·~
TADLE DES MATIERES
A VERTISSEMENT- REMERCIEMENTS- CONVENTIONS
4
AVANT-PROPOS (ALIX BARBET)
5
INTRODUCTION
7
...
16 downloads
1170 Views
20MB Size
Report
This content was uploaded by our users and we assume good faith they have the permission to share this book. If you own the copyright to this book and it is wrongfully on our website, we offer a simple DMCA procedure to remove your content from our site. Start by pressing the button below!
Report copyright / DMCA form
·~
TADLE DES MATIERES
A VERTISSEMENT- REMERCIEMENTS- CONVENTIONS
4
AVANT-PROPOS (ALIX BARBET)
5
INTRODUCTION
7
TABLEAU 1 : LOCALISATION DES SCENES
J2
CATALOGUE POMPEI
13 .
HERCULANUM
52
STABIES
56
BOSCOREALE
58
NOT ES
59
CONCLUSION
61
TABLEAU 2 : RECAPITULATIF
62
BIBLIOGRAPHIE
68
AVERTISSEMENT La disparition massive des peintures et des inscriptions a rendu plus ardue notre recherche ; !es decors ont, dans Je meilleur des cas, ete detaches de Ia paroi au moment de leur decouverte et conserves dans des reserves ou des collections privees, souvent sans aucune indication de leur emplacement d'origine (cat. n° 28) ; les autres, Iaisses in sihJ, sont souvent irremediablement perdus aujourd'hui, parfois connus par des photographies (cat. n° 41), des releves graphiques (cat. n° I), ou bien par de simples descriptions (cat. n° 27, 29). Pour retrouver Ia trace de ces images disparues,
n~us
avons consulte des ouvrages anciens, dont
certains, anterieurs a Ia repartition de Pompei en regions et insulae (1858), donnentun emplacement inexact ou approximatif des peintures, et ce jusqu'en 1920 environ. En consequence, certaines peintures de notre catalogue sont classees en "provenance inconnuen Quelques deductions nous ont permis d'emettre des hypotheses de topographie, maiseil es demeurent hasardeuses. Du fait de Ia difficulte a rassemhier toutes ces informations utiles au catalogue, il n'a pas toujours ete possible, par exemple, de donner !es dimensionsdes peintures ou de connrutre Ia graphie precise des inscriptions.
REMERCIEMENTS Nous remercions tous ceux qui ont bien voulu nous aider : A. Barbet qui nous a permis d' ameliorer considerablement ce qui etait au depart un modeste DEA, F. Monier qui nous a accorde son temps (relecture et correction) et donne de precieux conseils, J.-P. Bost qui nous a foumi quelques pistes de lecture. Merci egalement a J.-P. Thuillier pour ses suggestions ainsi qu' a l'equipe du CEPMR de Soissons pour son accueil.
CONVENTIONS MANN
Musee archeologique national de Naples
SAP
Surintendance archeologique de Pompei
Pour les conventions bibliographiques, voir Ape/les, bulletin de l'Association internationale pour Ia peinture murale antique (AIPMA), bibliographie 1998-2001 et complement d'annees anterieures, 4, Amsterdam, 2001 .
..... 4
-·
AVANT-PROPOS AlixBARBET
Ce nouveau bulletin de Iiaison a pour but de faire mieux connaitre les inscriptions peintes qui accompagnent parfois des scenes de Ia vie quotidienne, sur les peintures de paroi provenant de Pompei, d'Herculanum, de Stabies et de Boscoreale. Sont exclues les scenes a caractere mythologique, bien connues et repertoriees, ainsi que les affiches electorales, depourvues de representation figuree, et qui ont fait l'objet de publications detaillees. Ce corpus d'inscriptions, lie aux images, atteint une soixantaine d'exemples qui sont presentes de Ia fa.yon la plus claire et Ia plus simple possible par Cecile Blum. Certains, de provenance incertaine, ont pu retrouver leur attribution d'origine, comme !es instromenta scriptoria des praedia de Julia Felix (cat. no• 16, 17). On ne cherchera pas ici de nouvelles traductions, mais, dans Ia plupart des cas, celles qui ont ete deja proposees, avec, eventuellement, des choix multiples, lorsqu'ils existent, et des commentaires appropries. Toutefois, certaines de ces inscriptions sont encore a dechiffrer. Ce catalogue permet de mieux cemer l'usage de l'tkrit dans la peinture et constitue un outil commode pour tous ceux qui trouveront de nouveaux temoignages de cette pratique, notamment dans les provinces de !'Empire, ou ils ne sont pas absents, mais tres souvent mutiles et rarement comprehensibles. Au moment ou j'ecris ces lignes, Helene Eristov et Alexandra Dardenay viennent de trouver des inscriptions peintes fragmentaires en quantite dans !es fouilles de l'Ecole Fran.yaise de Rome sur le Pincio a Rome, avec au moins cinq types d'ecriture. Il n'est pas douteux que l'attention portee a ce mode d'expression devrait enrichir notre connaissance de cet aspect de Ia peinture murale. En effet, l'importance de Ia communication par l'ecrit n'a pas toujours ete evaluee a sa juste valeur, y compris en Campanie, car le Corpus des Jnscriptions Latines (CIL) pour cette region est ancien, certaines inscriptions decouvertes recemment n'y figurent pas ; les textes et !es images sont disperses, les ecritures se sont effacees depuis leur releve, en partie ou en totalite, et il n'est pas inutile de Ies rassembler. D'apres cet inventaire, dix-neuf peintures ont totalement disparu, sept sont encore visibles, mais les inscriptions sont effacees, et cinq images sont extremement degradees. Sur Ja trentaine restante, neuf sont illisibles ou fictives. Parrni !es inscriptions qui sont connues seulement pardes releves anciens, pourquoi certaines sont-elles totalement effacees depuis leur decouverte? Est-ce parce que le peintre les a tracees au dernier moment, sur une peinture deja trop seche ou Ia reaction de fresque ne s'est pas bien faite, ou parce que plus fragiles (tracees avec un pigment noir d'origine organique), elles ont tres vite disparu des leur mise a l'air ? Toutes ces raisons expliquent pourquoi ce travail constitue un instrument utile pour qui recherche ce genre de temoignage. Il est a noter que certains textes qui figurent sur des tablettes ou des rouleaux peints sur ces tableaux ne sont pas dechiffrables. Est-ce parce que Je peintre n'a utilise qu'une fausse ecriture? Ce serait Je cas de Ia nature morte avec petit vase a inscription, placee tout en haut de Ia paroi dans !es praedia de Julia Felix, et, de toute fayon, illisible de si loin. Est-ce parce que Ia Ieetore est desorrnais quasi impossible en raison de l'etat de conservation des peintures ? 11 n'a pas toujours ete facile de traneher entre dechiffrement impossible et fausse ecriture. Pour cette derniere, devons-nous touj ours imaginer que Je peintre ne savait pas ecrire et que c'est Ja raison pour laquelle il s'est contente de signes sans signification ? Ainsi, dans cette scene du forum, peintedans Je peristyledes praedia de Julia Felix, aPompei, on voit des promeneurs qui se sont arretes devant un grand tableau blanc pour Iire des inforrnations ecrites, de fa~on illisible pour nous, helas. Quelle frustration, mais en meme temps quel champ Jaisse a l'imagination, peut-etre volontairement, par le peintre, qui s'est contente de signes inforrnes!
5
.... INTRODUCTION I.
Problematique
Cette etude a pour objet les inscriptions peintes qui accompagnent les representations de Ia vie quotidienne ä Pompei, Herculanum, Stabies et Boscoreale. Notre problematigue, dans cette recherche, est de comprendre pourquoi, malgre la diversite des sujets representes, le peintre a ressenti le besoin, dans des cas isoles, d'ajouter du texte al'image. La plupart des peintures etant anepigraphes, ces inscriptions devaient completer Oll expliquer Je decor : nous nous sommes donc interessee a leur presence et a leur Iien avec Ia representation figuree sur le sens de laquelle elles intluent, en l' eclairant, Ia completant, ou Ia modifiant.
II .
Themes des images
Nous pouvons classer ces images dites "de la vie quotidienne" par grands themes de representation : religion, histoire, portraits, enseignes, banquet, erotisme, loisirs, natures mortes, scenes de genre ou d'auberge. Nous avons retrouve des peintures religieuses en des lieux varies : - decors interieurs de maisons (cat. 0° 1), ou de boutiques (cat. 0° 12) (sacellum ou laraires prives), - decors de laraires publies ou encore de fayades (cat. n° 41), souvent avec pour double fonction celle d'enseigne publicitaire et de lieu de cutte, - avertissements et interdictions, parfois accompagnes d'inscriptions et de representations divines (cat. n° 29). Un seul exemple peut etre classe en "peinture historique ", celui de Ia maison d' Actius Anicetus a Pompei (cat. no 2), representant Ia rixe qui a eu lieu dans J'amphitbeätre de Ia ville en 59 de notre ere. La peinture representant Menandre, dans Ia maison eponyme (cat. no 7), et les deux medaillons de lettres dans Je tablinum de la maison du Cenacle (cat. n° 20) sont les seuls exemples de portraits retrouves. Les enseignes avec des inscriptions, tres nombreuses dans notre corpus, servaient majoritairement a signaler des cauponae ou d'autres etablissements de ce type (tabernae, hospitia). Les peintures et leurs inscriptions sont, selon les cas, plus ou moins liees a Ia fonction de Ia boutique. Les peintures erotiques, rarement agrementees d'inscriptions, sont attestees par deux exemples Pompei, dontun dans Ia maison du Roi de Prusse (cat. n° 30).
a
Les natures mortes, ou plus precisement !es instmmenta scriptoria, c' est-a-dire !es representations de materiet d'ecriture, sont tres souvent porteuses d'ecrit, en raison du sujet represente et par souci de realisme. Les exemples sont trop nombreux pour les citer tous; nous nous contenterons de rappeler que, sur cinquante-trois peintures a inscriptions a Pompei, dix sont des instrumenta scriptoria, trois sur cinq ä Herculanum, une sur trois a Stabies et, aBoscoreale, Ia seule peinture retrouvee en fait partie. Beaucoup n' ont jamais ete etudiees, tres souvent parce que les inscriptions sont longues et, dans la plupart des cas, tres fragmentaires, voire souvent volontairement illisibles. Elles sont, en general, placees sur !es instruments susceptibles, dans la realite, de supporter I' ecrit : tablettes, volumina, bourses, bilJets ou lettres. Les scenes de jeux publics, frequentes, sont majoritairement des representations de combats de gladiateurs, a deux exceptions pres : Ia peinture de la maison des Quadriges (cat. n° 28), illustrant des courses de chars dans un cirque, et un combat de lutteurs, dans Ia maison d' Actius Anicetus (cat. n° 2), recouverte, au moment de la rixe, par Ia peinture de 1'evenement.
