Stanislas Jcanncsson
La t>cucrrc fro ide
Éditio ns La Découverte 9 his, rue Abcl-Hovclacquc 750 13 Paris
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Stanislas Jcanncsson
La t>cucrrc fro ide
Éditio ns La Découverte 9 his, rue Abcl-Hovclacquc 750 13 Paris
C", :LI ,,,,,,,", tolt,:'",.Bi ~ I~)pap lic l>ANlW , le l''"emier . en nil.l. L ,oore, rlep ui ' 19W. diri!", l'"' M .. " . lajczyk. an"ien le. dCl " m, CI'·.«'" du plUti pa)-"",. ' " ute" " l'"' la Gnrnde · BITlap'" uoc ann~e de l, n ,l'r i,,, . c1"n d,..'; ne d ' e n. i",n ~OO 000 h "mm e , ; l e ,"c" nd . le C, mi 'r' 1",i oou,i, œ Lit.én'i on na.,,· " "le. " m aj, ~il ~ ",m m uni"e . in" . lIr' l'''' l'UR SS .l. L.Lh lin e" j" i llet 1944. q Li • Jmc l' . ... J ''',,,, , ur p l.ce e' di , ,,,", e d 'une al m,," p ' 'I' ul aire Stllline lai"e J ' IIh " n1 k> Alle mand, n'prime' l "in , urrt't.'ü n Je Vu,.,,-ie. n", n,,, ""' r .. m"" "" " ,ru ;';e oc r in' r'· rie ur d'a"il !.l. "t'l"hre 1~ 44 _ A ". p ,,"e ' Je la v ill e . l' A, ",,," ", u~e n'i n' '''''i en' J'Il' Ce n' ,.,. 'J" co jan. ,-ier 194~ 'lU 'd le e" .-e dlU!' la "api",Je e' y ~la o l i, . "' ", pl u, ", ".",n,,,,. d" If'!"."i,.,n, le ü'mi1r' de UJolin _C e de rnier J;';crt
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jdr'...l' , ,-"e!le ""l"n!" d"il p",nd« un< f ,.".., e" "' ",-" ue lle. Co . À cela v'ajoutenr des rivaljtés d'Int ér êts d'ordre géopoli tique, entre deux grandes puissances voisines. U n premier désaccord survient à propos du conflit frontalier qui oppose la Chine et l'I nd e sur le Tibet. La révolte tibétaine de 1959 et la fuite en In de du Dalaï Lama accroisse nt la tension. U ne guerre , br ève el intense, éclate en 1962. L'URSS déplore la situation. reste neutre, et a même plutôt tendance à soutenir son allié indien. L' a ffa ire montre comme il est difficile pour Khrouc htc hev de mener une politique d'aide au tiers monde tout en maintenant au sein du monde communiste une solidarité sans faille. En l'occurrence, il choisit de deroger aux règles de 1' ""'U:'"U""u."um '-' :""J '-' 1' u",.,nPiU , .,. d ' .' , n d
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( ,l !,,""i,," de r o." l ool i lilr.
une véritable ré volution qui suppose notamm ent qu e l'URSS se donne le , rroyens de de venir une puissan ce maritim e . Ma i" , i la tactiqu e c-t différente, lobj ectif resie, à co up, d e pro grammes fo rcés el de d éclarations volontaris tes , de rivalis er a vec les Él;~s - Uni s dans lou s les domaines, idéologi que, militai re, économ ique, sc ientifiq ue, vo ire « culturel " , de com bler le s ret ard, acc u mu lé " el d e go mme r d éfiniti vem ent tout c omplexe d'in fériorit é.
• UI dynam iqu e des crÜt'.l". -
Dans la logiqu e d e g ue rre froid e . la cr ise introduit un élément dynamiqu e déterminant [4]. So uve nt brèv e. inten se et dange reuse. elle ag it il la fo is comme r évélateur œ tensions el acc élérateur de tendance s nou velles . Ble se déroul e principalement en trois étapes : - une phase de rupture : la crise nan d 'une initiative qui b oul everse l'équilibre et tente d'int roduire un éléme nt no uveau da n, le, règle, d u jeu. Ain si de la mis e en plac e du blocus de Berl in ou de l'ann once par Reagan du proj et d 'I DS ; - une phase de gestion : so uvent dam l'urgence, les prota go n istes doi vent prend re le s bonn e s décision s pour év ite r l' a ff ront em ent. De la bonn e gestion d'un e crise d épend son issu e, qui peul être viole nte ou négoci ée. Le d éroulement de la c rise d e Cuba, h eure par heure, montr e pa rfaite me nt à qu el point la paix était alor s suspe nd ue a ux d écision s de Khrou cht chevet Kennedy ; - une phas e d e résolution : un e fo i, dL'no uée , la c rise red éfinitles term es d'un nou vel équilibre, plus ou moins éloigné du précéd ent . Le blocu s de Berlin ne fait qu e précipiter la créa tion de la RFA et la signature de l'Alliance atlantiqu e . La crise de Cuba , dont le, ve rtu> pédagog iq ue , so nt exe mplaires , e-t direct ement à l' origine de la détente el boule verse les rehuions Est -Ou est en p rof ond eur. Son iss ue illus tre bi en l'un e d es règ le, fo nda me nta les de la g uerre froid e : s i e ntre le s d eu x grand, la paix est im pos sible. la guerre, (XJur reprendre la fo rmul e de Ray mo nd Aron , n'L'Il est pa, moin s .. improbabl e » .
