МИНИСТЕРСТВО ОБРАЗОВАНИЯ РФ ОМСКИЙ ГОСУДАРСТВЕННЫЙ УНИВЕРСИТЕТ
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МИНИСТЕРСТВО ОБРАЗОВАНИЯ РФ ОМСКИЙ ГОСУДАРСТВЕННЫЙ УНИВЕРСИТЕТ
Имя существительное: Методические указания (для студентов языковых специальностей, изучающих французский язык) / Сост. Т.В. Дмитриченко. – Омск: Омск. госуниверситет, 2002. – 40 с.
ИМЯ СУЩЕСТВИТЕЛЬНОЕ МЕТОДИЧЕСКИЕ УКАЗАНИЯ (для студентов языковых специальностей, изучающих французский язык)
© Омский госуниверситет, 2002 Издание ОмГУ
Омск 2002
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Существительное, наряду с глаголом, является одной из главных частей речи и составляет наибольший процент словаря всякого языка. Опыт анализа широко используемых в России учебников и учебных пособий по грамматике французского языка показывает, что столь важная для формирования лингвистической компетенции тема, как «Существительное», не представлена достаточно глубоко и подробно ни в зарубежных учебниках по коммуникативной грамматике (Grammaire progressive niv. interm., niv. avancé и др.), ни в отечественных базовых курсах по практической грамматике (И.Н. Попова, Ж.А. Казакова и др.). Французские же академические издания, такие, как «Bon Usage» A. Grevisse, «Le français correct» или «Nouvelle grammaire française» того же автора, к сожалению, малодоступны не только студентам, но и многим преподавателям французского языка. При составлении данных указаний, на основе вышеназванных и других источников, исходя из принципа практической целесообразности, автор организует системную подачу грамматического материала таким образом, что они могут быть использованы: а) в виде грамматического справочника, представленного грамматическими формулировками, схемами либо таблицами, сопровождаемыми большим количеством примеров, относящихся к разным стилям речи; б) в виде учебного пособия, в котором грамматическое явление отрабатывается в ходе выполнения заданий, направленных на формирование языковых и речевых навыков. Структура методических указаний следующая: Часть I – Общие сведения Часть II – Род имен существительных Часть III – Множественное число имен существительных Вторая и третья части содержат несколько разделов с комплексом разнообразных упражнений. Работа была апробирована в 1998–2001гг. в Омском государственном университете и доказала свою эффективность.
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Le nom 1. Généralités Le nom ou substantif est un mot qui est porteur d’un genre, qui varie en nombre, parfois en genre, qui, dans la phrase est accompagné ordinairement d’un déterminant, éventuellement d’un adjectif. Il est apte à servir de sujet, d’attribut, d’apposition, de complément: Example: Pierre, Mari. – Cheval, chevaux. – Jean, Jeanne Le roi, deux rois, ce roi. – Les anciens Gaulois. Louis IX, roi de France, fut le chef de la huitième croisade. Lorsque le sujet, l’attribut, l’apposition, le complément sont des syntagmes nominaux, le nom en est le noyau: Les petits ruisseaux font les grandes rivières. Par l’adjonction d’un déterminant, tout mot ou même tout élément de la langue peut devenir un nom: Le passé. Le rire. Le pour et le contre. Ces trois que allourdissent la phrase. L’e muet. – Un tien vaut mieux que deux tu l’auras. Si l’on essaie de le définir du point de vue sémantique, le nom désigne des êtres, des choses, des actions, des qualités etc.; l’adjectif bon exprime aussi la qualité. Remarque. – Du point de vue de sa forme, un nom peut être simple, c’est-à-dire constitué d’un seul mot, – ou composé, c’est-à-dire constitué de plusieurs mots. Arc. – Arc-en-ciel.
Nom propre, nom commun Le nom commun est pourvu d’une signification, d’une définition, et il est utilisé en fonction de cette signification. Exemple: Entrant dans une maison où je ne suis jamais allé, je puis dire: Voici une table, une chaise, parce que les objets que je désigne ainsi correspondent à la signification, à la définition que j’ai dans l’esprit. Le nom propre n’a pas de signification, de définition; il se rattache à ce qu’il désigne par un lien qui n’est pas sémantique, mais par une convention qui lui est particuliaire. 4
Il n’est pas possible de deviner que telle personne s’appelle Claude. Il n’y a, entre les diverses personnes portant ce prénom, d’autre caractère commun que ce prénom. – Comparez aussi Boulanger nom de famille et boulanger nom commun. Les noms propres s’écrivent par une majuscule; ils sont généralement invariables en nombre; ils se passent souvent de déterminant. Sont de veritables noms propres: – Les noms de lieux: villes, villages, rues, monuments, régions, pays, îles, montagnes, cours d’eau, mers, étoiles et astres (exepté la lune et le soleil); – Les noms de personnes: noms de familles, prénoms, pseudonymes et aussi les sobriquets (клички), mais pour ceux-ci, la signification n’est pas toujours absente. – Certains animaux, certains objets peuvent recevoir un nom propre: Bucéphale, cheval d’Alexandre; Durendal, épée de Roland; le Nautulus, sous-marin imaginé par Jules Verne. Des mots ayant une signification deviennent des noms propres lorsqu’on les emploie pour désigner, en faisant abstraction de leur signification, c’est le cas des titres de livres (Le Code civil, l’Education sentimentale), de revues (La Nouvelles revue française), etc. Remarques. 1. Les mots appartenant aux catégories suivantes ne sont pas de vrais noms propres parce qu’ils ont une définition (qui est en rapport avec un vrai nom propre: Mérovingien = descendant de Mérovcée; Parisien = habitant de Paris): – Les dérivés désignant des dynasties (avec majuscule): Les Capétiens, les Mérovingiens; – Les noms d’habitants (avec majuscule): Les Africains, les Parisiens; – Les noms désignant les membres des ordres religieux, les adeptes d’une religion, d’une doctrine, etc. (d’ordinaire, avec une minuscule): Les jésuites, les mahométans, les gaulistes. 2. Les noms propres peuvent avoir été des noms communs à l’origine: Boulanger, le Havre, Marguerite. Les noms propres peuvent devenir des noms communs, en acquérant une signification: une bougie (de Bougie, nom d’une ville d’Algérie), un gavroche (de Gavroche, personnage d’un roman de V. Hugo). Dans ces deux exemples, la transformation est entrée dans l’usage; le mot perd alors sa majuscule et prend la marque du pluriel. Mais il y a des cas où la valeur originaire reste perçue. 5
Du point de vue de leur signification on peut distinguer: a) Les noms animés et les noms inanimés. Les noms animés désignent des êtres, perseptibles par les sens (humains, animaux) ou non (la divinité, les anges, les démons, etc.): Soldat, fourmi, Dieu, Vénus, diable, centaure. Les autres mots, désignant des choses, des qualités, des actions etc., sont inanimés: Aute, chaise, pommier, maladie, arrivée. Cette distinction est importante pour le genre. b) Les noms collectifs et les noms individuels. Un nom collectif désigne un ensemble d’êtres ou de choses: Foule, troupeau, tas. Un nom individuel désigne un seul être ou une seule chose: Homme, vache, pierre.
2. Le genre Le genre est une propriété du nom, qui communique, par le phénomène de l’accord, au déterminant, à l’adjectif, parfois au participe passé, ainsi qu’au pronom représentant le nom. Il y a deux genres en français: le masculin auquel appartiennent les noms qui peuvent être précédés de le ou d’un: Le veston. Un homme. et le féminin, auquel appartiennent les noms qui peuvent être précédés de la ou de une: La veste. Une femme. Le féminin des noms I. Le féminin marqué par le changement de la terminaison. 1. En règle générale, le féminin des noms se forme en ajoutant un e muet au masculin: un étudiant – une étudiante. 2. Les noms en -er, -ier ont le féminin en -ère, -ière: un étranger – une étrangère, un écolier – une écolière. 3. Les noms en -f ont le féminin en -ve: un veuf – une veuve. 4. Les noms en -et, ainsi que les noms chat et sot, doublent le t: le cadet – la cadette, un sot – une sotte. 6
5. Les noms en -x font leur féminin en -se: l’époux – l’épouse. 6. Les noms en -en, -ien, -on doublent l’n: un patron – une patronne, un musicien – une musicienne. Cependant, les noms en -in, -ain et la plupart des noms en -an ne doublent pas l’n: un voisin – une voisine, un Roumain – une Roumaine, un Persan – une Persane. Le mot paysan fait au féminin paysanne. II. Le féminin marqué par un mot spécial. Il y a des noms qui ont pour le féminin une forme spéciale qui n’a aucun rapport avec le nom masculin: un homme – une femme un père – une mère un garçon – une fille un oncle – une tante un mari – une femme un frère – une sœur Une vingtaine de noms ont au féminin une forme spéciale, ayant le même radical que le nom masculin: un compagnon – une compagne un favori – une favorite un vieillard – une vieille un gouverneur – une gouvernante un serviteur – une servante un speaker – une speakerine un héros – une héroïne un neveu – une nièce un roi – une reine un tsar – une tsarine un copain – une copine III. Le féminin, marqué par le changement de la forme du déterminatif. Dans les noms de personnes qui se terminent au masculin par un e (ainsi que dans le mot enfant), le féminin est marqué par un déterminatif féminin: Le Russe – la Russe un artiste – une artiste ce camarade – cette camarade son secrétaire – sa secrétaire 7
IV. Le féminin marqué par un suffixe spécial. 1. Les noms en -eur changent ce suffixe en -euse: un vendeur – une vendeuse un acheteur – une acheteuse 2. Les noms en -teur changent ce suffixe en -trice: le directeur – la directrice Cependant il ya des cas particuliers: un empereur – une impératrice un chanteur – une cantatrice (une chanteuse de talent) 3. Quelques noms en -e ont au féminin -esse: un maître – une maîtresse un traître – une traîtresse un hôte – une hôtesse un prince – une princesse un poète – une poétesse un nègre – une négresse un compte – une comptesse un tigre – une tigresse un Suisse – une Suissesse V. Noms de personnes qui n’ont qu’un genre. Parmi les noms de personnes (surtout les noms désignant la profession) il y en a qui n’ont pas la forme du féminin. Ce sont: un auteur, un historien, un amateur, un compositeur, un ingénieur, un chef, un architecte, un juge, un défenseur, un écrivain, un médecin, un sauveur, un professeur, un sculpteur, un aviateur p.ex. Sa sœur est un sculpteur de talent. Pour les noms désignant la profession, le féminin peut être marqué par le mot femme suivi du nom de la profession: p.ex. Parmi les déléguées il y avait plusieurs institutrices, quelques femmes médecins, deux femmes écrivains.