(cat.
D
0
Seules deux images de banquet sont accompagnees d'une inscription, dans Ia maison du Tric/inium 21).
7
Les scenes d'auberge de notre corpus sont issues de deux ensernbles relativerneut proches par leur style et leur ernplacernent, probabierneut executes par Je rnerne atelier : Jes peintures de la caupona de Ia rue de Mercure (cat. n° 24) et celles de Ja caupona de Salvius (cat. n° 25). Une representation est un peu apart et, pour cette raison, classee en "scene de genre" : I 'irnage d'une fernrne peintre, retrouvee dans Ia rnaison de l'Irnperatrice de Russie aPornpei (cat. no 26). ID.
Emplacement des peintures
a inscriptions (cf. tableau 1, p. 12)
Ces images avec· des inscriptions avaient, selon l'ernplacernent qu'elles decoraient, une fonction differente, privee dans Je cercle restreint de Ia rnaison, ou publique dans I es rues et !es boutiques. A. Peintores d'exterieur Les peintures d'exterieur se trouvaient sur !es fayades des rnaisons, des boutiques ou aux carrefours. Eiles avaient, selon !es cas, un röle cornrnercial, cultuel ou sirnplernent dissuasif: - enseignes (cat. n°• 9, I 0, 13, 27, 3 IB, 37, 50) et autres scenes peintes en fayades (cat. no• 3, 8, 18, 29, 38, 41, 43, 45): outil commercial ou cultuel, - avertissements (cat. no• 13, 23, 31A): !es inscriptions de ce type avaient en generalleur utilite dans !es voies tres frequentees, l'animation generant toutes sortes d'interdictions.
B. Peintores d'interieur 1. Habitations
Les peintures a l'interieur des habitations avaient un röle varie et complexe, allant de Ia simple decoration d'une piece, en general en rapport avec la fonction de celle-ci, a une signification parfois plus profonde comme la glorification d'un statut social etabli (instrumentum scriptorium, portraits de lettres). Cesimages decoraient rnajoritairement des pieces dansdes espaces ouverts ou frequentes : 5 - entrees (cat. 0° 4, 33), - triclinium d'ete (cat. n° 19), -atrium (cat. 0° 42), - peristyle (cat. 0° 2, ;-f, 22), Nous avons retrouve, plus rarement, des exemples d'images dans des endroits fermes, voire dans des espaces serviles : - triclinium ( cat. no 21 ), 5 - cubiculum (cat. 0° 26, 30, 60), 5 -tabli11Zim (cat. 0° 14, 15 (?), 16 (?), 17 (?), 20), -COUloir de Jatrines (cat. 0° 39).
a
Chaque piece, comme nous I' avons rnentionne, avait un type de decor adapte sa fonction : - tric/inium : scenes de banquet (ou equivalent), - couloirs et cuisines : images religieuses des laraires, - entrees : jeux de gladiateurs, - cubiculum : scenes erotiques, - tablinum : natures mortes ou portraits, - atrium : scenes plus variees (sportives, historiques, etc). 2. Boutiques
Les peintures retrouvees a l'interieur des boutiques sont generalerneut peu variees: - scimes religieuses (laraires), dans les salles de service ou les cuisines (cat. n-' 5, 11), - representations religieuses ou de gladiateurs, dans Ies vestibules ( cat. noS 1, 6, 40), - scenes d'auberge, dans !es arriere-boutiques (cat. n°" 24, 25).
·8
-~
IV.
lnscriptions peintes, tracees au crayon ou gravees
Nous avons rassemble pour cette etude troi s types d'inscriptions, certaines faites par Je peintre, d'autres visiblement ajoutees sur l'image par un passant, a Ia meme epoque ou ulterieurement : !es unes sont peintes, !es autres tracees au crayon ou au carbone, !es deroieres sont gravees. A. Inscriptions peintes Ces inscriptions, !es plus nombreuses de notre corpus, sont plus generalement l'reuvre du peintre : de belle qualite, placees dans le champ de l' image, les lettres sont centrees et de memes dimensions, et leur rapport a l' image est quasiment toujours atteste. B. lnscriptions tracees au crayon ou au carbone Ces inscriptions tracees au crayon du type sanguine, ou au carbone, sans doute la plupart du temps par des passants, sont rarissimes (cat. 0° 8 et peut-etre ll0 46). C. Tnscriptions gravees Cette categorie comprend deux sortes d' inscriptions, souvent qualifiees de graffiti : - !es inscriptions faites par le peintre (parfois reconnaissables a Ia calligraphie, aux proportions de l'ecriture et a Ia position du texte par rapport a l'image). Souvent, ce type de gravure servait d' ebauche pour une inscription peinte, Ia gravure etant ensuite recouverte de couleur, comme c'est sans doute Je cas des inscriptions de Ia caupona rue de Mercure (cat. n° 24). -les inscriptions gravees par un passant sur une image, plus grossieres et rapiderneut tracees, parfois au detriment de I' image, bien que ce ne soit pas Je cas dans nos exemples.
V.
Emplacement du texte par rapport a l'image
Nous avons pu identifier, atravers les exemples etuclies, deux grandes categories d' inscriptions : -I es inscriptions ajoutees pour renseigner Ia scene, placees sans aucune fioriture, - les inscriptions (moins frequentes) veritablement integrees a l'image, placees a un endroit et soigneusement etudie. A. Inscriptions de renseignemeot ajoutees a l'image Ce groupe comprend les legendes et les noms de personnages, peints de maniere brute, souvent sans aucune delirnitation en dehors des personnages. L ' inscription semble, a premiere vue, ajoutee a un emplacement indifferent, dans !es espaces Iaisses libres, a proximite ou au-dessus des figures ; pourtant, eile est situee en fonction de criteres esthetiques et pratiques, de maniere a etre bien visible, a gener le moins possible Ia comprehension de 1'image et aetre au mieux liee a Ia peinture. Le peintre a veille aIa disposer selon certaines "conventions" que nous retrouvons regulierement : - noms de personnages ou de lieux : au-dessus ou sous les personnages, - dialogues : au-dessus des personnages, - legendes : en dehors de Ia scene (dans un angle, au-dessus d' une bande de separation ou d'une guirlande decorative), - augures : pres d'un personnage, - formules votives : au-dessus d'un element de l'image (autel par exemple), - avertissements : a priori totalement anarchiques. B. Inscriptions peintes integrees a l'image
Les inscriptions fictives, peintes de maniere a imiter des inscriptions reelles, SOllt placees sur des elements de J'image susceptibles, dans Ia realite, de servir de support aJ'ecrit :
9
- socles de Statue Ollpodium (cat. 0° 7), - rouleaux de papyrus (cat. n° 7), -lettres (cat. 0° 34), 5 - tablettes ou bourses ( cat. n° 15, 16), - vases (cat. 0° 14), - affiches (cat. n° 2). Dans certains cas, notamment sur !es instrumenta scriptoria, ces lettres sont de fausses inscriptions, n'ayant pour but que d'imiter de veritables inscriptions, sans pour autant etre lisibles : elles sont simplement tracees pour incliquer un endroit habituellement porteur d'ecrit.
VI.
Contenu des inscriptions
Le contenu des inscriptions est quasiment aussi divers que celles-ci : noms de personnages ou de lieux, formules de bienvenue, d'acclamation, dialogues, titres d'reuvres ou noms d'auteurs, sentences ou maximes, formules votives ou apotropa!ques, epigrammes, interdictions d'entree, etc. Chaque inscription, comme nous l'avons vu, a un but particulier: - commercial : enseignes publicitaires, - politique : ovations, - religieux : dedicaces, - informatif : scenes mythologiques, epiques ou legendaires, (categorie que nous ne traiterons pas), - d'animation : clialogues, - d'admonestation: interdictions diverses, - de passe-temps, ou, plus rarement, commentaire de l'image peinte (cat. n° 21): graffiti. Un Iien, cependant, Jes unit toutes : Je desir de faire passer un message. Les interdictions d'acces, !es inscriptions apostrophant celui qui fait ses besoins n' importe ou, l'oisif, ou celui qui abime un endroit, toutes ces formules sont des paroles, un moyen de communiquer dans un groupe social.
vn.
Mise en valeur de l'inscription A.
Encadrement
Ces inscriptions sont parfois mises en valeur par un encadrement: 5 - bordures i motifs vegetaux (cat. 0° ] 2, 19), -simples cartouches (cat. 0° 23), -tabulae anvatae , cartouches a queues d'aronde symetriques (cat. n"" 18, 42).
B.
Blanchissement de Ia paroi
Le peintre utilisait egalement d'autres procedes, notamment Ia preparation du Support de l'inscription. Nous avons remarque, sur les decors de Ia caupona de Ia rue de Mercure (cat. n° 24) et du sacellum d'Isis dans Ia maison de D. Octavius Quartio (cat. 0° 12), que le fond SOUS l'inscription etait plus blanc que le reste de Ia paroi ; bien que rien ne soit clairement determine, on peut emettre I ' hypothese d'un polissage intentionnel ou encore d' un ajout d'une couche de peinture blanche, avant d'apposer !es lettres. Mais il est egalement possible qu ' il s'agisse aussi d'un frottement recent par un lecteur peu scrupuleux. En generaJ, Je texte n'a pas tenu sur ces parois preparees : est-ce, comme le propose A. Barbet, parce que !es inscriptions etaient ajoutees sur une peinture deja trop seche? C. CaJiigraphie
Qu' en est-il de Ia calligraphie? Si Ja plupart des inscriptions que nous avons etudiees sont en caracteres grossiers et rustiques (capitales ou cursive), quelques inscriptions sont bien travaillees et calligraphiees. Dansces rares cas, il est atteste que Je peintre (si c'est effectivement lui qui trace les lettres, ce qui n'est pas avere mais probable), a considere l'inscription comme un element majeur, voire cornme l'element essentieJ de Ia peinture.
