ii
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PATROLOGIA OHIENTALIS TOMUS DEGIMUS QUINTUS
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ii
i^MK-^Wiii^}::t:fiivJi%
PATROLOGIA OHIENTALIS TOMUS DEGIMUS QUINTUS
-^
r R.
GR AFFIN
—
F.
NAU
PATROLOGIA ORIENTALIS TOMUS DECIMUS QUINTUS
I.
—
E. M'-- LOUIS PETIT. DOCUMENTS RELATIFS AU CoXCILE DE FlORENCE.
S.
—
I.
La
QUESTION DU PUBGATOIRE A FeRRARE. II.
-
BARDY.
G.
Les trophees de Damas. III.
—
BAYAN.
G.
Le
Synaxaire
ARMENIEN DE Ter
Israel.
(III.
Mois de
SaJtmi). IV.
-
M. BRi:&RE. de Mabboug. De uno e Sancta Trinitate INCORPORATO ET PASSO. [Dissertcitions I et II).
Philoxene
V.
—
S.
Le
GREBAUT. Synaxaire
Ethiopien
FIRMIN-DIDOT ET
(IV.
Mols de
Tahscliascli).
PARIS IMPHIMEURS-EDITEURS
C'S
LIBRAIRIE DE PARIS, 56,
1Ü27
RUE JACOB
DOCUMENTS RELATIFS
AU CONCILE DE FLOUENCE LA QUESTION DU PURG ATOIKE Ä FERRARE DOCUMENTS TEXTES
S. E.
EDITliS ET
M^-^
I-VI
TRADUITS
Louis
PETIT
ARCHEVEVÜE LATIN D'ATHENES
PATR. OR.
—
T.
XV.
—
F.
1.
^
BENEDICTOXV- PONT- MAXQVI-PROMISSIS- FRETVS
QVIBVS-CHRISTVS-PETRO-APOSTOLORVM-PRINCIPI
PERPETVAM SPOPON DIT DE INFERIS VICTORIAM •
•
•
-TANTA- INGENIORVM- VERSVTIA
IN IN
•
•
TANTA RERVM PERTVRBATIONE
VNIVERSAM REM CHRISTIANAM •
AEQVO DVM REGIT IMPERIO •
IN-OMNES-BENIGNVS
LONGE TAMEN
IN
•
CALAMITOSOS PROPENSIOR
lACENTIS- ORIENTIS SALVTI
•
CONSVLTVRVS
AD RES ORI ENTALI VM TRACTANDAS •
•
NOVVM PATRVM PVRPVRATORVM COLLEGI VM •
•
•
AD DISCIPLINAS ARTESQUE ORIENTALIVM •
•
IN
•
•
VRBE PROVEH ENDAS •
NOVVM -GYMNASIVM DATIS-AEDIBVS-SELECTIS- VNDIQVE -VIRIS
INSTITVENDVM-ORDINANDVMQVE-CVRAVIT
HAEC ACCVRATE COLLECTA •
•
SACROSANCTAE SYNODI FLORENTINAE •
IN
ITA-
-QVA-TVM-GRAECI-TVM-LATINI
VNVM -IN-MVNDO-DEVM
VTI
•
VTI
-SOLEM -VNVM- IN-CAELO
VNAM PRONVNTIARVNT•
IN
•
TERRIS- ESSE
SVB-ROMANO-PONTIFICE- ECCLESIAM
MONVMENTA- DEDICAMVS IN-
PONTIFICEM-SANCTISS-MAX-
IN-PATREM-OPTFIDEI
-CONSTANTIAE-OBSEQVII PIETmTIS -
DOCVMENTVM
Nihil obstat,
R.
GRAFFIN.
PERMIS D'IMPRIMER
Paris, le 25 juin 1920.
H.
ODELIN,
INTRODUCTION
Tout ouvrage, au dire frontispice
brillant
Pindare,
de
'Ap^Of^evou
:
faudrait donc presenter
ici,
^'
ne
epyou,
devrait
6e[xev
que par un -r,ly.u'^'i;'
.
11
en quelques pages soignees, les origines du
TOrient et l'Occident,
religieux qui divise, depuis taut de siecles,
conflit
s'ouvrir y^rh
Tvpo'ctoTCov
en rappeler les pliases principales, et fmir par une dissertation en regle sur le concilc de Florence, qui devait clore ce grand debat. Teile n'est pour-
ma
tant pas
pretention.
Le concile de Florence, fois,
est vrai, attend encore son histörien; toute-
il
ce n'est point par des tableaux
savamment disposes, mais bien par
le
depouillement souvent ingrat des documents que procedc Thistorien de nos jours, et l'assemblee de 1431) presente encore, dans ses proces-verbaux, trop de lacunes, pour que l'on puisse songer ä en reprodulre la physionomie
avec une entiere
fidelite.
Et quand
On
ou du moins
qu'ils n'ont pas
dont
sait,
serait dilTicile de
il
je
parle de
proces-verbaux, c'est par
helas! que ces precieux documents n existent plus,
euphemisme.
encore ete retrouves, par une de ces fatalites
citer
beaucoup d'exemples pour des evenements du moins, faire bon accueil
recents. Aussi voudra-t-on, je l'espere
aussi
aux documents reunis Ils
ici
pour
la
premiere
i'ois.
sont, pour les debats qui ont eu lieu a Ferrare,
capitale, et pourtant
on
les avait jusqu'ici laisses
dune importance
dans l'ombre. Le Quien, ä
qui bien peu de choses ont echappö, les avait examines de pres, et il en donne, dans sa cinquieme Dis.scrtatio Dainasceniea^, une analyse succincte,
mais
fidele.
Et c'est par Tintermediaire de Le Quien, nuUement par la textes, que les bistoriens du dogme y ont fait
connaissance directe des allusion. II
y
a
mieux ä
faire,
on en conviendra, que de reproduire indefiniment
meraes aflirmations, surtdut quand il s'agit de documents qui, loin d'etre perdus, nous ont ete au contraire conserves dans un grand nombre de manuscrits. Que l'on me permette de les replacer, tout d'abord, dans leur
les
milieu historique.
Apres de multiples de Bäle et
le
et laborieuses negociations,
pape Eugene IV avaient, pour ainsi
oü ks öveques dissidents
1.
Olymp. VI,
4-5.
—
2.
Mione,
J>.
G-,
t.
de vitesse
et
Jean Paleologue
et
dire, lutte
d'offres seduisantes, les Grecs, conduits par l'empereur 94, cc. 353-359.
INTRODUCTION.
6 le
Venise,
etaieiit arrives ä
patriarclie Josepli,
(late, le
[6]
A
1438.
8 fövrier
le
cette
concile general se trouvait dejä ouvert, depuis le 8 janvier, ä Fer-
au grand desappointement des Peres de Bäle, ce qui faisait ecrire ä Tun d'eux, Jilneas Sylvius, le futur Pie II, cette phrasc pleine d'une douce « Risit Oriens Latinorum insaniam, qui sibi ipsi dissentientes, Ironie
rare,
:
aliorum unionom perquirorcnt Ic
nom d'Eugene
Salues, au
».
o-rand cardiiial Nicolas Albergati, puis par le
Cesarini,
les
quelque temps
hesiterent
prelats orientaux
IV, d'abord par
non moins fameux Julien sur
le
parti
prendrc. Oii valait-il mieux se rendre? ä Ferrare ou ä Bäle? Le doge,
ä
lui,
leur conseillait d'attendre ä Venise l'arrivee des ambassadeurs de Bäle et
des representants des princes. Finalement les legats du Pape eurent gain de cause; au ])Out de vingt jours d'actifs pourparlers, l'empereur, suivi d'un
pompeux
cortege, se dirigea sur Ferrare,
nelle, accueilli avec
8 mars,
il fit,
le
4 mars, son entree solenle
patriarche arriva k son tour, escorte jusqu'aupres du Pape par
le
quatre cardinaux, vingt-cinq evöques et
de l'une
oii
munificence par Eugene IV. Quatre jours plus tard,
le
gouverneur de
la ville.
