М И Н И СТ Е РСТ В О О БРА ЗО В А Н И Я РО ССИ Й СК О Й Ф Е Д Е РА Ц И И ГО СУ Д А РСТ В Е Н Н О Е О БРА ЗО В А Т Е Л Ь ...
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М И Н И СТ Е РСТ В О О БРА ЗО В А Н И Я РО ССИ Й СК О Й Ф Е Д Е РА Ц И И ГО СУ Д А РСТ В Е Н Н О Е О БРА ЗО В А Т Е Л Ь Н О Е У ЧРЕ Ж Д Е Н И Е В О РО Н Е Ж СК И Й ГО СУ Д А РСТ В Е Н Н Ы Й У Н И В Е РСИ Т Е Т
Ф РА Н Ц У ЗСК И Й Я ЗЫ К У Ч Е БНО Е П О СО БИ Е Д Л Я А СП И Р АНТО В , СО И СК А ТЕ Л Е Й И НА У Ч НЫ Х Р А БО ТНИ К О В Е СТЕ СТВ Е ННЫ Х Ф АК У Л ЬТЕ ТО В Часть1
В О РО Н Е Ж 2003
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У тв ерждено назаседании Н аучно-методического сов етаф акул ьтета РГФ П ротокол № 8 от21 я нв аря 2003 года
С оста в ител ь Н .А . Ф ененко
У чебное пособие подготов л ено на каф едре ф ранц узской ф ил ол огии ф акул ьтета РГФ дл я аспирантов , соискател ей и научны х работников , продол жаю щ их изучение ф ранц узского я зы ка в цел я х его проф ессионал ьного применения .
3 О тсостав ител я Ц ел ь данного пособия – сов ерш енств ов ание и разв итие пол ученны х в в ы сш ей ш кол е знаний, нав ы ков и умений работы со специал ьны м текстом при подготов ке ккандидатскомуэ кзаменупо иностранномуя зы ку. П особие состоит из ш ести раздел ов , имею щ их одинаков ую структуру и в кл ю чаю щ их в себя аутентичны й научны й текст (раздел I – общ енаучны й текст, раздел ы II-VII – специал ьно-научны е тексты ), сл ов арь и серию упражнений, направ л енны х на ов л адение так назы в аемой дискурсив ной компетенцией. Э тозадания , ориентирую щ ие обучаемы х на - определ ение основ ногосодержания текстаи его пробл ематики; - в ы дел ение в тексте в ажнейш их смы сл ов ы х бл оков и установ л ение междуними л огических св я зей; - интерпретацию наибол ее значимы х познав ател ьны х ф актов , а также сл ов оф орм и предл ожений с цел ью достижения э кв ив ал ентности перев ода; - передачусодержания прочитанного в в иде перев одаил и резю ме. В конце каждого раздел а предл агаю тся упражнения на ф ормиров ание коммуникатив ной компетенции обучаемы х в сф ере их проф ессионал ьного общ ения . Д анное пособие состав л ено с учетом требов аний П рограммы кандидатского э кзамена по иностранному я зы ку дл я естеств енно-научны х специал ьностей (ф изико-математические науки 01.00.00, х имические науки 02.00.00, биол огические науки 03.00.00, науки о земл е 25.00.00).
4 Chapitre I. TEXTE. LA FIN DE LA SCIENCE? NON, LE DÉ BUT. 1. Plus nous en savons, plus les questions affluent. A en croire certains de ses contempteurs, la science, victime de son succè s, serait proche de son cré puscule. Le moment est proche, pré tendent-ils, où nous aurons mis au jour toutes les grandes lois de la nature. Il ne reste qu’un nombre limité de phé nomè nes à explorer, et chaque nouvelle percé e nous rapproche de la connaissance totale. Quelle ineptie! Cette argumentation est erroné e, elle est dangereuse. Car s’il ne restait rien d’inté ressant à dé couvrir, pourquoi le public approuverait-il la poursuite de la recherche fondamentale? «Tout ce que nous savons est infiniment minime par rapport à ce qui reste inconnu», disait William Harvey, le physicien anglais du XVIIe siè cle qui dé couvrit la nature de la circulation sanguine. Ses propos sont toujours d’actualité . Qu’est-ce qui existe? Pourquoi cela existe-t-il et comment la nature fonctionne-t-elle? Ces trois interrogations embrassent un champ par nature illimité . Et la chaîne des dé couvertes – tout comme la curiosité humaine – ne montre pas le moindre signe d’achè vement.
science f proche cré puscule m loi f nature f explorer percé e f connaissance f ineptie f erroné f dangereux, -se dé couvrir dé couverte f recherche f interrogation f curiosité f
MOTS ET EXPRESSIONS A RETENIR наука бл изкий сумерки, закат закон природа иссл едов ать, изучать зд. проры в , успех знание нел епость, гл упость ош ибочны й опасны й откры ть откры тие иссл едов ание в опрос л ю бознател ьность
QUESTIONS ET DEVOIRS 1. Lisez le texte et relevez son idé e principale. Commentez l’idé e de William Harvey «tout ce que nous savons est infiniment minime par rapport à ce qui reste inconnu». 2. Trouvez dans le texte les termes qui signifient a) ensemble des activité s, des travaux scientifiques auxquels se livrent les chercheurs;
5 de connaître, de se repré senter, maniè re de comprendre, de
b) faculté percevoir; c) action de trouver ce qui é tait inconnu, ignoré ou caché ; ce qui est dé couvert. 3. Comment comprenez-vous la notion de la «recherche fondamеntale»? Trouvez sa dé finition scientifique dans un dictionnaire encyclopé dique français. 4. Trouvez dans le texte les phrases où sont employé es les constructions V(Subs./Adj.) + à + Inf. Traduisez ces phrases en russe. 5. Trouvez dans le texte les phrases où sont enployé s les verbes ci-dessous: mettre, dé couvrir, ê tre, dire. Traduisez ces phrases en russe. 6. Trouvez la phrase avec le tour restrictif ne ... que. Traduisez-la en russe. 7. Relisez le texte et partagez-le en paragraphes. Ré sumez en une phrase le contenu de chaque paragraphe. 2. Qu’est-ce qui existe? Mê me aprè s des siè cles de travail, nous ne connaissons que 1 à 2% des espè ces vivantes pré sentes sur la Terre, nous n’avons analysé que la mince couche superficielle de la planè te et dé crit qu’une poigné e des quelque 80 000 proté ines que produit notre corps. Nous connaissons bien la centaine d’é lé ments stables du tableau pé riodique, mais le nombre de combinaisons possibles entre ces diffé rents é lé ments est virtuellement infini. Si nous nous tournons vers l’espace, nous y dé couvrons des dizaines de milliards d’é toiles dans chacune des dizaines de milliards de galaxies – pour chaque ê tre humain, il existe peut-ê tre un trillion de systè mes solaires. Il y a tant à dé couvrir! De plus, la majeure partie de la masse de l’Univers – jusqu’à 99%, selon certaines estimations – é chappe à notre observation et elle est constitué e à l’é vidence d’une matiè re é trange dont la nature dé passe notre entendement. Si la science aujourd’hui s’appuie sur l’observation et la mesure de 1% seulement des briques du ré el – la matiè re atomique courante -, comment pré tendre que la physique touche à son terme? MOTS ET EXPRESSIONS A RETENIR exister сущ еств ов ать espè ce f род, в ид couche f сл ой superficiel наружны й, в неш ний, пов ерх ностны й espace m пространств о, космос selon certaines estimations понекоторы м оценкам é chapper à избегать, ускол ьзать, не поддав аться matiè re f материя , в ещ еств о dé passer прев ы ш ать, прев осх одить entendement m рассудок, понимание s’appuyer sur qch опираться нач.-л . observation f набл ю дение toucher à sa fin подх одитькконц у
