris 14 juillet 1937 • ... 18 e RD (hippogriffe), 1937 ,10 • • TSF _ ... .................................... _ 14e RDP (?), perdue à Jolimetz 17 mai 1940 3 e GAM Paris 11 novembre 1935 et 1936 _ ... · .. ........... .. .. ..... .. .. .
18e RD Reims 1934 , 13 , _ 15e RDP, perdue à Vendresse 12 mai 1940
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............ ... .. ........ ·... ...... .......... .... .
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18 e RD Champagne septembre 1935 (n Oincertain) _ ... 3 e GAM Paris 11 novembre 1937 _ ... · . ... ... .. ... .. ........ .. ..
.......... ..... .......... ................ ... ...... _ suspension genre ZT 1940
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2e GAM Strasbourg _ ... 3 e GAM Paris 11 novembre 1938 _ ... ·
............... .. ........ · . .
3e GAM (?) fête de la cavalerie, Vincennes juillet 1938 _ .. . 3e GAM Paris 11 novembre 1936 et 1937 _ ... 18e RD Reims, Champagne septembre 1935 . 1 • _ ... .... .
III - MARCHÉ N° 996 D/P (50 voitures)
83916 83917 83 9 18 83 919 83 920 83 921 83 922 83923 83 924 83 925 83 926 83 927 83 928 83 929 83 930 83 931 83 932 83 933 83 934 83 935 83 936 83 937 83 938 83 939 83 940 83 94 1 83 942 83 943 83 944 83 945 83 946 83 947 83 948 83949 83 950 83 951 83 952 83 953 83 954 83 955 83 956 83 957 83958 83 959 83 960 83 961 83 962 83 963 83 964 83 965 IV -
. . 18e RD Reims, Champagne septembre 1935 . 15 • _ ... . .. . 3e GAM Paris 11 novembre 1937 et 1938 _ ... 3e GAM Paris 11 novembre 1937 _ ... 18e RD ou 4 e BDP (sanglier dans cercle), Champagne sept. 1935 _ ... . .
2e GAM Strasbourg _ ... . 3e GAM Paris 14 juillet 1935 _ ... . .. a- GAM Paris 14 juillet et 11 novembre 1935 _ z- RDP . .. . . . . . . 2e GAM Strasbourg _ ... . . 5 e GAM Melun mars 1936 _ ... . . . . 3 e GAM Paris 11 novembre 1934 et 1938 _ ... 2e GAM/RAM _ s- RDP, perdue à Vance 10 mai 1940 2e GAM Strasbourg _ ... 3e GAM Paris 11 novembre 1934, 1935 et 1937 _ ... . . . 1'" GAM vers 1938-39 2e GAM Strasbourg 14 juillet 1938 . 8 • • _ ... 2e GAM _ 14e RDP, perdue à Crupet 12 mai 1940 2e GAM Strasbourg 14 juillet 1938 • _ ... . 2e GAM Strasbourg _ ... . z- RAM _ 3e RDP 3e GAM Paris 14 juillet 1935 et 23 janvier 1937 _ ... .
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CoNVENTION ADDmONNEUE AU
MARCHÉ N" 7 54 D/P (3 voitures)
NB : bien que se rattachant au premier marché de série, cette convention additionnelle a été réalisée in fine. En 1934 sont livrées seulement 45 + 20 + 50 = 115 VM de série. Les trois dernières (+ deux prototypes VM n" 79 756 et 79 757 remontés avec carcasses traitées) sont livrées au printemps 1935 . s- GAM Lyon (affectation initiale) _ . 88 936 88 937 5e GAM Lyon (affectation initiale) _ . 88 938 5e GAM Lyon (affectation initiale) _ .
NOTE
Cette liste a été dressée par l'auteur d'après les archives Renault et des recoupements p hotographiques. Elle a été ensuite complétée par Régis Potié , que nous remercions ici. De très nombreux trous subsistent encore, et nous serons heureux de pouvoir les combler grâce à l'aide des passionnés qui nous liront.
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2e GAM Strasbourg 14 juillet 1938 . 1 • ~ _ ...
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... .......... ..... ...... , équipée TSF au fort d'Issy 1934 _ ... ............ ............ . 18e RD Reims 1934 •..3 • _ 4 e BDP (?) 1935 _ 3e GAM 1937 _ ...