Le protocole
de l'aulre reception avait donne lieu k d'assez vifs debats, qui se
et
renouvelerent avec non moius d'acuite ä roccasion de la premiere seaace solennclle du concile, le mardi saint, 9 avril, dans la catbedrale de Ferrare,
dediee ä San Giorgio. Mais on avait
Le 13
uiie
avril,
fois
eveques grecs ä aborder, tions
dogmatiqucs sur IcsqucUes
hesitations,
et
toiil,
par s'entendre.
pascales terminees,
Pape
le
invita
les
reunions priveos, rcxamea des diverses ques-
cii
Les Grecs auraicnt bicn voulu, ccsse annoncee,
malgre
fini,
fetes
les
il
avait divergence entre les
y
ici
encore, ne rien
l'aire
deux Eglises.
avant l'arrivee saus
toujours ajouruee, dos Peres de BAle. Apres quelques
on se mit pourtant ä
leurs secretaires respcctifs, au
Dix prelats de chaque
l'oeuvre.
uombrc de deux, devaient
parti,
se reunir,
avec
deux
par semaine, dans l'eglise San-Francesco, pour y discuter ensemble
fois
sur les points controverses'.
Ce
du cöte des Grecs,
furent,
autres, dont le siöge n'est pas indique.
Marc d'Epliese
Premiers,
k savoir
prendrc
parole en public.
la
A
et
la tete
les
metropolites
Lacedemone, d'Ancliialo,
d'Epliese, de Nicee, de iMouembasie, de
Par ordre de l'empereur,
Bessarinu de Nicee,
et
cinq
les
deux
devaient seuls
des Latins se trouvaient les cardinaux
Julien Cesarini et Nicolas Albergati, l'arclieveque de
savant dominicain
compliments,
les
cspagnol Jean de
Rhodes Andre, et le Torquemada. Apres un echange de
delegues aborderenl, dans
lions k döbattrc. Julien Cesarini les avait
1.
[Üorolhee de Mitylene]
2' c'flition,
'Rome,
l.SG'i),
'II
p. 14;
«y'«
la
'^'" oixou|A£vtxri iv
ctXwpEvti'a ouvooo?
Sylvestre Syropoulos,
inter (jraecos et Latinos (Hagae-Clomilis
troisieme seance, les ques-
ramcnees ä quatre
= Haag-,
:
la
Procession
(Rome, 1577j,
p. 9;
1
Vera historia unionis non verae
\
1660), p. 115.
i
4
r
IXTRODUCTIOX. les
Ju Saint-Esprit,
ilemaude des Grecs,
Tepoque oü
jusqu'ä
Azymes,
Purgatoire, et
concile,
par Tarrivee des Peres de Bäle
presentants des princes, presenterait uutres,
la
dos re-
et
aspect plus imposant. Sur les trois
iin
s'engagerent ä repondre, dans
ils
A
Primaute romaiao.
la
premiere de ces questions fut remise ä plus tard,
la le
le
7
le
plus bref delai, apres entente
uvec l'empereur. Celui-ci leur conseilla de choisir, pour commencer, l'une lies
c'est
dcux dernieres questions. Les Latins ne firent aucune objection, et ainsi que, du consentement des deux parties, la question du Purga-
i.oire
A
fut la
premiere ä venir en deliberation.
cinquieme reunion, qui eut Heu
la
catholique touchant
(loctrine
le
le 5 juin, .hilien
Cesarini exposa la
Purgatoire. Apres Tavoir resumee en une
courte formule, empruntee d'ailleurs au concile de etre inseree teile quelle dans le decret
Lyon
de Florence,
et qui devait
le
un certain nonibre de textes empruntes au second
ä Tappui
chabees, ä Tevangile de saint Matthieu,
premiere Epitre aux Corinthiens.
et
des
livre
au chapitre
surtout
encore
cardinal apportait
Ma-
de
iir
la
Venaient ensuite quelques temoignagcs
patristiques, fournis, du cöte de TOrient, par S. Basile, S. Epiphane, S. Jean
Damascene, pour
A
Grand.
S.
Denvs l'Areopagite, Theodoret, par
Occidentaux.
les
ces
S.
arguments d'autorite
de raison. Cet expose ayant
Champions, Marc qui fut
meme
et
pour
firent
S.
finir,
et,
Gregoire
une
le
preuve
aux Grecs', leurs deux
ecrit
chacun une reponse particuliere,
Tobjet principal de la presente publication.
moins Torigine travail
II suflit,
fort
le
II
Importe, des lors,
contenu desormais accessible ä tous, du
et Fauthenticite.
personnel de Tereque d'Ephese ne saurait 6tre mis en doute.
pour trancher
question, d'en appeler au temoignage des mauus-
la
nombreux, qui nous ont conserve, sous
discours sur et
y
Gregoire de Nysse,
S.
Ambroiso,
s'ajoutait,
ete remis par
Bessarion,
d'en examiner avec soin, sincm
crits
S.
ensuite fondue en une seule et remise aux Latins des le 14 du mois de juin 1438. Ce sont precisement ces repouses des Orientaux
qui fönt
Le
Augustin,
le
le
nom
de Marc, trois
Purgatoire, prononces ä Ferrare, en presence des cardinaux
des theologiens latins
:
et
comme
ces discours,
quand
ils
sont reproduits
un ordre constant, cet ordre est evisucccssion chronologique. L'examen intrinseque
in extenso, se suivent toujours dans
demment commande par 1. 11
la
a ete insere, mais avec de graves lacunes, par
CoUatio XXII, c'est-ä-dire ä une place oü Ton
echappe ä beaucoup d'historiens.
Comme
il
n'irait
Andre de Santa-Croce dans pas
le
chercher;
aussi
sa
a-t-il
a naturellement servi de cadre aux repouses
de le republier ici, sous le n° I, avec de notables ameliorationsqueladecouverte du texte grec, restejusqu'ici inconnu. m'aperdes Grecs et
qu'il est fort court. j'ai
cru
bieii faire
mis d'apporter ä ledition de Giusliniani, Acta conc Flurentini, I'ome, 1638,
p. 285-2S8.
!
INTRODUCTION.
S
du
coniluit
Ou
aux menies conclusioiis.
resto
cevoir qu'ils constitueut
comme
[8]
pour s'aper-
n'a qu'ä les relire
successives aux th^ses
aiitant de repliques
Le prcmicr morceau, d'un caractere plus general, debute pröcisement par la forniulo presentee par Cesarini. Dans le second discours, on latines.
voit la discussion se resserrer autour de certains textes plus embarrassants,
pour
avec
finir,
troisieme morceau, sur des points de detail.
le
Les discours de Marc d'Ephcse ont survecu dans leur iutegrite, et il ne sera qua juste de leur donner desormais Fhospitalite dans les collections conciliaires.
En
est-il
meme
de
de l'ceuvre de Bessarion, ou tout au moins
de cette reponse collective des deux prelats remise aux Latins
A
1438?
14 juin'
le
cette question, (|ui ne parait pas avoir ete jamais discutee,
rcpondre aussi par raflirmative.
vient de
pris ä tächc de rembrouiller,
est necessaire de
il
con-
il
Mais corame on semble avoir
commoncer par devidcr
,i
-j
l'cchcveau avaut de presenter une conclusion qui soit absolumcnt liors de
.j
toulc conteste.
i
Marlin Crusius signale, dans sa Turro-Graecia'-, un opusculc
cn ces termes
«
:
et
Cratronim ad posilioncm Latinorum,
R(\spoiisii)
if/nis pur(jat(irii funilaiitiiun et
juvhaiitium, quae Iccta
reverendis Patiibus et dominis deputatis die sabbati
sacristia
Fvainun Miiiorum,
supprime, ou plutöt
si
Ton
Que la
ce
document
ait ete
et
rcctifie les derniers
13 mensis^
mots de ce
'
-^
j
)
Ton
j
se trouve
2
».
on
in
Si
de Bessarion.
plus tard remis a Bäle au cardinal Nicolas de Cusa,
choso n'est poiut impossible; mais que cette remise
les prelats grecs
et
M38,
iunii
titre,
reponse collective de Marc
la
opinionem
data fuit reverendissimis
praesentata Nieolao Cusano
Basileae,
evidemment en preseuce de
qu'il decrit
ait ete ellectuee
par
\
•
,
venus au concile, voilä qui depasse toute vraisemblance.
j
En
juin l^^S, les Grecs ne se trouvaient sürement pas ä Bäle,
sonl du restc jamais rendus,
que
la
question du Purgatoire
et
oi'i
Ton n'a pas connaissance, par ne dis pas debattue avec
ait ete, je
taux, mais simplement posee au concile de Bäle. Cliose
ils
ne se
ailleurs,
les Orien-
]
-
.
non moins digne
^
de remarquc, c'est ä des prelats delegues, Patribus
et
dominis deputatis, que
:
Grecs ont remis leur reponse. Des delegucs de ce genre avaient bien
les ete,
ou
l'a
vu, desigues ä Ferrare;
ils
n'ont pu l'etre ä Bäle, pour la
raison que ce point de controverse n'v a
meme
bonne
;
pas ete mis en discussion.
|
Allons plus loin.