6 QUESTIONS ET DEVOIRS 1. Lisez la deuxiè me partie du texte et relevez son idé e principale. 2. Trouvez dans le texte les phrases où sont employé s les termes ci-dessous: tableau pé riodique, systè me solaire, espè ce vivante, virtuellement, observation. Donnez-en des dé finitions scientifiques et traduisez ces phrases en russe. 3. Trouvez dans le texte les termes qui signifient a) vaste ensemble d’é toiles, de poussiè res et de gaz interstellaires dont la cohé sion est assuré e par la gravitation; b) qui est limité à la surface, à la partie exté rieure de quelque chose; c) assemblage, arrangement selon une disposition, une proportion; d) trouver ce qui é tait caché , inconnu, ignoré ; e) le monde entier, l’ensemble de ce qui existe. 4. Trouvez dans le texte les groupements de mots formé s d’aprè s le modè le Subst./Adv. de quantité + de + subst. Donnez-en des é quivalents russes. 5. Lisez en français les nombres ci-dessous: 2, 18, 41, 29, 56, 17, 63, 75, 79, 80, 84, 99 80, 800, 8 000, 80 000, 800 000, 8 000 000 0,5 3,8 5,1 9,8 27,2 34,3 76,7 1/3, 3/4, 1/5, 3/7, 9/10 6. Formez les substantifs des verbes suivants, modè le: Observer – observation Estimer Dé couvrir – dé couverte Chercher Poursuivre Fonctionner Argumenter – Connaître Proposer – Evaluer 7. Relevez dans ce texte les termes employé s par plusieurs sciences (общ енаучны е термины ). Classez-les en noms (groupes nominaux), verbes et adjectifs. 8. Reliser le texte et partagez-le en paragraphes. Ré sumez en une phrase le contenu de chaque paragraphe. 3. Pourquoi cela existe? De mê me, la question des origines de l’Univers, qui fascine les plus grands penseurs depuis l’aube des temps, reste une grande é nigme cosmologique. Pour se limiter à notre coin du cosmos, les origines de notre galaxie et de notre systè me solaire sont des questions de dimension mythique qui suscitent les plus audacieuses spé culations et provoquent d’intenses dé bats. La question de l’origine de la vie figure aussi parmi les plus insondables. Par bonheur, elle est é galement la plus accessible à l’expé rimentation puisqu’il s’agit d’un processus chimique susceptible d’ê tre recré é en laboratoire. La simplicité structurelle des mycoplasmes et la simplicité chimique des cyanobacté ries peuvent mettre en lumiè re diffé rents aspects de la vie primitive. Par exemple, les structures cellulaires et les processus mé taboliques par lesquels les cellules extraient de l’é nergie du sucre sont communs à toutes les formes de
7 vie et ont dû exister sous une forme ou une autre chez les cellules les plus anciennes. En ré duisant le mé tabolisme à ses ré actions chimiques les plus fondamentales, les scientifiques espè rent comprendre la sé quence d’é vé nements spontané s qui a pré cé dé la premiè re reproduction cellulaire. L’origine de la vie fut un é vé nement historique, et de nombreux dé tails de cette saga sont toujours enfouis dans les structures chimiques des cellules. Grâce à des é tudes biochimiques, nous comprendrons et nous reproduirons peut-ê tre certains processus chimiques ayant participé de cet é vè nement. Restera alors à se demander si d’autres processus chimiques conduisant à l’apparition de la vie ont pu voir le jour à travers le cosmos …
univers m fasciner dimension f susciter insondable accessible à qch susceptible de mettre en lumiè re cellulaire cellule f extraire ré duire sé quence f é vé nement m spontané pré cé der enfouir grâce à
MOTS ET EXPRESSIONS A RETENIR мир, в сел енная очаров ы в ать размер в ы зы в ать бездонны й, неизмеримы й, непостижимы й поня тны й, доступны й способны й, пригодны й дл я в ы я в ить, обнаружить состоя щ ий из кл еток, кл еточны й кл етка добы в ать, изв л екать уменьш ать, сокращ ать, ограничив ать посл едов ател ьность, очередность ф акт, собы тие спонтанны й, самопроизв ол ьны й, стих ийны й предш еств ов ать пря тать бл агодаря ч.-л .
QUESTIONS ET DEVOIRS 1. Liser la troisiè me partie du texte et relevez son idé e principale. 2. Trouvez dans le texte les termes qui signifient: a) é lé ment constitutif fondamental de tout ê tre vivant; b) premiè re manifestation, commencement; c) qui agit, qui se produit de soi-mê me, sans intervention exté rieure; d) suite ordonné e d’é lé ments, d’objets, d’opé rations, de mots etc.; e) chacune des grandeurs né cessaires à l’é valuation des figures et des solides (longueur, largeur, hauteur ou profondeur); 3. Trouvez dans le texte les phrases avec les adjectifs au superlatif. Traduisez-les en russe. 4. Trouvez dans le texte les substantifs caracté risé s par les adjectifs suivants et traduisez ces groupements en russe: solaire, intense, primitive, mé tabolique, biochimique, structurelle, chimique, historique, cellulaire.
8 5. Trouvez dans le texte les adjectifs qui forment les modè les suivants: Adj. + à + Subst., Adj. + de + Inf. Traduisez-les en russe. 6. Trouvez le gé rondif et le participe passé composé . Relevez leur valeur grammaticale grâce à des transformations possibles. Exemple: En montant au dernier é tage de la Tour Eiffel, vous verrez tout Paris Quand vous monterez … (temps) Si vous montez … (condition) 7. Trouvez dans le texte la phrase avec l’expression «mettre en lumiè re» et traduisez-la en russe. Retenez les expressions suivantes avec le verbe «mettre» et faites-les entrer dans des phrases: mettre en cause – mettre en doute – mettre en jeu – mettre en oeuvre – mettre en place – mettre au point – mettre en question – mettre en relief – mettre en service – mettre en valeur – mettre en dé faut – mettre en rapport –
в в одить в дел о, затрагив ать, бы ть св я занны м с ч.-л . став итьпод сомнение, подв ергатьсомнению прив одитьв действ ие, в ов л екать прив одить в действ ие, осущ еств л я ть, испол ьзов ать помещ ать, размещ ать, устанав л ив ать, создав ать, учреждать разрабаты в ать, дорабаты в ать, зав ерш ать, нал ажив ать, уточня ть подв ергатьобсуждению , став итьпод в опрос, под сомнение в ы дел я ть, подчеркив ать в в одитьв действ ие показы в ать (подчеркив ать) ценность, значение, достоинств о осл абл я ть, препя тств ов атьосущ еств л ению сопостав л я ть, прив одитьв соотв етств ие
8. Relevez dans le texte le vocabulaire biologique. 9. Expliquez les mots «mycoplasme», «mé tabolisme», «mé tabolique», «cyanobacté rie», «cellule». 10. Terminez les phrases suivantes: La question des origines de l’Univers reste … Les structures cellulaires et les processus mé taboliques sont communs à … Les scientifiques espè rent … Grâce à des é tudes biochimiques nous … 11. Trouvez dans le texte les mots qui assurent la liaison entre ses parties (les articulateurs) et faites-en la liste. 12. Relisez le texte et partagez-le en paragraphes. Ré sumez en une phrase le contenu de chaque paragraphe.