102
&.1 nmj1il.l La gU':JT': froide. directement ou non, a donné naissance ou entretenu des conflits nombreux et divers. Certains ont duré quelques jours et se sont conclus sans affrontement armé , d'autres furent longs et meurtriers, On peut esquisser une typologic de ces cuntlits. en tenant compte du rôle joué par les deux grands. et en consid érant que, pour beaucoup d'entre eux. la guerre froide n 'est qu'une dimension parmi d'autres , qui ne saurait en épuiser l'interprétation, On retiendra cinq types Je conflits: - ceux qui mcneru directement aux prises les États-Unis et l' URSS, Les deux grands nt: se font face qu'à deux occasions, lors du blocus de Berlin et de la crise de Cuba. Dans les deux cas, une gestion très prudente des périls permet J 'éviter une guerre vraisemblablement gén éralis ée ; - les conflits Jans lesquels l'un seulement des deux grands est d irectement partie prenante, A insi des multiples interventions des Américains, en Corée, au Vietnam ou en Amérique centrale, mais aussi des Soviétiques en Afghanistan : - le s conflits dan s lesquels l' URSS et les États -Unis s'immiscent indirectement, que ce soit pour aider Imrs alliés ou pour jouer un rôle d'arbitre. La crise de Suez , les guerres des Six Jours ou du Kippo ur entrent Jans celte catégorie; - tes guerres d'Ind épendance. guerres civiles ou conflits à caractère sécessionniste dans lesquels l'un des deux grands soutient soit le pouvoir en place, soit l'opposition (aide finan cière, livraisons d'urmes , envoi Je conseillers militatrex.v.) : - enfin, puisque la guerre froide ne se limite pas à UII affrontement Est-Ouest. les luites qui, au sein J 'UII même bloc, mettent am. prises le leader et celui qui conteste sa suprématie, On peut évoquer le conflit cino-soviétique ou les interventions de l'Armée rouge à Budapest et Pragu e. M alg r é leur diver sité, tous ces conflits ont des points communs et ubéissem à des règles strictes. Ils sont essentiellement politiques, Ils sont localisés: Wa sbingtcn et Mo sco u ont constamment le souci J 'éviter un affrontement généralisé, en particulier en E urope. où la situation se fige d ès 1949, et au Moy en -O rient . Il s restent limités et contrôlés: jamais tes Etals-U nis et l' URSS , malgré les suggestions ou les menaces (en Corée, à Suez ou Berlin en 1961) n 'ont utilisé l'arme atomique et n'ont pouss é t'escalade à son terme, Ce qui bien sûr 103
ne les a pas empêch és d'user de toutes les autres formes d'action militaire (forces conventionnelles, guérillas, armes chimiques ... ) : certains conflits de guerre froide , comme les guerres de Corée et du Vietnam. sont extrêmement meurtriers. en particulier pour les populations civiles.
UI dimrnxion idéolox ique On peut discuter de l'Importance respective des consid éralions idéologiques, stratégiques cl économiques pour expliquer les origines de la guerre froide. JI est cependant hien clair que la dimension idéologique est une composante essentielle et constamment pr ésente d'un conflit qui est aussi une guerre d es propagandes (10). Le rôle joué par l'idéologie est il la fois m ote ur el justificateur : L 'URSS el les États -Unis sont porteurs tous deux d'un mes sage universaliste et incarnent deux systèmes de valeurs incompatibles. L' objectif ultime de chacun, du moi ns en tbéorie , n'est pas comme dans un conflit traditionnel , d 'ordre territorial ou économique, mais consiste il convaincre l'autre du hien-fondé de ses conceptions, à l'amener d 'une façon ou d'une autre à évoluer de l'intérieur. La guerre froide prendra lin lorsqu'aura triomphé le capitalisme ou le communisme. L' issue d e laffron temenr . quelle qu'elle soit, consacrera la victoire de l'idéologie dominante el d 'une unique superpuissance. En I:C sens , la gUL'ITe froide, son discours et se, effets ont ind éniablement accéléré la mondialisation. A u quotidien , si l'on peut d ire, l'idéologie sert aussi dans une version dégradée de justification rh étorique aux initiatives des uns el des autres. De Jda nov d énonçant l'impérialisme réactionnaire et fasciste de Washington, à Rea ga n tonnant contre l'« empire du mal ", le, dirigeants soviét ique, et améri calns prennent syst ématiquement la peine d 'enrober leers poli tiques d'un discours figé , simpliste el manichéen qui , la plupart du temps , masque mal la réalité des objectifs. Le, Dccidenlaux se di sent les défenseur, de la démocratie, de la libe rté, de la justice el du droit; les régimes totalitaires, mx , el l'on assi mile sur I:C poimccmmunisrne Cl fascisme, seraient par nature agressifs. Quant au bloc communiste, il pr étend incarner la paix