C'est
le
samedi,
14 juin, que la remise a eu lieu; or,
j
d"apres Dorollice de Mityleue, c'est
bliquement au
1.
nom
des Grecs.
14 juin que Bessarion repondit pu-
le
Enfin,
derniere
coiucidence,
Celle dalc du 14 juin est c.xpressemenl indiquee par Dorotheo de xMitylene, op.
p. 10; 2° edil., p. l'as.serlion
l(i.
—
2. I'.
KiS.
—
3.
C'est
de DoroUiee de Mitylene, pour
ae tomba pas un samedi, conimc
il
est
i'i
ici,
eil.,
\
conformement ä
i
bien simple qu'en 1438, le 13 juin
j
inensis qu'il faul lire,
la raison
dit
\
on indique
mais un vendredi.
\
[9]
IXTRODUCTIÜN.
-
comme
lieu de
reunion
des Freres Mineurs;
sacristie
la
9
Dorothee de
et
Mityleue, en desaecord sur ce point avec Syropoulos qui nomnie r.eglise
de Saint-Andre, qui n'est plus aujourd'hui aiTectee au culte', indique bien
que
la Coraraission
des Dix se reunissait dans l'eglise de Saint-Frangois".
La traduction grecque
officielle
de
Cedula presentee par les Latins n'est pas
la
moins formelle; dans un trop bref preambule, £v
-rwSs
Tov
axxapi'o'j
j;aYyic/.o'j
(7>cs'jo.rr,uio(juv7.t, xd ~i :
l6o? aÜTÖ T-^4 £/./.A-^^.;a;.
Voir, plus loin, p. 40,
Hgne
2.
de Marc s'acheve dans ce manuscrit au folio ÖG.
— La troisieme
11
homelie
donc renoncer ä
faut
attribuer ä Gennadius la paternite d'une oeuvre ä laquelle il est reste totalement etranger. Deux lecteurs anonymes n'ont pas manque d'en faire la
remarque, en consignant, sur
le feuiUet
tations suivantes. Premiere note
V. cod. 2502
de garde de ce manuscrit, les annoMarci Epliesini de Purgatorio.
Immo
c'est-ä-dire Factuel 1327.
»,
buuntur Gennadio orationes de Ephesini in codice 5°
«
:
2%3
», l'actuel
Paris. 1327, du xvi°
Seconde note
Purgatorio,
:
«
leguntur sub
Ouae
liic
tri-
nomine Marci
1218.
251-258. Ce manuscrit ne contient premier discours de Marc; encore n'y est-il pas eutierement reproduit. Le texte s'interrompt brusquement, au haut du feuillot 258, recto, vers la fin
que
siecle. fol.
le
de notre
12,
^
p. 55,
contre, le copiste
1.
s'est
3,
avant Fexaraen de
presenter ses titres en ces termes TsAo; -a
TO-:
[7.ai4apr,TOu
la
citation de Theodoret.
reserve la moitie de cette
x.ai
-/.-jp
Mzp/.ryj
Oeo'j To owp&v, y.al Zayapiou ispsw; -ovo?
Fpacpsv TOUTi
ffTaXXepwu,
svzTOu
VM
TCps'cSsco?
ßotfft'Xea);
f^iopOtoOsv, 'Ev£Tir,'7i
TTpocri^et toO
toö
FzIawv. "Eppcoaöe
Par
pour nous
:
©eoi^wf/fTOu,
-/.dp
meme page
evSo;oTzTO'j
EJcXay.TvpoTZTou
>cal
-/.Op
(i.r,
TpoTTOAiTO'j
'Eips'wj
:
:
'Iwxwo'j OiJoz^-ou ßos-
YaX-/ivoTaTO'j
i7upou
KaodXou
oi ävayivctxr/.ovTSi;'
1562.
On
reconnaitra sans doute, sous ce döguisement grec, Texcellent
homme
I^TRODÜCTION.
20
que
Hurault, seigneur de lioistaille, mort
Jean
fut
[20]
graud iiombre de mauuscrits grecs'. Le
recueilli iin
tions öuivantes sur Torigine de ce ms.
impensa facta aureoruin
Ex
G.
cii
fol.
apres avoir
l.")72,
A
porte les indica-
Transcriptus ex antiquo exemplari,
:
Io Huralti
bibliotheca
Boistallerii.
en 1686 par Alexandre de Triccala,
6" F'aris. Siipijl. (jrcr 019, copie
103
fol.
:
Marci Eugenici responsio duplex ad Latiiios de igne purgatorio. 1° Paris. Coisl. 2S9. Ce ms., copie au xvii^ siede par JeanTinerel deBelleroplion pour le chancelier Seguier, compte 92
ne renferme que
les
U
de 15 lignes chaque.
fol.
i
deux homelies de Marc d'Epliese. Le copiste corrige
j
plusieurs fois, soit au-dessus du texte, soit en marge, des erreurs materielles.
Le
texte lui-mcme est eonforme ä celui
du
Paris. 1261 et des autres mss. de
cette famille. Paris.
<S"
Aux
divers.
du
I.'j'SI),
Eüysviy.o'j,
Aartvwv
meme
suivant
le titre
Les
ETs'pwv !^r,Tvi;AXT(ov.
/.al
:
tx;
ävxTpe-ovra
^i^oLay.xXiix.
fol.
286-289 qui suivent
les fol.
le
proposait d'y transcrire.
le scribc se
de
ms.
de contenu
3i)4 fol.,
g » |i
258-285, on trouve les deux homelios de Marc d'Ephese sur
fol.
purgatoire, avec
le
C'est un
siecle.
xvi''
j
t&O jv-ax-xpiuTaTou
— £pi
250
xoCi
x.ijpoü
Map/tou
irupoi;
x.aOa.pTYipiO'j
'Eipeirou
hs.ay-riki'x ^
toü tojv
257 sont laisses en blanc; de
v" ä
second traite
En marge
on ne saurait dire ce que
:
quelques notes indiquent les
divisions du sujet ou les passages remarquables. 9" Mctochiiin
1.
(In
Saint-Srpiilcre ä Coastanlini>pk',
pag. 643-682". C'est
ri" 3.~>,
Jean HiiranU, seigneur de Boistaille et de Bourre, fut conseiller au Parlament de
Paris (1555), ambassadeur a ConstaiUinople
des requetcs (1565).
iiiailre
mouriit
11
cii
puis ä Venise (1501-1564). et enlin
(1.557),
se rcndant en Angleterre,
d'une nouvelle anijjassado, en 1572. La famille a laquollc
acluellemenl
i\l.
il
oü
il
qu'il
avait acquis ou fait copier ä scs frais a Constanlinople et a
Vcnisc passerciil, au moins en partie, chez son cousin Philippe Hurault,
Cheverny
cl eve(jue
de Chartres, de 1598 ä 1021; c'est a
celiii-ci
les acheta avec le resle de sa collection, coniprenant environ 150
Le Sm-apeiiin, InloUigenz-Blatt, a public une vivant
:
la p.
il
lisle
n" 22,
.'50
noveinbre
t.
t.
\ I,
I,
\).
Michaud
p.
le
—
P. Anselme. Histoiie gencalogique de la inai.son
213-214; et aussi, Memoires de
et Poujoulal,
Tobligeance de la
manuscrits grecs.
170, Leipzig, 1858, in-S",
518; L. Delisle, Le Cabinel des nianuscriis de la Bibliotheque
de Chevernij, chancelier de France, dans
iSI.
tome X,
la
/iiessire
Philippe Ilarault, co/nle
Nouvelle Collection des
Paris, 1838, in-8", p. 4ü4.