9 4. Comment fonctionne la nature? Le troisiè me et peut-ê tre le plus vaste sujet qui interpelle la science concerne les processus qui font marcher la nature: comment é valuent les é toiles, comment s’é rodent les roches, comment se dé veloppe le cancer, comment interagissent les atomes, comment se reproduisent les moisissures, etc. Les questions surgissent par millions. Dé crire l’é volution et l’interaction dynamique des systè mes naturels nous aide non seulement à comprendre le passé et le pré sent, mais aussi à pré dire l’avenir de notre environnement physique. A plus court terme, cela nous aide à ré soudre des problè mes cruciaux pour notre bien-ê tre. A vrai dire, l’essentiel de la recherche scientifique fondamentale actuelle s’attache à ré pondre à ce genre de problè mes, et les ré sultats ré vè lent une incroyable complexité . Ces questions laissent entrevoir plusieurs siè cles de recherches et de dé couvertes. Les critiques comme John Horgan divisent la science en compartiments bien nets: la fin de la physique, la fin de la cosmologie, la fin de la biologie é volutionniste, comme si le savoir scientifique nous parvenait par petits paquets que l’on pourrait hermé tiquement clore et ranger une fois remplis. La nature ignore de telles frontiè res. La physique fait partie de la cosmologie, qui fait partie de la gé ologie, qui fait partie de la vie. Les questions sans ré ponse, qu’elles concernent l’environnement, l’é volution ou la diversité de la vie dans l’Univers transcendent les frontiè res classiques. Pour y ré pondre, il faudra inaugurer de nouveaux modes de pensé e et de nouvelles straté gies. Plus nous en savons, plus nous prenons conscience que nous savons peu. (Tiré du Courrier international) MOTS ET EXPRESSIONS A RETENIR interpeller обращ аться c к.-л . с в опросом concerner qch касаться ч.-л . se dé velopper разв ив аться moisissure f пл есень surgir в озникать pré dire l’avenir предсказатьбудущ ее à plus court terme насамы й короткий срок, набл ижайш ее в ремя crucial, aux реш аю щ ий, кл ю чев ой bien ê tre m бл агосостоя ние essentiel m самое гл ав ное, основ ное s’attacher à стремиться , стараться сдел атьчто-то ré vé ler раскры в ать, обнаружив ать compartiment m секция , отсек savoir m знание parvenir à достигать, дох одить clore закры в ать ranger прив одитьв поря док, упоря дочив ать ignorer не знать
environnement m trascender inaugurer
10 окружаю щ ая среда прев осх одить, преодол ев ать, в ы х одить за предел ы рационал ьногопознания откры в ать
QUESTIONS ET DEVOIRS 1. Relevez l’idé e principale de cette partie du texte. 2. Pourquoi y a-t-il beaucoup de questions qui restent sans ré ponses? Etesvous d’accord que pour y ré pondre, «il faudra inaugurer de nouveaux modes de pensé e et de nouvelles straté gies»? Argumentez votre ré ponse. 3. Trouvez dans le texte les termes qui signifient: a) ensemble des é lé ments naturels et artificiels qui entourent un individu humain, animal ou vé gé tal, ou une espè ce; b) d’une grande é tendue, qui s’é tend au loin; c) influence ré ciproque de deux phé nomè nes, de deux personnes; d) caractè re de ce qui est divers, varié ; pluralité . 4. Trouvez dans le texte les constructions «faire + Inf.» et «laisser + Inf.» qui ont une valeur factitive (causative), c’est-à-dire celle d’un verbe qui indique que le sujet fait faire l’action. Traduisez-les en russe, cf: сomprendre понимать penser думать savoir знать partir ух одить, уезжать tomber падать
faire comprendre объ я снить faire penser нав ести намы сл ь faire savoir сообщ ить, ув едомить laisser partir отпустить laisser tomber уронить
5. Ajouter aux substantifs ci-dessous les adjectifs qui les caracté risent. Vé rifiez les combinaisons cré é es d’aprè s le texte et traduisez en russe les phrases où elles entrent: Substantifs A. l’interaction B. des problè mes C. le savoir D. des systè mes E. des straté gies F. la recherche G. les frontiè res H. notre environnement I. une complexité
Adjectifs a. nouvelles b. naturels c. dynamique d. classiques e. physique f. cruciaux g. incroyable h. fondamentale i. scientifique
11 6. Relevez dans le texte les termes employé s par plusieurs sciences. Classezles en noms, verbes et adjectifs. 7. Expliquez ce que signifient les termes suivants: «environnement physique», «interaction dynamique des systè mes naturels», «recherche scientifique fondamentale», «biologie é volutionniste», «savoir scientifique», «faire partie de», «inaugurer de nouveaux modes de pensé e». 8. Trouvez dans le texte des articulateurs et faites-en la liste. 9. Relisez le texte et partagez-le en paragraphes. Ré sumez en une phrase le contenu de chaque paragraphe. 10. COMMUNICATION SCIENTIFIQUE: faire un compte rendu du texte. Le compte rendu (краткое содержание) c’est la contraction d’un texte au tiers de sa longueur environ. Il met en relief l’idé e principale et toutes les idé es qui s’y rapportent. Il reconstitue la structure logique de la pensé e de l’auteur sans suivre systé matiquement l’ordre du texte. Il rend compte à la troisiè me personne des pensé es de l’auteur. Pour faire le compte rendu du texte servez-vous du modè le suivant: Dans le texte intitulé ... l’auteur pose le problè me de ... . Il compare diffé rentes conceptions concernant ... . Il souligne que ... . Il partage l’opinion de ... . Il fait la conclusion suivante ... .
Chapitre II. TEXTE. CLONAGE: LA VACHE EST-ELLE L’AVENIR DE L’HOMME? Dolly a eu un an le 5 juillet. La brebis qui a cloué le monde de surprise est en pleine forme. Ses cré ateurs n’affichent pas la mê me insouciance. Maintenant que les mé dias ont cessé de les cé lé brer, ils essaient de transformer Dolly en une affaire rentable. Si tout marche selon leurs plans, les premiè res applications thé rapeutiques de la technologie qui a permis de cré er Dolly pourraient apparaître sur le marché d’ici à trois ans. C’est ce que pré voit PPL Therapeutics, le laboratoire de biotechnologie é cossais qui a cré é Dolly avec l’institut Roslin, un centre de recherche financé par l’Etat. La premiè re application devrait ê tre un traitement destiné aux hé mophiles. Des mé dicaments pour le coeur pourraient suivre, ainsi que toute une gamme de produits allant des supplé ments nutritionnels aux organes d’animaux qui pourraient ê tre transplanté s sur des humains. Des remè des pour certaines maladies gé né tiques sont é galement à l’é tudes. Tout cela à partir d’un mouton. Nous avons tous rencontré des clones : les vrais jumeaux possè dent exactement les mê mes gè nes et sont par consé quent des clones l’un de l’autre. Ce qui fait de Dolly un cas à part, c’est qu’elle est le clone d’un mouton qui a six ans de plus qu’elle. Sa porté e historique est indé niable. Le musé e des Sciences de Londres a d’ores et dé jà demandé l’autorisation de l’empailler aprè s sa mort afin de l’exposer. Mais, en soi, le processus du clonage ne pré sente pas
12 grand inté rê t pour PPL Therapeutics. Ce qui compte, c’est la technologie (dite «du transfert nuclé ique») qui a permis de cré er Dolly. Le grand projet, c’est de manipuler gé né tiquement des moutons afin qu’ils produisent des substances thé rapeutiques dans leur lait.
clonage m cré ateur m mé dias m, pl application f traitement m nutritionnel remè de m maladie f jumeaux m, pl porté e f d’ores et dé jà autorisation f empailler
MOTS ET EXPRESSIONS A RETENIR кл ониров ание создател ь средств амассов ой инф ормации испол ьзов ание, применение л ечение относя щ ийся кпитанию л екарств о бол езнь бл изнецы значение, рол ь отны не, в предь разреш ение набив атьчучел о
QUESTIONS ET DEVOIRS 1. Lisez le texte et relevez son idé e principale. 2. Que savez-vous sur Dolly et en quoi consiste sa porté e historique? 3. Pourquoi appré cie-t-on surtout la technologie (dite du «transfert nuclé ique») qui a permis de cré er Dolly? 4. Trouvez les phrases où il s’agit des possibilité s de l’application du clonage. 5. Trouver dans le texte les termes qui signifient: a) é lé ment du chromosome, constitué par un segment d’ADN conditionnant la transmission et la manifestation d’un caractè re hé ré ditaire dé terminé ; b) matiè re dont quelque chose est formé ; c) qui donne un bé né fice satisfaisant; d) relatif au traitement des maladies. 6. Trouvez les phrases avec les verbes au Conditionnel et traduisez-les en russe. 7. Trouvez dans le texte les correspondants des termes internationaux suivants: терапев тический, биотех нол огия , гемоф ил ический, генетический, ген, кл он. Y a-t-il dans ce texte d’autres termes internationaux? 8. Faites la liste des termes qui se rapportent à la mé decine et à la biologie. Classez-les en noms (groupes nominaux), verbes et adjectifs. 9. Partagez le texte en paragraphes et ré sumez en une phrase le contenu de chaque paragraphe. 10. Faites le compte rendu du texte en reliant ses parties par les articulateurs suivants: selon leurs plans, ainsi que, é galement, par consé quent, à part, ce qui compte.
