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Министерство образования Российской Федерации Ростовский государственный университет
МЕТОДИЧЕСКИЕ УКАЗАНИЯ к циклу материалов по страноведению по теме «Франция: географическое положение, население, туристические маршруты»
г. Ростов-на-Дону 2003
Методические указания обсуждены и утверждены на заседании кафедры романо-германской филологии факультета филологии и журналистики РГУ. Протокол № 4 от 27.11.03. Составители: доц. Скоробогатова Т.И., ст. преп. Назарова Е.А. Ответственный редактор: проф. Норанович А.И.
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Данные методические указания к циклу материалов по страноведению по теме «Франция: географическое положение, население, туристические маршруты» предназначены для студентов II курса факультета филологии и журналистики (специальность «романо-германская филология»). Основная цель методических указаний – формирование фоновых знаний у студентов, развитие интереса к стране изучаемого языка, знакомство с реалиями современной Франции, изучение терминологической лексики по тематике методических указаний. Настоящие методические указания состоят из 2 разделов. Первый раздел носит информативный характер. Содержание представленных в нем текстов позволяет всесторонне и полно развить изучаемую тему и значительно расширить словарный запас студентов. В §1 данного раздела представлены основные сведения о географическом положении, климате и рельефе Франции. В этот параграф включены географические карты и табличный материал. В §2 рассмотрены демографическая ситуация и тенденции демографического процесса во Франции по данным на 2000 г. В §3 представлены оригинальные тексты, взятые из французской периодической печати, которые посвящены теме «Туризм во Франции». Во втором разделе предусмотрены различные задания, направленные на коррекцию и контроль знаний, полученных в ходе работы над данными методическими указаниями.
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I FRANCE
Pointe hexagonale de la «presqu'île européenne», la France a joué un rôle historique qui peut paraître aujourd'hui disproportionné par rapport à son étendue territoriale et à son importance démographique. En réalité, la France, qui est toujours l'État le plus étendu d'Europe après la Russie et l'Ukraine, fut jusqu'au XIXe siècle le pays le plus peuplé du continent, Russie exceptée. Surtout, la pensée française, issue des Lumières et de la Révolution, a fait le tour de la planète, au point d'être promue au rang de modèle. L'influence séculaire de la France vient de ce qu'elle s'est pensée très tôt en termes d'unité et de mission. Pendant près de mille ans, les rois ont été de tenaces rassembleurs de peuples et de provinces, et ont engagé le processus de centralisation que la Révolution et l'Empire ont parachevé dans les frontières ressenties comme «naturelles». D'autre part, «fille aînée de l'Église» puis «terre des droits de l'homme», la France, des croisades à la levée en masse de 1792 et à la «guerre du droit», s'est crue investie de la charge d'imposer une vision du monde. Même si, de la chrétienté à la liberté, la réalité ne coïncide pas toujours avec cette belle image d'Épinal, il demeure qu'à l'orée du IIIe millénaire, et dans un univers politiquement et culturellement éclaté, l'un des atouts les plus forts de la France reste d'être une conscience. C'est en se fondant sur cette
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image que la France s'efforce de construire une nouvelle organisation européenne et de définir un nouveau mode de relation Géographie physique Plusieurs données générales permettent de caractériser le territoire français, qui s'étend sur environ 1 000 km du nord au sud et autant d'ouest en est, pour une superficie totale de 544 435 km2 (sans les DOM). Le pays occupe des latitudes moyennes (entre les 51e et 42e parallèles, Corse comprise), ce qui lui permet de bénéficier d'un climat tempéré et de quatre saisons bien individualisées. L'Hexagone dispose d'une quadruple façade maritime, sur la Méditerranée, l'Atlantique, la Manche et la mer du Nord. Il est, par sa géologie, au contact des deux grands domaines européens: hercynien au nord, alpin au sud. Au Quaternaire, le territoire, qui ne fut pas recouvert par la grande calotte glaciaire de l'Europe du Nord, connut une importante glaciation dans toutes ses montagnes et un régime périglaciaire dans ses plaines, dont le modelé actuel porte l'empreinte. Relief
Lors d'une première grande phase orogénique, de - 380 à - 250 millions d'années, s'est mis en place un matériel d'âge hercynien, formé de couches sédimentaires primaires, de granites et de roches métamorphiques. On trouve les éléments de cette ossature – déjà usée et aplanie au début du Secondaire – le long d'un grand «V» qui joint la pointe de la Bretagne au sud du Massif central et remonte jusqu'à l'Alsace. Mais les chaînes hercyniennes s'avançaient autrefois bien plus au sud: la zone axiale des Pyrénées, les Maures et la Corse en sont des vestiges. Entre les socles anciens rabotés, mais restés plus ou moins émergés, s'étendaient à l'ère secondaire des cuvettes où les mers ont déposé des sédiments variés (sables, argiles, calcaires). Échappant aux plissements ultérieurs, ces couches ont été peu déformées.
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L'ère Tertiaire représente, pour la configuration du territoire français, une étape décisive. L'ensemble formé par les socles anciens et les bassins sédimentaires, sur la bordure de la plaque européenne, a été heurté par deux petites plaques méridionales: la plaque ibérique et la plaque insubrienne (Italie du Nord). Tandis que la compression des sédiments marins accumulés à leur intersection donne naissance aux Pyrénées et au système alpin, le vieux bâti hercynien se fissure profondément, ouvrant les grands fossés méridiens d'Alsace, des plaines de la Saône, de la vallée du Rhône et de Limagne. Des massifs de surrection hercynienne comme le Massif central ou les Vosges sont vigoureusement redressés, alors que d'autres, comme le Massif armoricain, restent à une altitude modérée. Toute la Méditerranée occidentale s'effondre en ouvrant le couloir languedocien au sud des Cévennes, et en ne laissant plus subsister que quelques débris d'un ancien continent «tyrrhénien» (Corse). Le relief qui résulte de cette histoire géologique est assez équilibré. Bien individualisées, les montagnes, qui dominent dans la moitié sud-est de la France, appartiennent à deux grandes familles. Les montagnes jeunes Les Pyrénées, un peu plus âgées que les Alpes, forment une barrière longitudinale élevée et massive, culminant à 3 298 m à la frontière francoespagnole (Vignemale); on ne peut aisément la franchir qu'à ses deux extrémités. Autre massif en position frontalière, les Alpes, plus diversifiées, plus jeunes et plus hautes (4 808 m au mont Blanc), couvrent une superficie plus étendue (35 000 km2, contre 17 000 km2 pour les Pyrénées). De Chamonix à Gap, un sillon alpin, grosso modo de direction méridienne, sépare les Préalpes sédimentaires des hauts massifs internes constitués de roches métamorphiques et éruptives. Au sud de Gap, l'espace occupé par les massifs internes se réduit, les Préalpes s'étalent largement, et le sillon alpin disparaît, remplacé par la vallée méridienne de la Durance. Le Jura, qui pointe sa plus haute cime à 1 718 m (crêt de la Neige), se présente comme une excroissance des Préalpes du Nord, auxquelles sa partie méridionale le soude; ses points les plus élevés sont localisés sur la frontière suisse. La Corse (2 706 m au monte Cinto), qui a connu un soulèvement tertiaire très énergique, peut être considérée comme une montagne jeune, malgré l'importance des roches anciennes dans le substratum. Les massifs anciens Les domaines hercyniens, qui sont restés en bordure des chaînes alpines, n'en ont pas moins subi un puissant relèvement au Tertiaire. Les plissements anciens n'y jouent plus aucun rôle. Seules les grandes failles récentes sont responsables de la vigueur du relief. Les massifs hercyniens présentent de remarquables contrastes entre leurs vallées encaissées en gorges et la topographie de plateau d'interfluves encore marqués par l'aplanissement ancien.
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Le Massif central, le plus étendu d'entre eux, couvre 15 % du territoire français. Ensemble de hautes terres assez variées, il culmine à 1 885 m au puy de Sancy. Le socle ancien est plus élevé au sud et à l'est qu'au nord-ouest. Les principaux contrastes tiennent à l'incidence du volcanisme tertiaire: s'il n'a que modérément influencé les plateaux de la partie sud-est, il a édifié à l'ouest les deux grands appareils du Mont-Dore et du Cantal. En outre, cette région englobe dans sa partie méridionale des terrains sédimentaires secondaires: ce sont les Causses, hauts plateaux calcaires connus pour la netteté de leurs formes karstiques. Dans la France du Nord-Est, le petit massif ancien des Vosges est remarquable par sa double dissymétrie: les altitudes les plus élevées sont méridionales et le versant alsacien est plus vigoureux que son homologue lorrain. Pour sa part, l'Ardenne n'est qu'un plateau faiblement sculpté par l'érosion qui tient surtout du climat son caractère de montagne. Les bassins Malgré l'imposante ossature montagneuse, les régions basses dominent. Deux bassins sédimentaires occupent les deux cinquièmes du territoire. Le Bassin parisien (140 000 km2, soit le quart du territoire) est une région de plaines et de plateaux que se partagent les réseaux hydrographiques de la Seine et de la Loire. C'est en Lorraine, en Champagne et en Bourgogne que les dénivellations sont les plus marquées: l'alternance de couches dures et tendres, qui sont relevées vers les massifs de la bordure orientale, donne naissance à plusieurs ceintures de reliefs de côtes (cuestas). Au sud de la Loire, ces mêmes côtes manquent d'énergie, phénomène imputable à la présence de sables d'âge tertiaire venus du Massif central pour s'étaler dans le Bourbonnais, la Sologne et la Brenne. À l'ouest, les horizons sont plus monotones, et les vallées plus faiblement entaillées. Au nord (Picardie, haute Normandie) s'étendent de majestueux plateaux de craie, nappés de limons et tranchés de vallées humides. Les collines d'Artois, qui s'élèvent jusqu'à 200 m, forment une séparation peu élevée avec le bassin sédimentaire flamand, lequel se prolonge en Belgique. Plateaux calcaires, buttes de sable et de grès, vallées encaissées forment le décor de la région parisienne. Le Bassin aquitain (80 000 km2), principalement drainé par la Garonne, présente un dispositif comparable. Les reliefs de côtes s'y individualisent dans la moitié septentrionale, où affleurent les calcaires crétacés et jurassiques (Charentes, Périgord, Quercy). Il n'en va pas de même au sud de la Garonne, où la molasse tertiaire donne des paysages de collines, de plateaux et de buttes. La vaste plaine des Landes est pour sa part ennoyée sous des sables quaternaires. À ne considérer que la géologie, on pourrait identifier l'Ouest armoricain (65 000 km2) aux autres socles anciens. Mais le soulèvement y a été plus faible: le Bocage normand dresse sa plus haute colline à 417 m (les Avaloirs) à l'est, et les monts d'Arrée culminent à 384 m (roc'h Trévezel) à l'extrême ouest. Les altitudes moyennes (104 m) y sont modérées. Le paysage est celui de bas plateaux, dominés par quelques collines, creusés de petites cuvettes et burinés par un système de vallées divergentes.