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Noms n’ayant pas normalement de forme féminine acolyte chef filou juge possesseur apôtre chevalier flandrin littérateur professeur architecte cocher forcat magistrat sauveur assassin condisciple galant homme manœuvre soldat automate défenseur géomètre médecin successeur avant-coureur déserteur gourmet ministre témoin bandit diplomate grognon modèle terraseur bâtonnier disciple guide monstre tyran bourgemestre échevin hurluberlu oppresseur vainqueur bourreau écrivain imposteur otage valet censeur fantassin imprimeur peintre voyou charlatan fat ingéneur pionnier etc. On rencontre parfois des formes féminines comme: bandite, bourelle, charlatane, écrivaine, fantassine, forçate, nourrissonne, pionnière, valette, etc., creés, dans la plupart des cas, par badinage ou par fantaisie.
Sont masculins abaque abîme acabit acrostiche adage aéronef aéroplan âge agrumes air
augure auspice autoclave autographe automate balustre bastrinque bow-window braque camée
alambic albâtre amalgame ambre amiante anathème anchois anévrisme animalcule
campanile capitule capuce caramel cénotaphe centime cèpe cerne chevesine (chevaine)
épautre éphémère épiderme épiloque épisode epitalame équilibre équinoxe ergastule érysipèle (érésipèle) esclandre escompte espalme evangile éventail exemple exergue exode exorde
interrogatoire interstice intervalle involure isthme ivoire jade jujube (pâte) jute langes
ovule pagne parafe (-phe) pastiche pénates pétale pétiole planisphère platine (métal) pore
légume leurre libelle lignite limbe lobule losange mânes mastic
poulpe prêche quadrige quinconce quine rail rifle salamalec scolie (géom.)
anniversaire antracite antidote antipode
chrisamthème cippe cloporte codicille
fastes fuchsia girofle globule
antre apanage aphte apogée apologue apostème apostume après-dîner arcane armistice aromate arpège artifice asphalte asphodèle astérisque asthme astragale Athénée Atome Attique
colchique concombre conifère crabe cytise décombres denticule échange édicule élastique éllebore éloge emblème émétique emplâtre empyrée empyreume encombre en-tête entracte entrecolonne
gloméroule granule haltère hand-ball harmonique hectare héliotrope hémisphère hémistiche hierogliphe holocauste hôpital horoscope hospice humour hyménée hypogée incendil indice insigne intermède
sépale sévices socque stade stipe tentacule térébinthe thyrse trèfle trille triqueballe trope trophée trottin tubercule tulle ulcère uretère ustensile vestige viscère vivres
Sont féminins Abside absinthe acné acoustique affres agrafe alcôve amnistie alluvion amibe amorce amulette
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mausolée méandre midi millefeuille (gâteau) mimosa monticule moustique naphte narcisse obélisque obstacle omnibus ongle opercule ophicléide opprobre opuscule orage orbe orchestre organe orifice ouvrage ovale ove
autoroute avant-scène azaleé bakélite besicles bodega bonace campanule câpre catenaire chaussetrap(p)l clepsydre
énallage encaustique enclume éphémérides épigramme épigraphe épitaphe épithète épêtre équerre équivoque
loutre malachite mandibule météorite millefeuille molécule montgolfière moufle moisson moustiquaire nacre
périssoire piastre prémices prémisse primeur primevère pulpe réglisse sandaraque scolopendre scorsonère
escarre
oasis
spore
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anagramme ancre anicroche
clovisse conteste conquecigrue
estafette estompe extase
ankylose antichambre apostille apothéose appog(g)iature après-dêneé arabesque argile arrhes artère astuce atmosphère attache
créosote dartre dent drachme dynamo ébène ébonite écarlate ecchymose échappatoire écharde écritoire égide
fourmi gemme glaire hécatombe hydre hypallage icône idole idylle immondice impasse imposte insulte
obsèques ocre office (cuisine) offre omoplate once opale optique orbite oriflamme ouïe outre palpe paroi patenôtre patère
stalactite stalagmite stèle
Le genre des noms inanimés est arbitraire, c’est-à-dire qu’il n’est pas déterminé par le sens de ces noms. Par exemple, si les noms d’arbres sont souvent masculins, il y a des exceptions: une aubépine, une yeuse, la vigne... Le genre des noms inanimés est dû à leur origine et aux influences qu’ils ont subies. Beaucoup de noms ont changé de genre au cours de leur histoire. Un certain nombre de noms peuvent avoir les deux genres en même temps. Cela permet de distinguer des homonymes: le page, la page; le livre, la livre; le vase, la vase; le poêle, la poêle. Quelques noms peuvent avoir les deux genres sans distinction de sens: un ou une après-midi; un ou une interview. Parfois, c’est une question de niveau de langue. Les noms de villes, par exemple, sont masculins dans l’usage ordinaire mais souvent féminins dans la langue littéraire: Amsterdam était désert à cette heure-là. – Amsterdam endormie dans la nuit blanche (A. Camus). Parfois le genre ancien subsiste dans certaines expressions: Foudre, ordinairement féminin, est masculin dans l’expression un foudre de guerre (Foudre «grand tonneau» est un autre mot, emprunté à l’allemand: Un foudre de vin Noêl, ordinairement masculin, est féminin quand il est employé avec l’article défini comme complement adverbial: A la Noël; vers la Noël). Orge, d’ordinaire féminin, est masculin dans orge perlé, orge mondé.
Amour au sens «passion», délice et orgue sont masculin au singulier et féminins au pluriel. Un amour ardent. – Des amours ardentes. Manger des mûres est un délice. (H.Basco) – L’imagination m’apportait des délices infinies. Un orgue portatif. – Des orgues portatives. Amour «passion» est parfois féminin au singulier dans une langue assez recherchée. Inversement, il est tout à fait correct de l’employer au masculin pluriel. Exemple: Sa très grande et très puissante amour. (H. Cixous) L’inconséquence est (...) le propre de tous les amours humains. (G. Sand) Dans d’autres sens, amour reste au masculin, spécialement comme terme de peinture ou de sculpture (il s’agit alors d’un nom animé). Peindre, sculpter de petits amours. Orgue est masculin au pluriel quand il désigue plusieurs instruments. Les deux orgues de cette église sont excellents. Pour certains mots, le genre varie selon le sens. Hymne, ordinairement masculin, est féminin dans le sens de «cantique latin qui se chantait à l’eglise»: Exemple: Toutes les hymnes de cet admirable office. (Fr. Mauriac) Mémoire est féminin quand le mot désigne la faculté de se souvenir. Exemple: Avoir une excellente mémoire. Le mot est masculin quand il désigne un document écrit: Exemple: Il a publié un excellent mémoire sur cette question. Il a laissé de curieux, de piquants mémoires. Mode est féminin quand le mot désigne un usage passager dans la manière de s’habiller, etc. Exemple: La mode est capricieuse. Il est masculin dans le sens de «méthode», ainsi que comme terme de grammaire: Exemple: Le mode d’emploi. – Un mode de cuisson. Le conditionnel a été souvent considéré comme un mode. Œuvre, ordinairement féminin, est masculin quand il désigne, soit l’ensemble de la bâtisse, surtout dans l’expression le gros œuvre – soit la transmission des métaux en or (le grand œuvre), – soit l’ensemple des œuvres d’un artiste: Exemple: Le gros œuvre est achevé. – Travailler au prand œuvre. L’œuvre entier de Rembrandt (on admet aussi: L’œuvre entière de Rembrandt). Paques (avec s final), désignant la fête chrétienne est masculin et singulier; il prend la majuscule et rejette l’article:
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synopsis (m) ténèbres topaze tranchefile urticaire vêpres vésicule vocompté virago vis volte-face
A. Les noms inanimés