13 CLONAGE (suite) Les mé decins aimeraient pouvoir traiter plus de malades avec des proté ines dé rivé es du sang humain, lesquelles sont obtenues en quantité s insuffisantes [à partir du sang de donneurs]. La solution exploré e par PPL Therapeutics: effectuer des manipulations gé né tiques sur des moutons afin qu’ils fabriquent ces proté ines dans leur lait. L’entreprise possè de dé jà un cheptel de plus de 300 brebis dont chacune possè de un fragment de gè ne humain qui dé clenche la fabrication d’une proté ines humaine, nommé e AAT, dans leur lait. Chaque brebis produit entre 12 et 15 grammes d’AAT par litre de lait. Pour PPL Therapeutics, la difficulté tient au fait qu’il a fallu plusieurs gé né rations pour constituer son cheptel producteur d’AAT. Le laboratoire n’a donc pu entreprendre les tests cliniques qu’aprè s avoir obtenu un nombre assez important de brebis susceptibles de garantir un approvisionnement suffisant. La technologie du transfert nuclé ique permet de cré er tout un cheptel simultané ment, en introduisant un noyau cellulaire identique dans un grand nombre d’ovules. De plus, cette technologie permettrait d’utiliser des vaches. Leur cycle d’allaitement est beaucoup plus long: elles produisent vingt fois plus de lait que les brebis! L’innovation scientifique devra donc aller plus loin. Se contenter de cré er tout un troupeau de Dolly ne pré sente aucun inté rê t commercial. PPL Therapeutics et l’institut Roslon veulent cré er d’un seul coup un troupeau dont toutes les brebis possè dent le gè ne humain qui fabrique les proté ines humaines dans leur lait. Pour y parvenir, il suffit d’implanter des gè nes humains dans des cellules pré levé es sur des embryons de moutons (non adultes) avant de les introduire dans des ovules non fertilisé s. Les premiers moutons de ce type devraient bientô t naître. MOTS ET EXPRESSIONS A RETENIR cheptel m погол ов ье brebis f ов ца produire произв одить constituer состав л я ть, основ ы в ать approvisionnement m снабжение, обеспечение, заготов ка suffisant достаточны й transfert m перенесение, перемещ ение, передача simultané ment однов ременно noyau m я дро ovule m зароды ш ев ая кл етка vache f коров а allaitement m кормл ение parvenir à qch достигать, дох одить QUESTIONS ET DEVOIRS 1. Quel est l’objectif de la suite de recherche de PPL Therapeutics et quelle en est l’innovation scientifique?
14 2. En quoi consiste la technologie du transfert nuclé ique é laboré e par le laboratoire? Pourquoi pré fè re-t-on les vaches aux brebis? 3. Trouvez dans le texte les termes qui signifient: a) macromolé cule constitué e par l’association d’acides aminé s relié s par des liaisons peptiques; b) organisme en voie de dé veloppement, depuis l’oeuf fé condé jusqu’à la ré alisation d’une forme capable de vie autonome et active. 4. Donnez une dé finition scientifique du terme «noyau» employé e en physique et en biologie. 5. Retenez quelques expressions avec le mot «fait» (ф акт, дел о): Le fait que – тотф акт, что De fait – в действ ител ьности, ф актически En fait – в самом дел е, ф актически De ce fait – поэ тому, в св я зи с э тим Du fait de – в сл едств ие, из-за Du fait que – в в идутого, что, таккак Faites-les entrer dans des phrases. 6. Trouvez dans le texte les groupements avec l’adjectif indé fini «tout». Quelle diffé rence y a-t-il entre «tout un troupeau» et «tout le troupeau»? Employez une des formes convenables de l’adjectif indé fini (tout, tous, toute, toutes): … les ré sultats, … les questions, … l’environnement, … les é tudes, … les processus, … le mé canisme, … les dé couvertes, … la structure. 7. Trouvez dans le texte la forme passive du verbe et la forme de l’infinitif passé . Traduisez ces phrases en russe. 8. Partagez le texte en paragraphes et ré sumez en une phrase le contenu de chaque paragraphe. CLONAGE (suite et fin) Ron James, directeur de PPL Therapeutics, est bien conscient du fait que Dolly a suscité un dé bat moral. Le seul fait que Dolly existe nous rappelle que la technologie de PPL Therapeutics et de Roslin pourrait un jour s’appliquer à l’homme. Il existe dé jà une secte religieuse qui propose des clones d’ê tres humains sur Internet «pour seulement 200 000 dollars». Pour Ron James, ce sont des charlatans. «Il faut la coopé ration de trente femmes pour une naissance. De plus, il n’existe que vingt groupes scientifiques dans le monde qui seraient en mesure ne fût-ce que d’envisager une telle opé ration». Il s’inté resse bien plus à ce que Dolly pourra nous apprendre sur le vieillissement humain. Elle est le clone d’un mouton de 6 ans: certaines parties de son patrimoine gé né tique sont six ans plus âgé es qu’elle. Les symptô mes d’un vieillissement pré maturé , ou leur absence, pourraient avoir une porté e é norme. Mais Dolly ne fait pas partie des projets commerciaux de PPL Therapeutics, parce que, au-delà du clonage, c’est le transfert nuclé ique qui va gé né rer des bé né fices. Cré er des troupeaux, que dis-je, des hordes d’usines à mé dicaments vivantes, voilà l’objectif de PPL Therapeutics. (Tiré du Courrier International)
15 MOTS ET EXPRESSIONS A RETENIR ê tre concient de qch осознав атьч.-л . envisager рассматрив ать (в опрос), пол агать, считать vieillissement m старение patrimoine m имущ еств о, достоя ние pré maturé преждев ременны й bé né fice m прибы л ь, пол ьза objectif m цел ь
предпол агать,
QUESTIONS ET DEVOIRS 1. Pourquoi Dolly a-t-elle suscité un dé bat moral? Que pensez-vous de l’aspect moral du clonage? 2. A quoi est lié le vieillissement pré maturé de Dolly et quels problè mes scientifiques peut-il poser? 3. Le clonage ne fait pas partie des projets commerciaux de PPL Therapeutics et à quoi sert-il en ré alité ? 4. Expliquez ce que c’est l’Internet. 5. Trouvez dans le texte les cas de la mise en relief et traduisez-les en russe. 6. Trouvez dans le texte la phrase où il s’agit de l’attitude du chercheur envers les clones d’ê tres humains. Etes-vous d’accord avec lui? Pourquoi? 7. Donnez votre avis sur le problè me du clonage. 8. Faites un compte rendu du texte en russe.
Chapitre III. TEXTE. SAUVEZ LA PHYSIQUE QUANTIQUE! Ces cinquante derniè res anné es ont é té marqué es par un approfondissement spectaculaire de nos connaissances sur les lois fondamentales de la nature. Malgré ce triomphe, des voix s’é lè vent pour pré tendre que la quê te visant, depuis que la science existe, à é luder les principes fondamenteaux ré gissant la nature est aujourd’hui morte et enterré e. En pratique, chaque avancé e a conduit les spé cialistes en physique des particules à se poser de nouvelles questions, dont les ré ponses requiè rent toujours plus d’efforts et des expé riences toujours plus complexes et coûteuses. Au point qu’aujourd’hui l’avenir ne dé pend plus seulement des physiciens euxmê mes, mais de plus en plus de l’engagement de la socié té et des citoyens non scientifiques: en 1993, le refus du Congrè s [amé ricain] de financer le projet de supercollisionneur supraconducteur est malheureusement là pour nous le rappeler. Pourtant, tous les ingré dients né cessaires à la vitalité des recherches en physique des particules sont ré unis. Jamais les interrogations qui nous occupent à l’heure actuelle n’ont é té aussi passionnantes. Avant dix ans, les outils permettant de ré soudre au moins certaines de ces questions seront ré alisé s, et il
16 faut s’attendre à ce que suivent d’é blouissantes dé couvertes. Nous sommes, enfin, à l’aube d’une nouvelle thé orie qui promet de transformer radicalement les concepts fondamentaux de la physique, de bouleverser notre approche de l’espace et du temps et, peut-ê tre, de jeter les bases d’une thé orie unifiant l’ensemble des forces de la nature. «De quoi s’agit-il?» C’est la premiè re question que se pose un chercheur face à la dé couverte d’un nouveau phé nomè ne de la nature. Cette premiè re é tape exploratoire est surtout expé rimentale. Puis, la ré ponse trouvé e, le physicien se demande: «Comment ça marche?» Ce stade suppose que thé oriciens et expé rimentateurs unissent leurs efforts pour dé couvrir et comprendre la pertinence du phé nomè ne é tudié et pour lui donner une formalisation mathé matique. Après avoir ré solu ces deux interrogations, le scientifique s’en pose une troisiè me: «Pourquoi en est-il ainsi?» Ce dernier stade est avant tout thé orique. Il ouvre souvent de nouvelles voies menant à de nouvelles expé riences destiné es à appré hender de nouveaux phé nomè nes. Et ainsi va le cycle. Nous avons aujourd’hui atteint le stade du «pourquoi». Pourquoi le proton est-il des milliards de fois plus lé ger que ne le pré voit le modè le standard? Pourquoi y a-t-il, dans la nature, des entité s de grande é chelle, comme les é toiles, les planè tes ou les ê tres humains? L’une des ré ponses à ces deux questions est é tayé e par un ensemble d’indices expé rimentaux et thé oriques: la nature possè derait une structure é trange et jusqu’ici pratiquement inexploré e appelé e supersymé trie. La confirmation de cette hypothè se permettrait d’envisager une dimension «quantique» entiè rement nouvelle de l’espace-temps, avec des coordonné es qui ne seraient plus des nombres ordinaires mais relè veraient de la mé canique quantique. Cette supersymé trie expliquerait l’existence de la matiè re telle que nous la connaissons. D’ores et dé jà, elle laisse pré sager la dé couverte d’une foule de nouvelles particules. Mais des expé riences d’une grande subtilité s’imposent si l’on veut mettre à jour cette supersymé trie. La confirmation de cette structure ouvrirait un nouvel âge d’or à la physique expé rimentale. Un tel progrè s permettrait en effet des avancé es dé cisives au plan de l’unification des quatre grandes forces à l’oeuvre dans l’Univers (gravitation, interactions nuclé aires forte et faible, force é lectromagné tique) en menant à une thé orie qui les dé crirait comme des expressions diffé rentes d’un mê me phé nomè ne. Voilà qui stimulerait le dé veloppement d’un nouveau cadre thé orique: la thé orie des cordes, dont la supersymé trie est l’un des principes de base. Selon cette thé orie, les é lé ments constitutifs de la matiè re ne sont plus, ici, des particules ponctuelles, c’est-à-dire occupant un point de l’espace, mais des cordes vibrantes et allongé es. En é laborant la thé orie des cordes, il y a vingtcinq ans, les physiciens ont ouvert une voie dont on ignore encore aujourd’hui où elle nous conduira. (Tiré du Courrier international) MOTES ET EXPRESSIONS A RETENIR physique f quantique кв антов ая ф изика