·-
10
. . .p
Ainsi , dans Ia maison du Moraliste (cat. no 19), !es inscriptions sont, par leur emplacement, leur encadrement et Jeur mise en valeur calligraphique, Je veritable decor du triclinium; !es oiseaux en vignette ne font que souligner et mettre au premierplan l'ecriture. D. Couleur de l'inscription peinte Les couleurs utilisees pour ces inscriptions sont totalement differentes de celles ajoutees, par exemple, sur des scenes mythologiques ou epiques, des images plus "nobles", dont Je fond, souvent colore, implique des inscriptions blanches. En revanche, le fond des peintures populaires etant souvent blanc, notamment pour des raisons de coGt, !es inscriptions sont tres generalement noires, mais neuf inscriptions de notre corpus sont rouges, deux violettes, une verte et huit blanches. Il est a noter que ces demieres sont presentes, avant tout, dansdes maisons (cat. n°' 7, 19, 21, 28, 56), apart deux exemples isoles, un hospilium et un de provenance inconnue (cat. n"' 31, 43).
Vlll. Latin vulgaire, grec et osque A. Latin Les inscriptions en latin, helas souvent incompletes, sont difficilement comprehensibles ; en effet, dans Ia majorite des cas, Ia Iangue utilisee est a Ia Iimite du dialecte, et contient Iapsus et barbarismes : "Comme on peut en juger, /'orthographe des inscriptions n'est pas cel/e d'un individu instruit, ce bas /alin bourre de grecismes etait bien la Iangue du peuple de Pompei" (Gusman 1899, p. 252). "Rien de plus curieux que ces inscriptions qui nous montrent toutes /es preoccupations de Ia petite ville, et non seu/ement ses preoccupations mais sa Iangue, l'ancienne et Ia moderne, Ia savante etla vulgaire" (Monnier 1864, p. 63). Ces citations confirment que les inscriptions ont eveille l' inreret, en raison notamment de ce latin, directement issu du Iangage courant. Pourtant, celui-ci a ete delaisse et peu etudie; il est donc difficilement traduisible dans le cadre d'une etude comme celle-ci. Nous avons signalt~ des erreurs de latin. Cependant, n'etant pas linguiste, Ia Iiste est evidemment incomplete et n'a pas pour but d'etre exhaustive, mais simplement d'eveiller l'interet sur une etude du latin dit vulgaire; il est difficile de recenser tous les barbarismes et vulgarismes rencontres au cours de notre recherche, mais certains traits sont recurrents : transforrnations dues a Ia phonetique, ades formations de mots inconnues, a des erreurs d'accord et de declinaisons ou meme ades Iapsus. B. Grec Peu de peintures de Ia vie quotidienne presentent des inscriptions en grec; en effet, contrairement aux scenes mythologiques ou Jes inscriptions sont majoritairement en grec (copies d'originaux grecs, peintre grec, erudition, etc.), ]es inscriptions des peintures que nous avons etudiees sont en latin, mis a part l'exemple de Ja peinture de la maison d' Actius Anicetus (cat. n° 2); pourquoi sommes-nous en presence d'une inscription en deux langues? Peut-etre cette demiere est-elle censee imiter une affiche reellement presente sur Ia fayade de Ja palestre et etre donc, dans la realite, ecrite en deux langues, l'amphitheätre etant un Jieu propice a l'echange de cultures ? Ce bilinguisme, frequent dans les graffiti mais rare dans !es autres inscriptions, est une preuve que Ja societe du Ier siecle pratiquait couramment Je grec et Je latin. C.
Osque
Nous avons retrouve une seule peinture, maintenant en etat de degradation avance, sur laquelle l' inscription etait en osque. Cette image, Ia plus ancienne de nos exemples, provient de Ia maison du pretre Amandus aPompei (cat. n° 4).
11
Tableau 1 : localisation des scenes
HABITATION
EMPLACEMENT
N° DE CATALOGUE
SUJET REPRESENT E
FAc;ADE
10 41 4 33 12
Enseigne Religion Gladiateurs Gladiateur Religion
14-15-16-17 20 19 26 30 42
lnstromentum scriptorium Portraits Banquet Banquet Portrait Seime eroti que Religion
CoULoms
32 36 2 7 22 34 39
Instrumenturn scriptorium fnslntmentum scriptorium Histoire + Iutteurs Portrait Religion Instromentum scriptorium Religion
CoUR
51
/nstntmentum scriptorium
FAc;ADE
8 9
ENTREE SAG'ELLUM TAJJLJNUM TRICL/NI UM
21 CUBJCULUM ATRIUM
ALA PERISTYLE
BOUTIQUE
CUISINE
11
Religion Enseigne Enseigne Enseigne Gladiateurs Enseigne + religion Enseigne Enseigne + religion Religion Religion Gladiateurs Religion
ARRl ERE-BOUTIQUE
CARREFOUR
5 24 25 23
Religion ? Peintures d'auberge Peintures d' auberge Religion
FAc;ADE
3
Religion Religion Religion Religion Religion Reli,brion
13
27 29 31 37 50 I 6
ENTREE
40
RUE
'
i
18 38 43 44
45
.
--
~-
12
i
I
-~
CATAWGUE POMPEI
1 Ho.\]Jitium Hermefis (1,1,6-9) Emplacement de Ja decouverte: vestibule (b), mur nord. Conservation: in situ (disparue). Peinture, vers 62 ap. J-C. Au niveau superieur, les Lares familiares : ils portent des sandales montantes, de courtes tuniques bouffantes, et tiennent situle et corne d'abondance. Entre eux, sont representes un joueur de tibia, Je Genie du maitre de maison sacrifiant sur l'autel cylindrique autour duquel s' enroule un serpent, et un camillus tenant une coupe et un rhyton. Au niveau inferieur, deux serpents (mäle et femelle) rampent dans Je monde souterrain et convergent vers l'autel; entre eux, un homme vetu d'une tunique courte, pieds nus, porte sur Je dos une amphore, dont il verse le contenu dans un dolium ademi enterre. lnscription peinte en lettres rouges. Au-dessus de Ia tete de l'homme,Hermes (CIL IV 3355). Traduction. Hermes. Commentaire. Cette peinture de laraire, de schema habituel, a pourtant Ia particularite de meler sacre et profane, en montrant un homme dans son travail quotidien et non, comme d'ordinaire, sous une forme religieuse ou divinisee. D s'agirait, pour Ia plupart des auteurs, de Ia representation du proprietaire de l'hospitium, Hermes, s'assurant ainsi une protection divine directe. Bibliographie. CIL IV, 2, 3355, PPMip. 4-7, fig. 4, Fröhlich 1991, Boyce 1937, p. 21, pl. 14.
2 Maisou d' Actius Anicetus ou de Ia Rixe de l'amphitheitre (1,3,23) Emplacement de Ia decouverte: peristyle (n), paroi ouest. Conservation: peinture A: MANN 112222, peinture B : in situ (disparue). Peintores (1,70 X 1,85 m). Deux peintures superposees ont ete decouvertes dans Je peristyle de Ia maison. A- La plus ancienne representait des Iutteurs debout a cöte d'une table, sur laquelle etaient posees quelques palmes, recompense des vainqueurs. Cette peinture ne nous est connue, aujourd'hui, que par des descriptions qui mentionnent egalerneut son tres mauvais etat de conservation au moment de Ia decouverte ; Sogliano, en 1880, reprenant les constatations de Matz, deplore surtout Ia degradation du personnage AKanJ et compare Je style de cette image avec les vases de Grande Grece. B- La secende peinture, recouvrant Ia precedente, illustrait les jeux de Livineius Regulus, qui, en 59 ap. J.-C, tournerent au massacre et engendrerent une interdiction de jeux a Pompei pour une duree de dix ans. L 'amphitheätre de Pompei est peint en perspective aerienne, des spectateurs dechaines se poursuivant dans Ies arenes et au-dehors, certains a terre, d'autres fuyant ; tout denonce l'anarchie Ia plus complete, opposee ala paix du parvis de l ' amphitheatre, ou Je peintre a introduit une scene realiste avec des echoppes, des femmes bavardant et des portefaix. A droite de l'amphitheätre au-dessus duquelle velum est deploye, sont representes Ia palestre et, a l'arriere, Je portique. Cette image, encadree par deux combats de gladiateurs, faisait partie d'un ensemble pictural consacre aux spectacles. Inscriptions peintes en Jettres noires. A- Sur Ia premiere peinture, des inscriptions en caracteres grecs indiquaient Je nom des Iutteurs: IwKpuvv, (...)m;pöt~, Tetl-'ea~ A.7W't'IJ (CIL IV 9828). B- Sur Ja secende image, des Jettres, en latin sur Ia premiere ligne et en grec sur Ies suivantes, sont visibles sur les affiches peintes de Ja favade de Ia palestre : D. Lucretio fel(i)citer (CIL IV 2993x) et Im:ptwl ovaMvl:/ o(y)ovarw/ N1Jp(ovt)/ (cp)1]Ättm:(ep) (CIL IV 2993y). Traduction. A- Sokrion, ( ...)perdis, Teimeas, Apate. B- Langue vie aDecimus Lucretius, Iangue vie a Satrius Valentius et a Auguste Neron. Commentaire. Le proprietaire de Ia maison, Actius Anicetus, a sans doute ete marque par cette rixe entre Pompeiens et Nuceriens, au point de decider de changer Je decor du peristyle. Qui etait-il? Certains disent qu'il dirigeait une troupe d'acteurs, d'autres, comme M. de Vos, qu'il etait gladiateur ; sa situation n'est pas connue cette peinture, que les spectacles precisement, mais il est certain, etant donne Ia place accordee
a
13
Cat. no 2, extrait de Sabbatini Tumolesi 1980, pl. 1,2.