Exemple: Paques était venu. – A Paques prochain. Paques est féminin pluriel dans quelques expressions: Exemple: Paques fleuries, Paques closes, Joyeuses Paques, -- ainsi que faire ses paques (avec minuscule). Paque (sans s), désignant la fête juive est féminin et demande l’article et la minuscule: Exemple: Les Juifs célèbrent la paque en mémoire de leur sortie d’Egypte. Parallèle est féminin en termes de géométrie. Il est masculin en terme de géographie et aussi dans le sens de «comparaison»: Exemple: Tracer une parallèle à une droite. La Patagonie est-elle traversée par le 37è parallèle? (J. Verne) Faire un parallè entre César et Alexandre. Période, ordinairement féminin, est masculin dans les expressions littéraires «le plus haut période, le dernier periode, où période signifie «degré, point»: Exemple: Un couple, au plus haut période de son bonheur. (Valéry) Solde. Il y a deux mots solde, d’origines différentes, mais qui se sont influencés: un mot féminin signifiant «paie (d’un militaire)» et employé aussi dans l’expression figurée être à la solde de; -- un mot masculin signifiant «ce qui reste à payer» et «marchandises vendues au rabais». Exemple: Percevoir sa solde. Le solde de son compte. – Ce magasin offre des soldes avantageux. B. Les noms animés Les noms animés ont assez souvent un genre en relation avec le sexe de l’ être désigné. a) Les noms qui désignent des hommes sont souvent masculins et ceux qui désignent des femmes sont souvent féminins. Exemple: Le roi, le père, le menteur. – La reine, la mère, la menteuse. Cependant, il n’est pas rare que des noms masculins ou féminins désignent indifférement des hommes ou des femmes (C’est le cas aussi des noms de famille.) Masculins: assassin, conjoint, écrivain, filou, goinfre, maire, professeur, successeur, témoin, vainqueur... Féminins: canaille, dupe, personne, recrue, star, vedette, victime... Les mots variables se rapportant à ces mots s’accordent selon le genre grammatical. Exemple: Cette femme est un excellent professeur. 13
Paul a été la victime que ses amis ont sacrifiée à leur ambition. Ces noms peuvent recevoir une apposition, qui a un genre conforme au sexe de la personne. Exemple: Madame le professeur. Madame le juge. Il arrive même que des noms désignant seulement des hommes soient féminins: une ordonnance, une sentinelle, une vigie; -- et que des noms désignant seulement des femmes soient masculins: un mannequin, un laideron. b) Pour les noms d’animaux, seuls quelques-uns ont un genre quel que soit le sexe: Le taureau, le cerf. – La vache, la biche. Pour le plus grand nombre, ils s’emploient avec un seul genre quel que soit le sexe. Masculins: brochet, canari, hanneton, herisson, hippopotame, orvet, puma. Féminins: baleine, couleuvre, girafe, grive, loutre, mouche, panthère, truite. Linot et linotte désignent le même oiseau, aussi bien la femelle que le mâle. On notera en particulier que sont employés à un seul genre (presque toujours le masculin) les noms des petits des animaux et les noms génériques: chaton, chevreau, marcassin, poussin, veau; bovide, bovin, insecte, mammifère, serpent. Gens, nom pluriel, signifiant «personnes» a) Il est ordinairement du masculin: Tous les gens âgés que j’ai connus. – Ces gens ne sont pas gais. b) Cependant, s’il est précédé immédiatement d’un adjectif ou d’un déterminant ayant une terminaison différente pour chaque genre. 1o On met au féminin cet adjectif et ce déterminant ainsi que tout adjectif ou déterminant placé avant lui (sauf l’adjectif détaché); 2o Mais on laisse au masculin les adjectifs participes et pronoms qui suivent gens (et qui sont en rapport avec lui), de même que les adjectifs détachés qui le précèdent: Toutes les vieilles gens Quelles honnêtes et bonnes gens? (Mais: Quels bons et honnêtes gens?) Ce sont les meilleures gens que j’ai connus.
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Exercices 1. Indiquez le genre des noms, en présentant comment on peut le reconnaître. Le folklore, c’est la vie Suivez, au cours d’une promenade dans un village quelconque de France, des étrangers au pays. Pour peu qu’ils aient quelque instruction, ils iront visiter l’église et chercher les vieilles maisons, s’extasiant devant un linteau sculpté et demandant partout de «vieux meubles». Il ne leur viendra pas à l’idée d’observer les habitants, de s’informer de leurs mœurs actuelles, de chercher comment maintenant ils travaillent le bois, comment ils se meublent, s’il y a des ébénistes ou des forgerons d’art dans le village, d’assister à des danses ou à un pèlerinage, à un mariage ou à un baptême, sauf si, comme en Bretagne, la littérature et la badauderie ont mis ces spectacles à la mode. Bref: ils cherchent ce qui est mort, ils méprisent ce qui se fait, ce qui est vivant et ne se doutent même pas que jadis, au temps où ces pierres et ces bois ont été sculptés, ils l’ont été par des êtres réels, que leurs contemporains plus instruits ont aussi copieusement méprisés, comme eux-mêmes méprisent les leurs. Arnold van Genner (le folklore, Stock.édit.) 2. Mettez au genre qui convient les mots en italiques, en consultant, au besoin, le dictionnaire. a) 1. Un haltère pesant. 2. Un moustiquaire léger. 3. Un frais oasis. 4. Un rail étroit. 5. Un omoplate saillant. 6. Un pore étroit. 7. Un emplâtre chaud. 8. Un éguerre épais. 9. Un insigne distictif. 10. Un caramel délicieux. b) 1. Un atmosphère lourd. 2. Un chrysanthème blanc. 3. Un petit astérisque. 4. Un amnistie complet. 5. Un petit élastique. 6. Un en-tête manuscrit. 7. Un écritoire ancien. 8. Un ovale parfait. 9. Un épithète original. 10. Un orbite creux. c) 1. On voyait, au mur de la classe, un planisphère au couleurs vives. 2. Les abeilles construisent des alvéoles réguliers. 3. Oh! Les beaux crysanthèmes! Leurs pétales sont si joliment nuancés! 4. Nous pouvons compter sur l’aide généreux de nos voisins. 5. L’acoustique de ce théâtre n’est pas très bon. 6. J’ai offert à ma mère pour sa fête un bel azalée. 7. Le capitaine avait à son service un ordonnancve tout dévoué. 8. L’atmosphère à la maison est chaleureux. 15
d) 1. Les obélisques gris s’élançaient d’un seul jet. (Hugo) 2. Jamais on n’a vu d’exordes si adroits. (Taine) 3. Elle trouve donc toujours une objection ou un échappatoire. (Bainville) 4. Et tous les insectes dormiront de longs mois dans leur armure d’émail ou leurs langes duveteux. (J. Tousseul) 5. Un couple d’années se passe encore. (Jouhandeau) 6. N’eut-il point raison, ce modeleur qui se fit enterrer avec, dans sa main, un bloc du même argile qui avait obéi à son rêve? (Jammes) 7. L’assiette, le verre, le plat de viande froide, formaient un oasis serré au bord de desert blanc et glacé de la nappe. (Troyat) 3. Remplacez les trois points par l’article indéfini. a) 1. Manger ... couple d’œufs. / ... couple de pigeons suffira pour peupler ce pigeonnier. 2. Mettre ... crêpe à son chapeau. / Manger ... crêpe. 3. Le cadran d’... pendule. / Certains radiesthésistes utilisent ... pendule pour répérer les objets. 4. Pour faire de la pâtisserie, on a besoin d’... moule. / La coquille d’... moule a deux valves. 5. Se chauffer au moyen d’... poêle. / Faire une omelette dans ... poêle. b) 1. Les femmes portaient ... voile de deuil. / Les matelots ont cargué ... voile. 2. ... manche de veste. / ... manche de bêche. 3. L’ombre d’... aune sur la rivière. / ... aune de drap. 4. ... greffe du rein. / ... greffe de Cours d’appel. 5. Monter ... garde sévère. / ... garde champêtre. 4. Mettre au genre qui convient les mots en italiques. a) 1. Le vent, dans les branches, chante comme un orgue aérien. – 2. Que votre vie tout entière soit comme un hymne de joie. – 3. Dans la plaine, seuls restent encore quelques orges. – 4. Voici Pâques revenu: les cloches sonnent à toute volée, les orgues joyeux de notre église enflent leur grande voix. – 5. Certains foudres ont une contenance de trois cents hectolitres. – 6. Quand on a soif, un verre d’eau est un délice. – 7. Le foudre est tombé sur le pin du presbytère. – 8. Joyeux Noël! Pâques! b) 1. Le peintre français Boucher a peint un grand nombre de petits Amours joufflus. – 2. Les mémoires d’un homme d’Etat sont toujours intéressants pour l’historien, même si l’auteur essaie de se donner le beau rôle. – 3. Le mémoire de mon grand-père est étonnant: il connaît encore par cœur l’hymne latin que l’on chantait à Pâques. – 4. Pour prouver que le terrain lui appartient, mon oncle a rédigé tout un mémoire. – 5. Le mode, cette année, est de porter les cheveux courts. – 6. Le subjonctif est un mode qui permet de 16
subtiles nuances. – 7. On revient toujours à ses premiers amours, dit le proverbe. – 8. L’amour maternel est un sentiment que l’on observe même parmi les animaux. c) 1. L’entrepreneur assure que le gros œuvre sera achevé dans un mois. – 2. Les alchimistes cherchaient à changer en or les métaux ordinaires: on appelait cette recherche le grand œuvre. – 3. La publication des mémoires complets de Saint-Simon est un œuvre de longue haleine. – 4. Quel mode de locomotion preférez-vous? – 5. Quand on fait son service militaire, on touche un solde peu élevé. – 6. A la fin de la saison, les commerçants offrent des soldes intéressants. – 7. L’équateur est le plus long des parallèles. – 8. Par un point extérieur à une droite, on ne peut mener qu’un parallèle à cette droite.