approfondissement m lois fondamentales f pl quê te f é luder particule f avancé e f requé rir effort m expé rience f coûteux, -se engagement m outil m chercheur m entité f de grande é chelle é tayer envisager dimension f pré sager confirmation f
17 угл убл ение основ ны е законы поиски избегать, зд. не принимать в о в нимание, не учиты в ать частица дв ижение в перед просить, требов ать усил ие опы т, э ксперимент дорогостоя щ ий обя зател ьств о орудие, инструмент, средств о иссл едов ател ь сущ ность, единица бол ьш огоразмера поддержив ать, подкрепл я ть рассматрив ать(в опрос), пол агать, считать размер предсказы в ать, предв идеть подтв ерждение
QUESTIONS ET DEVOIRS 1. Lisez le texte ci-dessus et dé gagez son idé e principale. 2. Trouvez les phrases avec les expressions suivantes: «à l’aube d’une nouvelle thé orie», «jeter les bases d’une thé orie universelle», «ouvrir un nouvel âge d’or à la physique expé rimentale», «donner le signal à la troisiè me ré volution de la physique». Expliquez la signification de ces expressions et donnez la traduction des phrases où elles entrent. 3. Donnez le singulier des adjectifs «fondamentaux» et «expé rimentaux». Citez encore quelques adjectifs de ce type grammatical. 4. Dans le texte trouvez les substantifs qui sont caracté risé s par les adjectifs suivants: spectaculaire fondamental complexe
coûteux nouveau exploratoire
thé orique expé rimental dé cisif
quantique né cessaire constitutif
5. Trouvez les substantifs qui sont caracté risé s par les participes pré sents et les participes passé s. Indiquez le verbe dont ce participe est formé et la valeur active ou passive du participe. 6. Trouvez dans le texte les cas de la forme passive et transformez-les en forme active. 7. Trouvez les phrases avec le pronom relatif dont et traduisez-les en russe. 8. Trouvez dans le texte les termes qui signifient
18 a) repré sentation intellectuelle d’un objet conçu par l’esprit; b) trè s petite partie d’un é lé ment maté riel, d’un corps; c) produit qui entre dans la composition d’un mé lange; d) connaissance acquise par une langue pratique jointe à l’observation. 9. Apprenez le vocabulaire lié au mot «particule» (частица): particule f alpha ал ьф а-частица ~ bê ta бета-частица, э л ектрон ~ de champ кв антэ л ектромагнитного пол я ~ à charge né gative отрицател ьнозаря женная частица ~ à charge positive пол ожител ьно заря женная частица ~ é lectrisé e заря женная частица ~ é lé mentaire, ~ fondamentale э л ементарная частица ~ gamma гамма-частица ~ intranuclé aire нукл он, в нутрия дерная частиц а ~ de lumiè re ф отон, кв антсв ета ~ neutre нейтрал ьная (незаря женная ) частица ~ particules opposé es частиц ы с против опол ожны ми заря дами 10. Trouvez dans le texte les termes formé s à l’aide du pré fixe super- (supra-) dont la valeur est «au-dessus». A l’aide du mê me pré fixe formez les dé rivé s des mots suivants et donnez leur traduction: fluide m, fluorescence f, isolation f, pression f, rayonnement m, conductivité f. 11. Terminez les phrase suivantes: Cette premiè re é tape exploratoire est … La confirmation de cette hypothè se permettrait de … Ce dernier stade ouvre … Chaque avancé e a conduit les spé cialistes à … Ces cinquante derniè res anné es ont é té marqué es par … Tous les ingré diens né cessaires à la vitalité des recherches … Cette supersymé trie expliquerait l’existence de … 12. Relisez le texte et partagez-le en paragraphes. Ré sumez en une phrase le contenu de chaque paragraphe. 13. Faites un compte-rendu du texte en russe. Faites-y entrer les mots suivants: знание основ ны х законов природы , кардинал ьно изменить ф ундаментал ьны е поня тия ф изики, иссл едов ание нов ы х я в л ений, э кспериментал ьны е/теоретические иссл едов ания , отв ечать на в опросы , практически неиссл едов аны й, подтв ерждение гипотезы , откры ть нов ую э рув разв итии э кспериментал ьной ф изики.
Chapitre IV. TEXTE. LE TERTIAIRE ET LE QUATERNAIRE Au dé but du Tertiaire, toute la ré gion est continentale, la mer s’est retiré e et ne subsiste qu’au coeur des Alpes, ré gion en pleine transformation tectonique. Au milieu du Tertiaire, un bras de mer reviendra entre le Massif Central et les
19 Alpes (vallé e du Rô ne, plaine de l’est du Lyonnais), son rivage se situait à Lyon, au pied des collines de Fourviè re et de la Croix-Rousse. Vers – 30 millions d’anné es, les dé formations nouvelles dues aux Alpes se ré percutent jusqu’en Beaujolais. Le socle hercynien est soulevé et fracturé ainsi que la couverture sé dimentaire qui le recouvre. Les couches de grè s, de calcaires initialement horizontales sont cassé es, basculé es et se disposent comme une sé rie de marches d’escaliers irré guliers s’abaissant du Massif Central vers ce qui est actuellement la plaine de la Saô ne où l’effondrement prend une valeur maximale. A la fin de cette è re, les formes du relief du Beaujolais ont presque leur physionomie actuelle. C’est vers cette é poque que des cailloutis des roches du Haut Beaujolais s’accumulent au pied des reliefs dans le vaste couloir de la ré gion d’Alix, Liergues, Frontenas, Pouilly-le-Monial, selon des mé canismes encore discuté s. Au Quaternaire, les riviè res qui se jettent dans la Saô ne creusent des valé es. Les glaciers envahissent à plusieurs reprises la ré gion à l’est de la Saô ne. Des langues glaciè res traversent mê me la Saô ne, gê nant l’é coulement des eaux et cré ant des lacs dont les dé pô ts sont rares en Beaujolais mais trè s abondants sur le plateau des Dombes. C’est au Quaternaire que se forment les sols de la ré gion. (Tiré de Pratiques du français scientifique)
Tertiaire Quaternaire se retirer subsister valé e f bras m de mer plaine f rivage m colline f au pied de se situer se ré percuter couche f couverture f grè s m calcaire m s’abaisser effondrement m cailloutis m roche f creuser glacier m envahir
MOTS ET EXPRESSIONS A RETENIR Т ретичны й (период) Четв ертичны й (период) уйти, отступить сущ еств ов ать дол ина узкий морской зал ив , прол ив рав нина берег, побережье х ол м уподножия распол агаться отражаться сл ой покры тие, покры в аю щ ие породы песчаник изв естня к спускаться к, оседать обв ал , обруш ение щ ебень горная порода ры ть, копать л едник зд. запол ня ть, распространя ться
é coulement dé pots m abondant
20 сток, стекание осадок, отл ожение обил ьны й
QUESTIONS ET DEVOIRS 1. Lisez le texte ci-dessus et dites quelle ré gion de la France y est l’objet de description. Relevez les noms gé ographiques et classes-les en noms de montagne, de ville, de fleuve, de massif, de valé e, de colline, de plateau, de ré gion. 2. Trouvez les phrases avec les expressions suivantes: au сoeur des Alpes, au pied des collines, avoir leur physionomie actuelle, envahir à plusieurs reprises la ré gion, dans le vaste couloir de la ré gion. Expliquez la signification de ces expressions et donnez la traduction des phrases où elles entrent. 3. Expliquez les termes gé ologiques «Tertiaire» et «Quaternaire». Faites la liste des termes gé ologiques du texte et trouvez leurs é quivalents russes. 4. Relevez dans le texte les noms qui sont caracté risé s par les adjectifs suivants: tectonique, abondant, hercynien, vaste, maximal, sé dimentaire, horizontal, irré gulier. 5. Trouvez dans le texte les formes passives du verbe. Traduisez en russe les phrases dont elles font partie. 6. Relevez les phrases avec les verbes pronominaux à valeur passive. Traduisez-les en russe. 7. Trouvez dans le texte les marqueurs temporels et les moyens de la mise en relief. 8. Relisez le texte et partagez-le en paragraphes. Ré sumez en une phrase le contenu de chaque paragraphe. 9. Faites un compte rendu du texte. Reliez les phrases de votre exposé par les marqueurs temporels et les articulateurs relevé s. 10. COMMUNICATION SCIENTIFIQUE: faire un relevé bibliographique. Pour ré diger un mé moire, un article ou une thè se il faut savoir é tablir une bibliographie. A partir de l’exemple ci-dessous faites un relevé bibliographique d’un pé riodique scientifique. Exemple: Perl-Treves D. – Les cristaux du monde vivant. – in: Recherche, N 305, janvier, 1998, pp. 34-38. NB: Pour un article de pé riodique, une ré fé rence bibliographique se cite ainsi: 1) zone auteur. 2) zone titre. 3) zone titre du pé riodique (pré cé dé de in:) soit en majuscule soit en minuscules sauf la premiè re lettre des mots significatifs.