·
123 AMR 33 RENAULT VM PRODUITES
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L 'AMR 33 n O83 941 du z- GAM de Strasbourg refait le plein durant un exercice,
avec une
pompe à main puisant dans un bidon de 50 litres. La méme voiture apparait aussi page 50.
tODUITES
>l. 1935 _ ...
limités (il Ya même, en automne 1935, réduction d'une commande d'AMR 35, '. dêtails Tome 2, page 13), la DLM devra, dans un premier temps, se débrouiller avec ses maigres dotations initiales et son matériel ancien. • LA
OC TYPE 1936 : DES AMR EN PLUS GRAND NOMBRE
En 1936, plusieurs modifications importantes intetviennent dans l'organisation des grandes unités de cavalerie et dans leur dotation en voitures blindées : - les DLM (qui seront bientôt deux, par transformation de la 5" DC en 2 e DIM) ont vocation à recevoir les AMR 35 et des chars légers Hotchkiss. Au fur et à mesure des sorties de nouveaux matériels, les AMR 33 sont retirées de la 1re DLM ; il n'en sera donc plus question ici (. Tome 2, pages 22-26). -les trois OC restantes (1 re , 2" et 3 e OC) voient leur organisation de temps de guerre remaniée. À la OC « type 1932 » succède la OC « type 1936 » qui a bénéficié, pour ses éléments
•
motorisés, de l'expérience acquise dans le cadre de la DLM de Reims. C'est au sein du GAM, appelé à devenir HAM (régiment d'automitrailleuses) à six escadrons en temps de guerre, que l'évolution est la plus sensible, comme on le voit : HAM mobilisé type 1932 1 HAM mobilisé type 1936 GROUPE D'ESCADRONS DE DECOUVERTE
G ROUPE D'ESCADRONS DE RECONNAISSANCE ET DE COMBAT
1 esc. AMR (1 5 voitures) 2 esc. AMR (2 x 23 voitures) 2 esc. AMC (2 x 15 voitures) 1 esc. AMC (15 + 1 au GE) Le nombre total d'escadrons blindés du RAM reste de quatre, mais on y trouvera désormais surtout des AMR (au lieu d'AMq , en nombre d'autant plus grand que l'escadron de 23 voitures (quatre pelotons de cinq + une voiture au capitaine et deux de volant) a été adopté, au sein de la OC, pour les seules AMR.
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sddiüonnelle 115 VM de montés avec "
33n o 83941 du 2 e GAM rasbou rg refait 'e plein du rant
rcice, avec une pompe à main
dans un bidon tres. La même )iture apparaît aussi page 50. •
idem (15 + 1 au GE + 1 au col) idem
1 esc. AMD (15 voitures) 2 esc. motocyclistes
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Un escadron mix te AMC'AMR sur le terra in, quatre ans avant la g ue rre. L'une des AMC S chneide rKégresse P 16 du second plan arbore le chevalier de Pierrefonds, ce qui identifie le 3 e GAM mais seuleme nt au début de l'année 1 935 (.• détails page 57). Jusqu 'en 1 937, les vieilles semi-chenillées tiennen t le rôle d 'AMC (cam bot), puis e lles seron t déclassées • en A MR e t com bottront comme telles en 1940 au sein des GRDI.
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Le 2 e GA M de Strasbourg
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de cavalerie
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mécanique stationnée la plus à l'est en temps de paix. Voici, vers 1935-36, l'une de ses AMR 33 (_ profil en couleu rs p . 51). Son insigne associe la
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Le 8 mai 1938, à l'occasio n de la fête de Jeanne d'Arc, les AMR 33 du 3' GAM p rêsentent aux Parisiens, pour la p remière fois, leurs grandes coca rdes tricolores, adoptées depuis le mois de mars. Au p rem ier plan à droite la voitu re n O81 737 déjà vue à plusieu rs rep rises (_ photos pages 29, 56 e t 5 7, profil page 29).