4)
A. un gîte B. une gîte
a. lieu où dort le lièvre b. place qu’occupe un navire échoué
5)
A. un livre B. une livre
a. ça se lit b. ancienne unité de poids
6)
A. un mode B. une mode
a. coutume b. terme de grammaire
7)
A. un moule B. une moule
a. récipient dans lequel on fait cuire les tartes b. mollusque qu’on mange
8)
A. un mousse B. une mousse
a. écume; dessert b. apprenti marin
9)
A. un page B. une page
a. jeune noble au service d’un seigneur b. chaque feuille de papier en a deux
10)
A. un physique B. la physique
a. apparence b. science
d) 1. Bonaparte achève à peine de mourir. Puisque je viens de heurter à la porte de Washinton, le parallèle entre le fondateur des Etats-Unis et l’empereur des Français se présente naturellement à mon esprit. (Chateaubriand.) – 2. J’aspirais sercètement à de beaux amours. (Balsac.) – 3. De l’autre côté de la rivière, un bourgeois contemplatif, au ventre rondelet, se livre aux délices innocents de la pêche. (Baudelaire.) – 4. Elle souffrait d’une angine de poitrine arrivée à son dernier période. (Bourget.) – 5. Pâques était venu. (R. Martin du Gard.) – 6. Il pleurnicha, mais il s’executa, discipliné. Ancien ministre de Caillaux, et pas précisément un foudre de guerre. (Aragon.) – 7. Entendu à la radio le Lauda Sion que j’aime tant. Quand saint Thomas n’aurait pas écrit autre chose que cet hymne, il serait un grand poète. (J. Green.)
11)
A. un poêle B. une poêle
a. ustensile de cuisine b. fourneau
12)
A. un poste B. une poste
a. on y va pour envoyer son courrier b. emploi; appareil de radio
5. Inventez, pour chacun des mots amour, délice, orgue, deux phrases, la première où le nom est au singulier, la seconde où il est au pluriel.
13)
A. un tour B. une tour
a. promenade b. sert à observer le territoire
14)
A. un vapeur B. une vapeur
a. nuage b. bateau
15)
A. un vase B. une vase
a. bourbe b. on y met des fleurs
16)
A. un voile B. une voile
a. étoffe qui courve le visage d’une fiancée b. toile de bateau
6. Reliez les mots à leur signification. 1)
A. un carpe B. une carpe
a. os du poignet b. poisson
2)
A. un couple B. une couple
a. deux choses de même espèce b. deux personnes mariées
3)
A. un crêpe B. une crêpe
a. ça se mange avec de la confiture b. étoffe
7. Commentez le genre des noms en italiques. 17
18
a) 1. Jean-Michel est une excellente recrue pour notre équipe. – 2. Ma voisine est une pimbêche. – 3. Paris avait environ 100.000 habitants à la fin du XIIIe siecle. – 4. La poulle est un gallinacé. – 5. Ma mère a été témoin de l’accident. – 6. Dans la pièce, Isabelle jouait le rôle d’un page. – 7. S’il n’y a pas d’enfant, les biens du ménage reviendront à l’époux survivant. b) 1. Elle était à la fois le souffleur de la troupe et l’habilleuse de ses dames. (C. Lemonnier.) – 2. Cette transformation printanière, qui a fait de la linotte mâle un des plus beaux oiseaux de nos climats, ne touche guère sa femelle. (J. Delamain.) – 3. Marcelle Chaumont est l’un de nos couturiers dont la personnalité se renouvelle dans un style qu’on reconnaîtrait entre mille dans une présentation anonyme. (Dans les Nouvelles litteraires.) – 4. J’aurai le préfet, j’aurai les deux maréchaux, j’aurai le bâtonnier, j’aurai l’ambassadrice de Belgique et peut-être l’ambassadeur. (Hériat.) – 5. Née romancier, je fais des romans, c’est-à-dire que je cherche, par les voies d’un certain art, à provoquer l’émotion. (G. Sand.) – 6. Ah! Suzon, vous êtes une bath copine, mon petit. (G. Duhamel.) 8. Indiquez le féminin des adjectifs suivants, puis former avec chacun de ces adjectifs l’expression correspondant à «(toutes) les (vilaines) gens». 1. Heureux. – 2. Honnête. – 3. Bon. – 4. Meilleur. – 5. Brave. – 6. Méchant. – 7. Vieux.
heureux gens de lettre mourir dans le besoin. – 6. Quel gens êtes-vous? – 7. Ces élégances ne plaisent pas aux petit gens. – 8. Que diront-ils, les bon gens du village? c) 1. Certain gens de robe ont oublié parfois que la justice leur imposait de graves devoirs. – 2. Confiné dans leurs souvenirs, tout ces gens sont dérouté par les événements actuels. – 3. On prend parfois pour de méchant et malhonnête gens des personnes à qui il ne manque que les usages du monde. – 4. La Fontaine donne au peuple des grenouilles le nom de gens marécageux. – 5. Ah! Quel vilain et sot gens nous avons rencontré! – 6. Voyez quel sont, parmi tout ces brave gens, celui (plur.) auquel vous donnerez votre confiance. – 7. Voyez quel sont, parmi tout ces bon gens, celui (plur.) auquel vous donnerez votre confiance. – 8. Ce sont de vrai gens d’affaires. d) 1. J’écris pour ces petit gens d’entre lequel je suis sorti. – 2. Tout les gens qui vous entourent ont droit à votre affection. – 3. Les cousins Jorrier n’étaient pas de mauvais gens. – 4. Nous parraissons de fort vilain gens, des gens à la fois correct et injustes. – 5. C’étaient deux vieux gens, fin très agréables. Il étaient riches. – 6. C’étaient des gens naïf, silencieux à force de solitude. – 7. Cher vieux gens qu’on n’a pas connu et qu’on vénère par-delà le silence du temps. 10. Mettez au féminin. a)
chameau paysan berger sultan Lapon
espion fou sot faisan Gabriel
avocat Anglican candidat Grec Persan
dévot cousin écolier jouvenceau prisonnier
b)
époux baron héritier Fréderic
curieux chien messager Simon
favori marquis Breton idiot
Jean orphélin Turc préfet
9. Faites l’accord des mots se rapportant à «gens». a) 1. Les vieux gens aiment à se rappeler leur passé. – 2. Que de petit gens ont un grand cœur! – 3. Fuyez les fourbes et les flatteurs: de tel gens sont dangereux. – 4. Certain gens ne sont heureux que quand un gros travail s’offre à leur activité. – 5. Les vrai gens de bien ne s’affichent pas. – 6. N’en voit-on pas qui, avec leurs amis, paraissent les meilleur gens du monde, et qui, dans le cercle de leur famille, sont des gens hargneux? – 7. C’est un large buffet sculpté; le chêne sombre, très vieux, a pris cet air si bon des vieux gens. (A. Rimbaud.) b) 1. Il n’est pas convenable de dévisager tout les gens que l’on rencontre. – 2. Les bon gens de la rue s’apitoient volontiers sur les enfants malheureux. – 3. Que répondre à de pareil gens, auquel toute éducation a toujours fait défaut? – 4. Les gens heureux n’ont pas d’histoire. – 5. On a vu de mal19
métis roux Auvergnat vieux fils envieux Canadien Belge veuf copain Andalou jumeau colonnel snob loup minet 11. Mettez à la forme convenable de féminin les noms en italiques. c)
20
a) 1. Marie de France a été la première poète de langue française. – 2. Comme Françoise était chef de guides, elle n’était jamais libre le dimanche. – 3. Il y avait, chez les anciens Gaulois, des prêtre qui s’appelaient druide. – 4. La tzar Catherine invita Diderot en Russie. – 5. Certaines femmes font profession de prédire l’avenir; ce devin trouvent du crédit auprès des gens crédules. – 6. On servit des liqueurs composées par l’hôte elle-même. – 7. La canard construit avec des roseaux et des joncs un nid que balancent les vaguelettes de l’étang. b) 1. Au faîte de sa puissance, on peut dire que Rome était la maître du monde alors connu. 2. Une pauvre mendiait à la porte de l’église. – 3. L’histoire de Jeanne d’Arc désoriente les esprits positifs: comment cette petite paysan lorraine est-elle devenue une héros? – 4. Michel a épousé une jolie mulâtre. – 5. Chez les protestants des femmes appelées diacre se consacrent à des tâches pastorales et missionnaires. – 6. Elle évoque irrésistiblement, sous son chignon roux qui oscille, une clown débraillée de mi-carême. 12. Mettez au féminin. a)
visiteur acteur voleur
fondateur coiffeur consolateur
semeur pêcheur lecteur
flatteur médiateur porteur
b)
pécheur inspecteur enchanteur
acheteur inventeur prieur
spectateur ambassadeur persecuteur
empereur emprunteur protecteur
c)
patineur moissonneur spectateur
bienfaiteur querelleur instituteur
mangeur moniteur acheteur
rédacteur moqueur acteur