Cat. n° 4, extrait de Maiuri, Notizie Scavi, 26, 3, l, 1926, fig. 5, p. 20.
-· 14
-·
jouaient un röle important dans sa vie. S'il etait gladiateur ou proprietaire d'une ecole de gladiateurs au rnoment de Ia rixe, les inscriptions pourraient etre interpretees comme un message personnel a l'ernpereur pour lui avoir perrnis, en levant l'interdiction, d'exercer anouveau son metier; ou bien est-ce unesimple cornrnernoration d'un citoyen reconnaissant envers un ernpereur ? Cet evenernent, d'une rare violence, a touche des familles qui ont perdu des leurs, tues ou rnutiles, et Ies citoyens ont du etre choques. Les consequences ont ete Jourdes pour Ia cite : interdiction de spectacles, irnpact sur l'economie, expulsion des deux rnagistrats ayant organise ces jeux, et interdiction de toute association non autorisee par Ia loi. Un graffito (CIL IV 1293), retrouve rue de Mercure, rappeHe cet evenement et prouve aquel point il a rnarque les mentalites : au premier plan, un homrne sur un podiurn semble toucherde sa lance un autre personnage; au second plan, un gladiateur arme brandit Ja palme de Ia victoire en descendant !es gradins; a ses pieds une inscription gravee: Campani victoria una cum Nucerinis peristis :"Campaniens, malgre votre victoire, vous avez succombe avec les Nuceriens". Pourquoi sommes nous en presence d'une inscription en deux langues ? Ce bilinguisme, frequent dans les graffiti, rnais rare dans Jes autres inscriptions, est une preuve que Ia societe du Ier siede pratiquait couramment le grec et Je latin ; cette inscription serait un augure de chance a l'empereur Neron et aux Satrii Valentii, deux consuls de Ia gens locale jouant un röle irnportant dans Ia politique de Ia ville : flamine de Neron, Decimus Lucretius Valens, sans doute tres proehe de l'empereur, serait peut-etre, selon P. Sabbatini Tumolesi, intervenu pour faireIever l'interdiction imposee par Je Senat. Bibliographie. CIL IV, 3, 9828, CIL IV, 1, 2993 x et y, Sogliano l 880, p. 137, Monnier 1864, p. 173, Sabbatini Turnolesi 1980, Themas 1995, PPM I, p. 77-81, fig. 6a-6b, de Vos 1982, p. 86, Matz F. Bu/1. Jnsl. Corrispondenza archeo/. per l'anno 1869, p. 240, Cassanelli et alii 1997, p. 100-101.
3 Maison (1,3,29) Emplacement de Ia decouverte: fa~ade, pilastre d'angle sud-ouest. Conservation : in situ (disparu). Peinture. Sur fond blanc, scene religieuse avec un serpent rampant vers un arbre, a terre. Inscription peinte en Jettres noires. Sous Ia tete du serpent, inscription incomplete : Innulus rogat (...) (CIL IV 2993 d).
Traduction. Innulus demande (recommande ?) ( ...). Commentaire. Nous ignorons s'il s'agit d' une inscription electorale ou votive ; peu de documents mentionnent cette image, ce qui ne nous perrnet pas d'avancer des hypotheses. Bibliographie. CIL IV, 1, 2993, PPM I, p. 111-113, Fiorelli 1875, p. 59, Sogliane 1880, p. 9, Fröhlich 1991, p. 306.
4 Maison du Pretre Amandus (1,7,7) Emplacement de Ia decouverte : fauces (a), mur ouest. Conservation: in situ (tres degradee). Peintore (2 x 0,45 m), vers 80 av. J.-C. A droite, pres d'un autel (ou tombeau? ), un cavalier, arme d'un bouclier rond et d'une lance, poursuit un autre homme a cheval qui lui oppose son bouclier. A cöte, un tibicen, semble-t-il, tend son instrument vers les cavaliers. A gauche, deux combattants samnites s'opposent, a pied : Je premier, protege par un casque, une lance et un bouclier, recule devant son adversaire, qui lui porte un coup de lance. A !'extreme gauehe de Ia scene, unpersonnage est difficilement identifiable. Inscription peinte en Jettres rouges. En osque au-dessus des deux cavaliers : Spartael Phili(cs Pompei)ans (releve et transcription Maiuri 1938). En 1928, Maiuri relevait Pheli (...) (. ..)ans, qu'il transcrivait alors Felics Pompeians. Traduction (hypothetique). Spartacus, Prulippus Pompeianus (?). Commentaire. Cette peinture a ete decouverte lors de Ia chute du revetement qui Ia recouvrait, d'ou son mauvais etat de conservation. Les couleurs utilisees sont simples : pour Je fond et les pieins Je rouge et le jaune ocre, appliquees sur un rnortier gris, et pour !es contours des personnages Je jaune et le rouge brun. La scene presente de nombreuses lacunes, et Ia technique un peu enfantine du dessin n'a pas empeche le peintre de rendre Ia violence de l'action, dans Je mouvement des personnages. Quel en est le sens? De nombreuses hypotheses ont ete avancees : representation de jeux funebres, combat historique, peinture publicitaire, ou encore repn!sentation de Spartacus, le celebre gladiateur rebelle. 11 est peu probable, comme Je propose M. de Vos, qu'il s 'agisse effectivement de Ia representation de Ja revolte de cet esclave en 71 av. J.-C. ; trop nombreux sont les ouvrages ou cette hypothese se transforme en fait avere.
15
\0
f'i
ci.
t--"
0\ 0\
~
4)
c3
......
"'0
·ca
~4)
'•
\0
..... ll est plus sage de nous en tenir aux renseignements tires de l'image brute, c'est-a-dire, dans ce cas precis, la representation d' un combat de gladiateurs, dontun portait Je meme nom que le fameux esclave. Ce point de vue prudent est corrobore par Ia datation initiale fixee a 80 avant notre ere, parfois rajeunie de dix ans pour correspondre a l'interpretation historique de Spartacus. Bibliographie. PPM I, p. 586-618, fig. 1, 2, Maiuri A. Le pitture del/a casa di M Fabius Amandio, del sacerdos Amandus e di P. Corne/ius Teges, Monumenti della pittura antica III, Pompei, fase. 2, Roma, 1938, p. 4-5, de Vos 1982, p. 113, Maiuri 1928, p. 18-23.
5 O.fjicina deN. Fofidios Soccessos (J,8,15) Emplacement de Ia decooverte: caupona, piece I, paroi ouest. Conservation: SAP 41660. Peintore (0,93 x 3,29 m). Trois panneaux separes par des bandes rouges, sur fond blanc ; six hommes en tuniques courtes de couleurs variees (rouge, jaune, rouge, orangee, verte et blanche) avancent vers la droite, guides par une fillette. Ds evoluent sous des plantes et des tonnelles, portant sur l'epaule des bätons auxquels sont suspendus deux paniers, d'ou sortent des tetes d'oiseaux. Des buissons scandent Ia composition. A droite, Ia fillette, vetue d'une longue tunique verte, tend Ia main vers le dernier homme. Inscriptions peintes en lettres ooires. Au-dessus des personnages. A- Premier panneau: FortunaJus, G. Julius Trophimus B- Deuxieme panneau : Felix, G. Marcizts Fortunatus, G. Castricius Seno C- Dernier panneau : D. J(uventi}us Eunus et, au-dessus de Ja fillette ut (possil) salvom venire (transcription de Ia lacune par M. Della Corte) (CIL IV 7309). Tradoction. A- Fortunatus, Gaius Iulius Trophimus B- Felix, Gaius Marcius Fortunatus, Gaius Castricius Seno C- Decimus luventius Eunus, (puisse+il ?) bien revenir. lnscription parasite. Sous Ia scene, au niveau du premier panneau, un graffito a ete ajoute: M(a)rcius Atimetus. Commentaire. Ce complexe commercial, fouille en 1936, se composait d'une caupona et d'un atelier, vraisemblablement destine a Ia preparation de pigments ou de colorants, !es deux Jocaux communiquant par une porte. De nombreuses interpretations de cette scene, a priori mysterieuse, se sont succede : M. Della Corte identifie une sacra pompa propiziatoria, cortege sacre propitiatoire, avec des citoyens contemporains dont deux (Felix et Fortunatus) seraient connus pardes graffiti de Ia maison voisine (1,8, 13) ; il y voit, precisement, un cortege pro salute et reditu, auquel Ia fonnule finale ut (possit} salvom venire, souhait habituel pour Je retour heureux d'une personne partie loin ou a Ia guerre, ferait directement allusion. H. Mielsch penche pour une representation de rete profane. Une hypothese plus recente, exprimee par V. Sampaolo (PPM I, p. 84), privilegie une interpretation realiste, un depart de chasseurs avec des appäts, salues par Ja fillette. L' absence de contexte, puisque Ies autres decors de Ia piece ont disparu, empeche taute interpretation certaine de ce decor. Mais nous pensons qu'il s' agit d' une image a connotation religieuse puisque les personnages ne portent pas d'armes qui indiqueraient qu'ils partent a Ia Chasse. Cette peinture populaire de IVeme style a ete attribuee a l' atelier de Ia rue de Castricio, tres prolifique au moment qui nous interesse (entre 62 et 79 ap. J.-C.). De nombreux ensembles avec des inscriptions lui sont attribues: caupona de Ia rue de Mercure, de Salvius (cat. n° 24, 25), d'Euxinus (cat. n° 9), ou encore maison de Lesbianus (cat. n° 10). Bibliographie. CIL IV, 3, 7309, Della Corte 1965, p. 329-330, Guzzo 1997, p. 163, PPM I, p. 844-846, fig. 3, Castiglione Morelli, Vitale, Caupona e officina pigmentaria di N. Fufidius Successus, RStPomp, III, 1989, p. 205-208, Jashemski 1994, p. 108.