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14 JUILLET 1938
Photographiées lors d 'un défilé à Paris en 1938 (p robable me nt le 14 juillet), ces AMR 33 du 3' GAM ne portent pas l'insign e de l'unité, mais les gra ndes coca rdes de tourelle son t là e t, autre nouveau té a u g roupe de Paris, un as de pique, d 'ailleu rs isolé, a fai t son apparitio n. Il pourrait bien s 'agir ~ de voitu res récem me nt & reversées pa r une autre unité mais hélas, les bâches roulées 8 masquent les numé ros matricules. 0 V}
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(1939-1940) AMR 33 venues e du4/3 RAM Selon le processus fixé ( page 4 1), le 4 e escadron d'AMR du 3 e RAM quitte ce régiment et rejoint le HOP après que celui-ci ait été élevé a u niveau régiment (1er décembre 1939). Leur division conserve le même numéro mais elle prend l'appellation de 3" DL (février 1940) puis 3e DLe le 3 mars. Ses AMR 33 (le régiment en compterait seulement 20 d 'après son dossier) sont ainsi organisées, jusqu'en mai 1940 : - 1e r batail/on du 2e RDP : 2 pelotons au 1er escadron mixte AMR/motos (capitaine de Porlal) ; - 2" batai lion du 2" R DP : 2 pelotons au 4 e escadron mixte AMR/motos (capitaine de Royere).
z-
À la réorganisation du régimen t le 15 juin 1940, il ne subsiste au 1er bataillon (2 e escadron cadre du lieutenant Dau-
...
ligny) qu'un seul peloton de trois AMR (aspirant Gard), et au 2" bataillon (6 e escadron cadre, lie utena n t Viard), qu 'une unique AMR. •
DR
ET
Un lieutenant chef de peloton AMR, malheureusement non identifié, photographié sous la neige, en janvier 1940. Nous sommes en droit de supposer qu'à la 3" DLC (donc au 2" RDP), les voitures ont, en majorité, co nservé jusqu'au bout l'insigne à l'hippogriffe d u 3" GA M, bien qu'elles aien t q uitté le ur régiment d:origine. L'ins igne visible ici occupe un emplacement inh abit uel, e n avant de la tou relle. Autre singularité, il a été peint à l'envers, l'an imal chimérique regardant e n arrière, contrairement à tous les usages.
1938
....... . . -
•
Cette AMR 33 p résumée d u 2" R DP a fin i sa ro ute. La décoration de la tourelle est spécialement intéressan te.
AMR 33 du 2 e RDp, 1 e r peloton, mai 1940. Ce profil est tiré de la photo ci-co nt re. On constate que l'insigne du 3 e GAM (co nse rvé malgré la mutation des pelotons d 'AMR) est peint légèrement plus bas qu 'avant-guerre. Une coca rde tricolore, peinte sur la face arrière de la tou relle,
-
dépasse légère men t su r le cô té. En fin , un as Infographie L. Lecocq © Histoire & Collections 2005 de pique (1 "' peloton) non liseré et de petite taille, typiq ue de la cam pagne 193 9-4 0, a fait son apparition . No us l'avons représenté en bleu, car sur le document de référe nce, sa tonalité est celle du cercle central de la cocarde. Cela tend à ind ique r une appartenance au 1 er escad ron du 1 er bataillon. Mais il n 'est pas formellement établi que cette AMR appartienne bien au 2" RDP. Le 3" RAM a aussi fourni un escadron AMR au 15e RDP ( page 63) pour lequel aucun insigne n 'a, à ce jour, été identifié sur voiture de combat.
zeRDP du
(1939-1940) (suite iconograph ique de la page 59)
1 éql
han aL
Cette AMR 33 du 2" RDP a été perdue à Tétange (Luxembourg) le 10 mai 1940, au cours d'une action o ù un peloton AMR renforçait le 31e GRDI. Aucun élément d 'identification n'est visible.