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Dans la moitié orientale du pays, les plaines occupent une moindre place. Entre les chaînes alpines et les massifs hercyniens s'est individualisé un couloir continu – axe majeur pour la circulation entre le Rhin et la Méditerranée – constitué d'un chapelet de dépressions: Alsace, plaine de la Saône, bassins du Rhône moyen, plaines du bas Rhône, Languedoc. Climat Le climat de la France est tempéré si l'on considère les températures moyennes, juste milieu entre le froid polaire et la chaleur tropicale. Les précipitations sont modérées et généralement bien réparties dans l'année. Ces caractères n'empêchent pourtant pas certaines situations extrêmes, vagues de froid ou périodes de sécheresse. L'influence océanique Forte le long du littoral occidental, l'influence océanique pénètre aisément à l'intérieur des bassins sédimentaires. Elle se traduit par la modération des contrastes thermiques: les hivers sont adoucis, et les étés rafraîchis. La fréquence des perturbations de secteur ouest entraîne des pluies abondantes, réparties sur un grand nombre de jours; leur maximum intervient en saison froide. Elles affectent, parfois violemment, le littoral occidental et les reliefs de collines et de plateaux, tandis que les fonds de cuvette connaissent un régime plus sec. Une position plus méridionale ou la proximité maritime entraînent des températures hivernales agréables et un moindre nombre de jours de gel: l'Aquitaine et la pointe de la Bretagne connaissent des conditions plus clémentes que le Nord ou la Normandie. La dégradation continentale Les caractères océaniques du climat, même s'ils restent dominants, s'atténuent vers l'est. L'amplitude thermique devient plus forte (15 °C à Paris, 17 °C à Nancy). Les hivers sont plus rudes, les chutes de neige et les gelées plus fréquentes; les étés, en revanche, sont plus chauds. Le maximum des précipitations tend à se déplacer vers la saison chaude, phénomène imputable à la fréquence de situations orageuses. Cette dégradation est largement atténuée dans la partie orientale du Bassin parisien, dont les reliefs sont très arrosés. Le caractère continental s'accuse davantage dans les fossés d'effondrement de l'est de la France: leur climat d'abri, assez sec, est caractérisé par de fortes amplitudes thermiques (de 18 à 19 °C à Strasbourg et à Lyon). L'étagement montagnard Au-dessus de 400-500 m, les caractères montagnards l'emportent, sans pour autant modifier les régimes pluviométriques, assez semblables à ceux de la région considérée. La rigueur du froid hivernal et l'augmentation des précipitations, dont
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une partie de plus en plus importante, à mesure que l'on s'élève, tombe sous forme de neige, constituent le second trait propre à ces régions. Le nombre de jours de gel, l'épaisseur et la durée du manteau neigeux sont les caractéristiques les plus visibles de ces climats, qui diffèrent également de ceux des plaines par leur grande variabilité spatiale: les contrastes d'exposition jouent aussi bien à l'échelle régionale que localement. Ils permettent, en particulier, d'opposer les bordures occidentales humides des Alpes, du Massif central et des Pyrénées aux parties orientales, plus ensoleillées, de ces mêmes régions montagneuses. Le domaine méditerranéen Le climat méditerranéen n'intéresse qu'une bande, profonde de 50 à 100 km, en bordure du littoral méridional: ses influences s'arrêtent aux montagnes – qui sont des frontières climatiques –, et ne pénètrent vraiment vers le nord qu'à la faveur des vallées du Rhône et de la Durance. Ce climat est d'abord caractérisé par une sécheresse estivale de deux à quatre mois. Bien qu'aussi abondantes qu'ailleurs, les pluies sont plus concentrées dans le temps: moins de 100 jours par an généralement. En raison de la latitude et du très lent refroidissement des eaux méditerranéennes, l'hiver se caractérise par sa douceur. Lumineux et agréable, le climat du midi de la France connaît aussi des excès: les vents soufflant de l'intérieur, comme le mistral dans la vallée du Rhône ou le cers en Languedoc, refroidissent les températures et peuvent accentuer les sécheresses. Hydrographie Les fleuves français Altitude de la source Garonne 2 800 m Loire 1 400 m Rhin 2 341 m Fleuves
Rhône Seine
2 300 m 471 m
Superficie du Débit moyen (en 2 bassin (en km ) m3/s) 575 km 56 000 625 1 020 km 120 000 875 1 325 km 225 000 2 250 (frontière (184 en France) néerlandaise) 800 km 97 800 1 800 775 km 78 650 500 Longueur
La répartition des fleuves français est conditionnée par le relief et l'histoire géologique. Ainsi la Seine draine-t-elle la majeure partie du Bassin parisien, alors que la Loire, qui la rejoignait encore près de Paris au début du Quaternaire, a constitué un réseau indépendant. Comme la Seine, la Garonne rassemble dans sa gouttière centrale la plus grande partie des eaux de son bassin. Né dans les Alpes, le Rhône s'engouffre, comme la Saône, son grand affluent, dans le vaste couloir d'effondrement séparant le Massif central du Jura et des Alpes. Le Massif central est le grand centre de dispersion des eaux sur le territoire français; il alimente plus
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ou moins abondamment ses principaux cours d'eau: la Loire (1 020 km) et la Seine (775 km), les seuls dont le bassin soit entièrement situé à l'intérieur des frontières; le Rhône (880 km, dont 522 en France) et la Garonne (650 km, dont 575 dans l'Hexagone), qui prennent leur source respectivement en Suisse et en Espagne. L'abondance des fleuves français dépend du climat et de la nature des bassinsversants, même si seule une partie des précipitations qu'ils reçoivent profite aux cours d'eau. C'est dans les montagnes et les régions tournées vers l'ouest que la quantité d'eau disponible pour l'écoulement est la plus forte. À l'inverse, le déficit hydrique est un trait des grands bassins sédimentaires, des fossés d'effondrement et des plaines méditerranéennes: ainsi le Rhône (1 500 m3/s à Beaucaire), fleuve alpin, a-t-il un débit deux fois plus important que la Loire en Anjou ou la Garonne à Bordeaux. Celui de la Seine à Paris (300 m3/s) n'en représente que le cinquième. Littoral La France est bordée par près de 3 000 km de côtes présentant des aspects divers, des reliefs bas et régularisés aux zones rocheuses et découpées qui cisaillent des terrains plus résistants. De la frontière belge au cap Blanc-Nez (grossièrement, de Dunkerque à Calais), la côte de la mer du Nord est basse; seul un cordon de dunes protège les marais de Flandre. En Picardie et en haute Normandie, le littoral de la Manche est bordé de falaises de craie (Étretat): on y perçoit encore la marque d'anciennes vallées qui, comme celle de la Seine, rejoignaient au Quaternaire un grand fleuve empruntant l'axe de la Manche. En basse Normandie, la présence de roches plus tendres a permis la formation de falaises déjà plus molles et de marais. Pittoresque et découpée, la côte du Massif armoricain, du Cotentin à la pointe de la Bretagne, fait alterner caps de roches dures, récifs déchiquetés, vallées noyées par la mer et marais abrités (baie du Mont-Saint-Michel). La rade de Brest est une zone de confluence envahie par la mer. Au large de la Bretagne méridionale, de la Vendée et du Poitou, la côte atlantique est précédée d'une vaste plate-forme continentale: plusieurs îles (BelleÎle, Noirmoutier, Yeu, Ré, Oléron) précèdent un littoral rocheux, assez bas, mais creusé de profondes indentations. De part et d'autre de l'estuaire de la Loire, en Poitou et jusqu'en Saintonge, soit jusqu'à l'estuaire de la Gironde, plusieurs golfes bien abrités et récemment colmatés forment des paysages de marais (Marais breton, Marais poitevin). La plate-forme continentale se réduit progressivement jusqu'au golfe de Gascogne, où les isobathes se rapprochent du rivage. Le littoral correspondant, de l'estuaire de la Gironde aux premiers contreforts pyrénéens, est bas, parfaitement rectiligne et bordé de hautes dunes isolant un chapelet d'étangs. Le long de la façade méditerranéenne, d'importants contrastes opposent la côte languedocienne, précédée d'une vaste plate-forme continentale, à la côte provençale, proche des eaux profondes. La première est basse et en voie de régularisation; de grands étangs saumâtres y communiquent plus ou moins bien avec le golfe du Lion. La seconde est montagneuse et accidentée, avec des caps saillants, des calanques et une succession d'îles. Le delta du Rhône, dont les bras enserrent les étendues marécageuses de Camargue, fait la jonction entre ces deux