21 Chapitre V. TEXTE. LES ETATS DE LA MATIERE 1. L’état vitreux La matiè re se pré sente à nos yeux sous des formes diffé rentes. On oppose souvent les solides aux fluides, c’est-à-dire aux liquides et aux gaz. Gé né ralement, les solides se pré sentent sous la forme de cristaux plus ou moins gros. Tout corps pur peut prendre l’é tat fluide ou l’é tat solide. Tout changement d’é tat s’effectue dans des conditions bien dé terminé es et caracté ristiques du corps é tudié . Le verre repré sente un é tat particulier de la matiè re, l’é tat vitreux. Dans la plupart des corps à l’é tat liquide, les molé cules peuvent se dé placer facilement: on dit que la viscosité de ces corps est faible. Quand ils se solidifient, cette viscosité passe brusquement à une valeur infinie et leurs molé cules s’ordonnent de façon ré guliè re. Au contraire, les verres à l’é tat liquide (1200 à 1500 Cº) ont une viscosité dé jà forte qui croit ré guliè rement quand on les refroidit. Si l’on ralentit le refroidissement en laissant longtemps le verre à certaines tempé ratures, on peut donner aux atomes le temps de s’ordonner et obtenir alors une cristallisation plus ou moins complè te. Cette cristalisation entraîne une perte de transparence. En ré sumé , l’é tat vitreux a trois caracté ristiques essentielles: - un dé sordre relatif de l’arrangement molé culaire, - une courbe de viscosité ré guliè re, - l’isotropie, c’est-à-dire des proprié té s physiques identiques dans toutes les directions. (Tiré du Français scientifique et technique) MOTS ET EXPRESSIONS A RETENIR matiè re f в ещ еств о é tat m состоя ние vitreux стекл ов идны й verre m стекл о se pré senter представ л я ться solide тв ерды й cristaux pl du cristal m кристал л se solidifier тв ердеть fluide, liquide жидкий, текучий s’effectuer сов ерш аться , осущ еств л я ться se dé placer перемещ аться , передв игаться viscosité f л ипкость, кл ейкость, в я зкость perte f потеря , утрата dé sordre m беспоря док courbe f крив ая changement m d’é tat изменение состоя ния croître ув ел ичив аться
22 QUESTIONS ET DEVOIRS 1. Lisez le texte ci-dessus et dites pourquoi l’é tat vitreux est un é tat particulier de la matiè re. 2. Qu’est-ce qui caracté rise l’é tat vitreux? 3. Qu’est qu’une structure amorphe? 4. Caracté risez la viscosité du verre mê me à l’é tat liquide. 5. Trouvez dans le texte les noms caracté risé s par les adjectifs suivants: vitreux, faible, infini, ré gulier, amorphe, complè te, physique, essentiel. 6. Mettez en face de chaque changement d’é tat (la liste A) le mot convenable de la liste B. LISTE A é tat solide → é tat solide → é tat liquide → é tat liquide → é tat gazeux → é tat gazeux →
é tat liquide é tat gazeux é tat solide é tat gazeux é tat liquide é tat solide
LISTE B la sublimation la vaporisation la liqué faction la fusion la solidification la condensation à l’é tat solide
7. Transformez les phrases actives en passives. Modè le: C’est sa longueur d’onde qui caractérise chaque couleur. → Chaque couleur est caractérisée par sa longueur d’onde. C’est une structure amorphe qui caracté rise l’é tat vitreux. C’est une faible viscosité qui caracté rise la plupart des corps à l’é tat liquide. C’est une viscosité dé jà forte qui caracté rise les verres à l’é tat liquide. C’est la lé gè reté de ses maté riaux qui caracté rise le flotteur du bathyscaphe. 8. Indiquez la phrase dont le sens se rappproche le plus de l’expression du texte. A. a) Sous nos yeux la matiè re se dé forme souvent. b) C’est sous des formes diffé rentes que la matiè re se pré sente. B. a) On oppose souvent les fluides aux solides et aux gaz. b) On oppose souvent les solides aux fluides. C. a) Les conditions dans lesquelles s’effectuent tout changement d’é tat d’un corps sont bien dé terminé es et caracté ristiques de ce corps. b) Les changements d’é tat s’effectuent dans des conditions identiques pour tous les corps. D. a) Dans certains corps à l’é tat liquide, les molé cules peuvent se dé placer facilement. b) Dans presque tous les corps à l’é tat liquide, les molé cules peuvent se dé placer facilement. 9. Remplacez les points par le mot convenable dé signant un instrument utilisé s dans les laboratoires (pipette f, é prouvette f): Des … gradué es permettent de mesurer un volume de liquide entre 5 cm 3 et 250 cm 3.