6
Caupona (1,10,2-3)
Emplacement de Ia decouverte :jauces, murest. Conservation :in situ (tres degradee). Peintore (0,40 x 0,50 m), vers 62 ap. J .-C. Niche peinte a arcatures, recouverte d'un fin crepi blanc et base en marbre (disparue). Une guirlande vegetale a nreuds, suspendue fictivement a des clous, encadre en haut une scene de culte: un autel cylindrique vert a base rectangulaire, entoure d'un serpent mäle a crete et barbe rouges, qui tend Ia tete vers Ies offrandes, est encadre par deux pins parasols verts, et les dieux Lares en
17
b)
AN U f. l~
__}V\ EN
a)
M fNÄNU(- " "
/ 'A
e-r, """'
1--\1, D ;.. , I'
,...
"
t- A.."-1
{
( J I 1'-. .>-...\_ 5L " A
\
I
'
t- )'. .
I''--
I I' )-.1
,_, "
--... '>·()'I
\
[~rr {:t UDI~ . fi=?'- ~" ~
~"\!d]
~~~QJJ\IM~
~
\
. ...... ... ..,~
V
I
~
·;;.-...._.
l
""I . . .
-. : . . ,{ ~ ~ l ,._ ... ::::-
-
V _ ,/... '
"'-'
J.
)
~· ~ / ...
~ ,!..~.,....
'{0
,1.~
;'~~i
Emplacement de Ia decouverte : piece (b), quatre parois, zone moyenne. Conservation : MANN 111482. Peintores (0,50 X 2,05 m), vcrs 62-79 ap. J.-C. Tableaux a fond blanc, cernes d'une bande rouge. A Ia base de Ia paroi, panneau rouge avec des oiseaux. A- Deux personnesse croisent et s'embrassent B- Un couple se dispute une coupe apportee par une serveuse. C- Deux hommes jouent aux des devant une table dejeu et se disputent sur l'issue de Ja partie. D- Ces memes personnages se battent, s'injurient et sont mis dehors par l'aubergiste (Salvius?).
......Jf~-E.
35
-~
lnscriptions peintes en Jettres noires. Des dialogues sont peints au-dessus des personnages. A- Nolol cum Murtal(e) (ha)b(eat) B- Hoc! Non! mia est / Qui voll sumat I Oceanel veni bibe C- Exsi/ Non/ tria duas est D- Noxsial me/ tria(s)/ eco fui (victor I Orte/ jellator/ eco fui (victor I ltis foras rixsatis (CIL IV 3494 a-h). Traduction. A- Jene veux pas ( ... ) avec Myrtalis. B- Ceci. Non c'est mon tour. Prenne qui veut. Oceanus viens boire. C- J'ai gagne. Ce n'est pas deux, c'est trois. D- Tu as perdu, j'ai fait trois, moi j'ai gagne. Ortus encule, moi j'ai gagne. AJiez vous battre dehors. Commentaire. Cette boutique, clont Ia gerance a ete attribuee a un certain Salvius d'apres une recommandation electorale, appartenait a Ia gens Poppaei, famille de Ia femme de Neron, Poppee. Cette caupona a sans doute ete decoree par le meme atelier de peintres que Ia precedente, a en juger par Ia proximite des deux ensembles et !es ressemblances entre Jes decors (technique et themes). Ces scenes, peintes dans Ia salle de repas, illustrent Ia vie quotidienne dans les tavemes dans un style vivant et mouvemente , et edairent Ie quotidien des tenanciers et de Ia dientele ; eil es devaient interpeller le dientet lui sembler tirees de son quotidien. Les dialogues ponctuant les scenes donnent vie aux personnages, et il est probable que !es clients Iisaient !es textes en consommant. La presence de noms precis a fai t supposer a I. Bragantini qu'il s'agissait, non pas de scenes imaginaires, mais bien d'instants selectionnes avec des personnages reels. Cette hypothese est tres probable, du moins pour les noms cites, mais il nous paralt douteux qu'il s'agisse d'instants precis. Ces images permettent d' eclairer !es activites clandestines, comme les jeux de hasard (interdits, sauf pendant !es Satumales, mais pratiques dansdes salles de jeux ou dans Ies cabarets) ou Ja prostitution. Des barbarismes et des vulgarismes se sont glisses dans Ies dialogues : non mia est pour non mea est, itis joras rixsatis pour ite joris rixsamini (l'indicatif present remplace l'imperatif). De meme, Je mot vol est mis pour vult. Certains mots sont utilises sous un autre sens : noxia signifiant originellerneut "malheur" prend ici Je sens de "perdu", ainsi que exsire "sortir" transforme ici en "gagner"- Un autre problerne s'est pose avec Je mot hoc, textuellement "cela". Nous nous sommes demandes, pour des facilites de comprehension du dialogue, s'il n'avait pas ete rnis pour hic, "ici", accentue par Ja gestuelle du personnage, tendant Ia main vers la coupe. Bibliographie. CIL IV, 2, 3494, 3505, PPM V, p. 369-371, fig. 4-7b, Della Corte 1965, p. 81, Ling 1991, p. 163, Todd F.A. Three Pompeian Wall Inscriptions, and Petronius, Classical review, Lill, 1939, p. 5 sq., Bragantini 1995, note 38.
26 Maisonde l'lmperatrice de Russie (VI,l4,42) Emplacement de Ia decouverte : cubiculum (3), paroi est. Conservation : MANN 9017. Peinture. Dans un cadre vert borde de rouge, representation d'une femme assise sur un siege, tenant une palette dans Ia main gauehe et apportant de l'autre les dernieres touches a sa peinture, peut-etre en trayant des Jettres audessus de Ia representation d'un personnage debout, en toge. Derriere elle, une femme assise regarde Ja peinture. Derriere Je chevalet, une autre se tient debout, Ia tete penchee. L'image, tres ablmee, laisse a peine entrevoir l'inscription qui figure sur des releves du XIXeme siede Inscription peinte en Jett•·es noires. Mi-fictive, mi-reelle : nous pouvons discerner notammentun C suivi d'un point, indiquant peut-etre J'initiale du prenom du personnage represente. Commentaire. Ce type d'inscription, peint au-dessus du personnage, etait en general l' indication du nom de Ia personne reelle ou mythologique. Le releve connu d'Abbate indique a peine quelques lignes fictives. Pourtant, certaines Jettres sont discemables, mais Je mauvais etat actuel de Ja peinture empeche toute lecture. Bibliographie. PPM V, p. 409-425, fig. 9, PPM 1995, p. 334-335.
27 Caupona et hospitium de Sittius (VII,l,44-45) Emplacement de Ia decouverte: pilastre de favade, entre !es deux portes d'entree. Conservation: in situ (disparu). Peinture. Un elephant rouge, accompagne d'un pygmee, Iutte contre un gros serpentjaune enroule autour de son corps. A cöte du groupe, une amphore est posee sur un socle, lui-meme accole a une colonne. Inscription peinte en lettres noires. Au-dessus de 1' amphore, dans un cartouche, Sätius res/tituit! ele,fantu (CIL IV 806).
37
--.. ., , - ---, ..............
:r~
~-
)I I
II
I
'j,
il .,
I
-
;,
l: _._ .... - --·I.
·---·-·----~-----'""- :..
------ -~---- ··---·--~--
!II,
~--
-
..
-i I
~-.,""-'-· .,._ ,~
;
I
I·I ,. q L ,,
!i I
II
II
I
.I
J ·.·.· · .. :.
- - ·--1 .--
.
Q \ :,' ' ·-~.
--. ·-···-··· __. . . ... . "'-
-·
- --~·-·
I
I
...-----~.....
TV
.).>~ ~--...... ,,. •''·~ ~ ' \ >(
~~
• -
"-. .,,
"' ·.,··
;•
.;'
. ./
t.\
I .i 1
l ,
' .,
\ .. ·•
I
",
l
,. ,. ?·-> . .__:" ';: :.)
"! J~1/ I . # ·;..t~-
. ,... ;I
•
,.
i(.··:.:;; ~ , ../t l.'( · • "-
.
.
_,... /
.•
.;j
,.
'• /\ •-.. ,- ·-/
r....:..':~"'
(•
f ,.. •.
~··:-·~,! •
.,
~~
- _. ·-~ .... I
Ko/,;1 \' )- . ~ ~Ci• . f
J;-'lr=):.. ; [ - ·-·J:r-"\'::;3;...-'.~'·~-· '-. ,_ \ .,_ _ ·"c:,""'-
:(! ' . · ··-:, .._-< -,_ •.
\
I'
.'' •: ,)
•
..-.
.
,_ ...
),
.\
•)
p--~ ·•
.-- -, -~).~ ....-''- _...
,trff~)
V
_
·.
,..1-
..
\I ..."
Y' -";' ""'"%
"r'l~dl
,;__
k;.PS\SR ...
~- --- ---· "-·· ••· ...t.- ,..,;_;....,...:.:.;
Cat. n" 28, extrait de PP.M 1995, p. 311 , fig. 112b. ~-
38 ~
~ .,
~
Cat. n° 27, extrait du CIL IV, 1, 806-807.
' '
in basi r.
~
elt'pbantus r.
Cat. n° 26, extrait de PPM 1995, p. 335, fig. 142.
·~,,-.., r·
"'h vas g.
•• J
-----·--=-=~ ~·····-"·:.:-:::._ ~··
•"
u
II L II PAN
II Ji
.....
...c
TITVIT
!l llII
.- 7
~
SITTJVS RIIS
·I I' ;I
..·.:.
-~
-·
Transcription. Gusman et Fiorelli lisent tous deux Elepantu pour Elejantu. Traduction. Sittius a restaure l'elephant. Inscription parasite en Jettres rouges. Sous l'image, Hospitium hic locatur/ tric/inium cum trHms lectisl (e)t comm(odis omnibus) (ClL IV 807, transcription de Krenkel) : Hospitium loue tric/inium avec trois lits et toutes commod.ites. Commentaire. Fiorelli a donne une explication a cette image, encore ici sans rapport evident avec Ia fonction du commerce : il a vu un hommage du demier proprietaire de I'hospitium, qui a sans deute fait repeindre Ia devanture, a son andltre P. Sittius Nucerianus, veteran de Cesar lors des campagnes d' Afrique. TI serait probable, dans ce cas, que l'inscription se traduise : "Sittius a restaure l'elephant", Je mot restituit prenant le sens de "repeint". Bibliographie. ClL IV, 1, 806-807, PPM VI, p. 462-464, Maiuri 1957, p. 63, Fiorelli 1875 p. 175, Gusman 1899, Fiorelli l 897, p. 65, Fröhlich 1991 p. 324, Krenkel 1963 p. 54.