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domaines. Les côtes corses, comme celles de Provence, sont rocheuses et découpées, hormis dans l'est de l'île (plaine d'Aléria). Faune et flore La beauté des paysages français provient pour une grande part de la qualité de l'environnement végétal, lequel traduit en chaque lieu l'influence des conditions naturelles et d'une ancienne occupation humaine. Dans les zones de plaines et les bas plateaux, la végétation naturelle, sans l'action anthropique, est presque partout constituée d'une forêt de feuillus: le chêne, associé au charme, ou le hêtre, associé au chêne, sont les arbres dominants des forêts conservées. L'homme a introduit des conifères au XIXe siècle, notamment le pin maritime (Pinus pinaster) dans les Landes et, par endroits, des pins noirs d'Autriche et des pins sylvestres; ils ont permis la mise en valeur d'étendues sableuses incultes. Les reboisements ont aussi été abondants sur les plateaux du Massif central, où la forêt avait été précocement détruite par l'homme. Dans les pays placés sous influence atlantique, où le climat favorise la dégradation des sols, la forêt a cédé la place à des végétations de substitution comme la lande bretonne. La végétation des montagnes est caractérisée par un étagement qui traduit la modification des données climatiques. Au-dessus de la chênaie, présente à l'étage collinéen, une forêt mixte de hêtres et de sapins apparaît dans les Alpes aux étages montagnards, à partir de 600 m. Viennent ensuite les conifères résistants à la neige et au vent (pins de montagne). Vers 1 800 m dans les Préalpes et vers 2 200 m dans les Alpes internes, la forêt atteint une limite au-dessus de laquelle les arbres ne peuvent subsister qu'à l'état de buissons: on pénètre alors dans le domaine des prairies dites «alpines», présentes jusqu'à la limite des neiges éternelles (vers 3 000 m), où toute végétation disparaît. Pour les besoins de l'élevage, les hommes ont donné aux prairies de l'étage alpin une extension artificielle aux dépens des étages forestiers. Les limites de ces paliers varient, bien évidemment, d'un massif à un autre, parfois dans le même massif par le jeu des expositions (ubacs, versants à l'ombre; adrets, versants au soleil). La végétation française la plus originale est certainement celle du domaine méditerranéen. Les plantes, qui ont dû s'adapter à la sécheresse estivale, présentent des caractères particuliers. Ainsi, l'arbre dominant des forêts méditerranéennes n'est pas le chêne sessile ou le chêne pédonculé des forêts océaniques: c'est un chêne à feuilles persistantes, le chêne vert, suppléé par le chêne-liège sur les terrains siliceux. En altitude apparaît le chêne pubescent. Des conifères jouent également un grand rôle: pin d'Alep et pin laricio en Corse. Mais ces forêts, fragiles, résistent difficilement aux abus du pâturage et aux incendies estivaux. Peu productives, elles ont souvent cédé la place à des formations végétales de substitution, tels la garrigue et le maquis. De longs siècles de chasse aux bêtes «nuisibles» et aux animaux à fourrure ont considérablement appauvri la faune française. Diverses espèces de grands mammifères ont disparu et d'autres, comme l'ours et l'isard des Pyrénées, le chamois et le mouflon des Alpes, se maintiennent difficilement dans les hautes montagnes qui leur servent de refuge. De la même façon, la richesse des eaux a
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souffert de l'ère industrielle: les saumons, par exemple, ont disparu de nos rivières. Ces évolutions inquiétantes ont suscité la mise sur pied de politiques de protection et de repeuplement. Ressources du milieu naturel français Le sous-sol français n’est riche ni en minerais ni en combustibles fossiles. Le milieu naturel, en général peu contraignant, offre cependant de nombreux atouts : accessibilité, potentiel touristique (mer, montagne, patrimoine paysager), agricole (clémence du climat, fertilité des sols) et forestier, ressources maritimes et hydrauliques. La France bénéficie d’une situation géographique privilégiée, à la charnière entre l’Europe du Nord et l’Europe du Sud, avec une double ouverture sur l’Atlantique et sur la Méditerranée. Elle bénéficie également d’un cadre physique favorable (climat, forêt, sols, accessibilité naturelle). L’aération du relief par de vastes étendues de plaines et de bas plateaux à l’ouest, et l’existence de grands couloirs de pénétration (amples vallées fluviales, fossés tectoniques) à l’intérieur des reliefs montagneux, au centre et à l’est, ainsi que la présence de seuils (Poitou, Lauragais, Bourgogne, Cambrésis) facilitent les communications à l’intérieur du territoire. Les chaînes de hautes montagnes, situées à la périphérie, n’entravent pas les communications intérieures. Seul le Massif central a longtemps constitué un obstacle naturel. Le sous-sol français recèle peu de matières premières minérales (minerai de fer, potasse, bauxite, nickel) et d’énergies fossiles (charbon, hydrocarbures, uranium) à usage industriel. Catastrophes et risques naturels Différents types de risques naturels d’ordre climatique (sécheresse, coups de froid, tempêtes, cyclones tropicaux), tellurique (séismes), volcanique (Antilles françaises, Réunion), fluviale (inondations) ou autres (glissements de terrain, coulées de boue, avalanches, etc.) peuvent être recensés sur l’ensemble du territoire. Près de 10 200 communes sont directement menacées par une ou plusieurs de ces catastrophes naturelles. La plupart de ces risques naturels sont une conséquence de l’action humaine. De nombreux milieux ont, en effet, été fragilisés par des aménagements souvent inconsidérés. La « bétonisation » excessive (routes, parkings) réduit fortement l’infiltrabilité des sols, l’arrachage des haies favorise le ruissellement superficiel et les coulées de boue, etc. La construction en zone inondable suffit à transformer une inondation importante en une catastrophe. De même, l’aménagement des versants montagneux n’a pas toujours tenu compte des précautions indispensables, comme l’attestent les avalanches meurtrières ou les coulées de boue. En juillet 1987, la catastrophe du GrandBornand (Haute-Savoie), provoquée par une crue exceptionnelle du torrent du Borne à la suite d’un orage d’une rare violence, a fait 21 morts et 2 disparus. En février 1999, les avalanches ont tué au moins 60 personnes dans les Alpes françaises, autrichiennes, suisses et italiennes, dont 12 dans la vallée de Chamonix-
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Mont-Blanc. En outre, le risque de tremblement de terre sur la Côte d’Azur est accru par l’intense urbanisation littorale. Population La France est restée, pendant la première moitié du siècle, un pays plus rural que la Grande-Bretagne ou l'Allemagne. Il est vrai que ses ressources minières (charbon et fer) sont nettement inférieures à celles de ses deux voisins. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'intensification de l'agriculture et le développement industriel ont précipité l'exode rural, comblant ainsi une grande part du retard urbain. Des pays de l'Europe occidentale, la France est, avec la Grande-Bretagne, celui où la concentration des activités et de la population dans la capitale est le plus poussée, et où le rôle de celle-ci reste le plus décisif. Historique Longtemps pays le plus peuplé de l'Europe occidentale, la France a connu, outre les pertes dues aux guerres de la Révolution et de l'Empire, un ralentissement précoce de la natalité au XIXe siècle; la population est quasi stagnante dans les premières décennies du XXe siècle, et la croissance ne reprend avec force qu'après la Seconde Guerre mondiale. En 1945, la population française, qui comptait 40 millions d'âmes, présentait déjà une structure âgée. Depuis, la natalité a moins reculé que dans beaucoup d'autres pays développés. C'est surtout à l'immigration que la croissance démographique doit sa régularité. Elle atteint 0,37 % par an [1999], pour la France métropolitaine, où le dernier recensement a permis de dénombrer 58 518 748 habitants, soit une augmentation de 1 903 593 personnes, chiffre correspondant à l'addition des soldes naturels (différence entre les naissances et les décès) et migratoires. Pour la France entière (DOM compris), l'augmentation est de 0,4 % par an, soit 2 111 969 personnes supplémentaires entre les deux recensements, pour un total de 60 186 184 habitants [1999]. Comme dans tous les pays développés, la population risque de diminuer en France au XXIe siècle, tout au moins de vieillir et de s'urbaniser davantage. Mais, en l'état actuel des choses, ce phénomène, quasi inéluctable, devrait intervenir plus lentement que dans les pays voisins. Données démographiques En 1997, les caractéristiques démographiques, comparées à celles des autres pays européens, étaient assez favorables: natalité estimée à 13 ‰, parmi les plus élevées de l'Europe des Quinze ; mortalité faible (9 ‰) ; longévité élevée (82 ans pour les femmes et 74 ans pour les hommes) ; mortalité infantile (5 ‰) la plus basse parmi les Quinze après la Finlande et la Suède, immédiatement après celles du Japon et des pays nordiques. La répartition par âge est voisine de celle de l'ensemble des pays de l'Union européenne. Elle signale un vieillissement de la population, les plus de 60 ans représentant 21,3 % (12 500 000) en 1999, contre 19,9 % en 1990, tandis que les moins de 20 ans constituent 24,6 % de la population totale (14 400 000), contre 26,5 % en 1990. La population immigrée compte
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4 310 000 personnes, ce qui représente 7,4 % de la population totale – une proportion constante depuis 1975 –, inégalement répartie, d'autant plus nombreuse que l'agglomération est grande et d'autant moins importante que l'on s'éloigne des régions frontalières. L'immigration est d'ailleurs de plus en plus diversifiée, et une proportion croissante de candidats sont d'origines lointaines, africaine et asiatique. Les anciens immigrés naturalisés sont au nombre de 1 560 000. Enfin, environ 3,2 000 000 d'étrangers vivent en France, ce qui constitue une baisse de 9 % depuis 1990. La densité moyenne – 107,4 h./km2 [1999] contre 75 avant la dernière guerre –, très inégale, peut être considérée comme faible à l'échelle de l'Europe occidentale. Beaucoup de régions défavorisées par leur relief et leur enclavement connaissent une densité inférieure à 20, et même à 10 dans les Alpes méridionales, les Pyrénées, une partie du Massif central et quelques zones à l'est du Bassin parisien. En 1992, la population est urbaine à environ 72,8 %, après avoir frôlé les 75 % en 1975: ce léger recul tient au phénomène de périurbanisation intervenant au-delà des limites des agglomérations urbaines. Outre Paris, la capitale, qui regroupe avec son agglomération, près de 11 millions d'habitants [1999], une soixantaine d'agglomérations de plus de 100 000 habitants totalisent près de 26 millions d'habitants (45 % de la population française) répartis dans 1 550 communes (soit le vingtième des communes métropolitaines). Il est aujourd'hui plus significatif de considérer les zones de peuplement industriel et urbain (ZPIU), plus larges, qui regroupent 89 % de la population.