Des …
23 de 1 à 20 cm 3 permettent d’appré cier 1/10 et mê me 1/100 de cm
3. 10. Relisez le texte et dé gagez son idé e principale. Formulez en une phrase le contenu de chaque paragraphe du texte. 2. La fabrication industrielle du verre. Ce sont des verres constituté s par: - de la silice (SiO2) que l’on trouve dans le sable, - du carbonate de soude (Na2CO3) ayant pour rô le d’abaisser la tempé rature de fusion de la silice, - de la chaux (CaO) qui augmente la ré sistance du verre aux agents chimiques (eau, acides). On ajoute, suivant le cas, diffé rents produits, comme l’alumine (Al2O3) et la magné sie (Mg), destiné s à amé liorer les proprié té s physiques du maté riau obtenu. Dans tous les cas, pour faciliter la fusion du mé lange de ces matiè res premiè res, on ajoute des dé bris de verre dans une proportion de 20% environ du mé lange initial. Dans des procé dé s de fabrication modernes, le mé lange des matiè res premiè res est introduit de façon continue dans un four à bassin, puis ré parti de façon homogè ne à la surface du verre en fusion. Le four se pré sente sous la forme d’un bassin de 40 m de long pouvant contenir jusqu’à 1000 t de verre en fusion. Le chauffage est assuré par des brûleurs placé s à l’inté rieur du four. Dans le four, le verre passe par trois zones successives: - dans une premiè re zone, le mé lange est ré duit à l’é tat pâteux puis à l’é tat liquide (1400 à 1500 Cº), - dans une seconde zone, la plus chaude du four (1550 Cº), le verre perd les gaz qu’il contenait, - dans une troisiè me zone, le verre redescend à sa tempé rature de travail (1200 Cº). Aprè s la sortie du four commencent les opé rations mé caniques destiné es à fabriquer les diffé rents produits que l’on dé sire: produits plats (glaces, vitres), produits creux et moulé s (assiettes et bouteilles), produits fibré s (laine de verre). Suivant leur destination, ces produits sont soit recuits, c’est-à-dire refroidis de façon lente et uniforme (verre à vitre), soit trempé s, c’est-à-dire soumis à des jets d’air (verre de pare-brise). (Tiré du Français scientifique et technique) MOTS ET EXPRESSIONS A RETENIR sable m песок abaisser понижать, снижать chaux f изв есть augmenter ув ел ичив ать agents m chimiques х имическое в ещ еств о, реагент
ajouter proprié té f obtenir matiè re f premiè re dé bris m mé lange m introduire four m four à bassin chauffage m assurer brûleur m successif pâteux destiné à produit m plat creux moulé fibré verre m à vitre verre m de pare-brise
24 добав л я ть св ойств о, качеств о пол учать сы рье оскол ки, обл омки, л ом смеш ив ание, смесь в в одить, в пускать печь отражател ьная пл ав ил ьная печь нагрев , нагрев ание обеспечив ать горел ка, ф орсунка посл едов ател ьны й пастообразны й, тестообразны й предназначенны й дл я издел ие пл оский пол ы й, в огнуты й л итой, отл иты й в ол окнисты й оконное стекл о в етров ое стекл о
QUESTIONS ET DEVOIRS 1. Quels sont les constituants du verre? 2. Quelle est la proportion des dé bris de verre par rapport au mé lange initial dans la composition des verres industriels? 3. Pouvez-vous donner quelques noms de produits fabriqué s avec du verre industriel? 4. Mettez aprè s chaque lettre le chiffre correspondant à la formule convenable. La silice A … L’alumine B … La chaux C … Le carbonate de soude D … La magné sie E …
1. Na2CO3 2. CaO 3. Al2O3 4. MgO 5. SiO2
5. Mettez aprè s chaque matiè re premiè re le chiffre correspondant à sa proportion dans le mé lange: la silice … 9,6à 6,4à 12,8% 56à la chaux … 10,4% 57,6% le carbonate de soude … 20% les debris de verre …
25 6. Transformez les phrases suivantes selon le modè le: On ajoute au mé lange 20% de dé bris de verre. → On ajoute au mé lange des dé bris de verre dans une proportion de 20%. Pour faire du verre industriel on utilise environ 56% de silice. On utilise é galement 6,4 à 10,4% de chaux. L’air contient environ 21% d’oxygè ne. Gé né ralement, l’eau de mer contient environ 3% de chlorure de sodium. Dans un litre de lait, on trouve 90% d’eau. 7. Transformez les phrases suivantes selon le modè le: Le mé lange est introduit dans le four. Cette introduction est continue → Le mé lange est introduit dans le four de façon continue. Le mé lange est ré parti à la surface du verre. Cette ré partition est homogè ne. Ce problè me de fabrication a é té ré solu. Sa solution est pratique. Les forces qui soutiennent un avion dans les airs ont é té é tudié es. Les é tudes qu’on a faites sont thé oriques et pratiques. 8. Trouvez dans le texte les termes spé ciaux. Classez-les en deux groupes: termes chimiques et termes employé s par plusieurs sciences. 9.Lisez et apprenez les noms des é lé ments suivants. Prononcez correctement -ium [-jom] à la fin du mot. Elé ment Aluminium Argent Azote Baryum Calcium Carbone Cuivre Fer Hydrogè ne
Symbole Al Ag N Ba Ca C Cu Fe H
Elé ment Magné sium Manganè se Or Oxygè ne Potassium Silicium Sodium Soufre Uranium
Symbole Mg Mn Au O K Si Na S U
10. Relisez le texte ci-dessus et partagez-le en paragraphes. Ré sumez en une phrase le contenu de chaque paragraphe. 11. COMMUNICATION SCIENTIFIQUE: ré diger un projet de recherche. Pour ré diger un projet de recherche axé sur un des problè mes de la chimie organique ou miné rale il faut dé finir le problè me, le but et les objectifs de votre projet. Il faut é galement mentionner la valeur thé orique de la recherche entreprise ainsi que la possibilité de mettre en pratique ses ré sultats. Pour ce faire: a) relevez à l’avance les mots et les idé es-clé s et notez-les sur une feuille de papier, b) structurez le texte sur cette base, c) ré digez-le par é crit (une page de texte dactylographié ).
26 Chapitre VI. TEXTE. UN GEANT: LE CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE (CNRS) «Le CNRS est la clé de notre recherche fondamentale et des capacité s d’innovation au service de la socié té », ré sume Edouard Bré sin, pré sident du conseil d’administration de cet instrument, unique au monde, d’exploration du champ des connaissances. La particularité de cet é tablissement public, cré é en 1939, tient en effet à sa pluridisciplinarité . Aujourd’hui, son activité repose sur sept dé partements: sciences physiques et mathé matiques, physique nuclé aire et corpusculaire, sciences de l’univers, sciences de l’ingé nierie, sciences chimiques, sciences de la vie, sciences de l’homme et de la socié té . Ces disciplines regroupent au sein de plus de 1500 laboratoires quelque 31000 personnes, dont 11600 chercheurs et 5000 stagiaires é trangers. «Le CNRS est un organisme extraordinairement vivant, qui doit donc en permanence é voluer et s’adapter à son environnement», explique son directeur gé né ral, Guy Aubert. C’est ainsi que, cherchant à ré pondre aux enjeux actuels du monde é conomique et de la socié té , le CNRS multiplie les collaborations interdisciplinaires: programmes dans les domaines de l’environnement, l’é nergie, les villes, les technologies du futur, les maté riaux, la physique et la chimie du vivant, les sciences cognitives. Le partenariat avec les université s, les grandes é coles, les organismes de recherche et les enterprises est lui aussi de rè gle. Le CNRS travaille ainsi avec 1000 entreprises – dont Electricité de France, Renault, Rhô ne-Poulenc, Matra – au travers de 3800 contrats. Cô té international, 90 programmes de coopé ration scientifique et technique et 24 laboratoires europé ens associé s sont en activité . Pour mener à bien ses tâches en 1997, le CNRS recevra de l’Etat 13,452 milliards de francs (2,7 milliards de dollars), soit plus du quart du budget civil de la recherche fraçaise. (Tiré de LABEL FRANCE) MOTS ET EXPRESSIONS A RETENIR capacité f d’innovation зд. тв орческий потенциал instrument m зд. учреждение tenir à qch придав атьбол ьш ое значение, считатьв ажны м pluridisciplinarité f пол идисципл инарность reposer sur qch основ ы в аться на physique nuclé aire et я дерная ф изика и ф изика э л ементарны х corpusculaire частиц sciences f pl de l’univers науки ов сел енной sciences de l’ingé nierie научны й инжениринг sciences de la vie науки ожив ы х организмах au sein de в нутри, в системе, в недрах s’adapter à qch приспосабл ив аться , адаптиров аться ré pondre aux enjeux actuels отв ечатьсов ременны м требов ания м
chercher à f qch ê tre en activité mener à bien
27 стараться , стремиться действ ов ать, нах одиться насл ужбе успеш но зав ерш ить
QUESTIONS ET DEVOIRS 1. Pourquoi le CNRS est-il considé ré comme la clé de la recherche fondamentale en France? 2. Qu’est-ce qui permet de parler de la pluridisciplinarité du CNRS? 3. Sur quels dé partements repose son activité ? 4. Comment multiplie-t-il les collaborations interdisciplinaires? 5. Parlez du partenariat du CNRS avec les organismes de recherche et les entreprises en France et à l’é tranger. 6. Par qui est financé le CNRS? 7. Dans certains cas le pluriel du substantif français correspond au singulier du substantif russe, cf. sciences physiques et mathé matiques – ф изика и математика. Trouvez dans le texte d’autres exemples de ce type. 8. Relevez dans le texte les termes qui nomment les sciences. Trouvez leurs é quivalents russes. 9. Trouvez les é quivalents russes des domaines de recherche mentionné s dans les index du CNRS: - Mathé matiques et outils de modé lisation - Sciences et technologies de la formation (informatique, automatique, traitement du signal) - Mé canique – gé nie des maté riaux - acoustique - Systè mes molé culaires complexes - Molé cules – synthè se et proprié té s - Elaboration, caracté risation et modé lisation du solide - Biomolé cules: relation structure - fonction - Diversité biologique – populations – é cosystè mes et é volution - Thé rapeutique et mé dicaments: concepts et moyens. 10. Dé chiffrez l’abré viation CNRS. Retenez d’autres abré viations qui dé signent les organismes de recherche français: CIRAD INSERM INRIA ADEME IFREMER
- Centre de coopé ration internationale en recherche agronomique pour le dé veloppement - Institut national de la santé et de la recherche mé dicale - Institut national de la recherche en informatique et en automatique Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’é nergie Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer.