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As peint sur la tourelle de l'AMR 33 n ° 83932 du 2" RDP. La présence d'un as de trèfle (gris clair supposé) est assez curieux car; en principe, dans
les RDP de DLC, les AMR sont aux 1" et 2" pelotons de chaque escadron mixte. Le dessin de l'as - trèfle à quatre feuilles - est lui même une vraie curiosité.
j
Ces trois documents mon trent la voiture n ° 83932 d écnen ïll ée, perdue e n mai 1940 pa r le 2e RDP. S ur les deux pho tos du haut, les marquages sont encore assez visibles: cocarde et as de trèfle sur la tourelle, immatricu lation et
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grenade de tonnage très lisibles ~ ( dessin page 30). ~
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Ci-contre, la même "6 voiture, vue un peu c plus tard : son ~ apparence
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les c de fi dec repe et s( n°
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s'est déjà dégradée. •
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de ~ tour tout
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L 'AMR n" 83950 du 3" RDP (2" peloton lieutenant Besnard du l e' escad ro n, l e' bataillon) avait pour équipage le brigadier-chef Garrigues e t le dragon Kirchme yer. Les deux hommes son t tués par des obus an tichars et leur voitu re immobilisée au carrefour de la Croix, devant Van ce (Ga ume, Belgique) le 10 mai 1940 vers 10 heures du matin (informations livrées par Jean -Yves Mary et publiées par Jean-Claude Delhez dans son passionnant o uvrage , Gaume mai 1940, Guderian face à la cavalerie française », chez l'auteur, 1996). Il est probable que cette AMR 33 soit le tout premier blindé français perdu au co m bat en mai 1940.
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P (1939-1940)
AMR 33 venues du 1Ize RAM 1
Insigne peint sur les AMR du 3" RDP en 1940: l'étoile blanche (des dragons portés) sur une crOIX
de Lorraine jaune.
Selon le processus fixé (.. page 41), le 1er escadron AMR du 2e RAM est assigné le 10 novembre 1939 pour rejoindre le 3 e BOP, lui-même êlevé peu aprè s (1 er décembre 1939) au niveau régiment, devenant 3 e RDP. Leur division conserve le même numéro mais elle prend l'appellation de 2e DL (février 1940) puis 2 e OLe le 3 mars. Ses AMR 33 sont ainsi organisées, jusqu'en mai 1940 : - 1 er bataillon du 3" RDP : deux pelotons au 1 e r escadron mixte AMR/motos (capitaine de Verthamon) ; - :ze bataillon du 3e RDP : deux pelotons au 4 e escadron mixte AMR/motos (capitaine Le Masson). Sur les 22 AMR 33 que compte (dotation théorique) la 2e DLC le 10 mai 1940, il ne subsisterait que 7 voitures fin mai, au moment de l'engagement de la division devant Abbeville. • AMR 33 n" 83 950 du 3 e RDp, 10 mai 1940. Plusieurs détails sont à relever : le support de tir contre avions nouveau modèle, la grande coca rde arrière et la grosse tâche vert olive sur le cô té de la tourelle, qui masque probablement l'insign e du :ze RAM. S ous la poignée de tourelle a été pein t l'insigne du 3" RDP à la d imension réglem entaire de 12 cm de haut.
Ce gros plan de l'AMR n ° 83950 montre parfaitement les détails du capot arrière, notamment les tiges de fixation de la bâche et le feu de position . La queue de cochon gauche a disparu. Le numéro matricule a été repeint dans les mêmes cond itions (sur un fo nd no ir) et sans do ute par la même main malhabile que la voitu re nO81 693 ( page 54), dans le mêm e atelier du 2" GAM de Strasbourg peu avant la guerre. Émergean t de la tourelle, un soldat de la Luftwaffe porte un e attention toute particulière au support de tir co ntre avions. Infographie Laurent Lecocq © Histoire & Collections 2005
•
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L 'AMR n ° 83 963, photograph iée à Osnes (A rden nes) à la fin de l'année 1939, présente le cap itaine Ma rcel Jonqueret, com mandant le 2" escadron du 2" RAM, à son poste en tourelle (son casque d'ancien modèle porte sur le bandeau de cuir plat les tro is barrettes de son grade). Com me sur une autre photo du m ême véhicule ( page 5 4), on voit que l'insigne du 2" GAM, devenu 2" RAM, est peint, en taille rédui te, di rectemen t sur la peint ure de camouflage. Ceci est logique dan s la mesure où il s'agit de la voit ure du commandant d 'escadron, qui n'a pas d'as de peloton. Dans quelques jours, l'escadron en en tier passera au 14 e RDP.