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DESTINATION FRANCE Le tout premier récit laissé par un étranger sur sa découverte d'une contrée plus tard appelée France nous vient de Jules César. A le lire attentivement, on observe que le célèbre empereur entrecoupe ses considérations sur l'art de la politique et la science militaire par de fines notations relatives aux moeurs d'une population locale qui devait devenir "nos ancêtres les Gaulois". On y trouve comme une sorte d'ébauche prémonitoire des guides touristiques d'antan qui se plaisaient à célébrer les splendeurs et l'harmonie du paysage tout en se récriant d'incompréhension devant les coutumes de ses habitants. Le même mélange ne constitue-t-il pas, aujourd'hui encore, la trame des souvenirs de voyage qu'égrènent bon nombre de nos hôtes au retour de leur voyage en France ? Quoi qu'il en soit, cela fait vingt bons siècles que les visiteurs étrangers s'en retournent chez eux à la fois ravis et étonnés de ce qu'ils ont vécu en France. Plus sûrement, d'ailleurs, ravis qu'étonnés : on ne saurait s'expliquer autrement que leur nombre s'accroisse d'année en année. Car la France séduit. On peut le vérifier. Elle vient en tête des pays du monde entier pour l'importance des entrées de voyageurs recensées aux frontières, l'emportant en cela sur l'Espagne et sur l'Italie, deux rivales, pourtant, tout aussi riches qu'elle pour la diversité des sites, la présence de l'Histoire, l'attrait du climat, l'agrément de l'accueil, et pour qui le tourisme représente l'industrie nationale majeure. Un secteur florissant Laissons donc, un instant, parler les statistiques : à partir de 1989, avec 50 millions de visiteurs étrangers, la France est redevenue le premier pays visité au monde, devant les Etats-Unis et l'Espagne. Les fruits de cette expansion contribuent à la prospérité du commerce français. Le tourisme représente, en France, presque deux millions d'emplois et fait vivre quelque 300 000 entreprises diverses vouées au tourisme. Diminuée des dépenses faites hors de nos frontières par les Français en vacances, la masse des recettes touristiques nettes s'établissait, en 1994, à quelque 60 milliards1 de francs. Beaucoup moins, certes que la valeur de nos exportations industrielles. Mais en revanche beaucoup plus que celles des diverses activités agro-alimentaires considérées comme l'un des fleurons du pays. Le développement du tourisme en France remonte à la seconde moitié du e XIX siècle, avec l'essor du chemin de fer qui abolit à la fois les distances et les incommodités du voyage. La France n'est plus alors seulement une escale dans le "Grand Tour" vers la Grèce ou l'Orient qu'accomplissait, au seuil de l'âge adulte, la jeunesse dorée britannique. C'est un but et la Côte d'Azur en est la principale destination. Elle représente, en effet, le point d'ancrage du développement des acti-vités touristiques en France. Les grâces tourmentées de son architecture ancienne témoignent de l'engouement que les rivages de la Côte d'Azur exerçaient, au siècle dernier, sur leurs visiteurs anglais ou russes venus nombreux y fuir, pendant la mauvaise saison, les brumes ou les neiges de leurs pays.
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Sur les traces de la reine Victoria A bord de son train spécial à la vitesse sagement limitée par son ordre, Victoria, reine d'Angleterre et impératrice des Indes, se rendait, chaque hiver, vers ces rivages où comme le chante un opéra de l'époque, règne "un éternel printemps sous un ciel toujours bleu". Elle emmenait, dans un fourgon, l'âne et la charrette de ses promenades dans les chemins ombragés de mimosas en fleurs. Ce n'est que plus tard, beaucoup plus tard que, à Nice, à Cannes ou à Menton, la saison préférée cessera d'être l'hiver. Lorsqu'auront été découvertes les joies du soleil et de la mer dans les années 30. Mais le charme et la douceur de vivre demeurent... Aujourd'hui, tout un chacun veut sa part de ces agréments. Avec, au premier rang, ceux qui s'en trouvent les plus proches. On ne s'étonnera donc pas d'apprendre que les plus nombreux de ces visiteurs étrangers qui sillonnent la France sont nos voisins. Ainsi, plus de 11 millions d'Allemands viennent en France chaque année. Après eux, viennent les Britanniques avec un peu plus de 8 millions de visiteurs, chiffre appelé, dans un avenir proche, à grossir en raison de la mise en service du Tunnel sous la Manche, puis les Italiens, les Belges, les Suisses et les Néerlandais qui bénéficieront, pour certains, dès cette année, de la suppression des contrôles aux frontières due à l'application des Accords de Schengen. Bien sûr, nombreux sont les touristes qui n'empruntent les routes de France que pour se rendre plus au sud. Mais, on le remarque, ils s'y rendent parfois en suivant, comme on dit, "le chemin des écoliers", c'est-à-dire le tracé capricieux des routes secondaires qui permet de plonger dans la réalité demeurée encore intacte du pays, d'en découvrir les charmes et d'en apprécier les produits. C'est un tourisme raffiné qui conduit ses adeptes d'auberges de campagne en relais somptueux établis dans de fiers châteaux, et où se déploie la connaissance que possèdent nos voisins de la richesse gastronomique des provinces françaises. Et il arrive, parfois, que certains d'entre eux se prennent de passion pour un village traversé au point de s'y fixer. Dans l'Angoumois, en Périgord, sur les pentes du Lubéron comme en Normandie ou dans le pays picard, combien sont-ils à s'être ainsi installés, transformant en restaurant des bastides ou des chaumières, et rendant vie à des hameaux promis à l'abandon ? Restent ceux qui viennent de plus loin encore. D'Amérique, par exemple. L'insoucieuse période des "années folles", entre la fin de la Première Guerre mondiale et le krach de 1929, aura connu les arrivées massives de touristes du Nouveau Monde. Les deux Amériques y rivalisaient. Aujourd'hui, l'ère des milliardaires argentins venus dépenser l'or des pampas est terminée. Mais les Américains du Nord sont de plus en plus nombreux à faire le voyage pour découvrir la France (10 % de plus en 1994 qu'en 1993), tout comme les Asiatiques, essentiellement en provenance du Japon. Certains étrangers, peut-être, auront trouvé les Français un peu désinvoltes. D'autres, en revanche, très accueillants. Si le hasard a sa part dans ces observations, il demeure que, de plus en plus, se confirment et se renforcent les traditions françaises de l'hospitalité et, surtout, le sentiment d'une probité commerciale qui ne fut pas toujours également respectée naguère. Là se mesurent les effets d'une politique d'éducation destinée à ouvrir plus largement encore les portes du pays à ses visiteurs.
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Une tradition d'hospitalité Les temps sont révolus ou le malheureux touriste ne rencontrait personne qui fît un effort pour le renseigner. Maintenant, les agents de police eux-mêmes sont formés à pratiquer un rudiment de langues étrangères ! C'est qu'au fond le tourisme n'est pas seulement une industrie rentable mais aussi un irremplaçable moyen de rencontre, et les Français, fiers de savoir leur pays devenu la première destination touristique du monde, apprécient tous les avantages de cette distinction. D’apres “France Label” Où se loger? La France compte quelque 22 000 hôtels, d'un bon rapport qualité-prix, catégoriés de 1 étoile (moins de 150 francs, 30 dollars , la nuit en province) à 4 étoiles luxe (plus de 1 500 francs, 300 dollars, la nuit). Il est facile de s'en procurer la liste auprès des offices du tourisme de chaque ville. Outre les hôtels familiaux classiques, il existe une variété d'autres formules d'hébergement : les chaînes hôtelières, la location de gîtes ou de résidences de tourisme, qui offre une autonomie parfaite aux familles, le camping-caravaning ou bien encore les auberges de jeunesse (Fédération unie des auberges de jeunesse. Tél. : (33-1) 44 89 87 27.) Les vacances de découverte se marient bien avec la formule séduisante de l'hébergement chez l'habitant. Gîtes et chambres d'hôtes sont de plus en plus prisés en France. Comment venir et se déplacer en France ? En avion: Les routes du ciel sont les plus courtes. Avec plus de cinquante liaisons entre les principales villes de France, Air France et Air Inter quadrillent le pays, dont les extrémités sont reliées en une heure en moyenne. N'hésitez pas à vous renseigner auprès de votre agence de voyage ou des compagnies aériennes pour les vols à tarifs réduits (charters, vols bleus). En train: Par la diversité de son réseau, la rapidité des liaisons de ville à ville et l'éventail des avantages tarifaires offerts par la compagnie nationale, la SNCF, le train est un mode de transport privilégié en France. Le Train à grande vitesse (TGV) relie Paris au Nord, à l'Atlantique et au Sud-Est. Paris et Lyon (500 km) ne sont plus qu'à deux heures l'une de l'autre ! Les billets "joker" pris à l'avance (de 8 à 30 jours), pour des dates fixes, vous permettent de voyager à tarif réduit (30 à 50 %). La SNCF transporte les vélos sans problème. En voiture: Le réseau routier de France est l'un des plus denses du monde, il est donc facile de visiter le pays en empruntant les grands axes autoroutiers (à péage) ou les petites routes de campagne, indiquées notamment sur les cartes Michelin.