13. Mettez au féminin (éventuellement pluriel) les noms en italiques. a) 1. L’imagination est l’inventeur des arts. – 2. Les pêcheurs de moules exercent un rude métier. – 3. Notre mère sa fait volontiers l’executeur de nos projets enfantins. – 4. Le poète tragique grec Euripide était le fils d’une vendeur d’herbes. – 5. Grâce à Hergé la Castafiore est devenue une chanteur célèbre. – 6. La poésie et la musique sont, pour certains, les plus douces consolateur. – 7. Cette société a engagé une enquêteur. b) 1. Les poètes ont célébré Diane chasseur. – 2. Ce châtelain avait la passion de la chasse; sa femme, à son exemple, est devenue une grande chasseur. – 3. J’ai été reçu par la prieur du couvent. – 4. La musique a ses enchan21
tements; c’est parfois une grande charmeur. – 5. En termes de droit, celle qui forme une demande en justice s’appelle demandeur; celle contre laquelle est intentée la demande est la défendeur; celle qui donne à bail porte le nom de bailleur; celle qui doit se nomme débiteur. – 6. Les Furies étaieunt, dans le paganisme, les vengeur des crimes. 14. Dites quels sont. a) Les noms féminins correspondant aux noms masculins suivants: un traître un drôle un parrain
un daim un gendre un opérateur
un jars un loup un sauvage
un lévrier un neveu un dindon
b) Les noms masculins correspondant aux noms féminins suivants: une borgnesse une mule une brébis
une servante une tsarine une laie
une jument une Suissesse une héroïne
une petite-fille une ânesse une biche
15. Mettez au féminin les noms en italiques (et modifier les autres mots qui doivent être adaptés). a) 1. Un homme cruel comme un tigre. – 2. Le serviteur de mon frère. – 3. L’oncle du roi. – 4. Le neveu de l’abbé. – 5. Tuer un dindon, un jars, un coq et un canard. – 6. Le parrain de ton fils. – 7. Manger comme un orge. – 8. Les héros de la tragédie. – 9. Un cerf et un chevreuil aux abois. b) 1. Les compagnons de mon père. – 2. Sacrifier un belier, un bouc et un taureau. – 3. Tuer un daim et un loup. – 4. Un garçon têtu comme un mulet. – 5. Basané comme un mulâtre. – 6. Son mari est un Suisse. – 7. Un prophète de malheur. – 8. Monsieur, je suis votre serviteur. – 9. Une chevelure crépue comme celle d’un nègre. 16. Mettez au féminin les noms en italiques. a) 1. L’histoire a été appelée la sage conseiller des princes. – 2. Une sourd-muet mène une existence bien triste. – 3. J’aime à contempler le visage des vieilles paysans, ces rudes travailleurs. – 4. La maison paternelle est la gardien de traditions vénérables. – 5. Les ories sauvages, hardie voyageurs passent dans l’air chargé de brouillard. – 6. L’imagination, cette enchanteur, 22
retrace le passé et devance l’avenir. – 7. Les tièdes journées de mai, exécuteurs fidèles des volontés d’avril, ont ramené les ambassadeurs de la belle saison: les hirondelles, ces voyageurs intrépides, ces messagers ponctuelles, tracent sur l’azur rafraîchi leurs courbes savantes. – 8. Elles font un peu les coquets et semblent avoir conscience qu’elles sont les porteurs de magnifiques promesses vraies rois de l’air, elles montent, descendent, virent, toujours maîtres de leur vol. b) 1. Les musulmans étaient assises le long de l’eau, avec leurs enfants. (Barrès.) – 2. Donc je n’aurais rien fait pour la pauvre vieux que le hasard m’avait donnée comme compagnon de route. (Loti.) – 3. Une coquet est plus aisée à marier qu’une savant; car, pour épouser une savant, il faut être sans orgueil, ce qui est très rare; au lieu que, pour épouser la coquet, il ne faut qu’être fou, ce qui est très commun. (J. De Maistre.) – 4. Marie, en bonne Suisse, aimait les fleurs. (A. Gide.) – 5. Son cœur ne bondissait plus au-devant de la petite facteur sautant de sa bicyclette pour lui remettre une lettre. (L. Descavoes.) – 6. Elle se pencha, posa sur le papier sa main, de sauvage, brune comme un bois dur, et sourit. (Colette.) – 7. Sans les romans qu’elle avait lus, et qui, par moments, faisaient bizarrement reparaître la mijaurée sous l’ogre, jamais l’idée ne fût venue à personne de dire d’elle: c’est une femme. (V. Hugo.)
3. Le nombre Au contraire du genre, le nombre n’est pas un caractère du nom considéré en soi, mais il correspond aux besoins de communication. Il y a deux nombres en français: le singulier et le pluriel. a) Le plus souvent, ils s’emploient à propos d’êtres ou de choses qui peuvent être comptés. On utilise le singulier, quand on désigne un seul être ou une seule chose, ou, pour les noms collectifs un seul ensemble: Un cheval. Une pomme. Un essaims. Remarque. – Le singulier peut avoir une valeur générique, c’est-à-dire peut concerner tous les représentants de la catégorie envisagée: Le Parisien se croit souvent supérieur au provincial. Chaque âge a ses plaisirs. b) Le pluriel s’emploie parfois à propos de choses qui ne peuvent être comptées, notamment pour donner une impression de grandeur: Manger des épinards, des confitures. Des sables mouvants. Dans les airs. 23
Les neiges éternelles. Les eaux d’un fleuve.
Noms ayant un seul nombre a) Certains noms se trouvent ordinairement au singulier, notamment: < Noms de sience: La botanique (mais: les mathématiques). < Noms désignant des qualités: La solidité, la fragilité. < Noms de sens: L’adorat. < Noms de points cardinaux: Le nord. < Certains infinitifs et adjectifs employés comme noms: Le boire et le manger. L’utile et l’agréable. Des noms qui s’emploient surtout au singulier peuvent avoir un pluriel dans certains cas, éventuellement avec un autre sens: La bonté. Avoir des bontés pour quelqu’un. Pratiquer la peinture. Des peintures abstraites. Le fer rouillé. Un marchand des fers. b) Certains noms ne s’emploient qu’au pluriel: Alentours, annales, armoiries, bestiaux, doléances, environs, frais (dépenses), funérailles, mœurs, obsèques, pierreries, sérvices, vêpres etc. De même, les noms désignant des chaînes de montagnes, des archipels et certains noms de constellations ou de régions: Les Alpes, les Antilles, les Gemaux, les Cévennes. Certains de ces noms désignent une pluralité de choses (bestiaux), tandis que d’autres concernent des ensembles vagues (alentours). Remarques. – 1. Certains noms ne s’emploient qu’au pluriel dans une de ses significations: Les assises d’un parti. (Mais: L’assise d’un bâtiment.) Les ciseaux de la couturière. (Mais: Un ciseau de sculpteur) Mettre ses lunettes. (Mais: Une lunette d’approche.) Un écolier en vacances. (Mais: La vacance du trône.) Lorsqu’on a besoin d’exprimer l’idée de nombre pour le sens qui est propre au pluriel, on doit recourir à des périphrases: Deux paires de ciseaux ou de lunettes. Deux périodes de vacances. 2. Quelques noms s’emploient au singulier ou au pluriel sans distinction de sens: Il tirait sur ses longues moustaches (.....) Tous les poils de sa moustache hérissés. (G. Duhamel.) 24
La mathématique, les mathématiques. Un orgue, des orgues.
Marques du pluriel
Un pois, des pois. – Une croix, des croix. – Un nez, des nez. Pour le mot os il y a une prononciation différente: [os] au singulier, [o] au pluriel. En outre, les liaisons ne se font qu’au pluriel (en [z]): Les bras étendus. A bras ouverts. Des prix élevés. Couper bras et jambes etc.
a) Marques ècrites. 1. Règle générale. – La plupart des noms forment leur pluriel par l’adjonction d’un S à la forme du singulier: Un homme – des hommes La femme – les femmes Ce banc – ces bancs Une cité – des cités Remarque. – Du point de vue phonétique, le pluriel en s n’est distinct du singulier que dans un œuf [œf], des œufs [ø]; le bœuf [bœf], les bœufs [bø]. Sinon, s est purement graphique, sauf éventuellement en liaison avec le mot suivant commençant par une voyelle: Les jours ouvrables.
Lorsque le nom commence par une voyelle, on a aussi souvent une liaison entre le mot et ce qui le précède: Un air, des airs. Prenez garde de ne pas ajouter [z] dans: quatre hommes etc. Pour la locution «Entre quatre yeux», on pronoce ordinairement, par plaisanterie» (Acad.) En dehors de cela, le pluriel est marqué seulement par les déterminants: Des femmes, mes sœurs, ces murs. 2. Certains noms font leur pluriel par l’addition d’un x à la forme du singulier. a) Les noms en -au, -eu: Un tuyau, des tuyaux. Un tonneau, des tonneaux. Un cheveu, des cheveux. Exceptions: Landau, sarrau, bleu, pneu, émeu, lieu (nom de poisson): des landaus, etc. b) Sept noms en ou: bijou, caillou, chou, genou, hibou, joujou et pou: Un bijou, des bijoux Les autre noms en -ou prennent s: des clous, des voyous. L’x est une marque purement écrite. En cas de liaison, on ajoute [z]: Des choux énormes.