Memoires de
Nous devons tous ces
details
L. Dorez, bibliothecaire principal au
Bibliotheque nationale
n'exiiäte
du chan-
des manuscrits grecs de Jean Hurault, sans nul doute redigee de son
18 sous l'article 154. Voyez
imperiale,
de
1.S58, p.
fils
que Louis Xlll
notre texte du manuscrit 1327 actuel de la Bibliotheque nationale est mentionne
de France,
a
charge
iMarquis de Vibrayc.
le
Les manuscrits
celier de
etait
appartenait a pour chef
:
on
los
departement des manuscrits chercherait vainement ailleurs ainsi reunis, il
pas de noticc biographitpie de Jean Hurault.
simple renseignement, cerlains
autr assez Innguemenl expose d'Ephese l'arclieveque y car interet, ofTre un grand mort toutes, comme l'etrange theorie grecque sur l'etat des ämes apres la
C'est ä
:
LN'TRODUCTION.
>',
los
[24]
restent daiis l'attcnte, leur sort definitif ne devant
demons eux-meracs,
qu'au jour du jugemeut dcniier. Dans la seconde partie de son discours, Marc no fait que reiiouvclcr sous ime autre forme los objections dejä formulces precedemmeiit contre les textes cites par les Latins en faveiir ölrc fixe
de leur doctrine.
En le dire
sur
Ic
quels termes cos dernicrs repondirent-ils ä l'orateur grec, je ne saurais
exactemont, n'ayant pas oncore cu
la
bonne fnrtuup de mettrc
main
la
reponse. Elle se bornait saus doutc ä des demandcs
texte de cette
d'cclaircissements sur quatorze points auxquels l'archeveque d'Ephesc avait touclic saus les elucider.
On
trouvera, sous
Marc
VI, la reponse de
le n"
ä
Ce document, moins eteudu que les precedents, ne bien accueilli ä cause des nombreuses precisions qu'il
CCS diverses questions.
manquera pas apporte sur
la
d'etre
dcmande
les Latins, le
doivent attendre, pour voir leur sort
entendre par ce
Dieu dout
ils
ciel qui leur
bonheur actuel des
fixe, le
est assigne
jour du jugement?
comme
commenl
regne de Dieu et
le
les elus sont-ils
la
faut-il
les biens qui constituent la
et les elus,
(juc
damnes?
aux Arnes tenant
conscience et ces craiutes qui les tourmentent
dit profitables ä
soufTrent-ils, et
entre les
le inilieu
remords
signifio cette incertitude de l'avenir et ce
et la gravite des fautes qui peseul
bea-
heureux avant d'entrer en possession de
quelles peines ont-ils ä endurer? Et quant
de
Que
sejour? par la vision de
ces biens? Quel est, d'autre part, l'etat actuel des
damnes
quoi
elus, puisqu'ils
jouissent ä demi? par l'eclat de la divinite qui les eiiveloppe de
son rayonnement? par titude? Et
En
croyance des Orientaux touchant les uns dcrnieres.
consiste, avaient
Quelle est
?
la
nature
sur elles? Comraent les priores, que Ion
tous les trepasses iudistinctement, peuvent-elles etre utiles
aux damnes? Enüu, avant de donner l'absolutiou aux penitents, leur imposet-on des oeuvres de satisfaction, et dans quel bu(?
l'archeveque d'Epliese repond ca peu de mots, et
A
toutes ces questions,
tel est
Tinteret dogmatique
de ces deruiercs pages que l'on poul saus hesiter leur appliqucr
le
mot par Marc
Icquel uu erilique du xvii" siecle a caracterise rensciuble des discours de
publies 1.
ici
:
Opus elryans, nee contonncixliim
K. RenaiiJot,
'.
Gennadii palriarckae Consta ntinopolilani homiliae de sacramenlo
Eiicitaristiae (l'arisiis, 1709!, p. 87. Rcnaiidol attribue
nadius, mais son jufrcmcnt
ici
laussement ces discours ä Gen-
porle. non sur l'auteur, mais sur l'oeuvre elle-meme.
Athenes, en loclave de Sainl-Josepli, ce mois de mars 191S.
Louis Petit, Aiiliovequc.
'
DEPUTATORUM LATINORUM CEDULA DE PURGAT0R10\
j
Latinorum ad Graecos capita circa puucatorium ignem, data horum depütatis.
in scriptis
•;
'.
et ab üccidentali et ab Orientali Ecclehoc beati Francisci sacrario, ac disputare incipientibus de modo restituendi sanctam Latinorum Graecorumque imionem, nee non de petiistis ratione habcnda in discutiendis utriusque Ecclesiae controversiis, vero Ouoniam caperet.V initium igne purgatorio a inquisitio huiusmodi
Hvew-äto;
t-«
hiöy.yr,'^
TYJ
£tc;%-
-/.xi
äyiou
toO
iJflSTSpa «,tTVl(J£t,
i7Toxp'!c£i.
txvOv
.
ly.xvw;
TiapdvTi eipvi[x.£vwv 5i' r,u.töv ripLiv
1
-oico t£ AÖyco
e'X'Xzu.tcovto;',
1
y.ETa
TCoiylcou.iv.
A.
—
4. 6t|jLE>,i(i)9o!v]
A.
—
5. eTi[ioi.
—
6. r|[iiv tj
!
.1*
I
[27]
—
I.
DEPUTATORUM LATINORÜM CEDULA DE PURGATORIO.
habeatur praefinitus quidam locus, ut modo dixiiuus, ignisque
, declaratur primo
Machaliaeorum ubi
libro
5
paradiso, non
XII'' 10
Declaratur per Si
:
peccatis
Sctncta
:
futuro.
a peccatis solvi auf purgari possunt.
'In qua sententia datur
Et per apostolum Paulum
III.
prima epistola ad Corintbios cap.
in
argentum, lapides pretiosos, lignum, foenum, stipulam; enim Ihniini declarnbit.
Dies
quäle
probabil.
iynis
fucrit,
mercedem accipiet; Mach,
a] II
xii, 16.
T&
a".
si
—
Marc, in,
ifflwpKJiAc'vov
ßs€),0'j, tS
"
röiv
oü S'JvzvTai ToJv ßiov ojTCCo
-/.j.y.o-'.ü}-!
r,
^(^ps'.av iyo'jai't
aTCoXiieijOai
In
MaT^aTov,
/.XTce
uiftBijoizui vo£l(jf)xi
o.tT'.s^u.a.TK
TiiTOv
zsipaXaiw v") Xp',i-:d;
n;
[J.i-^
E'lilv
fiTiov-
e'pOri[A£v
twv My.jc/.abaiwv
loyiof-iog
Ttcso
sx/ca9aipsijf)xi.
y|
El'
i.€'''"
ToO ztc'j'TtöVju
äpyvpiov,
yj^'jGwi,
f'p/or /(wOoi'
uv6i iv T(ö
uvTi~)
j'vi,
*,'"•
x.ecpx'Xaitp
w;
tz'js,
oüosvrj;, o'jts it-'-o 7cö-> ev
töjv äy.asT'.wv, ovTtv-; ä-Q>.uecÖai T£
/.'jOjvtei;
autem
Cor. in, 13-15.
u.lv * «TCO TTJ; ^eüTs'pa;
ß". Ae-JTSpOV ^S TOUTO (pavspOÜTai ^li TOCi 0-6p Töj
/.«Oäpcov
:
superaedificavit,
patietur; ipse
c) I
u^iunTtwv uTiuXvHwaii'.
Tvapa-^eiTto o'vTdiv s'jyecOxi oO yor,, OTt oü ETCsi
y.al
—
10.
y,ify.\yMo, otcou \i-^iT(xi' "Ayio^ ovv xal acorTjQUÜäTjg
dnoHavovxMv ävacüntjoui, Smog av
-rTiüs.
Luc. xu,
211;
t^ttov
T'.va
'
quod
detrinientum
arserit,
tunc subdit'
et
uniuseuiusqite opus,
et
manserit
opus
cuius
Si
opus
b) Mat. xii, 32;
E'.vxi
ij.'vi
cuius
revelabitur,
irjne
riuia in
T£;, £v TO) [Ac'X/.ovTt aiöjvt, sy.(paiv£Tai TcpÜTOv
ev
III,
tractat de aedificante supra fundamentum, quod est Christus, aurum et
idii
5
nee in hoc
ei
quasdam culpas
intelligi,
hoc saeculo, quasdam in futuro posse relaxari>.
in
15
in
novo Testamento Salvator inquit, Matthaei
in
blasphemareril in Spiritiim sanrfum, non remittetnr
fjiiis
saeculo, nequc in
pro
coijitatio
est
Sed pro delunctis, qui sunt
nuUo indigent; nee pro illis, qui sunt Sunt igitur aut purgari non possunt.
solvi
quod
id,
saluhris
et
qiiia
mundanam
post hanc vitam
aliqui, qui II.
opus est orare,
quia a
inferno,
in
dicitur"
exomre, ut a peccatis solvantur.
defiinctis
27
yixy.xoi'Mi A.