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Le Tunnel sous la Manche permet de relier Paris à Londres en moins de trois heures via Calais à bord de l'Eurostar ou du "Shuttle" (avec voiture). Billets "joker" valables. Les musées en toute simplicité La "carte Musées" permet de visiter librement 65 musées et monuments de Paris et de la région Ile-de-France : pour 1 jour (60 francs, 12 dollars), 2 jours (120 francs, 24 dollars), 3 jours (170 francs, 34 dollars). En province, les principales villes proposent des formules similaires. Les musées nationaux sont gratuits pour les jeunes jusqu'à dix-huit ans. Laissez-vous guider... * "Guides Voir" : France, éd. Hachette. Abondamment illustré, ce guide propose un traitement synthétique de la France en 16 régions : monuments, musées, loisirs et activités, rappel historique et spécialités culinaires, cartes et tracés d'itinéraires, avec une sélection de bonnes adresses de boutiques, d'hôtels et de restaurants pour tous les budgets. * "Guides Michelin" : indispensables, le Guide rouge propose une classification, par ville, des hôtels et des restaurants de France; les Guides verts offrent des circuits touristiques pour chaque région (existent en allemand, anglais, espagnol et italien). * "Guides Bleus" : France, éd. Hachette. Le "classique" des guides : maquette aérée, renseignements pratiques, classement par région, avec une approche culturelle très élaborée. Axés sur l'art et l'histoire, ils offrent de nombreuses cartes. * "Guide du routard" : Hôtels et restos de France, éd. Hachette. Le pionnier des guides pratiques pour voyager en toute liberté : astuces pour l'hébergement, les restaurants, les transports, humour et information de qualité, cartes à l'appui. LA FRANCE HORS DES SENTIERS BATTUS Quelques heures suffisent aujour-d'hui pour relier deux continents d'un coup d'aile. Mais n'a-t-on jamais autant désiré se réapproprier le temps qui nous échappe ? La diversité des paysages français se prête à ces nouvelles aspirations, celles d'entendre résonner ses pas sous la voûte des arbres, de grimper sur les montagnes, de chevaucher sur des routes inconnues ou de glisser sur des rivières aux décors inattendus. La France profonde se déguste à petites lampées, comme un vin de pays ou une confidence. Les surprises sont à ce prix, qui restera toujours convenable.
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Ainsi se révèleront l'accueil chaleureux du Nord et ses longues plages où le vent pousse les chars à voile, l'Ouest entre océan Atlantique et campagne, et au fil de 400 km de rivières, la magie des étangs de Sologne et des châteaux de la Loire, les sapins du Jura et les vins dorés de l'Alsace, l'appel des forêts du Bas-Rhin et des volcans du Massif central, les petites fromageries du Cantal, les sentiers et les gîtes de Corrèze, les grands crus du Bordelais et la cuisine flamboyante du Périgord, les églises romanes et les châteaux accrochés aux pentes de l'Ardèche... Les bords de mer autrement Bien sûr, l'image de la mer baignée de soleil continue de s'imposer au plus grand nombre. Mais bronzer sur la plage ne suffit plus. Si l'on n'aime pas la voile ou le surf, des kilomètres de sentiers s'ouvrent derrière les dunes pour des promenades à l'abri de la foule, et des pêcheurs vous embarquent pour d'instructives virées en mer. Il est désormais possible de monter à bord de coques anciennes pour prendre le cap de l'île de Batz ou de Douarnenez, en Bretagne. Essayez aussi la plongée sous-marine, en laissant la vaste rumeur des plages au loin, dans les fonds de Porquerolles ou de la Corse. On n'a sans doute pas épuisé l'attrait des sensations nautiques et balnéaires. Et c'est tant mieux. C'est heureux aussi pour ceux qui se tournent vers le pays intérieur, moins onéreux et aux joies plus tranquilles. Loin des flots grondants et des plages bondées, la France respire et vous attend. Les vacances campagnardes attirent de plus en plus les habitants des grandes villes, assoiffés d'air pur, de calme et d'authenticité. Les animateurs locaux ont compris le sens profond de ce qu'on appelle le "tourisme vert", en développant des formules originales. Ainsi, dans l'Ouest, une association propose des journées d'animation rurale1 qui permettent aux citadins - et même aux ruraux qui méconnaissent souvent leur propre région - de partir à la découverte d'un village, avec ses artisans, ses coutumes, ses bonnes tables et son histoire. Devant le succès rencontré, ces journées rustiques devraient se multiplier dans d'autres régions. Gastronomie et patrimoine Pour vous donner le bonheur de soulever le voile de moeurs villageoises, de renifler des mets choisis et des petits vins de terroir, la France se révèlera au guichet des comités départementaux et régionaux du tourisme, qui se font un devoir de vous éclairer sur les meilleurs moyens de ce retour à la nature tant recherché. Les comités fédèrent aujour-d'hui quelque 200 000 associations qui se consacrent aux sports, aux loisirs et au tourisme. Autant dire que les propositions de vie au grand air sont aussi inépuisables que l'eau des rivières qui irriguent le pays. Partir à la découverte du patrimoine, naturel ou bâti, pratiquer son sport favori n'est plus une difficulté, dès lors qu'on s'adresse aux offices de tourisme régionaux ou auprès des Maisons de région installées à Paris. On vous y informera utilement sur l'hébergement, les meilleures saisons, les circuits, les terrains de golf, les locations et les sentiers pour vélo tout terrain, les clubs éques-tres, les courts de tennis, les randonnées pédestres... Les rendez-vous avec le patrimoine destinés aux amateurs d'histoire et de vieilles pierres ne sont pas oubliés, grâce à l'association Rempart (association pour
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la Réhabilitation et l'entretien des monuments et du patrimoine artistique2). Les gastronomes pourront, quant à eux, suivre des circuits préparés avec soin par les comités des vins ("routes des vins ") ou les restaurateurs de métier, et prendre des cours d'oenologie ou de cuisine. Jamais on n'éprouvera familiarité plus grande avec le pays et ses habitants qu'à pied, à bicyclette ou à cheval, voire à bord d'un bateau sillonnant les rivières. Voici enfin la vraie vie, la paix et le temps retrouvés : fraîcheur de la brise caressant la joue et glisse au fil de l'eau, qu'une légère pression de la paume provoque. Près de 30 000 km de sentiers fort bien balisés s'ouvrent à vos pas ou à vos roues. Vous en humerez les parfums de noisetiers et d'herbes sauvages, à pied, à vélo tout terrain ou à cheval (pays de tradition équestre, la France vous laisse galoper partout entre mer et montagne avec la Camargue comme terre d'élection). La Fédération française de la randonnée pédestre publie les tracés détaillés des sentiers de grande randonnée qui, rassurons-nous, sont parsemés d'étapes où la convivialité est la règle absolue. Ces gîtes d'étape et autres points de ravitaillement sont tous mentionnés par le Guide des randonneurs édité par la Fédération française de la randonnée pédestre (cf. encadré). La montagne a, elle, de quoi séduire tout le monde pendant l'été, dans l'air remué des senteurs florales et des fruits sauvages. Arpentez les sentiers d'al-pages savoyards, le Jura ou les Vosges, les grands espaces des Hautes-Alpes pour y surprendre chamois, bouquetins ou simples marmottes parmi les gentianes ! Entre ciel et terre La terre, l'eau, le ciel... On y songe peu à cette France vue du ciel. La tête dans les nuages, dans l'habitacle baigné de lumière d'un planeur, vous voici passager du vent. On entend juste le sifflement du fuselage pour apprécier d'en haut la géométrie des champs, les rubans scintillants des cours d'eau... Notre météo et nos conditions atmosphériques se prêtent à des survols d'une beauté à chaque fois surprenante. Le vol libre - aile delta et parapente - est possible un peu partout dans 400 sites, dans les Alpes mais aussi les massifs du Jura, les Vosges et les Pyrénées. Le pays se visite aussi dans ses profondeurs : 10 000 grottes et cavernes s'offrent aux regards des débutants ou des spéléologues avertis. La Pierre SaintMartin dans les Pyrénées, les gorges du Verdon, les calanques du Sud-Est, le gouffre Berger dans l'étonnant paysage de western du Vercors, ou les puits naturels des Causses pierreuses quand cogne le soleil au dehors et que, dedans, il fait si frais... Au rythme de l'eau L'eau, enfin, sans quoi les vacances ne seraient pas tout à fait les vacances. Elle est partout, dégringolant des roches de l'Aveyron pour accueillir les canoëskayaks, de l'Aude ou de l'Ardèche : 500 parcours de rivières plus ou moins tumultueuses et joyeuses et une vingtaine de massifs sont ouverts, avec des moniteurs chevronnés, pour partir à la conquête des torrents des Alpes, des Cévennes ou des Pyrénées. Mais l'eau peut se faire caressante avec le tourisme fluvial. Nul besoin de permis, la voie est sûre et la navigation accessible à tous, au fil de cours d'eau qui