b) Marques orales et écrites. 1. Beaucoup de noms en -al surtout parmi les plus courants changent -al en aux [o] au pluriel: Un bocal, des bocaux. – Un mal, des maux. Exceptions: Bal, cal, carnaval, chacal, festival, récital, régal prennent simplement -s: des bals, etc. 2. Neuf mots en -ail changent -ail en aux [o]: Bail, corail, émail, fermail, soupirail, travail, vantail, ventail, vitrail. On a le pluriel travails quand le nom désigne la machine où l’on assujettit les chevaux pour les ferrer, les panser etc. Les autres noms en -ail prennent s: Des éventails, des rails. Pour le mot -ail, on dit des ails; parfois: des aulx [o]. 3. Cas spéciaux. a) Œil [œj], des yeux [ø] Le pluriel œils est utilisé pour certains noms composés: Des œils-debœuf, des œils-de-perdrix, des œils-de-chat, des œils-de-tigre etc. b) Aïeul (предок, пращур) fait au pluriel aïaux au sens d’-mais aïeuls au sens «grands-pères» ou «grands-parents»: Chaque ville (.....) a d’abord célébré ses aïeux illustres. (Barrès.) Le consentement des pères et des mères, aïeuls et aïeules. (Code civil.) Ses aïeuls paternels ont célébré leurs noces d’or. Régulièrement on dit: les bisaïeuls, les trisaïeuls. c) Ciel fait ciels au pluriel, quand on envisage une pluralité réelle: L’ignoble intensité d’azur perruquier des ciels d’orient. (Bloy.) Les sept ciels de la physique chrétienne. (Proust.) Ce peintre fait bien les ciels. (Acad.) – Des ciels de lit. Cieux est, dans le langage soutenu, un synonyme emphatique de ciel, pour désigner la voûte céleste et l’espace indéfini où se meuvent les astres, ou encore le paradis chrétien:
3. Les noms terminés par -s, -x, ou -z ne changent pas au pluriel: 25
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On n’entendait au loin, sur l’onde et sous les cieux, que le bruit des rameurs. (Lamartine.) Notre-Père, qui est aux Cieux... (Pater.) c) Catégories particulières 1. Les noms propres. a) Les noms propres de personnes ne varient pas au pluriel: Les Hohenzollern. Les Bonaparte. Les Goncourt. Les deux Corneille. Les Rougon et les Macquart. Les Dupont. Il y a trois Jean dans cette classe. Quelques noms ont gardé d’anciens pluriels: Les trois Horaces. Les trois Curiaces. Les deux Gracques. Les sept frères Maccabées. Spécalement des noms de familles, surtout reignantes, dont la gloire est ancienne: Les Ptolomées, les Tarquins, les Césars, les Flaviens, les Antonins, les Bourbons, les Stuarts, les Tudors. Il y a de l’hésitation pour certains noms; on écrit parfois: Les Habsbourgs. Remarques. – 1. Même quand les noms propres de personnes sont employés comme des noms communs, pour désigner, soit des individus ayant les caractéristiques des personnes en question, – soit des œuvres produites par ces personnes, – soit des œuvres représentant ces personnages, l’usage hésite souvent à mettre la marque du pluriel: Combien de Mozarts naissent chaque jour en des îles sauvages. (J. Rostand.) Répondre, par avance, à tous les Caïn du monde. (A. Camus.) Trois ou quatre Titiens. (Taine.) – Des Murillo de la plus grande beauté. (Gautier.) Des statues en plâtre, Hébés ou Cupidons. (Flaubert.) Cet étonnant Cranach dont les Adam sont des Apollon barbus. (Huysmans.) Il est d’ailleurs à peu près impossible de mettre la marque du pluriel à des noms comme Van Eyck, La Fontaine etc.
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Si le nom propre est devenu tout à fait un nom commun et si on l’écrit par une minuscule, il prend la marque du pluriel: des mécènes, des gavroches, des cicérones etc. Les noms des marques commerciales sont souvent laissés invariables: Boire deux Martini. – Une collision entre deux Citroën. (Légalement ils doivent s’écrire par une majuscule.) 2. On ne marque pas la marque du pluriel quand on désigne une personne déterminée en utilisant par emphase un déterminant pluriel: Les Corneille, les Racine, les Molière ont fait la gloire du théâtre français au XVIIe siècle. 3. Les noms d’habitants, de dynasties et les autres noms propres prennent la marque du pluriel: Les Capétiens, les Carolingiens, les Suisses, les Russes, les franciscains etc.
b) Les noms propres de lieux dont l’emploi au pluriel appartient à l’usage ordinaire prennent la marque du pluriel: Les Indes, les Flandres, les Gaules, les Deux-Siciles, les Guyanes. Certains noms propres de lieux sont toujours au pluriel. Pour les noms propres de lieux dont l’emploi au pluriel n’est pas traditionnel, l’usage est hésitant: Le dialogue (.....) entre les deux Corées. (Dans le Monde.) – Les deux Savoie. (R. Vailland.) Avec un nom de ville ou de village, on met plus rarement la marque du pluriel: Il y a deux Villeneuve. Ici c’est Villeneuve-sur-Claine. (A. France.) c) Les titres d’ouvrages, de revues etc. sont généralement laissés invariables: Posséder deux Énéide. – Un paquet de Nouvelle revue française. 2. Les noms composés. a) Les composés dont les éléments sont soudés dans l’ecriture forment leur pluriel comme les noms ordinaires: Des bonjours. Des entresols. Des pourboires. Des portemanteaux. Exeptions: Dans bonhomme, gentilhomme, madame, mademoiselle, monseigneur, et monsieur, les deux éléments varient au pluriel: bonshommes, gentilshommes, nusdames, mesdemoiselles, messegneurs (ou nosseigneurs) et messieurs. 28
Le pluriel de ces noms est distinct du singulier au point de vue de phonétique. b) Lorsque les éléments ne sont pas soudés, l’usage oral ne marque pas d’habitude le pluriel: des œils-de-bœuf, des arcs-en-ciel, etc. Dans la langue écrite, on s’est efforcé d’établir des règles, fondées sur la logique, seuls les adjectifs et les noms peuvent varier. 1° N + N → Npl + Npl Un bateau-mouche → des bateaux-mouches 2° N + N → Npl + Nsing (Le premier nom est déterminé par le second) Un timbre-poste → des timbres-poste 3° N + de + N → Npl + de + Nsing Un chef d’œuvre → des chefs d’œuvre 4° N + A → Npl + Apl Un rouge-gorge → des rouges-gorges Un coffre-fort → des coffres-forts 5° V + N → V + Npl Un tire-bouchon → des tire-bouchons Un couvre-lit → des couvre-lits (mais des abat-jour, des perce-neige) 6° S’il s’agit d’un complément prépositionnel ou d’un adverbe, rien ne varie: des meurt-de-faim, des pince-sans-rire, des passe-partout. Remarques. – 1. Dans certains cas, le nom complément a la marque du pluriel même au singulier: Un casse-noisettes, un compte-gouttes, un presse-papiers. 2. Dans les noms composés à l’aide du mot garde, ce mot varie au pluriel quand le composé désigne une personne: des gardes-chasse, des gardes-malades; il reste invariable quand le composé désigne une chose: des garde-fous, des garde-robes. 29
7° V + V (ou une phrase) → rien ne varie Des laissez-passer, des manque à gagner, des on-dit, des sot-l’y-laisse. On laisse aussi invariables des noms qui sont des locutions ou syntagmes étrangers comme: des ex-voto, des post-scriptum, des mea-culpa, des nota-bene (Mais: des fac-similés). 8° Mot invariable + N → Mot invariable + Npl Des arrière-gardes, des haut-parleurs, des en-têtes. (Mais: des après-midi.) 3. Les mots d’emprunt. a) S’ils sont vraiment francisés, on leur donne la marque écrite du pluriel: des toasts, des agendas, etc. b) On garde parfois des pluriels étrangers: des minima (lat.), des carbonari (ital.), des barmen (anglais), des leitmotive (allemand). Les noms terminés par deux consonnes font leur pluriel par l’addition de -es: Match, matches (ou matchs); box, boxes. 4. Les noms accidentels. – Les mots, pris occasionnellement comme noms, ainsi que les noms des lettres de l’alphabet ou des phonèmes, des chiffres, des notes de musique, ne changent pas au pluriel: Avec des si, on mettrait Paris en bouteille. Deux que. – Deux à. Ecrire deux sept. – Les quatre huit d’un jeu de cartes. Lorsque la nominalisation est entrée dans l’usage, les mots prennent la marque du pluriel: Les rires. – Les attendus d’un jugement. Des mercis. Des bravos. Des adieux. Prendre les devants, les avants (au football).
Exercices 1. Relevez les noms et indiquer s’ils sont au singulier ou au pluriel. 30
Les cuirassiers Quelquefois j’était tiré de ma lecture, dès le milieu de l’après-midi par la fille du jardinier, qui courait comme une folle, renversant sur son passage un oranger, se coupant un doigt, se cassant une dent et criant: «Les voilà, les voilà!» pour que Françoise et moi nous accourions et ne manquions rien du spectacle. C’étaient les jours où pour des manœuvres de garnison, la troupe traversait Combray, prenant généralement la rue Sainte-Hildegarde. Tandis que nos domestiques assis en rang sur des chaises en dehors de la grille regardaient les promeneurs dominicaux de Combray et se faisaient voir d’eux, la fille du jardinier, par la fente que laissaient entre elles deux maisons lointaines de l’avenue de la Gare avait aperçu l’éclat des casques. Les domestiques avaient rentré précipitamment leurs chaises, car quand les cuirassiers défilaient rue Sainte-Hildegarde ils en remplissaient toute la largeur, et le galop des chevaux rasait les maisons, couvrant les trottoirs submergés comme des berges qui offrent un lit étroit à un torrent déchainé. M. Proust (A la recherche du temps perdu.) 2. Lisez à haute vois le texte précédent. Dans quels noms reconnaît-on à l’oreille une différence entre le singulier et le pluriel? Quelle conclusion faut-il en tirer? 3. Commentez l’emploi du singulier et du pluriel dans les noms en italiques. 1. Un troupeau de moutons nous a obligés à nous arrêter. – 2. L’homme est un dieu tombé qui se souvient des cieux. (Lamartine.) – 3. Elle nous a servi des salsifis à la crème. – 4. Le soleil prolongeait sur la cime des tentes (.....) ces larges traces d’or qu’il laisse dans les airs, lorsqu’en un lit de sable il se couche aux déserts. (Vigny.) – 5. Le soleil se couche à l’ouest. – 6. On fêtera dans quinze jours les fiançailles de ma sœur. – 7. Méfiez-vous des gens obséquieux. – 8. J’aime jouer aux échecs. – 9. Il connaissait de vue ce garçon en culottes de golf, chemise vive et foulard jaune. (Cesbrone.)