11. On sait que la France a joué un rô le important dans la recherche nuclé aire depuis la dé couverte de la radioactivité par Becquerel en 1896 jusqu’en 1939, grâce aux travaux de grands savants comme Pierre et Marie Curie, Irè ne et Fré dé ric Joliot-Curie.
28 Parlez de l’activité scientifique d’un de ces chercheurs. 12. Lisez le texte concernant la radioactivité , partagez-le en paragraphe et ré sumez en une phrase le contenu de chaque paragraphe. Tous les corps sont composé s d’atomes formé s de trois sortes de particules: protons, neutrons et é lectrons. Le nombre d’é lectrons est é gal à celui des protons tant que l’atome n’est pas ionisé , c’est-à-dire tant qu’il n’a pas perdu ou gagné d’é lectrons. Ce nombre de protons est caracté ristique de l’atome et constitue son numé ro atomique. La nature chimique d’un corps est directement lié e à ses é lectrons. Au contraire, la radioactivité naturelle provient uniquement des noyaux, et seulement dans le cas de certains é lé ments «lourds» (de numé ro atomique é levé ). Un noyau radioactif, par exemple celui du radium (Ra), se modifie spontané ment: sa composition en protons et en neutrons change, et il é met des radiations. On dit qu’il y a dé sinté gration. Celle-ci se produit quand le noyau est instable, c’est-à-dire lorsque protons et neutrons, du fait de leur nombre et de leur agencement, ne constituent pas un é difice é quilibré . La dé sinté gration du noyau se fait avec é mission de rayonnements de trois types distincts: 1) rayonnement α : le noyau é met des particules constitué es par 2 protons et 2 neutrons formant un petit noyau qui est celui de l’hé lium (HE). 2) rayonnement β : il s’agit de l’é mission d’é lectrons cré é e par la transformation de neutrons en protons à l’inté rieur du noyau. 3) rayonnement γ : le noyau radioactif se trouve dans un é tat d’agitation comparable à une vibration. Celui-ci se traduit par des radiations semblables aux rayons X2. Bien que certains corps comme le radium soient naturellement radioactifs, de tels corps sont rares; on est donc conduit à provoquer artificiellement la radioactivité de certains corps comme le cobalt, ou plus exactement, à fabriquer des isotopes radioactifs de ces corps. On obtient par exemple l’isotope 13 de l’azote, qui est radioactif, en bombardant du bore 10 avec des rayons α . Ces corps radioactifs artificiels ont permis de mieux comprendre le phé nomè ne de la radioactivité . D’autre part, on utulise les rayons γ dans le traitement du cancer à cause de leur pouvoir de pé né tration é levé . On trouve dans certains hô pitaux spé cialisé s des «bombes au cobalt» destiné es à de tels traitements. 11. COMMUNICATION SCIENTIFIQUE: constituer un dossier de candidature. Pour ê tre admis à une formation scientifique supé rieure à l’é tranger (en France, par exemple) il faut savoir constituer un dossier de candidature. Ce dossier comprend entre autres un CV (curriculum vitae) et une lettre de motivation. 12. A partir du document ci-dessous (CV de Pierre Dupont) ré digez votre CV (voir CV: MATRICE)
29 CURRICULUM VITAE 1. Etat civil Nom: Dupont Prénom: Pierre Nationalité: française Date de naissance/âge: 7 mars 1963 Situation de famille: marié , un enfant Adresse personnelle: 6, rue de la Loge, 34000 Montpellier Téléphone personnel: 67 10 28 30 Adresse professionnelle (jusqu’au 30 septembre 1992): Institut Agronomique Mé diterrané en, 3191 route de Mende, BP 5056, 34033 Montpellier Cedex 1 Téléphone: (secré tariat) 67 63 28 82 poste 350. 2. Formation universitaire Dates Diplô mes obtenus Lieux des Sciences de 1984/85 Ingé niorat des Sciences et Institut Technologies de l’eau l’Ingé nieur de Montpellier (ISIM) des Sciences et ISIM 1982/84 Maîtrise Technologies de l’eau Mention trè s bien Université des Sciences et 1980/82 DEUG B, filiè re Biochimie Chimie, mention assez bien Techniques du Languedoc, Montpellier Baccalauré at sé rie D Lycé e Mermoz, Montpellier 1980 Mention bien 3. Expérience professionnelle/stages Dates Fonctions Lieux Station de lagunage de Depuis sept. 1987 Ingé nieur en aquaculture Mè ze (34 140) Volontariat au Service National Centre de recherches Février 86/avril Actif de la Coopé ration – piscicoles de Bouaké – 87 Recherche – Dé veloppement et Cô te-d’Ivoire formation en pisciculture tropicale Stage d’ingé niorat: «é tude Conseil supé rieur de la Oct. 84/nov. 85 d’impact pour un projet de Pê che, dé lé gation micro-centrale» ré gionale de ClermontFerrand (63) 4. Langues Langue maternelle: français Langues Lu Parlé Ecrit Compris Trè s bien Trè s bien Trè s bien Trè s bien Anglais Bien Assez bien Moyen Bien Allemand Espagnol: en cours d’apprentissage.
30 CURRICULUM VITAE: MATRICE 1. Etat civil Nom: Prénom: Nationalité: Date de naissance/âge: Situation de famille: Adresse personnelle: Téléphone personnel: Adresse professionnelle: Téléphone: 2. Formation universitaire Dates Diplô mes obtenus
Lieux
3. Expérience professionnelle/stages Dates Fonctions
4. Langues Langue maternelle: Langues Lu
Parlé
Lieux
Ecrit
Compris
Chapitre VII. TEXTE. NOMBRES COMPLEXES Ces nombres ont é té inventé s au XVIe siè cle, par les Italiens Jé rô me Cardan et Rafaello Bombelli notamment, afin de ré soudre des é quations n’ayant pas de solutions dans les nombres ré els, telles que x2 + 1 = 0 ou x4 + 2 = 0. L’idé e est d’introduire un symbole i (pour dé signer l’unité imaginaire) vé rifiant i2 = - 1 (c’est-à-dire que formellement, on peut é crire i = √ - 1; la notation i a é té introduite en 1777 par Euler). Ce symbole «ré sout» donc l’é quation auparavant impossible x2 + 1 = 0. On é tend alors la notion de nombre en considé rant toutes les combinaisons de la forme a + ib, où a et b sont des nombres ré els. L’ensemble de ces nombres, appelé s complexes, est noté C. Il inclut les nombres ré els (cas où b = 0). Les nombres complexes dont la partie ré elle a est nulle (comme le nombre 2i) sont dits imaginaires. L’inté rê t des nombres complexes est immense. Avec eux, notamment, tout polynô me P(x) – que ses coefficients soient ré els ou complexes – possè de au moins une racine complexe (c’est-à-dire un nombre x0 tel que P(x0) = 0). Les nombres complexes permettent de simplifier considé rablement les calculs de
31 circuits é lectriques où le courant est alternatif (un tel courant peut s’é crire A cos (ω t), qui est la partie ré elle de A eiω t), rentrent dans la formulation des principes de la mé canique quantique, etc. Plus utile encore est l’analyse complexe, c’est-à-dire l’é tude des fonctions f(z) dont la variable z peut prendre des valeurs complexes. L’analyse complexe fait apparaître des proprié té s tout à fait remarquables et permet de calculer des inté grals, s’applique à l’aé rodynamique où à la mé canique des fluides, à l’é tude des nombres premiers, etc. (Tiré de Raisonnons à la française) MOTS ET EXPRESSIONS A RETENIR nombre m числ о notamment в частности afin de f qch с тем, чтобы сдел атьчто-л ибо ré soudre реш ить é quation [ekwasjõ] f урав нение solution f реш ение unité f единица imaginaire мнимы й vé rifier зд. удов л етв оря тьчему-л ибо notation f обозначение inclure в кл ю чатьв себя polynô me m многочл ен, пол ином coefficient m коэ ф ф ициент racine f корень calcul m в ы числ ение circuit m é lectrique э л ектрическая цепь courant m ток, поток alternatif переменны й variable f переменная valeur f ц енность, значение proprié té f св ойств о s’appliquer à qch применя ться proprié té f св ойств о fluide m жидкость Lisez et apprenez les formules et les symbols mathé matiques suivants: a=b a é gal b a>b a est supé rieur à b a≥b a est é gal ou supé rieur à b a