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nous ménagent le loisir de surpren-dre la vie immédiate, à fleur de courant. La France est parcourue de 8 500 km decanaux, rivières et fleuves, permettant autant de rencontres imprévues avec des rives où il fait bon accoster pour parcourir un brin de sentier, musarder autour d'un manoir, descendre à terre sur les quais de villes et de villages qui sont autant de haltes portuaires pour péniches-hôtels, qui vous emmèneront à la découverte de la France à raison de 6 km/heure... Le temps retrouvé ! D’apres “France Label”
D'une extrordinaire diversité de paysages, de climats et de traditions, la France tire son unité d'un certain art de vivre et propose aux visiteurs curieux toutes les formes de tourisme. LES MILLES ET UNE FACETTES DE LA FRANCE En France, des cuisiniers comme Paul Bocuse ou Joël Robuchon, des boulangers comme Lionel Poilâne ou Jean-Luc Poujauran, des oenologues comme Emile Peynaud ou Henri Parcé sont considérés comme de véritables artistes, et il n'est pas rare que l'un d'eux soit décoré de la Légion d'honneur, le plus grand ordre national. Surprenant ? Pas vraiment. Car si la France est faite d'une infinité de paysages et de climats, le véritable ciment de son unité, c'est l'art de vivre. Du nord au sud, le pays est idéalement placé dans une zone tempérée, parcourant tranquillement la transition entre les brumes de la mer du Nord et la douceur ensoleillée de la Méditerranée, s'offrant même quelque escapade vers des îles lointaines de l'hémisphère sud. Des brumes du Nord au soleil des Antilles D'est en ouest, le paysage se déroule sans hâte entre la sérénité imperturbable d'un océan Atlantique adouci par le Gulf Stream et la froide rudesse des plus hautes montagnes d'Europe, poussant d'un côté jusqu'à la mer des Antilles avec la Guadeloupe et la Martinique, et de l'autre jusqu'à l'océan Indien avec l'île de la Réunion. La pente des montagnes et les couloirs du vent esquissent ainsi des régions aux cultures et aux traditions aussi préservées que les grands monuments historiques. Au nord on aime la bière mousseuse et les frites brûlantes ; au sud on se rafraîchit de vin rosé et de crudités niçoises ; entre les deux, de l'Alsace à la Gascogne, on suit la route du foie gras et des grands vignobles, et le calvados de Normandie répond comme en écho au cognac des Charentes et au rhum des Antilles. Ici, la nécessité nourricière a été transformée en art véritable, un dîner peut devenir concert et un grand vin toile de maître. Il a fallu beaucoup de temps pour apprécier, goûter, déguster, apprendre à préférer la qualité à la quantité, jusqu'à connaître le meilleur et ne vouloir plus que lui. Chaque région de France se découvre à son heure. L'accueil est un savoirvivre partagé, la gentillesse une façon d'être, l'amitié une richesse offerte et non pas négociée. Et si les Français ont la réputation - imméritée ? - de ne point connaître
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la géographie et de répugner aux langues étrangères, il n'est pas d'exemple que le voyageur ait été laissé au-dehors ou tout simplement à l'écart. L'harmonie des contraires Bordée sur trois de ses côtés par la mer et l'océan, la France est naturellement terre d'accueil pour tous ceux qui ont pourchassé l'horizon et bravé les tempêtes. Protégée qu'elle est sur deux autres côtés par les Alpes et les Pyrénées, on sait aussi y apprécier la rudesse des montagnes et la douceur des vallées. Mais à ne faire qu'un tour de France en suivant ses frontières on ne connaîtrait rien des Français : l'Anjou du poète de la Renaissance Joachim du Bellay, la Bourgogne de l'écrivain Colette, la Provence de Jean Giono, la Touraine de Balzac ou la Normandie de Maupassant sont autant de morceaux de France nourris d'histoire et riches de traditions que le sentiment d'unité nationale, pourtant très ancien, n'a jamais érodées. Vikings sur les côtes normandes, Anglais dans le duché d'Aquitaine, Grecs et Romains à Marseille la phocéenne, Sardes et Napolitains sur la côte orientale de la Corse n'y ont rien changé. Le plus extraordinaire pourtant, c'est la diversité presque incroyable des paysages. Sans que jamais la transition soit brutale, on passe de l'un à l'autre en quelques kilomètres et l'émerveillement s'en trouve sans cesse renouvelé. Ainsi du marché d'Arles le samedi matin : on baigne dans la Provence la plus authentique, on s'enchante de cet accent de farandole, on s'enivre de ces fruits éclatants et de ces fleurs colorées dont les épousailles naturelles désespéreraient le peintre le plus audacieux. D'un paysage à l'autre Et puis on fait vingt kilomètres et on se retrouve au coeur de la Camargue, avec ses sables qui ne nourrissent que la sombre salicorne*, ses étangs solitaires qui n'accueillent que les oiseaux et les flamants roses, ses marais qui n'acceptent que les taureaux et les chevaux sauvages... On a changé de monde, on est passé, presque sans s'en apercevoir, de la fête truculente à la nature la plus sincère et la plus fragile, et on est entré dans un royaume animal que ceux qui ne savent pas écouter croient toujours silencieux. De la même façon, au nord de Lyon, on passera aussi vite, et pourtant aussi insensiblement, de la célèbre Pérouges - cité médiévale fortifiée exceptionnellement préservée et pour cela chérie par le cinéma -, à la beauté sauvage des étangs de la Dombes, qu'on imagine volontiers vouée aux chasseurs de l'aube et dont la terre semble inhospitalière à tous ceux qui ne se contentent pas de la quiétude de la nature. Et l'on fera encore la même expérience avec le marais poitevin, l'Ile aux Oiseaux du bassin d'Arcachon ou les pays du parc des Volcans, près de Clermont-Ferrand. A chaque fois, on découvrira quelque chose d'unique, d'autant plus admirable que c'est presque toujours totalement inattendu et soigneusement préservé. Non moins exceptionnelle, cette possibilité omniprésente de varier les plaisirs : en Corse, on peut skier à Asco le matin et faire deux ou trois plongées l'après-midi du côté de Calvi ; même chose sur la Côte d'Azur, où l'on passe rapidement des pistes de ski de Valberg ou Isola 2000 aux grottes sous-marines du
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cap d'Antibes. Les Bordelais, qui partent les week-ends d'hiver dans les stations de ski pyrénéennes, consacrent leurs dimanches d'été à des régates dans le golfe de Gascogne, pendant que les Parisiens sont au bord de la mer en Normandie et les Lillois dans la baie de Somme. Mais la France n'est pas riche que de ses paysages : patrie d'art et de culture, elle conserve soigneusement d'innombrables monuments qui ont jalonné son histoire, et possède un nombre incalculable de musées qui mettent en valeur des chefs-d'oeuvre accomplis ou témoignent très simplement de la vie passée et des métiers perdus. Le pays des musées A Paris, les files d'attente s'étirent parfois sur des centaines de mètres lorsqu'il s'agit d'aller voir des toiles ou des sculptures rarement exposées, mais bien des petits villages s'enorgueillissent de lieux d'exposition où l'on offre au public ce qu'un passionné - anonyme bien souvent - a pu recueillir et sélectionner toute sa vie durant sur tel ou tel sujet qui lui tenait à coeur. On trouve ainsi un musée du vin et de la tonnellerie à Chinon (en Indre-et-Loire), d'autres consacrés à la cristallerie (à Sauvigny, dans l'Allier), à la faïence (à Moustiers-Sainte-Marie, dans les Alpesde-Haute-Provence), et même aux petits trains électriques (à Arpaillargues, dans le Gard). Plus ambitieux, des ensembles comme le Conservatoire international de la plaisance (à Bordeaux, il rassemble, à flot, dans une ancienne base de sous-marins, des bateaux, à voile ou à moteur, qui ont tous marqué une date dans l'histoire des sports nautiques), le Centre international de l'automobile de Pantin (aux portes de Paris, sa collection permanente rassemble quelques-unes des plus belles voitures de tous les temps), ou le musée de l'Air du Bourget (c'est de France que décollèrent les premiers "plus lourds que l'air"), sont des étapes obligées, célèbres et saluées dans le monde entier comme de prestigieuses réussites. Jour de soleil ou jour de pluie, on y trouvera toujours à apprendre, à admirer, et à réfléchir sur l'insatiable imagination des hommes. Mais on peut aborder la France de bien des façons. Par la mer et par les marins. On découvre ainsi des ports incroyablement variés, de Honfleur la normande à la basque Saint-Jean-de-Luz et à Porquerolles, l'île méditerranéenne à la fois secrète et mondaine selon les saisons et les jours. Par les canaux, les rivières et les fleuves, on vit déjà à un autre rythme, celui des éclusiers et des cantonniers. En allant à bicyclette faire ses provisions au bourg voisin, on déguste d'inoubliables instants de vie dans des villages méconnus qui sont le meilleur du Languedoc ou du Nivernais. Ceux qui préfèrent les limousines trouveront leur bonheur au bout des petites routes, s'arrêtant là devant une chapelle, ici devant un château figé par le temps, là encore dans un restaurant plébiscité par des gourmands locaux. Les plus sportifs traverseront la Corse par les sentiers de grande randonnée, découvriront l'Auvergne à cheval, suivront les sentiers de la transhumance en Haute-Provence, ou feront à pied un pèlerinage au fil des églises bretonnes. Car cette diversité des provinces et cette pérennité de l'Histoire, on en trouve des milliers de témoignages à travers les monuments qui sillonnent le pays.