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Le 14e RDP, mobilisé à Angers en septembre 1939 à deux bataillons de quatre escadrons chacun (1 esc. moto sans AMR, 2 esc. FV, 1 EME), débute la campagne comme régiment de réserve générale, affecté à la 1re brigade de dragons portés, elle-même rattachée à la 1re DLM. En décembre 1939, le 14e RDP est transformé (. note 3 , page 41), perdant deux escadrons de FV et recevant le 2e esc. AMR du 2e RAM, en vue d' être affecté à la 4e DL (février 1940). Celle-ci devient la 4" DLC le 3 mars. Ses AMR 33 sont ainsi organisées, jusqu'en mai 1940 :
• RtORGANISAllON A LA 7e
Ces deux escadrons auraient du recevoir des AMR. Mais en fait, les dernières disponibles sont versées au 4e RAM (. page 65), de sorte que les deux RDP de la 7e DLM reçoivent chacun, au lieu d'AMR Renault, sept AMD White-Laffly usagées. À la date du 10 juin, toutes ces AMD à bout de souffle seront endommagées ou détruites. •
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DLM (5 JUIN 1940)
Le 5 juin 1940 , la 4" DLC est transformée en 7" DLM qui compte une brigade de dragons portés (la 4 e BC motorisée) forte de deux RDP réorganisés à chacun cinq escadrons (un escadron mixte AM/motos, trois escadrons de FV et un EME) : - 1 er esc. mixte AM /motos du 14" RDP : cne AubIet ; - 1 er esc. mixte AM/motos du 31" RDP : cne Mir.
- 1er bataillon du 14" RDP: deux pelotons au 1" escadron mixte AMR/motos (lieutenant de Villantroy) ; - 2" bataillon du 14e RDP: deux pelotons au S" escadron mixte AMR/motos (capitaine AubIet).
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Deu x AMR 33 perd ues par le 5 e escad ron mixte du 14e RDP e n Belgique, à Crupet (14 km sud-est de Nam ur), rue Hau te le 12 mai 1940 vers 17 heures. L 'escad ron deuait tenir le village pendant une heure après le repli de la cavalerie de la 4 e OLe e t, à cette occasion, deux patrouilles d'A MR postées aux en trées sud e t o uest se son t retrouvées encerclées. On voit ici au p remier pla n la voiture n ° 93 958, avec la cocarde usuelle. Deuant celle-ci , une large tache de camo uf lage recouvre le grand numéro blanc existant au temps o ù ce tte voiture é tait au 2" RA M.
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Deux AMR 33 abandon nées par le II/15e RDP le 14 mai 1940 s ur la gra nd'p lace de Vendresse (Ardennes) sans do ute des voitures endom magées du rant les combats du 12 mai. Au premier plan , la n ° 81 708. L'A MR disloquée au second plan, l'une des rares do tées d'un e suspension à blocs de caoutchouc, présen te deux insignes de tourelle : un pique gris clair (1" peloton) et deux barres uerticales ( profil page 29).
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Ise RDP, mobilisé à Lyon en septembre 1939, débute
la campagne en formant brigade avec le 14e RDP ( page cicontre), de composition identique . Et c'est dans les mêmes conditions qu'il se transforme et reçoit, en décembre 1939 , le 6 e escadron AMR du 3 e RAM, en vue d'être affecté à la Se DL (février 19 40). Celle-ci devient la se DLe le 3 mars. Ses AMR 33 sont a insi o rganisées, jusqu'en m ai 1940 : - 1" bata illon du 15 e R DP : deux pelotons au 1 e r escadron mixte AMR/motos (capitaine Fontant) ;
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- 2' ba taillon du 15 e RDP : deux pelotons au
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dron mixte AMR/motos (capitaine Ribes). Le régiment subit de lourdes pertes en AMR le 12 mai 1940 au cours des combats retardateurs sur la Semoy, puis le 14 sur le canal des Ardennes. Sur les 26 AMR 33 de la dotation du I Se RDP (confirmée au dossier), une seule susbiste le 29 mai, au moment de l'engagement devant Abbeville . • Une co lon ne d 'AMR 33 détruite en mai 194 0 , localisation inconnue. La lettre 5 débutant l'immatriculation de la cam ionnette bâchée témoigne d 'une réquisition en 14 e RM (Lyon), ce q ui désigne le 15 e RDP. Porte a rrière ouverte, la p rem ière voitu re a son numéro masqué (n O83 9...). Détail rarement photographié, l'AMR de gauche, qui a brûlé, p résente sa mitrailleuse de rechange en position de tir CA.