28 Maisou des Quadriges (VII,2,24-26)
)
Emplacement de Ia decouverte : Ia piece dans laquelle se trouvait cette image, ainsi que Ia nature du reste du decor, sont inconnues, puisqu' elle a ete detachee de Ia paroi au moment de sa decouverte en 1844. Une lettre de A. Bonucci aAvellino, datee de 1844, la decrit sommairement et la place approximativement dans Je tablim1m de cette maison, qui, precisement, outre Je fait que ce type de representation n'est pas adapte a un tahlinum, n'en possedait pas ! Pour les auteurs de Pompei Pitture e Mosaici, cette peinture ne pouvait se treuver qu'a l'exterieur de Ia maison et serait une enseigne de boutique, d'autant que !es Jettres de l'inscription sont tracees avec precisjon et en tres grandes dimensions (beaucoup plus que sur Ia transcription connue), comme pour etre vues de Iein. Conservation: MANN 9055 . Peinture (0,57 x 0,92 m). Fond rouge vermillon pose sur de l'ocre jaune. Cinq quadriges (un partiellement detruit) au galop avec !es couleurs de faction bleue, rouge, verte, blanche. Au premier plan, un quadrige de chevaux noir et brun est dirige par un agitator a justaucorps vert et tunique blanche, portantun casque metallique de protection blanc, fouettant du bras gauehe son attelage. Au secend plan, a droite, un secend quadrige de chevaux gris et bruns est, a priori, tenu par un agitator en justaucorps rouge, qui semble retenir son casque. Ce personnage est etrange : il est represente de face, et semble debout sur Ja piste du cirque ; de plus, il porte une ceinture de tissu autour de Ja taille, tenue differente des autres agitatores, ce qui signifierait peut-etre qu'il s'agit du personnel du cirque. Derriere lui, l'etat de Ia peinture empeche de distinguer Je quadrige semble-t-il de Ja faction blanche. A l' extreme droite, un quatrieme attelage se distingue difficilement, mene par un cocher de Ia faction bleue, qui semble perdre l'equilibre, et tomber en arriere : s'agit-il de Ia representation de Ia chute des quadriges, lorsque les chars, prenant leur virage trop serre, versent ? Tout a fait a l'arriere, les jambes des chevaux d'un cinquieme attelage sont visibles (fait relativementanormal puisque Je nombre habituel d'attelages est de quatre). Inscription peinte en lettres blanches. Sous Ia ligne de sol brune, separant peut-etre cette scene d'une autre, en Jettres capitales, Mopsusr. Traduction. Le sens de cette inscription est obscur : etait-ce le nom du vainqueur? Trois inscriptions du Cll.. (CJL IV 1979, 4226, 5005) mentionnent le nom de Mopsus. L'inscription doit-elle etre lue Mopsus R(. .. ), ou bien est-ce tout a fait autre chose? J .-P. Thuillier rappeHe que Mopsus est un nom mythologique frequent, notamment celui d'un des Argonautes. Est-il vraisemblable dans ce cas qu'un cheval ait porte Je nom d'une figure mythologique ? Il est tout a fait possible egalement que cette inscription se rapporte, non pas a cette scene, mais a celle situee dessous et disparue. Commentaire. A Pompei, rien ne temoigne d'un attrait quelconque des habitants pour Je cirque, contrairement aux autres cites romaines; nous ignorons s'il existait un tel edifice dans la ville car aucune substruction n'a, pour l' instant, ete retrouvee, mais Ja plupart des cirques de cette epoque etaient construits en bois ; il n'y en avait peut-etre tout simplement pas, les courses de chars se produisant dans les cites alentour. Le peintre a rendu avec naturelles expressionsdes personnages, la perspective et Je mouvement. Bibliographie. PPM VI, p. 683-717, fig. 60, PPM 1995, p. 308 et 310, Jeunesse de Ia beaute 2001, fig. 72.
29 "Armurerie" (Vll,5,15) Emplacement de Ia decouverte: favade. Conservation :in situ (disparue). Peinture (bauteur: 0,92 m). Au premier plan, deux gladiateurs achevent un combat. L'un d' eux est a terre, tandis que Je vainqueur fait Je geste de J'achever d' un coup de poignard. Un autre personnage (Je designator ?),
39
I..
ä38 intu 8 ct 4 ostium n via del Foro sivc inler 1 ct 2 ostium n. vicolo dclle terme in tnbula picla gladintoria. - PUtalra novellamelll5 scoverta, luugo tempo liOJ>O aver io acritta ln prtscute tlltmoria, e Ia qualo rappre&enta ap]Ul7Jto il combattimento di due gladiatori co' loro nomi oggiunti. .iJ; t·imarc/uwolo ehe il pillore J,a. t&JJrcui due 1nmti ciel combattimcuto: il primo} ehe for&e n'e U cominciamento, mira8i in lontana1Uaj le fiaure sono in alto dd quadro, cli una dime11.sioue 11iü Jliccola, tel i carattcr·i , C3Jlrinumti i 110mi dt' combattt111i, J>iil minuti. La TCIJIJITC.scnta::ion JlTincipalc sembra indicare il Jilte del combattimento colla morte di uno de' clue C011ltndenti, e con altra fiaura accorsa. Le jigure &ono rnolto JliÜ !JTancli, ed i caratteri tuagaiori AVELL. u11a pittura, in cui .si t:ede indietro una COJlpia di aladintori, cl1e &i prtparono ol combattimatto, e srd primo Jliano Ia coppia .steua tli aladiatori 11el fiu e dd combattimento. Dal pesctJ eile portnno sa,Jra l'elmo, OJ,JXIriscc ehe upJWrlt~l!JD'lD alla c/asse tlci mirmilloni. Uno c/i eni cade "1'1"'into a b·iuistra &u.l piltutriuo_, cU ros.so colurc, il tlOmc P., cui srrJuouo alcmte lettm·~ qucui dcl tutto cat~ctllt•lfjj D sotlu C Will /Jarca ro::omeutr. dipiuta dello 1teno colore, ecl ancllc Jliii in giii tma ro::a fi!Jurn cli gladialors co11 scudn retltltl,i]Oiarc, clmo D !Jimlio arJN. 8l'l 11wro 1ini$lTO OJ,J'e11l& cuirauclo ttrlla /fWt6 trovasi scr·i tto a can:ttcri rossi in f.:mdo bitmco J>., c cir~' J'al. 9,50 al di soUo tldlo ltt.uo vcclcsi il -1
ö.
'"0
ci.
ne (CIL IV 7839)
Peinte (violet) Salutis/Salutei sacrum (CIL IV 3774)
Seime religieuse (disparue)
Peinte (noir)
Cacator/ cave malu(m) (CIL IV 3832)
Scene religieuse
Peinte (noir)
(. .)aedim. sul/. X/IX V (CIL IV 3789)
Scene de jeux de gladiateurs (disparue) Scene religieuse (disparue)
Peinte (rouge) ~uccessus,Axclepiades Victor, Cosstas (CIL IV 7855) Atrium (n), paroi Scene religieuse Peinte (noir) Pro salutem reditum et victoria(m) C.Iuli (inscription effacee) ouest (pres de Ia porte donnant sur Ia Philippi votum h(ic) cuisine) jecit laribus P. Cornelius Felix et Vitafis Cuspi Scene religieuse (disparue) Fayade Peinte (blanc) Duodecim deos et Dianam et Jovem optimum maximus habeat iratos quisquis hic minxeril auf cacaverit Scene religieuse Inconnu Peinte (noir) Lares propi(ti)os I (CIL IV 844) (disparue?) Salus Scene religieuse Fayade Peinte (violet) (disparue) Fayade
Ad( ..) sie Amillius
Scene erotique
Inconnu
Peinte ou crayon (rouge) Peinte (noir)
Inscription a priori fictive
Instrumenturn scriptorium
Inconnu
Peinte (noir)
lnscription a priori fictive
!nstrumentum scriptorium
Inconnu
Peinte (blanc)
Inscription a priori fictive
Instrumenturn scriptorium
Inconnu
MANN9822 MANN9823 Provenance inconnue
INSCRIPTION
-~--
..... 66
-
-HERCULANUM
50
Caupona
Fayade
Peinte (rouge)
A- Ad Sancus
A- Scene religieuse
B- Ad cucumas AIIIIS, AIIIS, AlliiSS, AllS
B- Enseigne
C- NOLscriptor Apri/is aCam1A
C- Inscription parasite
EvwKo~
Instrumenturn scriptorium (disparue ?)
VI, 13-14
51
Maison du Papyrus peint IV,8-9
Cour, dessus de porte
52
Pres maison des Cerfs
Inconnu
Peinte (noir)
53
MANN9819 Provenance inconnue MANN4668 Provenance inconnue Herculanum ? Provenance inconnue
Inconnu
Peinte (noir)
(. ..)VI(. ..)
Instrumenturn scriptorium
Inconnu
Peinte (noir)
Instrumenturn scriptorium
Inconnu
Peinte (noir)
Vitalis, K(..)no maxi, A/binus (ClL IV 388Q} Inscription illisible (fictive ?)
54 55
Peinte (noir)
KOpta/lßtK(a) O'UV ~-t(o)vaLKa~ ( ... ) OLIV10481) Genius httius loci montis (CIL IV 1176)
Scene religieuse (inscription effacee)
Instrumenturn scriptorium
STABIES Piece (42)
Peinte (blanc)
Ecriture fictive
Jnstmmentum scriptorium
Piece (7)
Lecteur
Inconnu
Peinte (marron) Peinte (noir)
Ecriture fictive
58
Varano, Villa d'Ariane Varano, Villa d'Ariane Varano?