—
3. sy.y.aeipEoQn
rede quidem, quoad sensuni
;
A.
—
4.
x;?»),»;'« y«
-A..
tarnen ipsa verba adducta apiid
In
ii/ji',
le.xlu latino
Marcum non
wg äiu habe-
leguntur.
f.
VC
DüCUMEiMS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
28 salvus
Haec verba
quasi per i(/nrm.
laincii
sie
erit,
tarnen quasi per
sed
erunt,
quia
peccato decedunt,
neque
;
de
est,
niiiil
quia salvi
non
qui
sine
intelligitur,
illis
de Ins proxime dixerat
autem sine peccato moriuntur,
qui
illud salcas erit, sie
de damnaiis intelligi non potest,
ifjnem,
aeternum peribunt
in
igne purgante in
de
nam verbum
futuro saeculo intelligi, se ipsa deolarant;
Si cuius
:
[28]
inansent;
opus
s
propter quod eos igne purgari
oportcat. Restat, ut de aliis purgandis in alia vita, qui tarnen salvabuntur, inteiligatur.
consuetudine universalis
Declaratur etiam
IV.
oratio profecto inutilis est,
enim oraret pro
bis, qui
si
enim
semper
sie
Ecclesiae, doctae et instructae a l)eatis
innumeris
qui
pontifieibus,
sanctis
aliis
quosque tam Graeci quam Latini ut sanctos venerantur
l'ulserunt miraculis,
lo
in gloria caelesti, vel in inferno.
Romanae
Paulo, et ab
Petro et
apostolis
cuius
purgatorium post mortem non ponatur; frustra
iam sunt
V. Auctoritate" sanctae
ipsa
Latinac
Ecclesiae tarn
Graecae, quac pro defunctis orat, et orare scmper consuevit;
quam
semper praedicavit, etiam tempore unionis,
tenuit, sie
;
|;
et
continue ante praesens exortum dissidium.
Patrum
VI. Declaratur huius fidei nostrae veritas auctoritate sanctorum
Graccoruni
Latinorum,
et
praesertim illorum,
et
tam
(juos
quam
Latini
a) Scilicet dcctaniliir aiuiorildtc.
nioög.
twv pviazTwv
To'jTcov
w; äuxisiv
(pxveocö;,
Toi; x.aTax.piTOi?
7H(H)Q,
äTvolouvTai"
TOJTwv
^ovTOi;
t6
£x,£rvo
pr,[/.a
oidv
oüy_
äpy.ö'CecÖai,
'Eut' Tirug
£'.p-/iz.cV
toO
TÖJv äTToßtoüvTtov
TTspi
O'JTJ
ivepl
sotiv e; ocütcüv,
(i'vEi;
6ia/.äpij
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T(ov ä'^£iA'jvT(ov
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TsTapTOv Tr,;
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xaÖoAiy.r,;
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OTt p.Dcpw e'fjL-pocöev Trepl
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Xüt^itt.'. o'jv
>^YO[/.£vtüv
tijjt',
5
y^pviva', Trepi
(jCiiCesÖai.
jj,c'X).ovTi [j{,
AeovTi, ripojc).«, /Ml
'
xyiot;
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W cap.
in
oÜK äiptsasvov
'O aÜTo;
1.
Ij)
6tu Tivpög, ov
-/.'Adati
VI
—
)
O'j T:avT£;
attüvi
aÜTo;
1
».
c. 72S.
Ttjjitopia;
STOv.Eva;
«
'il,
evOabe Jtixeios,
y-al
15
in precibus
ubi
auctoritas,
ftd.
—fl
irpoc/.aipo'j;
Se
t.
lüasl
j-oj)',
a'jTo;
«
O
L.,
/'.
sucerdulum
ys
oi'Td)
claret
quae Domino Deo ad eius altare funduntur, locum suum habet
sacerdolis*',
«
593.
nus-
etsi
veteribus omnino legeretur, non parva est universae
«
a)
In Maclia-
«
:
legimus oblatum pro mortuis sacrilicium; sed
libris
10
nisi essent
».
Cnra pro mortuis (jerenda"
libro de
».
veraciter diceretur,
hoc saeculo. neque in futuro,
in
tarnen remittetur in futuro
isto,
in
>
5
ne
saeculo, id est,
in futuro
puniantur, iam supra diximus
Non enim de quibusdam
«
''
eis remittetur
Idem Augustinus
«
crit,
de Cimlate Dei cap.
lilj.
vita tantum,
liac
ft
c.
saJcus
(nitciii
minuta peccata purgantur
capitalia, sed
[30]
t/|V
/.xOoA'.x.v;;
tov
röiov
t6-ov
May.-
vXkx
y.av
'E/.)cV/icia;
Tai; ^v/.ci'yi toS Upe'w; Tai;
7T:ocr,CLa
=
Pacnil., n. 33
P. L.,
cuyYSver;
«
iKTTep-flccoctv
«
vivojxsvai,
«
xa
aJ/uy
tcöv
t.
W,
c.ll27.
Exhibet Gralianiis Du PaenilenlUi
cpt'TvOt,
r,
x cwjxxxa
-rr/M,
«
xwOxve^rÖai xo'j; äv
«
iyiac
taxa;
[aev
».
pu£i
y.al
xw
Kai
e^araxäv yXV 6xi av
c,
ot;
«
[j.£x^.vnia,
«
iTTÖ
ßo'j>.£xai.
xoO
KioTi)
A.
—
"J.
ittTTsi.
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cocpsVrl^ci
£v
TS^Xeiv
'
oü/.
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ilnX
hj<stSiiy.
V.-A
reapxcTaca
ysvi/.Ti
a'jTüJv, -o'Oi:
xoivwvta
y'pi'TTiavtx"^
ty,
üizip
tojv
'.Epoi;
töttoi;
•/)
Tsuva
v)
Et
TrapziyoiTO.
to'jtoi;
\i:r,XMC,
T:v£'jyaTa
ou;
xäv A.
licxEpov äel
£A'
i-olr'MnHy. ^DJ.h^ x6
[^.ix.pw
6
Ao'yu'
xoO
x-7i
x£>.£i
'EtceiS-a
E;7.TCV£'j(7at
£7,£rju;
-/.oi^/r,;
öpOr,
Msravoiug
;r/ixpo; 'Ey-A-l-ricly.;
« [j.ay.apiox-/ixi
y.ia;
ai
hl
aÜTtov,
vi
ö£
y.o'.jj.vi'JevTWv
i-oTeOwT;
»
£v Toi 7i£p(
«
Otto
i/.sciai
TOixij-rai
tcxvtuv tÖjv övoy.7.T(ov
to Taura
av xpo;
oi;
olaxi ÖTt oOSsv
'O aüxo;
1.
ÜTCsp
ö'-co;
o'.oi^-4::oT£ -/''
-oi-^Gat
ciMuriöe'vxwv
ypviv-/'
itäxeivMv
si^aty-xo,
«
«
b;
VII, circa finem.
«
«
15
Et paulo
beatiludine
«
».
in
inferius ait
«
dist.
1"
sanat et liberat in ablutione baptismi
extremo vitae
«
5
liiatu advenerit,
«
kxiv
f^DcaiOG'Jvii;
A.
ok
sv
w;
xeI
/.äv"
-/i
xio
avffptoTUO'j,
ßou>£xat xp
xf/ei tvi; C./i
ßo-flO-/iuai
äUJc ©£05
icyvEi
-/.apTO^öpo;
-fl
x.at
ö'xt
xr,?
aV/iOfi
xr,
xii-ahicUxi.
txo)^>.z
ecxi
IIELATITS AU CONCILF. DK
DüCUMRNTS
32
cal
«
culosissiiiiniii
«
rometliuiii.