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1- AVANf-GUERRE se GAM (1934-v.1936) En 1934, le groupe d'automitrailleuses de la se DC perçoit à Melun, où stationne alors son escadron mixte AMC/ AMR, un premier lot de 10 AMR 33 neuves. Cette dotation est complétée au printemps 1935, à Lyon, par les trois dernières AMR 33 construites (nO88 936 à 88 938). Regroupé à Melun en avril 1936 , le 5 e GAM reverse ses matériels chenillés au moment de sa transformation, le 15 octobre 1936 à Saint-Germain-en-Laye , en 8 e régiment de cuirassiers (type découverte) de la 2e DLM (ex-S" OC).
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e e 6 et 7 GAM (1936-v.1937) Ces deux groupes, créés le 6e à Compiègne en 1935 et le 7e à Saint-Omer en 1936, perçoivent pendant une brève période un petit nombre d'AMR 33 venant d'autres unités. À la mobilisation de 1939, ils deviennent 6 e et T" GRDI mais leur escadron AMR sera doté uniquement de Schneider-Kégresse P 16.
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BDP (1934-v.1937)
En 1934, le bataillon de dragons portés de la 4 e DC (future l'e DLM) perçoit à Verdun 10 AMR 33 sortant d'usine.
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Insigne peint sur les AMR 33 du 4e BOP (a u côté ga uche) : le sanglier à la charge, symbole partagé avec les 4 e cuirassiers et 18" dragons de Reims . Le même sanglier (des Ardenn es) figure aussi sur l'insigne métallique du q«BOP Quant à la version peinte, il n'est pas établi avec certitude que le sanglier dans un disque r- photos pages 46-47 en haut) soit bien propre au 4 e BOP.
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Devenu régiment en 1936, il compte alors, entre autres, deux escadrons mixtes AMR/motocyclistes (organisation du temps de paix). Puis, en tant que RDP de DLM, il perçoit des AMR 35 (". Tome 2) et reverse alors ses AMR 33.
RÉGIMENTS PARTIELLEMENT MOTORISÉS AVEC
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Photographiée ici en mars 1936, l'AMR 33 n ° 83 944 appartient alors au 2" escadron mixte AM()'AMR du s- GAM qui stationne à Melun .
Les trois régiments ci-après ont vocation à être dissous à la mobilisation pour former des groupes de reconnaissance, dont
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Au 11 e chasseurs de Vesoul en 1936, l'AMR 33 n O81 681 a glissé sur la route de Valdahon et s'est retrouvée sur le flanc. Le manque de stabilité de ces voitures - du fait notamment de leur vitesse inhabituellement rapide pour un blindé à chenilles peut conduire à des accidents spectaculaires.
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chacun un GRDI motorisé avec automitrailleuses. Ce GRDI comptera notamment un escadron AMR, mais il s'agira alors de Schneider-Kégresse P 16 semi-chenillées, qui auront remplacé, vers 1937, les AMR 33 de ces trois régiments.
ç,e DRAGONS (à Épernay, forme le 3e GRDI en 1939) En 1934, il perçoit 8 AMR 33 neuves, reversées vers 1937. e 7 CHASSEURS (à Évreux, forme le 1er GRDI en 1939)
Au printemps 1935, il perçoit les deux AMR 33 prototypes remaniées en voitures de série n° 79 756 et 79 757 , qui sont reversées vers 1937. Insigne de véhicule du 11 e chasseurs (un colback avec plumet dans un disque bla nc, version de 1934) peint ici sur une AMD White. Il a peut être figu ré aussi sur les AMR 33 du régiment.
L'AMR 33 n O81 686, appartenant à une unité inconnue, a été cap turée, sembie-t-il en état de marche. Aucun insigne n'est visible sur sa carrosserie.
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t t e CHASSEURS (à Vesoul, forme le 4e GRDI en 1939) En 1934, il perçoit 12 AMR 33 neuves, reversées vers 1937.