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Imposantes cathédrales (Paris, Chartres, Reims entre autres), châteaux de la Loire et de l'Ile-de-France (Versailles, Vaux-le-Vicomte, Fontainebleau), bastides gasconnes et prieurés alpins, abbayes qui jalonnent la route de Saint-Jacques-deCompostelle, musées touchants de naïveté ou manoirs orgueil-leux devenus auberges cossues. La France est si riche d'attraits que les Français eux-mêmes ne les connaissent pas tous. Les pierres de l'Histoire De la citadelle de Saint-Malo à la Petite France (le vieux quartier de Strasbourg), de l'estivale Biarritz à la pulpeuse Dijon, des tours de la Rochelle aux quais d'Annecy, les villes sont incroyablement diverses, mais chacune a su au fil des siècles conserver ses charmes et les mettre en valeur. Autant que ces villages qui, de Centuri (Corse) et Saint-Cirq-Lapopie (Lot) jusqu'à Roussillon (Vaucluse) ou Saint-Paul-de-Vence (Alpes-Maritimes), ont su peu à peu se créer une place de choix dans l'éventail touristique sans rien renier de leur histoire et de leur art de vivre au quotidien. Les grandes villes d'ailleurs reflètent parfaitement cette constance de leur vocation. Marseille - comptoir de la grecque Phocée de l'Antiquité - a toujours été pour l'Orient la porte d'entrée en Occident : cosmopolite elle a grandi, cosmopolite elle est restée. Lyon, ville de commerce sur la route des Flandres et de l'Italie, allie la dignité un peu compassée qui sied aux bourgeois prospères à la passion festive nourrie de beaujolais et de côtes-du-rhône, de volailles de Bresse et de fromages alpins. Lille, elle aussi enrichie par le négoce et le drap, s'encanaille volontiers à la manière flamande sans jamais rien perdre de sa dignité. Bordeaux a conservé toute l'élégance des grands crus de Médoc ou de SaintEmilion, même si on ne s'enivre plus sur ses quais des odeurs envoûtantes de la vanille antillaise et du café brésilien. Toulouse, cernée de vergers mais berceau de l'Aéropostale, est à la fois capitale agricole et industrielle, et cultive toujours également le souvenir de Mermoz et le culte du rugby. Et Strasbourg, capitale de l'Europe, et Rennes, où s'inventent les technologies de demain, et Nantes, fantastiquement douce le soir venu sur les bords de l'Erdre, et Avignon, ancienne cité des papes transformée en théâtre immense, et Reims, où l'on sacrait autrefois les rois divins et où l'on sabre aujourd'hui le vin des rois, celui de Champagne... Paris, capitale d'hier à aujourd'hui Demeure Paris, capitale indiscutable et indiscutée, qui possède les plus beaux monuments, les plus beaux musées, l'histoire la plus riche et la notoriété la plus flatteuse. Pour l'avoir découvert dans les pages des livres, on pourrait se dire que tout cela se conjugue désormais au passé. Rien de plus faux : qu'il s'agisse de peinture, de littérature, de théâtre ou de musique, de jazz ou de photo, Paris est toujours capitale. D'innombrables artistes venus du monde entier l'ont élue comme port d'attache parce qu'elle est plus que jamais un fantastique creuset qui fait jaillir la mode, inspire les poètes, et nourrit les écrivains. Cela ne peut être un hasard. Dans les musées, devant les monuments, au concert ou dans les salles de conférence, on apprend les leçons du passé et l'expérience de ceux qui nous ont précédés. Mais la leçon serait aride si elle n'était confrontée chaque jour et chaque instant à l'invention de la rue, à la gouaille des
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complices de rencontre et à l'esprit qui anime cette métropole au croisement du passé et de l'avenir. Car elle aussi est diverse et fantasque : chaque métier a son quartier - les tissus dans le Sentier, la mode au faubourg Saint-Honoré et place des Victoires, les ébénistes au-delà de la place de la République. Chaque continent a aussi le sien : l'Afrique à Barbès, l'Amérique aux Halles, l'Extrême-Orient à la Porte d'Italie. Le goût de la fête Peut-être mieux encore que toute la France, Paris a le sens de la fête : cabarets et boîtes de nuit, cafés simplissimes ou restaurants de luxe, l'Opéra Garnier et la Comédie-Française, tout ici porte à l'épanouissement de l'instant et au plaisir partagé. Un étranger à Paris ne le reste jamais très longtemps : pour peu qu'il sache se montrer à la fois attentif et curieux, il trouvera très vite un interlocuteur pour lui donner les clés de la porte suivante et lui faire découvrir un aspect insoupçonné de cette capitale mille fois plus humaine qu'il y paraît de prime abord. Qu'on ne se méprenne pas : la ville est trop vaste, trop variée et trop versatile pour qu'existe une clé capable d'ouvrir tout. Mais peu à peu, au fil des rencontres, au long des soirées, on appréhendera une ville impalpable, ancrée dans l'histoire et poussée par le temps. La France est ainsi : extraordinairement diverse et magnifiquement variée, peuplée de passions modernes et de musées anciens, jalonnée de bistrots qui nourrissent la verve quotidienne et de monuments qui célèbrent la tradition historique. Et l'inévitable différence n'est jamais ici d'ordre socio-professionnel : entre deux pêcheurs, l'un de Saint-Malo et l'autre de Sète, il y a plus d'écart qu'entre un professeur de Lyon et un viticulteur du Beaujolais, parce que la région, sa terre, son ciel, sa culture sont les vraies composantes de l'art de vivre. * Plante herbacée qui pousse dans les terrains salés. D’apres “France Label”
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II 1. Lisez le texte et essayez de comprendre quels noms géographiques et quelles chiffres ont été omis: FRONTIÈRES, SUPERFICIE, COMPOSANTES DU TERRITOIRE FRANÇAIS Pays d’________ occidentale, la France est bordée au nord-est par la ________, le ________ et l’_______ ; à l’est par l’_______, la _______ et l’_______; au sud-est par la _______ et la principauté _______ ; au sud-ouest par l’_______, la principauté d’ _______ et le golfe de _______ ; à l’ouest par l’océan _______ ; et au nord-ouest par la _______ et le détroit du _______, qui sépare la France du _______ et relie la Manche à la _______. Les frontières nationales qui totalisent _______km correspondent, pour l’essentiel, à des frontières naturelles. Sur _______km de frontières terrestres, près de _______km sont représentés par des montagnes (_______,_______,_______), tandis qu’une partie de la frontière franco-allemande emprunte, sur _______km, le cours du _______. Le pays possède une façade littorale de près de _______km, ouverte à la fois sur l’océan Atlantique et ses mers bordières (mer du _______, _______, mer d’_______) et sur la mer _______. De forme presque hexagonale et de dimension moyenne, la France occupe, entre l’Atlantique et la Méditerranée, un isthme étroit, à l’extrémité occidentale du continent. Elle s’étend, du nord au sud, sur une longueur de _______km, et atteint une largeur maximale, d’est en ouest, d’environ _______km. La superficie de la France métropolitaine est estimée entre _______km² selon le cadastre et _______km2 selon l’Institut géographique national (IGN), d’après les mesures géodésiques, ce qui place le pays au ___e rang européen après la Russie et l’Ukraine, et au ____e rang mondial. La capitale, _______, est la plus grande ville du pays. La France continentale s’étend, du nord au sud, entre _______ et _______de latitude nord et, d’ouest en est, entre _______de longitude ouest et _______de longitude est. La diversité des reliefs et des milieux bioclimatiques entraîne une étonnante variété de paysages. Située à la charnière de l’Europe du Nord et de l’Europe du Sud, la France présente un condensé des principaux domaines physiques du continent européen. La France comprend plusieurs îles, dont la plus grande est la _______ (_______km²), et dix possessions d’outre-mer, éparpillées sur l’ensemble du globe : Saint-Pierre-et-Miquelon (_______), la Guyane (_______), les Antilles françaises (_______,_______), Mayotte et la Réunion (_______), les îles et archipels d’Océanie, dans l’océan _______ (Polynésie française, Nouvelle-