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11 le progrës ; le ca pitalisme serait source de guerre ct d'affmn tements , l'impérialisme américain ayant après 194 5 pris le relais de l'expansionnisme nazi (" US = SS » ) , On remarque Ulmme on utilise dans le, deux camps la référence au nazisme p our qualifier l'adversaire. On ne s e mba rra sse ni de scru pules ni de nuances quand il , 'agit de propagande,
Convaincre
el
mohilill'r
Pou r diffuser ses idées dans les d émocraties occidentales, l' URSS peul s'appuyer sur des relais efficaces (partis communiste" organe, de pre sse et maisons d 'édition), Le s Etats -Un is, en revanc he. ne disposent pas d e tels intermédiaire, dans le, [Xly, communistes, où la libert é d 'expression n 'existe pas, D 'u n camp à l'autre, les conditions el donc les moyens de la propagande diffèrent sen siblem ent. Ma lgré tout. l' URSS a du mal à convaincre au cœu r même du syst ème adverse: aux États -Unis, les effectifs du parti communiste, victime, il est vrai de nom breuses restrictions lé gales au lemps du maccarthysme. ne d épassent pas quelques dizaines de milliers dadh érenrs : de même en Grande -Bretagne. où le, cummunisjes perdent toute repr ésentation parlementaire après 1950, E n RFA , le pa rti recueille 2,2 % d es suffrages en 1953, avant d' être purement el simple ment interdit par la Cour constitutionnelle enne 1956 el 1968, Le, communistes japonais ont plus de succ ès (9 ,8 % des voix en 1949), mais manifestent vile leur indépendance en mm pant successivement avec Mos cou. puis Pékin, Le s c as de la France el de l'Italie sont différents. Le PCF est un parti puissant, influent, populaire, auréol é du rôle qu'il a joué dans la Ré sistance , soutenu par des intellectuels pre sti gieux, comme Lo uis Ara go n ou Frédéric Joliet-Cu rie, qui sous la I V République rassemble plus de 25 % des voix, L' " Appel de Stockholm » , lancé en mars 1950 10(1; du congrès international du Mo uvement de la Paix, qui exige. à la suite de, direc tives formulées par le Kominform, " l'interdiction absolue de l'arme atomique " , recueille en Fra nce d e 9 à JO millions de signatures. La venue à Paris du général Ridgway, nommé à la tète de, forces de l'OTAN, et acc usé d'avoir utilisé de, arme, bactériologique, en Corée ( " "mo'e> n ' ,." plu , Je d",;, d 'en ",i · ~ m:r nj de ."y o ~ '" • r "" . n~ tr . U ne
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Table
I nln .!llll·li••n 1 I. l·~ Uri gi1U'~ dl' 1:1 uucr rv Froide J. Deux sy.l/èlll es urd ve rsatiaes 2. li/II' mesentente croissante Téhéra n yalta Potsdam 3. La p uissance des É lal.l' -lI/liJ La q uestion de l'impérialisme américain Les organiserions internationales 0/. Les illitia/ires .Ioriétiqlll'S Le s ohj ed ifs de Staline L'expancon du communisme en Europe de l'Est. Les crises d e 1946 La perception angle-am éricaine d 'un danger soviétique 5. 190/7, l 'aboutixsement d'un proce.I'.I'U.I' La doctrine Truman Le plan Ma rshall Le Kominform
3 5 5 8 8 II
12 16 16 18 20 20 23 24 26 28 28 29 32
Il 1 GunH' f ru idl ' d l'Ul'\i\h"lu'l' Imdlï tllll'
( 1'J4S- I'Jtol) 1. L 'Eu rope divisee Le blocus de Berlin Deux Allemagne Le s syst èmes dalliunœs
34 34 34 36 37 121
L...:o.
ddl ut~
40 41 41 43
en Europe
45
de la cU ll\truction europée nne 2. ln ~ Ijt'rrt' froidt' t'Il  ., if' La " k1nire d u coum umsme en C hine La guerre de Co rée ( 19:'i O·19:'i3 ) Les cœ -éq oence-, de la g uerre de Corée
J. Déf.:t'l et ClJf'Xi.\tt'nt. ·t' f'tll"ifiqllt' Le d~e l
4S 4S
La cnse de Suez
51
La pulilique extérieure de Nilila Khrouchtch ev La crtse de Cuba
53 56
I II J R .~."ih:., ,'1 ilh "iu n\ d .· 1.. d i't,·nl t· t IWo:!·I 'I77, . 1. U " """' dt' III dipl"n1cltit' L ' fUnI 'Sc"IlI,,,1 L' (), 'f't 'lüiJ; La cœr érence d' lId sinLi 2. L ' « falt'mt'n/ du ""..ldt' Cf.mntllnùolt' . Le çUl Oit \ iTII. wic!tiqlle Le çcmm unr.me en Eutope
J. IL bI,,,: ,>tT i Jt'nwl t'n ~t',.t;'", Le dé'fi gaullien ._ .... _ .. _ .. _......... ............. .. .......... La gcerre du Viclnam el ses coœéqceœes 4. u tju s m