«
proniilliiiius (juoil
«
purgaliiiio
«
aulem
(I
eiiiin
et
ille,
sacciiluni
iiliud
in
ignis etsi aotornus non
Auguslinus
Idfiii
xjjcs"
llaqiie,
est gravis
quac pro eoruni spiritibus
et olecniosviiis,
didiit:niihiiii
«
< quam eorum peceata meruciniil
«
observal
«
muniono
«
orelur
«
qui ita vixerint ante mortem, ut possint liaec eis esse utilia post
El
inl'ra''
per
a) Soniii)
hoc
gnlniii:
.r,£
>.
liic ;illi'-
ijiiliiiiii
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«
()
,
H
antcin cril
Ipsc
:
».
»
ßi(.)
() ajTo; £v O'jTü»;
illud"
mortem
IVon vei'osinc pocna salva))itur
u-Kicyywu.tfioL, ö'ti £XC[)su$£Ta'.
ävot6^a>,VJj/,evov tciv t-o; sTTicxpo'p-fi;
tXjiig,
liic
E(pe'>.x,ovTa,
Tf,4
'
«
TM
«
:
vcrl):i
iil)i
vci'lm
zzjj.vovtx
ävaßa/.saOa!
«
T(oäe
ila ait
iiltü;
t-,
scd
uiiiv(M'sa
Ciiristi ci'>i
x-jtwv ys'vviTai
[j.Yii[J.-r„
xat
Se'vici;
.
Toi; xoifi.v)0£iciv exixouperv TOI? o5tu) ßico^aci
tÖ
d'/itöv
ixEivo
to
.-AVo; dt
wpö
l
«.
irwHrjacTui,
oCtoi
.\.
g.
[33j
-
I.
DEPUTATORUM LATINORUM CEDULA DE PURGATORIO.
«
Per hoc eiiim
«
p.'r
«
perpetuum torqueatur
"
in
salvum
dicit
igueni purgatus üat salvus,
Christum
:
33
futurum, sed poenas ignis passurum,
illuiii
sic-ut
perfidi
uf
aeterno iguJ in
ut ex aliqua parte operae pretium sit credidisse
».
summus pontifex in IV libro Dialot/i sui plurima oxempla ac revelationes adducit, probans esse Purgatorium. et inter alia inquit Oualis hie (juisque egredifur. talis in iudicio Boatuä Gregorius
'
:
praesentatur; sed tamen de quibusdam culpis esse ante ludicium purgationis ignis credendus" est. pro eo quod Veritas dicit Qum sl >iuis )n Spiritum sanclum blasphemias direrit. nniup in Imc sneculo, nequr in futurn remitU'tur ei. In qua sententia
>.
« r
el;
;cp^.ia{a; ).jyojxfvat? oÜto.^; zco; sov: Ot:^ iyUct A.
ia vigUia. sed ipsa
'H äswao; ßpio.^a; cf Goar Ei-
Rituale
,hy.i tÖ /.aOapTTi'pjov
«
«r
Xon
e)
».
Xo'.(7To'v
«
«
-
da re-
el
79.5.
rfr.yöf.o; ^e ö ;/.axapi(i-xTo; ap^iepei,; iv t(Ö
^
sU-e
:
Oüx. i^o-.vl S; at^H-r.a^xr
«
Siiyj.xG: xxl rronaf; ä770/.aW.j,£^.v i-od\L,cvjciv
»
inMlecte ed.
fluens, graece
conlinen-
oOtcüc z^^r
Töv i,:tcTwv
«
ler
ignem cre>lendum
om ed. d om.
Exaudi nos deprecantes,
«
:
—
F.
I.
sv
t^
,vpo
t^;
tüv xoia^OsvTwv
ncVTv,;.QCT^c
Äaclf^svo;-
«
%£o5oc
E;^axoJ-7cv
CONCILP: DE FLüREXCE.
DüCUMKNTS RKLATIFS AU
:^4
134]
1
«
quiem aiiimabus öervoruni tuorum praedormientium patrum nostrorum, ac fratruin, ceterorumque cognatorum, oinniiimqui' in lide nobis coniuiic-
«
toruiii
«
».
In sequenti vero oratione, cuius principium illud est'
Vater iitisrrintnliac. sie ait
nmnipoteiis Ifnis, «
cantes, et supplices tuos deprecantes, et da requiem
«
tuorum pr-iedormientium
«
unde dolor, gemitus,
«
eorum
sum
animabus servorum
».
vero mortuorum sie vice defuncti Salvatorem
alloquitur"
tuae ineffabilis gloriae, quamvis feram Stigmata peceatorum;
Iraago
«
llgmonti
«
desideratam largire, et iterum paradisi curiae restitue
Domine, miserere,
tui,
me
».
animnrinn post
Macrinam sorurem
beati Basilii
«
Neque enim odio aut vindictae studio <mea'quidom opinione,> dolores iniert Dens bis, qui male vivendo pecca-
«
verunt,
ff
gratia
suam, post ipsius
a:
Ibid..
ed.: graece eil., p.
528.
< qui
«
:
apprebendit et vindicat, et ad se trahit quidquid ipsius
et
provenit in rerum naturam;
sed
paiilo iiiforius. — b) in loco rirenli tötim yXoEpiö. — Cf. Goar, op. — d) .\lias DvAnima et Resurrectione,
T(öv t)£0[A£'v(ov
((
r,jy..fji-iöv
y.al
'f,[j.ü'i
aAlvi Se sOy/,
^WT£ivw,
Tciwo
jv
y.'j-y)
Kv
«.
r,[j.r/
Ta;
zvzTvy.u'T'jV
/.al
rjo'j,
i')iA
;55
quod adulterinum est, una cum mixto liquatur,
«
«
attrahit
infra « Et auro materiam expurgantes per igiiem, non soluni igne liquefaciunt, sed purum quoque aurum necessario
Idem Gregorius 10
animam
fons est,
igitur potestas
manet
bis qui
dormiunt
in natura, ut evitetur
hominem
scripsit, sie inquit"-
malum,
adinvenit
lioc
sineret in bis esse'' quae veHet,
quae concupierat malis, expertus quae" ex quibus commutasset,' sponte ad priorem beatitudinem ac desideranter accurreret, vitiosura atque
omne
irrationabile veluti grave
pondus excutiens, sive in vita praesenti intentione ac sapientia expurgatus, sive post buius decessum" vitae per ignis purgatorii expiationcm ».
summa
Huius etiam purgatorii, de quo nunc nobis est sermo, testis est etiam beatus Dionysius in cap. VII Eccksiasticar lüerarchiae, ubi de oratione loquens, quam bierarcba super eo qui dormit facit, ita dicit' « Postea procedens
:
jUissumilur ed.
- b)
Gregor. Ny.ss.
-
l
d)
expertusque ar r,„ilms ed.
G.
.
a
£/./.ae5CLpovTc:
et
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Tu
«
SV.
«
TW
«
I^Evoi
«
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ä-tÖuaLa; £-/.ou5iw?
«
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VII
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toüto p'vsi,
TiXca. y.-A t-^v
y,y.l
avOpw;rov TTEtpa
Tupö;
Tr,v
iv
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Trpurr.v
£V.x.7.07.p((£i;,
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TaÖT-flv
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C.
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P (,., G / .
ivzyx-/iv 'tö o.'jrco
evcüOEr-rzv
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T2;
«
EÖpev
yevcVOai,
oitov
jy.ay.apioV^Ta,
iy^eo; i7iOG)CEi.'/Ga; t-^; o.j^jw«,
9ao709ia,-
iUa
^7.TCavcof7.svo'j.
iväyx-/i
,
Incrar
idem allegalur a luunne uamasc, "« Damasc 252A.
y.x\
a'nf
Tvi?
•!^uyr,^
aTrav ävalcoOa'-^
»
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«
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«
«
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ed.
-
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-/.a9apGico
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7raltv5po,.;.-/)V/i
vj.izyM^ t£
/.«t^ t-^v Trapoucav svOevrJs-
ouv
Goii-i>fiis>j iT'liruinen'lur.
lici.'l
|iaiili>
NiUii H[iipliaiiius imiiliiuiiiiii
piD-
iliipliris
vi
-
I.
[37]
DEPUTATORUM LATINORUM CEDULA DE PURGATORIO.
«
facere ilhid
«
acceperit
Ecclesiam dico, quae traditum
>
tuorum,
segregemus
ordine
Et
».
ritum illum a maionbus
sibi
».