Ectiture fictive
Lectrice
59
Gragnano
Inconnu
?
Didu(. ..) (CTL IV 1175t)
Scene non elucidee
56 57
- ----
------
--~
----
-----
BOSCOREALE Villa
Cubiculum (21), mur sud
I Peinte (noir)
67
Ecriture difficilement lisible
lnstmmentum scriptori11m
BffiLIOGRAPHJE
CIL IV, 1 : ZANGEMEISTER (C.) (dir.), Corpus Inseriptorum Latinarum (CIL) IV, Jnseriptiones parietariae Pompeianae, Herculanenses, Stabianae, Consilio et auctoritate Academiae Litteramm Regiae Borussicae, Berolini, 1871. CIL IV, 2 : MAU (A.), ZANGEMEISTER (C.) (dir.), Corpus Inscriptorum Latinarum, inscriptionum parietariarum pompeianarum supplementum, pars I!, inscriptiones parietariae et vasorumficti/ium, Berolini, 1909. CIL IV, 3 : DELLA CORTE (M.) (dir.), Corpus Jnseriptionum Latinarum, voluminis quarli, supplementi pars tertia, inseriptiones pompeianae parietariae et vasorumfietilium, Berolini, 1952.
CTP: V AN DER POEL (H.B.) (dir.), Corpus Topographicum Pompeianum, pars 11, Toponymy, Rome, 1983. PPM I: ALESSI (G.) (dir.), Pompei pitt11re e mosaiei, I, Istituto deli'Enciclopedia Italiana, Milan, 1990. PPM ll: ALESSI (G.) (dir.), Pompeipitture e mosaici, IT, Istituto deli'Enciclopedia Italiana, Milan, 1990. PPM m: ALESSI (G.) (dir.), Pompei pitture e mosaici, III, Istituto dell'Enciclopedia Italiana, Milan, 1991. PPMIV, V, VI, Vll: LEVIMONTALCINI (R.) (dir.), Pompeipitture e mosaici, IV-VII, 1993-1996. PPM 1995 : La documentazione nel/'opera di disegnatori e pittori dei secoli XVIII e XIX, Istituto dell'Enciclopedia Italiana, Milan, 1995. PPM Vlll: CASAVOLA (F.P.) (dir.), Pompei pitture e mosaici, VIII, Istituto dell'Enciclopedia italiana, Milan, 1998. PPM IX: CASAVOLA (F.P.) (dir.), Pompei pitture e mosaici, IX, Istituto dell'Enciclopedia Italiana, Rome, 1999. PPP : BRAGANTINl (I.) (dir.), Pitture e Pavimenti di Pompei, repertorio delle Jotagrafie de/ Gabtnetto fotografico nazianale 1-!ll, Rome, 1981-1986. AlTreschi di Pompei 1900: A.ffreschi di Pompei, Paris, 1900. A l'ombre du Vesuve 1996 : A l'ombre du Vesuve eolleetions du Musee National de Napfes, catalogue d'exposition du Petit Palais, Paris, 8 novembre 1995-25 fevrier 1996. Jeuoesse de Ia beaute 2001 : Jeunesse de Ia beaute, la peinture romaine antique , catalogue d' exposition, Paris, 1995, reedition 2001. Les fresques de Pompei 1936 : Les jresques de Pompei, Paris, 1936. Pitture d'Ercolano II: Pitture antiehe d'Erco/ano, Il, 1760. Pitture d'Ercolaoo IV : Pitfure antiehe d 'Ereo/ano, IV, 1765. Pompei 1973: Pompei, catalogue d'exposition, Petit Palais 13 janvier-25 mars 1973, Paris, 1973. Pompeji 1973 : Pompeji. Leben und kunst in den Vesuvstädten, katalog der Ausstellung in der Villa Hügel in Essen, Essen, 1973. Rediscoveriog Pompei 1991 : FRANCHI DELL'ORTO (L.), VARONE (A.) (dir.), Rediseovering Pompeii, catalogue d'exposition, New York, 1990. Romana Pictura 1998 : DONATI (A.) (dir.), Romana Pietura. La piltura dalle origini al/'ela bizanlina, catalogue d'exposition, Venise, 1998. Adam 1986: ADAM (J.-P.), Pain, amour et graffiti, Hisloire, 88, avril 1986. Alf"öldi 1991 : ALFÖLDI (G.), Histoire socia/e de Rome, Paris, 1991. Allag 1984 : ALLAG (C.), Le peintre antique, Histoire et Areheologie, /es dossiers, 89, decembre 1984. Augusti 1967 : AUGUSTI (S. ), I colori pompeiani, Rome, 1967. Aziza 1992: AZIZA (C.), Pompei ou /e reve SOUS les ruines, Paris, 1992. Baldi 1964 : BALDI (A.), Elementi di epigrafia pompeiana, Latomus, 23, IV, 1964, p. 793-801 . .Baldi 1982 : BALDI (A.), Jserizioni pompeiane, Cavadei Tirreni, 1982. Barbet 1985: BARBET (A.), La peinture murale romaine. Les styles decoratifs pompeiens, Paris, 1985.
·68
-
Barbet 1999: BARBET (A.), Les cites enfouies du Ve~uve. Pompei, Hercularmm, Stabies et autres /ieux, Paris, 1999. reedition 2001. Becatti 1965: BECATTI (G.), Pitture murali campane , Florence, 1965. Beccarini 1992 : BECCARINI (P.), Un decennio di nuovi scavi a Pompei, Milan, 1992. Berengo Gardine 1998: BERENGO GARDINE, Pompei, Milan, 1998. Borda 1947: BORDA (L.), Lares. La vitafamiliare romana nei documenti archeologici e /itterari, Rome, 1947. Borda 1958: BORDA(L.), Lapitturaromana,Mi.lan, 1958. Borriello et alii 1996: BORRIELLO (M.) (dir.), D'AMBROSIO (A.), DE CARO (S.), GUZZO (P.G .), Pompei. Abitare sotto il Vesuvio, catalogue d'exposition, Ferrare, 1996. Boyce 1914: BOYCE (G.K.), Corpus ofthe /araria ofPompeii, MAAR, 14, Rome, 1914. Bragantini 1977: BRAGANTINI (I.), Problemi di pittura romana, AnnAStorAnt, n.s. 2, p . 177, 1977. Brioo 1965: BRION (M.), Pompei etHerculanum, Paris, 1965. Cagnat, Chapot 1920 : CAGNAT (R.), CHAPOT (V.), Manue/ d'archeologie romaine, II, Peinture et mosalque, Paris, 1920. Canali, Cavallo 1991 : CANALI (L.), CA VALLO (G.), Graffiti latini. Scrivere sui muiri a lwma antica, Milan, 1991. Cantarella 2000: CANTARELLA (E.), Pomptli, /es visages de l'amour, Paris, 2000. Carcopino 1939: CARCOPINO (J.), La vie quotidienne a Rome a /'apogee de /'Empire, Paris, 1939. Cassanelli et alii 1997 : CASSANELLI (R.), CIAPPARELLI (P.L.), COLLE (E.), DAVID (M.), DE CARO (S.), Maisanset monuments de Pompeidans l'ouvrage de Fausto et Felice Niccolini, Paris, 1997. Castren 1975 : CASTREN (P.), Ordo Popu/usque Pompeianus: Po/ity and Society in Roman Pompeii, Acta Instituti Romani Finlandiae, 8, Rome, 1975. Chevalier 1880: CHEVALlER (C.), Herculanum et Pompei, scenes de Ia civilisation romaine, Tours, 1880. Ciarallo 1998 : CIARALLO (A.), DE CAROLIS (E.), Le long des murs de Pompei, Ia vil/e antique dans son cadre nature/, Milan, 1998. Ciarallo, De Carolis 2001 : CIARALLO (A.), DE CAROLIS (E.) (dir.), Pompü Nature, sciences et techniques, catalogue d'exposition du Palais de Ia Decouverte, 3 avril-22juillet 2001, Milan, 2001 . Ciprotti 1959: CIPROITI (P.), Conoscere Pompei, Rome, 1959. Clarke 1998 : CLARKE (J.R.), Looking at Lovemaking. Constructions of Sexuality in Romanart 100 B.C.A.D.250, Berkeley et Los Angel es, 1998. CoareJii 1990 : COARELLI (F.), Cu/tura artistica e societa, Storia di Roma li, 1, Turin, 1990. Colin 1951 : COLIN (J.), Nouveaux graffites de Pompei, AntCI, 20, 1951, p . 129-142. Corbier 1991 : CORBIER (M.), L'ecriture dans l'image, Acta Coloquii Epigraphi Latini, Helsinki, 1991. Corti 1953: CORTI (C.C.E.), Vie, mort et resurrection d'Herculanum et de Pompet, Paris, 1953. Croisille 1965 : CROISll..LE (J.-M.), Les natures mortes campaniennes. Repertoire descriptif des peintures de nature morte iht Musee National de Naples, de Pompei, Herculanum et Stabies, Latomus, 76, Bruxelles, 1965. Cumont 1907 : CUMONT (F.), Les religions orientales dans le paganisme romain, Paris, 1907. D'Amelio 1888: D'AMELIO (P.), Pompei. Dipinti murali scelti, Naples, 1888. De Caro 1994 : DE CARO (S.), I/ museo archeologico nazianale di Napoli , Naples, 1994. De Caro 2000: DE CARO (S.), Le cabinet secret du musee archeologique de Naples, Naples, 2000. De Franciscis 1966 : DE FRANCISCIS (A.), Pomz~i , Florence, 1966. Deiss 1966: DEISS (J.J.), Herculaneum, Londres, 1966. De Jorio 1828: DE JORIO (A.), Plan de Pompei et remarques sur ses edi.fices, Naples, 1828. Della Corte 1935 : DELLA CORTE (M.), Pompe. Les nouve/les fouilles (maisons et habitants) et /'amphitheatre, Pompei, 1935. Della Corte 1950: DELLA CORTE (M.),Piccolaguida di Pompei, Naples, 1950. Della Corte 1965: DELLA CORTE (M.), Case ed abi/anti di Pompei, Naples, 3eme edition 1965. De Vos 1982: DE VOS (A., M.), Pompei, Ercolano, Stabia, Guide archeologiche Laterza, Bari, 1982. Elia 1932: ELIA (0.), Pilture murali e mosaici nel museo na.zionale di Napoli, Rome, 1932. Eristov 1987: ERISTOV (H.), Peinture et textes antique : informations et ambigu"ites, RA, 1987, p. 109- 123. Etienne 1987 : ETIENNE (R. ), Pompet, la cite ensevelie, Paris, 1987. Etienne 1998 : ETIENNE (R), La vie quotidienne a Pompet, Paris, 3eme edition 1998. Fiorelli 1875 : FIORELLI (G.), Descrizione di Pompei, Naples, 1875.