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Calédonie, Wallis et Futuna), et les terres Australes et Antarctiques françaises (TAAF). RELIEF Pays d’altitude modérée (_______m en moyenne), la France présente des reliefs variés et contrastés. Alors qu’elle est bordée, sur ses périphéries orientale et méridionale, par des barrières montagneuses élevées, un ensemble de moyennes montagnes occupe le _______ et le _______, ainsi que la Corse, tandis que de vastes régions de plaines, de collines et de bas plateaux s’étendent depuis le _______ jusqu’au _______. Près de _____% du territoire français sont situés en dessous de 250 m d’altitude et seulement ___% au-dessus de 1 000 m. Trois grands types de reliefs résultent de cette longue morphogenèse : les hautes montagnes (_______,_______ occidentales), issues de l’orogenèse alpine (ère tertiaire) ; les moyennes montagnes constituées, à l’exception du _______ (plissement alpin), par des massifs anciens hercyniens rajeunis par le contrecoup des mouvements orogéniques tertiaires (_______,_______,_______,_______,_______) ; enfin, les plaines et les bas plateaux correspondant aux bassins sédimentaires (_______,_______), aux massifs anciens faiblement rajeunis (_______,_______), aux grands fossés tectoniques (_______, Couloir séquano-rodhanien, plaine d’_______) et aux plaines côtières (plaines méditerranéennes du Bas-_______ et du bas Rhône, _______ maritime). 2. Parlez des montagnes françaises (où elles se trouvent, donnez leurs supérficies, leurs sommets les plus hauts, leurs caractéristiques principales). 3. Nommez les massifs, les plaines et plateaux français, donnez leurs spécificités. 4. Les caractéristiques générales du littirol français. Nommez les sites les plus célébres. 5. Essayez de comprendre quels mots ont été omis: L’organisation du réseau hydrographique de la France est commandée par l’agencement du relief. Véritable château d’eau alimenté par les précipitations apportées par les perturbations venues de l’_______, le _______ constitue la principale ligne de partage des eaux entre les bassins versants tributaires de la _______, de l’océan _______ et de la mer _______. L’Atlantique reçoit les eaux des réseaux hydrographiques de la _______ et de la _______, ainsi que de nombreux fleuves côtiers (_______,_______,_______,_______,_______,_______,_______). La Manche reçoit les eaux des bassins de la _______ et de la _______, ainsi que celles des
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fleuves côtiers de Normandie (_______) et de Bretagne septentrionale (_______). Les cours d’eau tributaires de la Méditerranée sont représentés par le réseau hydrographique du _______ moyen et inférieur et de son principal affluent, la _______, ainsi que quelques fleuves côtiers (_______,_______,_______). Le _______ et son affluent la _______, la _______ et son affluent la _______, et l’_______, s’écoulent vers la mer du Nord. La France possède peu de lacs, et ceux-ci sont d’une superficie moyenne. Certains ont une origine naturelle : lacs d’origine glaciaire (_______,_______,_______, etc.) et lacs d’origine volcanique (_______, en Auvergne), étangs lagunaires de la côte méditerranéenne (_______,_______,_______,_______, etc.). D’autres ont une origine artificielle comme les nombreux lacs-réservoirs de barrages. Le plus grand lac naturel français, excepté le lac Léman, dont la majeure partie se situe en Suisse, est le _______ (_______km2). 6. Donnez les caractéristiques générales du climat français et ses spécificités pour chaque saison. 7. La France métropolitaine se caractérise par une grande richesse botanique, allant des lichens et des mousses de type arctique et alpin à des espèces semitropicales comme les oliviers et les orangers. Donnez des caractéristiques des domaines: bioclimatique océanique, bioclimatique méditerranéen, bioclimatique montagnard. 8. Essayez de comprendre quels mots ont été omis dans ce texte: Principaux massifs forestiers
La forêt landaise (________ d’ha), essentiellement composée de pins maritimes et aujourd’hui préservée par l’instauration d’un parc naturel régional, est la plus vaste forêt d’Europe de l’Ouest. Elle occupe une ancienne plaine marécageuse et insalubre, terres ingrates à la végétation pauvre (lande océanique), dont le drainage et le boisement ont été entrepris sous le second Empire, vers 1857. Les autres grands massifs forestiers sont l’Ardenne (________ ha), les Vosges (_______ ha), les Maures (________ ha) et l’Argonne (_______ha). Les principales forêts sont la forêt d’Orléans (_________ ha), de Fontainebleau (_______ ha), de Bitche (_______ ha), d’Haguenau (_______ ha) et de Compiègne (_______ha).
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Grâce à une active politique de reboisement, menée depuis plusieurs décennies, la forêt française a fortement progressé (11 millions d’ha en 1965, 14,8 millions en 1992). Mais, parallèlement, les amputations qu’elle subit sont multiples : défrichement, au rythme de 10 000 ha par an en moyenne (urbanisation) et surtout _______ de forêts, qui anéantissent chaque année plusieurs dizaines de milliers d’hectares. La forêt méditerranéenne est la plus touchée. En _______, 88 300 ha de forêts ont été détruits par le feu, dont 48% en zone _______. En ______, 70 000 ha ont été anéantis, dont 80% pour la seule forêt ________. Les résineux sont les espèces les plus privilégiées par le reboisement, car ils sont dotés d’un rendement plus élevé que les feuillus. 9. La France métropolitaine est assez riche en espèces animales. On recense ainsi 521 espèces de vertébrés se reproduisant régulièrement sur le territoire, comprenant une centaine d’espèces de mammifères, plus de 270 espèces d’oiseaux, environ 35 espèces d’amphibiens et 30 de reptiles, ainsi qu’une centaine d’espèces de poissons d’eau douce. Parlez-en. 10. Très dispersées, les dix possessions françaises d’outre-mer, qui couvrent une superficie totale de 559 440 km2 présentent une grande variété de paysages et de climats. Donnez leurs caractéristiques générales (supérficie, relief, climat et végétation, faune, risques naturels). 11. Parlez des ressources du milieu naturel français (charbon, hydrocarbures, minerais, etc.) 12. Faites les rapports qui traitent le thème “Contraintes d’hier, ressources d’aujourd’hui”: 1. Evolution de l’exploitation du milieu naturel. 2. Aménagements du littoral. 3. Aménagements de la montagne. 4. Potentiel agricole. 5. Potentiel hydraulique. 6.Politique de l’environnement. 13. Examinez les données et faites les observations sur: • quelle place occupe la France parmi les pays éuropéens pour son taux de départ en vacances? • les Français où partent-ils en vacances? • Quelles sont des tendances dans les pays voisins
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Pays
Taux de depart* (en %)
A l'interieur du pays
76,9 54 40,2 59,3 37,3 51,9 62 56 46,3 61,1 67,9 31,2 61,8 60,9
34 31,8 17,9 30,9 89,7 71,4 90,1 95,5 39,9 77,2 0,4 37 82 69,9 55
Allemagne Autriche Belgique Danemark Espagne Finlande France Grece Irlande Italie Luxembourg Pays-Bas Portugal Suede Royaume-Uni
Sejour par destination (en %) A l'etranger Dont dans l'Union Total europeenne 66 66,2 68,2 54 82,1 73,9 69,1 68,2 10,3 59,4 28,6 61 9,9 4,5 43,4 60,1 79,4 22,8 55,3 99,6 79,8 63 74,7 18 74,2 30,1 67,3 45 65,8
Dont hors UE 33,8 46 26,1 31,8 40,6 39 56,6 20,6 44,7 20,2 25,3 25,8 32,7 34,2
Taux de départ en vacances des Européens en 2000 (en %) * part de la population âgée de plus de 14 ans effectuant dans l’année au moins un séjour de 4 nuitées ou plus hors de sa résidence habituelle 14. Expliquez la signification des mots suivants: tour (m) tournée (f) circuit (m) croisière (f) itinéraire (f)
rendonnée (f) raid (m) routard (m) périle (f) pélirinage (m)
15. Trouvez la classification d’hôtel en France (hôtels homologues et non homologues). Donnez des exemples d’hôtel pour chaque catégorie. 16. Arpès avoir étudié les formes du tourisme (littoral, balnéaire, urbaine, etc.), faites un petit rapport sur chacune de ces formes selon l’exemple: Le tourisme d’entreprise est une des destinations qui se développe rapidement en termes de visiteurs et qui possède un fort potential en termes d’entreprises. L’ouverture au public des enterprises relève de la politique de ses dirigeants, elle peut contribuer à la communication de celle-ci vers consommateurs et les habitants de la région où elle
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est implantée. Elle peut participer par les ventes directes à un apport non négligeable de chiffre d’affaires. Par contre, elle apporte également des contraintes: techniques, de sécurité… Environ 10 % des enterprises françaises sont ouvertes au public contre plus de 50 % des enterprises de certains pays voisins. Jusqu’à présent on estimait à 10 millions par an le nombre de personnes ayant visité un site industriel ou technique. Les activités traditionnelles sont les plus fréquentées: 9 36 % des personnes ont visité une exploitation agricole ou une entreprise agroalimentaire; 9 23 % une entreprise artisanale; 9 23% un musée ou écomusée mettant en valeur une ancienne activité industrielle; 9 11 % une usine ou un site industriel en activité; 9 5 % un laboratoire de recherche. EDF est l’entreprise la plus visitée en France: près d’un million de visiteurs sur ses 150 sites. 17. Cochez la bonne réponse : 1. Quel est le fleuve qui traverse Paris?
a) La Saône
b) Le Rhin
c) La Seine
2. Quelle est la capitale de la Suisse?
a) Genève
b) Berne
c) Zurich
3. Lequel de ces pays n'a pas de frontière avec la France?
a) L’Italie
b) L’Espagne
c) L’Autriche
4. Quel est le nom de la région située au sud de la France en bord de mer?
a) La Côte d'Emeraude
b) La Côte d'Amour
c) La Côte d'Azur 5. A quelle chaîne de montagne appartient le Mont Blanc?
a) Le Jura
b) Les Pyrénées
c) Les Alpes
6. Quelle est la capitale de la Belgique?
a) Liège
b) Oostende
c) Bruxelles
7. Dans quel département se trouve la ville de Bordeaux?
a) Lot-et-Garonne
b) Gironde
c) Landes
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a) La Garonne
b) La Loire
c) Le Rhin
9. Dans quelle ville se trouve «la promenade des Anglais»?
a) Cannes
b) Nice
c) Montpellier
10. Quel fleuve traverse la ville de Strasbourg?
a) La Loire
b) Le Rhin
c) La Seine
11. Dans quel département se trouve la ville de Bordeaux?
a) Lot-et-Garonne
b) Gironde
c) Landes
12. Quel chateau a été construit pour Louis XIV?
a) Chambord
b) Chenonceau
c) Versailles