b) 1. Prémices. – 2. Calendes. – 3. Ambages. – 4. Mânes. – 5. Armoiries. – 6. Victuailles. – 7. Condoléances. 5. Faites entrer chacun des mots suivants dans deux phrases, en l’employant d’abord au singulier, puis au pluriel, avec des sens différents. 1. Vacance. – 2. Etrenne. – 3. Nouille. – 4. Lunette. – 5. Abord. – 6. Echec. 6. Mettez au pluriel. a) 1. Le licou du veau. – 2. L’essieu du tombereau. – 3. Le chemineau a fait un aveu. – 4. Le cheval du général. – 5. Le museau du putois. – 6. Un lambeau de sarrau. – 7. Ce travail est un jeu. – 8. Un pneu et un marteau. – 9. La voix du coucou dans le taillis. – 10. Un hibou et un blaireau. b) 1. Le gaz du fourneau. – 2. Le joujou dans le berceau. – 3. Un trou dans le vitrail. – 4. Le feu du fanal est un signal. – 5. Un cal au genou du chameau. – 6. Un pois, un chou et une noix. – 7. Le crucifix de l’hôpital. – 8. Le travail du bourgeois. – 9. L’œil du lynx et du hibou. – 10. Le landau du carnaval. c) 1. L’étau du forgeron. – 2. L’étal du boucher. – 3. Le gouvernail du bateau. – 4. Le chapeau de l’épouvantail. – 5. Un copeau mince comme un cheveu. 6. Le nez du chacal. – 7. Un verrou sur le vantail. – 8. Ce récital est un régal. – 9. Un rail et un tuyau. – 10. Le portail du château. 7. Mettez au singulier.
a) 1. Funérailles. – 2. Services. – 3. Arrhes. – 4. Fastes. – 5. Nippes. – 6. Archives. – 7. Aguets.
a) 1. Les eaux des puits. – 2. Des fruits à noyaux. – 3. Les troupeaux dans les enclos. – 4. Les avis des jounaux. – 5. Les compas et les niveaux. – 6. Les succès des rivaux. – 7. Des baux engendrant des procès. – 8. Les remords des filous. – 9. Trouver des chevaux aux relais. – 10. Les legs au neveux. b) 1. Des mets sur des plateaux. – 2. Les poids des métaux. – 3. Les poitrails de ces animaux. – 4. Des secours aux malheureux. – 5. Des écriteaux sur des poteaux. – 6. Des matelas dans des galetas. – 7. Des treillis et des barreaux. – 8. Des poireaux et des radis. – 9. Les rinceaux des confessionnaux. – 10. Des brebis et des agneaux dans des enclos.
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4. Faites une phrase avec chacun des mots suivants après avoir, éventuellement, vérifié leur sens dans le dictionnaire.
14. Le jeune homme a manqué un cours. 15. Mon neveu est allé au bal.
8. Barrez l’intrus. A)
1. carnaval 2. feu 3. fléau 4. genou 5. cardinal 6. pou 7. portail 8. chacal 9. pneu 10. épouvantail
- festival - bleu - noyau - bisou - général - chou - soupirail - cheval - bleu - vitrail
- bal - jeu - tuyau - coucou - récital - trou - rail - hôpital - neveu - émail
- mal - aveu - landau - bambou - animal - hibou - détail - journal - landau - corail
B)
1. avis 2. maux 3. vitraux 4. patois 5. poux 6. écrous 7. chameaux 8. poids 9. chacals 10. métaux
- radis - radicaux - vantaux - lois - époux - tabous - émaux - droits - festivals - bateaux
- cris - chevaux - coraux - rois - choux - cous - moineaux - froids - carnavals - journaux
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9. Mettez les éléments des phrases au pluriel. A)
1. Tu as une écharpe. 2. Le poireau est un légume. 3. La pomme est un fruit. 4. Il y a une boutique sur le boulevard. 5. Le médecin est dans l’hôpital. 6. C’est un jeu. 7. C’est un fou. 8. Elle a acheté un manteau et un landau. 9. Il a un oeil vert. 10. C’est le fils de Marianne. 11. Il y a un couteau sur la table. 12. Il y a un stylo sur le bureau. 13. L’écureuil est dans le bois. 33
B)
1. L’oiseau n’est pas dans la cage. 2. Le chapeau n’est pas sur le lit. 3. Ce n’est pas un fauteuil, c’est une chaise. 4. Le landau n’est pas à la jeune fille. 5. Ce n’est pas un vêtement, c’est un bijou. 6. Le caillou n’est pas sous le canapé. 7. Sa voix n’est pas belle. 8. Ce n’est pas le cheval du cavalier. 9. Le malade n’est pas dans l’hôpital. 10. Ce n’est pas la clé de notre appartement. 11. Ce livre n’est pas dans ma chambre. 12. Ce château n’est pas à moi. 13. Je n’ai pas mangé ce gâteau. 14. Ma nièce n’a pas pris ce journal. 15. Ce n’est pas un tapis, c’est un drapeau.
10. Mettez au pluriel les noms en italiques. a) Avant Noёl. Que de joujou, que de merveilles sous le feu des étalages, et quels reflets mystérieux dans ces rouges, ces bleu, ces ors, ces couleurs de vitrail qui papillotent aux yeux des enfants éblouis! C’est comme si la porte du bonheur avait ouvert ses deux vantail. Partout ce sont des tableau féeriques: voici des château forts, des arsenal complets, des régiments avec leurs général, des jeu de construction, qui vous permettraient d’édifier des palais, depuis les soupirail jusqu’aux girouettes; voici des gares avec leur signal, leur rail, leurs aiquillages; voici les trottinettes aux pneu rebondis; voici, dans des boîtes qui fleurent le sapin frais, des ménageries avec des éléphants des chacal, de grands méchants loups et des agneau frisés, tout cela enveloppé dans des copeau minces comme des cheveu; voici même des vaisseau spatiaux équipé pour de fantastiques voyages. b) La fête du printemps. Les buissons ont mis leurs manteau verts et le ciel a déployé ses bleu les plus frais. Les portes du renouveau se sont ouvertes à deux vantail; les brises tièdes courent par monts et par val, caressent les rameau et agitent doucement les éventail des verdures nouvelles. Les ruisseau jasent et rient sur 34
les caillou; dans les bois, les musiciens ailés accordent leurs voix pour les festival prochains et pour les bal de la lumière de mai. On n’attend plus que les landau du Printemps, ce prince enchanteur, qui fera éclore partout les fleurs. c) 1. J’aime, dans les vieux logis, les vicilles armoires à panneau sculptés. – 2. Les chacal vivent par troupes dans les régions désertiques; ils cherchent leur nourriture dans les lieu habités; ils ne s’attaquent jamais aux autres animal. – 3. Ah! ces bocal de confitures dans les armoires de ma grandmère! Quel régal j’en faisais en imagination! – 4. Que d’excentricité dans les carnaval! Les sarrau des casseurs de caillou s’y trouvent mêlés aux toilettes chargées de bijou. – 5. De nombreuses îles de la Micronésie ont été formées par des corail. d) 1. Les hibou jetaient dans la nuit leurs appels funèbres. – 2. Observez ces joueurs de cartes: quelle variété dans l’art de replier et d’ouvrir ces petits éventail où tiennent leurs espoirs! – 3. Les bail de maison sont faits généralement par trois, six ou neuf ans. – 4. La gare brille de tous ses feu, les signal luisent comme des clou lumineux dans le crépuscule. – 5. Mille artistes ailés, dans les rameau reverdis, se préparent à donner leurs merveilleux festival; nous entendons bientôt les admirables récital du rossignol. e) 1. C’est imiter quelqu’un que de planter des chou. (Musset.) – 2. Le ciel n’était pas tout à fait bleu; il était plutôt gris, mais d’un gris plus doux que tous les bleu du monde. (A. France.) – 3. Les vantail de la porte offraient encore, vers le haut, quelques restes de peinture sang de bœuf. (Gautier.) – 4. De tous les travail auxquels puisse se livrer un honnête homme, le travail d’enfoncer des clou dans un mur est celui qui procure les plus tranquilles jouissances. (A. France.) – 5. Du fond de tous les lointains d’herbes et de fleurs, des rainettes, des grenouilles, des hibou, des chacal étonnent l’hymne de la nuit. (Loti.) – 6. On savait que sa jupe à carreau bleus et verts, qui datait de trois ans et laissait voir ses genou, appartenait à la crevette et aux crabes. (Colette.) 11. Mettez au pluriel les noms en italiques. a) 1. C’est une photo classique que celle des petits-enfants, entourant leur vieux aïeul. – 2. Nos bons aïeul voyageaient dans des coches et dans des diligences. – 3. Les ciel de lit sont des espèces de dais drapés au-dessus des lits. – 4. Les œil-de-bœuf de la cour du Louvre, à Paris, sont ornés de sculptu35
res. – 5. Certaines infiltrations se produisent parfois dans les ciel de carrière. – 6. Les œil-de-loup, les œil-de chat, les œil-de-tigre et les œil-de-serpent sont des pierres chatoyantes. b) 1. Certains chevaux peureux refusent de s’engager dans les travail des maréchaux-ferrants. – 2. De longs chapelets d’ail perdent aux poutres du grenier. – 3. Les œil sont, dit-on, le miroir de l’âme. – 4. Le peintre normand Eugène Bodin a peint des marines dont les ciel sont lumineux. – 5. Voici nos petits et leur mère qui viennent prendre place à côté de leurs aïeul. (Jammes.) – 6. Les ciel pour les mortels sont un livre entrouvert. (Lamartine.) – 7. Je songe aux ciel marins, à leurs couchants si doux. 12. Mettez quand il y a lieu, la marque du pluriel aux noms propres en italiques. a) 1. Cornélie, la mère des Gracque, disait en montrant ses enfants: «Voilà mes joyaux à moi!» – 2. Il y a chez nous une foule de Dumont et de Dupont. – 3. L’historien latin Suéton a écrit la vie des douze César. – 4. TiteLive a raconté le combat des trois Curiace. – 5. Les Boussuet, les Massillon, les Flécher ont illustré la chaire (красноречие) chrétienne au XVIIe siècle. b) 1. Les deux Van Eyck ont perfectionné, au XVe siècle, la peinture à l’huile. – 2. Parmi les papes, il y a eu quatorze Benoît, dont un saint. – 3. Que de plaisir on peut goûter en admirant dans les musées les Rembrandt, les Corot, les Memling! – 4. Le grand Condé était de famille des Bourbon. – 5. Dans ma bibliothèque, j’ai deux Molière. c) 1. De tous les peuples de Gaule, a dit César, les Belge sont les plus braves. – 2. Deux Phèdre furent représentées à Paris en 1677: l’une de Racine; l’autre de Pradon, poète aujourd’hui retombé dans l’obscurité. – 3. Le libraire a annoncé qu’il nous enverrait trente Enéide et trente Géographie de l’Europe. – 4. L’écrivain écossais Robert-Louis Stevenson a raconté dans un livre plaisant comment, à l’automne de 1878, il a traversé les Cevenne à pied en compagnie de l’ânesse Modestine. – 5. Les Capétien ont régné pendant plus de trois siècles. d) 1. Hélas! Tous les César et tous les Charlemagne! Ont deux versants ainsi que les hautes montagnes. (Hugo.) – 2. Philippe Auguste n’avait qu’une idée: chasser les Plantagenet du territoire. (Bainville.) – 3. Je souhaite de tout mon cœur que les Bonaparte vous donnent ce que j’aurais demandé pour toi aux Bourbon. (Zola.) – 4. Nieuport-ville, Nieuport-bains, Coxyde-bains, Coxyde-ville, reliaient, à vol d’oiseau, un cadre distordu de routes. (.....) Les 36
deux Nieuport, en ruines, n’offraient plus que l’abri de leurs caves aux chefs et aux postes de secours des différents corps. (Cocteau.) – 5. Bibracte était la ville la plus industrieuse des Gaule. (C. Jullian.)