Consonat praedictis Damascenus
5
hominum
omissis, eo, unde diverteram, redeo, ac necessano
« Secl bis
:
ceteroruni
ab
honore prosequentes,
((
paulo inferius
37
diceiis"
tremondis
quodam sermone de
in
vivilicis
et
((
in
«
dormierunt, sanxerimt
»,
mor-
sufTragiis
discipiili Salvatoris et sacri apostoli
Mysteriorum conscii
«
:
memoriam fieri cnrum, qui fidelitcr quem refert beatus Thomas in IV Sententiarum, mysteriis
distinctione 4.V', in primo articulo.
,r;i|;o[^.a'.
Toi;
y.5y.Cji[j.r,[jiv(<jv
«
Sii
est qui
Aa^oüay. Twapa TTOCTspcüv »
STCiTSAEt, irapac^O'ji.v
Twv «
luit
Ttöv avOpcü-wv
Su'y.(pwv£t
10
quod
«
«
5
purgatorium Theodoretus episcopus
Dicit Apostolus
«
:
purgatorium ignem purgantem quidquid invenerit per incautelam praeigne tamdiu teritae vitae ex pulvere saltem pedum terreni sensus in quo
«
ir,
ignem
testatur esse
Cyrensis, sie dicens
2. atdO£i^£Tai
.-V,
DOCUMENTS RKLATIFS AU CONCILE DE FLOHENCE.
38
inipunitum
factum,
inordiiiate
bet peccato homo certam mcreatur pocnam,
Cum
modum. haue
si
meusuram
quae iuxta
et
relinquit,
ut inquit Scriptura", constituit playarum
delicti,
qnae
praei'ata vcritas ratione divinae iustitiae,
Septimo declaratur
VII. nihil
[38]
ergo pro quolisaeculo non
in isto
solvit, exigit divinae iustitiae ordo, ut in futuro satisfaciat, alioquin
impunitus
poenam non
satisfaciet
rcmaneret; sed
quis contritus decedat, huiusmodi
si
in infernd, iuxta illud"
quod de morte
morietiir,
noii
poenam pcccatorum non per
Sapientia
eain, ut
Domus enim
Peccator in fiuacunquc liora imjemucrit, vita
:
huiusmodi exerceatur purgatio;
mundusque
natus,
; gaudii, non luctus. Restat
praeter paradisum et int'ernnm
ut
et
autem
y)pia
jjiuirxripiou,
25
6 piEyas
his divina bonitate et
per humanam fragilitateni admissae quemadmodum magnus ille Dionysius'
obdormierunt;
£v" X^
20
xaQ«;
TrETrXyiix(;i£'Xrixai,
cum
statim condonat et dimittit,
scilicet
ait
vEiav
liturgias
dementia, quae huiusmodi culparum
ävÖpwTxivyjV icOi-
oi'
et
rimus, concurrente
xwv xoioüxwv auapxv^tioixMV auTixa
Ttapoptöar); xa'i ätpieiar,?,
cum
hisce omnibus opitulari eorum nomine factas adse-
Porro
expiandae.
(BiXavOpüiitia;''
xat
carcere constrictae,
et
graviores fuerint culpae ac tempore longiore
xa; U7t£p aüxwv vf^J-
6Eia; («YaQöxvixo;
x?i;
custodia
in
ut in igne ac supplicio,
non certe
tur et ipsae,
xaxe/o-
xai xoX'jcöi ixotvxw;, ÖXÄ
flor)9£iv
re-
ista
in
commorentiir. antequam ad
gioiie terriscitima
EÜ/ii xai XEixoupyia? cootuEV, uuvTpE/oüor,;
lis'va;
etiam post exitum, sive
alias vero
xa'i xr,; tiaxotpi«; ao-/)
etiam
sicuti
sanctus Gregorius Dialogus diserte pronuntiat:
äaapxi'ai xai txXeiovo? '/povou oeo-
o't
corpore per ipsum solum metum,
e
xoti
e^oSov"',
TC£piY£i'
in
nusquam
diximus,
id, uti
traditumexistit), sed alias qiiidem in ipso exitu
-',
AiaXoyoi;''
xrjv
(nam
loco supplicia"
oüixyi
xai cpuXaxr, xaösipYU.Eva?'',
0£(Tu.üixripiü)
uEiiJon; r|(iav
6
TpviYo'pio;
0£
irupt
£V
t'o^
£v
fiev
xai auxa; Ev
r,
si)au.€v
to;
xi?
xou 0£o"j a-oixa'aöat''
::30(j/.bvr|(jiv
aiJiapTr)ijiaTtov,
aOxou xat [xovou
Ol"
aTTOiai'vExai,
pr,xiüi;
li
äXXä
41
aliquem purgatorium ac determinata certo
x»i äfwpiffuLsvwv
toüto Yoip,
i
quam
torqueri
A
M, perperam oranino
0eo)öyo;
:
supplicium.
per ipsum
ab eo Dialogorum laudatur enini Gregorius Magnus, qui apud Graecos Dialogus appellatur ob editos 4. Post P- L., t. 77, e. 405. libros. Locus 'ad quem alludit habetur Dialog. IV, c. 46 (graecc 48)
=
ifoöov iteruiii
(XÜfM ad marg.) G. R.
—9.
ÖEia;
18. in' aOxf,? iito corr.
xai xa a)
—
—6.
äya-nr^;
R.
vult
I5?i;.
xoü rcpetita
p.
U>.
— b)
leguntur in
Migne, P.
nalis
t.
Respons. ad interrogaliones cardia Lotharingia, ut praefando monui. supra.
De Enies.
G.,
l.
88. c. 1652-57.
-i,
c.
Iiienirr/i.^ r.
501-
-
l')
Cf.
7
=
Migne, P.
O..
VII,
i
DOCÜMENTS REFATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
45
magistri dicunt. Sic inagnus Giegorius Theo-
logus oratione in
Plagam grandinis haec
IIlos (luideni lux ineflfabilis excipit et
«
regiaequeTrinitatis contemplatio; hos autem
«
simul
«
loimentum, niniiruni proicctuni esse a Deo.
bens
«
pudor
conscieiiliae
« et
potius prae
vel
aliis.
malis ut
'j8\
aXXo)v
alio igne praeter illa
quae comminata sunt
aetertnim
Praeterea
duratura.
xw
ev
r,
os-
Tot?
rrjc,
xö
u-sv
ayiai;
xii
LieToe
twv
twv aXXiov, to
cuv^iodxi aii/'jvr,-'
».
2. Ttöv oüv xotouxojv aTToXXaxTEaöai xou; xexot-
aixoüusv x£ xbv ©sövxat Tziaxeüoatv
in
Kai
otiwviwi; vi7r£tX-/)u.EVa. =v
aoou' X'/xo/^;
Eiywv
Sia xöiv
cum
sx
coc;
xolv
a't
xivö? ai.i£vxoti
uap-
J/u/ai.
X£xoi[je/;i/.£v(ov
üaoXo-
6
niultis aliis
in
fronte
in
defunctos
mis
«
enirn
Is
pro
talia
canonum
uno
in
ipsis precatur''
:
A
« tor, libera
A
Audisn'?
Tou Xciaxoü
x^;
£7Tovo[xa^da£vo;'', oxi
xwv
et
"
xa'i (7Tl:Vtty/.i(iJv xSjv
o
IXsuÖEpwsov, io)x/5p''
Quod
igne.
iisdem
non
is
ignis
si
alicuius
dixit
etiam
ipse aeternus ignis et senipi-
ille
ternus cruciatus. a quo ut eximanlur fide decesserunt,
misericordia
(|ui
Deuni rogant sancti
permoti
suos contribules.
id
conimiscratione
et
postulantes
ipse
canonis
defunctos
in
testis
mortui sunt,
«
aeterno
«
functos speque vilae aetcrnae
fvioiv
igne
S.
It,
a
— eo.-i
f 1
b)
—
l'J.
:j.
—
:
:
vita
S. y.al
l'i. - -
S.
—
M.
—
Q.
—
—
17. xov
xOpts 1;..
otowSiVrj. Hecitaliir canoii illc die sabbali
.XptuTtJv
Naz. Orat. Ki, HabelurJiic loeu;^
—
M.
Ireg.
n.
!)
2(1.