69
Fiorelli 1897 : FIORELLI (G.), Guide de Pompei, Naples, 1897. Frauchi Dell'Orto 1993 : FRANCHI DELL'ORTO (L.) (dir.), Ercofano 1738-1988: 250 anni di ricerca archeologica, SAP, monografie, 6, Rome, 1993. Fröhlich 1991: FRÖfll.,ICH (T.), Lararien-und Fassadenbilder in der Vesuvstädten, Mayence, 1991. Giordano 1991 : GIORDANO (C.), Iscrizioni pompeiane inedite scoperte tra gli anni 1954-1978, Naples, 1991. Grant 1972 : GRANT (M.), Les cites du Vesuve : Pompei et HerculamJm, Paris, 1972. Grant 1975: GRANT (M.),Eros a Pompei: fe cabinet secret du musee de Napfes, Paris, 1975. Grimal1960: GR1MAL (P.), La civilisation romaine, Paris, 1960. Grimal1992: GRIMAL (P. ), Pompei demeures secreles, Paris, 1992. Guillaud, Barbet 1990 : GUILLAUD (J., M.), BARBET (A.), La peinture ajresque au temps de Pompei, Paris, 1990. Gusman 1899 : GUSMAN (P.), Pompii: Ja ville, /es mamrs, /es arls, Paris, 1899. Gusman 1924: GUSMAN (P.), La decoration murale a Pompei, 1924. Guzzo 1997: GUZZO (P.G.) (dir.), Pompeii pictajragmenta. Decorazioni parielali delle citta sepo/te, catalogue d'exposition 12 septerobre 1997-10 janvier 1998, Turin, 1997. Guzzo 2001 : GUZZO (P.G.) dir., Pompei scienza e societa, 250° anniversario degli scavi di Pompei, convegno internazianale Napoli, 25-27 novembre 1998, Milan, 2001. Guzzo, D'Ambrosio 1998 : GUZZO (P.G.), D' AMBROSJO (A.), Pompei, guida artistica, Itinerari, Naples, 1998. Helbig 1873 : HELBIG Untersuchungen über die campanisehe Wandmalerei, Leipzig, 1873. Heuze 1990: HEUZE (P.), Pompet ou le bonheur de peindre, Paris, 1990. Irlando 1.998 : IRLANDO (A.), Pompei, Ia vie dans la ville ensevelie par Je Vesuve il y a deux mille ans, Pompei, 1998. Jasbemski 1979-1994 : JASREMSKI (S.A., W.F.), The gardens oj Pompeii, Herculanum and the viilas destroyed by Vesuvius, I-II, New York, 1979,1994. Jongman 1988: JONGMAN (W.), The economyand society ojPompeii, Amsterdam, 1988. Kleberg 1957: KLEBERG (T.), Hotels, restauremis et cabarets dans l'antiquite romaine, Uppsala, 1957. KrenkeJ 1963: KRENKEL (W.), Pompejanische Inschriften, Heidelberg, 1963. La Rocca, de Vos, Coarelli 1976: LA ROCCA (E.), DE VOS (A., M .), COARELLI (F.), Guida archeologica di Pompei, 1976. La Rocca, de Vos 2001 : LA ROCCA (E.), DE VOS (A., M.), Pompei, guide archeologiche Mondadori, Milan, 2eme ed. 2001. Ling 1991 : LING (R.J.), Roman painting, Cambridge University Press, Cambridge, 1991. Maiuri A. et lllii 1928 : MAIURI (A.), JACONO (L.), DELLA CORTE (M.), Pompei nuovi scavi nella via de/l'ahbondanza, Milan, 1928. Maiuri A. 1953: MAIURI (A.), Les grands siecles de fapeinture. Lapeinture romaine, Paris, 1953. Maiuri A. 1957 : MAIURI (A.), Pomp.?i /es jouilles nouveiles Ia villa dei misteri, I 'antiquarium, Rome, 1957. Maiuri A. 1959a : MAIURI (A.), Pompei ed Ercolano .fra case e abi/anti, Milan, 1959. Maiuri A. 1959b: MAIUR1 (A.), Peintures de Pompei, Lausanne, 1959. Maiuri A.1963: MAIURI (A.), Pompei, Novare, 1963. Maiuri N.l953: MAIURI (N.), Lapeinture romaine, Rome, 1953. Mariehai 1958 : MARICHAL (R. ), L'aspect culturel et social de certaines ecritures pompeiennes, REL,36, 1958, p. 36-37. Mareade 1965: MARCADE (J.), Roma Amor. Essay on erotic efements in Etruscan and Roman art, Geneve, 1965. Marquardt 1892: MARQUARDT La vie privee des Romains, Paris, 1892. Massa 1972: MASSA (A.), La vie a Pompet, Barcelone, 1972. Mau 1909 : MAU (A.), KEYSLEY (W.), Pompeii its life and arls, Londres, 1909. Maulucci Vivolo 1995: MAULUCCI VIVOLO (F.P.), Pompei i grcifflli d'amore, Foggia, 1995. Monnier 1864 : MONNIER (P.), Pompei et /es Pompeiens, Paris, 1864. Monod 1912: MONOD (J.), La cite antique de Pompei, Paris, 1912. Moreau 1993: MOREAU (P.), Sur les mursde Pompei, choix d'inscriplions latines, Paris, 1993. Nappo 1999: NAPPO S. Pompei guide de Ia cite antique, Paris, 1999.
.,.,. 70
-
Onorato 1957-1958 : ONORATO (G.O.), Iscrizioni pompeiane: Ia vita pubbfica honores et munera, I-TII, Florence, 1957, 1958.
Pagano 1997: PAGANO(M),Ercolano, itinerarioarcheologicoraggionato, Naples, 1997. Paoli 1955: PAOLI (U.E.), Vita romana, Ia vie quotidienne dans Ia Rome antique, Paris, 1955. Parroy 1986: PARROY (P.), Les.fresquesde Pompei, Paris, 1986. Pesando 1997 : PESANDO (F.), Domus: edilizia privata e societa pompeiana .fra 11I e I secolo A.C., SAP, monografie, 12, Naples, 1997.
Ragghianti 1963: RAGGHIANTI (C.L.), Pittori di Pompei, Milan, 1963. Rebuffat 1995: REBUFFAT (R.), Peinture et inscriptions, Actes du Seminaire de I'AFPMA 1990-1992, AixNarbonne-Chartres, RA Picardie, numero special 10, 1995, p . 23-31 Reinach 1922 : REINACH (S.), Repertoire des peintures grecques et romaines (RPGR) avec 2720 gravures, Paris, 1922, reedition Rome, 1970.
Rizzo 1935: RIZZO (E.), Monumenti della pittura antica scoperti in /talia, Rome, 1935. Robert 1994: ROBERT (J.-N.), Les p/aisirs a Rome, Paris, 2eme edition 1994. Rocbette 1844 : ROCHE1TE (R.D.), Choix des peintures de Pompei, Ia plupart de sz~jet historique, ' lithographiees en couleur par M Roux, Paris, 1844. Rostovtzeff 1936: ROSTOVTZEFF (M.I.), Tableaux de Ia vie antique, Paris, 1936, p. 88-105. Sabbatini Tumolesi 1980 : SABBATINI TUMOLESI (P.), Gladiatorum paria, annunci di spettacoli gladiatorii a Pompei, Rome, 1980. Scagliarini Corlaita 1995 : SCAGLIARINI CORLAITA (D.) (dir.), I temi figurativi nel/a pittura parietale antica (IV sec. a.C. -IV sec. dC.). Atti del VI convegno internazianale sulla pittura parietale antica, Bologne, 20-23 septerobre 1995, Bologne, 1997.
Sergejenko 1953: SERGEJENKO (M. J.), Pompeji, Leipzig, 1953. Settis 1992: SETTIS (S.), Civi/ta dei Romani, il rito e Ia vita privata, Milan, 1992. Schefold 1962: SCHEFOLD (K.), Vergessenes Pompeji, Beme, Munich, 1962. Schilling 1979 : SCHILLING (R.), Rites, cultes et dieux de Rome, Paris, 1979. Sogliano 1880: SOGLIANO (A.), Pitture mura/e campane scoperte negli anni 1867-1869, Naples, 1880. Sogliano 1906-1909 : SOGLIANO (A.), Dei /avori eseguiti in Pompei da/ prima aprile 1905 a tutto giorno 1909, Naples, 1906-1909. Spinazzola 1953: SPINAZZOLA (V.), Pompei alla luce degli scavi m10vi di via del/'abbondanza (anni 19101923), 1-.Ill, Rome, 1953. Staccioli 1986: STACCIOLI (RA), La vie quotidienne a Pompei, archeo-dossier, 3, Paris, 1986. ThCdenat 1928: THEDENAT (H.), Pompei, .P aris, 1928, 3eme edition. Thomas 1995 : THOMAS (E.), Zum Zeugniswert griechischer Beischriften auf römischen Wandgemälden der späten Republik undfrühen kaiserzeit, Medelingen, 54, 1995, p. 110-123, 10 s/w Abb. Toutain 1967: TOUTAIN (J.), Les cultes pai.ens dans l'empire romain, 1967. Toynbee 1965: TOYNBEE (J.M .C .), The Art ojthe Romans, Londres, 1965. Tran Tarn Tinh 1964: TRAN TAM TINH (V.), E