II - PENDANT LA CAMPAGNE e 4 RAM (juin 1940) Le 5 juin 1940, la 4 e DLC est transformée en T" DLM « à poten tiel réduit ". La nouvelle grande unité, entièrement motorisée et mécanique, est reconstituée sur un type nouveau, avec de faibles moyens. Elle compte, en matière de cavalerie :
- un régiment de découverte et de reconnaissance : 4e HAM ; - un régiment de combat (chars) : 8 e dragons; - deux régiments de dragons portés : 14 e et 31e RDP.
La 7 e DLM réunit alors les maigres moyens en AMR 33 qui subsistent après trois semaines de campagne. En son sein, les AMR ne sont plus attribuées aux dragons portés (qui reçoivent faute de mieux des AMD White-Laffly, page 62), mais au 4 e HAM, réorganisé sur un type nouveau, comptant un étatmajor, un EHR, un groupe de deux escadrons mixtes de découverte (AMD/motos) et un groupe de deux escadrons mixtes de reconnaissance (AMR/ motos) : - 3 e esc. mixte de reconnaissance (cne de Foucaucourt) ; - 4 e esc. mixte de reconnaissance (capitaine Courtois). Chacun d'eux compte, en matière de blindés, un peloton réduit à trois AMR, plus une « patroui/le " de deux voitures. Soit cinq AMR par escadron, mais 14 AMR en tout au 4e RAM 1. L'historique du régiment mentionne aussi l'existence en son sein des deux types AMR 33 et AMR 35, précisant que, d'une manière générale, « le matériel de combat est en mauvais état; il a déjà servi et la révision des moteurs, leur réparation n 'ont été que partiellement effec tuées », II est probable que le 4e RAM a perçu les neuf AMR 33 disponibles en ERG le 10 mai 1940, ainsi qu'une poignée d'AMR 35. Il sera le dernier corps de troupe à utiliser des AMR 33, en juin 1940. Et la totalité de • ses AMR sera mise hors de combat avant l'armistice . 1. Le total laisse supposer qu'il existe donc aussi 4 voitures de volant (tous chiffres tirés des Souvenirs de campagne du 4' RAM).
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REMERCIEMENTS En premier lieu, mes plus vifs remerciements s'adressent aux trois grands spécialistes qui, chacun dans leur domaine de prédilection, ont permis à cet ouvrage d'embrasser totalement le sujet, dans toutes ses dimensions. La dimension technique a été enrichie par l'iconographie apportée par Pierre Touzin, ainsi que par ses écrits antérieurs auxquels il demeurera essentiel de se référer. L'histoire et l'évolution de la structure des corps utilisateurs, comme l'étude de leurs insignes, n 'ont pu être poussées aussi loin qu'avec le concours décisif de Jacques Sicard. Enfin, la dimension opérationnelle, nourrie d'une iconographie axée principalement sur la campagne 1939-1940, n'a pu trouver valablement sa place ici qu'avec l'aide précieuse de Régis Potié . La réalisation des profils et des détails graphiques a suscité, pendant des mois, de très nombreux échanges de courriels avec l'illustrateur de grand talent qu'est Laurent Lecocq . J'ai apprécié tout particulièrement sa patience devant mes innombrables demandes de retouches. Qu'il en soit ici remercié. Po ur la partie ayant trait spécifiquement au développement technique des matériels Renault, rien n 'aurait pu être accompli sans le soutien et le dévouement de Luc Byleveld, archiviste, dont l'assistance a été essentielle durant mes années de recherches dans les archives du constructeur de Billancourt. Ont également apporté leur pierre à cet ouvrage, sous fo rme de prêt d'iconographie ou fourniture de renseignements divers recueillis au fil des années, MM. J ean-François Antoina , le lieutenant-colonel Aujas, Léopold Baccini, J ean-Michel Boniface , Stéphane Bonnaud, Patrice Bouchery, J ean-François Colombet, Marc Couillet, le colonel Benoît Deleuze , J ean-Claude Delhez, Marcel Duflot, Stéphane Ferrard, Rémi Fontbonne , Alain Hohnadel, Yannis Kadari, le commissairecolonel J ean de Lassalle t, J ean-Yves Mary, Antoine Misner, Peter Taghon, et enfin toute l'équipe de la Fondation de l'automobile Marius Berliet. Pour conclure, je veux réserver une mention spéciale à J ean-Gabriel Jeudy qui, dans sa lointaine thébaïde, appréciera peut-être cette nouvelle contribution à l'histoire de véhicules qu'il a tant aimés.