-^
in libro
canonc.'i in dcfimilns,
Ttiaxot
/'. fl.. l.
an'
xat eXttioi
'•',
ex
I>ost
Vva
xoij
xöv Oebv B.
—
curr. H.
XEXotijir,(i£vo-j;
A
:
—
ackl.
Kai
£^£^r;)z6xa£0'f7VT,;*
Theophanes Confessor qui Graptns nuncLipatur, ut qui sermones suos martyrii
'',ou/i
xai Ttupo; Ixepou izacoL
xoXäffsu); xivo; £X£paup,., v,.r.„m
est.
.
-
a:p£6r|C7£Tat
oute
w;
..
«uv.ixEO;
A.-
All ,nars. u.
versum «. oni. Ar.
a)
—
— 211.
I«.
O
12. :
on,. U. :
-
ar^eia„ai, in
tk xo
Ttv.
—
TaÜTa
-
..
I!
xö ar.
1:!.
:
i,ö
S:
xij;
Ci.rv
-
M.
-
cc,v",(jiv
HwTvjp,
6
oti
tw
ev
ev
tw
jxe'XXovti
ßi'w
vov atöivi
oute
xw
O'jay;;
xai'-' sv
xb'-"
xaOapxvipiov
3
H, in qu.. ad mar;,'.
c/V. p. 41.
H.
—
:
(pavöxEpov
h)
Gf
11
:
r.Xi'ou
tfavo'xEpov'^'
•
irÜ5 xi
Ad
0.
_
„,arg.
„.
^äpixo;
ü,:ox,ti6vto;
xiö si;
:
-
.ivxoc P.
xc,
-
...EiWai. 7.
OQ.
A.
-
-
..
xoivbv
1.5.
17. ,i«y.«6a;a,v
10.
xa6apjoav7i.
XII, 46.
pa in .apa
o.p,e,ao^Eva.v S.
ex yavEpoTspov rorr. V.
Mac.
ouoapLw;
•[ttz
I
/..
1',.
oTi
xai
piTAou xo,v |xaxxaCai. xoü 0( Q; ad mar«. R
aTCoXuOwui
"
Porro quod haec purgatorium ignem non inferant,
2
xExoiutr;-
solvantur »;
in
1
ispov
(juv£i(7iy£p£(i6ai.
MExa
iTupo'?,
xai
aTTOOE'oEtXTai, ouäEaiav
öpwiAEv
iii.-fai-
Öscjibv
teXetwv
jjiucTixaJv
u.£vois,
ffuGTviaai
ex
SiaSaivouTV);
to(Üt/|1;
xata
OüTti); £1; airavTa? t^;
<juvTEXou(7ri xb
ÄyyeXoi; av^ou oiaxdictsTai
xoi?
reprobo-
ei; xoXairiv
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SiaSdXw xai
« T(ü
aliquando
perfectamque
peccator ejimsi per
permanebit
est
Vox nvoög,
damnationem
statuendo
inquit,
bitiir,
Kvgiov diaxönruvToq ffXdyu
utxbv exeTvo' (I>mv7]
potius
vestrae congruere videtur, atque Eccle-
rum hominum redintegrationem; nam
'•'
itup'i
(;^E'Ya;
'Mtiixiüg £;r)YoüpiEvo(;
Tol«
illud traherent
opinioni
quam
desituram
xai oi (TuvaTToXEiTai toT? TtovvjpoT? EpyoK; xai SiaOeVeui.
quorum
Origenis sectatores,
Ix-
iilius disci-
sede successore, atque peculiarem
in
ad propriam sententiam effatum
o'k
t?,
TöXsiav aTioxaTotaTadiv
-^Tjciv « 6
>•
xai
cjujji-^wvEiv,
EiaäyovTE;
xXr,(jia XuuvivcovToii, te'Xo?
xai Tuiv
cspivouviEi;,
et
ununi hoc dictum orationem edendo, ne
in
XÖyov i'xSESwxiö;", iva
(is
Paulus os Christi)', epistolam expo-
adspiciendum se praebuit Pioclo, pulo
6pdvou auTOu, xai
Clirysostomus
pater
nendo. Paulo ipso dictante, sicut per visionem
Smäoyo) Tou
xai
aaSriTy,
tiö
modum
Si
'
interpretationem
iilius
loci
divus
vero OS Pauli apud nos nuncupatur, quemad-
exeivoi;
(0'^6t]
istani
etiam
adfeit
te Eiri(7ToXr,v IparivEuojv.
Triv
IlauXou
Toü
xaOaTTsp
Atque
6.
xoti
äTToiiÄwci {aroiKt
Trap" iiucv Xs-pu^EVo?,
OTcifia Xotarov'')
öv^ffETai
retine-
sua malitia simul
dispereant.
C. Tour-z-jv
!po)vr|V
cum
atque ciistodiet, ne
bit
itovT.ci'a.
aÜTüti
peipetuum
bus, salvabit tarnen, id est in
SirivexE?
auvoTToXXuiiE'voui; t>,
u-rj
47
in
I
ad Mu-
ralibiis-,
nie
seil
in
homilia
apud liasilium
in
Psalmuin xxvill locus
legltur. P.
C.
t.
29, e. 297.
DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.
48 pientibus:
prava
vcio
c|ui
xai
facilia
u>tin|iu-
iactura imilctati, sahitem
exhibucriiit. horiini
consequentur perditione ipsa peioicm, senipiterne in igne permanendo (id enim vox propiie significat),
sülvnri
r>0'.
inhaerentes
His
videantur.
dictum
suppllcio,
intelligens a
ignem, expurgationem loqui
ita
si
fas
:
per trniisitiim per
is
perperam omnino,
Ttapavo^fj«;
xoüxo EiiTEiv xai Oaujiacxbv
intel-
erat,
quan-
OTiou
diversimode
dicta
quin
interpretantes,
omnes eamdem sensus perfectionem conseimpossibile
(luanliir:
tum
xät
E'-iitxvouuEvoi
XY);
Yap äuvaxbv
tex-
sensibus
divcrsis
explicatum
singulis
principaliores
consentaneos
tibus magis
xai
jAEvou;
'
tationem praebeat,
enim minus
infertur purgatorius
quam Origenis
rius ignis
dam
cpiidem ut
Hoc
7.
modo
itaque
quae
quae
I.ocum
1.
e
inö/Ä-j^Oai p.
in uiio sulo
5,
1.
aliliM' t'Xtübeaiit, scilicet
xo
:i.
—
H.
—
om. (JQS.
7. evvdride
G.
S.öXriÖEia;
—
niarg.
R
:
Tuvdöou
A.
—
2'i.
(lExi
äEr)),-ri?a7tv
iini.
OQC.
l'i.
M.
—
— 22.
xaCxa oe
M
im•!pa^r^a6\l.lia.
1{.
18.
M.
itpeaoE-Jovxo;
aüTa S, omissa
ad cnius marg.
— G.
C.
—
ExÖEaÖai
20.
].
li
xti;
;
11.
anaaa; G.
PR.MBG,
item
19. äva6E|.ri).aT0
:
äiraxvipüyOr) xai «veOe-
aatiuO-ri '' irapi xr); aY'a;
imlc a verbis Utfi xoü Tiup';; p. 'i7. A Ofcurrit; ex quo fit, ut alii cudd.
A
xoü
Äia
fuit,
Kai itoW.oi Se etejoi xwv
!'.
ETtiTio)^ ToO na'j/ou.
17. Tpodxaipov
:
iiri>.d(fa<siv
'1.
TtpE^&EÜov '"
•^^/öiv
xoiVT, XüjjLr, xrj; IxxXriata;
protuiistis.
generalis
prliluiii,
liasiliii
'iS.
Trpo'a-
concilio
tandcm cxplosa
quintae
siuaYExai
xaöapivipiov
'iipiYsvouc; oo'yu«, Tslsi'av
tö tou
?,
20
TTupb; ExEivou xai x^? xoXauEwi; Xuxpwuiv, oiiEp lo;
quae pro vestra opinionc facere videntur, aliquot verba
eis
tÖ
aTtoxaxasxaatv xwv
Deinde vero ea sanclorum patium dicta turi,
atoasxaXiov
|ji.5XXov
omnimo-
restitulioneni
Scriptura
ujaTv "'
oi
xatpov'" irüp
sacro
ExxXridiasxixoI;
Trap'
Taür/);
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