bas-relief. – 6. Ce cabaret était un coupe-gorge. – 7. Le mot du pince-sansrire. – 8. Le banc du terre-plein. – 9. Le post-scriptum de la lettre. – 10. L’inscription de l’ex-voto.
13. Justifiez l’ortographe les noms en italiques.
15. Mettez au pluriel les noms composés en italiques.
a) 1. Solidarité des Brunswick, des Nassau, des Romanoff, des Hohensollern, des Habsbourg avec les Bourbons. (Hugo.) – 2. Dieu a soin que le monde ne voie pas beaucoup d’Alexandres, de Césars et de Napoléons: ils coûtent cher! (Veuillot.) – 3. Les armes des Chateaubriand étaient d’abord des pommes de pin avec la devise «Je sème l’or». (Chateaubriand.) – 4. Le plus beau des Parténons ne vaut pas un moutonnement de dunes dorées par le soleil. (E. Psichari.) – 5. Je vois, de janvier à décembre, la procession des bougeois, les Solons qui vont à la Chambre et les Arthurs qui vont au bois. (Th. Gautier.)
a) 1. Quelle variété de teintes dans ces plate-bande! Les reinemarguerite y voisinent avec les bouton-d’or, les gueule-de-lion, les piedd’alouette et les belle-d’un-jour. – 2. On a fait aux belle-mère une réputation détestable. – 3. Les avant-bec d’un pont sont les contreforts en avant et en arrière de la pile de ce pont. – 4. Ne soyez pas des casse-cou. – 5. Quels tristes contrastes parfois entre nos pensées et nos arrière-pensée.
b) 1. Du caractère anglais et du despotisme légué aux Stuarts par les Tudors est sortie la révolution d’Angleterre. Du caractère français et de l’anarchie nobiliaire léguée par les guerres civiles aux Bourbons est sortie la monarchie de Louis XIV. (Taine.) – 2. Les Voltaire, les Montesquieu, les Rousseau, les Diderot même conserveront cet outil de précision, et le partageront ou transmettront à tous les écrivains de marque. (Thérive.) – 3. On savait que les plus beaux Grecos étaient chez moi. (Malraux.) – 4. Cinq ans d’embrassades, de massacres, de discours, de «Marseillaise», de carmagnoles, c’est long. (A. France.) – 5. C’est avec les Goncourt que commence cette prédilection pour les cas exceptionnels, pathologiques. (J. Vier.) 14. Mettez au pluriel les noms composés.
b) 1. L’hiver s’en va; déjà voici les premières perce-neige. – 2. Sachons de ne pas fuir les tête-à-tête avec nous-mêmes. – 3. Un homme droit ne parle pas par sous-entendu, il ne fait pas de croc-en-jambe à la vérité. – 4. Pour bien prouver l’authenticité de certains textes, on en donne parfois des fac-similé photographiques. – 5. Les perce-oreille sont inoffensifs: ils ne percent que des fruits. 16. Justifiez l’ortographe des noms en italiques. a) 1. Les enfants font des bonshommes de neige dans tous les jardins. – 2. Les églises paraissent des maisonettes à côté des gratte-ciel. – 3. Mes deux beaux-frères habitent la campagne. – 4. Les petits-enfants sont des touche-àtout dont il faut se méfier. – 5. J’enrichis par des échanges ma collection de timbres-poste.
a) 1. Le chef-lieu de la province. – 2. La table du wagon-restaurant. – 3. La clef du coffre-fort. – 4. L’aile de la chauve-souris. – 5. Le cadre de cette eau-forte. – 6. Le nid de l’oiseau-mouche. – 7. La tige du chou-fleur. – 8. Le piquant du porc-épic. – 9. L’arc-boutant de ce mur. b) 1. L’anniversaire de la grand-mère. – 2. Le chef-d’œuvre de l’artiste. – 3. L’appel du haut-parleur. – 4. ..... le faux-fuyant de l’hypocrisie. – 5. Le timbre-poste de ce pays. – 6. L’architecte du gratte-ciel. – 7. L’arrièreboutique du brocanteur. – 8. Le pétale de la perce-neige. – 9. La porte du rezde-chaussée. – 10. L’auteur de l’avant-projet.
b) 1. Mille arcs-en-ciel se courbent et se croisent sur l’abîme. (Chateaubriand.) – 2. Tous les après-midi, il va à la plage nouvellement aménagée sur les bords du Cher. (R. Sabatier.) – 3. Nos arrière-grands-mères, faute de poches, avaient des sacs, tout comme leurs arrière-petites-filles, pour la même raison. (F. Hermant.) – 4. Un vieil homme tout moussu de barbe vend des perce-neige en pied avec leur bulbe gangué de terre, et leur fleur en pendeloque qui a la forme d’une abeille. (Colette.) – 5. Ces procès-verbaux des communes rurales sont autant de fleurs sauvages qui semblent avoir poussé au sein des moissons. (Michelet.) – 6. Les seuls traités qui compteraient sont ceux qui se concluraient entre les arrière-pensées.
c) 1. Le nom de l’ayant-droit. – 2. La clef de la garde-robe. – 3. Le modèle de ce couvre-lit. – 4. Un rôle de bouche-trou. – 5. Le personnage de ce 37
c) 1. Elle ne connaissait à peu près personne dans cette assemblée endimanchée, où les chapeaux à fleurs, les crinolines parisiennes avaient rem38
placé les coiffes et les sarraus de la semaine. (A. Daudet.) – 2. Dans la chambre tiède, close, orangée à la lumière des abat-jour, maman, le nez chaussé de fortes lunettes, remaille inlassablement des bas. (M. Gevers.) – 3. Ami! je n’irai plus ravir si loin de moi, dans les secrets de Dieu ces comment, ces pourquoi. (Lamartine.) – 4. Tacite fit un roman passionnant avec les débordements plus ou moins sanglants des hitlers romains. (Queneau.) – 5. Leur concurrence ne gênait en rien les Espagnols marchands d’aulx et de citrons. (J.-P. Clébert.) – 6. Non seulement la guerre avait changé mes rapports à tout, mais elle avait tout changé: les ciels de Paris et les villages de Bretagne, la bouche des femmes, les yeux des enfants. (S. de Beauvoir.)
ЛИТЕРАТУРА 1. CIEF. Niv. III, IV. Université de Grenoble. 2. Cristiane Descotes-Genon. Marie-Hélène Morsel. Claude Richou. L’exercisier. L’expression française pour le niveau intermédiaire. Presses Universitaires de Grenoble, 1993. 3. Grevisse M. Le français correct. DUCULOT, 1989. 4. Grevisse M. Le bon usage. 3-e édition. André Goosse. De Boeck. DUCULOT, 1993. 5. Grevisse M. Goosse A. Nouvelle grammaire française. DUCULOT, 1993. 6. Grevisse M. Goosse A. Nouvelle grammaire française. Applications. DUCULOT, 1989. 7. Иванченко А.И. Практика французского языка: Сборник упражнений по грамматике. СПб.: Изд-во «Союз», 2000. 8. Попова И.Н., Казакова М.А. Le Français. Грамматика французского языка: Практический курс. М.: Высш. шк., 1989.
Редактор Л.Ф. Платоненко
Подписано в печать 03.04.02. Формат бумаги 60х84 1/16. Печ. л. 2,5. Уч.-изд. л. 2,9. Тираж 50 экз. Заказ . Издательско-полиграфический отдел ОмГУ 644077, г. Омск-77, пр. Мира 55а, госуниверситет 39
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