BIBLIOGRAPHIE ÉLÉMENfAIRE SUR LES VÉHICULES MILITAIRES FRANÇAIS
1920-1940
Les ou vrages cités ne sont pas tous e n rapport d irect avec le sujet traité ici, mais tous co nstituent une documentation précieuse pour les passionnés de matériels fran çais de la p ériode. No us ne mentionnons ici que les o uvrages en langue fran çaise présentant un caractère partiellement ou totalement technique, et très largement illustrés. Les ouvrages à caractè re historique, souvenirs, récits, etc, o u ceux peu illustrés, sont trop nombreux pour être cités.
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Bonnaud (Stéphane) Danjou (Pascal) Danjou (Pascal) Danjou (Pascal) Duvignac (André) Ferrard (Stéphane) Ferrard (Stéphane) Ferrard (Stéphane) Ferrard (S . sous la direction de) J eudy (Jean-Gabriel) Sicard (Jacques) et F. Vauvillier Touzin (Pierre) Touzin (Pierre) Vauvillier (François)
Chars B au co m bat, Histoire & Collections , 2002 So mua S 35, Tracksto ry n" l , Éditions du Barbotin 2003 Panhard 178, Trackstory n° 2, Éditions du Barbotin 2004 Les chars B, Tracksto ry n° 3, Éditions du Barbotin 2005 Histoire de l'a rmée moto risée, Lavauzelle, s.d. (vers 1947) Les matériels de l'armée de terre f rançaise 1940 , tome I , Lavauzelle , 1982 Engins blindés f rançais, cent ans d 'histoire , EPA 1996 France 1940, l'armement terrestre , ETAI 1998 L 'aventure des chars, Hachette 2004 Chars de France , ETAI 1997 Les chasseurs d 'Afrique , Histoire & Collections, 1998 Les e ngins blindés fran çais 1920-1 945, volume l , SERA, 1976 Les véhicules blindés fran çais 1 900-1 944 , EPA 1979 L 'automobile sous l'unifo rme 193 9-1 940, Massin, 1992
Un ouvrage
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DANS LA MÊME COLLEOlON LES MAITRlELS DE l 'ARMEE FRANÇAISE
LES AUTOMITRAILLEUSES DE RECONNAISSANCE
2 - L ES AUTOMITRAILLEUSES DE RECONNAISSANCE (Tome 2)
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LES AUTOMITRAILLEUSES DE RECONNAISSANCE TOME 1 Après une décennie de tatonnements visant à donner aux groupes de reconnaissance des voitures adaptées à leur mission, la cavalerie française définit, à la fin de 1931 , un véhicule blindé léger et rapide, possédant un équipage de deux hommes et un armement sous tourelle. Ainsi naissent les automitrailleuses de reconnaissance, ou AMR. C'est l'histoire de cette lignée de véhicules, à partir de 1923, qui est relatée ici dans le plus grand détail. Autour du modèle principal constitué par l'AMR Renault modèle 1933 type VM - en fait un véritable char léger - tous les véhicules des différents constructeurs en lice (Berliet, Citroën et Renault), et toutes les . . . . .. . . . r. .' r versions dérivées de l'AMR 33, sont . r;ï . passés en revue dans la première :.. ... . .. . . ' partie de cet ouvrage, consacrée à l'étude technique. La seconde partie retrace la mise en service des AMR 33 dans les différents corps de troupe, pour finir en mai-juin 1940, où ces blindés déjà obsolètes paieront un très lourd tribut dans les premiers combats. •. ~
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126 photographies d'époque - 19 plans - 16 profils en couleurs par Laurent Lecocq - très nombreux détails d'insignes
14,95 € Histoire & Collections 5, avenue de la République F-75541 Paris Cedex 11 www.histoireetcollections.fr
Tél. : 0 1 40 21 18 20 Fax: 01 47 00 51 11